词序
更多
查询
词典释义:
perversion
时间: 2023-09-28 20:19:38
[pεrvεrsjɔ̃]

n.f.1. 〈书面语〉腐化, 败, 堕落2. 【心理学】【医学】反常, 倒错, 倒逆

词典释义
n.f.
1. 〈书面语〉腐化, 败, 堕落

2. 【心理学】【医学】反常, 倒错, 倒逆
perversions sexuelles性反常, 性欲倒错
近义、反义、派生词
近义词:
corruption,  dégradation,  dépravation,  impureté,  dérèglement,  détraquement,  perversité,  pourriture,  vice,  déviance,  déviation,  dissolution,  immoralité
反义词:
amélioration,  conversion,  correction
联想词
subversion 颠覆,破; pervers 堕落,败; folie 癫,精神错乱; pornographie 色情描写; tromperie 欺骗; cruauté 残酷,残暴,残忍,暴戾; transgression 违反,违犯,违抗; schizophrénie 精神分裂症; décadence 没落,衰落; aliénation 让与; vulgarité 粗俗;
短语搭配

perversions sexuelles性反常, 性欲倒错

perversions innommables卑鄙得难以形容的腐败

perversion sensorielle感觉失常

perversion de la vision错视:

L'arbitraire est une perversion de l'idée d'autorité légitime.专断是正当权力思想的一种败坏。

La perversion de la vision rend tout bleu.错视症使一切都呈现蓝色。

La perversion du goût pousse certains sujets à manger les choses les plus étranges.味觉倒错促使一些人吃那些特别奇特的东西。

原声例句

La perversion de ses sens en augmentait l’horreur maintenant, elle était reprise des superstitions de son enfance, elle vit l’Homme noir, le vieux mineur trépassé qui revenait dans la fosse tordre le cou aux vilaines filles.

感观的错乱更增加了这里的恐怖,又勾起她童年时代的迷信想法,她想起了“黑鬼”——死去的老矿工,又回到矿井来扭断那些干丑事的姑娘的脖子。

[萌芽 Germinal]

En 2013, une loi est votée, et elle interdit, je cite, la propagande de l’homosexualité auprès des mineurs, ce qui pourrait être, par exemple, le fait d’affirmer que " l’homosexualité est naturelle" ou encore que " l’homosexualité n’est pas une perversion" .

2013 年,通过了一项法律,它禁止,我引用,在未成年人中宣传同性恋,例如,可能是断言同性恋是自然的或同性恋不是。

[HugoDécrypte]

Et voilà donc, France, ce que je trouve d'abord, dans la démence qui t'emporte: les mensonges de la presse, le régime de contes ineptes, de basses injures, de perversions morales, auquel elle te met chaque matin.

所以,法国,是我首先发现的,在把你带走的疯狂中:新闻界的谎言,无能的故事,低级的侮辱,道德,它每天早上都把你带到这些地方。

[左拉短篇作品精选]

Ca doit être voté par les députés qui sont les principaux bénéficiaires de ce système qui est effectivement pas mal corrompu pas seulement financièrement mais il a vraiment beaucoup de perversions, sont assis dessus et refusent de bouger quoi.

它必须由代表投票,他们是这个制度的主要受益者,这个制度实际上不仅在财务上相当腐败,而且它确实有很多,坐在上面,拒绝移动什么。

[RFI简易法语听力 2015年1月合集]

Lui, l’interdit de bibliothèque, rédigeait, outre ses fameuses mémoires, une étude des perversions que les nazis avaient infligées à la langue allemande.

[Le Tour du monde des idées - France Culture]

例句库

Nous sommes ici réunis pour montrer, dans toute l'ampleur de l'occasion qui nous est offerte, comment la perversion totalitaire a coûté des millions de précieuses vies.

我们今天汇聚在这个庄严的场合,是要反思极权主义的罪恶如何夺走了数百万人的宝贵生命。

Mais, tout aussi important, les nations membres présentes aujourd'hui affirment leur rejet d'une telle perversion et expriment leur espoir d'un avenir plus civilisé, l'espoir que « plus jamais » le monde ne détournera ses regards devant une telle perversion.

但是,同样重要的是,今天出席会议的各成员国都申明它们不接受此种邪恶,并表示对一个更文明的未来充满希望,相信世界在面对此种邪恶的时候,“再也不会”熟视无睹。

Ces incidents récents ont, encore une fois, montré qu'il était urgent que la communauté internationale redouble d'efforts afin d'éradiquer la perversion terroriste.

最近发生的这两起事件再次表明国际社会亟需更加努力消除恐怖主义邪恶行为。

La pratique actuelle, consistant à offrir en secret des cadeaux à titre personnel, est une perversion de ces traditions et, dans bien des cas, une invention moderne sans rapport avec les pratiques traditionnelles».

当今秘密给予私人礼物对这种习俗来说是倒行逆施,在许多情况下是一个与传统习俗几乎毫不相干的现代概念”。

La tentative d'établir une équivalence morale entre des soldats qui se défendent contre des foules déchaînées de Palestiniens assoiffés de leur sang, et des Palestiniens qui lancent des attaques contre des civils au coeur des villes israéliennes, n'est rien moins qu'une perversion.

