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词典释义:
comptable
时间: 2023-07-27 09:41:23
TEF/TCF常用
[kɔ̃tabl]

会计

词典释义
a.
1. 管账;簿记, 会计
agent comptable 会计员
pièce comptable 会计凭证
plan comptable normalisé统一会计制度
machine comptable 记账机

2. 〈转义〉应负责, 负有责任
n'être comptable à personne de ses actions自己行动自己负责

— n.
会计员
comptable qui tient les livres簿记员
expert-comptable 会计师
chef comptable 会计主任

常见用法
chef comptable会计师
erreur comptable财方面错误

近义、反义、派生词
动词变化:compter, comptabiliser
名词变化:comptabilité, comptabilisation
近义词:
dénombrable,  responsable,  économe,  gestionnaire
反义词:
incomptable
联想词
comptabilité 会计,会计; financier 金融; trésorerie 国库,金库; budgétaire 预算; financière 金融,财政,财源,金钱; administratif 行政,管理; fiscal 税收,税; juridique 法律,法; analytique ,解析; fiduciaire 信用; gestionnaire 主管人,管理人;
当代法汉科技词典

comptable adj. 可计数comptablen会计员, 会计

comptable agréé 注册会计师

comptable contrôleur 会计稽查员; 查账员

comptable oculte 无资格会计

comptable subordonné 助理会计

agent comptable 会计员

exercice comptable 会计年度, 财政年度

expert comptable n注册会计师

pièce comptable 传票

poste comptable 会计科目

valeur comptable 账面价值

短语搭配

nom non comptable不可数名词

taux de change comptable业务汇率;实际汇率

système d'information comptable会计制度

régularisation d'écriture comptable日志分录调整;日记帐分录调整

donner quitus à un comptable发给会计交割证明书

Elle fit l'opération très vite, aussi sûrement qu'une comptable (Daudet).她像个会计师那样算得又快又准。(都德)

transaction de mise à jour comptable分类帐更新交易记录

secrétaire comptable会计秘书

pièce comptable会计凭证;传票

agent comptable会计员

原声例句

Il te faut un diplôme pour avoir un métier, comme être comptable par exemple.

有证书才能找到工作,比如说会计

[法国青年Cyprien吐槽集]

Peut-être parce que le marchand dispose d’une vision comptable : on peut compter fruits et fagots ainsi que le nombre de bouches à nourrir on peut donc calculer le surplus !

我们可以计算水果和柴捆的数量,以及可以喂养的人抠,因此可以计算出剩余!

[L'Art en Question]

Non mais je sais très bien ce que c'est, avant j'étais ingénieur dans une boîte d'informatique mais bon monter sa boîte c'est super chiant aussi entre les charges, la paperasse, les assurances, le comptable...

啊我懂的,我以前在一家信息公司做工程师。不过自己开公司也超烦的那些支出,文件,保险,报表

[法国青年Cyprien吐槽集]

Vous serez des comptables précieux, des bijoutiers en or, des chercheurs infatigables.

你会成为出色的会计,优秀的工匠,不知疲倦的研究员。

[法语综合教程3]

L'Hôtel Terminus à Briançon cherche un comptable expérimenté pour remplacer Julie pendant les mois de juin, juillet, août.

Briançon的Terminus酒店在寻找一位有经验的会计在6、7、8月期间代替Julie。

[TEF考试听力练习]

Madame Fouchon : Oui, je suis désolée. Le chef comptable est en congé maladie actuellement et nous avons pris du retard dans les paiements.

我很抱歉。会计主管目前在休病假,所以耽搁了付款。

[商务法语教程]

Madame C : Je voudrais parler au comptable, s’il vous plaît.

我想和会计通话,麻烦您。

[商务法语教程]

Claudine Musset : Et voici Hélène Vigneault, notre comptable. Elle s’occupe du service de la comptabilité.

Claudine Musset : 这位是Hélène Vigneault,我们的会计师。她负责会计部门。

[商务法语教程]

Bonjour. C'est Monsieur Nova , le comptable de la société X. Est-ce que vous avez reçu nos traites?

您好。我是诺瓦先生,X公司的会计。请问您收到我们的汇票了吗?

[商贸法语脱口说]

Bonjour. C'est Monsieur Minot,le comptable de la Société X. Je vous prie d'annuler le chèque émis pour la Société X. Le numéro du chèque est 530920.

您好,我是米诺先生,X公司的会计,请您取消号码为530920开给X公司的支票。

[商贸法语脱口说]

例句库

La taxe doit être comptabilisée distinctement dans les écritures comptables.

税款必须在会计帐薄中清晰记录。

Ma mère passe 10 ans comme chef comptable.

妈妈在会计师这个职位上,已经度过了十年。

Paul Makeba, le directeur administratif et financier. Il a sous sa responsabilité un comptable et un aide-comptable.

Paul Makeba是行政和财务经理。他负责一名会计和一名会计助理。

Je voudrais vous présenter notre comptable, madame Carsac.

我向您介绍我们的会计科尔萨克夫人。

Il a été comptable dans une entreprise à Tuléar pendant 27 ans.

他曾是一家公司的会计,干了27年。

Société des comptables par les 4 membres, le partenariat est un parfait professionnel des agents.

本公司由4名会计师组成的合伙企业,是一支专业过硬的代理公司。

Yuan, directeur général de personnes, de sexe masculin diplôme collégial comptables titre.

总经理袁润民,男,大专文化,会计师职称。

Dans le traitement comptable spécifique est également sur l'existence de différents.

在具体的会计处理上也存在相应的不同。

Dans les grandes entreprises d'État en tant que ministre des Finances, un comptable principal mené par les hauts fonctionnaires se servir de tout coeur vous.

由曾在大型国企担任财务部长的资深高级会计师领导的公司职员,将竭诚为你服务。

Dès réception du chèque spécial du Trésor, le Comptable des Impôts ou le Receveur des Douanes délivre une quittance correspondent au montant du chèque spécial du Trésor émis en faveur du bénéficiaire.

