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词典释义:
prison
时间: 2023-08-14 11:05:11
TEF/TCF专四
[prizɔ̃]

监狱

词典释义

f.
狱, 牢房;
sortir de prison 出狱
une voiture cellulaire l'a emmené à la prison 一辆囚车把他带到了


禁;
le corps est la prison de l'âme 躯体是灵魂的桎梏

阴森的房子


常见用法
être condamné à 6 mois de prison被判6个月的
atterrir en prison进
moisir en prison在狱里滞留
il risque dix ans de prison, voire davantage他冒着被判刑十年甚至更久的危险

近义、反义、派生词
助记:
pris抓+on名词后缀

词根:
pren(d), pris, préhens 拿,抓

派生:

联想:
  • cellule   n.f.(修道院)单人小室;单人牢房;细胞

词:
maison centrale,  maison d'arrêt,  cellule,  trou,  centrale,  bloc,  détention,  emprisonnement
词:
liberté
联想词
incarcération 禁,拘禁; emprisonnement 禁,坐牢; emprisonné 获刑; bagne 苦役犯狱; détention 持有,占有,掌握; réclusion 隐居; pénitentiaire 惩治的,感化的; prisonnier 俘虏; carcéral 狱的, 狱制度的; perpétuité 永恒,永久,永远; enfermé 闷气,闷味儿;
当代法汉科技词典
n. f. 【军事】禁闭室:sortir de~出狱 extraire[tirer]qn de~营救某人出狱 s'évader d'une~越狱 en~在狱中:mettre un coupable en~把一名罪犯关进 狱 aimable[gracieux]comme une porte de~<口>非常讨厌 vivre dans une~dorée生活很富裕, 但没有自由; 生活在金丝笼里

prison f. (en)

prison effective 

prison nominale 禁保释

mise en prison 禁, 囚禁

短语搭配

sortir de prison出狱

mariner en prison长期关在监狱里

pourrir en prison久待狱中

croupir en prison蹲监狱

moisir en prison在监狱里滞留

atterrir en prison进监狱

épouser la prison〈俗〉坐牢

risquer la prison差一点蹲监狱

passible de prison应当判处监禁的

mise en prison监禁, 囚禁

原声例句

Allons, en prison, en prison, mademoiselle.

赶快,去坐牢,坐牢,小姐。”

[欧也妮·葛朗台EUGÉNIE GRANDET]

Non, Monseigneur, je l’ai appris depuis que je suis en prison, et toujours par l’entremise de M. le commissaire, un homme bien aimable !

“不知道,大人。我是进了班房之后才知道的,还是那位狱吏先生告诉我的,他真是一个和蔼可亲的人!”

[三个火枪手 Les Trois Mousquetaires]

Fin 2011, le tribunal correctionnel de Paris le condamne à deux ans de prison avec sursis.

2011年底,巴黎刑事法院将他判处两年徒刑

[热点新闻]

Oui, vous. Il y a danger de la prison, il y a danger de la vie à me connaître.

“是呀,您。认识我就有坐牢、杀头的危险。”

[三个火枪手 Les Trois Mousquetaires]

En gros si t'avais pas de travail et que tu faisais pas d'effort pour en trouver, t'étais considéré comme un parasite pour la société et donc ba t'allais en prison.

基本上,如果你没有工作,也没有努力去找工作,你就会被视为社会上的寄生虫,所以,啪,你进了监狱

[历史人文]

En prison, il en a pris pour cinq ans.

监狱里 被判了5年。

[《晚餐游戏》电影节选]

Notre concierge – «la gardienne de prison» - est en vacances.

我们的房东-“监狱宿管阿姨”-正在度假。

[Extra French]

Dans cette ancienne prison d’état, à chaque corridor son secret.

在这座昔日的国家监狱里,每条过道都有自己的秘密。

[Tourisme en France]

Dans sa chambre, Agnan a commencé par me prévenir que je ne devais pas lui taper dessus, parce qu'il avait des lunettes et qu'il se mettrait à crier et que sa maman me ferait mettre en prison.

在阿尼昂的房间,他告诉我不能打他的脸,因为他带着眼镜,而且他会大叫,那他妈妈就会过来把我关起来。

[小淘气尼古拉绝版故事 Le Petit Nicolas]

« Si c'est pas moi le capitaine, a crié Rufus, j'appelle mon papa et il vous met tous en prison! »

“如果不叫我当队长”,鲁夫叫着,“我就叫我爸爸把你们全都关进监狱”。

[小淘气尼古拉绝版故事 Le Petit Nicolas]

例句库

Ils sont séparés par des grilles aux fenêtres de la prison.

他们被牢房窗户的铁栏分隔了。

Il purge sa peine en prison.

他在坐牢服刑。

Elément de fortifications le plus ancien de Nancy, elle fut édifiée au XIVème siècle et servit de prison durant de nombreuses années.

这座宏伟的城门修建于14 世纪末,实为南锡防御工事建筑的历史见证。

Le mois dernier, j'ai suivi une session de formation annuelle qui est exigée pour le maintien de mon autorisation de sécurité de prison d'état.

