词序
更多
查询
词典释义:
déporté
时间: 2024-01-13 23:15:32
[depɔrte]

déporté, e a. 1. 被放逐,终身流放 2. 被关进集中营 n. 1. 被放逐者,流放犯 2. 集中营中囚犯

词典释义
déporté, e
a.
1. 被放逐,终身流放
2. 被关进集中营

n.
1. 被放逐者,流放犯
2. 集中营中囚犯
camp de déportés关押犯人集中营
anciens déportés et prisonniers de guerre前集中营囚犯和战俘

近义、反义、派生词
近义词:
concentrationnaire
反义词:
centrer,  gracier,  rapatrier,  fixe,  stable
联想词
déportation 放逐,流放; exilé 被流放,被放逐; interné 被拘留,被拘禁,被关押,被软禁; emprisonné 获刑; émigré 移居,侨居国外移居,侨居国外者; prisonnier 俘虏; libéré ; torturé 折磨; condamné 犯人,囚犯; relâché ; résistant ;
短语搭配

personnes appartenant à des groupes antérieurement déportés前被驱逐出境者;前被驱逐者

Quand nous pensions aux déportés, nous avions honte (Beauvoir).当我们想到被关押在集中营的犯人时,我们就感到羞愧。(波伏瓦)

camp de déporté, es关押犯人的集中营

papillon (=papi) à axe déporté偏心蝶阀[门]

anciens déporté, es et prisonniers de guerre前集中营囚犯和战俘

Un fort vent latéral a déporté l'avion.强劲的侧风使飞机偏离航向。

L'avion était déporté de cent kilomètres au moins (Malraux).飞机偏离航线至少100公里。(马尔罗)

Des déportés furent tués par pendaison, par mitraillade, par la chambre à gaz.许多被关进集中营里人惨遭杀害,被吊死,被机枪扫射,被毒气毒死。

原声例句

Il raconte l’histoire d’une journaliste américaine, partie à la recherche d’une petite fille juive déportée en 1942.

它讲述了一个美国记者寻找一个1942年被驱逐出境的犹太女孩的故事。

[法国节日]

En conséquences, les déportés devront attendre 1944 et la libération des premiers camps pour recouvrer la liberté.

因此,被驱逐出境的将必须等到1944年第一批营地解放后才能重获自由。

[Pour La Petite Histoire]

Sa fausse carte d'identité ne convainc personne et elle est déportée avec sa mère et l'une de ses soeurs à Auschwitz-Birkenau.

她的假身份证不能使任何人信服,她与母亲和她的一个姐妹一起被驱逐到奥斯威辛 - 比克瑙。

[Quelle Histoire]

Par son ampleur, entre 25 et 30 millions de gens déportés.

按其规模计算,有2500万至3000万人被驱逐出境。

[Le Dessous des Cartes]

Au milieu des noms des élèves, des professions des parents, le mot " déporté" .

在学生的名字中间,父母的职业,单词“deportee”。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年7月合集]

Ancien résistant et déporté, Stéphane Hessel était une figure de l'insurrection pacifique.

前抵抗战士和被驱逐者斯特凡·黑塞尔(Stéphane Hessel)是和平起义的人物。

[RFI简易法语听力 2013年2月合集]

Déportés pendant la période soviétique, ils se méfient des Russes. Muriel Pomponne est notre envoyée spéciale à Simferopol.

在苏联时期驱逐出境,他们不信任俄罗斯人。穆里尔·庞波内是我们派往辛菲罗波尔的特使。

[RFI简易法语听力 2014年3月合集]

On lui remet l'épée, un signe des académiciens sur laquelle sont gravés son ancien matricule de déporté ainsi que les devises françaises et européennes.

她得到了这把剑,这是院士的标志,上面刻着她以前被驱逐时的号码以及法国和欧洲的口号。

[Quelle Histoire]

Noublions pas le Kazakhstan, auprès de 400 000 Allemands ont été déportés durant la Seconde Guerre mondiale.