收到国库特别支票之后,税务局会计或海关收税员根据这些签发给受益人的支票金额开具收据。

Intérim comptable principal, la planification fiscale pour les clients.

主要代理记帐,为客户策划税务。

Ces trois hommes exercent de divers métiers, Jacques étant professeur, Ludovic étant médecin, Frédéric étant comptable.

(这三个男人从事不同行业,Jacques是老师,Ludovic是医生,Frederic是会计

Il a été comptable dans une entreprise pendant 27 ans.

他曾在一家公司管账,管了27年。

Caroline, il y a une erreur comptable, attention!

Caroline, 财务方面这儿有一个错误,注意点!

J'ai suivi une formation de stage d'expert comptable le week-end pendant un an et j'ai finalement obtenu le diplome d'expert comptable .

我这句话的意思是想说,我参加了1年的会计师的培训(强调是利用周末时间参加的培训),并最终获得了会计师证。

À l'échelle comptable nette que plate-forme de négoce en ligne pour mener à bien les activités commerciales.

以阶梯图书网以为交易平台开展网上交易活动。

Le comptable a révélé qu'on lui faisait établir de fausses factures.

会计揭发有人让他造假发票。

La société de l'existant ingénieur senior, ingénieurs, comptables, économistes, statisticiens, les vérificateurs ont des titres tels que la gestion de 396 personnes.

公司现有高级工程师,工程师,会计师,经济师,统计师,审计师等有职称的管理人员396人。

J'ai effectué deux stages en tant qu'assistant comptable dont la mission principale était d'enregistrer des transactions quotidiennes, inventorier des stocks et de préparer le reporting.

我做过2个实习,职位是会计助理,我的主要任务是记录交易事项,盘点存货,准备报表。

Les principaux types de produits en cuir sont les volumes, la boîte de volume, des documents comptables, les fichiers de données couvre, le nouveau dossier, portefeuille, et ainsi de suite.

产品类型主要有卷皮,卷盒,会计凭证,资料档案封皮,新式档案夹,档案袋等。

法语百科

La comptabilité d'entreprise est un outil d'évaluation recensant et communiquant des informations sur :

l'activité économique d'une entité économique de type entreprise ; ainsi que sur les éléments de son patrimoine incorporel (fonds de commerce par exemple), matériel et financier.

Ces informations - presque exclusivement exprimées en unités monétaires - sont saisies, classées, retraitées et agrégées en vue de produire des documents retraçant fidèlement :

le détail des opérations (journaux, qui comme leur nom l'indique font l'objet d'enregistrements réguliers sinon journaliers) ; ou des États de synthèse produits à échéance utile ou légale (balance comptable, bilan comptable, compte de résultat, annexes comptables...).

Ceux-ci sont arrêtés au terme de l'exercice comptable (généralement l'année) et contribuent à comprendre notamment la situation financière de l'entité, la manière dont elle a créé de la valeur, ainsi que l'état présent et futur de sa trésorerie.

Enjeux

La pratique comptable a été mise au point et a été développée historiquement par des utilisateurs négociants et banquiers : Comptabilité de trésorerie d'abord, suivie par une comptabilité des créances et des dettes.

Ultérieurement les informations comptables vont se diversifier : il s'agit désormais d'aider les acteurs économiques (dirigeants opérationnels, propriétaires du capital social ou toutes autres personnes intéressées à prendre des décisions de gestion), à disposer de la meilleure compréhension possible de l'état des lieux et par suite de procéder à l'affectation des ressources de l'entité et de ses résultats.

Plus tard encore, la tenue d'une comptabilité devient une obligation légale pour des raisons juridiques, sociales ou fiscales.
La difficulté à ce niveau étant que les comptes des entreprises - surtout lorsqu'elles sont complexes ou étendues -

ne sont pas d'un accès facile (y compris pour les spécialistes avec la possibilité d'opérer une certaine comptabilité créative et des opérations complexes hors-bilan) peuvent donner lieu à des traitements douteux, pas toujours involontaires, et pouvant à la limite constituer une désinformation, voire un délit réprimé par la loi.

Deux grands types de comptabilité sont pratiqués en entreprise et doivent être distingués d'après leur fonction et leur objectif :

La comptabilité générale, ou comptabilité financière, qui s'appuie essentiellement sur la technique de la comptabilité en partie double. Outil d'information obligatoire pour les entreprises au-delà d'une certaine taille ou d'un certain volume d'affaires, elle peut être fortement réglementée et contrôlée selon les législations nationales. Son objectif essentiel est d'informer les dirigeants et les tiers (propriétaires, prêteurs, fisc, etc.) sur la situation économique de l'entité. Elle sert de base au calcul du résultat et à celui des impôts directs ou indirects.

La comptabilité analytique, est une comptabilité qui cherche à déterminer le coût de revient des produits et des services que vend une entreprise. Dans le cas d'une entreprise qui achète des produits (par exemple des planches de bois) et les revend sans les avoir modifiés, le coût de revient est simple à calculer : c'est essentiellement le prix d'achat des produits. Mais si l'entreprise les modifie (elle fabrique des meubles, par exemple), le coût de revient est bien plus complexe : il intègre des salaires, des dépenses d'électricité, de petits outillages, de produits "consommables" (colles, vernis), etc. Si l'entreprise ne fait qu'un type de meubles, il lui suffit de diviser toutes ses dépenses par le nombre de meubles fabriqués pour connaître son coût de revient. Mais si elle fabrique plusieurs types de meubles, la comptabilité générale ne peut pas lui donner le coût de revient par type de meuble. Elle trouvera l'information dans sa comptabilité analytique, qui lui donnera aussi d'autres informations de gestion : coût de revient d'un centre de coût, marge réalisée par produit, par atelier, etc. Elle n'est pas obligatoire mais en pratique indispensable pour les grandes entreprises, et son processus de production est complexe. Contrairement à la comptabilité générale qui est accessible aux investisseurs, aux détenteurs du Capital, aux prêteurs et assureurs, au fisc..., la comptabilité analytique est en grande partie destinée à la seule prise de décision des managers et dirigeants.