上个月,我参加了一个为了维护国家监狱安全许可合法权利的年度会议。

On l'a collé en prison.

已经把他关进牢里

Est-ce qu'il y a dans cette prison un petit jardin, une cour ou une terrasse ?

这个监牢里有没有小院子,花园,花坛什么的?

Ou est la vieille prison de la Revolution?

老革命监狱在哪?

Julian Assange est sorti de prison. Le fondateur de Wikileaks espère continuer son travail et prouver son innocence.

阿桑奇出狱。这位维基解密的创始人表示将不会关闭其网站并证明自己是清白的。

Ce qui lui a valu d'aller en prison.

结果他进了监狱

Cette somme vous sera restituée à votre sortie de prison, dit le juge. En attendant, vous êtes libres sous caution.

“现在您就算缴保获释了,”法官说,“这笔钱等您什么时候来服刑,期满出狱时就还给您。”

23 Le chef de la prison ne prenait aucune connaissance de ce que Joseph avait en main, parce que l'éternel était avec lui.

23 凡在约瑟手下的事,司狱一概不察,因为耶和华与约瑟同在。

Il faut dire que les années horribles qui viennent de s'écouler, il les a vécues à l'intérieur de sa prison.

必须指出,刚刚流逝的可怕岁月,他是在狱中度过的。

Il est condamné à un an de prison et à 5000 yuans d'amende.

他被判一年徒刑和5000元罚金。

Tu doutes de la sécurité de ma prison ?

你怀疑我的监狱不安全?

Chaque matin, du grillage, ils observent au loin la prison où est incarcéré leur père.

每天早上,隔着铁丝网,他们远远地看着那所关着他们父亲的监狱

Aujourd'hui, les portes de prison se referment sur ses treize années de détention.

今天,在13年的关押之后,监狱的大门终于打开。

C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.

我们打破监狱的栏杆, 为了我们的兄弟.

Une prison flambant neuve, le chef de l’état veut en faire un symbole.

这是一座崭新的监狱,国家元首指望把它变为某种象征。

Le lendemain, Zola rentre d'exil et le commandant Picquart sort de la prison où il était enfermé depuis près d'un an.

第二天,左拉结束流亡生活返回祖国。皮卡尔少校在受了近一年的牢狱之苦后也被释放。

Certains internautes américains estiment que le cliché est un montage, mais sa véracité a été confirmée par la prison de Miami.

一些美国网友认为这是照片用绘图软件PS而成,但迈阿密监狱随后证实了其真实性。

法语百科

La prison de la Santé, dans le 14 arrondissement de Paris.

Une prison, centre de détention ou pénitencier est un lieu d'emprisonnement. Par extension, le terme « prison » désigne également la peine d'incarcération.

Objectifs

Prison de La Tuilière à Lonay, Vaud, Suisse

Actuellement

Les fonctions des prisons varient selon les époques et les sociétés. La plupart du temps, il s'agit :

de punir une personne reconnue coupable d'une faute d'une certaine gravité ;

de protéger la société des personnes dangereuses ;

de décourager les gens de commettre des actes interdits par la loi ;

d’obliger le détenu à faire pénitence ;

d'inciter le détenu à poursuivre des études ou une activité destinées à le réinsérer ou le réhabiliter ;

de neutraliser les opposants politiques (dans les régimes dictatoriaux) ;

d'empêcher des prévenus de prendre la fuite ou de compromettre leur futur procès (on parle alors de détention provisoire).

Le « paradoxe pénitentiaire » exprime la contradiction entre les fonctions de répression et de réhabilitation.

Autrefois, la prison servait également à enfermer les malades mentaux de manière à les isoler de la société. Depuis, la majorité des pays disposent d'hôpitaux psychiatriques mais les prisons contiennent une population relativement importante de personnes souffrant de troubles mentaux.

On attribue principalement sept principes à la prison :

correction : amendement, remplacement social ;

classification : répartition dans des établissements pénitentiaires selon différents critères (âge, sexe, gravité de l'acte, etc.) ;

modulation : où le déroulement de la peine passe par différentes étapes (privation de liberté, assignation à résidence suivie de libération conditionnelle avant la liberté) ;

travail : comme obligation et comme droit (tout condamné a le droit de travailler plus que l'obligation de travailler), le travail pénitentiaire pourrait contribuer à la réinsertion professionnelle des détenus ;

éducation : le traitement d'un condamné a pour but sa resocialisation (Erving Goffman prétendra que, au contraire, ces institutions totales loin de resocialiser les individus, pouvaient provoquer chez lui une déculturation entraînant son incapacité à se réadapter à la société ambiante) ;

contrôle : nécessite un personnel spécialisé ;

institutions annexes : il faut une assistance apportée au détenu lors de sa sortie de prison, au moment de la réelle resocialisation.

Le nombre de personnels d'encadrement est passé de 5 % du nombre des détenus au milieu du XIX siècle à près de 30 % de nos jours.

