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词典释义:
sanskrit
时间: 2024-03-06 10:51:35
[sɑ̃skri]

a. 语的;文的,用文写的 n.m. 文;语

词典释义
a.
语的;文的,用文写的
alphabet sanskrit语字

n.m.
文;

短语搭配

alphabet sanskrit, e, sanscrit, e梵语字母表

Beaucoup de formes grammaticales du romain se retrouvent dans les idiomes dérivés du sanskrit (Mérimée).罗曼语的许多语法形式都可在梵语派生方言中找到。(梅里美)

原声例句

Le fait que le Premier ministre Narendra Modi veuille officialiser un terme sanskrit pour désigner le pays ne plaît donc pas à tous les Indiens.

因此,纳伦德拉·莫迪总理想要正式确定一个文术语来代表国家并不能让所有印度人满意。

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" Bharat" ne fait pas de l'unanimité pour deux raisons, je pense: l'instrumentalisation de ce nom par les nationalistes hindous, qui montrent ce terme, parce qu'il apparaît dans des textes sanskrits, comme relié à l'origine de la religion hindoue.

我认为“巴拉特”没有被一致支持,有两个原因:印度教民族主义者将这个名字工具化,他们展示这个术语, 因为它出现在梵文文本中,与印度教的起源有关。

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例句库

Selon les termes d'un proverbe sanskrit indien vieux de plusieurs milliers d'années, « Vasudhaiva Kutambhakam » - « le monde est une seule famille ».

用印度数千年前的梵文来说,“Vasudhaiva Kutambhakam”——“四海一家”。

) Mais les Roms sont manifestement d'origine indienne, ainsi que les linguistes le confirment, qui ont trouvé dans la langue romani des similitudes patentes avec le sanskrit.

但罗姆人的起源显然是印度,正如语言学家们所查明的,罗姆语与梵语有明确无误的相同之处。

Evoquant notamment la résolution sur les droits des femmes à la terre, à la propriété et à l'accès aux ressources, elle a cité un proverbe sanskrit qui, a-t-elle expliqué, pourrait se traduire à peu près par « Dieu réside là où les femmes sont honorées ».

他在特别提到关于妇女土地与财产权力及获得资助的机会的决议时,他引用了Sanskrit的名言,他说,该条名言可以粗略地翻译为“在妇女受到崇敬的地方,即上帝居住之地。”

Le NIOS propose douze cours de langue en hindi, anglais, bengali, mahratte, telugu, ourdou, goujrati, kannada, sanskrit, pendjabi, assamais, et népalais, sanctionnés par l'examen de fin de cycle secondaire, et des cours de hindi, anglais et ourdou, sanctionnés par l'examen de fin du cycle secondaire supérieur.

开放式学校教育国家研究所以印地语、英语、孟加拉语、马拉地语、泰卢固语、乌尔都语、古吉拉特语、埃纳德语、梵语、旁遮语、阿萨姆语和尼泊尔语这12种语言提供课程并作为中学考试科目,以印地语、英语和乌尔都语作为高级中学考试科目。

法语百科

Sanskrit संस्कृतम् (saṃskṛtam) Langues filles Hindi, Penjabi, Konkani, Marathi, Gujarati, Cachemiri, Dogri, Népalais, Bengali, Oriya, Assamais,... Pays Inde et Népal Région monde indien Nombre de locuteurs 14.346 Typologie flexionnelle Classification par famille - langues indo-européennes - langues indo-iraniennes - langues indo-aryennes - sanskrit Statut officiel Langue officielle Inde Codes de langue ISO 639-1 sa ISO 639-2 san ISO 639-3 san IETF sa saṃskr̥tam modifier

Le sanskrit ou sanscrit (संस्कृतम् (saṃskṛtam)) est une langue indo-européenne de la famille indo-aryenne, autrefois parlée dans le sous-continent indien. De nos jours, certains érudits le parlent encore et publient des œuvres académiques ou tiennent des colloques en sanskrit.

Le sanskrit est notamment la langue des textes religieux hindous, bouddhiste ainsi que des textes littéraires ou scientifiques et, à ce titre, continue d'être utilisé, à la manière du latin en Occident, comme langue liturgique, culturelle et même véhiculaire (un recensement de 1981 indique qu'il y aurait encore environ 6 100 locuteurs ; en 1961, à peu près 194 400 personnes disaient l'utiliser comme langue secondaire). C'est d'ailleurs l'une des langues officielles de l'Inde. La grammaire du sanskrit est celle d'une langue hautement flexionnelle et très archaïsante, dont l'étude est fondamentale dans le cadre de la linguistique comparée.

Histoire

Le sanskrit appartient à la famille des langues indo-européennes, dans la branche indo-iranienne, dans la sous-branche indo-aryenne. Le sanskrit a profondément influencé les langues du nord de l'Inde, comme l'hindi, l'ourdou, le bengali, le marathi, le cachemirien, le punjabi, le népalais, voire le romani (tsigane).

