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词典释义:
météo
时间: 2023-06-23 10:22:28
TEF/TCF常用TEF/TCF专四
[meteo]

天气预报

词典释义
n.f.
1. 〈口语〉象学 [météorologie缩写]

2. 预报节目
écouter la météo 收听预报
Que dit la météo ?预报怎么说?

3. 情况

— a.inv.
[météorologique缩写]
les prévisions météo 预报

常见用法
les caprices de la météo反复无常
météo marine海洋象预报
la météo promet du beau temps象预报断言是好

近义、反义、派生词
联想:
  • climat   n.m. 候;氛,环境

近义词:
météorologie,  temps
联想词
météorologique ; météorologie 象学; pluie 雨,下雨; prévision 预见,预料,预测,预报; enneigement 积雪; température 温; intempéries ,恶劣; neige 雪; pluvieux 下雨,多雨; conjoncture 时机,局面,场合; climat 候;
当代法汉科技词典

météo f. 象预报; 预报

短语搭配

écouter la météo收听天气预报

satellite météo气象卫星

météo marine海洋气象预报

prévisionniste (météo)气象预报人

les prévisions météo天气预报

Que dit la météo?天气预报怎么说?

si la météo le permet如果气象条件允许的话

les caprices de la météo天气的反复无常

la météo promet du beau temps气象预报断言是好天

La météo annonce une vague de froid.气象台预报有寒潮。

原声例句

Diluviennes, comme ils disent à la météo.

就像天气预报里说得一样,这瓢泼大雨。

[法语有声小说]

Quelques minutes avant sept heures, c'est la météo à la radio : il va encore faire beau et chaud en Bretagne.

布列塔尼的天气将继续晴朗,炎热。

[新大学法语1(第二版)]

Mais la météo n’est pas très optimiste.

但是天气预报并不乐观。

[Expression orale 3]

Il est 6 heures et voici la météo avec Hector Toutou.

现在是6点,这里是Hector Toutou的天气预报

[Extra French]

Et voici la météo [grand sourire].

这里是天气预报[大笑]。

[Extra French]

On prendrait l'avion d'Ajaccio à 8 heures. Que dit la météo?

我们可乘8点钟去阿雅克肖的飞机。天气预报说什么?

[北外法语 Le français 第三册]

D'abord, concernant la météo, on dit parfois que la météo dans le nord est exécrable «exécrable» , ça veut dire que le temps est très mauvais dans le nord.

首先,关于天气,我们有时会说北方的天气很糟糕,“exécrable”的意思是指在北方的天气很糟糕。

[innerFrench]

Donc voilà, déjà ce premier point sur la météo, il est seulement en partie vrai.

这就是关于天气的第一点,它只是部分正确。

[innerFrench]

Le journaliste : 8 h 30, c’est l'heure de notre bulletin météo.

8点30分,这是我们的天气预报时间。

[Compréhension orale 1]

Je prends un énorme petit-déj pendant très longtemps, et ensuite le premier truc que je fais sur mon portable, c'est checker la météo, surtout en Fashion Week, c'est assez important.

我用很长时间吃一顿丰盛的早餐,然后我在笔记本电脑上所做的第一件事,就是检查天气,尤其是在时装周上,这一点非常重要。

[美丽那点事儿]

例句库

De mauvaises conditions météo seraient àl'origine de l'accident, selon la presse libanaise.

黎巴嫩气象条件是飞机失事的原因,根据黎巴嫩媒体报道。

La météo moins favorable en juillet sur les autres littoraux français a également joué.

法国其它海岸7月天气较为不利也起了作用。

Malgré la météo catastrophique, j’étais très contente car j’ai vu deux copines.

虽然天气很不给力,不过我还是超级开心,因为借此机会分别和两个朋友碰了头。

La météo promet du beau temps.

气象预报断言是好天。

Ouais je sais je sais, merci, c’est pire que parler de la météo.

是啊我知道,我知道,谢谢你,不如谈论天气

La météo prévoit un changement de temps.

天气预报预料到天气的变化。

Jusqu'à présent personne est passé la porte sans nous faire la météo.

今天进来的人没有一个不跟我们说天气的。

La météo est beaucoup changé.

最近天气太多变了。

La météo était très mauvaise si bien que beaucoup de vols ont été annulés.

天气太糟糕,因此很多航班取消了。

Qu’est-ce qu’il y aura après la météo ?

你知道天气预报之后是什么节目吗?

Ce développement positif est dû notamment aux conditions météo anormalement favorables dont on a bénéficié au dernier trimestre.

此次取得积极进展的主因是,最后一季度天气格外有利。

Cette herbe pour tout environnement, de l'espace et l'usage de la météo.

此草适合任何环境场地和天气使用。

Cela donne des idées à maman : elle a bien envie de l'amener au zoo quand la météo sera plus clémente.

俺心里也盘算着,等天气再热点,要不抽空带他去动物园玩玩?!

La météo annonce un retour offensif de l'hiver.

〈转义〉气象台预报寒潮再次来袭。

Les intempéries, qui ont fait un mort dans l'Hérault, menacent encore pour le week-end une quinzaine de départements du sud de la France et de la Corse, selon Météo-France et les préfectures.

持续的恶劣天气已经造成埃罗省一人死亡,据气象局和当地政府称,这个周末暴雨洪灾还将继续威胁法国南部及科西嘉岛的15多个省份。

La météo annonce la pluie.