巴勒斯坦暴徒叫喊要以色列士兵的血,以色列士兵进行自卫,而有人却企图在道义上同这些士兵等同,而且巴勒斯坦人在以色列城市的中心对平民进行恐怖主义袭击——这些简直是道德败环。

Les mesures de santé publique devraient toujours permettre de veiller à ce que la participation volontaire soit pleinement efficace et minimiser la perversion des droits au respect de la vie privée et à l'autodétermination de la personne.

公共健康措施应始终争取实现自愿参加充分有效的目标,并尽量减少对人的隐私权和自决权的损害。

De telles perversions naissent de l'abus ou du mauvais usage de la liberté, ainsi que des défaillances des acteurs impliqués, y compris les autorités publiques.

这种情况发生于对自由的滥用以及市场经济体系运作中的一个或数个行动者,包括公共当局的失职。

Toutes les nations sont à juste titre préoccupées par les problèmes apparus après les événements du 11 septembre; mais nous devons également rappeler la nécessité de remédier aux conditions qui ont fait naître tant de haine et de perversion.

所有国家都正确地全力关注与9月11日事件之后有关的问题;但我们也必须牢记有必要解决导致产生这种仇恨和绝望的条件。

Par conséquent, la Guinée équatoriale estime que l'ONU doit organiser une concertation au niveau le plus élevé, afin d'établir des directives et un programme d'action pour lutter contre le terrorisme et l'éliminer, ainsi que pour défendre et préserver les valeurs de la liberté et de la dignité de l'être humain face à la barbarie, à l'irrationalité et à la perversion du terrorisme international.

赤道几内亚的理解是,联合国必须进行最高级别协商,以便确定指导方针,并制定一项行动方案,以打击恐怖主义和确保消除恐怖主义,以及面对野蛮的、非理性的和反常的国际恐怖主义性质,捍卫人的自由和尊严价值观念。

En particulier, elle prévoit une nouvelle définition du délit de viol, définit de nouvelles catégories d'agression sexuelle afin de couvrir diverses manifestations de la perversion sexuelle et légalise les activités sexuelles entre adultes consentants.

在这方面,订立强奸罪的新定义,制定新的几类性攻击罪行,以包括罪犯做出的各种性变态行为,并规定情投意合的成年人之间的性交活动并非犯罪。

De telles perversions ne sont que de la propagande éclose dans de mauvais esprits, qui souhaitent susciter la haine entre les humains; leurs affirmations ne sont pas moins nocives que le terrorisme lui-même.

这种扭曲的观点是那些希望在世人之间散播仇恨的恶人所制造的恶意宣传;他们所制造的说法的害处不亚于恐怖主义本身。

Faire moins serait encourager la perversion de l'idée même de civilisation.

如果不这样做,等于让文明的根本思想被颠覆。

Il faut, en particulier, trouver de meilleurs moyens d'empêcher la perversion des règles et des valeurs traditionnelles ou religieuses et le recrutement d'enfants destinés à être utilisés dans les conflits.

特别要找到更好的方式,一来为了阻止违背传统的或宗教的规范和价值观,阻止在冲突中招募和利用儿童;二来为了使他们康复,重返和平社会。

« un acte de cruauté pour lequel il ne pourra jamais y avoir de justification. Quelle que soit la cause, quelle que soit la perversion de sentiment religieux, quelle que soit la conviction politique, infliger une telle terreur au monde, faucher la vie de tant d'hommes, de femmes et d'enfants innocents et sans défense, tout cela ne saurait jamais être justifié ».

“没有任何正当理由的邪恶行为,无论何种原因、无论宗教感情如何颠倒、无论何种政治信仰,都没有任何正当理由对世界施行这种恐怖、夺去这么多无辜而毫无防备的男男女女和儿童的生命”。

法语百科

Avertissement dans la ville de Suita, préfecture d'Osaka, au Japon, citant « Prenez garde aux pervers ».

La perversion désigne, dans un sens général, l'inclination à des conduites considérées comme « déviantes » par rapport aux règles et croyances morales d'une société. Le terme recouvre toutefois plusieurs champs sémantiques et différentes définitions. Il est issu du verbe « pervertir », qui signifie littéralement « détourner », d'après l'étymologie latine pervertere : « mettre sens dessus-dessous » et globalement « action de détourner quelque chose de sa vraie nature ». Le sens moral du verbe pervertir (« convertir au vice ») date du XVII siècle et a longtemps eu une connotation religieuse.

Dans le vocabulaire courant, le terme est utilisé pour désigner soit une déviation des instincts conduisant à des comportements immoraux et antisociaux, soit la transformation de sens subie par un discours (par exemple un message politique), soit la manipulation, l'abus et la cruauté. En matière de mœurs, la notion de perversion a beaucoup évolué en fonction des époques et des normes, religieuses et pénales entre autres. Dans ce registre, le mot fait souvent allusion à la sexualité : il désigne alors des perversions sexuelles ou des conduites considérées comme telles, qu'elles soient définies comme pathologiques ou non.