La comptabilité de gestion recouvre - pour les gestionnaires - la combinaison de la comptabilité générale, de la comptabilité analytique et de la comptabilité budgétaire.

Histoire de la comptabilité

L'enfance de la comptabilité remonte à celle de l'humanité : les Sumériens et Assyriens nous ont laissé de nombreuses tablettes d'inventaires (terres, bétails, hommes). La parabole des talents racontée par l’Évangile selon Matthieu mentionne l'usage d'une comptabilité simple.

Portrait de Luca Pacioli, attribué à Jacopo de' Barbari.

En Italie. Les historiens estiment que la comptabilité à "partie double" est apparue vers 1340 à Gênes. La découverte de l'imprimerie permit de généraliser cette méthode notamment avec les traités de Luca Pacioli (1456 - 1517), dont le premier ouvrage édité sous le titre "Summa de Arithmetica, Geometria, Proportioni et Proportionalità" (Venise 1494), énonce les principes fondamentaux dans le chapitre relatif aux transactions et écritures. Depuis cette date, la comptabilité en partie double, bien que s'étant enrichie de développements techniques, n'a pas subi de changement fondamental [...].

Si l'ouvrage de Luca Pacioli se veut être une synthèse des connaissances mathématiques de son temps, le livre XI intitulé particularis de computus et scripturis est considéré généralement comme étant le premier livre publié sur le thème de la comptabilité. Y est décrite la méthode de tenue de compte des marchands vénitiens de son temps : la comptabilité en partie double. Luca Pacioli ne fait que codifier plutôt que d'inventer ce système mais cela est suffisant pour qu'il soit largement considéré comme le « père de la comptabilité ». La description comprend la plupart des éléments du cycle comptable tel que nous le connaissons aujourd'hui. Avec quelques recommandations précieuses comme celle “de ne pas aller se coucher avant que les débits n'égalent les crédits ce qui permet un contrôle de la cohérence des inscriptions comptables dans les journaux Lesquels comportent des comptes pour les actifs (immobilisations, avoirs et inventaires), pour les dettes, pour le capital, pour les dépenses et les recettes ; Soit toutes les catégories nécessaires à un bilan et un compte de résultat. Il présente les écritures nécessaires à une clôture des comptes de fin d'année et n'oublie pas les sujets relatifs comme les centres de coût ou l'éthique comptable.

En Angleterre. Le premier livre publié en anglais sur le sujet, A Profitable Treatyce called the Instrument or Boke to learn to knowe the good order of the kepyng of the famouse reconynge, called in Latin, Dare and Habere, and, in English, Debitor and Creditor, l'est en 1543 par John Gouge ou Gough à Londres.

En France. La comptabilité prend un véritable essor au XVII siècle avec l'ordonnance Colbert-Savary de 1673 qui institue la tenue de comptes comme obligatoire. Jacques Savary publie Le parfait négociant ou Instruction générale pour ce qui regarde le commerce des marchandises de France et des pays étrangers en 1675. Prenant la suite des banquiers lombards et vénitiens, les Français deviennent de redoutables théoriciens de la comptabilité publique. Citons le Projet de dixme royale de Vauban. Aujourd'hui, toutes les entreprises utilisent la comptabilité générale.

Caractéristiques de la comptabilité

Les types de comptabilité

Les normes et principes de la comptabilité

Il est important pour l'investisseur de pouvoir comparer la situation et les résultats des entreprises nationales dont il souhaite acquérir des titres (actions ou obligations) et de pouvoir les comparer avec ceux des autres entreprises du même secteur, quel que soit le pays où il souhaite investir. Inversement, chaque État souhaite disposer d'informations établies selon des méthodes homogènes pour analyser l'apport des entreprises opérant dans le pays, quelle que soit leur nationalité, notamment pour déterminer l'assiette des impôts.

En France, c'est en 1947 qu'est apparue la première norme comptable sous le nom de « plan comptable général » (PCG). La dernière révision d'ensemble de cette norme date de 1999. À l'origine, le PCG s'appliquait aussi bien à la comptabilité générale qu'à la comptabilité analytique. Depuis 1999, son champ d'application a été limité à la seule comptabilité générale. La comptabilité se doit de suivre quelques grands principes ou conventions. Le non-respect de ces principes ou conventions a conduit à des scandales boursiers ou à des faillites prononcées à l'encontre d'entreprises de taille internationale (Enron, Parmalat, Worldcom, Vivendi, etc). Les normes comptables des États-Unis (Financial Accounting Standards - FAS) ont une importance internationale en raison de l'influence économique et financière de ce pays.

À l'international, elles sont devenues nécessaires en raison de la mondialisation des marchés financiers. Les comparaisons internationales des comptes des entreprises dont les titres sont traités sur les marchés financiers mondiaux, exigent que ces comptes soient établis selon des règles identiques. C'est pourquoi l'International Accounting Standards Board établit des "normes de publication de l'information financière" appelées International Financial Reporting Standards (IFRS), anciennement dénommées International Accounting Standards (IAS) et dont l'application est conseillée aux entreprises du monde entier. Un règlement européen datant de 2002 a rendu ces normes obligatoires pour les sociétés cotées établies dans l'Union européenne. Aux États-Unis, les autorités boursières (SEC) s'orientent vers une reconnaissance des IFRS en autorisant les sociétés étrangères appliquant ces normes, à être cotées sur les Bourses américaines.