Évolution dans l'histoire

Une peine inexistante dans l'Antiquité

Coupe schématique de la prison du Tullianum. Le cachot inférieur est traditionnellement celui des condamnés à mort

Dans l'Empire romain la prison n'existe pas en tant que telle : s'il y a privation de liberté, la détention ne s'effectue qu'à titre accessoire, c'est-à-dire en l'attente d'un jugement ou d'une exécution. En règle générale, l'enfermement est de courte durée, de quelques jours à quelques mois (bien qu'en droit romain, le juge étant chargé de fixer la date de l'exécution en cas de peine capitale, celle-ci peut de facto se transformer en sorte de peine de prison à perpétuité, non prévue par les textes).

Le système pénal prévoit la réduction en esclavage pour dettes ; c'est aussi le sort qui attend les prisonniers de guerre.

Ainsi, durant toute cette période et jusqu'au Haut Moyen-Âge la prison n'existe ni comme peine, ni comme institution : elle n'est pas prévue dans les budgets, et son existence se limite au carcer romain à quelques donjons et à la célèbre « prison pour dettes », laquelle constitue une détention préventive visant à contraindre le condamné à payer ses dettes et non en un châtiment. La Coutume de Normandie prévoit ainsi la « prison ouverte », c'est-à-dire l'assignation à résidence dans un quartier ou une ville en cas de non-paiement des dettes ; si le sujet désobéit à cette assignation, il peut faire l'objet d'une détention réelle. Certains historiens du droit ont néanmoins relevé quelques exceptions, certains textes, dont la Coutume de Bretagne, mentionnant la possibilité, pour des affaires exceptionnelles, d'une peine de « prison de longue durée » à titre répressif. Par ailleurs, des « maisons de force » sont parfois utilisées mais il s'agit de peines de sûreté pour les fous.

Le mur étroit, pénitence pour l'Inquisition

Par ailleurs, à partir du XIII siècle, la prison en tant que peine répressive et « thérapeutique » se développe par les lois séculières (roi, villes qui prescrivent l'enfermement dans les prisons laïques, de la geôle au cul-de-basse-fosse) mais aussi par le droit canon (enfermement dans les monastères), l'Église romaine n'ayant pas le droit de prononcer des peines capitales. Dans les monastères au cours du chapitre des coulpes le moine doit avouer sa faute (sa coulpe) devant ses frères : à défaut, c'est par la délation qu'est connue une faute, publiquement, dans la communauté. À la suite de la reconnaissance de la faute, la sanction tombe : elle est fixée par la règle monastique et va d'une sanction légère à l'excommunication. Celle-ci s'accompagne une peine d'enfermement; soit dans sa cellule, soit au cachot. La peine n'est pas un simple châtiment : c'est aussi le rachat et la promesse d'amendement du coupable, ce qui permet de moduler la sanction en fonction du repentir et du pardon accordé, gage de réconciliation.

L'Inquisition, en reprenant les règles monastiques avec Bernard Gui, en particulier, dans sa lutte contre les cathares, ouvre la voie à la procédure inquisitoriale encore en vigueur au travers du juge d'instruction et à la peine de réclusion de longue durée en prison (peine discrétionnaire de l'inquisiteur, dont la durée et les modalités ne sont pas connues du condamné). Ces pratiques feront école, les officialités et tribunaux d’inquisition pouvant condamner des laïcs à la prison.

Le mot « emmurement » signifiait mettre entre les murs et était synonyme d'emprisonnement. Il existait le « mur étroit », soit la prison proprement dite, et le « mur large », avec un statut comparable à notre actuelle mise en résidence surveillée. La peine d'emprisonnement pouvait aussi être commuée en obligation d'effectuer un pèlerinage, le plus souvent en Terre Sainte, ou en condamnation à une amende. Il existait toutefois une aggravation du mur étroit, le carcer strictissimus, où le condamné était enchainé dans un cachot et privé de tout contact jusqu'à sa mort.

Une peine préventive dans l'attente du jugement

Prison de La Force, rue Saint-Antoine à Paris. L'ayant visité en 1783, le réformateur anglais John Howard déclara alors : « Les débiteurs sont aujourd'hui envoyés dans la nouvelle prison de l'hôtel de la Force, et les criminels à la Conciergerie ou au grand Châtelet. La déclaration du roi, qui annonça ce changement, contient quelques sentiments des plus humains et des plus éclairés à l'égard de l'administration des prisons ; sur la nécessité d'y établir des infirmeries spacieuses et aérées pour y placer les malades ; sur celle qui exige que les coupables y soient séparés, qu'il y ait des cours pour les hommes, des cours pour les femmes et pour les prisonniers des différentes classes. On y annonce l'abolition entière des cachots souterrains ; et on la fonde sur ce principe, qu'il est injuste que ceux qui peuvent être innocents, subissent d'avance le châtiment des coupables. »

Monnaie interne à l'ancienne prison saint Lazare.
Monnaie interne à l'ancienne prison saint Lazare.