天气预报说有雨。

Leçon 15: D'après la météo, il va pleuvoir demain.

天气预报说,明天有雨。

Selon la météo (prévisions), il va à la pluie (neige, clair).

根据天气预报,天要下雨(下雪,放晴).

Selon la météo, la vague de froid va persister jusqu'au 12 janvier et de nouvelles chutes de neige sont attendues le 8 janvier dans la province.

根据天气预报,冷嘲将持续到1月12日,新的降雪在这个省的1月8日来临.

Météo France a annoncé un nouvel épisode neigeux sur la majeure partie de la France dès mercredi.

法国气象局发布了本周三大部分法国地区将遭受新一轮的暴雪袭击。

法语百科

La météorologie est une science qui a pour objet l'étude des phénomènes atmosphériques tels que les nuages, les précipitations ou le vent dans le but de comprendre comment ils se forment et évoluent en fonction des paramètres mesurés tels que la pression, la température et l'humidité. Le mot vient du grec ancien μετέωρος / metéōros qui désigne les particules en suspension dans l'atmosphère et -λογία / -logia veut dire « discours » ou « connaissance ».

C'est une discipline qui traite principalement de la mécanique des fluides et de la thermodynamique mais qui fait usage de différentes autres branches de la physique, de la chimie et des mathématiques. Purement descriptive à l'origine, la météorologie est devenue un lieu d'application de ces disciplines. Pour ce faire elle doit s'appuyer sur un réseau cohérent d'observations : le premier du genre - qui concerne un territoire multinational étendu - apparaît en 1854, sous la direction du français Le Verrier qui établit un réseau européen de données atmosphériques et fonctionne de manière opérationnelle dès 1856.

La météorologie moderne permet d'établir des prévisions de l'évolution du temps en s'appuyant sur des modèles mathématiques à court comme à long terme. La météorologie a des applications dans des domaines très divers comme les besoins militaires, la production d'énergie, les transports (aériens, maritimes et terrestres), l'agriculture, la médecine, la construction, la photographie aérienne ou le cinéma. Elle est également appliquée pour la prévision de la qualité de l'air.

Arcus à la base d'un cumulonimbus à Enschede, aux Pays-Bas.

Historique

Galilée

L’histoire de la météorologie connait trois périodes. Tout d'abord, très tôt, durant l'Antiquité, les hommes essaient d'interpréter les phénomènes météorologiques qui rythment leur vie. Cependant, il ne se fient qu'à leurs sens et affrontent les colères de la nature. Durant cette période, les Chinois sont les premiers à avoir une démarche rigoureuse face aux phénomènes météorologiques. C'est donc en Chine que les plus anciennes observations météorologiques sont avérées dès 1216 avant J.C..

Le terme météorologie est lui créé par le philosophe grec Aristote pour décrire ce qu'on appellerait les Sciences de la Terre de façon générale et non le domaine exclusif de l'étude de l'atmosphère. Anaximandre est le premier à expliquer les phénomènes météorologiques par l'intervention des éléments et non par des causes divines.

A compter du V siècle, à la chute de l'empire romain, commence une deuxième période de l'histoire de la météorologie qui s'inscrit dans un immobilisme scientifique qui ira jusqu'à la Renaissance. Le début du Moyen Âge est ainsi une période de mutation et de réorganisation qui mène à l'abandon d'une grande partie les savoirs gréco-romains sur le climat. En effet, ce ne sont finalement pratiquement que des dictons météorologiques issus de recettes dérivées des connaissances antiques et d'observations plus ou moins rigoureuses, qui particularisent cette période où la météorologie n'est qu'une pseudo-science. Malgré tout les dictons, loin de la rigueur scientifique, ne sont pas tous dépourvus de sens. Le monde arabo-musulman, de son côté, assimile avec plus de perspicacité l'héritage gréco-romain (cet héritage se rediffuse en Europe lors de la Renaissance du XIIe siècle) et perpétue, voire développe, des savoirs cohérents jusqu'au XIV siècle.

La troisième période de l'histoire de la météorologie, c'est la naissance de la météorologie moderne et donc la fin de l'empirisme et des dictons. L'idée d'effectuer des observations régulières comme base de travail en météorologie revient à partir du XV siècle. Ce sont d'abord une série d'instruments qui sont développés comme Galilée qui construisit un thermoscope, l'ancêtre du thermomètre, Evangelista Torricelli qui créa le premier vide artificiel et utilisa le concept pour créer le premier baromètre et Robert Hooke qui redécouvre le principe de l'anémomètre pour mesurer la vitesse du vent, un instrument essentiel à la navigation.

Ensuite, c'est l'étude des phénomènes météorologiques. En Europe, Blaise Pascal découvre que la pression diminue également avec l'altitude et en déduit qu'il y a un vide au-delà de l'atmosphère et Edmund Halley cartographie les alizés et en déduit que les changements atmosphériques sont causés par le réchauffement solaire. En Amérique, Benjamin Franklin remarque que les systèmes météorologiques vont d'ouest en est en Amérique du Nord, publie la première carte scientifique du Gulf Stream, prouve que la foudre est un phénomène électrique, relie les éruptions volcaniques et le comportement de la météo et spécule sur les effets de la déforestation sur le climat.