Quelques notions majeures

La tenue de la comptabilité est encadrée par des principes appelés "Principes Comptables Généralement Reconnus" (PCGR). Ces principes s'appliquent aux entreprises à capital fermé (i.e. non cotées à la bourse) et un certain droit d'adaptation des principes comptables est reconnu selon les circonstances particulières. Par contre, dans le cas des entreprises cotées à la bourse, de nouvelles normes, appelées "Normes internationales d'information" (IFRS) entrent en vigueur le 1 janvier 2011 pour les pays qui ont décidé d'adopter ces normes, soient plus d'une centaine de pays, incluant le Canada, l'Union Européenne, le Japon. Ces normes doivent subir des modifications en 2012, 2013, 2014 pour se rapprocher des normes en vigueur aux États-Unis qui n'ont pas encore adopté les normes IFRS, jugeant leurs normes actuelles plus valables. Les nouvelles normes ont comme caractéristiques importantes de laisser plus de place aux principes et moins de place aux règles (ex. imposer un plan comptable pour une catégorie d'entreprise). L'augmentation de la latitude du comptable dans l'exercice de son jugement professionnel, au niveau de l'application des principes, permettra aux états financiers de refléter plus fidèlement la situation financière réelle de l'entreprise mais pourrait aussi favoriser la manipulation ayant des effets contraires. En vertu du principe comptable de la continuité, les états financiers de 2010 devront être présentés selon les nouvelles normes pour permettre la comparaison entre 2011 et 2010. Ces nouvelles normes vont faciliter la mobilité des comptables à travers le monde.

Les principes comptables expliqués ci-après se rapportent aux PCGR.

Comptabilité simple et en partie double

Il existe deux méthodes de comptabilisation : la comptabilité simple et la comptabilité en partie double. Dans tous les cas, on passe des écritures datées, chiffrées (montant), allouées à un compte, explicitées par un libellé et correspondant à un document répertorié qui doit toujours en retour pouvoir justifier une écriture comptable (une facture, un relevé de compte bancaire, une feuille d'impôt à payer, etc). Une écriture comptable ainsi justifiée peut alors être opposable à des tiers (État, actionnaires, organisme sociaux, justice, etc).

La comptabilité simple

Elle est basée sur la distinction des recettes et des dépenses et la détermination d'un solde entre le total des dépenses et le total des recettes telles qu'elles apparaissent dans le journal de banque et le journal de caisse.

Chaque événement économique est reporté sur un cahier à deux colonnes :

la première colonne pour décrire l'événement,

la deuxième pour mettre son montant, en plus ou en moins selon qu'il s'agit d'un encaissement ou d'une dépense pour celui qui tient la comptabilité.

Ce type de comptabilité dit « de caisse » ne permet pas de faire apparaître les variations de stock (et, plus généralement, du patrimoine). Elle ne convient donc que pour gérer un stock dont la valeur est stable ou relativement faible, c'est-à-dire pour des particuliers ou de toutes petites entreprises dont les événements économiques sont très simples (par exemple : un cafetier qui encaisse au comptoir les consommations et rend la monnaie).

C'est pourtant avec cette technique que l'État français a fonctionné jusqu'en 2001. Cependant, pour ce faire, il avait adopté une variante un peu plus élaborée. En effet la comptabilité de caisse peut être perfectionnée par l'usage du plan comptable, permettant de déterminer des sous-totaux et des soldes par catégorie. Le solde général peut alors être subdivisé entre le solde des comptes de bilan et celui des comptes de résultats.

La comptabilité en partie double

Une facture américaine, 1906. Sur la base de ce document, le chiffre d'affaires est augmenté des 17,90 dollars et la créance client d'autant. Il n'y a pas encore eu de règlement (la facture stipule un décompte de 2 % pour paiement anticipé).

La comptabilité en partie double Le système de la partie double est basé sur le fait que l'activité commerciale génère des modifications patrimoniales De telle façon que l'exploitation, achats vente (ou prestations de services), frais, conduisent à des modifications dans ses avoirs et ses dettes De sorte que PRODUITS - CHARGES = Plus ou moins RESULTATS et ACTIF-PASSIF= Plus ou moins RESULTATS

Le résultat doit être identique calculé à partir de l'exploitaion ou de la variation de la situation L'origine, le Capital et les autres postes du Passif, réflètent l'Actif ce qu'ils sont devenus. Elle est basée sur l'idée que chaque chose peut être interprétée comme un nombre correspondant au prix d'achat ou de vente et sur le fait que chaque opération comptable est un enregistrement réciproque et simultané de deux évènements : un débit (étymologiquement « ce qui est dû (par l'unité comptable) », soit ce qu'elle possède) et un crédit (étymologiquement « ce qui a été confié, prêté par l'unité comptable », soit ce qui lui est dû, le crédit qu'elle a accordé).

Le non-comptable comprend le plus souvent le sens de « débit » et « crédit » à partir de son relevé de compte bancaire où ces termes, tirés de la comptabilité de la banque, représentent le point de vue du banquier : pour lui, un compte créditeur veut dire que la banque doit de l'argent à son client créditeur, et vice-versa. Il faut donc inverser la logique « relevé bancaire » et revenir au sens étymologique pour comprendre ce qu'est le crédit et le débit (ou, alternativement, leur substituer les mots « actif » et « passif »).

On subdivise généralement les opérations en catégories correspondant à des comptes numérotés et libellés que détermine le plan comptable. On distingue les « comptes de bilan » et les « comptes de résultat ». Les comptes de bilan correspondent aux emplois de l'entité (les bâtiments, les machines, les comptes clients, les liquidités, les avoirs divers) et à ses ressources (les capitaux propres, les dettes envers les fournisseurs, les organismes sociaux, les salariés, les établissements financiers, etc.) Les comptes de résultat correspondent à l'activité de l'entité pour produire les richesses inscrites au bilan. On distingue les produits (vente de matières produites ou de services, de marchandises ou production immobilisée) et les charges engagées pour atteindre ces produits (achats de fournitures, d'énergie, de services, frais généraux, cotisations d'adhérents, etc.)

Au niveau des comptes de bilan, le débit représente une richesse financière ou une possession de l'entreprise tandis que le crédit représente une dette de l'entreprise, la diminution de son patrimoine ou de sa trésorerie. La somme des débits est égale à la somme des crédits, les comptes de capitaux, au crédit, représentant ce que l'entreprise doit à ses actionnaires.

Au niveau du compte de résultat, le débit représente une dépense (achats, impôts) tandis que le crédit représente un gain (ventes, produits financiers). Le sens de « débit » et « crédit » ne doit être, ici, compris qu'en relation avec une écriture symétrique au bilan : acheter un bien, c'est créer une dette envers un fournisseur (enregistrée au crédit), la charge comptable sera donc au débit. A contrario, vendre un service, c'est constater que le client doit de l'argent et cet avoir (un débit comme on l'a vu) a pour pendant un produit comptable passé en crédit.

