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词典释义:
allègre
时间: 2023-09-08 16:50:48
专八
[alεgr]

a.活泼, , 轻捷 [人名]阿莱格尔

词典释义
a.
活泼, , 轻捷
marcher d'un pas allègre 用轻步子走

[人名]阿莱格尔
近义、反义、派生词
近义词:
alerte,  enjoué,  guilleret,  joyeux,  leste,  preste,  vif,  dispos,  euphorique,  folâtre,  léger,  gaillard,  fringant,  jovial,  gai,  pimpant,  vert
反义词:
abattu,  engourdi,  indolent,  languissant,  mou,  chagrin,  morose,  s'affliger,  triste,  boiteux,  lent,  maladif,  mélancolique
联想词
joyeuse 祝您本名瞻礼; mélancolique 忧郁,伤感; gai ,活泼,高兴; énergique 精力充; ironique 讽刺,讥讽,挖苦,奚落; gaieté 乐,活泼,,高兴; joyeusement 高兴地,喜悦地,地,乐地; verve 兴致,兴头,兴奋; optimiste 乐观主义; lucide 清醒,清楚,清晰; fantaisiste 异想天开,任性;
短语搭配

marcher d'un pas allègre用轻快的步子走

Il se mit à chantonner un refrain allègre.他低声地唱起一曲欢快的歌。

原声例句

Derrière eux, au son d'un allègre paso doble, apparaît la procession des toreros qui exécutent la parade du paseo.

他们身后,随着欢快的西班牙狐步舞蹈的音乐,出现的是排着方阵队列的斗牛士。

[Carmen 卡门]

Je suis comme un homme qui au sortir de table, s’écrie : Demain je ne dînerai pas ; ce qui ne m’empêchera point d’être fort et allègre comme je le suis aujourd’hui.

我就似是那个人,离开饭桌时大声说:‘明天我不吃饭了,这丝毫也不妨碍我像今天一样健壮、敏捷。’

[红与黑 Le rouge et le noir 第二部]

C'était un homme d'une apparence robuste et pleine de santé ; il était vif, allègre ; il avait une face rougeaude, et son crâne était recouvert d'une touffe de cheveux hérissés et blanchis avant l'âge ; ses manières étaient bruyantes et impétueuses.

医生看起来非常健康,他是个活泼开朗的人。他的脸色略有些红,头上满是凌乱的白发。他有着容易冲动的性格。

[化身博士]

– Mais si, c'est bien elle, répondit Hermione d'un ton allègre en brandissant le bocal.

“哦,没错,正是这样。”赫敏高兴地说,一边朝他们挥舞着玻璃罐。

[哈利·波特与火焰杯 Harry Potter et la Coupe de Feu]

Avant de monter dans leurs dortoirs, ses camarades lui souhaitaient bonne chance d'un ton allègre et confiant, comme Hagrid.

同学们临走时都祝他明天好运,口气和海格一样愉快而充满信心。

[哈利·波特与火焰杯 Harry Potter et la Coupe de Feu]

Bientôt, ils se plongèrent dans une discussion allègre et passionnée sur les meilleurs moments du match.

立刻,大家就为刚才比赛的事争论来。

[哈利·波特与火焰杯 Harry Potter et la Coupe de Feu]

La main s’écarte du corps pour contempler avec le recueillement nécessaire une fortune allègre.

手从身体移开,用必要的回忆来思考一件快乐的财富。

[法语专四听写训练]

Ce n'est quand même pas… – Mais si, c'est bien elle, répondit Hermione d'un ton allègre en brandissant le bocal.

[哈利·波特与火焰杯 Harry Potter et la Coupe de Feu (Harry Potter 4)]

Smith s'éloigna d'un pas allègre qui avait quelque chose de particulièrement agaçant.

[哈利·波特与凤凰社Harry Potter et l'Ordre du Phénix (Harry Potter 5)]

Au creux des montagnes se trouvaient les fils primordiaux de la Mère Terre, — impuissants dans leur fureur dévastatrice contre la nouvelle et magnifique race des Dieux et ses amis les hommes allègres.

[Poesie]

例句库

Le quatuor Stradivaria nous propose un condensé de la musique la plus allègre et la plus réjouissante que Mozart ait jamais composée pour cordes.

史特底瓦立四重奏古乐团将献上莫扎特赋予弦乐的最活泼愉悦的旋律。

法语百科
Le village d'Allègre, dominé par les ruines du château, surnommées la « Potence ».