En 1670, la Grande Ordonnance voulue par Louis XIV, considère que l'emprisonnement ne constituait pas une peine mais une mesure préventive, en attendant un jugement ou un châtiment. On parle alors parfois de « prise de corps », définie par exemple par Guyot (1728-1816) dans son Répertoire de jurisprudence ainsi :

« C'est l'action par laquelle on saisit un homme au corps pour quelque affaire criminelle, en vertu d'un décret ou ordonnance du juge. […] Pour décréter un accusé de Prise de corps, il faut non seulement que le crime dont il est question mérite une peine afflictive ou infamante, mais encore qu'il y ait contre l'accusé une preuve ou du moins une demi-preuve résultante d'une information préalable. L'article 8 du titre 10 de l'ordonnance du mois d'août 1670 admet néanmoins diverses exceptions à cette règle… »

Dans l'entrée « Prison », où Guyot s'insurge contre les mauvaises conditions de détention et s'étonne de la persistance des cachots, il définit la prison en tant que :

« lieu de sûreté dans lequel on retient l'accusé qui a mérité qu'on décernât contre lui un décret de prise de corps, & le débiteur contre lequel il a été rendu un jugement qui le condamne par corps à payer une somme quelconque, à quoi il n'a pas satisfaite. La Prison n'étant pas instituée par la loi comme un séjour de peine, elle ne devroit donner à celui qui y est retenu d'autre contradiction que celle d'être privé de liberté. »

Il souligne toutefois dans cet article l'existence de quelques exceptions :

« Quoique nous ayons dit que la Prison ne doive pas être considéré comme une peine, il est pourtant vrai qu'elle s'inflige par forme de correction à ceux qui sont arrêtés d'ordre du roi, ou de la police, & qui, après avoir subi une captivité plus ou moins longue en proportion de leur délit, sont rendus à la liberté. Il y a des cas, très rares à la vérité, où un accusé est condamné à la Prison perpétuelle ; mais ce n'est qu'une commutation d'une peine plus forte, telle que celle des galères, ou de la peine de mort, & elle est prononcée par lettres du prince. »

La hiérarchie sociale se retrouve dans les prisons d'Ancien Régime qui comprennent deux quartiers, le quartier du Commun (pauvres dormant sur la paille) et le quartier de la pistole (riches payant au geôlier des frais de geôlage pour disposer d'une chambre à part et autres commodités : vivres, boissons, livres).

Surveiller et punir, ou la naissance de la prison

Le Pénitencier de Dorchester au Nouveau-Brunswick, Canada, lequel fait partie du Service correctionnel du Canada. Mis en fonction en 1880 comme prison à sécurité maximale, il sert en 2010 de lieu de détention de niveau moyen.

Dans son célèbre ouvrage Surveiller et punir, Michel Foucault indique que son utilisation comme peine sanctionnant la délinquance est un phénomène récent qui s'est réellement institué au cours du XIX siècle, alors qu'auparavant la prison ne servait qu'à retenir les prisonniers dans l'attente d'une véritable peine, supplice, exécution ou bannissement. Les prisonniers étaient retenus dans un même espace avec leurs affaires personnelles et devaient payer leur nourriture. La désorganisation était telle que les suspects d'une même affaire pouvaient facilement s'entendre sur une version des faits avant leur procès.

Michel Foucault cite le Grand Renfermement ou encore La Nef des fous comme exemples particuliers de privation de liberté antérieurs à l'époque moderne. Contrairement à la prison qui établit une peine à la mesure de la faute, il s'agissait de phénomènes d'exclusion où les populations déviantes (délinquants, fous, malades, orphelins, vagabonds, prostituées, etc.) étaient enfermées pêle-mêle en dehors du regard des honnêtes gens sans autre ambition que de les faire disparaître.

L'émergence de la prison s'est faite avec une mise au secret du traitement de la délinquance. Les exécutions publiques se sont tenues dans des lieux de plus en plus discrets jusqu'à être totalement retirées de la vue de la foule. Les supplices considérés comme barbares devaient être remplacés par autre chose. Foucault indique que le choix de la prison était plutôt un choix par défaut, à une époque où la problématique était encore très majoritairement de punir le délinquant ; la privation de liberté était la technique coercitive la plus évidente et la moins barbare qui pouvait être imaginée. Il affirme que dès le début l'efficacité de la prison a été remise en cause.

La prison a immédiatement évolué, elle est devenue ce que Foucault nomme une institution disciplinaire, son organisation visant un contrôle total du prisonnier par une surveillance discrète de tous les instants. Il a trouvé dans l'idée du panoptique de Jeremy Bentham la parfaite illustration de la nouvelle technique carcérale.

L'analyse foucaldienne a cependant été partiellement remise en question et rendue plus complète, notamment avec les travaux de sociologie de l'expérience carcérale de Gilles Chantraine. Pour cet auteur, si le châtiment n'existe plus, il a néanmoins laissé place à une autre forme de châtiment du corps, prenant une forme moins violente et en accord avec les valeurs des démocraties occidentales.