Postulat de la personnalité de l'entreprise

Ce postulat remonte au XIX siècle, lorsque plusieurs chercheurs en comptabilité (Mathieu de la Porte, Coffy) éprouvent le besoin de distinguer l'entreprise et son propriétaire. Depuis, il est admis que l'entreprise possède une personnalité indépendante, différente de celle de son propriétaire, de ses investisseurs ou de toute personne liée.

L'une des exceptions partielle à ce principe est, en France, le cas des entrepreneurs individuels, pour lesquels il existe une confusion de patrimoine entre le propriétaire entrepreneur et son entreprise.

Principe du coût d'acquisition

En comptabilité, toutes les transactions doivent être comptabilisées au coût d’acquisition et supportées par un papier commercial, comme une facture d’achat, etc.

Cette façon de procéder est prudente et permet l’uniformité dans la présentation et l’interprétation des états financiers. Par exemple, quand un terrain est évalué à 1 000 $ au bilan, a donc été acquis pour une valeur de 1 000 $. Même si le terrain vaut actuellement 5 000 $, on n’a pas le droit de changer 1 000 $ pour 5 000 $.

Par contre, en vertu du principe comptable de prudence, quand il est évident que la valeur réelle d'un bien (stock, placement, etc.) est plus basse que la valeur aux livres à la date du bilan (i.e. solde du coût d'acquisition non encore imputé aux charges des exercices financiers depuis l'acquisition du bien), il faut présenter le bien aux états financiers au moyen d'une valeur la plus proche possible de la réalité en vue de permettre aux états financiers de refléter le plus fidèlement la situation financière réelle de l'entreprise à la date du bilan financier.

Cette réserve pour dépréciation est réversible si la réalité démontre que la correction effectuée s'est avérée trop pessimiste.

Par contre, en soi, le coût d'acquisition est toujours préservé aux livres car on soustrait la réserve du coût d'acquisition pour obtenir la valeur aux livres à la date du bilan, laquelle est présentée aux états financiers.

Comme les lecteurs d'états financiers ont été trompés, en lisant la valeur des placements au bilan de plusieurs entreprises dans le monde, par exemple, dans le cas des papiers commerciaux adossés à des actifs non bancaire (PCAA), où la valeur réelle était beaucoup plus basse que la valeur montrée au bilan, l'évolution des normes comptables va dans le sens de montrer leur vraie valeur au bilan plutôt que le coût d'acquisition quand on a de bonnes raisons de croire que cette valeur est inférieure au coût d'acquisition.

Principe de prudence

Il peut arriver que la valorisation et donc la comptabilisation d'une transaction implique un jugement préalable. Le principe de prudence incite dans ce cas à prendre la décision qui, tout en étant raisonnable, fait ressortir le résultat le plus bas et la situation financière la moins favorable; (prendre la fourchette haute pour valoriser une charge, prendre la fourchette basse pour la valorisation d'un produit) Tant mieux si la réalité est moins sévère ensuite, ce qui affichera in fine un bénéfice plus élevé. De la sorte les états comptables sont réputés présenter une version "prudente" de la situation réelle de l’entreprise.

Par exemple, si l’entreprise est condamnée à payer une amende dont le montant effectif, établi par une juridiction, ne sera réellement connu qu'au cours du prochain exercice, le comptable doit estimer l’amende pour l'exercice en cours. Et si, selon l’opinion du conseiller juridique de l’entreprise, la valeur prévisible de l’amende risque de se situer entre 1000 et 5 000 euros, le comptable devrait comptabiliser 5 000 euros. Cela affichera un bénéfice net plus bas pour l’année courante. Par contre, si, effectivement, l’amende est établie définitivement à 1 000 euros par le tribunal l’année suivante, la situation financière du prochain exercice financier sera améliorée en conséquence.

Débit (Dt), crédit (Ct)

Le concept de débit et de crédit est le principe de base de la comptabilité en partie double.

Les comptes d’actif du bilan et de charges du compte de résultat augmentent en les débitant et diminuent en les créditant.

Les comptes de passif du bilan et de produits du compte de résultat diminuent en les débitant et augmentent en les créditant.

Exemple sur un compte de Caisse (actif du bilan)

les billets qui entrent en caisse sont un débit et les billets qui sortent de la caisse sont un crédit

Exemple sur un compte Fournisseur (passif du bilan)

l'entreprise achète des marchandises, la dette est constatée par un crédit au compte Fournisseur et la dette diminue par le paiement du fournisseur, le compte est débité.

Exemple sur un compte d'Achats de marchandises (charges du compte de résultat)

quand l'entreprise achète des marchandises, le compte Achats de marchandises est débité. Lorsque cette entreprise renvoie quelques articles à son fournisseur (défauts par exemple), le compte Achats de marchandises est crédité.

Exemple sur un compte de Ventes de marchandises (produits du compte de résultat)

quand l'entreprise vend des marchandises, le compte Ventes de marchandises est crédité. Lorsque cette entreprise accepte de reprendre quelques articles (défauts par exemple), le compte Ventes de marchandises est débité.

La balance des comptes est équilibrée : total des dt = total des ct et le total des soldes débiteurs = total des soldes créditeurs. Dans le bilan : actifs = passifs + résultat et dans le compte de résultat : charges + bénéfice = produits.

Il en va de même dans chaque écriture comptable : le total des crédits doit être égal au total des débits, sinon, on dit que l’écriture ne balance pas. En comptabilité, si une écriture ne balance pas, les états financiers (bilan, état des résultats) ne balancent pas; et c’est souvent un casse-tête pour les comptables de trouver l’erreur. (Les logiciels informatiques comptables empêchent la saisie d'écritures qui ne balancent pas.)