Allègre est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le reparium des d’Alegre, chevaliers puis barons des lieux, et Grasacum, bourg au pied du volcan de Baury, se fondirent et devinrent Allègre. Les Tourzel seront les nouveaux barons puis marquis jusqu’au XIX siècle. Leur bastille « en botte de chandelles » et les deux enceintes, bâties au début du XV siècle, et dont subsistent des ruines, comptaient vingt-trois tours.

Allègre fut un bourg rural prospère par ses foires et marchés. Il y avait presque un commerce par maison ! Les Allegras s’employèrent dans les dentelles puis dans les industries du bois, l’élevage et la culture raisonnés, l’enseignement et l’éducation.

George Sand est venue s’imprégner du Mont Bar, volcan éteint situé à proximité, Germaine Tillion est née rue du Mont Bar, Baptiste Marcet fut élevé à Allègre, Camille Robert, auteur de la musique de Quand Madelon..., y séjourna, de même que Robert Sabatier, que la guerre mena à Allègre.

Héraldique

Blasonnement 
De gueules, à une tour carrée d'argent, maçonnée de sable, accostée de six fleurs-de-lis d'or, rangées en deux pals.

Géographie

Allègre se situe au cœur du Velay, massif qui possède le plus grand nombre de volcans : environ 500. On remarquera la variété des pierres : laves rouge ou verte, basalte noir, granits.

Toponymie

« Allègre » : fougueux, gaillard, ardent, vif, élevé, ainsi nomma-t-on ce lieu du Velay, entre 1 000 m et 1 100 m, sur ses quatre volcans : Mont-Bar, Mont-Baury, Montchaud, Ringue.

« Vif » et « élevé » sont les sens originels les plus probables du nom d’Allègre.

Histoire

Des groupes néolithiques montés par les vallées de la Loire et de l’Allier ont occupé les plateaux volcaniques de Velay, laissant mégalithes et roches à bassins.

Une tribu gauloise celte, les Vellaves, donna son nom à la région.

Parmi les antiques familles de chevalerie installées là, les premières croisades en conduisirent au déclin, d’autres prospérèrent, dont une qui se rendit maître de ces terres dont elle porta le nom : les d’Alegre.

Au pied du flanc sud ensoleillé du volcan de Baury, était un bourg nommé Grasacum, connu bien avant l’An Mil, rassemblé autour de son église romane dédiée à saint Martin. Grazac s’élargit à l’époque faste des XIIIetXIV siècles jusqu’à fusionner avec le site des d’Alegre en haut du mont Baury.

Les monts du Forez et du Velay étaient une frontière dans le jeu politique mouvant entre les seigneurs du domaine royal, ceux de Bourgogne ou de Savoie, les comtes-évêques du Puy. Les terres et le château des d’Alegre sont sur cette frontière. Il ne reste aucune trace de leur forteresse.

Les Tourzel, nouveaux seigneurs d’Allègre, bâtirent leur château au tout début du XV siècle sur le neck volcanique à l’extrémité sud du rebord du cratère du Mont-Baury. Ce fut « une bastille en paquet de chandelles », bloc de 9 tours rapprochées, reliées par de solides courtines. Une « nouveauté » fut son couronnement supérieur, partout à la même hauteur, qui formait une terrasse sur laquelle on pouvait déplacer rapidement hommes et bouches à feu.

L’influence de la toute récente Bastille de Charles V est incontestable. Charles était frère de Jean, duc de Berry, protecteur du nouveau seigneur d’Allègre. L’ensemble comprenait trois espaces successifs et 23 tours.

Écus des seigneurs d’Allègre

La première famille d’Alègre avait élevé ses terres au rang de seconde baronnie d’Auvergne et blasonnait « de gueules, semé de fleurs-de-lis d’or ».

La baronnie d’Allègre échoie aux chevaliers de Tourzel qui portait « de geules, à une tour crénelé d’argent, ajourné et maçonné de sable ». Tel est l’écu du gisant en marbre d’Yves III.

De 1525 à 1527 apparaît le nouvel écu de Gabrielle, baron puis marquis d’Allègre, bailli de Caen : « de gueules, à une tour d’argent, crénelée de cinq pièces, ajourée et maçonnée de sable, accostée de six fleurs-de-lis d’or en deux pals ». Telles sont les armes encore portées à Allègre de nos jours, mais on trouve cinq fleurs-de-lis en 1226, six « en orle » autour de la tour et six en deux pals de trois en 1527.

Au milieu du XVII siècle, Marguerite d’Alègre, épouse de Charles Emmanuel Lascaris d'Urfé, fait représenter les fleurs-de-lis en orle à la Bâtie d’Urfé où on peut les voir.

