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词典释义:
souffrance
时间: 2023-10-07 07:21:27
TEF/TCF常用
[sufrɑ̃s]

n.f.1. 〈语,义〉忍耐, 忍受, 容忍 2. en souffrance 悬而未决的, 待解决的 3. 痛, 痛苦;苦难常见用法

词典释义
n.f.
1. 〈语,义〉忍耐, 忍受, 容忍
jour de souffrance 朝邻地开的格子窗

2. en souffrance 悬而未决的, 待解决的
affaires en souffrance 悬而未决的事务
colis en souffrance 待领的包裹;无人提领的包裹

3. 痛, 痛苦;苦难
être dur à la souffrance 能吃苦
endurer une extrême souffrance 忍受极大的苦痛

常见用法
endurer des souffrances忍受痛苦
alléger les souffrances de qqn减轻某人的痛苦

近义、反义、派生词
近义词:
larme,  peine,  douleur,  supplice,  tourment,  épreuve,  martyre,  chagrin,  torture,  en attente,  en carafe,  en panne,  en plan,  en rade,  en suspens,  mal,  deuil
反义词:
bien-être,  plaisir,  bonheur,  indolence,  joie
联想词
douleur 疼痛; misère 贫苦; détresse 悲痛,悲伤,苦恼,忧伤,忧愁; tristesse 悲伤,悲哀; solitude 孤独,孤单; mal-être 全身乏力; angoisse 极端不安,焦虑,苦恼; compassion 同情,怜悯; frustration 剥夺,侵占; humiliation 侮辱; cruauté 残酷,残暴,残忍,暴戾;
当代法汉科技词典

souffrance f. 疾病

souffrance (en) 等待

souffrance du fœtus 胎儿宫内窒息

mort sans souffrance 安乐死

traite en souffrance 止付

短语搭配

apaiser une souffrance减少痛苦

vaincre la souffrance战胜痛苦

colis en souffrance待领的包裹;无人提领的包裹

diminuer la souffrance减轻痛苦

traite en souffrance止付票据

éprouver une souffrance遭受痛苦

endurer une souffrance忍受痛苦

endurer des souffrances忍受痛苦

endurer une extrême souffrance忍受极大的苦痛

journal des travaux en souffrance待处理项目;积压工作

原声例句

Encadrant son visage, la figure du Christ dit sa souffrance et la poterie précolombienne à droite figure ses origines péruviennes, auxquelles il est attaché d'une façon mystique.

他的脸被框住,基督的形象表达了他的痛苦,右边的前哥伦布时代的陶器代表了他的秘鲁起源,他对秘鲁有神秘的依恋。

[艺术家的小秘密]

À nos esprits plus clairvoyants, il fait valoir seulement cette lueur exquise d'éternité qui gît au fond de toute souffrance.

在我们更英明的人看来,此例起码衬托出了存在于一切痛苦深处的美妙的永生之光。

[鼠疫 La Peste]

Il dormait, riche et satisfait, sans savoir que son frère haletait de souffrance et de détresse.

他睡着了,有钱而且心满意足,不知道他的哥哥痛苦悲伤得喘不过气来。

[两兄弟 Pierre et Jean]

Le masque avec lequel ils cachent leur souffrance intérieure peut être très bien fait, mais ce n'est qu'un masque, et ils peuvent avoir besoin de ta compréhension et de ton aide.

他们用来掩饰内心痛苦的面具也许做得很好,但这只是面具,他们可能需要你的理解和帮助。

[心理健康知识科普]

Au-delà des inégalités, le télétravail peut aussi créer de la souffrance.

除了不平等之外,远程办公还会造成痛苦

[« Le Monde » 生态环境科普]

La femme en uniforme représente la ville de Paris, le jeune soldat, les défenseurs, et la fillette prostrée, les souffrances de la population.