En psychiatrie, le terme se réfère la plupart du temps à des conduites immorales ou amorales considérées comme déviantes. La liste des perversions a subi dans l'histoire de cette discipline des variations aussi nombreuses que discutées : telle attitude est vue comme pathologique à une époque, puis plus à une autre, selon des critères qui relèvent avant tout des normes sociales. Il désigne néanmoins pour beaucoup une structure psychopathologique établie.

En psychanalyse, Sigmund Freud a d'abord inclus la perversion dans le cadre de la sexualité, pour l'étudier ensuite dans une perspective psychogénétique de fixations et de régressions. Il situe la perversion dans les pulsions qui visent une satisfaction « polymorphe », ou détournée, c'est-à-dire un but autre que génital. D'une certaine façon, il suppose l'existence de ce processus chez l'enfant. C'est surtout l'adulte qui, dans son développement, est l'enjeu de la dynamique des fixations et des régressions, et qui peut développer une perversion dans le sens psychopathologique. La perversion devient alors, dans un deuxième temps, l'expression de la pulsion d'emprise, et elle se manifeste dans la relation à l'objet. Son fondement psychique est, selon Freud, le déni de la différence des sexes, qui débouche sur le déni de l'altérité : la perversion sexuelle n'étant que l'une des manifestations de la perversion, tout comme la perversion narcissique.

Approche lexicale

Définition usuelle

Parmi les définitions du mot « pervers » se trouvent : « enclin au mal ; qui fait, qui aime à faire le mal », « qui est totalement dépourvu de sentiments et de sens moral », ou encore « dont le comportement sexuel s'écarte de la normalité » . Les synonymes les plus proches seraient : mauvais, méchant, diabolique, pernicieux, vicieux, morbide, malfaisant, dépravé, débauché, corrompu, malsain, etc.

Étymologie

Le terme pervertir est issu de deux termes latins (per qui signifie par et vertere que l'on peut traduire tourner). La traduction littérale serait en tournant ou par détournement (par contournement, par retournement), ou encore par la tournure. Ce dernier convient à la première utilisation du terme perversio dans le latin ecclésiastique du III siècle, où il désignait toute opération de falsification d'un texte et par extension une volonté de corrompre les esprits (employé par Tertullien), et il prend ensuite au début du IV siècle le sens de « dépravation, désordre ».

Au XII siècle, le terme pervers est utilisé en langue française sur cette racine latine et il est employé pour désigner une personne qui est « encline à faire le mal ».

Terminologie

Le terme de perversion sexuelle est parfois associé à la perversion (dans le langage courant notamment) et parfois distingué (quand il s'agit d'une notion psychologique).

Les termes de perversion morale ou de perversion narcissique sont parfois utilisés pour marquer cette distinction. Ils sont synonymes du terme perversion, dont la perversion sexuelle est une des formes possibles.

De rares auteurs distinguent perversion et perversité.

Le terme perversité vise, comme celui de perversion, à se rapprocher de l'origine latine perversitas dérivé de perversus (pervers) qui désigne celui qui inverse, renverse ou retourne. Il exprime un concept décrivant les types de comportement qui sont contraires à l'éthique humaine selon la perspective de la psychanalyse.

Approche psychanalytique

L'emploi de la terminologie de la perversion dans la psychopathologie psychanalytique vient d'abord de Sigmund Freud, vers 1900, pour tenter d'exprimer des mécanismes inconscients, mais « c'est Lacan qui a mis en évidence la structure perverse » dans les années 1960 (les deux autres structures étant la structure névrotique et la structure psychotique). Ce dernier explique la mise en place de la structure perverse en rapport avec la « crise œdipienne », et l'on rattache souvent son étude au structuralisme, car Lacan cite régulièrement Les structures élémentaires de la parenté de Claude Lévi-Strauss.

Mécanisme pervers selon la psychanalyse

Il s'agit d'un mécanisme de défense, c'est-à-dire d'un phénomène psychique qui vise à éviter une souffrance interne, et qui utilise l'autre comme une chose, un instrument ou un support permettant d'extérioriser ce qui est considéré comme insoutenable ou déstructurant pour l'individu qui utilise un fonctionnement pervers afin de s'en prémunir. L'origine de cette utilisation destructrice de l'autre est théorisée comme un phénomène de projection des contradictions internes et des douleurs que l'individu refuse de ressentir.

Lorsque ce mécanisme tend à valoriser l'égo, l'image extérieure de soi, on parle parfois de perversion narcissique, bien que ce terme soit peu utilisé dans le cadre médical et psychanalytique : toute perversion est en effet intrinsèquement un trouble du narcissisme. Lorsque ce mécanisme est porté sur les relations sexuelles, on parle de perversion sexuelle. Cette expression renvoie alors à l'imposition à l'autre d'une relation sexuelle au détriment de sa volonté et à l'encontre de son désir propre.