Au début du XIX siècle des concepts plus généraux font jour. Le britannique Luke Howard écrit On the Modification of Clouds dans lequel il donne les noms que nous connaissons maintenant aux nuages à partir du latin. Francis Beaufort introduit son échelle descriptive des vents destinée aux marins, l'échelle de Beaufort, qui relie les effets du vent sur les vagues à sa force en nœuds. En 1835, dans un article Sur les équations du mouvement relatif des systèmes de corps, Gaspard-Gustave Coriolis décrit mathématiquement la force qui porte son nom : la force de Coriolis. Cette force est essentielle dans la description du mouvement des systèmes météorologiques comme Hadley l'avait pressenti un siècle auparavant. En 1838, William Reid publie sa controversée Law of Storms, décrivant le comportement des dépressions, qui divise la communauté scientifique durant dix années.

Urbain Le Verrier

En même temps, les premiers réseaux d'observations se développent. En 1654, sous les conseils du jésuite Luigi Antinori, Ferdinand II de Médicis inaugure le premier réseau météorologique mondial coordonné par la Société météorologique de Florence. En 1849, le Smithsonian Institution, sous la direction du physicien Joseph Henry commence à mettre sur pied un réseau de stations météorologiques d'observation aux États-Unis. Les observations seront disséminées rapidement grâce à l'invention en 1837 par Samuel Morse du télégraphe. Urbain Le Verrier, directeur de l'observatoire de Paris, et le vice-amiral Robert FitzRoy font de même en Europe en 1856 et 1860 .

Tous les réseaux d'observations mentionnés jusqu'à présent étaient indépendants. Une information météorologique cruciale pouvait donc ne pas être transmise. Ceci était particulièrement important en mer. Le principal promoteur d'échanges internationaux sera l'américain Matthew Fontaine Maury. En 1853, une première conférence des représentants de dix pays se réunit à Bruxelles pour formaliser une entente et normaliser le codage des données météorologiques. En 1873, l'Organisation météorologique internationale est fondée à Vienne par les pays ayant un service météorologique.

Les symboles des fronts météorologiques : 1) Front froid 2) Front chaud 3) Occlusion 4) Stationnaire
Les symboles des fronts météorologiques : 1) Front froid 2) Front chaud 3) Occlusion 4) Stationnaire

En 1902, après plus de 200 lâchers de ballons, souvent effectués de nuit pour éviter l'effet de radiation du soleil, Léon Teisserenc de Bort découvrit la troposphère, la tropopause et la stratosphère, ce qui lance l'aérologie appliquée à la météorologie. En 1919, les météorologistes norvégiens, sous la direction de Vilhelm Bjerknes, développent l'idée des masses d'air se rencontrant le long de zones de discontinuité qu'on nomma les fronts. En alliant la force de Coriolis, ces notions et la force de pression, ils expliquèrent la génération, l'intensification et le déclin des systèmes météorologiques des latitudes moyennes. Encore aujourd'hui, les explications météorologiques simplifiées que l'on voit dans les médias utilisent le vocabulaire de l'école norvégienne.

Durant la Seconde Guerre mondiale, la météorologie devint un instrument essentiel de l'effort de guerre et put bénéficier d'un soutien jamais vu jusqu'à ce moment. Des écoles furent mises sur pied pour former des techniciens et des météorologues en grand nombre car elle joua un rôle de premier plan pour le routage des navires et des convois de ravitaillement, le déploiement de l'aviation et la planification des opérations militaires. La guerre météorologique de l'Atlantique nord, entre autres, vit les Alliés (la Grande-Bretagne en particulier) et l'Allemagne être en compétition pour l'accès à des données météorologiques fiables dans l'Atlantique Nord et l'Arctique. Après la guerre, en 1951, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) est fondée par l'ONU en remplacement de l'Organisation météorologique internationale créée en 1873 pour la diffusion des données météorologiques.

La météorologie étant reliée à la mécanique des fluides (voir section science météorologique), dès 1922 Lewis Fry Richardson publia Weather prediction by numerical process qui décrivait comment les termes mineurs des équations de mouvement de l'air pouvaient être négligés pour résoudre plus facilement les conditions futures de l'atmosphère. Cependant ce ne sera qu'avec la venue des ordinateurs, à la suite du second conflit mondial, que son idée sera vraiment mise en pratique à partir des années 1950. C'était le début de la prévision numérique du temps, une formulation sous forme de programmes informatiques de plus en plus complets permettant de résoudre les équations météorologiques.

Première image de TIROS-1 de la Terre depuis l'espace.

De nouveaux instruments sont ensuite développés :

Les premiers radars météorologiques opérationnels grâce à plusieurs chercheurs, dont entre autres David Atlas et J. Stewart Marshall ;

Mise en orbite du premier satellite météorologique en 1960 (TIROS-1). Celui-ci marque le début de la collecte de données météorologiques depuis l'espace à une résolution de beaucoup supérieure aux stations terrestres ;

Télécommunications par onde radio au début du XX siècle, puis par satellites, et dans les années 2000, l'internet viennent révolutionner la distribution des informations.