De gueules, semé de fleurs-de-lis d'or.

De geules, à une tour crénelée d’argent, ajourée et maçonnée de sable. (la tour n'est pas ici ajourée de sable)

De geules, à une tour d’argent, crénelée de cinq pièces, ajourée et maçonnée de sable, accostée de six fleurs-de-lis d’or en deux pals.

Johan Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor,‎ 1861, 1171 p. (lire en ligne) et ses Compléments, sur www.euraldic.com.

Graphies

On écrit Alegre pour la première famille et Allègre pour la cité. Le nom de la famille (de alegrio), s’est fixé au XII siècle, en latin, sans accent sur le e pour faire è. Le nom du village ne s’est stabilisé que bien plus tard avec deux L et un accent.

Des d’Alegre aux Tourzel d’Allègre

Les d’Alègre, chevaliers puis barons, étaient connus sur ces lieux dès 1122. Pistache a lié sa baronnie Vellave à l’Auvergne en menant en 1321 un long procès contre la sénéchaussée de Beaucaire qui voulait la tenir attachée au Languedoc. Ces premiers d’Alègre s’éteignent en 1361 avec Armand IV, tué lors d’une razzia de « chevre » de Seguin de Badefol, la « compagnie à Margot », ou de Thomas de la Marche. « Routiers » (du latin rutta) était le nom, devenu péjoratif vers 1350-1370, des compagnies tantôt mobilisées, tantôt congédiées pendant les Guerres de Cent Ans.

Le bourg de Grajac avait été pillé, mais la forteresse des Alègre, assiégée en 1361 et en 1365, n’avait pas été prise. La veuve d’Armand IV et son neveu se disputent la baronnie. Le duc de Berry tranche en y plaçant Morinot de Tourzel, un de ses favoris. Frère de Charles V et oncle de Charles VI, Berry conforte la frontière de ses domaines en plaçant ses affinités le long de ses frontières : Viverols, Baffie, Allègre, etc.

La nouvelle famille venue de Tourzel (Puy-de-Dôme) écarte ses rivaux de 1385 à 1393, puis bâtit sa « bastille » et ses enceintes. Dès lors le château et la ville appartiennent à ces puissants chevaliers de Tourzel, Champeix, Cunlhat, qui deviendront les « Tourzel d’Allègre » dits d’Alegre.

Tandis que son père est un simple capitaine de Nonette, Morin, dit Morinot puis Morinot de Tourzel, refond Allègre. Son fils Yves I reçoit Charles VII en janvier 1425. Son second fils, Pierre, laisse sa vie à Azincourt. Autorisé et confirmé par Yves (1435) et son fils Jean (1463 et 1484), les huit hôtels du XV siècle sont bâtis dès 1435, quatre ans après la mort de Jeanne d'Arc. Bertrand de Tourzel, fils cadet d'Yves I, baron de Puysagut et de Busset, chambellan du Roi et capitaine de cent lances, marie ses filles à deux importants personnages de la Maison de Bourbon, Marguerite à Pierre, bâtard de l'évêque de Liège, souche de la branche de Bourbon-Busset et Catherine à Charles de Bourbon, prince de Carency.

Yves II, beau frère du maréchal de La Palisse et compagnon de Bayard, est tué à Ravenne en 1512, ainsi que son fils Jacques II. Gabriel reçoit François I à Come, dont il est gouverneur en 1532, puis à Allègre en 1533. C’est lui qui ajoute à la tour des Tourzel 5 fleurs-de-lis d’or en 1526, puis 6, d’abord en orle et enfin en deux pieu, en 1527.

Yves III, échanson du roi, créé marquis par Henri III en 1576, sera blessé d'une arquebusade au mois de juin 1577, il est assassiné peu après une nuit dans le château en 1577 « à l'occasion d'une dame qu'il aimoit » dit l'Estoile.

Heures sombres

Au XVI siècle, parmi les Tourzel d’Allègre au delà des morts à la guerre, on trouve des personnages au destin tragique et violent :

Yves, marquis d'Alègre, assassiné en 1577 dont on a déjà parlé ;

Antoine, baron de Meilhaud, son frère cadet, tué en 1571 à Paris par Guillaume du Prat baron de Viteaux, son parent ;

Yves baron de Meilhaud, fils du précédent, tué dans une sédition populaire à Issoire, dont il était gouverneur, avec sa maîtresse, Françoise Babou de la Bourdaisière la mère de Gabrielle d'Estrées, le 9 juin 1592 ;

Christophe, marquis d'Alègre qui, en 1592 à Vernon, assassina « traîtreusement et de sang-froid » (L'Estoile) avec treize complices François II de Montmorency, baron de Hallot qui soignait ses blessures reçues dans le camp du roi à la bataille d'Arques. Il se retira ensuite auprès du duc de Mayenne, le chef de la Ligue. On remarquera que sa sœur, Anne était alors veuve de François de Coligny d'Andelot, l'un des chefs du parti protestant et frère de l'Amiral.