À sa source, la perversion est un fonctionnement défensif, qui pourrait être utilisé par tout un chacun. Néanmoins, chez certains, ce mécanisme s'installe comme un mode de fonctionnement préférentiel, plus confortable et plus gratifiant pour eux, en ce qu'il leur permet d'éviter la souffrance psychique (angoisses, dépressions, etc.), les limitations (dont l'existence et l'expression d'autrui), les pertes (deuils, vieillissement, maladie, mort...) et la remise en question de soi-même. Plus ce mécanisme est utilisé, et plus il se renforce, car l'utilisation de l'autre comme instrument prive la personne perverse de tout retour affectif structurant.

Notion chez Freud

En ce qui concerne les conduites sexuelles, Sigmund Freud se situe à la fois dans la continuité et dans la rupture par rapport au discours médical de son époque.

« Aberrations sexuelles »

Les Trois essais sur la théorie de la sexualité de Freud commencent par un premier essai intitulé Les aberrations sexuelles, dans lequel Freud passe en revue tout ce qui semble dévier des représentations que l'opinion commune se fait de la sexualité, c’est-à-dire « une attraction irrésistible exercée par l'un des sexes sur l'autre » et dont le « but serait l'union sexuelle, ou du moins un ensemble d'actes qui tendent à ce but ». Freud ne s'attarde pas à décrire ces « aberrations sexuelles », il reprend en les survolant les descriptions de Krafft-Ebing, Havelock Ellis, Albert Moll, J. Bloch et bien d'autres. Il se consacre alors à ce qui lui importe : les mécanismes psychiques à l'œuvre dans la sexualité.

Freud apporte à la clinique des aberrations sexuelles une description que l'on pourrait qualifier de structuraliste avant la lettre. En effet, au lieu d'opposer les vices aux maladies comme certains de ses prédécesseurs ou la normalité à l'anormalité, Freud fait un tableau clinique descriptif de ces déviations fondé sur ce qui est appelé leur « objet » et leur « but », dans la traduction française. Cette définition va de pair avec celle de la pulsion, énergie corporelle ayant elle aussi une source, un objet, et un but (le désir s'enracine dans le corps, vise quelqu'un ou quelque chose, et se fixe un objectif à propos de ce dernier, auquel il tend avec une certaine force). Dans le paradigme de Freud, « objet » désigne une représentation au sein d'une réalité psychique, donc une pensée d'un « sujet » (à entendre ici au sens racinien du terme, souligne Georges Lanteri Laura). « But » doit s'entendre comme « visée » des deux partenaires sexuels, en l'occurrence le plaisir (et non finalité au sens de la normalité, par exemple la procréation).

Ainsi, la perversion peut être déviation au sens de :

changement d'objet, par exemple dans la pédosexualité, la zoosexualité, la nécrosexualité ;

changement de but, par exemple regarder dans le voyeurisme, ou être regardé dans l'exhibitionnisme ;

changement de zone érogène, par exemple l'anus dans la sodomie, dans le fétichisme ;

enfin, la perversion peut signifier la nécessité de conditions particulières afin d'atteindre la satisfaction sexuelle. Ces conditions correspondent à des retours à des positions psychiques ayant été vécues dans l'enfance du sujet.

À partir de ces deux critères que sont le but et l'objet, Freud établit une description combinatoire que Lanteri-Laura a résumé par le tableau suivant :

Non-malades vs malades Non-pervers vs pervers Résultats
+ + normaux
+ - pervers non-malades
- + névrosés
- - pervers malades

Dans cette description, Freud veut montrer que la perversion n'est pas un mécanisme qui se situe à l'écart de la vie sexuelle, mais qu'elle en fait intégralement partie. Ce n'est que dans certains cas, quand il y a « exclusivité et fixation, que nous sommes justifiés en général de considérer la perversion comme un symptôme morbide. »

L'originalité de la description freudienne, c'est qu'il déplace le centre d'intérêt sur l'étude des perversions sexuelles. Au lieu de s'attacher à l'étiologie (hérédité, prédisposition, dégénérescence, circonstances biographiques) ou à une opposition normalité vs anormalité, il s'intéresse aux mécanismes et permet de poser les bases d'une véritable étude psychopathologique de ce domaine.

Sexualité infantile

C'est surtout le deuxième des Trois essais sur la théorie de la sexualité qui fut remarqué à l'époque de sa publication. Rappelons simplement que Freud veut montrer que la vie psychique commence dès la naissance, par la création d'espaces de plaisir situés au-delà de la satisfaction des besoins physiologiques, mais s'appuyant sur ces derniers. Chacun de ces espaces, ou zone érogène, est créé par le sujet lui-même, en instituant une partie de son propre corps comme « objet érotique », alors que parallèlement il s'abandonne probablement à une remémoration de la satisfaction éprouvée pendant la satisfaction physiologique du besoin organique. Par exemple, le nourrisson, après la tétée continue à « suçoter » alors qu'il n'a plus faim, et pendant ce suçotement, qui est un acte réflexe, il investit une partie de son corps propre (pouce, doigt de pied, mèche de cheveux) ou un substitut (drap, etc.). Il s'agit selon Freud d'une action « auto-érotique » pendant laquelle il réactive le plaisir de la satisfaction de la tétée. Pendant ce temps, qui n'est pas dépendant de la satisfaction physiologique, s'établit l'embryon de l'espace désirant et fantasmatique.