Le développement des ordinateurs plus puissants dans les années 1970 et des superordinateurs dans les années 1980 mène à une meilleure résolution des modèles de prévision numérique du temps. Les recherches sur l'atmosphère, les océans et leurs inter-relations, de phénomènes de grande échelle tels El Nino et les cyclones tropicaux ou de fine échelle comme les orages améliorent les connaissances des phénomènes météorologiques. Il s'ensuit une meilleure paramétrisation des équations. De plus, les instruments de collecte de données ont grandement évolué depuis 1960 : automatisation de cette collecte, télédétection et amélioration de leur résolution amenant des sondages plus précis de l'atmosphère.

Plus récemment, l'étude des tendances de températures et de la concentration de CO2 a pris de l'essor. À partir de la fin XX siècle, la majorité des scientifiques ont reconnu le signal d'un réchauffement climatique depuis le début de l'ère industrielle. Au début du XXI siècle, un rapport d'experts internationaux a reconnu l'action humaine comme étant le plus probable responsable et a prédit une poursuite de celui-ci.

Science météorologique

Le but de la météorologie est de trouver les lois régissant la dynamique du fluide que l'on nomme l'air et de pouvoir prédire son comportement futur. L'air est un fluide compressible, formé de différents gaz et se trouvant dans une mince couche à la surface d'un référentiel en rotation (la Terre). La météorologie étant une branche de la physique, la théorie des fluides, le calcul des forces et la thermodynamique sont mises à profit pour expliquer le comportement de l'atmosphère.

Comportement à échelle large

En premier lieu, pour expliquer le mouvement de l'air à l'échelle planétaire, dite synoptique, on se heurte à sept inconnues :

Pression (P)

Température (T)

Densité de l'air ( ρ {\displaystyle \,\rho } )

Contenu en eau (q)

Trois dimensions x, y et z

Il faut donc sept équations :

les trois équations de Navier-Stokes de quantité de mouvement relient les forces de pression et de Coriolis selon les trois dimensions ;

la loi des gaz parfaits relie pression et température ;

l'équation hydrostatique relie la pression et l'altitude :

où g est la constante de gravité ;

l'équation de continuité de masse relie la variation de la masse dans un volume d'air et sa forme dans le temps (voir équations de Navier-Stokes) ;

l'équation de composition relie le contenu en eau de l'air et sa variation dans l'espace.

Les équations de bilan de l'énergie de la thermodynamique tiennent compte des changements de phase d'une des composantes importantes de l'atmosphère : l'eau.

Résoudre ces équations n'est pas facile car elles comportent de nombreux termes qui n'agissent pas tous à la même échelle. Par exemple, dans les équations de quantité de mouvement, les équations calculent le mouvement de l'air par la différence entre le gradient de pression et la force de Coriolis. Comme les forces en cause sont presque égales, la différence sera de quelques ordres de grandeur plus petite. Une erreur de calcul donne donc de grandes différences dans le résultat.

De plus, l'atmosphère est un système où les variables changent de valeur en chaque point. Il n'est pas possible de la sonder avec une résolution qui nous permettrait de parfaitement définir son état initial. C'est pourquoi, les premiers météorologues ont d'abord développé des modèles conceptuels empiriques pour expliquer le comportement de l'atmosphère. Les fronts, creux barométriques et autres termes si bien connus dans le vocabulaire des présentateurs météo proviennent de ces premières explications du temps. Elles ont été rendues possibles par le développement des moyens de sondage de l'atmosphère par l'aérologie.

Par la suite, les théories de la dynamique de l'atmosphère et les données obtenus par les radiosondages ont permis de développer des modèles mathématiques en utilisant seulement les termes les plus importants dans les équations et en simplifiant la structure de l'atmosphère. Avec l'avènement de l'informatique, les termes négligés ont pu être graduellement incorporés bien qu'on ne soit pas encore parvenus à les incorporer tous (voir Prévision numérique du temps).

Toutefois, la météorologie est encore handicapée par la très faible densité de données disponibles. Les stations de sondage sont éloignées de plusieurs centaines de kilomètres les unes des autres et même si des capteurs à distance tels les satellites et les radars augmentent la définition de l'analyse, toutes ces informations comportent des imprécisions assez grandes. C'est pourquoi, la prévision du temps est encore un mélange entre les calculs venant des équations et l'expérience du météorologiste.

Comportement à échelle fine

Les équations vues précédemment comportent certaines hypothèses qui prennent pour acquis que les mouvements de l'air et la condensation se produisent assez lentement pour que la pression, la température et le contenu en eau s'adaptent graduellement. Cependant, lorsque l'on descend à des échelles plus fines, de l'ordre de quelques mètres à quelques kilomètres, et lorsque les mouvements sont rapides, certaines de ces équations ne sont que des approximations.

Par exemple, l'équation de l'équilibre hydrostatique n'est pas respectée dans les orages où l'eau contenue dans les volumes d'air en ascendance, condense plus lentement qu'on pourrait le penser. En effet, les variations de pression et de température se produisent non linéairement dans ce cas. Le rôle de plusieurs chercheurs en météorologie est donc d'enquêter sur les phénomènes à petite échelle comme les orages, les tornades et même sur des systèmes à plus large échelle, comme les cyclones tropicaux, qui comportent des items à fine échelle.

Couche limite

Les échanges de chaleur, d'humidité et de particules se produisent en plus grande partie dans la mince couche d'air juste au-dessus de la surface terrestre. Nous parlons ici de l'interaction océan-atmosphère, soulèvement orographique, convergence par le relief, zone urbaine versus rurale, etc. Le frottement est partout présent mais très variable dans cette couche et il cause de la turbulence ce qui rend très complexes ces échanges. Ceci donne lieu à une paramétrisation de ceux-ci dans le calcul des équations. L'étude de la couche limite est donc un des domaines importants de la recherche en météorologie.