On fréquente Agnès de Langeac et François de Sales.

La branche cadette des seigneurs de Viverols et des marquis de Beauvoir, est issue de Christophe d’Alègre, fils cadet d'Yves II, né au début du siècle.

Triomphe et fin de règne

Les Tourzel d’Allègre culminent en mariant leurs filles à des fils de Colbert et de Louvois, mais approchent de leur fin avec Yves V, marquis et maréchal de France, gouverneur de Metz. À Versailles où elles demeurent, son épouse et sa fille comtesse de Rupelmonde, se rendent célèbres par leurs prétentions fantaisistes et coûteuses. Leur fille Marie Emmanuelle, maréchale de Maillebois, continue la descendance, dont la duchesse de Tourzel Louise Elisabeth de Croy d’Havré.

En 1791, sous le nom de « baronne de Koorf », la duchesse de Tourzel sera de la fuite à Varennes par attachement à Marie-Antoinette et au petit Louis XVII dont elle est la gouvernante. La duchesse, et sa fille Pauline épouse du comte de Béarn, futur grand chambellan de Napoléon I, suivront Marie-Antoinette et Louis XVI en prison avec la princesse de Lamballe, mais échapperont à la guillotine et rédigeront leurs mémoires.

Incendie du château

Le 12 novembre 1698, Yves V est venu de Versailles à Allègre. Le 15, un grand vent excite le feu qui ronfle dans la cheminée de la salle haute. Un incendie se déclare et se propage dans les abondantes charpentes des toits couverts d’ardoise. La toiture du « pavillon de la tour où sont les papiers communs appelés le Trésor » flambe. Au son des cloches, cinq cents personnes accourent et font la chaîne. Mais le château est embrasé en moins de cinq heures. Il n’est cependant pas abandonné. Dès janvier 1699, Yves V fait « réparer » les communs puis le château lui-même. Son gendre poursuivra les travaux. En vain.

Le manoir

La maréchale de Maillebois, fille d’Yves V, fit édifier un manoir « moderne » au pied des ruines qu’elle aimait. Elle mourut en 1756. Le marquisat d’Allègre fut vendu et les terres d’Allègre dépecées. Les intempéries ont raviné les ruines. Les propriétaires ont réutilisé ou vendu les plus belles pierres. Les habitants sont venus puiser dans cette « carrière », ce qui explique le nombre des pierres de réemploi à Allègre. Abandonné lui aussi, le manoir de la comtesse de Maillebois, dont le rez-de-chaussée, décoré de noir et rouge, qui servit de salle de justice de paix après la Révolution. Il fut rasé en 1830.

Le mur qui reliait les deux demi-tours pleines s’est partiellement écroulé, laissant un grand vide qui fait penser à un immense gibet ou à un portail géant. En 1946, le couronnement de mâchicoulis a bien failli tomber, suscitant un grand émoi parmi les Allégrois et chez tous les amoureux de cette cité en France comme à l’étranger. L’association des « Amis d’Allègre » était née. La tradition a nommé ces vestiges « la Potence ».

Politique et administration

Liste des maires

Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité Les données manquantes sont à compléter. mars 2001 2008 Robert Baylot DVD 2008 2014 Jean-Luc Fraisse 2014 en cours (au 27 avril 2016) Gilbert Meyssonnier

Jumelages

Krostitz (Allemagne).

Population et société

Démographie

Évolution démographique

En 2013, la commune comptait 959 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Une réforme du mode de recensement permet à l'Insee de publier annuellement les populations légales des communes à partir de 2006. Pour Allègre, commune de moins de 10 000 habitants, les recensements ont lieu tous les cinq ans, les populations légales intermédiaires sont quant à elles estimées par calcul. Les populations légales des années 2008, 2013, 2018 correspondent à des recensements exhaustifs.