Dans ce sens, Freud qualifie l'enfant de « pervers polymorphe » pour exprimer le fait qu'il découvre son corps et le monde autour de lui à travers ses pulsions partielles. Il veut simplement rappeler que nous sommes tous passés par une étape première dans notre vie sexuelle (d'abord non génitale puis génitale) où la satisfaction de chacune des zones érogènes a prévalu pour elle-même. Pour l'enfant, cette découverte est saine car elle accompagne le passage d'un stade à l'autre. En revanche, s'il n'est plus transitoire et occasionnel, ce mécanisme est considéré comme un mode relationnel pathologique.

L'être humain expérimente donc la vie pulsionnelle au travers de plusieurs zones érogènes. Progressivement, il accédera à une conscience de son unité corporelle mais il restera marqué par ce morcellement pulsionnel initial. D'ailleurs, remarque Freud, « les préliminaires amoureux ne renvoient-ils pas aux satisfactions partielles chez l'être humain : le plaisir de regarder ou de montrer n'est-il pas une pulsion partielle ? » Il en est de même des baisers, des caresses de tout ordre qui peuvent précéder l'acte génital.

Issue possible de la « crise œdipienne »

Depuis 1895, Freud cherchait à montrer qu'il existe en tout être humain une instance dont il n'est pas maître et qu'il appelle l'inconscient, que l'on peut considérer comme le principal moteur du psychisme. Ce moteur fait surgir chez le sujet humain des évocations, des représentations associées, des affects qui entrent en conflit avec l'éducation, c'est-à-dire les règles sociales formulées ou induites par l'entourage de l'enfant. À l'issue de la crise œdipienne, le sujet aura trois voies de résolution des conflits inconscients entre ses pulsions et l'éducation qu'il a reçue :

les névroses, dont le mécanisme inconscient spécifique est le refoulement : Verdrängung ;

les psychoses, dont le mécanisme inconscient est la Verwerfung, que Lacan traduira par « forclusion » ;

les perversions, dont le mécanisme inconscient est le déni : Verleugnung.

Le déni est donc le mécanisme inconscient fondamental de la perversion. Il s'agit d'une fixation inconsciente qui intervient au moment particulier où l'enfant prend réellement conscience de la différence des sexes, notamment en s'interrogeant sur les différences anatomiques qui distinguent les hommes des femmes. Alors que pour le petit enfant la puissance symbolique semblait incarnée par sa mère, il constate qu'elle n'est pas pourvue de l'organe viril, elle semble marquée d'une lacune, d'une absence. Pour certains enfants, cette différence apparaît insupportable, ils s'orienteront vers le déni, c'est-à-dire un refus d'admettre cette différence.

Dès lors, la vie pulsionnelle du sujet orienté vers la perversion va fonctionner sur un clivage qui va affecter foncièrement sa vie :

dans sa vie sociale, le sujet pervers se comportera comme tout un chacun et il pourra même être reconnu comme un citoyen exemplaire ou brillant, ce Moi est réaliste et conscient ;

dans sa vie sexuelle, en revanche, le pervers ne pourra atteindre la jouissance (ou atteindre ce qu'il considère comme une vraie jouissance) qu'à certaines conditions qui dépendent de la nature de sa perversion. Si ces conditions entrent en conflit avec les lois sociales, il sera tenté de les transgresser ; il s'agit là du Moi qui est subordonné au principe de plaisir.

Ainsi, le fétichiste sait pertinemment, dans sa vie sociale, que les femmes sont dépourvues de pénis mais, dans sa vie sexuelle, pour atteindre la jouissance, il doit se représenter une femme pourvue d'un fétiche qui vient symboliser la dimension phallique. Selon le type de fétichisme, il s'agira d'un fouet, d'un certain type de chaussures ou tout autre objet qui, à ses yeux, le renverra à une représentation de la femme pourvue d'un supplément phallique, qui viendrait compenser l'absence d'organe viril. Le fétiche est potentialisé par le regard et son aspect séparable lui confère sa valeur.

D'une façon différente, le travestisme est également une façon de dénier la différence sexuelle puisqu'il s'agit, dans le cadre de relations sexuelles, de jouir de la surprise que pourrait provoquer chez l'autre la découverte d'un sujet mâle pourvu des attributs féminins (par les vêtements) ou d'un sujet féminin pourvu (symboliquement) d'un sexe masculin.

Il ne s'agit pas ici de lister toutes les perversions, mais de rendre compte du mécanisme descriptif qui fonde une sémiologie, étape indispensable dans une démarche clinique. On voit bien que le point de vue freudien se veut non-moraliste. Ce que Freud veut montrer, c'est qu'il y a au cœur de toute sexualité l'embryon de ce que l'on appelle la perversion, puisque nous passons tous par la découverte des pulsions partielles dans l'enfance, et qu'adulte nous continuons à pratiquer ces pulsions partielles comme préliminaires au coït.