穿制服的女性代表巴黎市,年轻的士兵代表城市的保卫者,而那位匍匐在地的小女孩则代表人民的苦难

[德法文化大不同]

Dans quelle église faudrait-il aller prier pour que cesse la souffrance des enfants et, s’ils meurent, alors qui sont les innocents sur cette planète de fous ?

“到底要去哪个教堂许愿,才能让上帝终止施加在孩子身上的苦难!如果连他们都要死,我们这个星球上又哪里还有无辜的人!”

[你在哪里?]

Et d'autres romans de Dieu figure parmi les monuments de la littérature, Comme les affinités électriques, les années d'apprentissage de vilaine master et les souffrances du jeune vertaire.

和其他上帝的小说一样,在文学的丰碑中,就像电气亲缘关系,作为一个坏师傅的学徒岁月和年轻的维塔尔的苦难

[你问我答]

Harry espérait de tout son coeur que l'expression de souffrance de leur visage n'était due qu'à l'imagination de l'artiste.

哈利由衷地希望他们脸上痛苦的表情只是艺术家的想象。

[哈利·波特与密室 Harry Potter et la Chambre des Secrets]

Telle était la pensée d’Eugénie, pensée humble et fertile en souffrances.

这是欧也妮的念头,又谦卑又痛苦的念头。

[欧也妮·葛朗台EUGÉNIE GRANDET]

例句库

La crise économique a imposé de nouvelles peines, de nouvelles souffrances, en France comme ailleurs.

经济危机将新的忧虑和困难带给了法国和其他国家。

La souffrance décompose ses traits.

痛得脸变了样。

Pour ne rien arranger, le dernier empereur de cette dynastie était sybarite.Il négligeait les affaires d’Etat, s’adonnait aux plaisirs amoureux et méprisait la souffrance du peuple.

夏朝最后一任君主贪图享乐且毫无作为,不理国事,荒淫无道且无视人民疾苦

La souffrance des individus ne peut plus se justifier par un quelconque mérite procuré par la résistance à la douleur, ni par la rédemption qu’apporterait une épreuve salvatrice.

个人的痛苦不能够再通过对抗疼痛而获得任何的好处,或者通过痛苦用来赎罪而存在。

Enfin bref, en arrivant à la fin de sa vie, on fera le bilan et on décidera que toutes ces longues années de souffrance auraient été les plus belles années de sa vie.

不管怎样,到了生命的最后时刻,回首往事,审视从前所有的痛苦时光,觉得痛苦的日子才是生命中最好的日子。

Il y a un type de personnes qui comprennent le bonheur après avoir vécu une expérience de souffrance, puis elles redeviennent réalistes et donc heureuses.

有一种人,吃尽了苦头,才知道幸福生活来之不易,于是变得现实无比,从此快乐无边。

La souffrance est notre plus fidèle amie.   Elle revient toujours, Souvent elle change de robe, et même de visage mais nous la reconnaissons aisément à son étreinte cordiale et intime!

痛苦是我们最忠实的朋友!她总是回来,时常,她更换了裙子,甚至改变了相貌,然而,通过她真诚亲密的拥抱,我们便可以轻易辨认出她!

Or, dans ce domaine, la femme est biologiquement plus sensible à la souffrance d’autrui.

然而,在这一方面,女性在生物本能上对于他人的痛苦更加敏感。

D’un côté les souffrances du jeune Thibaut de 17 ans, de l’autre la régale d’un enfant de 4 ans.

一边是17岁少年蒂博的烦恼,一边是4岁小孩心无旁鹜的享受。

Ne peut pas supporter trop de souffrances et de la trahison.

不能承受太多的痛苦和背叛。

Je me decourage.Trop de detail de souffrance.

太多矛盾的细节太多的痛苦

Une des raisons de la souffrance, est la poursuite des mauvaises choses.

人之所以痛苦,在于追求错误的东西。

La douleur de l'âme pèse plus que la souffrance du corps.