Évolution de la population [modifier] 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 997 885 897 1 050 2 033 1 990 2 048 1 995 1 960 Évolution de la population [modifier], suite (1) 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1 806 1 747 1 802 1 674 1 732 1 844 1 695 1 851 1 720 Évolution de la population [modifier], suite (2) 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1 777 1 681 1 726 1 503 1 452 1 451 1 447 1 371 1 378 Évolution de la population [modifier], suite (3) 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 - 1 487 1 512 1 459 1 313 1 176 1 007 1 008 959 - De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale. (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2004.)

Histogramme de l'évolution démographique

Âge de la population

La pyramide des âges, à savoir la répartition par sexe et âge de la population, de la commune d'Allègre en 2010ainsi que, comparativement, celle du département de la Haute-Loire la même année, sont représentées avec les graphiques ci-dessous.

La population de la commune comporte 48,2 % d'hommes et 51,8 % de femmes. Elle présente en 2010 une structure par grands groupes d'âge plus âgée que celle de la France métropolitaine.

L'indice de jeunesse, égal à la division de la part des moins de 20 ans par la part des plus de 60 ans, est en effet de 0,48 pour la commune, soit 48 jeunes de moins de 20 ans pour cent personnes de plus de 60 ans, alors que pour la France métropolitaine il est de 1,06. Cet indice est également inférieur à celui du département (0,87) et à celui de la région (0,8).

Pyramide des âges à Allègre en 2010 en pourcentage.
Hommes Classe d’âge Femmes
1,5 
90  ans ou +
3,1 
12,6 
75 à 89 ans
19,8 
19,1 
60 à 74 ans
18,5 
21,8 
45 à 59 ans
19,1 
18,9 
30 à 44 ans
15,7 
11,1 
15 à 29 ans
12,4 
15,0 
0 à 14 ans
11,3 
Pyramide des âges dans le département de la Haute-Loire en 2010 en pourcentage.
Hommes Classe d’âge Femmes
0,4 
90  ans ou +
1,4 
7,9 
75 à 89 ans
12,3 
15,9 
60 à 74 ans
16,3 
21,7 
45 à 59 ans
20,2 
19,8 
30 à 44 ans
18,6 
15,6 
15 à 29 ans
14,0 
18,7 
0 à 14 ans
17,2 

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Château ruiné

Le château féodal est l’œuvre des premiers seigneurs de la deuxième dynastie de seigneurs d’Allègre, les Tourzel, et fut édifié au début du XIV siècle. Morinot de Tourzel, à qui le duc de Berry venait de faire don de la baronnie d’Allègre (1385), entreprit des travaux de réfection et de construction de la muraille d’enceinte. Ces efforts furent poursuivis par son fils Yves I, qui s’attacha à embellir le château, le dotant notamment de sa caractéristique frise de mâchicoulis tréflés. Tel quel, ce château, avec ses 23 tours, fut l’un des plus beaux et des plus considérables de la région.

Ravagé par un incendie en 1698, et en dépit des tentatives de reconstruction faites dès l’année suivante, le château ne se remit pas de la catastrophe et fut finalement vendu au milieu du XVIII siècle. L’action des nouveaux propriétaires, qui usèrent du château comme d’une carrière de pierres, et le temps firent le reste : il n’en subsiste plus aujourd’hui, outre le vestige d’une autre tour plus petite, que deux tours du corps de logis, reliées entre elles par la seule corniche de l’ancienne courtine, dont le reste s’est effondré, donnant à cette ruine une silhouette singulière, qui lui valut l’appellation de la Potence.

La Potence, et une troisième tour à droite.

Reconstitution de la forteresse d'Allègre.

Château. Les parties en gris correspondent à la ruine actuelle.

La croix de « la Fontaine d’Armand »

La croix de « la Fontaine d’Armand », seigneur de la première famille des d’Alègre éteinte en 1361, marquait l’entrée sud du faubourg d’Allègre, au carrefour des routes de Toulouse et du Puy. Classée Monument historique (MH), elle présente un socle à sept écus gravés de signes à l’apparence de lettres gothiques et un croisillon du XVI siècle. Au pied de la croix, la « pierre de présentation » ou « pierre des morts », sur laquelle on déposait les cercueils qui arrivaient des villages alentour. Le prêtre venait là recevoir et bénir les défunts avant de les conduire au cimetière.

À la sortie sud-ouest d’Allègre se trouve le Grand Tertre. En patois, les mots terme et tertre sont presque confondus et désignent à la fois une limite et un tertre.

Église

Vitraux de l'église.
Vitraux de l'église.

Au Moyen Âge, une église romane dédiée à saint Martin de Tours est mentionnée à Grazac, faubourg d’Allègre. Une église gothique la remplace.

