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marivaudage
时间: 2023-10-25 12:03:24
[marivodaʒ]

n. m.1[文]马里佛体(18世纪法国喜剧作家马里佛Marivaux细致而矫揉造作描写爱情心理笔) 2故作风雅情话, 故作风雅殷勤话

词典释义
n. m.
1[文]马里佛体(18世纪法国喜剧作家马里佛Marivaux细致而矫揉造作描写爱情心理)
2故作风雅情话, 故作风雅殷勤话
近义、反义、派生词
近义词:
badinage,  galanterie,  batifolage
联想词
burlesque 诙谐文学; séducteur 诱奸者; romanesque 小说般; épistolaire 书信,通信; libertin 放荡,放纵,放肆,纵欲; théâtral 剧院; comique 喜剧,滑稽; classicisme 古典主义; mélodrame 情节剧,闹剧; érotisme 性爱,情欲; séduction 诱惑,迷惑,引诱;
当代法汉科技词典
n. m. 【文】马里沃体[18世纪法国喜剧作家马里沃(Marivaux) 细致而矫揉造作 描写爱情心理 ]
法语百科
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Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, plus connu sous le nom de Marivaux, né le 4 février 1688 et baptisé le 8 février 1688 à Paris où il meurt le 12 février 1763, est un écrivain français.

Homme solitaire et discret à la personnalité susceptible, longtemps incompris, il fut un journaliste, un romancier, mais surtout un auteur dramatique fécond qui, amoureux du théâtre et de la vérité, observait en spectateur lucide le monde en pleine évolution et écrivit pour les Comédiens italiens, entre 1722 et 1740, des comédies sur mesure et d’un ton nouveau, dans le langage « de la conversation ». Il est, après Molière, Racine, Pierre Corneille et Musset, le cinquième auteur le plus joué par la Comédie-Française.

Biographie

Dans l’Avant-propos de son ouvrage Marivaux dramaturge, Françoise Rubellin précise que nous n’avons que très peu de documents sur la vie de Marivaux et que de nombreuses informations à son sujet sont erronées. Par exemple : sa date de naissance est inconnue (on ne connaît que sa date de baptême, sa date de naissance le 4 février 1688 étant supposée car à cette époque on baptisait les enfants trois ou quatre jours après leur naissance), le nom « Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux » n’apparaît jamais comme tel. Marivaux est né Pierre Carlet, puis se fait appeler Pierre Decarlet en entrant dans la faculté de droit, puis signe Carlet de Marivaux pour la première fois en 1716, le nom de Chamblain étant accolé dans des catalogues de libraires), le lien entre ses motivations à écrire et la banqueroute de Law sont des spéculations, etc.

Cet article utilise donc des éléments qui peuvent être hypothétiques, et il ne faut pas perdre de vue cette indétermination qui entoure la biographie de Marivaux.

Jeunesse et études

D’une famille d’aristocrates originaires de Normandie, qui avait fourni un sénateur au parlement de cette province, son père Nicolas Carlet est fonctionnaire dans l’administration de la marine, de sa naissance jusqu’en 1698. En 1698, alors que Marivaux est âgé de 11 ans, ce dernier emmène sa famille s’installer à Riom, en Auvergne, où il vient d’être nommé « contrôleur-contre-garde » de la Monnaie avant d'en devenir directeur, puis à Limoges. De sa mère, Marie-Anne Bullet, on sait peu de choses si ce n'est qu'elle est la sœur d'un architecte du roi, Pierre Bullet, ce qui lui permettra d'être introduit dans les milieux de la Cour.

Il fait ses études chez les Oratoriens de Riom. En 1710, ambitionnant de suivre la voie paternelle (charge de contrôleur de la Monnaie dont Marie-Anne Bullet obtient une prorogation à la mort de son mari le 14 avril 1719), il commence des études de droit à Paris. Il est logé chez son oncle, l’architecte du roi Pierre Bullet. Il abandonne ses études en 1713 et les reprend épisodiquement : il obtient sa licence en droit en 1721 et est reçu avocat, mais il n’exercera jamais.