Son nom, saṃskṛtam, qui signifie « parachevé », est assez récent ; la langue a pendant des siècles été simplement désignée par भाषा (bhāṣā), वाच् (vāc) ou शब्द (śabda), « la parole, la langue », le sanskrit étant senti comme la seule langue possible ; quelques désignations métaphoriques, comme गीर्वाणभाषा (gīrvāṇabhāṣā), « langue des dieux », marquent bien son caractère éminemment religieux.

Le premier sens de sanskrit est celui d'« indo-aryen ancien », langue mère qui a donné naissance à une multitude de dialectes et est parallèle à la langue sœur de l'iranien ancien (sous-branche attestée par deux langues, l'avestique et le vieux-perse), dont elle se sépare à peine. L'étude de plusieurs langues indiennes ou indo-aryennes moyennes conduit cependant à se demander si, parallèlement au sanskrit, au moins une autre langue indo-aryenne ancienne n'a pas pu coexister en Inde du Nord, dans l'Antiquité, léguant notamment à l'hindi moderne un vocabulaire et des variantes phonétiques héritées du tronc commun mais non attestés en sanskrit, à moins qu'il ne s'agisse que de niveaux de langues (par exemple propres à la caste des commerçants).

D'après des documents retrouvés en pays hittite et rédigés dans cette autre langue indo-européenne, comprenant quelques mots indo-aryens, noms communs (sur l'équitation) et noms propres (théonymes), il est possible de déterminer qu'une forme d'indo-aryen était parlée au XIV siècle av. J.-C. en Asie occidentale. Toutefois, sur les attestations indianisantes d'Asie Mineure à l'Âge du Bronze, plusieurs linguistes considèrent qu'il ne s'agit pas à proprement parler de « vieil indien » ou d'indo-aryen, mais d'une forme d'indo-iranien de niveau culturel ou religieux proche du pré-védique. Autrement dit, l'émergence du vieil-indien aurait été favorisée dans un groupe socioculturel parlant l'indo-iranien commun, groupe formé de négociants, mercenaires cavaliers (les Mariyanu), orfèvres (en lapis-lazuli), non seulement immergés en Mésopotamie, mais aussi en Égypte et en Asie Mineure, où ils auraient été associés aux marchands assyriens comme aux groupes des Hourrites descendus des régions subcaucasiennes vers la Syrie et la Cilicie (empire du Mitanni en Syrie du Nord, Kizzuwatna des Louvites de Cilicie).

La plus vieille forme de sanskrit attestée de manière plus tangible est nommée védique : c'est la langue dans laquelle sont rédigés les Vedas. Il n'y a qu'un Véda (connaissance) sous la forme de quatre volumes : dont le Rig-Veda ou « Veda des hymnes (rig-) », le plus ancien ensemble de textes de l'hindouisme. Il est cependant extrêmement difficile de dater le Rig-Veda lui-même, et donc les débuts de l'histoire réelle de la langue védique : les textes sacrés, en effet, étaient avant tout récités et appris par cœur (ils le sont d'ailleurs encore). Les linguistes s'accordent à discerner maintenant plusieurs strates historiques dans le védique (au moins deux ou trois), d'après la grammaire, les théonymes et le style. Les neuf premiers livres du Rig-Véda contiendraient en particulier ce qu'il est convenu d'appeler le « védique ancien ». Cette langue archaïque et peu normée est l'une des plus proches de l'indo-européen commun, langues « anatoliennes » mises à part (hittite, louvite notamment), et elle s'avère précieuse pour la linguistique comparée tant le volume de ses textes, l'ampleur de sa grammaire et la richesse de son vocabulaire prêtent à des analyses.

Le sanskrit védique est la forme archaïque de sanskrit dans lequel les quatre Védas (le Rig-Véda, le Yajur-Véda, le Sama-Véda et l´ Atharva-Véda) ont été composés (la plupart d'après la linguistique ont été rédigés en « védique moyen » et « védique récent »). Le sanskrit védique diffère du sanskrit classique dans une étendue comparable à la différence entre grec homérique et grec classique. À titre indicatif, on peut indiquer les principales différences entre le sanskrit védique et le sanskrit classique :

Le sanskrit védique avait une consonne fricative bilabiale sourde (/ ɸ /, Upamādhamīya) et une consonne fricative vélaire sourde (/ x /, jihvāmūlīya) — qu'il a utilisées jusqu'à ce que le souffle visarga apparaisse devant les consonnes sourdes labiales et vélaires respectivement. Les deux ont été perdues en sanskrit classique.

Le sanskrit védique avait une consonne spirante latérale rétroflexe voisée (/ ɭ /), qui a été perdue dans le sanskrit classique.

Nombreuses formes parallèles et irrégularités, que le sanskrit classique nivellera.

Flexions nominale et pronominale plus développées.

Plus de formes de participes et de gérondifs.

Utilisation fréquente d'un subjonctif absent du sanskrit classique.

Douze formes d'infinitifs, contre une en sanskrit classique.

Présence d'un accent de hauteur ; aujourd'hui, l'accent de hauteur peut être entendu seulement dans les chants védiques traditionnels.