Le clocher s’effondra en 1822, reconstruit avec des pierres de la chapelle Saint-Yves et de la Porte de Ravel. Les huit chapelles latérales furent démolies, leurs dalles tombales noyées sous les carrelages.

En façade, la dalle tombale érodée d’un religieux porte une croix gravée cantonnée d’un écu au monogramme IHS que porte une clef de voûte du chœur.

Les vitraux, datés de 1885 à 1900, forment un ensemble complet et cohérent, quoique non protégés au titre des MH.

On compta jusqu’à cinq congrégations religieuses à Allègre, dont des Dominicaines et des Franciscaines ainsi que des « pénitents blancs » qui sont des laïcs.

Cimetière

L’ancien cimetière entourait l’église jusqu’après la Révolution. En 1823, le nouveau cimetière est transféré à 200 mètres, sur la route de Fix dans une ancienne carrière. Son calvaire est classé MH. Au pied du calvaire se trouve la tombe blasonnée des Grellet et des Morel de la Colombe, branche des d’Apchier. Avec les Morangiès, ces familles installées dans la région et à Allègre furent proches de l’affaire de la « bête du Gévaudan ».

Porte de Monsieur

Porte de Monsieur.
Porte de Monsieur.

La « Porte de Monsieur » est l’entrée sud de l’enceinte extérieure du château. Ses deux tours, au chemin de ronde jadis crénelé, sont percées d’archères canonnières, placées bas pour les tirs rasants. Les mâchicoulis tréflés sont une signature du château d’Allègre. La glissière de la herse est en parfait état, comme les gonds de l’ancienne porte et les logements des barres qui en bloquaient l’ouverture. Le clocheton métallique, au-dessus de l’horloge, date de 1816, à la cime d’un escalier en pierres resté intact.

Des départs de murs visibles sur la base des deux tours sont les vestiges d’ouvrages défensifs qu’un fossé sec et un pont-levis devaient compléter. La Porte de Monsieur est classée MH depuis 1926.

Place du Marchédial

« Marchédial », décliné du latin, désignait l’endroit où se tenait le marché quotidien. L’organisation des marchés était proche de ce qu’elle est de nos jours et le marché d’Allègre a toujours lieu chaque mercredi matin sur cette place qui fut un foirail très couru où s’alignaient animaux et produits des fermes.

Hôtels particuliers

Huit hôtels du XV siècle ont été construits dès une autorisation de 1435.

L’hôtel de Chardon

L’hôtel de Chardon (rue Notre-Dame-de-l’Oratoire) fut fondé par Pierre de Chardon quand les « Anglais » eurent brûlé son manoir au lieu-dit Chardon. L’hôtel devint le Couvent de Saint-Dominique. En 1868, quand la rue fut tracée, la façade fut amputée de sa tour octogonale avec porte blasonnée.

L’hôtel du Chier.

L’hôtel du Chier (rue Notre-Dame-de-l’Oratoire) fut bâti par Pierre, écuyer, descendant de Pons seigneur du Chier. Les Roux du Claud achètent l’hôtel en 1559 et y sculptent leur écu à quatre roses à la cime de la tour, au fond de ce petit accès, vestige de la cour d’honneur, et qui contient ce qui fut le plus bel escalier à vis d’Allègre.

Durand Mozac de Beaurecueil restaure l’hôtel en 1621, date qu’il ajoute sur l’écu qu’il a respecté en mémoire des précédents occupants.

L’hôtel du Chier devint l’une des boucheries qui donnèrent à la rue son ancien nom vernaculaire de « rue des Boucheries ».

Hôtel des Guérin.

Il a été construit par Pierre de Guérin qui fut capitaine du château. Faites le tour de sa façade exposée au nord. Son angle au bord de la rue du Château cache un escalier à vis en parfait état. Sa façade sur la rue du Château et la maison d’en face portent des traces d’une ouverture cintrée. Ses descendants, dont « le beau Lugeac », s’installeront à Lugeac, laissant l’hôtel à la branche cadette de Pouzols.

Hôtel des Mozac.

Fondé par Antoine de Sailhans, l’hôtel passe aux Mozac, capitaines de la Porte. Il possède deux tours : celle de la Porte de Monsieur permettait au corps de garde d’accéder au chemin de ronde, et l’autre dessert le logis et présente une porte murée au-dessus de laquelle Antoine Mozac fit sculpter son monogramme AM entrelacé et surmonté d’une croix. Une niche tout contre la porte de Monsieur abrite une pietà en pierre, polychrome.