Premiers essais

Son premier texte est une comédie d'intrigue en un acte et en vers le Père prudent et équitable, ou Crispin l’heureux fourbe jouée dans un cercle d’amateurs en 1706 et édité en 1712. Il édite son premier roman en 1712 Les effets surprenants de la sympathie. Sa rencontre avec Fontenelle, et la fréquentation du salon de la très spirituelle Madame de Lambert, sont déterminantes pour sa formation. Il y rencontre des « Modernes » et s’y initie à une forme de « préciosité nouvelle », qui donnera naissance au « marivaudage ». Il développe alors son observation critique, s’engage dans la bataille contre les classiques et s’essaie à de multiples genres : roman parodique, poème burlesque ou chronique journalistique. Le parodique est alors sa principale voie d’écriture. Il reprend, selon l’esprit néo-précieux qui traite de façon « enjouée » les « grands sujets », tout ce qui fait le patrimoine culturel des écrivains classiques et le travestit en œuvres originales et décalées par rapport à l’usage. C’est ainsi qu’il écrit un Télémaque travesti en 1714-1715 (où il évoque la misère des huguenots), puis une Iliade Travestie en 1716, sa quatrième œuvre publiée et la première signée « M. de Marivaux » en 1718.

Il est considéré comme un brillant moraliste, sorte de nouveau La Bruyère. Il se marie le 7 juillet 1717 avec Colombe Boulogne (union longtemps considérée comme un mariage d'intérêt, alors que son épouse est en fait déjà enceinte), fille d’un riche avocat « conseiller du roi », dont la dot permet au ménage de vivre dans l’aisance. Il perd son père en 1719. Mais il est ruiné par la banqueroute de Law en 1720, perd son épouse en 1723, et doit alors écrire pour vivre et élever sa fille.

Une passion : le théâtre

Sa raison d’être est toute trouvée, ce sera le théâtre. Il s’essaie à la tragédie classique en cinq actes et en vers avec Annibal, joué en 1720 par les comédiens du Roi, mais ce n’est pas une réussite.

Son premier succès, la même année, il le doit à Arlequin poli par l'amour joué par les acteurs italiens de Luigi Riccoboni. Il apprécie le jeu des comédiens italiens et devient l’auteur attitré de la troupe. La jeune et talentueuse Silvia Balletti (étroitement liée à Giacomo Casanova, elle est la mère de Manon Balletti), la prima amorosa, devient son interprète idéale et il écrit spécialement pour elle. Il révolutionne le genre de la comédie sentimentale, qu’il explore au travers des deux Surprises de l’amour ou de La Double Inconstance, mais surtout de ses pièces devenues de grands classiques du répertoire : Le Jeu de l'amour et du hasard (1730) et Les Fausses Confidences (1737).

Il écrit aussi des comédies sociales qui posent des problèmes fondamentaux : la liberté et l’égalité entre les individus (L'Île des esclaves en 1725), la situation des femmes (La Nouvelle Colonie en 1729). Placées dans des cadres utopiques, ces pièces, qui ont eu peu de succès à leur création, développent ses réflexions sur les relations humaines.

Le philosophe et le moraliste

Parallèlement, il expose (français), inspiré par The Spectator de Joseph Addison et Richard Steele, de 1721 à 1724 (25 numéros), puis L’Indigent Philosophe, en 1727 et Le Cabinet du philosophe en 1734, dont il est l’unique rédacteur, à la fois conteur, moraliste et philosophe. Il y étudie, d’une plume alerte, les multiples aspects de l’existence dans la société cloisonnée et hiérarchisée de son temps et décrit avec humour les travers de ses contemporains. Il y précise ses conceptions esthétiques, son goût pour une écriture spontanée, son droit de rire des hommes en général « et de moi-même que je vois dans les autres », parce que la réalité est toujours plus complexe et fugitive que les cadres rigides dans lesquels on tente de l’enfermer.

L’œuvre romanesque

Marivaux est, avec l’abbé Prévost, un des écrivains qui ont le plus profondément réfléchi sur le paradoxe de l’écriture romanesque. Sa grande œuvre romanesque est La Vie de Marianne dont la rédaction s’étend sur environ quinze ans (1726-1741). L’héroïne, âgée, raconte sa vie, mais entremêle son récit de réflexions, de méditations, sur l’amour, l’amitié, la sincérité, la reconnaissance sociale du mérite personnel. L’œuvre demeure inachevée.

Ces thèmes sont repris dans Le Paysan parvenu, un roman d'apprentissage de 1735 racontant la montée à Paris et l’ascension sociale de Jacob grâce à ses succès amoureux.

Dernières années

Statue de Marivaux sur l'Hôtel de ville de Paris.