Règles de sandhi moins contraignantes, etc.

Le sanskrit classique a aussi emprunté de nombreux mots aux langues dravidiennes.

Une forme tardive du védique, déjà évoluée (on note la disparition du subjonctif, par exemple), forme un sanskrit préclassique, utilisé aux alentours du V ou du IV siècle av. J.-C. On pourrait parler à son égard de « védique récent terminal ». C'est ce sanskrit que Pāṇini, sans doute le premier grammairien de l'Antiquité (quoique son approche structuraliste puisse être le fruit d'un héritage plus ancien), décrit de manière phonologique et grammaticale, dans un ouvrage d'une précision et d'une rigueur formelle inégalée jusqu'à ce que la linguistique moderne se développe, bien plus tard. Celui-ci s'attache à décrire dans son traité, l’Aṣṭādhyāyī, la langue qu'il parle et souligne les formules qu'il considère propres aux hymnes védiques, sans réellement dire qu'elles sont archaïques. La langue commence à se normaliser.

Au III siècle av. J.-C., les premiers prâkrits (ou prākṛta, « [langue] ordinaire ») sont attestés, notamment grâce aux inscriptions d'Ashoka. Ces langues ainsi désignées correspondent à des dialectes moins « nobles » que le sanskrit, c'est-à-dire des langues vulgaires et vernaculaires d'usage quotidien qui, rapidement, se séparèrent les unes des autres et donnèrent naissance à la multitude des langues indo-aryennes présentes dans le sous-continent indien. Toutes issues du vieil indo-aryen des origines, elles connaissent chacune une évolution ainsi qu'un destin différents. Ce sont de tels prâkrits que proviennent, entre autres, les langues modernes comme l'hindī, la pañjābī (punjabi), ou encore la bangālī (bengali). Ces langues sont « vulgaires » au même titre que le latin vulgaire, c'est-à-dire « parlées par le peuple » ; leur statut d'idiomes vernaculaires vivants, donc de langues considérées inférieures, explique pourquoi ce n'est qu'au XIX siècle que la littérature en langues modernes remplace celle en sanskrit. Outre les inscriptions d'Ashoka, de nombreuses citations en prâkrits sont aussi attestées dans des textes sanskrits, surtout dans le théâtre, où les personnages de rang inférieur s'expriment généralement en langue vernaculaire ; ces témoignages, cependant, sont d'essence littéraire, et ne peuvent être pris pour argent comptant. On peut établir ici une analogie avec le « patois » utilisé dans certaines pièces de Molière, comme Dom Juan, servant à représenter un parler populaire ; ce qu'il en donne ne peut être considéré comme une attestation réelle des langues vernaculaires françaises de son époque, mais sont susceptibles, mutatis mutandis, de renseigner quelque peu sur ces idiomes ; Molière donne en effet à entendre une synthèse littéraire et artificielle de traits linguistiques probables. La littérature prâkrite est pourtant représentée de manière indépendante, mais souvent masquée par le sanskrit classique. Un des prâkrits, le pāḷi, connaît un destin différent : devenu lui aussi langue sacrée, celle du bouddhisme theravâda, il n'évolue quasiment plus et reste employé tel quel dans la liturgie et les exégèses jusqu'à nos jours. Enfin, le canon jain, rédigé dans un prâkrit nommé ardhamāgadhī, offre de nombreux témoignages, bien qu'encore une fois littéraires, d'une des langues vulgaires réellement parlées dans l'Antiquité indienne.

C'est dans les commentaires que Patañjali fit de la grammaire de Pāṇini (dans son ouvrage nommé Mahābhāṣya), au II siècle av. J.-C., qu'apparaissent les premières critiques : le commentateur prouve que le sanskrit, est encore une langue vivante, mais que des formes dialectales peuvent l'émailler ; l'existence des prâkrits est donc reconnue et l'utilisation de formes vulgaires blâmée ; la notion de norme grammaticale apparaît plus fortement, et c'est à partir de ce moment que le sanskrit se figea pour devenir le sanskrit classique, enfin désigné dans les textes au moyen du vocable saṃskṛta (lequel n'est cependant pas utilisé par Patañjali), proprement « parachevé », « parfaitement apprêté » (se dit aussi de la nourriture). La langue, après l'ère chrétienne, n'est plus parlée de manière naturelle, elle est entièrement décrite par la grammaire et n'évolue plus. C'est une langue culturelle et religieuse, sans lien direct avec les langues vivantes, utilisée souvent comme lingua franca et comme langue littéraire (même par les peuples ne parlant pas une langue issue du vieil indien, comme les locuteurs d'idiomes dravidiens), jusqu'à ce que les langues néo-indiennes issues des prâkrits, aux alentours du XIV siècle, ne commencent réellement à s'imposer à l'écrit pour, au XIX siècle, remplacer le sanskrit dans la production littéraire. Il est notable que le tamiḻ, langue dravidienne sans rapport de filiation avec le sanskrit, fort d'une culture très ancienne lui aussi, fut en concurrence avec le sanskrit bien plus tôt, dès les premiers siècles ap. J.-C. On y trouve cependant des emprunts au sanskrit.