精神上的痛苦重于肉体上的痛苦

16 Il dit à la femme: J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.

16 又对女人说,我必多多加增你怀胎的苦楚,你生产儿女必多受苦楚。你必恋慕你丈夫,你丈夫必管辖你。

La pire des souffrances est celle de ne plus pouvoir aimer.

最痛苦的痛苦是不能再爱。

S`il y reste que les souffrances ou la haine, quoi ca sers le mariage ?

如果只剩下痛苦和怨恨,婚姻用来何用?

Je regrette les souffrances infligées lors de cette journée tragique.

我对在那一天遭受到痛苦的人们感到抱歉。

La Société a été fondée en 1990, après des années de souffrances personnelles et peuvent aiguiser la petite échelle.

本公司建立于1990年,个人历经了多年的痛苦和磨砺才有今天的小规模。

L'amour qu'on dit, c'est quand tu voie ta amoureur parte, tu te senne souffrance, désespéré.

我们说的爱是当您看到爱人走时,您会感到痛苦,绝望。

I.A.: M’affranchir de toute cette souffrance vécue pendant l’enfance, c’est passé pour moi par une analyse.

通过精神分析疗法,我从童年所有的痛苦中摆脱了。

法语百科

Masque tragique sur la façade du théâtre dramatique royal à Stockholm.

La souffrance, ou la douleur au sens large, est une expérience de désagrément et d'aversion liée à un dommage ou à une menace de dommage chez l'individu. La souffrance est l'élément fondamental qui constitue la valence négative des phénomènes affectifs.

La souffrance peut être physique ou mentale, selon qu'elle se rattache principalement à un processus somatique ou psychique dans un organisme. La douleur (comme sensation), la nausée, la détresse respiratoire, et la démangeaison sont des exemples de souffrance physique. L'anxiété, le deuil, la haine, l'ennui sont des exemples de souffrance mentale. L'intensité de la souffrance peut présenter tous les degrés, depuis l’anodin négligeable jusqu’à l’atroce insupportable. En même temps que l’intensité, deux autres facteurs sont souvent pris en considération, la durée et la fréquence d’occurrence. L'attitude des individus envers la souffrance peut varier énormément, selon la mesure où, estiment-ils, elle est légère ou sévère, évitable ou inévitable, utile ou inutile, méritée ou imméritée, choisie ou non voulue, acceptable ou inacceptable, de conséquences mineures ou graves.

Les mots douleur et souffrance peuvent prêter à confusion et demander une attention particulière :

  • ils peuvent être synonymes et interchangeables ;
  • ils sont parfois utilisés en opposition l'un à l'autre, par ex. "la douleur est physique, la souffrance est mentale" ;
  • un mot peut désigner une variété de ce que désigne l'autre mot, par ex. "une douleur, c'est une souffrance physique", ou "une souffrance, c'est une douleur sévère, physique ou mentale" ;
  • et les deux mots sont parfois utilisés encore d'autres façons.

Tous les êtres doués de sensibilité souffrent au cours de leur vie, de diverses façons, et souvent dramatiquement. Aucun champ de l'activité humaine ne s'occupe du sujet de la souffrance dans son ensemble, mais plusieurs s’intéressent à sa nature ou à ses processus, à ses origines ou à ses causes, à sa signification ou à son importance, aux comportements personnels ou sociaux ou culturels qui y sont reliés, à ses remèdes, à sa gestion, à ses utilisations.

Éthique et philosophie

L'hédonisme, en tant que théorie éthique, affirme que le bon et le mauvais résident en définitive dans le plaisir et la douleur. Les épicuriens, quant à eux, mettent l'accent sur la prévention de la souffrance plus que sur la poursuite du plaisir, parce qu'ils trouvent que le plus grand bonheur consiste en un état de tranquillité (ataraxie), exempt de douleur et à l'abri des ennuis qu'entraîne la poursuite ou les conséquences du plaisir. Pour le stoïcisme, le plus grand bien réside dans la raison et la vertu, mais un tel idéal s'atteint pour l'âme à travers une sorte d'indifférence au plaisir et à la souffrance (apathie): c'est pourquoi cette doctrine est devenue synonyme de maîtrise de soi devant même les pires douleurs.