Inventaire permanent et périodique

Le système d'inventaire permanent est idéal pour les entreprises qui désirent mesurer, immédiatement après la vente, le bénéfice réalisé sur l'article vendu. Cela est le cas de la plupart des entreprises de vente au détail qui utilisent le code universel des produits (CUP) et, grâce à l'informatique, mettent à jour leur inventaire de façon permanente et peuvent générer leurs états financiers chaque soir. Dans le système d'inventaire permanent, il reste un autre problème à résoudre, soit celui de déterminer le coût des ventes du bien qui vient d'être vendu. Il y a plusieurs méthodes: méthode du coût propre (le coût du bien vendu est le coût réellement payé pour acquérir le bien vendu); méthode du First in, first out ou premier entré, premier sorti (FIFO) selon laquelle le coût du bien vendu est réputé être le coût d'acquisition du bien semblable qui est resté le plus longtemps en entrepôt; méthode Last in, first out (LIFO) selon laquelle le coût du bien vendu est réputé être le coût d'acquisition du bien semblable qui est resté le moins longtemps en entrepôt; méthode du coût moyen pondéré (utilisée par le logiciel Simple Comptable) selon laquelle le coût de la vente est réputé être le résultat d'un calcul obtenu en divisant le total du prix d'achat de tous les biens en inventaire, avant la vente, divisé par le nombre total des biens en inventaire.

Utilité du bilan et du compte de résultat

Le bilan et l’état des résultats intéressent les gestionnaires en tant qu’outil pour la prise de décision.

Par une analyse des ratios financiers, les gestionnaires peuvent prendre des décisions tactiques qui permettent à l’entreprise d’avoir une situation financière aussi bonne ou meilleure que celle de son industrie. La compagnie compare ses ratios avec la normale de l’industrie. Par exemple, au Canada, on peut comparer les ratios financiers de sa compagnie avec la normale de l'industrie selon Dun & Bradstreet, « Principaux coefficients d'industrie ».

La normale de l’industrie, dont on parle ci-après, réfère à une moyenne théorique des entreprises au détail.

Ratios de liquidité: Ces ratios permettent de savoir si la compagnie a assez de liquidités pour faire face à ses dettes à court terme. Liquidité générale: (actifs à court terme / passifs à court terme) : normale de l’industrie 2,50 $ d’actifs à court terme pour 1 $ de passif à court terme. Par exemple : 2,85 $. Jugement : très bon. Liquidité immédiate: ((actifs à court terme-stocks)/passif à court terme) : normale de l’industrie : 1 $ de liquidités immédiates pour 1 $ de passif à court terme. Par exemple : 2,79 $. Jugement : très bon.

Liquidité générale: (actifs à court terme / passifs à court terme) : normale de l’industrie 2,50 $ d’actifs à court terme pour 1 $ de passif à court terme. Par exemple : 2,85 $. Jugement : très bon.

Liquidité immédiate: ((actifs à court terme-stocks)/passif à court terme) : normale de l’industrie : 1 $ de liquidités immédiates pour 1 $ de passif à court terme. Par exemple : 2,79 $. Jugement : très bon.

Ratios d'endettement : Ces ratios permettent de savoir si la compagnie a trop de dettes ou a de la misère à faire face à ses intérêts et frais fixes. Dettes totales sur actif total: (total du passif / total de l’actif): normale de l’industrie (varie beaucoup selon l’industrie). Par exemple : 77 %. Jugement : très endetté (en général, ne pas dépasser 66 %). Couverture des frais fixes : (bénéfices avant impôts et frais fixes/frais fixes) : normale de l’industrie (varie beaucoup selon l’industrie). Par exemple : 13,5 fois. Jugement : très bon. Couverture des intérêts: (bénéfices avant impôts et intérêts/intérêts) : normale de l’industrie : 8 $ pour 1 $. Par exemple : 113,3 fois. Jugement : très bon.

Dettes totales sur actif total: (total du passif / total de l’actif): normale de l’industrie (varie beaucoup selon l’industrie). Par exemple : 77 %. Jugement : très endetté (en général, ne pas dépasser 66 %).

Couverture des frais fixes : (bénéfices avant impôts et frais fixes/frais fixes) : normale de l’industrie (varie beaucoup selon l’industrie). Par exemple : 13,5 fois. Jugement : très bon.

Couverture des intérêts: (bénéfices avant impôts et intérêts/intérêts) : normale de l’industrie : 8 $ pour 1 $. Par exemple : 113,3 fois. Jugement : très bon.

Ratios d'activité: Ces ratios permettent de savoir si la compagnie vend suffisamment par rapport à ses actifs et ressources et si elle perçoit assez vite ses comptes clients. Période de collection des comptes clients: (Comptes clients / ventes quotidiennes) soit (comptes clients / (ventes/365)) : normale de l’industrie : environ 30 jours. Par exemple : 252,7 jours. Jugement : très mauvais. Rotation des stocks: (ventes/stock de fin) ou (ventes/stock moyen) où stock moyen = ((Stock de début de période + Stock de fin de période)/2); prendre la formule conforme avec le calcul de la normale de l'industrie avec laquelle on se compare : normale de l’industrie (varie beaucoup selon l’industrie). Par exemple : 25 fois. Jugement : très bon. Rotation de l'actif total: (ventes/actif total) : normale de l’industrie : 2 $ pour 1 $. Par exemple : 0,52 fois. Jugement : faible.

Période de collection des comptes clients: (Comptes clients / ventes quotidiennes) soit (comptes clients / (ventes/365)) : normale de l’industrie : environ 30 jours. Par exemple : 252,7 jours. Jugement : très mauvais.

Rotation des stocks: (ventes/stock de fin) ou (ventes/stock moyen) où stock moyen = ((Stock de début de période + Stock de fin de période)/2); prendre la formule conforme avec le calcul de la normale de l'industrie avec laquelle on se compare : normale de l’industrie (varie beaucoup selon l’industrie). Par exemple : 25 fois. Jugement : très bon.

Rotation de l'actif total: (ventes/actif total) : normale de l’industrie : 2 $ pour 1 $. Par exemple : 0,52 fois. Jugement : faible.