L'histoire du sanskrit peut se résumer ainsi :

le vieil indien théorique, ancêtre de toutes les langues indo-aryennes, est surtout représenté par le védique puis le sanskrit classique' qui, se figeant, abandonne son statut de langue vivante pour devenir un idiome littéraire et immuable ;

continuant d'évoluer, le vieil indien donne naissance à une multitude de langues — le moyen indien — nommées prâkrits, parmi lesquelles le pāḷi, qui n'évoluera plus ;

enfin, le moyen indien évolue en néo-indien, c'est-à-dire les langues vivantes modernes, comme l'hindī ou le bangālī.

« Pendant des siècles, le sanskrit est la langue du savoir en même temps que la langue littéraire, religieuse ou philosophique. Il est le véhicule de la communication générale en Inde et en Asie orientale, avant d'être concurrencé par le persan quand s'imposent des guerriers musulmans ».

Les écritures du sanskrit

Longtemps de tradition purement orale, ou peut-être progressivement à l'aide de symboles logographiques ou idéographiques, voire de signes syllabiques (via l'acrophonie) liés aux cultes, la religion hindouiste n'a pas eu besoin de fixer ses textes. C'est tardivement que l'emploi de la brāhmī, d'abord (semi-syllabaire utilisé pour les édits d'Ashoka), puis de la multitude d'écritures qui en dérivent, est généralisé, pour les textes profanes, puis sacrés. Chaque région de l'Inde utilise l'écriture qui lui sert pour noter sa propre langue afin d'écrire les textes sanskrits ; le sanskrit n'a ainsi pas d'écriture attitrée et, surtout, peut être noté par différents semi-syllabaires qui doivent donc être capables de représenter certains phonèmes dont ils n'ont pas l'usage autrement. L'on peut donner un exemple de cette souplesse d'emploi des écritures indiennes avec une même phrase sanskrite notée dans plusieurs graphies :

Que Śiva bénisse les amateurs de la langue des dieux. (Kālidāsa)

Au début du VII siècle, à l'époque de la dynastie chinoise des Tang, lorsque le grand chercheur bouddhiste chinois Xuanzang étudia le dharma bouddhique en Inde et qu'il ramena en Chine des centaines de soutras et commentaires, l'écriture utilisée en Inde et celle des textes bouddhiques était une écriture appelée le siddham, xītán (悉昙) en chinois.

Ce sont les colons britanniques qui, pendant leur suprématie, ont imposé une de ces écritures, la devanāgarī, elle aussi issue de la brāhmī. C'est maintenant en devanāgarī que l'on écrit majoritairement le sanskrit en Inde et dans les éditions occidentales.

En outre, en se transmettant par le bouddhisme, des termes sanskrits ont été adaptés en chinois puis en japonais, dont les écritures logographiques réclament la création de caractères phonétiques destinés à cet usage ou l'utilisation de caractères indépendamment de leur sens ; ainsi, le terme sanskrit bodhisattva est noté par 菩提薩埵, qui se lisait vraisemblablement bu-dej-sat-thwa en moyen chinois (de nos jours pútísāduò, abrégé en 菩薩 (púsà), d'où vient d'ailleurs le mot français poussah, « jouet à bascule » puis « gros homme ventru et débonnaire »). De ces caractères seuls 提 (tí), « tirer », et 埵 (duǒ), « terre compacte », ont un sens, qui est évincé dans le composé au profit du son, tandis que 菩 et 薩 n'ont jamais servi qu'à cette transcription et n'ont par ailleurs aucune signification.

Enfin, le X congrès des Orientalistes fixa, en 1894 à Genève, une transcription latine qui, de nos jours, est la seule utilisée dans les ouvrages didactiques occidentaux. C'est cette même transcription, qui, quelque peu augmentée, permet aussi de transcrire toutes les autres langues indiennes, qu'elles soient ou non indo-aryennes, au moyen des mêmes symboles. Cette transcription est décrite en détail dans l'article consacré à la transcription traditionnelle des langues de l'Inde.

L'étude de l'écriture de la civilisation de l'Indus, basée sur des sceaux et des empreintes de sceaux « harappéens » datés du III millénaire av. J.-C., conduit certains chercheurs, notamment indiens, à suggérer qu'elle exprimait aussi, non pas une langue dravidienne (opinion la plus répandue), mais bien, au moins sur certains documents dénotant des rites pré-hindous assez explicites, une langue indo-iranienne voire indo-aryenne.

Plus récemment, un linguiste a proposé également, sur la base des fréquences de caractères et de l'épigraphie comparée, de discerner dans le crétois minoen noté en linéaire A (écriture syllabique de la première moitié et du milieu du II millénaire av. J.-C. en Crète) une langue de la famille indo-iranienne, dont le niveau religieux de langue (appliqué aux tables à libation de pierre) s'apparente étroitement au sanskrit védique ancien (voir références et liens, infra). Des théonymes comme Indra, Asura, y auraient leurs équivalents (I(n)tar, Asirai) qui ne sont pas sans rappeler des divinités du Mitanni et celles de l'Iran préislamique.