Les ambitions pour la prison ont évolué avec le temps. Peu à peu, l'idée que le prisonnier devait réparer le mal qu'il avait fait à la société a émergé dans les esprits. L'emprisonnement devait donc s'accompagner de travail, le délinquant payait en prison une dette, non pas à ses victimes mais à la société tout entière, que son comportement avait lésée. Après avoir fait son temps et payé sa dette le délinquant pouvait ressortir blanchi pour prendre un nouveau départ. Là encore l'application de cet idéal n'a pas été considérée comme une réussite.

Une quatrième vision de la prison comme lieu de rééducation est enfin apparue. La prison avait alors l'ambition de changer les délinquants pour les adapter à la vie normale en société. L'idée forte était celle du redressement, donner une forme adéquate à des délinquants qui auraient « poussé de travers ».

La prison d'aujourd'hui est un héritage de ces idéaux qui ne s'excluent pas, la prison se justifie plus ou moins en fonction des lieux et des périodes en fonction de ces quatre idéaux de l'enfermement.

Lorsque la privation de liberté s'impose au XIX siècle comme la clé de voûte du système pénal, le débat sur les modalités d'administration de la peine d'enfermement se pose dans des termes identiques dans l'ensemble des pays occidentaux. Il s'inscrit dans le prolongement des réflexions des juristes (Cesare Beccaria) et des philanthropes (John Howard) du siècle des Lumières et donne lieu à la création d'organismes dédiés, comme la Société royale pour l’amélioration des prisons en France (1819). Cette expertise s'appuie sur un véritable « tourisme pénitentiaire » dont l'archétype est la série de voyages effectuée par John Howard, qui sillonne de 1773 à 1777 l'Europe entière, de la Russie au Portugal, pour examiner les différents systèmes pénitentiaires. Aux XIX siècle, le détour par les États-Unis s'impose comme une étape obligée de ces inspections comparatives, comme en témoigne le voyage entrepris par Alexis de Tocqueville et Gustave de Beaumont, qui fournit la matière de leur livre, Du système pénitentiaire aux États-Unis et de son application (1832). La prison génère une littérature abondante et un réseau de correspondances international qui trouve dans les années 1840 un cadre d'expression institutionnalisé avec l'organisation les premiers congrès pénitentiaires internationaux.

Ces débats s'organisent autour de deux grands pôles : un courant philanthropique qui, porté par l'optimisme des Lumières sur les capacités d'amendement de l'être humain, veut faire de la prison un lieu de rédemption et de réforme du condamné ; un courant plus pessimiste qui, doutant de la plasticité de la nature humaine, conçoit avant tout la prison comme un lieu de pénitence où le prisonnier devra purger sa dette à l'égard de la société. Ces deux positions s'expriment déjà dans les débats révolutionnaires concernant le code pénal de 1791 : d'un côté, Lepeletier de Saint-Fargeau estime que la prison offre au condamné « avec le temps, la possibilité et l'intérêt de devenir meilleur ». De l'autre, Brillat-Savarin, qui tient la métamorphose du prisonnier en bon citoyen pour une « fastueuse utopie », se fait le héraut de la peine de mort.

Le principal point d'achoppement est celui des conditions de la détention. Si le panoptique de Bentham réunit, en théorie du moins, un consensus assez large, l'adoption de la cellule individuelle fait l'objet de vives controverses. Les deux principaux modèles en concurrence sont américains : celui de la prison d'Auburn combine isolement cellulaire la nuit et travail collectif, mais dans le silence, un silence imposé par le fouet constate Tocqueville, pendant le jour ; celui de Philadelphie, élaboré par les Quakers à Cheryl Hill (1822), impose un isolement cellulaire de jour comme de nuit ; les promenades sont individuelles, les prisonniers menés yeux bandés jusqu'à leur cellule. Dans l'un comme l'autre cas, toutefois, on considère que l'isolement des prisonniers est indispensable pour prévenir le risque d'une corruption encore plus grande des détenus.

En France, Charles Lucas est le chef de file des détracteurs du cellulaire intégral, jugé tellement dur qu'il hypothèque toute chance de réforme du prisonnier ; peut-être même est-il susceptible de le mener à la folie. Point sur lequel les partisans de l'isolement font intervenir l'autorité de l'Académie de médecine qui leur donne raison par la voix du docteur Lélut. L'Église catholique prend pour sa part partie contre l'isolement total, au motif qu'elle ne permet pas l'exercice collectif du culte. Contre Lucas figurent notamment Beaumont et Tocqueville, qui fustige, en privé du moins, les utopies des philanthropes. S'il doute de la capacité réformatrice de la prison, hormis peut-être pour les plus jeunes des détenus, Tocqueville veut en faire, d'abord et avant tout, un organe efficace de « défense de la société ».

Catégorisation des détenus

Le système pénitentiaire repose sur la production de catégories de classification des détenus toujours plus fines. La séparation des enfants s'impose progressivement au XIX siècle, en mettant en concurrence deux modèles : celui de la prison pour enfants, dont la Petite Roquette devient une des références en Europe et celui de la colonie pénitentiaire, expérimenté à partir de 1837 à Mettray. La colonie pénitentiaire de Mettray de Frédéric-Auguste Demetz se présente comme un modèle alternatif qui entend régénérer les adolescents par le contact avec la nature et le travail de la terre. Elle inspire directement plusieurs projets européens, comme le « Mettray hollandais » de Willem Suringar.