别忘了哈萨克斯坦,二战期间,还有40万德国人被驱逐到哈萨克斯坦。

[德法文化大不同]

Comme nous avons très peu de vent, elles se sont plutôt déportées du côté de la rivière Dordogne, loin des habitations.

由于风很小,他们转向多尔多涅河的一侧,远离房屋。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年8月合集]

例句库

Un fort vent latéral a déporté l'avion.

强劲的侧风使飞机偏离航向。

Avez-vous déjà été explusé,déporté ou bien sommé de quitter un pays auparavant?

你曾经被驱逐、流放或被要求离开一个国家?

Dans le texte anglais, l'expression « déporté ou transféré de force » est interchangeable avec « déplacé de force ».

“驱逐出境或强行迁移”与“强迫迁离”通用。

Des millions d'êtres humains - des hommes, des femmes et des enfants - y ont été déportés.

成百万人——男女老幼——被送进这些集中营。

Jusque-là, les condamnés pour haute trahison étaient déportés en Nouvelle-Calédonie, mais un pareil traitement semble trop doux.

迄今,犯叛国罪的囚徒均放逐到新喀里多尼亚。对徳雷福斯来说,这样的待遇未免过于宽厚和温柔。

De même, seuls 16 déportés palestiniens sur 60 ont été autorisés jusqu'à présent à retourner à Bethléem.

同样,60名巴勒斯坦被递解者中迄今只有16名被允许返回伯利恒。

L'accusé a déporté ou transféré une ou plusieurs personnes dans un autre État ou un autre lieu.

被告人把一人或多人驱逐出境或迁移到另一国家或另一地点。

Les paysans qui tentaient de dissimuler du grain ou d'autres denrées alimentaires chez eux étaient déportés ou exécutés.

在家中私藏粮食或其他食品的农民遭驱逐或处决。

Les Afghans qui continuent de fuir vers le Pakistan hésitent à se faire connaître de peur d'être arrêtés et déportés.

不断逃到巴基斯坦的阿富汗人因怕被逮捕和遭驱逐,不愿申报身份。

S'agissait-il d'un mouvement de rébellion des déportés en vue d'obtenir leur libération comme le soutient le directeur du Pénitencier national ?

被驱逐出境者的这次暴动真的如国家监狱长所坚称的那样,是企图越狱逃跑吗?

Il ou elle ne pourrait pas être extradé ou déporté dans un autre pays ou dépouillé de sa nationalité sans motif valable.

无正当理由不得将其引渡或驱逐到另一个国家或剥夺其国籍。

Le Comité félicite l'État partie des efforts continus qu'il déploie pour réinstaller et réhabiliter les Tatars de Crimée déportés plusieurs décennies auparavant.

委员会赞扬缔约国努力不懈安置和安顿几十年前被放逐的克里米亚鞑靼人,并协助他们恢复社会生活。

À ce sombre tableau, il faut ajouter la présence au pénitencier national et à la prison de Pétion-Ville d'un nombre croissant de « déportés ».

除了这些不良现象外,还要加上一点,就是国家监狱和佩蒂翁维尔监狱里拘留了越来越多的“被驱逐出境者”。

En échange, le Gouvernement rwandais n'a pas fait le moindre geste en faveur des réfugiés congolais déportés au Rwanda au début de la guerre.

而反过来卢旺达却没有对在战争初期就被驱逐至卢旺达的刚果难民作出任何姿态。

Il y a un fort risque que parmi ces déportés figurent des recrues de choix pour le crime organisé et le trafic de stupéfiants.

其中存在着这样的危险:这些被驱逐的人可能成为有组织犯罪和麻醉品贩卖活动的主要招募对象。

La moyenne d'âge des «déportés» au départ d'Haïti est de 4 à 7 ans et au retour en Haïti est de 28 à 48 ans.

“被驱逐出境者”离开海地时的平均年龄为4至7岁,返回海地时为28至48岁。

Parmi mes compatriotes juifs, 107 000 ont été déportés; seuls 5 200 sont revenus.