Étude de la culture d'expression sanskrite en France

La littérature sanskrite étant une des plus riches du monde, tout à la fois par son extension dans le temps et par la variété des sujets dont elle traite, elle a fasciné de nombreuses personnes en dehors de l'Inde. En France, les plus importants contributeurs à la connaissance de la culture d'expression sanskrite sont le grammairien et indianiste Eugène Burnouf (1801-1852) qui fut titulaire de la chaire de langue et de littérature sanskrites du Collège de France de 1832 à 1852, le grammairien et indianiste Hippolyte Fauche (élève de Burnouf et connu pour sa traduction du Rāmāyaṇa et du Mahâbhârata), l'indianiste Louis Renou (1896-1966), l'indianiste Madeleine Biardeau (auteur de la version de La Pléiade du Mahâbhârata) et évidemment Louis Dumont enseignant à l'EPHE et à Oxford et célèbre auteur de Homo Hierarchicus.

Un important ouvrage de référence en français, très utile pour la connaissance de cette culture, est L'Inde Classique, Manuel des études indiennes (2 volumes), que Renou a dirigé avec son collègue Jean Filliozat (1906-1982).

Caractéristiques principales

Phonologie

Le sanskrit classique possède 48 phonèmes :

voyelles, par paires brève-longue monophtongues : /a/-/ā/, /i/-/ī/, /u/-/ū/ diphtongues : /e/-/ai/, /o/-/au/ consonnes syllabiques : spirantes latérales /ḷ/ roulées rétroflexes /ṛ/-/ṝ/

monophtongues : /a/-/ā/, /i/-/ī/, /u/-/ū/

diphtongues : /e/-/ai/, /o/-/au/

consonnes syllabiques : spirantes latérales /ḷ/ roulées rétroflexes /ṛ/-/ṝ/

spirantes latérales /ḷ/

roulées rétroflexes /ṛ/-/ṝ/

consonnes plosives aux points d'articulations respectifs vélaire, palatal, rétroflexe, dental, bilabial: sourdes non aspirées: /k/, /c/, /ṭ/, /t/, /p/ aspirées : /kh/, /ch/, /ṭh/, /th/, /ph/ sonores non aspirées : /g/, /j/, /ḍ/, /d/, /b/ aspirées : /gh/, /jh/, /ḍh/, /dh/, /bh/ nasales : /ṅ/, /ñ/, /ṇ/, /n/, /m/ fricatives aux points d'articulation palatal, rétroflexe, dental, glottal (sonore) : /ś/, /ṣ/, /s/, /h/ liquides aux points d'articulation palatal, rétroflexe, dental, labio-dental: /y/, /r/, /l/, /v/ prolongeant la consonne précédente : prolongation fricative glottale sourde /ḥ/ prolongation nasale /ṃ/

plosives aux points d'articulations respectifs vélaire, palatal, rétroflexe, dental, bilabial: sourdes non aspirées: /k/, /c/, /ṭ/, /t/, /p/ aspirées : /kh/, /ch/, /ṭh/, /th/, /ph/ sonores non aspirées : /g/, /j/, /ḍ/, /d/, /b/ aspirées : /gh/, /jh/, /ḍh/, /dh/, /bh/ nasales : /ṅ/, /ñ/, /ṇ/, /n/, /m/

sourdes non aspirées: /k/, /c/, /ṭ/, /t/, /p/ aspirées : /kh/, /ch/, /ṭh/, /th/, /ph/

non aspirées: /k/, /c/, /ṭ/, /t/, /p/

aspirées : /kh/, /ch/, /ṭh/, /th/, /ph/

sonores non aspirées : /g/, /j/, /ḍ/, /d/, /b/ aspirées : /gh/, /jh/, /ḍh/, /dh/, /bh/

non aspirées : /g/, /j/, /ḍ/, /d/, /b/

aspirées : /gh/, /jh/, /ḍh/, /dh/, /bh/

nasales : /ṅ/, /ñ/, /ṇ/, /n/, /m/

fricatives aux points d'articulation palatal, rétroflexe, dental, glottal (sonore) : /ś/, /ṣ/, /s/, /h/

liquides aux points d'articulation palatal, rétroflexe, dental, labio-dental: /y/, /r/, /l/, /v/

prolongeant la consonne précédente : prolongation fricative glottale sourde /ḥ/ prolongation nasale /ṃ/

prolongation fricative glottale sourde /ḥ/

prolongation nasale /ṃ/

Grammaire

Morphologie

Le sanskrit est une langue flexionnelle.

Les verbes se conjuguent selon trois voix (active, moyenne, passive), trois modes (indicatif, optatif, impératif), quatre systèmes temporels et aspectuels :

présent (présent, imparfait),

futur (futur, conditionnel),

aoriste,

parfait

et trois personnes.