Dans le cadre au-dessus de la porte de la tour de droite, les Amis d’Allègre ont mis en valeur cet « orant », une des statues de la chapelle du château (XV siècle).

Hôtel de la Clède.

Fondé par Jean de La Clède. Il passe aux Grellet et reste dans cette famille jusqu’en 2000. La porte d’entrée est du XV. Les masses d’arme (en façade) et haches de guerre (sur l’arrière) découpées dans les volets de la baronnie rappellent le nom des d’Apchier (d’Acher) installés là et dans le pavillon de la Comtesse mitoyen. Le nom des Grellet est rappelé par les grelots décoratifs qui reviennent en de nombreux endroits avec les autres motifs de leurs armoiries.

Hôtel de Bar.
Hôtel de Bar.
Hôtel des Grellet.

3 rue du Château, cet hôtel occupait l’angle du mur ouest et du mur de la deuxième enceinte. Robert Grellet, écuyer, était arrivé à Allègre parmi les hommes d’armes de Morinot de Tourzel dans le corps d’armée du duc de Berry, comte de Poitou, dont il portait les couleurs. Son petit-fils fonda l’hôtel. La branche aînée des Grellet le quitta pour l’hôtel de la Clède, le laissant à la branche cadette. Des drapiers y tinrent leur magasin jusqu’au XIX siècle.

Hôtel de Bar.

Au fond de sa cour d’honneur il garde un aspect proche de sa création par Lancelot de Bar, écuyer, capitaine du château en 1422. L’hôtel passe à des familles déjà propriétaires de manoirs dans les environs. Au début du XVIII siècle il est acheté par la famille Grangier, qui donna des baillis du marquisat. Sa tour, bien visible au milieu de sa façade, contient un bel escalier en pierre.

Hôtel d’Artasse.

À droite de l’hôtel de Bar, l’hôtel d’Artasse, autre très ancienne famille, fut fondé par Jean d’Artasse. Il passe par mariages et héritages aux de Crozet qui le vendent à la famille Breul, qui y installe l’Hostellerie de l’Étoile d’Or. Une tour s’élevait à la place de l’escalier extérieur à droite de sa façade qui garde son encadrement de porte en accolade.

À leur création, ces huit hôtels particuliers furent des lieux de repli en cas d’attaque des maisons fortes ou fermes fortifiées où vivaient usuellement ces familles vassales des barons puis marquis d’Allègre, et que les « routiers anglais » et pilleurs locaux, avaient razzié pendant les guerres de Cent Ans.

Pavillon de la comtesse

Sa façade haute et étroite, ainsi que son toit pentu en ardoises se remarquent. Cette charmante demeure du XVIII siècle fut habitée par des familles alliées par mariages aux Grellet. Les blasons de ces familles sont sculptés sur les chiens-assis du côté du parc.

Murailles

Les murs du côté est n’étaient pas bien hauts, en surplomb des roches qui affleurent.

Moyennant un louis d’or, des maisons sont construites sur l’emplacement des fossés du côté ouest, ce qui date le démantèlement des ouvrages de défense devenus inutiles en face de l’artillerie « moderne ». Au XVIII siècle, on autorise les habitants à percer portes et fenêtres dans les murailles.

Porte de Ravel

Une tour témoigne de la Porte de Ravel, entrée nord du château, symétrique de la Porte de Monsieur au sud. Trouvant qu’elle gênait le passage des charrettes, sa démolition fut votée en 1845. Elle était pourtant plus large que la Porte de Monsieur... On devine l’emplacement de la herse et des équipements identiques à ceux de la Porte de Monsieur. Ses pierres servirent à remonter le clocher de l’église, effondré en 1822.

Écuries du château

Les écuries du château, bâtiment castral, nous sont parvenues dans un état proche du XV siècle. Autour se trouvaient des greniers. C’est dans ces écuries, consacrées, qu’eurent lieu durant 40 ans les cérémonies religieuses pendant la reconstruction de l’église.

Chapelle Notre-Dame

Chapelle Notre-Dame.
Chapelle Notre-Dame.

Son chœur est l’oratoire fondé en 1547 par Antoine Mozac pour abriter une pietà, un Ecce Homo, et d’autres statues en bois rapportées par son frère Jean, prieur de Crevon près d’Évreux. Après la mort de Christophe II (1**0), sa veuve Louise de Flaghac fit édifier la chapelle (1650) et peindre la « litre mortuaire » à ses armes. Les deux époux au parcours tumultueux avaient été conseillés par la mère Agnès de Langeac.