在我的犹太同胞中间,107 000人被驱逐;只有5 200人返回。

En raison des préoccupations de sécurité accrues aux États-Unis, les pays des Caraïbes se trouvent confrontés à des vagues croissantes de criminels déportés des États-Unis.

由于美国的安全顾虑增加,加勒比各国面对一波又一波被美国驱逐的重罪犯。

Sur le nombre total d'habitants de la Crimée, on compte 253 800 personnes déportées (d'après des données de la Direction générale du Ministère ukrainien de l'intérieur).

根据内务部行政总局编制的统计,克里米亚总人口内有253,800人为被驱逐者。

Les « déportés » sont des Haïtiens jugés et condamnés aux États-Unis pour des faits de grand banditisme, trafic de drogues, braquage, viol, etc., et ayant purgé leur peine.

这些“被驱逐出境者”是曾在美国因盗窃、贩毒、持械抢劫、强奸等等罪行被审判和判刑、但已服完刑期的海地人。

法语百科

Déportation illégale (dite déportation de Bisbee) de mineurs et d'une partie de la population, expulsés par un groupe de « vigilants » armés à Bisbee, en Arizona, le 12 juillet 1917.

La déportation est l'action pour un pouvoir politique d'obliger une catégorie ou un groupe de personnes, à quitter son habitat (territoire ou pays), soit pour l'obliger à s'installer ailleurs (déplacement forcé, regroupement forcé ou « purification ethnique »), soit pour le retenir dans des camps (travail forcé).

On a parlé de populicide, actuellement de génocide, lorsque la déportation n'a pas seulement pour objectif ou pour effet l'éviction d'une population d'un territoire, mais sa destruction physique et culturelle.

Histoire

La déportation collective et forcée de populations civiles vaincues ou rebelles contre leur domination, est attestée dans l'Antiquité, comme le montrent la Bible avec l'e**l à Babylone, les Commentaires sur la guerre des Gaules de Jules César, ou La Guerre des Juifs de Flavius Josèphe.

Le bannissement, qui est une mesure individuelle, semble avoir été une peine fréquente dans différentes civilisations ou systèmes tribaux. La déportation politique, ou e**l, en était la forme la plus arbitraire.

Dans l'Empire romain, le banni perdait les droits de cité et ses droits de famille. Après la conquête de la Gaule, Jules César fait déporter de nombreux Gaulois. Cette pratique fut souvent employée sous l'Empire romain (Suétone évoque 40 000 Sicambres déportés; déportation des Carpes, sous la Tétrarchie, etc.), parfois en association avec la constitution de troupes au**liaires. Voir aussi lètes.

En Russie, elle a été un temps substituée à la peine de mort (abolie en 1741, sauf de rares exceptions, sous le règne d'Élisabeth I), avant de devenir un moyen massif de peupler la Sibérie et l'Asie centrale à l'époque soviétique.

La déportation de bagnards a été utilisée par plusieurs pays pour peupler ses colonies lointaines. En particulier, l'Empire britannique eut comme lieu de destination Botany Bay (près de Sydney) où un premier convoi arriva en 1788 avec la First Fleet (« Première flotte »).

La déportation en droit français

La déportation forcée et collective d'un ensemble de population civile apparaît, sans que le mot soit utilisé, dans la loi française avec le décret en 14 articles de la Convention nationale du 1 août 1793 ordonnant dans son article VIII de séparer par la force la population des habitants de la Vendée en deux groupes, d'un côté les femmes, les enfants et les vieillards et de les conduire vers l'intérieur, de saisir les récoltes et les bestiaux, de tuer les hommes, et de brûler les maisons et les forêts.

En France, il e**ste sous l'Ancien Régime une peine individuelle de bannissement, c'est-à-dire d'obligation de quitter le territoire du ressort d'une juridiction (ban), mais cette peine n'est pas appelée du nom de "déportation". Il e**ste depuis longtemps d'autre cas de lois obligeant à quitter le territoire du royaume, soit des étrangers, en particulier avec les ordonnances révoquant le privilège de séjour des juifs, soit des sujets du roi refusant de quitter la "religion prétendument réformée" avec la Révocation de l'Édit de Nantes.

