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词典释义:
fainéantise
时间: 2023-09-30 23:33:56
[fεneɑ̃tiz]

n. f懒惰, 怠惰, 懒散; 游手好闲, 无所事事

词典释义
n. f
懒惰, 怠惰, 懒散; 游手好闲, 无所事事
近义、反义、派生词
近义词:
cosse,  flemme,  indolence,  nonchalance,  oisiveté,  paresse
反义词:
activité,  ardeur,  diligence,  zèle
联想词
paresse 懒惰; flemme 懒惰,懒散,吊儿郎当,偷懒; stupidité 迟钝,; bêtise ; médiocrité 平凡,平庸; lâcheté 怯懦; incompétence 无权,无管辖权; négligence 率,粗大意,漫不经; cupidité 婪,; maladresse 不熟练,不灵巧,拙; lassitude 疲倦,疲乏;
原声例句

Gervaise elle-même avait glissé de nouveau à une fainéantise heureuse. Mais elle se secoua, elle se mit debout.

热尔维丝刚才也滑入了温馨的怠惰之中。她抖擞了一下精神,站起身来。

[小酒店 L'Assommoir]

Ils paraissaient voués à cette fainéantise spéciale des gens de guerre qui ne savent que faire en temps de paix.

他们整天游手好闲,仿佛是太平盛世无所事事的战士。

[格兰特船长的儿女 Les Enfants du capitaine Grant]

Il y a aussi peut-être un peu de fainéantise.

也许还有一点懒惰

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年5月合集]

En effet la formule est très insultante à l’égard de ceux qui désapprouvent la politique présidentielle : comme si c’était par fainéantise.

[Les mots de l'actualité - 2017年合集]

Le mot est vieux, et il a donné naissance au substantif fainéantise, synonyme de paresse, mais légèrement familier, comme l’adjectif.

[Les mots de l'actualité - 2017年合集]

Les critiques sont concentrées autour des notions de lenteur, de fainéantise, voire d'inintelligence.

[硬核历史冷知识]

例句库

Le lémurien très pressé décida donc, sans attendre, de sauter par-dessus ce reptile à la fainéantise sans pareille.

赶时间的狐猴于是决定不再等了,从这只无比懒惰的爬行动物身上跃了过去。

法语百科
Hamac et plage paradisiaque : des symboles de la vie paresseuse.
Hamac et plage paradisiaque : des symboles de la vie paresseuse.

La paresse (du latin pigritia) est une propension à ne rien faire, une répugnance au travail ou à l'effort. Considérée comme un péché dans la religion catholique, elle est élevée au rang de valeur par certains courants contestataires.

Approche historique

La Paresse, l'un des sept péchés capitaux de Jérôme Bosch.

Conception religieuse, sociale, politique et économique

Desidia, l'oisiveté, est associée à la reine Paresse allongée sur un âne (Brueghel, 1557).

La paresse ne doit pas être confondue avec l'otium (le loisir) que les Romains opposaient au negotium (le commerce). L'otium est une vertu du lettré défendue par Cicéron et Sénèque et, surtout, un privilège indispensable pour exercer les activités du citoyen, participer à la vie de la cité et au brassage des idées, et que seule la possession de terres peut assurer.

La paresse, en revanche, consiste à ne pas avoir envie de faire ce qu'il serait en principe nécessaire que l'on fasse, pour soi ou pour les autres, afin en général de mieux vivre. Le terme prend alors une connotation négative jusqu'à désigner un péché.

La paresse ne doit pas non plus être confondue avec le repos réparateur ou même, simplement, le repos propice à la réflexion et à l'introspection, qui a été loué en son temps par Thomas d'Aquin. Les Évangiles sont d’ailleurs parsemés d’incitations à ne pas perdre sa vie terrestre en futilités mais à gagner, par le renoncement, sa vie dans l'au-delà.

Le sociologue Robert Castel rappelle que la société féodale secrète ses vagabonds, ses « inutiles au monde » qui mêlent paresse et désœuvrement. Vivant d'aumônes, ces vagabonds bénéficient à l'époque moderne de l'assistance sociale d'œuvres caritatives privées mais continuent d'être soumis à une forte répression.

À la Renaissance, époque du travail, de la technique, le paresseux qui ne poursuit pas l'œuvre de Dieu est vilipendé alors que la rentabilité est louée.

L'éthique protestante du travail condamne la paresse, notamment celle des moines.