Jeremy Bentham a mis de l'avant l'utilitarisme hédoniste, une doctrine qui est devenue populaire en éthique, en politique et en économie. Bentham prétendait que l'action ou la politique la plus morale est celle qui a pour conséquence "le plus grand bonheur pour le plus grand nombre". Il a proposé une méthode appelée le 'felicific calculus', ou calcul hédonique, pour déterminer combien de plaisir ou de douleur résulterait de n'importe quelle action. John Stuart Mill a amélioré et contribué à répandre l'utilitarisme hédoniste. Karl Popper, dans La Société ouverte et ses ennemis, a proposé un utilitarisme négatif, qui donne la priorité à la réduction de la souffrance sur l'accroissement du bonheur quand il s'agit d'utilité, en arguant qu'il n'y a pas de symétrie morale entre la souffrance et le bonheur, l'une appelant urgemment à l'aide tandis que l'autre n'exige pas avec une telle urgence qu'on améliore le bonheur d'une personne qui va bien de toute façon. Plusieurs utilitaristes, depuis Bentham, affirment que le statut moral d'un être tient à sa capacité de ressentir le plaisir et la souffrance: les agents moraux devraient donc tenir compte non seulement des intérêts des êtres humains mais aussi de ceux des animaux. Peter Singer, avec son livre La Libération animale et d'autres écrits, représente l'avant-garde de cette sorte d'utilitarisme.

Une autre doctrine reliée au soulagement de la souffrance est l'humanitarisme (voir aussi aide humanitaire).

Le pessimisme, ainsi que l'a professé Arthur Schopenhauer, considère ce monde comme le pire possible, comme rempli de souffrances qui empirent toujours et que nul ne peut arrêter. Schopenhauer recommande de trouver refuge dans des choses comme l'art, la philosophie, la perte de la volonté de vivre, et la tolérance envers ses compagnons de souffrance. Friedrich Nietzsche, d'abord influencé par Schopenhauer, a développé par la suite une tout autre attitude, exaltant la volonté de puissance, méprisant la faiblesse de la compassion ou de la pitié, et recommandant d'embrasser volontairement « l’éternel retour » des plus grandes souffrances.

Religion

La souffrance joue un rôle important dans la plupart des religions, relativement à des choses comme la consolation ou le réconfort, la conduite morale (ne fais de mal à personne, aide les affligés), le progrès spirituel (pénitence, ascétisme), et la destinée ultime (salut, damnation, enfer).

Dans la Bible, la douleur est associée à une punition divine lors du non-respect des lois dictées par Dieu : « Les récits de la Bible associent souvent la prospérité et la santé à la fidélité des hommes aux commandements de Dieu. Le malheur, la souffrance, la douleur frappent toute infraction à la loi. ». Mais l’interprétation qu’en fait la religion catholique est différente : « La tradition chrétienne assimile en revanche la douleur au péché originel, elle en fait une donnée inéluctable de la condition humaine [...]. L’acceptation de la douleur est une forme possible de dévotion qui rapproche de Dieu, purifie l’âme. Elle fut longtemps considérée, surtout dans l’Antiquité et au Moyen Âge, comme une grâce particulière [...]. La mort de Jésus sur la croix est essentiellement un mystère de la souffrance, un récit de la rédemption par une douleur infinie seule propre à absorber l’infini péché de l’homme. Longtemps pour le chrétien la douleur est participation sur un mode mineur aux souffrances exemplaires du Christ ». La lettre apostolique "Salvifici Doloris" écrite par Jean-Paul II parle d'une souffrance qui sauve l'homme en le rapprochant de la passion du Christ. Ceci est à rapprocher à ce que disait Simone Weil : "L'extrême grandeur du christianisme vient de ce qu'il ne cherche pas un remède surnaturel contre la souffrance, mais un usage surnaturel de la souffrance". Cette conception de la douleur est récurrente dans la culture occidentale, ce qui expliquerait que dans nos sociétés, principalement judéo-chrétiennes, la douleur est sous estimée, voire complètement occultée.