En France, la déportation s'est substituée, sous l'Ancien Régime, à la peine de mort pour les crimes contre la sûreté de l'État.

Lors de la Révolution de 17**, elle a été introduite dans le Code pénal du 25 septembre 1791. Elle ne figure plus dans le Code des délits et des peines du 3 brumaire An IV (23 octobre 1795) qui, dans son titre III, ne prévoit comme peines afflictives que la peine de mort et la réclusion.

La peine de déportation est prévue en 1810 par la promulgation du nouveau Code pénal à l'article 7, et elle sera appliquée aux révolutionnaires de 1848. Troisième peine « afflictive et infamante », souvent utilisée pour châtier les « délits politiques », la déportation arrivait en effet après la peine de mort et les travaux forcés à perpétuité, mais avant les travaux forcés à temps. Or, sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, l'État ne disposait de nul lieu prévu, outre-mer, pour la déportation. Cette peine était donc souvent commuée, de facto ou de jure, en détention (au Mont Saint-Michel ou à Doullens).

Mais l'abolition de la peine de mort pour les crimes politiques par la Constitution de 1848 conduisit les parlementaires à substituer celle-ci par la déportation, avec la loi du 8 juin 1850. Les îles Marquises furent le premier lieu utilisé, pour ceux condamnés par la Seconde République. Sous le Second Empire, d'autres furent déportés, mais en fonction de décrets et non de la loi de 1850.

La Troisième République déporta les Communards, ainsi que les Kabyles du Pacifique, en Nouvelle-Calédonie, tandis que les bagnes de Guyane étaient davantage utilisés. Une loi du 31 mars 1931 remplaça définitivement la Nouvelle-Calédonie comme lieu de déportation par la Guyane, l’île Royale étant choisie pour la déportation simple, et l’île du Diable pour la déportation en enceinte fortifiée — il ne restait alors, en Nouvelle-Calédonie, qu'un tirailleur sénégalais, qui fut transféré en Guyane.

La déportation a été définitivement supprimée du droit français lors de la présidence de de Gaulle, par une ordonnance du 4 juin 1960.

Exemples de déportations historiques

Déplacements de populations et déportations en Europe au XXe siècle.
Déplacements de populations et déportations en Europe au XX siècle.

Même si le statut précis des faits (non exhaustifs) listés ici est sujet à discussions parmi les historiens et les juristes (les recherches et l'ouverture d'archives ne cessant d'apporter des éléments nouveaux, surtout depuis la mondialisation des moyens de communication), elles sont néanmoins perçues comme des « déportations historiques » par les descendants des survivants ou par les groupes qui s'en revendiquent culturellement :

Déportation des Israélites du Royaume d'Israël par les Assyriens ;

Déportation des Juifs du Royaume de Juda par les Babyloniens (E**l à Babylone) ;

Déportations de communautés vaincues (lètes) sous l'empire romain ;

Déportation des Juifs de Judée par les Romains ;

Déportation des Juifs d'Espagne en 1492 (Décret de l'Alhambra) ;

Déportations de communautés vaincues (mitimaes) sous l'empire inca ;

Expulsion des Morisques d'Espagne (1609-1614);

Expulsions répétées des Juifs d'Europe durant le Moyen Âge ;

Expulsions répétées des Roms tout au long de leur migration de l'Inde vers l'Europe ;

Déportation des Indiens de la moyenne vallée du Gange vers l'Afghanistan au ** siècle par les Turcs ghaznévides ;

Déportation dans l'Empire ottoman de diverses populations juives, chrétiennes ou musulmanes en fonction de la politique de la Sublime Porte ;

Aux IXet**X siècles, déportation de Noirs africains vers les états musulmans d'Afrique du Nord et du moyen-orient (Traite orientale) ;

Aux XVIIet**X siècles, déportation de Noirs africains vers des colonies européennes (Traite des noirs) ;