Au XVIII siècle, Jean-Jacques Rousseau tient la paresse pour naturelle chez l'homme à « l'état sauvage ». Au XIX siècle, la paresse devient un sujet politique pour condamner la société industrielle qui aliène le travailleur : Oblomov d'Ivan Gontcharov, Bartleby d'Herman Melville, Le Droit à la paresse de Paul Lafargue illustrent ces résistances.

Au milieu du XX siècle se développe l'image bienveilllante du clochard ayant choisi ce type de liberté, tel Jehan-Rictus.

Le XXI siècle valorise l'activité alors que la paresse, toujours stigmatisée, est synonyme de passivité.

Paresse et acédie

Dans la tradition catholique, la paresse est souvent assimilée à l'un des sept péchés capitaux. En réalité, le catéchisme de l'Église catholique mentionne ce péché capital comme « paresse ou acédie ». Le mot « acédie », très peu utilisé de nos jours, et qui a même disparu de la plupart des dictionnaires, est pourtant le terme historique utilisé dans la tradition monastique (d'Évagre le Pontique à saint Thomas d'Aquin et jusqu'à la fin du Moyen Âge). Le terme acédie correspond à de la paresse spirituelle, ce qui est bien différent du sens moderne donné à ce péché par l'emploi du simple mot paresse (= procrastination) au sein des 7 péchés capitaux.

Autres sociétés

Approches contemporaines

La paresse en tant que pathologie

En faisant abstraction de toute notion religieuse, morale ou d'utilité sociale, la paresse peut aussi se rapprocher de l'envie de ne rien faire puis du manque d'envie de faire quelque chose. Ce manque d'appétit à agir peut être lié à un manque de mobiles, une absence ou une perte de « raisons de vivre ». Dans cette optique, le paresseux n'est pas enviable, il est généralement conscient de son état, sait ce qu'il devrait faire pour en sortir mais ne le fait pas, agir lui semble un effort titanesque qu'il convertit en intentions sans suite et en culpabilité de ne pas avoir fait ce qu'il s'était promis de faire. La paresse, en ce sens, n'est pas sans relation avec la procrastination. Ce n'est pas la fatigue qui empêche le paresseux d'agir mais plutôt le transfert des actes dans l'imaginaire qui finit par convertir la volonté elle-même en vague projet. Le paresseux finit par être épuisé par ce combat intérieur. Ce type de paresse est souvent lié à l'isolement social comme cause ou comme effet. Le « paresseux chronique » n'est pas totalement inactif, mais il va privilégier les activités non productives qui l'aident à se déconnecter du réel, c'est une paresse en forme de fuite, de fuite statique, c'est un boulimique du divertissement économique. On peut alors parler de paresse addictive.

La paresse comme subversion politique

Face au point de vue qui consiste à considérer le travail comme une valeur, le culte de la paresse et de l'oisiveté apparaît comme une attitude réellement subversive : si chacun arrêtait d’occuper son emploi, ou du moins d'en faire le centre de son activité, les conséquences sociales, économiques et culturelles seraient considérables.

Ce point de vue consistant à faire l'éloge de la paresse trouve un écho chez de multiples auteurs, parmi lesquels Paul Lafargue dans Le Droit à la paresse, Bertrand Russell ou quelqu'un comme Gébé. Il a été revendiqué, notamment, par les acteurs des courants contestataires occidentaux nés dans les années 1940 et 1950 (tel Bob Black), à commencer par les hippies ou les soixante-huitards.

Dans la culture

Certains animaux sont associés à la paresse. Le paresseux, mammifère vivant dans les milieux tropicaux d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, est nommé ainsi en raison de sa très faible activité physique.

Dans les arts

"Paresse", lithographie de Félix Vallotton, 1896.

La littérature compte de nombreuses évocations de la paresse. Certaines de ces évocations prennent la forme de réflexions sur le thème de la lutte contre la paresse ou du passage de la fainéantise au goût du travail ou de l'étude. Dans une perspective chrétienne, Augustin d'Hippone, dans le premier livre des Confessions, décrit aux chapitres 8 à 14 son enfance paresseuse, dont il a désormais honte, et la façon dont il fuyait tout effort. À la Renaissance, Michel de Montaigne intitule un chapitre de ses Essais « Contre la fainéantise » (livre II, chapitre 21). François Rabelais, dans Gargantua, décrit la façon dont le jeune géant se montre paresseux et indiscipliné (au chapitre 10) puis est abruti par un mauvais professeur, Maître Thubal Holoferne (chapitre 13) avant d'être pris en main par un bon maître, Ponocratès, dont le nom signifie « Pouvoir du travail » et qui lui apprend à s'instruire à toute occasion (chapitre 14 et suivants).