La séparation des sexes fait figure de véritable obsession chez les théoriciens pénitentiaires, préoccupés des dangers que ferait courir la promiscuité à la moralité. À l'image de Bérenger, on considère ainsi qu'il faut « que les deux sexes ne se voient jamais, ne s'entendent jamais, et n'assistent pas même en commun [...] au service divin ». Les femmes ont ainsi leurs lieux de détention propres, comme la Saint-Lazare à Paris.

La nature des crimes et des délits, les récompenses et les punitions sont d'autres principes de différenciation. Mouvantes au gré de la conjoncture politique, les conditions de détention des prisonniers politiques sont traditionnellement plus souples que celles des droits communs. En France, ce principe est notamment renforcé par la réforme du code pénal de 1832 à l'issue de laquelle les « politiques » sont cantonnés dans des quartiers spécifiques où le travail ne leur est pas imposé.

Les peines de substitution

Le Louisiana State Penitentiary, une prison du Louisiana Department of Public Safety and Corrections, la Paroisse de Feliciana Ouest, Louisiane, États-Unis

La peine de prison peut :

coûter cher à la communauté nationale ;

ne pas remplir le rôle qui était prévu ;

avoir des effets secondaires négatifs. La privation de liberté est durement ressentie par les prisonniers et dans certains cas, la prison peut nuire à la capacité de s'autodéterminer donc à la réinsertion du prisonnier.

Pour ces raisons, la majorité des démocraties prévoient des condamnations à des peines de substitution (appelées aussi peines alternatives) comme :

un travail d'intérêt général (appelé « travail communautaire » au Québec) ;

le port d'un bracelet électronique de surveillance fixe ou mobile ;

une amende (qui peut s'ajouter à l'incarcération ; voir les cas de contrainte par corps, allongeant jusqu'à deux mois la peine de prison, notamment dans le cas de trafic de stupéfiants) ;

un sursis à la peine de prison : il est souvent assorti d'une mise à l'épreuve (obligation de soins, de travail, de formation, d'indemnisation des parties civiles, etc.). Le non-respect de cette mise à l'épreuve entraîne une révocation du sursis. Le condamné va alors purger sa peine ferme dans un établissement pénitentiaire. À celle-ci s'ajoutera éventuellement sa nouvelle peine ;

un ajournement de peine ;

un placement extérieur ;

la confiscation des objets ayant permis la réalisation des infractions.

Droit

Porte de prison à l’ancienne
Porte de prison à l’ancienne

Aujourd'hui, dans la majorité des pays, la seule autorité pouvant mettre en prison une personne est la justice. Cependant, d'autres formes de privation de liberté peuvent, selon les pays, être décidées par d'autres autorités (police, armée, douanes, médecins, etc.).

Prison et droits de l'homme

Les quatre droits fondamentaux de l'homme sont, d'après la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression ; le premier de ces droits est – par nature même – suspendu pendant la durée d'une peine carcérale. Mais le deuxième et le troisième (propriété et sûreté, c'est-à-dire la protection contre un emprisonnement arbitraire) sont quant à eux garantis, une fois effectués les paiements de dommage et intérêts aux victimes en ce qui concerne la propriété. En théorie, l'incarcération ne doit porter atteinte qu'à la liberté d'aller et venir. En France, l'enseignement dispensé dans les prisons par du personnel pourvu de la qualification requise (dans le primaire, le secondaire et même le supérieur) permet à certains détenus d'obtenir un niveau qu'ils n'avaient pu atteindre hors du monde carcéral.

En pratique, la peine de prison pèse sur de nombreux droits fondamentaux (expression, vie de famille, droits civiques, intimité, dignité, sexualité, accès à la santé, à l'éducation et à la culture). Progressivement, les détenus acquièrent le droit de contester les décisions de l'administration pénitentiaire, avec des variations importantes selon les pays et les époques. Ainsi, le Conseil de l'Europe a publié les Règles pénitentiaires européennes qui portent à la fois sur les droits fondamentaux des personnes détenues, le régime de détention, la santé, l’ordre et la sécurité des établissements pénitentiaires, le personnel de l’administration pénitentiaire, l’inspection et le contrôle des prisons. L'Office des Nations unies contre la drogue et le crime aussi demande les soins spéciaux pour les vulnérables, y compris les personnes handicapées et LGBT selon la Convention relative aux droits des personnes handicapées et les Principes de Jogjakarta, autant que la Convention contre la torture et les autres traités sur les droits de l'homme.

Critiques

Mur d'une prison française, à Villeneuve-les-Maguelone

La prison est régulièrement critiquée pour différentes raisons. Il est important de séparer les différents mouvements contestataires.