Échelle planétaire

Les échelles précédentes étaient toutes reliés au comportement des systèmes météorologiques de quelques minutes à quelques jours. Il existe cependant des cycles qui durent des mois ou même des années. Ces comportements planétaires sont également régis par les équations primitives atmosphériques sous la forme de développement d'onde, comme les Ondes de Rossby, qui vont se propager dans l'atmosphère et donner des oscillations de résonance. L'étude de l'échelle planétaire est également reliée aux échanges de chaleur et d'humidité entre les Tropiques et les régions polaires.

Un exemple connu de cette échelle est le phénomène El Niño, une anomalie de température de la surface de la mer dans le Pacifique sud qui est relié à un changement des alizés dans cette région et qui revient à des intervalles variables. Moins connus sont l’Oscillation de Madden-Julian, l’Oscillation nord-atlantique et d'autres, qui influencent la trajectoire des dépressions des latitudes moyennes. Cette échelle tend vers celle de la climatologie.

Spécialités

Instrumentation

La météorologie dépend de la collecte de la valeur des variables de l'atmosphère mentionnées précédemment. Les instruments comme le thermomètre et l'anémomètre ont d'abord été utilisé individuellement, puis souvent regroupés dans des stations météorologiques terrestres et maritimes. Ces données ont été d'abord très éparses et prises par des amateurs. Le développement des communications et des transports a forcé les gouvernements de tous les pays à mettre sur pied au sein de leurs services météorologiques des réseaux d'observation et à développer de nouveaux instruments. Dans ces réseaux nationaux les instruments et leur implantation obéissent à des normes sévères, afin de biaiser le moins possible l'initialisation des modèles.

Le développement des ballons à la fin du XIX siècle, puis des avions et des fusées au XX siècle a permis de collecter des données en altitude. Finalement, les radars et satellites ont permis depuis la seconde moitié de ce siècle de compléter la couverture à l'ensemble du globe. La recherche continue d'améliorer les instruments et d'en développer de nouveaux.

Prévision météorologique

L’histoire de la prévision du temps remonte à des temps immémoriaux avec les oracles et devins. Elle ne fut pas toujours bien vue. Ainsi une loi anglaise de 1677 condamnait au bûcher les météorologues, taxés de sorcellerie. Cette loi ne fut abrogée qu'en 1959 mais ne fut pas toujours appliquée à la lettre. Ainsi le Group Captain James Stagg, météorologue en chef, et les membres de ses trois équipes de prévision, purent prédire une accalmie pour le débarquement de Normandie le matin du 6 juin 1944, sans crainte de subir ce sort.

La science moderne date vraiment de la fin du XIX siècle et du début du XX siècle. La prévision météorologique est une application des connaissances en météorologie et des techniques modernes de prises de données et d’informatique pour prédire l’état de l’atmosphère à un temps ultérieur. Elle s’est cependant affirmée depuis la Seconde Guerre mondiale avec l'entrée en jeu des moyens techniques comme le radar, les communications modernes et le développement des ordinateurs. On retrouve plusieurs domaines d'application des prévisions dont :

Hydrométéorologie Météorologie aéronautique Météorologie agricole ou (agrométéorologie) Météorologie côtière Météorologie et route Météorologie forestière Météorologie maritime Météorologie militaire Météorologie des montagnes Météorologie tropicale Météorologie et pollution Prévision des orages violents Prévision numérique du temps Prévision des cyclones tropicaux

Technologies de contrôle météorologique

Il n'existe dans la littérature scientifique aucun mécanisme de modification délibérée du temps ou du climat qui démontre, théoriquement ou en pratique, une capacité pour affecter le temps à grande échelle de manière contrôlée. Seules quelques méthodes ont pu, jusqu'ici, donner des résultats localisés, dans des circonstances favorables.

Voici quelques exemples de technologies visant à obtenir un certain contrôle sur certaines conditions atmosphériques :

HAARP, technologie d'étude et de modification localisée des propriétés radio-électriques de l'ionosphère ;

Canon anti-grêle : pour tenter de perturber la formation de grêle au moyen d'ondes de choc (anecdotique) ;

Ensemencement des nuages : en lâchant une fumée d'iodure d'argent dans les nuages pour augmenter le nombre de noyaux de condensation disponibles et donc la pluie. Ceci aurait dans le cas des orages pour effet d'augmenter le nombre de grêlons aux dépens de leur taille individuelle ;

Feux anti-brouillard pour dissiper le brouillard par un réchauffement localisé.

Recherche

Beaucoup reste à faire pour comprendre et paramétrer les phénomènes météorologiques. Comme mentionné antérieurement, les équations qui régissent l'atmosphère sont complexes et les données in situ difficiles à obtenir dans certains cas. Les interactions à méso et micro échelles dans un orage ou un cyclone tropical sont difficilement reproductibles en laboratoire. Les chercheurs sur des sujets comme la micrométéorologie, la microphysique des nuages et l'interaction air-mer doivent effectuer un raisonnement de physique fondamentale, puis utiliser des simulations mathématiques qu'ils comparent aux observations.