Pour Freud, la grande différence entre le pervers et le non-pervers, c'est que le premier reste fixé dans son développement à la question de la non-différenciation sexuelle et que, d'une certaine façon, il a besoin « d'y croire » pour jouir.

Conceptions psychanalytiques après Freud

Les théories psychanalytiques ont beaucoup évolué depuis les théories de Freud. Donald Meltzer critiqua la théorie freudienne, trop centrée sur une sexualité génitale hétérosexuelle, alors même que Freud reconnaît, en l'étayage de la sexualité sur le besoin alimentaire, la perversion fondamentale de toute sexualité humaine. La sexualité humaine se distingue de la plupart des sexualités animales par sa séparation de la reproduction : c'est là, non pas une anormalité, mais bien une caractéristique essentielle de ce que Donald Winnicott nomme « la nature humaine ».

L'apport de Jacques Lacan insiste sur l'origine de l'orientation perverse. Selon lui, le « point d'ancrage » dans la structure perverse est à chercher dans l'identification pré-génitale de l'enfant (avant la crise œdipienne) : à cette époque, la mère représente la figure phallique par excellence, le père ne le devenant qu'après la crise œdipienne et, en grande partie, dans la mesure où le discours maternel lui en laisse la place.

Joyce McDougall interroge la perversion comme création d'une « néo-sexualité » : cette « nouvelle » sexualité se fonde sur une scène primitive réinventée. La représentation de l'acte sexuel entre les parents sort du commun ; elle est « lacunaire » au sens où la personne « perverse » n'en comprend pas les éléments. S'il y a tentative de résoudre l'angoisse de castration par l'érotisation de ce qui fut insupportable, la sexualité œdipienne n'en est pas tout l'enjeu. Là où Freud présentait des défenses perverses spécifiques face à une situation « œdipienne », McDougall insiste sur la sexualité archaïque venant protéger le sujet fragile, à la suite d'une position dépressive très défaillante.

Les défenses perverses peuvent cependant amener le psychanalyste à penser autre chose que la perversion. Selon cette ligne de pensée, l'enjeu sera de repérer la présence de la perversion dans les différentes « maladies mentales ».

Saverio Tomasella propose une vision concrète de la perversion quant à ses rouages (organisés autour du pouvoir, de la jouissance et de la domination) et ses fonctionnements (fascination, mystification, séduction).

« La perversion n'est pas seulement un savoir sur la jouissance, mais aussi un savoir sur la façon d'enfermer l'autre dans la jouissance, de mieux le tenir à sa disposition et l'utiliser à sa guise. La perversion est surtout un savoir-faire sur l'emprise, une manière de prendre le pouvoir sur l'autre pour le dominer sans qu'il s'en aperçoive et sans qu'il puisse se défendre, quitte à le détruire en le dépréciant sans cesse et en niant durablement son existence. »

Paul-Claude Racamier met en avant le concept de perversion narcissique.

En France

Naissance d'un discours médicolégal

En France, depuis le code Napoléon (loi du 22 février 1810), les affaires de mœurs étaient jugées selon des principes simples, qui marquaient une grande évolution par rapport à la situation sous l'ancien régime :

En ce qui concerne les adultes, n'est puni en matière sexuelle que le scandale public de l'outrage aux bonnes mœurs et l'attentat à la pudeur ;

En revanche, tout commerce sexuel avec un (ou une) mineur(e) est considéré comme un crime.

La philosophie de ce texte était claire : il s'agissait premièrement de faire des relations sexuelles entre adultes consentants une affaire privée qui devait se dérouler dans un cadre privé et deuxièmement de protéger les mineurs (même consentants) de toute relation sexuelle. Ce tournant législatif napoléonien était une révolution dans la mesure où les pouvoirs publics n'avaient plus à s'intéresser aux conduites sexuelles des citoyens, alors que sous l'ancien régime la sodomie était considérée comme un crime et que toutes les conduites sexuelles étaient soumises au crible d'une morale directement inspirée de la religion.

Sergent Bertrand

C'est dans ce contexte qu'en 1849, un sergent de l'armée française, reconnu comme un bon sous-officier par ses supérieurs, est poursuivi par un tribunal militaire : il est entré nuitamment dans un cimetière, a forcé une tombe et a profané le cadavre tout récemment enterré d'une jeune fille. Le sergent était coutumier de ce type de comportement, il avait déjà profané d'autres tombes, il avait même mutilé certains cadavres et ses actes se terminaient par une éjaculation. Le sergent Bertrand reconnaît les faits et il est condamné (légèrement) pour violation de sépulture, c’est-à-dire un délit qui s'apparente à une violation de domicile, mais absolument pas pour son comportement sexuel qui n'intéresse quasiment pas les juges.