Dans la religion musulmane : « Le musulman est moins confronté que le chrétien ou le juif au paradoxe du juste souffrant, car si pour ces derniers Dieu est amour, pour le premier il est surtout puissance absolue. Le fidèle se remet avec patience entre les mains de Dieu et témoigne de son endurance devant l’épreuve […]. La douleur n’est pas la sanction d’une faute, elle est prédestinée, inscrite en l’homme bien avant sa naissance [...]. Mais si Dieu a créé la douleur il a aussi donné à l’homme les moyens de la combattre par la médecine et la prière. ». Ce qui signifie que les musulmans n’ont jamais refusé de soulager la douleur, ils sont même plus souvent demandeurs de soin que les juifs ou les chrétiens car la médecine est une science connue depuis de très nombreux siècles. De plus, l'Islam n’entrave pas la prise en charge de la douleur.

Quant aux spiritualités orientales : « Le corps est douleur, parce qu’il est le lieu de la douleur » . « La misère humaine n’est pas le fait d’une punition des dieux, mais de la seule ignorance des hommes. La libération réside dans la révélation grâce à laquelle toute souffrance s’évanouit. ». En ce qui concerne les religions polythéistes, telles que le bouddhisme ou l’hindouisme par exemple, la religion permet aux hommes de s’affranchir de la douleur par la spiritualité. Le bouddhisme enseigne que la souffrance humaine (dukkha) provient de nos tendances, de notre habitude à nous accrocher aux souvenirs de nos expériences, à imaginer des choses qui ne sont pas encore, et de notre incapacité à percevoir correctement la réalité, dans l'instant. Elle évoque la souffrance comme ayant pour racine une insatisfaction fondamentale.

La douleur a une signification même pour les individus athées : « La douleur est une incisive figure du mal. Constant rappel de la fragilité morale de l’homme. L’idée de la maladie méritée, de la souffrance venant punir la conduite réprouvée d’un individu est encore profondément enracinée dans les consciences contemporaines. ». Même chez les individus non religieux, la douleur peut être considérée comme la punition d’une faute commise.

Histoire et souffrance : une histoire de la souffrance

""La souffrance au Moyen Age""

Psychologie

Comme le reconnaissent certains psychologues lorsqu'un individu souffre psychiquement, c’est l’être tout entier, à savoir toutes les dimensions de son esprit, qui sont concernées. Au départ il s’agit souvent d’une idée, donc d’une raison précise qui à elle seule fait entrer dans l’engrenage de la souffrance. Puis tout l’univers psychique, le monde intérieur de la personne devient lui-même noir, laid, déprimant. L’ambiance de ce qui nous entoure devient en effet réellement noire simplement parce qu’elle trahit l’objet de ce qui nous agresse. De plus, ce mal-être qui accapare l’individu prend dans le même temps une forme presque physique en ce sens que l'individu ressent des sensations désagréables, pénibles, comme le cœur qui fait « mal », la sensation d’une boule dans le ventre, etc. Ainsi la souffrance s’étend à tous les aspects de la vie psychique de l’individu : les idées, le climat de son monde intérieur, et enfin au niveau de ses sensations internes (et c'est bien sur ces dernières que jouent les antidépresseurs).

La dépression, elle, est une source de souffrance a priori anormale car non justifiée par des raisons concrètes. La dépression a de particulier qu’une fois installée elle s’auto-alimente. En effet de même que l’insomniaque craint de ne pas s’endormir ce qui l’empêche effectivement de plonger dans le sommeil, de même le dépressif souffre de sa condition, a peur que son état se prolonge, et cette peur, cette simple idée, entretient bel et bien sa situation de souffrance intérieure. Il est question d'un cercle vicieux.