Phénomènes météorologiques

Circulation atmosphérique

La circulation atmosphérique est le mouvement à l'échelle planétaire de la couche d'air entourant la Terre qui redistribue la chaleur provenant du Soleil en conjonction avec la circulation océanique. En effet, comme la Terre est un sphéroïde ayant un axe de rotation 23,5 degrés par rapport à son plan de translation autour de notre étoile, la radiation solaire incidente au sol varie entre un maximum aux régions faisant face directement au Soleil (équateur) et un minimum à celles très inclinés par rapport à ce dernier (Pôles). La radiation réémise par le sol est liée à la quantité d'énergie reçue. Il s'ensuit un réchauffement différentiel entre les deux régions qui ne peut persister sous peine d'une augmentation sans fin de ce dernier et c'est ce qui crée la circulation atmosphérique.

La pression à la surface et en altitude se répartit donc en zones organisées où la pression est un maximum (anticyclone), un minimum (dépression), un minimum local (creux barométrique), un maximum local (crête barométrique). Les zones où les basses températures provenant des Pôles rencontrent les chaudes températures venant de l'Équateur se nomment des fronts : Front froid, front chaud et front occlus. Certains systèmes météorologiques ont des noms particuliers : cyclones tropicaux, mousson, haboob, El Niño, blocage d'air froid, etc.

El Niño, la Niña

El Niño et l’oscillation australe (OA) sont les deux pôles d'un même phénomène appelé ENSO qui affecte le sud du Pacifique. Les cycles de ce dernier perturbent l’équilibre thermodynamique du couple océan (El Niño) – atmosphère (oscillation australe). Il est à l’origine d’importantes modifications de la circulation atmosphérique et océanique ayant des impacts mondiaux.

L’opposé d’El Nino est La Niña qui amène des températures océaniques anormalement froides sur l’est du Pacifique autour de l’équateur. L’activité orageuse est renforcée sur l’ouest du bassin du Pacifique alors que les alizés gagnent en intensité. Les effets de La Nina sont à peu près opposés à ceux d'El Niño. La Niña et El Niño ne se suivent pas toujours, seulement en moyenne une fois sur trois, mais la succession rapide de conditions climatiques très différentes d’un régime à l’autre peut engendrer un important stress sur la végétation.

Vent

Le vent est un mouvement de l’atmosphère. Il apparaît sur toutes les planètes disposant d’une atmosphère. Ces mouvements de masses d’air sont provoqués par deux phénomènes se produisant simultanément : un réchauffement inégalement réparti de la surface de la planète par l’énergie solaire et la rotation de la planète. Une représentation des variations de force moyenne des vents selon leur orientation, et par là le repérage des vents dominants, peut être fait sur les secteurs d'une rose des vents.

Sur Terre, plusieurs régions ont des vents caractéristiques auxquels les populations locales ont donné des noms particuliers. Les vents sont une source d’énergie renouvelable, et ont été utilisés à travers les siècles à divers usages, par les moulins à vent, la navigation à la voile ou plus simplement le séchage. En montagne, le vol à voile utilise pour partie le vent (vol de pente) et en général (montagnes et plaines) les courants ascendants générés par l’échauffement des particules d'air. La vitesse du vent est mesurée avec un anémomètre mais peut être estimée par une manche à air, un drapeau, etc.

Les vents peuvent être réguliers ou en rafales. On retrouve des corridors de vent très forts le long des zones de contraste de températures qu'on appelle courant-jets. Sous les orages, la transformation du cisaillement horizontal du vent en tourbillon vertical donne une tornade ou une trombe marine. Le même phénomène peut se produire sans nuage et donne un tourbillon de poussière. La descente de l'air vers le sol avec les précipitations dans un orage donne une rafale descendante. En mer, les fronts de rafales sont appelées grains. Le relief est aussi la cause de vents catabatiques ou anabatiques.

Nuages et précipitations

L'atmosphère terrestre est constituée principalement d’azote (près de 80 %), d'oxygène et de vapeur d'eau. Ses mouvements verticaux permettent la compression ou la dilatation de ce gaz selon la loi des gaz parfaits dans un processus habituellement adiabatique. La quantité maximale de vapeur d’eau que peut contenir l'air est fonction de la température de celui-ci. Lorsque l'air s'élève, il se dilate et sa température diminue, permettant la condensation de la vapeur d'eau, à saturation, en gouttelettes. Un nuage est alors formé.

Un nuage est donc un ensemble de gouttelettes d’eau (ou de cristaux de glace) en suspension dans l’air. L’aspect du nuage dépend de la lumière qu’il reçoit, de la nature, de la dimension, du nombre et de la répartition des particules qui le constituent. Plus l’air est chaud, plus il peut contenir de la vapeur d’eau, et plus le nuage sera important. Plus les mouvements verticaux de l'air sont forts, plus le nuage aura une extension verticale importante.

On distingue deux types principaux de nuages : les nuages stratiformes, qui proviennent du mouvement à grande échelle de l'atmosphère, et les nuages convectifs qui eux se forment localement quand l'air est instable. Ces deux types de nuages peuvent se retrouver à tous les niveaux de la troposphère et sont subdivisés selon la hauteur où ils se trouvent (basse, moyenne, élevée).