À partir de 1733, il fréquente le salon de Claudine de Tencin, qui devient pour lui une amie précieuse. Grâce à elle, il est élu contre Voltaire à l’Académie française en 1742 (après plusieurs échecs, l'académicien Pierre-Joseph Thoulier d'Olivet l'accusant de « décomposer » la langue française), et y prononcera plusieurs discours : Réflexions en forme de lettre sur le progrès de l’Esprit humain (1744), Réflexions sur l’esprit humain à l’occasion de Corneille et de Racine (1749), Réflexion sur les Romains et les anciens Perses (1751) . Il ne compose plus alors que quelques pièces à destination de la Comédie-Française, qui sont éditées, m

Œuvres

Marivaux a été un écrivain prolifique : de 1713 à 1755, il a publié pratiquement tous les ans. Une quarantaine de pièces de théâtre, en un ou trois actes le plus souvent, sept romans et récits parodiques, trois journaux et une quinzaine d’essais.

Pièces de théâtre

Le Père prudent et équitable (1706), mais édité en 1712, à Limoges.

L'Amour et la Vérité (1720)

Arlequin poli par l'amour (1720)

Annibal (1720), sa seule tragédie

La Surprise de l'amour (1722)

La Double inconstance, Paris-Londres, Nelson,‎ 1932 (1 éd. 1723), 256 p. — Texte établi par Émile Faguet. Voir l'analyse de cette œuvre sur Wikipédia.

Le Prince travesti (1724)

La Fausse Suivante ou Le Fourbe puni (1724)

Le Dénouement imprévu (1724)

L'Île des esclaves (1725)

L'Héritier de village (1725)

Mahomet second (1726?, tragédie en prose inachevée)

L'Île de la raison ou Les petits hommes (1727)

La Seconde Surprise de l'amour (1727)

Le Triomphe de Plutus (1728)

La Nouvelle Colonie (1729), perdue puis réécrite en 1750 sous le titre de La Colonie

Le Jeu de l'amour et du hasard (1730)

La Réunion des Amours (1731)

Le Triomphe de l'amour (1732)

Les Serments indiscrets (1732)

L'École des mères (1732)

L'Heureux Stratagème (1733)

La Méprise (1734)

Le Petit-Maître corrigé (1734)

Le Chemin de la fortune (1734), davantage une suite de scènes qu’une pièce.

La Mère confidente (1735)

Le Legs (1736)

Les Fausses Confidences (1737)

La Joie imprévue (1738)

Les Sincères (1739)

L'Épreuve (1740)

La Commère (1741)

La Dispute (1744)

Le Préjugé vaincu (1746)

La Colonie (1750)

La Femme fidèle (1750)

Félicie (1757)

Les Acteurs de bonne foi (1757)

La Provinciale (1761)

Marivaux a également écrit une Heureuse Surprise et une Amante Frivole qui sont perdues.

Feuilles et feuilletons

Lettres sur les habitants de Paris (1717-18)

Le Spectateur français (1721-24)

L’Indigent philosophe (1726)

Le Cabinet du philosophe (1734)

Romans et récits parodiques

Pharsamon, ou Les nouvelles folies romanesques (écrit en 1713, édité en 1737)

Les Aventures de *** ou les Effets surprenants de la sympathie (1714)

La Voiture embourbée (1714)

Le Bilboquet (1714)

Le Télémaque travesti (1717)

L'Iliade travestie (1718)

Romans inachevés

La Vie de Marianne (écrit entre 1727 et 1740)

Le Paysan parvenu (écrit en 1734-1735)

Analyse du théâtre

Les objectifs

Le théâtre de Marivaux reprend la devise de (qui « corrige les mœurs par le rire ») et construit une sorte de pont entre la bouffonnerie et l’improvisation traditionnelle de la commedia dell'arte, avec ses personnages stéréotypés (essentiellement Arlequin), source de burlesque, et un théâtre plus littéraire et psychologique, plus proche des auteurs français et anglais. Ce qui implique que ce théâtre utilise divers niveaux de comique, les domaines du ludique, du satirique et du poétique.

Au XVIII siècle, le succès n’est jamais éclatant : les Comédiens Français et leur public ne l’apprécient pas, et le Théâtre-Italien reste une scène secondaire. D’autre part, Marivaux s’est toujours tenu à l’écart du clan des philosophes. Mais son influence littéraire est profonde. S’il a imposé une technique romanesque dont profitera Stendhal, son style de dialogue théâtral, surtout, inspirera, au XIX siècle, les comédies de Musset, et au XX siècle celles de Giraudoux. Il a maintenant trouvé un public enthousiaste qui considère précisément comme très moderne la complexité qu’on lui reprochait de son temps.