Existent également des formes pour l'infinitif et le gérondif, ainsi que pour différents modes de procès (fréquentatif, causatif, etc.). L'inflexion utilise préfixes, suffixes et infixes, ainsi que le redoublement et l'ablaut.

Les substantifs et les pronoms connaissent trois genres (masculin, féminin, neutre), trois nombres (singulier, duel, pluriel) et huit cas (nominatif, vocatif, accusatif, instrumental, datif, ablatif, génitif et locatif). L'inflexion utilise l'affixation et l'alternance vocalique.

La langue possède des traits agglutinants en ce qui concerne la construction de mots composés à l'instar de l'allemand.

Syntaxe

L'ordre des mots en sanskrit est relativement libre avec une tendance SOV.

Bibliographie

Jules Bloch, Indo-Aryan, Geuthner, Paris, 1965.

Pierre-Sylvain Fillozat, Le sanskrit, Presses Universitaires de France - PUF, 30 juin 2010

Louis Renou, Histoire de la langue Sanskrite, Éditions IAC, 1956

Louis Renou, L’Inde classique, vol. 1, Paris, 1985

Nadine Stchoupak, Chrestomathie sanskrite, préfacée par Louis Renou, publication de l'institut de civilisation indienne, Librairie d'Amérique et d'Orient, Adrien Maisonneuve, Jean Maisonneuve successeur, Paris, 1977, 88 pages (contient une rareté : un lexique du français au sanskrit).

Grammaires

Alix Desgranges, Grammaire sanscrite-française, vol. 1-2, À l'Imprimerie Royale, Paris, 1845, 1847.

Louis Renou, Grammaire sanskrite, Paris 1935.

Louis Renou, Grammaire védique, Paris 1952.

Louis Renou, Grammaire sanskrite élémentaire, 109 pages, Librairie d'Amérique et d'Orient, Adrien Maisonneuve, J.Maisonneuve, succ., Paris 1978.

Louis Renou, Grammaire sanscrite (3 édition), J.Maisonneuve, Paris, 1996 (ISBN 2-7200-0941-5).

Jan Gonda, professeur à l'université d'Utrecht, Manuel de Grammaire élémentaire de la langue Sanskrite. Traduit de la quatrième édition en langue allemande par Rosane Rocher. E.J. Brill, Leiden et Adrien Maisonneuve, Paris 1966 ( éd. revue et corrigée 1997, réimpression 2002).

Jean Varenne, professeur à l'université de Provence, Grammaire du sanskrit 128 pages, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je » n 1416, Paris 1971 (ISBN 978-2-13-035894-7).

Sylvain Brocquet, Grammaire élémentaire et pratique du sanskrit classique, avec exercices corrigés et textes, Bruxelles, Safran (éditions), coll. « Langues et cultures anciennes »,‎ 2010 (ISBN 978-2-87457-020-9)

Lexiques

(en) Monier Monier-Williams, A sanskrit-english Dictionary, Oxford, 1899 (mis en ligne par l'Université de Cologne sous le titre Monier-Williams Sanskrit-English Dictionary - Revision 2008).

N. Stchoupak, L. Nitti et Louis Renou, Dictionnaire sanskrit-français, 897 pages, Librairie d'Amérique et d'Orient, Jean Maisonneuve Successeur, Paris 1932, réédition 1987 (réimpression, 2008) (ISBN 2-7200-1049-9)

(en) R.S. McGregor, Oxford Hindi-English Dictionary, 1 083 pages, Oxford University Press, Delhi, 1993 (réimpression 2002) (ISBN 0-19-864339-X) Cet ouvrage contient de nombreux mots sanskrits en devanâgarî et translittération genevoise.

Gérard Huet, Héritage du sanskrit dictionnaire sanskrit-français[PDF], 493 pages au format PDF (mis en ligne depuis le 10 décembre 2008).

中文百科

梵语(संस्कृता वाक्,saṃskṛtā vāk, 简称 संस्कृतम्,saṃskṛtam)是印欧语系的印度-伊朗语族的印度-雅利安语支的一种语言,是印欧语系最古老的语言之一。和拉丁语一样,梵语已经成为一种属于学术和宗教的专门用语。

印度教经典《吠陀经》即用梵文写成。其语法和发音均视作一种宗教仪规而得以丝毫不差地保存下来。19世纪时梵语成为重构印欧诸语言的关键语种。古印度相信梵文是由梵天发明。