Ratios de rentabilité: Ces ratios permettent de savoir si la compagnie est assez rentable par rapport à ses ventes, son actif total, l’avoir de ses actionnaires ordinaires. Bénéfice net sur ventes: (bénéfice net / ventes nettes) où ventes nettes = (ventes brutes - rendus et rabais sur ventes): normale de l’industrie : 5 %. Par exemple : 21,0 % . Jugement : très bon. Bénéfice net sur actif total (ROI : return on investment) soit (bénéfice net / actif total). : normale de l’industrie : 10 %. Par exemple : 11,0 %. Jugement très bon. Bénéfice net sur capitaux propres (Return on Equity) : soit (bénéfice net /Avoir des actionnaires ordinaires) où Avoir des actionnaires ordinaires = (total avoir des actionnaires – actions privilégiées): normale de l'industrie : 15 %. Par exemple : 97,2 % Jugement : très bon.

Bénéfice net sur ventes: (bénéfice net / ventes nettes) où ventes nettes = (ventes brutes - rendus et rabais sur ventes): normale de l’industrie : 5 %. Par exemple : 21,0 % . Jugement : très bon.

Bénéfice net sur actif total (ROI : return on investment) soit (bénéfice net / actif total). : normale de l’industrie : 10 %. Par exemple : 11,0 %. Jugement très bon.

Bénéfice net sur capitaux propres (Return on Equity) : soit (bénéfice net /Avoir des actionnaires ordinaires) où Avoir des actionnaires ordinaires = (total avoir des actionnaires – actions privilégiées): normale de l'industrie : 15 %. Par exemple : 97,2 % Jugement : très bon.

Quelquefois, la normale de l'industrie pour ROE calcule le ratio en prenant (Bénéfice net/Avoir net tangible) où Avoir net tangible = (Avoir des actionnaires ordinaires - Actifs intangibles) où Actifs intangibles = (Actif total - (Achalandage + Brevets + Droits d'auteurs + Marques de Commerce + Dessins industriels)). C'est-à-dire que l'on enlève du bilan les actifs intangibles ou immatériels.

Certification des comptes

Les informations financières produites par la comptabilité d'une entreprise sont utilisées par nombre d'acteurs économiques : les propriétaires de l'entreprise au premier plan, l'État, les banques et autres prêteurs, mais aussi les clients et les employés qui peuvent désirer se faire une opinion sur la continuité et la solidité économique de leur partenaire et employeur. Il leur est nécessaire d'avoir une image aussi exacte que possible des comptes, c'est l'objet de l'audit comptable et financier, mené par les commissaires aux comptes, que de certifier la véracité des informations comptables et financières publiées.

Métiers de la comptabilité

Les métiers de la comptabilité sont par exemple :

Commissaire aux comptes

Auditeur

Expert-comptable

Contrôleur de gestion

Consolideur

Commissaire de l'armée de Terre

Comptabilité et informatique

L'époque où les comptables utilisaient encore des « livres » et des « journaux » sur support papier est révolue. Les avancées en informatique ont permis des gains de productivité phénoménaux en la matière. Aucune entreprise ne peut aujourd'hui se passer d'un progiciel comptable qui automatise la saisie des opérations comptables et permet d'établir rapidement les états comptables les plus courants : le bilan, le compte de résultat, le Tableau Financier des Ressources et Emplois, la balance des comptes, le grand livre, un tableau des flux de trésorerie.

Fréquemment on y associe un reporting plus ou moins élaboré en fonction des besoins de l'entreprise pour synthétiser les données de la comptabilité analytique. Ce progiciel couvre parfois des besoins de gestion plus étendus, tels que le suivi des investissements, les tableaux d'emprunts, l'analyse financière, la gestion prévisionnelle, l'analyse des écarts entre prévisions et réalisations, etc.

Plus ce logiciel comporte de fonctions, plus il se rapproche de la définition d'un PGI (progiciel de gestion intégré).

Plus récemment, à l'heure de l'Internet et du travail collaboratif en réseau (Groupware), apparaissent les applications de comptabilité en ligne de type ASP (Application Services Provider) qui permettent de partager sur le web en temps réel le travail du comptable d'entreprise, de l'expert comptable réviseur et des auditeurs commissaires aux comptes.

La comptabilité en ligne est apparue ces dernières années à la suite de la vulgarisation des smartphones et l'utilisation du Could par les chefs d'entreprises.

中文百科
一个获利会计报告范例
一个获利会计报告范例
会计软件GnuCash
会计软件GnuCash

会计学Accounting)是以研究财务活动和成本资料的收集、分类、综合、分析和解释的基础上形成协助决策的信息系统,以有效地管理经济的一门应用学科,可以说它是社会学科的组成部分,也是一门重要的管理学科。会计学的研究对象是资金的运动。

关于会计的定义,历来学界仁智各见,有信息系统说、管理活动说,还有其他学说。其实各个学说都是对会计的不同角度的考察。目前主流的观点是会计信息系统说,即以下的一些解释。

会计学由阐明会计制度、会计准则赖以创建的会计理论,以及会计工作如何组织和进行的会计方法组成。会计学主要分支,可以这样分类:从大的分类来看可分为盈利会计和非盈利会计,在盈利会计中,又可分为财务会计、管理会计。

在中国大陆需要说明的是,审计学原是从会计学分化出来的一门学科,现代审计的理论和方法,以及其研究的任务和会计学不完全相同。狭义会计学不包括审计学。

会计提供财务报告。财务报告对于经理,监管者,股东,员工等利益相关者是有用的。现代会计的核心是复式记帐,这种复式记帐法要求每一项业务至少要有两个经济实体,在一个帐户计借方,在另一个帐户相应的计贷方,所有的借方发生额应该等于所有贷方的发生额,即「有借必有贷,借贷必相等」。如果计算到最后借贷不相等,那幺一定有错误,这样复式记帐自身就提供了一种简易的检验错误的方法。

国际会计准则理事会所制定的《国际财务报告准则》(IFRS)相比美国的《公认会计原则》(GAAP),较重视合乎相关规定的精神,在适用上可能形成困难;后者的规定则较为细密,但未规定的部分则可能成为漏洞。