Le « marivaudage »

Le nom de Marivaux a donné naissance au verbe « marivauder » qui signifie « échanger des propos galants et d’une grande finesse, afin de séduire un homme ou une femme ». Par extension a été créé le mot « marivaudage », et ce du vivant même de Marivaux, et probablement dans un de ces cafés littéraires si prisés à l’époque. Ces deux mots se trouvent en 1760 dans la correspondance entre Denis Diderot et Sophie Volland, mais l'expression apparaît dès 1739 dans la correspondance de Madame de Graffigny. Marivauder y a le sens de « disserter sans fin sur de menus problèmes » et marivaudage désigne une forme trop raffinée d’analyse morale. Mais le mot désigne aussi un style, que Jean-François de La Harpe définit, à la fin du siècle, dans son Lycée ou cours de littérature ancienne et moderne, en insistant sur le mélange des registres opposés :

« Marivaux se fit un style si particulier qu’il a eu l’honneur de lui donner son nom ; on l’appela « marivaudage ». C’est le mélange le plus bizarre de métaphysique subtile et de locutions triviales, de sentiments alambiqués et de dictions populaires. »

Il le rapproche également d’autres termes tels que « libertinage » et « badinage ».

Marivaux, à la fin du XVIII siècle, était accusé de ne pas parler le français ordinaire (mais d’Alembert, 1785 évoque surtout le style de ses journaux et romans), de pécher contre le goût, et quelquefois même contre la langue, parce que ses phrases semblaient artificielles et maladroites, ses figures trop recherchées et obscures, et qu’il créait même des mots nouveaux comme cette locution verbale qui nous paraît maintenant si courante, mais qui n’existait pas encore à l’époque, « tomber amoureux » (avant, on disait « se rendre amoureux »). Ainsi Palissot, le célèbre ennemi des philosophes, écrit-il en 1777 :

« Ce jargon dans le temps s’appelait du marivaudage. Malgré cette affectation, M. de Marivaux avait infiniment d’esprit ; mais il s’est défiguré par un style entortillé et précieux, comme une jolie femme se défigure par des mines. »

De Marivaux, il faut tenir compte de certains apports au langage courant à travers les formules utilisées par l'auteur dans ses didascalies. Ainsi, on citera l'expression « faire parler son cœur », ou encore « mettre en valeur ».

Dès le XVIII siècle donc, le mot marivaudage a un double sens : il ne désigne pas seulement le style de l’écrivain, mais aussi cette forme d’analyse morale et psychologique raffinée à l’excès que Marivaux met en pratique dans ses romans, dans ses comédies et dans ses essais. Les censeurs dédaigneux du début de l’époque romantique, comme Sainte Beuve, ne connaissent plus de Marivaux que les quelques pièces au répertoire de la Comédie-Française et le trouvent froid.

Mais le mot va devenir positif en même temps que le XVIII siècle de Watteau redevient à la mode, après 1850, et prendre un second sens plus général : il décrit un certain type de dialogue amoureux (dont les comédies de Marivaux offrent le modèle), il renvoie à une certaine façon de vivre l’échange, sur le mode de la galanterie et du badinage gracieux. C’est dans ce sens large que le mot est de nos jours le plus couramment employé pour désigner une atmosphère enjouée et spirituelle, des rapports amoureux fondés sur le jeu et la séduction, tels qu’on les trouve dans les films d’Éric Rohmer, par exemple.

Marivaux et Voltaire

On prête à Voltaire ce jugement sur Marivaux qu’il pesait « des œufs de mouche dans une balance en toile d’araignée ». Or sous cette forme une telle expression ne se rencontre chez Voltaire que dans sa lettre du 27 avril 1761 à l’abbé Trublet où le philosophe écrit : « Je me souviens que mes rivaux et moi, quand j’étais à Paris, nous étions tous fort peu de chose, de pauvres écoliers du siècle de Louis XIV, les uns en vers, les autres en prose, quelques-uns moitié prose, moitié vers, du nombre desquels j’avais l’honneur d’être ; infatigables auteurs de pièces médiocres, grands compositeurs de riens, pesant gravement des œufs de mouche dans des balances de toile d’araignée ». Quant au nom de l’auteur du Jeu de l’amour et du hasard, il n’y figure en aucun endroit.