La vie dans les prisons

Pour ses conditions de vie très dures, parfois inhumaines, ainsi que pour le manque de moyens donné à l'institution carcérale tant au niveau du personnel que du matériel, des associations comme l'Observatoire international des prisons (OIP) ou Ban Public (Paris) luttent pour l'humanisation des conditions de détention (voir Otto Kirchheimer et Georg Rusche sur la notion de less eligibility dans leur livre Peine et structure sociale). Quelques universitaires (comme Martine Herzog-Evans, Éric Péchillon ou Jean-Paul Céré) travaillent à faire émerger un droit pénitentiaire permettant un contrôle effectif des conditions de détention et une réflexion sur le sens de la peine. Cette notion explique pourquoi les conditions dans les prisons s'améliorent. En France, les dépenses de l'État pour les prisons sont passées de 1,2 milliard en 2000 à 2,7 milliards en 2010.

Les critiques et opposants à la prison évoquent souvent une citation généralement attribuée à Albert Camus en français et à Fiodor Dostoïevski en anglais : « Nous ne pouvons juger du degré de civilisation d'une nation qu'en visitant ses prisons » ou « l'État de droit ne doit pas cesser à la porte des prisons », et « The degree of civilization in a society can be judged by entering its prisons ».

Abolitionnisme

Une affiche du Secours Rouge, 1970
Une affiche du Secours Rouge, 1970

Certains mouvements, qualifiés d'abolitionnistes s'opposent au principe même de la prison.

La lutte pour l'abolition des prisons a été très forte en France à la fin des années 1970, avec la création par des intellectuels (dont Michel Foucault et Pierre Vidal-Naquet) du Groupe d'information sur les prisons (GIP), puis du Comité d'action des prisonniers (CAP) par des détenus et des ex-détenus.

Aujourd'hui, c'est l'Envolée, journal anti-carcéral et libertaire paraissant quatre fois par an, qui donne la parole à des prisonniers et proches de prisonniers en publiant lettres et compte-rendus de procès. Un moyen pour eux de lutter "contre la justice et l'enfermement".

Certains, comme Thierry Lévy, pensent que les nouvelles technologies biométriques permettraient de se passer de la prison, tout en effectuant un contrôle réel et pénible sur les condamnés. Il existe une inspiration libertaire qui depuis longtemps, milite contre l'institution même de la prison, en tant qu'instrument au profit de l'exploitation. C'est dans cet état d'esprit qu'on retrouve les arguments du biologiste Thierry Lodé ou de Catherine Baker, qui estiment que la prison est une institution néfaste et criminogène.

Réductionnisme

À la différence du courant précédent, les réductionnistes ne veulent pas supprimer la prison, mais la réserver aux personnes les plus dangereuses. Partant du principe que la prison est la peine la plus chère (elle coûte 3 700  par mois et par détenu en France en 2010), la moins efficace (les taux de récidive à la sortie sont plus importants que pour toute alternative à l'incarcération) et celle qui désocialise le plus les individus au lieu de permettre leur réinsertion, les réductionnistes proposent de recourir en priorité aux alternatives à l'incarcération (obligation de soins, suivi socio-éducatif, travail d'intérêt général, amende, suspension du permis de conduire, sursis avec mise à l'épreuve, etc.) pour la très grande majorité de détenus qui ne sont condamnés qu'à de très courtes peines de prison (la durée moyenne d'incarcération est de huit mois). La prison serait alors seulement le dernier recours.

Les mutins

Aujourd'hui, les idées abolitionnistes sont défendues surtout dans des mouvements de prisonniers, des mutineries et les textes de revendication qui sont alors publiées (voir notamment Daniel Koehl, Révolte à perpétuité sur la mutinerie de Saint-Maur). Au quotidien, de nombreux détenus formulent également une critique sociale qui va parfois jusqu'à la grève concertée (voir notamment Fabrice Guilbaud).