历史

在尼泊尔境内发现的写在棕榈叶上的梵文(11世纪) 梵语是印欧语系的印度-伊朗语族的印度-雅利安语支的一种语言。与它关系最密切的上古语言是伊朗语支的古波斯语和阿维斯陀语。在印欧语系范围内,梵语同咝音语言(特别是斯拉夫语言和波罗的语言)还有希腊语共享相同的特征性语音演变。 已证实的最早梵语文本是印度教的梨俱吠陀,定位在旁遮普地区,时间为公元前第二个千年的中后期。虽然找不到这幺早期的文本,但学者确信文本的口头传播是可靠的,并且认为这是对宗教传承至关重要的仪式文献。 要探讨从梨俱吠陀到波你尼时代(大约公元前四世纪)梵语的发展,可以考察印度教其它文本,如娑摩吠陀、夜柔吠陀、阿闼婆吠陀、梵书和奥义书。在此期间,这门语言的威望、它的神圣用途及其正确发音的重要性,形成了一股强大的保守力量,防止梵语像普通语言一样随时间而演变。 现存最古老的梵语文法是波你尼的《八篇书》,大约于公元前四世纪成形。它本质上是规范性文法,就是说它定义(而非描述)了正确梵语的用法,尽管它包含了描述成分,但大多是处理在波你尼时代已经废弃了的某些吠陀形式。 这里所说的“梵语”不作脱离于其他语言的特殊语言看待,而是视作讲话的高雅纯正或完美方式。通过梵语文法家如波你尼的精密分析,梵语的知识在古印度是社会等级层次高和教育程度高的标志,并主要教授给高等世袭阶级的成员。梵语作为古印度的学术语言,与俗语同时共存,而俗语演化成了中古印度-雅利安语方言,并最终演化成了当代的各种印度-雅利安语言。 吠陀梵语 波你尼所定义的梵语是从更早的“吠陀”形式演化出来的。学者经常把吠陀梵语和古典或“波你尼”梵语区分为不同的方言。尽管它们非常类似,但在音韵、词汇和语法几方面,本质上有所不同,令学者难以理解吠陀。吠陀梵语是吠陀的语言,用它撰写的,有一大批赞美诗、咒语(本集)、神学讨论和宗教哲学讨论(梵书、奥义书),是印度教的最早宗教文本。现代语言学家认为梨俱吠陀结集的韵律赞美诗是最早的,是众多作者的作品,经历多个世纪的口头传承,终获记录为文本。奥义书标志着吠陀时期的结束,它形成了吠陀文集传统编撰的最后部分。目前的假定是:吠陀形式的梵语存活到公元前第一个千年的中期。大约在这个时期梵语开始从宗教和学习的第一语言转变为第二语言,这标志着古典时期的开始。 古典梵语 近两千年来,梵语深深影响着南亚、中亚、东南亚,其影响甚至渗至东亚地区后吠陀梵语其中一种形式,颇为重要,可以在印度神话—《罗摩衍那》和《摩诃婆罗多》的梵语文本中找到。在这些史诗,用语偏离波你尼规定,相信是受到俗语的干扰,或者是革新而致,而不是因为它们早于波你尼。传统梵语学者称这些偏离现象为 ārṣa(意:“出自圣哲的”),这是对古代作者的传统称谓。在某些地方,用语也比严谨的古典梵语更为通俗。此外,学者还提出一种叫做佛教混合梵语的语言,原本是佛教俗语文本,其后或多或少收了一点古典梵语,演变成了独特的语体。 据 Tiwari (1955)所指,古典梵语有四大方言,即 paścimottarī(西北部),madhyadeśī(中部),pūrvi(东部)和 dakṣiṇī(南部,于古典时期冒起)。前三者的前身甚至可在吠陀梵书中验证得到,以第一种为最正宗(Kauṣītaki Brāhmaṇa, 7.6)。 欧洲学术 在欧洲,梵语的学术研究,由德国学者陆特(Heinrich Roth,1620-1668年)和汉斯雷顿(Johann Ernst Hanxleden,1681-1731年)开创。后来威廉·琼斯发现印欧语系,也要归功于对梵语的研究。此外,梵语研究,也对西方文本学及历史语言学的发展,贡献不少。 1786年2月2日,亚洲协会在加尔各答举行。会中,威廉·琼斯发表了下面这段著名的言论: 「梵语尽管非常古老,构造却精妙绝伦:比希腊语还完美,比拉丁语还丰富,精致之处同时胜过此两者,但在动词词根和语法形式上,又跟此两者无比相似,不可能是巧合的结果。这三种语言太相似了,使任何同时稽考三者的语文学家都不得不相信三者同出一源,出自一种可能已经消逝的语言。基于相似的原因,尽管缺少同样有力的证据,我们可以推想哥德语和凯尔特语,虽然混入了迥然不同的语汇,也与梵语有着相同的起源;而古波斯语可能也是这一语系的子裔。」

语音体系

有些补充的记号在传统上列入天城文表格中: 变音符号 ं 叫做 anusvāra,(IAST:ṃ)。它用来指示音节中元音的鼻音化([◌̃])和用来表示一个音节主音 /n/ 或 /ɭ/ 的声音二者;比如 पं /pəŋ/。 变音符号 ः 叫做 visarga,表示 /əh/ (IAST:ḥ);比如 पः /pəh/。 变音符号 ँ 叫做 candrabindu,传统上不包括在梵语的天城文表格中,它可与 anusvāra 互换用来指示元音的鼻音化,主要用在吠陀记号中,比如 पँ /pə̃/。