En janvier 1769, cependant, Grimm écrivait dans sa Correspondance littéraire, philosophique et critique : « M. de Voltaire disait de Marivaux qu'il passait sa vie à peser des riens dans des balances de toile d'araignée. » On sait la bonne entente entre Grimm et Voltaire, qui permettait au premier d’attribuer des propos ou des livres au second, qui se hâtait de démentir sans que personne fût dupe. Larroumet, après avoir parlé des méchancetés écrites de Voltaire sur Marivaux, ajoute : « Dans la conversation, il était plus explicite encore : « C'est un homme, disait-il, qui passe sa vie à peser des œufs de mouche dans des balances de toile d'araignée », nous disant avoir trouvé cette phrase chez Lesbros de la Versane, un admirateur de Marivaux ». Et nous avons d’autres agrapha comme : « C'est un homme qui sait tous les sentiers du cœur humain, mais qui n'en connaît pas la grande route. » On peut donc croire que le mot a été prononcé, même si Voltaire a laissé à d’autres le soin de l’écrire.

Au reste, Marivaux savait riposter et Larroumet nous cite des traits piquants de Marivaux ou attribués à Marivaux : « M. de Voltaire est la perfection des idées communes », « M. de Voltaire est le premier homme du monde pour écrire ce que les autres ont pensé » ou encore « Ce coquin-là a un vice de plus que les autres ; il a quelquefois des vertus. »

Notes et références

Notes

↑ Nom de famille d'un de ses cousins maternels, Jean-Baptiste Bullet de Chamblain.

↑ C’est-à-dire contrôleur des Finances.

↑ Selon la tradition, c’est à la suite d’un pari qu’il écrivit cette pièce à dix-huit ans, et en huit jours.

↑ Ce roman constitue désormais un volume de la Pléiade, Marivaux, Œuvres de jeunesse.

↑ L'acte de baptême de cette fille, prénommée Colombe, révèle qu'elle est née le 24 janvier 1718, et non en 1719 comme le mentionnent les principales biographies

↑ « Notre métier à l'Académie est de travailler à la composition de la langue, et celui de M. de Marivaux est de travailler à la décomposer », écrit-il.

↑ Cette langue et cette analyse sont, de l’aveu de Marivaux lui-même, la transcription du langage et des conversations des salons qu’il fréquentait. Voir Frédéric Deloffre 1993, p. 25.

↑ Dans des versions déformées et des interprétations lourdes et affectées.

↑ Dans sa lettre à madame d’Épinay du 5 septembre 17** il écrit : « Un de nos frères, madame, que je soupçonne être le prophète bohémien, m'a écrit une belle lettre par laquelle il veut quelques exemplaires d'un livre diabolique, auquel je serais bien fâché d'avoir la moindre part. Ma conscience même serait alarmée de contribuer au débit de ces œuvres de Satan ; mais comme il est très doux de se damner pour vous, madame, et surtout avec vous, il n'y a rien que je ne fasse pour votre service. Je fais chercher quelques exemplaires à Genève : ces hérétiques les ont tous fait enlever avec avidité. La ville de Calvin est devenue la ville des philosophes ; il ne s'est jamais fait une si grande révolution dans l'esprit humain qu'aujourd'hui. C'est une chose étonnante, que presque tout le monde commence à croire qu'on peut être honnête homme sans être absurde ; cela me fait saigner le cœur. » Beuchot indique que le prophète bohémien est Grimm et qu’il s’agit du Dictionnaire philosophique

↑ Tous ces agrapha ne nous sont connus que par des témoignages, leurs auteurs s’étant bien gardés de les écrire.

Références

1 2 Article « Marivaux », Encyclopædia Universalis, 1992, t. 14, p. 579.

↑ Acte de baptême sur la paroisse Saint-Gervais.

↑ Il prit ensuite le nom de Chamblain, puis de Marivaux.

↑ Hervé Duchêne 1999, p. 10

↑ « Biographie de Marivaux », sur Fiches de lecture (consulté le 20 mai 2010).

↑ Théâtre complet, La Pléiade,‎ 1949, note p. 1530.

↑ Hervé Duchêne 1999, p. 11

↑ Frédéric Deloffre 1993, p. 20.

↑ Frédéric Deloffre 1993, p. 15.

↑ Frédéric Deloffre 1993, p. 16.

↑ Françoise Rubellin, « Marivaux », émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 12 février 2013.

1 2 « Biographie de Marivaux », sur aLaLettre.

↑ Hervé Duchêne 1999, p. 14

↑ Micheline Boudet 2001, p. 243.

↑ Franck Salaün 2002, p. 89-90.

↑ Franck Salaün 2002, p. 20.