À l'inverse, d'autres œuvres mettent en scène la paresse de façon humoristique, indulgente ou provocatrice. Aux X et XIe siècles, le poète persan Omar Khayyam se met en scène dans ses rubaiyat en train de boire du vin, de fréquenter des femmes et de se refuser à l'étude pour s'adonner au scepticisme et au désespoir. Il se dit « infidèle mais croyant » et cherche dans cette posture provocatrice une incitation à la réflexion ainsi qu'une forme de mystique (sa mise en scène d'une attitude paresseuse cohabite avec son goût certain pour l'étude, puisqu'il devient aussi un grand mathématicien). En 1629, le poète français Saint-Amant, dans son sonnet Le Paresseux, explique à un ami Baudoin qu'il se sent si bien au lit qu'il ne se soucie de rien d'autre et a à peine pu consentir à l'effort de lui écrire des vers. Le roman Oblomov d'Ivan Gontcharov, paru en 1859, met en scène un paresseux qui donne son nom au livre et dont le seul but dans la vie est de ne pas quitter son divan. Il n'est pas présenté de façon négative mais davantage ambivalente. Le personnage d'Oblomov donne aussi son nom à l'oblomovisme, mélange de paresse et de rêverie.

La bande dessinée met régulièrement en scène des personnages de fainéants tels que l'employé de bureau Gaston Lagaffe créé par Franquin en 1957, le chien Cubitus de Dupa apparu en 1968 ou le chat Garfield de l'Américain Jim Davis créé en 1978, qui sont des figures comiques. De nombreux personnages de bande dessinée font preuve occasionnellement d'une outrageuse paresse qui est un ressort comique récurrent. Dans le manga Fullmetal Alchemist de Hiromu Arakawa (paru entre 2001 et 2010), l'un des sept Homonculus représente la paresse : son nom est Sloth, qui signifie « Paresse » en anglais. Dans le manga Judge de Yoshiki Tonogai Nobuyuki (2010-2012), le jeune homme au masque d'ours représente la paresse.

Bibliographie

Isabelle Riendeau, La paresse incarnée, 1969

Bob Black, L'Abolition du travail, 1985

Denis de Casabianca, Pourquoi paresser, Lyon, Aléas, 2007

Jack Chaboud Le Petit Livre de la paresse, Le Rocher, 1998

Cyril Frey, Le Livre de la paresse, Éditions n° 1, 2000

Cyril Frey, Sagesse de la paresse, First Document, 2010

Gébé, L'An 01, 1970

Jerome K. Jerome, Pensées paresseuses d'un paresseux, Paris, Arléa, 1886

Samuel Johnson, Le Paresseux, Paris, Allia, 2000

André Rauch, Paresse. Histoire d'un péché capital, Armand Colin, 2013

Paul Lafargue, Le Droit à la paresse (Réfutation du « Droit au travail » de 1848), 1883 (nouvelle édition), Édition numérique sur wikisource

Kazimir Malevitch, La Paresse comme vérité effective de l'Homme, Paris, Allia, 1997

Corinne Maier, Bonjour paresse. De l'art et de la nécessité d'en faire le moins possible en entreprise, Michalon, 2004

Clément Pansaers, L'Apologie de la paresse, Paris, Allia, 1996

Bertrand Russell, Éloge de l'oisiveté, Allia, 2002

(en) Andrew Smart, Autopilot: The Art and Science of Doing Nothing, OR Books,‎ 2013

中文百科

懒惰,指懈怠、好逸恶劳。有时候懒惰是因缺乏行动的欲望,而不想做任何事。怎样才被视为懒惰应依据具体的文化、社会情况及其程度而定。短暂的放松或小憩,通常是很有好处的,有助于提升个体健康指数或者摆脱亚健康状态并达成延年益寿效果的调养生息也是值得提倡的,但若是超过这种程度就变成坏处了,由于懒惰会导致生产力的下降,因此懒惰也会对社会造成问题。

虽然要到何种程度才能称懒惰,依社会而定,但在许多社会和宗教里,懒惰往往被视为道德上的罪恶,如天主教教会就将懒惰列为七宗罪之一,不过在现代医学里,感到懒散可能是忧郁症或疲劳的症状之一。

法法词典

fainéantise nom commun - féminin ( fainéantises )

  • 1. caractère et comportement d'une personne paresseuse Synonyme: paresse

    il est d'une fainéantise invraisemblable!

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