Si le mouvement vertical est suffisant, les gouttelettes ou les cristaux de glace fusionneront pour donner des précipitations liquides ou solides : pluie, bruine, neige, grêle, grésil, verglas et granule de glace. Elles seront sous forme continue avec les nuages stratiformes et sous formes d'averses ou d'orages dans ceux convectifs. D'autres hydrométéores se forment au sol comme la brume et le brouillard.

Phénomènes accessoires

Les phénomènes météorologiques sont souvent accompagnés de ou produisent des phénomènes secondaires. Le vent soulève du sol des solides non aqueux, des lithométéores, qui restent en suspension dans l’atmosphère. La brume sèche est ainsi une suspension dans l’air de particules invisibles à l'œil nu et sèches, suffisamment nombreuses pour donner à l’air un aspect opalescent. Dans les régions sèches, la brume de sable est une suspension de poussières ou de petits grains de sable qui restent dans l’air après une tempête de vent. Le chasse-poussière ou chasse-sable est de la poussière ou du sable soulevés du sol à des hauteurs faibles ou modérées par un vent suffisamment fort et turbulent. Quand le vent augmente, on assiste à des tempêtes de sable ou de poussière qui atteignent de grandes hauteurs. Quand un vortex très local se forme dans les régions désertiques, il y a souvent des tourbillons de poussière, un genre de tornade sans nuages.

Certains phénomènes lumineux sont dus à la réflexion, la réfraction, la diffraction ou à l'interférence de la lumière sur les particules présentes dans l’atmosphère. Ce sont des photométéores. Ainsi, le halo et les parhélies, qui peuvent apparaître autour du Soleil ou de la Lune, sont dus à la réfraction ou la réflexion de la lumière sur des cristaux de glace dans l’atmosphère. Ces phénomènes ont la forme d’anneaux, d’arcs, de colonnes ou de foyers lumineux. Autour du Soleil, les halos peuvent avoir certaines couleurs alors qu’autour de la Lune, ils paraissent toujours blancs. De même, la couronne est constituée d'un ou de plusieurs anneaux colorés observables autour du Soleil ou de la Lune lorsqu'il (elle) se trouve derrière des nuages minces comme les altocumulus. Elle est due à la diffraction de la lumière sur les particules des nuages.

D'autres phénomènes sont dus à la diffraction de la lumière. L'irisation, généralement du bleu et/ou du vert pâle, est la présence de couleur sur les bords des nuages à cause de la diffraction de la lumière. Une gloire est formée d'anneaux colorés qui apparaissent autour de l’ombre de l’observateur sur un nuage ou le brouillard en contrebas. L'arc-en-ciel, dont les couleurs vont du violet au rouge, apparaît lorsque la lumière venant d'une éclaircie passe dans une atmosphère remplie de gouttes de pluie. Les anneaux de Bishop sont un phénomène lumineux qui apparaît sur des particules solides, après une éruption volcanique par exemple, formant des anneaux bleuâtres à l’intérieur et rouges à l’extérieur, causé par la diffraction des rayons lumineux sur ces particules.

Le mirage est dû aux densités différentes des couches d’air que traverse le rayon lumineux. Deux cas peuvent se produire : sur un sol surchauffé un objet éloigné devient visible, mais en image inversée, comme s’il se réfléchissait sur une étendue d’eau. C’est le mirage des déserts (le même phénomène se produit sur les routes goudronnées). Sur un sol plus froid que l’air, l’image de l’objet paraît au-dessus de l’objet vu directement. De tels mirages s’observent souvent en montagne ou au-dessus de la mer. C’est ainsi que l’on peut voir des objets situés en dessous de l’horizon. Les pied-de-vents sont des rayons solaires passant entre les nuages et vus à contre-jour, rayons qu'on perçoit alors comme un faisceau lumineux dans le ciel ou comme une « douche de lumière ».

Il y a également diverses manifestations de l’électricité atmosphérique sous forme de lumières ou de bruits, appelées électrométéores. La plupart sont associés aux orages où on observe des décharges brusques d’électricité. Il s'agit de la foudre, de l'éclair et du tonnerre. Le feu de Saint-Elme est un type particulier de foudre.

Finalement, bien que non associées à la météorologie, les aurores polaires, sont des phénomènes lumineux apparaissant dans les hautes couches de l’atmosphère en forme d’arcs, de bandes ou de rideaux. Les aurores sont fréquentes aux hautes latitudes où les particules ionisées du vent solaire sont déviées par les pôles magnétiques et viennent frapper l'atmosphère.

Environnement

Réchauffement climatique

Le réchauffement climatique est un phénomène d'augmentation de la température moyenne des océans et de l'atmosphère, à l'échelle planétaire et sur plusieurs années. Dans son acception commune, ce terme est appliqué au changement climatique observé depuis environ 25 ans, c'est-à-dire depuis la fin du XX siècle. La plupart des scientifiques attribuent la plus grande partie de ce réchauffement aux émissions de gaz à effet de serre (GES) d'origine humaine. La probabilité que le réchauffement climatique depuis 1950 soit d'origine humaine est de plus de 90 % selon le quatrième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) chargé d'établir un consensus scientifique sur cette question. Cette thèse n'est contestée que par une minorité de personnalités.