Bien que les dépressions puissent varier selon les individus, d'une manière générale les thérapeutes constatent que les dépressifs ont en quelque sorte découvert un monde, un univers de cauchemar, de mal-être et de laideur qui les rend malheureux et les obsède. Cet univers est fantasmagorique car créé par la personne en état de souffrance et est donc une vue tordue de la réalité, bien que pourtant bien réelle, voire plausible pour l'être, à tel point qu’il est souvent difficile d'en sortir, et que si le dépressif y parvient, les rechutes sont courantes.

La question de l'existence de la souffrance chez les animaux reste un sujet de controverses. De nombreux auteurs modernes pensent cependant que ceux des animaux qui possèdent des structures cérébrales comparables à celles des êtres humains (cortex cérébral ou structures semblables) et qui montrent, sur le plan de la cognition, des capacités proches de celles des humains, doivent avoir des capacités de souffrance.

Différents types de souffrance

La douleur est la plus célèbre des souffrances, cependant la liste est longue et des souffrances connues au quotidien lorsqu'elles sont banales, peuvent être extrêmes lorsqu'elles sont intenses.

Souffrances physiques

Douleur.

Suffocation.

Nausées.

Vertiges.

Tremblements (maladie de Parkinson).

Démangeaisons.

Paresthésies.

Acouphènes.

Hyperacousie.

Faim.

Soif.

Insomnie.

Hypotension.

Hypoglycémie.

Souffrances mentales

Angoisses.

Phobies.

Peur.

Dépression.

Lutte contre la souffrance

Certains contemporains pensent que la souffrance peut et doit être totalement abolie par le biais de moyens techniques regroupés sous le nom d'ingénierie du paradis (paradise-engineering).

En médecine, les soins palliatifs servent surtout à réduire les dernières souffrances d'un malade. Les médicaments analgésiques, dont la morphine, sont fréquemment employés pour diminuer les souffrances physiques. Les souffrances psychiques et sociales sont également de plus en plus prises en charge. Enfin, il est maintenant reconnu qu'une souffrance spirituelle est également présente : « Elle est la souffrance générale qui correspond au sentiment douloureux d'être séparé, coupé de la source, de sa vitalité, de ses sens, de son humanité ».

Bibliographie

Luc Boltanski, La Souffrance à distance. Morale humanitaire, médias et politique, Métailié, 1993

Antoine de Baecque, En d'atroces souffrances, Alma Editeur, 2015

中文百科
 斯德哥尔摩皇家戏剧中心的悲剧面具塑像
斯德哥尔摩皇家戏剧中心的悲剧面具塑像

痛苦(英语:Suffering),一种广泛的而复杂的人类感受,意指会让人经验性地感到不舒服、不快乐等负面情绪的任何事物,它通常与受伤,或会让你受到伤害的威胁链接在一起。因为肉体受到伤害,而产生的痛苦感受,通常被称为疼痛(英语:Pain)。

痛苦与人类的意识有关。

字源

在汉语中,痛,是指肉体上的疼痛,而苦,则是来自于味觉上的苦涩感觉,将这两种感觉结合,就形成痛苦这个词。痛苦是一个概括性的形容语,肉体上产生的疼痛感受,可以称为痛苦,而心灵上的烦恼挣扎,也可以称为痛苦。

宗教对「苦」的诠释

GND: 4035177-4

法法词典

souffrance nom commun - féminin ( souffrances )

  • 1. douleur morale ou peine extrême [Remarque d'usage: souvent au pluriel]

    la souffrance de la solitude

  • 2. fait (pour quelqu'un) d'avoir mal ou d'endurer une chose pénible

    soulager la souffrance des démunis

  • 3. douleur physique

    sa fracture lui cause des souffrances abominables

en souffrance locution adjectivale ; invariable

  • 1. que l'on n'a pas réclamé

    un colis en souffrance

  • 2. en attente

    des dossiers en souffrance

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