Déportation des Acadiens par les Britanniques entre 1755 et 1763 ;

Déportation des opposants politiques et des prêtres réfractaires en 1797, sous le Directoire, à Sinnamary et à Counanama en Guyane française ;

Avec l'Indian Removal Act le président Andrew Jackson ordonne la déportation des Nord-Amérindiens vers l'Ouest, en 1829-1837 ; d'autres déportations et déplacements de tribus amérindiennes dans des réserves indiennes furent organisées durant la conquête de l'ouest à la suite des guerres indiennes ;

Déportation des Garifunas (Afro-Amérindiens) de l'île Saint-Vincent vers l'Amérique centrale ;

Déportation en 1861 de 90% des polynésiens de l'île de Pâques vers les îles Chincha (pour y extraire le guano) ;

Déportation des communards, dirigeants de l'insurrection de Paris après la guerre franco-prussienne de 1870, en Nouvelle-Calédonie et en Guyane : environ 4 500 personnes furent alors condamnées à la déportation ;

La déportation-extermination des Héréros par les Allemands, en 1904, considérée par les Héréros actuels comme le premier génocide du XX siècle ;

Déportation des Abés de Côte d'Ivoire (du groupe ethnique des Akans) de 1910 à 1916, déclenchée par la révolte des Abés de 1910, vers les territoires d'Afrique-Équatoriale française : république du Congo, Centrafrique ;

Déportation-extermination de 1,2 million d'Arméniens par l'Empire ottoman, en 1915-1916, également considérée, par les Arméniens actuels et par un certain nombre de pays et d'historiens, comme le premier génocide du XX siècle (voir génocide arménien) ;

Déportation de travailleurs belges et français en 1916, dite "déportation civile" ou "déportation du travail" (en opposition à la "déportation politique") ;

Déportation après le traité de Lausanne en 1923 de plus de 1,5 million de chrétiens d'Anatolie vers les Balkans et de près de 460 000 musulmans des Balkans vers la Turquie ;

Déportation après le traité de Versailles en 1919 de plus de 100 000 Alsaciens et Lorrains germanophones vers l'Allemagne, et de 1,5 million d'Allemands des anciens territoires allemands (re)devenus français, polonais, lituaniens, danois…

La déportation de divers groupes de citoyens soviétiques vers le Goulag par le NKVD, sous diverses accusations (« saboteurs », « contre-révolutionnaires », « dissimulation d'informations aux autorités », « collusion avec une puissance impérialiste étrangère », « koulaks », « prosélytisme religieux », « déviationnisme par rapport à la ligne du Parti »…) et pour différentes raisons (réticence face à la collectivisation et aux réquisitions, attachement à des traditions religieuses ou ethniques, mise en doute du bien-fondé des décisions des autorités…), notamment durant la « terreur rouge » et les « Grandes Purges » ;

Déportation en Europe au XX siècle des Juifs, des Tsiganes, des résistants, des opposants politiques et des homosexuels par les nazis (dont environ 160 000 personnes déportées depuis la France), notamment en Europe centrale et en Europe orientale. - Sur le massacre des Juifs dans les camps d'extermination, voir Shoah ; - Sur la déportation de peuples à la suite du pacte germano-soviétique, voir transferts de populations germano-soviétiques et Generalplan Ost ;

Déportation par les nazis de plus de 8 millions de travailleurs civils européens (dont environ 600 000 Français), de 1942 à 1945, pour le travail forcé dans l'industrie de guerre allemande, accomplie notamment sous l'autorité du gauleiter Fritz Sauckel, le « négrier de l'Europe ». Admise en Belgique, et bien que le Parlement français ne se soit jamais prononcé définitivement sur la qualification à donner aux requis du Service du travail obligatoire (STO), la dénomination officielle de « déporté du travail » a été interdite aux associations de victimes du STO par la justice française (1992), au nom du risque de confusion entre la déportation vers la mort des résistants et des Juifs, et l'envoi au travail obligatoire ;

Déportation collective de groupes ethniques soviétiques, proches des frontières annexées à la suite du pacte germano-soviétique : Caréliens, Baltes, Polonais, Roumains, Ruthènes…), ou encore accusées en bloc de collaboration avec l'envahisseur allemand (Allemands de la Volga en 1941, Tatars de Crimée, Ingouches ou Tchétchènes en 1944) ;

Déportation de Japonais, d'Américains d'origine japonaise et d'Américains aux ancêtres nippons aux États-Unis en dehors de la côte ouest vers des camps d'internement du Midwest pendant la Seconde Guerre mondiale.