中文百科

监狱,中国历史古代称囹圄,是拘禁囚犯的场所。《中华民国监狱法》规定“监狱是国家的刑罚执行机关”。 在美国,有部分监狱是私营的。如著名的美国感化公司。

历史

位于美国加利福尼亚州恶魔岛的恶魔岛联邦监狱 监狱在历史上是随着阶级、国家的出现而产生的。掌权的统治阶级为了维护统治,需要镇压被统治阶级的反抗,因而制订了一系列规章制度,即法律。而相应地,对违法者要进行惩罚,由此才出现了监狱。 在传说中,尧帝时代一位公正的法官皋陶(汉语拼音:gáo táo)是中国最早提出创建监狱的人。根据史书上记载,在公元前20世纪的夏王朝已经有监狱,名为“夏台”。桀曾将汤囚禁于夏台(今河南禹县境内)。。周朝时叫“圜土”或者“囹圄”。《风俗通义》记载:“夏曰夏台,殷曰羑里,周曰囹圄”。清朝,将监与狱合称“监狱”。在《旧约圣经》里也有提到关于拘留人犯的设施。 早期的监狱,或者监禁,本身并非刑罚,而是要暂时拘禁人犯直到判刑确定。在古时,也有将负债者监禁,直到他们付出金钱以换取自由。到了19世纪,现代的监狱系统才创建,使监禁本身成为一种刑罚。 封建社会的监狱,常被视为人间地狱。方苞《狱中杂记》记载在牢狱的所见所闻,监狱里的死亡非常严重,叫做“庾毙”,狱卒虐囚的手段之残忍,仿佛人间地狱。张集馨在其自撰年谱中说:“前此通省庾毙者,每年不下一二千人。”晚清作家李伯元在小说《活地狱》中讲述:“你想舒服却也容易,里边屋里,有高铺有桌子,要吃什幺有什幺,但先花五十吊,方许进这屋;再花三十吊,去掉链子;再花二十吊,可以地下打铺;要高铺又得三十吊;倘若吃鸦片烟,你自己带来也好,我们代办也好,开一回灯,五吊。”犯人一入狱,为了杀杀威风,一般都是先打个十棍二十棍,这被称为“杀威棒”。古代的女囚等于失去了贞操,妇女一旦进了监狱,便成为狱吏、牢子们凌辱的对象。衙役对受刑女子百般凌辱。 清代朝廷规定有官员犯法可居住在监外的板屋,只要花钱贿赂狱官,平民也能住板屋。方苞亦提及狱中有杀人犯郭四,身背四条命案,因为有向上头打点,很快遭到赦免。查慎行因受弟弟查嗣庭牵连入狱,在狱中,他与胡元方频有酬唱。有一次,胡元方送他莞香,他很是感激,有诗《元方以爨僮潘姓松诗索和戏次原韵》为证,里面提到胡元方在狱中还有作饭的仆人。 美国人何天爵于同治八年(1869年)任美国驻华使馆外交官,他写有《中国人本色》,书中记录了三个中国人被迫认罪的过程。鲁迅曾多次表达中国监狱根本没有什幺文明和仁政、人道,“监狱里的拷打,是公然的秘密”。1934年鲁迅《关于中国的二三事·关于中国的监狱》的文章指出,“旧式的监狱,则因为好像是取法于佛教的地狱的,所以不但禁锢犯人,此外还有给他吃苦的职掌。挤取金钱,使犯人的家属穷到透顶的职掌,有时也会兼带的。但大家都以为应该。” 现代的监狱系统较为复杂,例如**法律将「监狱」设置为运行徒刑的场所之一,而羁押被告的场所称为「看守所」及「观护所」(后者针对未成年者);日本则在运行徒刑的「刑务所」中附设羁押被告专用的「拘置所」;又如法国则将留置被告的设施称为「拘留中心」(centre de détention)。此外,并出现了矫正机关(correctional facility)一词,用来涵盖如看守所、监狱、戒治所等类似设施。 傅柯曾在《规训与惩罚》一书中对于近代监狱发展的历史作出探讨,认为西方19世纪以后的监狱,相较于之前以使犯人感到痛苦为主,转向为固定生活规训监视为主的机构。

功能

位于香港中环的域多利监狱内部 监狱的功能主要是刑罚,即限制罪犯的人身自由和物质生活使其感到痛苦(欧洲的监狱制度目的则是偏向于预防犯罪发生,而非惩罚罪犯)。监狱亦有改造功能,使罪犯的思想发生转变,培养其产生遵纪守法或维护服从统治阶级的思想。 另外,部分国家的监狱(例如新加坡的樟宜监狱)也是运行死刑的地方。

著名监狱

绿岛监狱

台北监狱

域多利监狱

赤柱监狱

秦城监狱

辛辛监狱

恶魔岛监狱

巴士底监狱

巢鸭监狱

澳门监狱

永盛监狱

樟宜监狱

哈尔登监狱

提篮桥监狱

电影

力王

监狱风云

监狱风云2之逃犯

女子监狱

第一茧

我未成年

追女重案组

监狱不设防

黑狱断肠歌之砌生猪肉

我在监狱的日子

刺激1995

以父之名

绝地任务

空中监狱

绿里奇迹

叛将风云

电视

铁窗边缘

五个醒觉的少年

生命有take 2

越狱(Prison Break,又译《逃》)

再战明天

小说

基度山恩仇记

法法词典

prison nom commun - féminin ( prisons )

  • 1. établissement de détention des personnes condamnées par la justice pénale ou en attente d'être jugées Synonyme: pénitencier

    les parloirs d'une prison

  • 2. ce qui enferme moralement (soutenu)

    l'étroite prison de ses préjugés

  • 3. endroit où une personne est enfermée ou a l'impression de l'être

    pour le prince, le château était une prison

  • 4. bâtiment sinistre qui évoque un lieu de détention

    quelle prison, cette maison!

prison nom commun - féminin ; singulier

  • 1. peine qui condamne une personne à être privée de liberté et à être enfermée dans un lieu de détention

    condamné à deux ans de prison

  • 2. système pénal fondé sur la détention

    la prison n'est pas toujours la meilleure solution

prison dorée locution nominale - féminin ( (prisons dorées) )

  • 1. situation de luxe et de confort, mais dans laquelle on est privé de liberté

    le sultan s'efforçait de passer le temps dans sa prison dorée

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