Un psychiatre de l'époque, le docteur Jules Lunier, s'élève alors contre ce jugement dont la sentence avait été pourtant clémente. Il prétend que cette condamnation était injuste car le cas du sergent était du ressort de l'article 64 du code pénal de l'époque, c'est-à-dire l'article qui permet à un justiciable de ne pas être jugé si l'examen par un expert de ses facultés mentales conduit à le déclarer irresponsable. Pour le D Lunier, le sergent Bertrand devait être soigné et conduit à l'asile, pas en prison.

Pour Georges Lanteri Laura qui a retracé l'histoire de l'appropriation médicale des perversions, l'Examen d'un cas de monomanie instinctive du D Lunier marque un tournant dans l'attitude des médecins français. Alors que la loi excluait tout examen de la jouissance sexuelle de l'accusé (et donc de sa moralité sexuelle) la médecine voudrait introduire cette dimension. Et pour dire quoi ? Que l'accusé est aliéné et qu'il doit être conduit à l'asile. Car, pour la théorie médicale de l'époque, la monomanie instinctive est une forme d'aliénation mentale.

Retour à l'ordre moral

Après la deuxième Restauration, la Monarchie de Juillet (1830 -1848) était favorable à un retour du religieux. La médecine, par ses prétentions à arbitrer le sexuel, avait fourni aux pouvoirs publics un appui au retour du moralisme. Pour le Christianisme, la justification du fait sexuel est une plus grande union des époux et la fécondité charnelle dans le cadre du sacrement du mariage. La recherche du seul plaisir n'est pas une justification. Dans le cadre du mariage, les époux peuvent avoir des relations sexuelles régulières. D’ailleurs seule la « consommation » (c'est-à-dire avoir un premier rapport sexuel) du mariage catholique le rend indissoluble.

La médecine se situait également comme une rivale du pouvoir religieux. Elle va donc bénéficier de la bienveillance du pouvoir politique sans pour autant reprendre les termes du discours religieux. Le discours médical s'intéressait aux comportements sexuels considérés comme déviants pour tenter de montrer qu'il s'agissait de formes partielles d'aliénations mentales. C'est au milieu du XIX siècle, dans le Littré, que pour la première fois, la notion de perversion est associée aux mœurs sexuelles : « Perversion. Changement de bien en mal. La perversion des mœurs. Trouble, dérangement. Il y a perversion de l'appétit dans le pica, de la vue dans la diplopie. »

Quelque temps plus tard, cette définition est reprise telle quelle, dans ce qui est considéré comme « le Littré médical », en y ajoutant toutefois un nouvel élément : « Perversion morale des instincts, V. Folie héréditaire. » (É. Littré et Ch. Robin).

De la perversion morale des instincts, on passera avec Valentin Magnan à la perversion sexuelle qui s'imposera dans la langue française alors qu'en langue anglaise la notion d'aberration prévaudra. En allemand, deux expressions se feront concurrence :

sexuelle Abirrungen (aberrations sexuelles) qui sera employé par Freud ;

Anomalien des Geschlechtstriebes (anomalies de l'instinct sexuel) qui sera utilisé par Krafft-Ebing.

Typologie médicale des déviations sexuelles au XIX siècle

Magnan ne s'est pas attaché à étudier les perversions une à une. Cette étude n'avait aucun intérêt pour lui puisque les perversions ne pouvaient s'expliquer, dans sa perspective positiviste que par une anomalie du système nerveux central. Pour lui la vie sexuelle est définie par un modèle anatomo-physiologique : certains individus s'éloignent de ce modèle pour parvenir à l'orgasme. Ce détour qu'ils empruntent par rapport au modèle anatomo-physiologique serait donc l'expression d'une dysharmonie du système nerveux.

Cette description absolument exempte de préoccupations morales va cependant aboutir à un classement des pervers en deux groupes radicalement opposés :

Les sujets instruits, reconnus socialement, ayant des responsabilités professionnelles et dont la perversion est ignorée de leur entourage, sont considérés comme des hommes honorables, mais dont la conduite sexuelle détonne et pour tout dire apparaît comme une anomalie dans leur personnalité. Eux-mêmes reconnaissent comme une anomalie leurs penchants, ils les déplorent parfois et l'homme de science s'étonne de leur comportement sexuel. Il s'agit des bons pervers. On trouve dans cette catégorie les exhibitionnistes ou les homosexuels de la bonne société.

Chez les personnes mal insérées socialement, instables professionnellement et au mode de vie socialement réprouvé, les conduites perverses sont décrites comme agressives, cruelles, elles suscitent non pas l'étonnement mais la répulsion. Ils refusent d'admettre l'anomalie qui est la leur. Ce groupe renvoie, selon Lanteri-Laura « à la notion de perversité, et tous ces traits de caractère viennent des anciennes notions de folie morale et de moral insanity. ». C'est de cette catégorie que Magnan fera dériver la notion de dégénérescence.

En 1975, Henri Ey propose, dans le Manuel de psychiatrie, les deux articles perversité et perversion : « Le pervers ne s'abandonne pas seulement au mal, mais le désire ». Ce désir devient loi existentielle : la perversion « reste rivée à un stade de développement dont la structure affective est devenue la loi de son existence ».