Déportation des habitants finlandais de la Carélie par les Soviétiques après la guerre d'Hiver en 1941 et la perte de la guerre de Continuation par la Finlande après 1944.

Déportation des populations polonaises et non-russes ou non-ukrainiens des territoires annexés par l'Union soviétique à la suite des accords de Yalta et des accords de Potsdam en 1945 et 1946 ;

Déportation d'environ 14 millions d'Allemands de Prusse, Poméranie, Silésie et de leurs territoires historiques de Pologne, de Tchécoslovaquie, Hongrie, Yougoslavie, Roumanie et des pays baltes entre 1944 et 1946 à la suite de la défaite allemande, avec plus de 600 000 morts ;

Déportation des résidents des îles Bikini en 1946 pour faire place aux essais nucléaires des États-Unis ;

Déportations et échanges forcés de population lors de la partition des Indes entre l'Inde et le Pakistan en 1949 ;

Expulsions répétées d'une partie des populations arabes palestiniennes par les forces israéliennes et des populations juives des pays arabes pendant et à la suite des guerres et conflits israélo-arabes ;

Expulsion de la grande majorité des citoyens turcs de culture grecque d'Istanbul en 1955 ;

La déportation de divers groupes de citoyens chinois vers le Laogai par le Ministère de la Sécurité publique, selon les « neuf catégories de nuisibles » (propriétaires fonciers, paysans « riches », « contre-révolutionnaires », « mauvais éléments », « droitiers », militaires et agents du Kuomintang, « agents ennemis capitalistes » et intellectuels) notamment pendant la « ********************* » et le « Grand Bond en avant » ;

Déportation des résidents des îles Diego Garcia en 1971 pour faire place à une base maritime des États-Unis ;

Expulsion de la quasi-totalité des Chypriotes grecs de la partie nord de leur île lors de l'invasion turque de Chypre en 1974 ;

Déportation de la quasi-totalité des citadins cambodgiens par l'Angkar vers les campagnes durant le régime Khmer rouge ;

Déportation de 350 000 Marocains par l'Algérie (Marche Noire) ;

Expulsions répétées des chrétiens irakiens et syriens et des yézidis du Djebel Sindjar dans le cadre des guerres civiles de Syrie et d'Irak à partir de 2011.

法法词典

déporté nom commun - masculin, féminin ( déportée, déportés, déportées )

  • 1. personne envoyée et internée ou assassinée dans un camp de concentration ou d'extermination

    un camp de déportés

  • 2. personne déplacée sous la contrainte vers un territoire lointain ou un pays étranger

    les déportés d'une région conquise

  • 3. personne qui purgeait une peine dans un territoire lointain

    les déportés des colonies françaises

相关推荐

Ac 元素锕 (actinium)

transporter 运输,运送

réfrigérer v. t. 1. 使, 使冻, 藏:2. [俗]使冻僵:3<转>淡接待, 淡对待

infect a. (m) 1发出恶臭, 散发恶臭:2<口>令人厌恶, 惹人讨厌3坏透, 极恶劣常见用法

boss n. m<英><口>工头, 领, ; 上; 头儿

opalin opalin, e a. 白色的,光的 n.f. 白,瓷;白品

débuter 首次参加,开始

celles 这些个

dépendance n. f. 1. 从, 附, 隶, 依赖, 依靠2. pl. 附建筑物, 3. 相关, 相依4. [](一国对另一国的)依赖(关系)5. (毒)瘾

asservissant a.奴役, 奴化