变音符号 ं 叫做 anusvāra,(IAST:ṃ)。它用来指示音节中元音的鼻音化([◌̃])和用来表示一个音节主音 /n/ 或 /ɭ/ 的声音二者;比如 पं /pəŋ/。

变音符号 ः 叫做 visarga,表示 /əh/ (IAST:ḥ);比如 पः /pəh/。

变音符号 ँ 叫做 candrabindu,传统上不包括在梵语的天城文表格中,它可与 anusvāra 互换用来指示元音的鼻音化,主要用在吠陀记号中,比如 पँ /pə̃/。

如果需要写出不带任何随后元音的单独辅音,可以用其下的 halanta/virāma 变音符号 ् 标出。

梵语的元音 ā 比最接近的英语近似发音 /ɑː/ 更加接近中央和更少向后。但是文法家把它归类为后元音。

古代梵语文法家把元音系统分类为软腭音、卷舌音、硬腭音和唇音,而不是后元音、央元音和前元音。因此 ए 和 ओ 被分别归类为软腭-硬腭(a+i)和软腭-唇(a+u)元音。但是文法家已经把它们分类为双元音,并在诗韵中每个都给出两个 mātrā。这不必然意味着它们是真正的双元音,但也不能排除它们在非常远古的时候是真正的双元音(见上)。这些元音被当代学习梵语的婆罗门和神职人员分别发为长 /eː/ 和 /oː/。除了这四个双元音,梵语通常不允许任何其他双元音,在出现连续元音的地方,要依据连接音变规则转换出半元音。

有争论说在吠陀梵语中,अ 指示短 /ɑ/,而在俗语时代发音位置变得更中央和突起。

梵语、印地语和所有其他印度语言都有整组的齿塞音,在语音上出现为浊音和清音,并带有或没有送气。对于印度本地人,英语的齿龈音 /t/ 和 /d/ 听起来更像他们自己语言中的卷舌音而非齿音。

文法

现在时(现在式,未完成式,命令式,祈愿式)

完成时

不定过去时

将来时(将来式,条件式)

2)根本不变更,例如 ad 来自 ad“eat 吃”。

3)词根重复为前缀,例如 juhu 来自 hu“sacrifice (火)供”。

7)在词根最后辅音前加中缀na 或 n (带有适当的连接音变),例如 rundh 或 ruṇadh 来自 rudh“obstruct 阻止”。

5) nu(guṇa 形式 no)后缀,例如 sunu 来自 su“press out 挤汁”。

8) u(guṇa 形式 o)后缀,例如 tanu 来自 tan“stretch 伸展”。

9) nā(零-级 nī 或 n)后缀,例如 krīṇa 或 krīṇī 来自 krī“buy 买”。

1)词干元音 a 后缀,带有 guṇa 加力,例如 bhava 来自 bhū“be 在、有”。

6)词干元音 a 后缀,带有重音转移到这个元音上,例如 tuda 来自 tud“thrust 插、刺”。

4) ya 后缀,例如 divya 来自 div“play 玩儿”。

Kartā(“agent”):“在行动中施事者”。等价于主格。(On the basis of Scharfe, 1977: 94)

Karman(“deed/object”):“施事者主要寻求达成者”。等价于宾格。

Karaṇa(“instrument”)“凭借它达成效果”。等价于工具格。

Sampradāna(“bestowal”):“对象之目标”。等价于与格,它表示给与或类似行动的接纳者。

Apādāna(lit.“take off”):“离开(发生)时(处于)固定者”。等价于离格,它表示运动进行所起始的固定对象。

Adhikaraṇa(“location”):或“substratum”。等价于方位格。

éka-

dvá-

trí-

catúr-

páñcan

ṣáṣ

saptán

aṣṭá

návan

dáśan

文本

↑ 天城文的字体已经有所变更, 原来写为 , 原来写为 , 原来写为 , 原来写为 。悉昙文 的异体字 ,和 的异体字 的字形与其他文本更相近。笈多文推定使用时间为公元4-5世纪。Kutila 字面意思是繁复,推定使用时间是公元6-10世纪,是城体文本如天城文、孟加拉文的祖先。这里列出的城文是公元1035年刻印的《景佑天竺字源》的版本。笈多文和 Kutila 文是学者们从古代题刻中搜集整理出来的。悉昙文本体是《大正藏》所采用的慈云流书体。

影响

卡纳塔克邦的 Mattur

中央邦的 Rajgadh 行政区的 Jhiri

拉贾斯坦邦的 Banswada 行政区的 Ganoda

北方邦的 Bagapat 行政区的 Bawali

中央邦的 Narasinhpur 行政区的 Mohad

法法词典

sanskrit nom commun - masculin ( sanskrits ) S'écrit aussi: sanscrit

  • 1. linguistique langue classique et littéraire de l'Inde, de la branche linguistique indo-européenne, utilisée comme langue de culte et d'enseignement

    le système grammatical du sanskrit

sanskrit adjectif ( sanskrite, sanskrits, sanskrites ) S'écrit aussi: sanscrit

  • 1. linguistique du sanskrit

    une grammaire sanskrite

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