Selon Joël Dor, la description de la perversion que fait Henri Ey ne permet pas de différencier perversité et perversion. Cette définition psychiatrique renverrait non pas au domaine psychopathologique mais à celui de la morale, en tout cas aux critères sociaux hors psychopathologie : le « champ psychopathologique, lequel - s'il existe - reste totalement sanctionné par des normes morales et idéologiques qui invalident, par avance, toute conséquence clinique ». La distinction entre perversion et perversité serait donc étrangère à la psychologie clinique.

Point de vue actuel de la psychiatrie

Il suffit de consulter le Manuel alphabétique de psychiatrie d'Antoine Porot où les notions de perversité et de perversion sont abordées sans nuance sous l'angle de la morale pour constater l'écart conceptuel qui existe entre la psychiatrie et la psychanalyse sur ce problème.

Plus surprenant, un autre auteur Henri Ey commence son article Perversité et perversions par ce qu'il appelle une « analyse génétique du développement de la personne morale ». La seconde partie de son article (B. La « perversité » naturelle et pathologique) commence par cette affirmation tautologique : « sous son aspect le plus général et négatif, le mal se confond avec l'absence de moralité et toute action est dite immorale lorsqu'elle échappe au contrôle de la conscience morale. »

Nous sommes ici dans ce que Pierre Kaufmann appelle une « collusion » des principes moraux avec ce qui devrait y échapper, à savoir une pure approche sémiologique. C'est probablement parce que la psychiatrie n'a pas su se préserver de cette collusion que le discours social s'est emballé au point de faire du pervers l'incarnation du mal.

Discours social actuel

Ces dernières années ont vu se développer un discours social sur le mode défensif de l'aveuglement par le recours aux émotions. Ce discours moralisateur utilise les notions de pervers et de perversité de façon particulièrement stigmatisantes. Ce discours vise principalement :

La figure du pervers souvent incarné sous les traits du délinquant pédosexuel, abusivement qualifié de « pédophile » ;

La question du harcèlement (moral ou sexuel) que l'on qualifie de perversité ; accusation très vite reprise - pour faire hypnose - dans les véritables stratégies perverses.

De plus, certains auteurs ont abordé la question du harcèlement moral ou sexuel sous l'angle de la perversité. Là encore, d'autres personnes pensent qu'il suffit de les qualifier de délits punissables par les lois nationales. D'après ces derniers, en faire avec le docteur Porot une perversité définie comme « l'intervention d'une malignité plus ou moins affirmée dans la conception ou l'exécution d'un acte, sinon dans la conduite occasionnelle ou habituelle d'un individu » n'ajoute rien au délit. Ils argumentent que ce recours insidieux à la notion de perversité dans une qualification judiciaire a beaucoup d'inconvénients :

on contribue à polluer un vocabulaire sémiologique qui se veut descriptif et neutre ;

on diabolise des délinquants que la loi est chargée de punir ;

on participe à un climat démagogique qui pollue notre société.

Littérature

Depuis longtemps, la littérature et les perversions font bon ménage. On citera ici quelques œuvres célèbres qui ont aidé notre compréhension de certains comportements atypiques :

Donatien Alphonse François de Sade dont l'œuvre se veut un cri de révolte contre son époque et qui a donné son nom au sadisme ;

Leopold von Sacher-Masoch dont Krafft-Ebing a fait dériver le concept de masochisme et qui nous apprend beaucoup de choses sur ce que signifie un contrat, puisque c'est le prétendu dominé qui avait fait signer un contrat à la prétendue dominante Wanda ;

Vladimir Nabokov qui a donné une description d'un pédosexuel sous les traits de Humbert Humbert.

法法词典

perversion nom commun - féminin ( perversions )

  • 1. aspect qui résulte d'une évolution nocive

    une perversion à combattre

  • 2. médecine : en psychiatrie type de comportement déviant en matière de sexualité [Remarque d'usage: on dit aussi: "perversion sexuelle"]

    l'étude clinique des perversions

perversion nom commun - féminin ; singulier

  • 1. raffinement dans le mal Synonyme: perversité

    une torture d'une perversion inouïe

  • 2. médecine : en psychiatrie structure mentale déviante liée à la sexualité

    étudier la perversion

  • 3. transformation dans un sens non souhaité (soutenu)

    une perversion de la démocratie

相关推荐

antérograde a.amnésie antérograde 【医学】远事遗忘(症)

décédé a. 死亡的, 走过的

obsessionnel obsessionnel, lea.1. 【心理学】强迫性 2. 心神不3. 有强迫性神经(官能)症— n.强迫性神经(官能)症者

tortue 龟,乌龟

grillon 蟋蟀

长三角 Cháng-Sānjiǎodelta du Changjiang

digitale n. f.洋地黄, 毛地黄

mariage 结婚,婚姻

météorisme n. m. [医]腹胀, 鼓胀, 气胀

récapitulatif a.摘的, 重述点的, 概括的