会计学起源

卢卡·帕西奥利 是「会计学之父」,他在1494年于「算术、几何、比与比例知识」(Summa de Arithmetica Geometrica, Proportion et Proportionalita)一书中所写:「没有严格的检查,金钱会成为许多人虚谎的汇集,即使有检查,虚谎也不容易从每次交易的财务报告看得清楚, 而是要有个系统性的检核,无论几千个交易,只要系统性地登录,则在结算上就比较可以看出虚谎来。」他又写道:「商业是负责任的行为,而非只是赚取最大利益 的活动。财务要公正,首先要值得信靠」,就需要会计学的目的。这本书是普世第一本会计学的课本,会计学理论的核心「复式簿记法」(double-entry accounting)就是首先出现在这本书中。 在 十五世纪,意大利已经成为欧洲贸易的中心,威尼斯的商人更是活跃,个个几乎是财富的代表,商场上最干练的一群,他们借由相互支持的关系,组成世界上网织财 富最大的网罗,外界的人很难窥查其间利益的交换,与互贷,逐渐的,许多浮夸的利润、不法的所得,与贿赂在里面酝酿,有些机警的威尼斯商人为了维护利益, 二、三百年来就使用一种簿记法,巨细縻遗的将所有的借贷与还贷,以文本的方式记录下来,并且可以迅速考核结果,这称为「威尼斯簿记法」(Venetian),外人很少知悉。 西元1470年,有个威尼斯商人罗比亚西(Sen Antoniode Rompiasi)请个家教老师来教他的三个孩子。这个家教老师就是帕西奥利。帕西奥利擅长数学,当家教期间,他向罗比亚西学了簿记法,再用数学转化,他 将簿记法表格化,数据化,并将借方与贷方抽象成为收入与支出的动态平衡理论,且设置容易供他人监督与结算的核定。他写道:「生意人必须是了解会计学,否则 会像个行在黑暗中的人,不断靠着摸索前进,迟早会摔跤。」又写道:「优秀的会计会让人了解现今短期、长期的支出状况,如果缺乏会计的帮助,生意人将同紧张 的公鸡,一年四季,清晨到黑夜都在工作,不得休息。愿所有从商的人,是抱着热心地工作、忠实的管家追求合法合理的利润。」 帕西奥利当了二十二家的家教后,离开工作到处游学,后来加入「法兰西斯修道院」成为修士。法兰西斯修道会特别重视金钱的收支,「无论人生有超过千笔的收与支,努力的收,精确的支,到末了收支结算刚好相抵。」 西元1475至1490年期间,也成为佩鲁贾大学的教授,而后到处巡回教学。1460年代初期,约翰尼斯·古腾堡以 锡、铜、铁的合金制造印刷字母,开启印刷业。乔帕利看出印刷是印造会计表格的工具,出版「算术,几何,比与比例知识」,后来这本书被称为影响人类文明的数 学著作之一。他并不认为会计学能够驱除人在金钱交易上的贪婪与虚谎,他在书中写道:「帐簿的每一页都要编上数字码,免得有人将其中的一页撕去,以掩盖虚 谎。但愿每一页都有圣十字架为记号(Sign of the Holy Gross),让所有贪婪之心去除,成串的虚假顿逃。所有帐簿的背后还有更大的一本帐簿,有一天上帝会清查。」

会计基础概念

财务会计(financial accounting)

成本会计(cost accounting)

管理会计(managerial accounting)

税务会计(tax accounting)

审计学(auditing)

会计系统(accounting systems)

财务报表分析(financial statement analysis)

政府会计(governmental accounting)

特殊行业会计(particular field accounting)

货币单位假设(Monetary Unit Assumption):会计在记录事件时,皆共同以某一货币单位(如美元或英镑、欧元……而不是尺、斤、辆、个……)表达,并假定此一货币单位的价值稳定(购买力不变)。

企业个体惯例(Economic Entity Assumption):将企业视为独立于资本主导的个体。

会计期间假设(Time Period Assumption):企业的经营过程中,可用人为方法划分固定时间单位,以作为会计流程运作的依据,称此时间单位为会计期间。

继续经营假设(Going Concern Assumption):视企业在可预见的将来会一直持继经营下去,而足以履行应尽义务及计划。

会计操作限制

成本效益考量(cost-benefit analysis)

重要性原则(materiality)

稳健原则(prudence concept/going concern)

行业特性原则

货币计量概念(money measurement concept)

基本会计科目

资产

负债

业主权益

收益

亏损

会计基本借贷法则

资产(Assets) = 负债(Liabilities) + 业主权益(Owner's Equity)

会计处理进程

平时进程 分录 过帐 试算

分录

过帐

试算

期末进程 调整 结帐 编表

调整

结帐

编表

国际四大会计师事务所

德勤会计师事务所(勤业众信)

普华永道会计师事务所(资诚)

安永会计师事务所(安永)

毕马威会计师事务所(安侯建业)

法法词典

comptable nom commun - masculin ou féminin ( comptables )

  • 1. personne responsable de la gestion des mouvements d'argent ou de marchandises (d'une association ou d'une entreprise ou d'une administration privée)

    le comptable d'une petite entreprise

  • 2. administration personne recrutée par un concours administratif, responsable sur ses biens personnels de la gestion de l'argent public

    la comptable du collège

comptable adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel comptables )

  • 1. comptabilité qui a la charge de la comptabilité

    un agent comptable

  • 2. comptabilité relatif à la comptabilité

    une quittance comptable

  • 3. investi de la responsabilité morale (de quelque chose)

    un tuteur comptable des actes de son pupille

comptable de fait locution nominale - masculin ou féminin ( (comptables de fait) )

  • 1. administration personne ayant la fonction et non le grade d'un agent comptable (d'une administration publique)

    demander la titularisation des comptables de fait

machine comptable locution nominale - féminin ( (machines comptables) )

  • 1. comptabilité appareil servant à établir des documents de comptabilité

    faire l'acquisition d'une machine comptable

plan comptable locution nominale - masculin ( (plans comptables) )

  • 1. organisation rationnelle de la comptabilité

    établir un nouveau plan comptable pour redresser l'entreprise

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