Des guérisons miraculeuses attribuées à la Piéta firent de Notre-Dame-de-l’Oratoire un lieu de pèlerinage.

Les vitraux du XIX siècle sont aux armes des Grellet et de familles collatérales. Dans le mur ouest, par la porte murée visible du dehors, entrait la marquise d’Allègre. Le sol était beaucoup plus bas. Notre-Dame de l’Oratoire hérita des statues en pierre de la chapelle Saint-Yves. L’une d’elles est en façade de l’hôtel de Mozac.

Chapelle castrale

La chapelle castrale (aussi dite église), servie par un chapelain, fut dédiée à saint Laurent et à saint Yves. On y trouvait un autel en marbre blanc, qui présentait une pietà, un saint Laurent et un saint Yves.

Un beau gisant de marbre blanc y était dédié à Yves II d’Allègre, tué à la bataille de Ravenne en avril 1512. Tous deux sont exposés au château de Cordès, près d’Orcival, une des demeures des marquis d’Allègre. Plusieurs des seigneurs d’Allègre, certains de leurs enfants et épouses, y furent inhumés sous les trophées de guerre et les guidons pris à l’ennemi.

Trouvant que la chapelle lui masquait les pentes de Bar, une fille d’Yves V conçut le projet de la déplacer. Après la vente du marquisat en 1766, la chapelle ne fut plus entretenue et fut rasée au XIX siècle. Le manoir construit au pied des vestiges du château fut lui-même rasé vers 1830.

Le Mont Bar

Le Mont Bar (1 175 m), volcan éteint situé à peu de distance au sud-est de la cité, est couvert, sur son sommet aplati, d’une tourbière, laquelle constitue la Réserve naturelle régionale du Cratère du Mont-Bar, créée en 1990. C'est un volcan de type strombolien qui a jailli des entrailles de la terre il y a 790 000 ans.

Patrimoine culturel

Le Piano oublié a été tourné à Allègre.

Personnalités liées à la commune

Germaine Tillion, ethnologue, déportée et résistante, est née à Allègre le 30 mai 1907, où son père fut juge de paix de 1903 à 1917. Elle suit une formation d’ethnologue auprès de Marcel Mauss et Louis Massignon. Elle est connue pour son action de résistante durant la Seconde Guerre mondiale qui l’a conduite en déportation, Durant la guerre d'Algérie : elle luttera contre la misère et le terrorisme, la torture et les exécutions. Elle est diplômée de l’École pratique des hautes études, de l’École du Louvre, et de l'INALCO.

George Sand est venue en 1859 s’imprégner de la force de Bar avant d’écrire Jean de La Roche dont l’action se déroule non loin d’Allègre au château de la Rochelambert, et Le marquis de Villemer, deux de ses « romans champêtres » parus en 1860. Son amant, le graveur Manceau, et l’actrice Bérangère l’accompagnaient.

Baptiste Marcet, (1883-19**), fondateur de la Fédération nationale des mutilés du travail. Né au Puy, orphelin, il fut élevé à Allègre par un oncle. Apprenti maréchal-ferrant il fréquente les centrales syndicales de Paris où il rencontre Pierre Monatte. Non-violent, il fait voter des lois au bénéfice des mutilés du travail. Il meurt à Allègre où il est inhumé.

Pierre Monatte, syndicaliste révolutionnaire (1881-1960), né à Monlet qui jouxte Allègre, correcteur en imprimerie, il a fondé La Vie Ouvrière (1909) et La Révolution prolétarienne (1925). Acteur de la tendance syndicaliste révolutionnaire de la CGT sous le pseudo (anagramme de Monlet) de Lémont Pierre.

Camille Robert (1872-1957), séjourna souvent en Velay, à Allègre. Chef de l’orchestre symphonique de l’Élysée, compositeur, auteur de la musique de la chanson Quand Madelon..., paroles de Louis Bousquet, créée le 23 avril 1914 par le comique troupier Bach et adoptée par les poilus pendant la guerre 1914-1918. Il serait inhumé à Allègre.

François Fonlupt, évêque de Rodez et de Vabres (2011), né à Allègre en 1954.

中文百科

阿莱格尔(法语:Allègre)是法国上卢瓦尔省的一个市镇,属于韦莱地区勒皮伊区(Le Puy-en-Velay)阿莱格尔县(Allègre)。该市镇总面积23.57平方公里,2009年时的人口为996人。

人口

阿莱格尔人口变化图示

法法词典

allègre adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel allègres )

  • 1. joyeux, plein d'entrain et d'allant Synonyme: alerte

    être d'humeur allègre

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