Climatologie appliquée

En tant que discipline mesurant différentes sources d'énergies ou ressources renouvelables (l’ensoleillement, le vent, les précipitations, etc.), la météorologie permet de mesurer les quantités d’énergie renouvelable et eau disponibles et de prévoir leur disponibilité dans le temps. Elle améliore le repérage des situations les plus propices aux sources alternatives d'énergie, qui peuvent contribuer à limiter le réchauffement et permet de mieux adapter l'habitat bioclimatique et les besoins en efficience énergétique à chaque contexte climatique.

Les anglophones parlent aussi de biométéorologie, et en France des formations spécialisées dans le domaine environnemental sont diffusées, entre autres par Météo-France qui propose des modules comme « Météorologie de l'environnement », « Météorologie pour le potentiel éolien » et « Environnement ».

L'épidémiologie, et l'écoépidémiologie font aussi appel aux sciences du climat.

Phénomènes reliés aux conditions météorologiques

Anémomorphose : déformation de la forme des plantes et des paysages végétaux sous l'effet des vents dominants et des embruns.

Carambolages causés par de mauvaises conditions météorologiques

Accidents d'avion dus aux orages ou tempêtes

Désertification due aux changements climatiques

Feux de forêt dus à la foudre ou attisés par les vents

L'exposition à des conditions de froid ou de chaleur extrêmes engendre : hypothermie hyperthermie

hypothermie

hyperthermie

Inondations par des précipitations abondantes

Les variations de pressions atmosphériques sont soupçonnés de déclencher les migraines

Les conditions d'ensoleillement et de chaleur sont des facteurs dans la formation de l'ozone au niveau du sol et du smog

Pluie d'animaux dont la cause probable est le transport d'animaux par des trombes marines

Réchauffement global qui change le climat.

中文百科

气象学是把大气当作研究的客体,从定性和定量两方面来说明大气特征的学科,集中研究大气的天气情况和变化规律和对天气的预报。气象学是大气科学的一个分支。

历史

第一位创建气象学的人是古希腊哲学家亚里士多德。在他的专书《气象汇论》中,他最先叙述和粗浅地解释了风、云、雨、雪、雷、雹等天气现象,而这书是世界上最早的气象书籍。直到18-19世纪,由于物理学和化学的发展以及气压、温度、湿度和风等测量仪器的陆续发明,使大气科学研究由单纯的描述进入了可以定量分析的阶段。1820年,德国人布德兰绘制了第一张地面天气图,开创了近代天气分析和预报方法。1835年,法国人科利奥里提出风偏转的概念,;而1857年荷兰人白贝罗提出风和气压的关系,他们的概念都成为大气动力学和天气分析的基础。 1920年前后,挪威的皮耶克尼斯父子提出了一套名为「极锋学说」的理论,来说明中纬度地区的天气变化情况。这套理论在1920年代发表之后,至今已有70多年,但仍然是今日作天气预报的主要理论依据,亦为分析和预报未来1-2天的天气奠定了理论基础。1930年代,无线电探空仪的广泛使用,真正开始了三维空间的大气科学研究。根据大量探空数据绘制的高空天气图,发现了大气长波。1939年卡尔-古斯塔夫·罗斯贝提出了长波动力学,他的理论亦对天气预报有莫大的贡献。到了1950年代至60年代,电脑、天气雷达,卫星和遥感的技术的应用,使大气的各种现象,大至大气环流,小至雨滴的形成过程,都可依照物理学和化学的数学形式来表示,例如热力学第一定律、偏微分。从而使大气科学有了突飞猛进的发展。

研究方法

欧洲中期预报中心

美国 UCAR MM5

美国 UCAR WRF

中国气象局开发的 GRAPE

气象学主题以及现象

云即云物理、气团

云的分类 低云、中云、高云、直展云

低云、中云、高云、直展云

天气预报 降水、大气压、露点、锋面即锋生和锋消、急流高空急流、西风急流。

降水、大气压、露点、锋面即锋生和锋消、急流高空急流、西风急流。

气旋和反气旋 飓风或台风 温带气旋 副热带高气压

飓风或台风

温带气旋

副热带高气压

雷暴 闪电、雷、冰雹、龙卷风、大气对流、雹暴

闪电、雷、冰雹、龙卷风、大气对流、雹暴

气候,厄尔尼诺现象,拉尼娜 季风、洪水、干旱

季风、洪水、干旱

天气现象 降水、雾、雪、雨淞、雾淞、露、霜、飑、雨夹雪、沙尘暴、极光、阵雨、霰、冰雹、冰粒、霾、龙卷、冰针

降水、雾、雪、雨淞、雾淞、露、霜、飑、雨夹雪、沙尘暴、极光、阵雨、霰、冰雹、冰粒、霾、龙卷、冰针

暴风雪、暴雨、

风速计、风力计、气压计、湿度计、温度计、雷达、人造卫星、多普勒雷达、雨量计、风向标

法法词典

météo nom commun - féminin ( météos )

  • 1. condition climatique

    la météo des plages

  • 2. organisme qui se charge d'étudier l'atmosphère et les phénomènes qui s'y produisent Synonyme: météorologie

    une amélioration prévue par la météo

  • 3. bulletin qui annonce les prévisions du temps

    suivre la météo à la télé

  • 4. sciences de la terre science qui a pour objet d'étudier l'atmosphère et les phénomènes qui s'y produisent Synonyme: météorologie

    la climatologie est une branche de la météo

météo adjectif ; invariable

  • 1. qui concerne les conditions climatiques

    des prévisions météo

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