↑ Gustave Larroumet, Marivaux, sa vie et ses œuvres : d'après de nouveaux documents, Slatkine,‎ 1970 (lire en ligne), p. 634

↑ Franck Salaün 2002, p. 36.

↑ Frédéric Deloffre 1993, p. 9.

↑ Théâtre complet, La Pléiade,‎ 1949, introduction p. Liv.

↑ Frédéric Deloffre 1993, p. 5.

↑ Odile Richard-Pauchet, « Diderot inventeur du marivaudage ? », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, n 47,‎ janvier 2012, p. 169

1 2 Frédéric Deloffre 1993, p. 6.

1 2 Frédéric Deloffre 1993, p. 8.

↑ « L’intégrale - Marivaux », sur http://www.europe1.fr/, Europe 1,‎ 12 février 2013 (consulté le 11 avril 2013)

↑ Cité par exemple par Jean-Pierre Mourey et Jean-Bernard Vray, Figures du loufoque à la fin du XX siècle : arts et littératures : actes du colloque des 15, 16 et 17 novembre 2001, Publications de l’Université de Saint-Étienne, p. 144.

↑ Correspondance littéraire, philosophique et critique de Grimm et de Diderot, depuis 1753 jusqu'en 1790, Furne & Ladrange, Paris, 1829, p. 91

↑ Marivaux, sa vie et ses œuvres d'après de nouveaux documents, Hachette,‎ 1894.

↑ in L' esprit de Monsieur de Marivaux de l'Académie Françoise, Costard fils et Cie, 1774.

Bibliographie

Françoise Rubellin, Lectures de Marivaux. La Surprise de l’amour, La Seconde Surprise de l’amour, Le Jeu de l’amour et du hasard, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2009.

Pierre Frantz (dir.), Marivaux : jeu et surprises de l’amour, Paris, PUPS, 2009.

François Moureau (dir), Un autre Marivaux ?, Marivaux : un hérésiarque en littérature ? , R. H. L.F., 2012, n° 3, p. 515, 517-531.

Hervé Duchêne, Marivaux : Les Fausses Confidences, Editions Bréal,‎ 1999 (lire en ligne).

Françoise Rubellin, Marivaux dramaturge. La Double Inconstance, Le Jeu de l’amour et du hasard, Paris, Champion, 1996.

Marivaux, Théâtre complet, éd. F. Deloffre avec la collaboration de F. Rubellin, Paris, Le Livre de Poche, La Pochothèque/Classique Garnier, 2000.

Jean Fleury, Marivaux et le marivaudage, Paris, Plon, 1881.

Frédéric Deloffre, Marivaux, Œuvres de jeunesse, Paris, Gallimard, coll. La Pléiade, 1972.

Frédéric Deloffre, Marivaux et le marivaudage : une préciosité nouvelle, Slatkine,‎ 1993, 617 p. (ISBN 9782051012836).

Marivaux et les Lumières, éd. Geneviève Goubier-Robert, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 1996.

Franck Salaün, Pensée de Marivaux, Rodopi,‎ 2002, 123 p. (ISBN 9789042015890).

Micheline Boudet, La Comédie italienne : Marivaux et Silvia, Paris,, Albin Michel,‎ 2001, 261 p. (ISBN 9782226130013).

Liens externes

Notices d'autorité : Fichier d'autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Union List of Artist Names • Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Institut central pour le registre unique • Bibliothèque nationale de la Diète • Bibliothèque nationale d'Espagne • WorldCat

Françoise Tilkin, "Récit de paroles et expériences de l’altérité dans Le Monde vrai de Marivaux", 2011 sur le site du Groupe d’étude du dix-huitième siècle de l’université de Liège

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中文百科

皮耶·德·马里沃(Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux、1688年2月4日-1763年2月12日)是一位法国小说家与剧作家。

皮耶·德·马里沃是18世纪最重要的法国剧作家之一,曾为法兰西喜剧院与意大利喜剧院书写无数喜剧。他最重要的作品是《Le Triomphe de l'amour》、《爱情与偶然狂想曲》(The Game of Love and Chance)、《假秘密》(Les Fausses Confidences)。他还发表了一些散文与两部重要但未完成的小说《玛莉安的一生》(La Vie de Marianne)、《Le Paysan parvenu》。

法法词典

marivaudage nom commun - masculin ( marivaudages )

  • 1. galanterie délicate et recherchée (soutenu) Synonyme: badinage

    le marivaudage pratiqué dans les milieux aristocratiques

  • 2. raffinement du style et de l'expression amoureuse (soutenu)

    le marivaudage d'un écrivain

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