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词典释义:
imprimerie
时间: 2023-07-01 20:43:33
TEF/TCF常用
[ɛ̃primri]

印刷厂,印刷(术)

词典释义

n. f.
1(术)
imprimerie typographique 活字
caractères d'imprimerie 活字,铅字


2厂;
Imprimerie Nationale (法国)国家
imprimerie des langues étrangères 外文


3器材, 机械
imprimerie portative 手提

近义、反义、派生词
近义词:
industries graphique
联想词
imprimeur 营者; papeterie 文具店; typographie 活版术; typographique 凸版的; lithographie 术; sérigraphie 丝网, 丝漆; offset 胶版; reliure 精装书封面,书壳; imprimante 机; estampe 木刻画,铜板画,石品; gravure 雕刻法;
当代法汉科技词典

imprimerie f. 

compositeur de l'imprimerie 排字工人

huile pour encre d'imprimerie 

短语搭配

Les Chinois ont inventé l'imprimerie.中国人发明了印刷术。

compte général relatif à l'imprimerie全球印务账户

Imprimerie Nationale(法国)国家印刷局

imprimerie portative手提印刷机

imprimerie typographique活字印刷;活字印刷术

imprimerie nationale(法国)国家印刷局

encre d'imprimerie印刷油墨

matériel d'imprimerie印刷(厂)设备

caractères d'imprimerie活字, 铅字;活字,铅字

imprimerie de labeur大部印件印刷厂

原声例句

Comme on a donné aux visiteurs le dernier numéro du journal qui sortait de la presse, mais auquel il manquait encore le supplément sportif, ils ont les doigts noirs d’encre d’imprimerie.

因为游客们会拿到刚刚从印刷机印出来的最新一期的报纸,但是还缺少体育的增刊,他们的手指都被油墨染黑了。

[法语综合教程3]

Successivement garde meuble, musée ou imprimerie nationale, Il est dédié au chef de l'État depuis 1873.

爱丽舍宫后被闲置,用来存放家具,被当作过博物馆,或国家印刷厂,1873年开始,爱丽舍宫成为了国家元首的府邸。

[精彩视频短片合集]

1902, New York, dans une imprimerie.

1902年,在纽约的一家印刷厂

[« Le Monde » 生态环境科普]

B Oui,comme l'autre fois. La dimension de la salle convient bien. On organisera la salle la semaine prochaine, y compris pour les boissons, les gâteaux etc. Les documents pour les invités sont à l'imprimerie.

是,上次也在那儿。大小正合适。会场下周幵始布置,还有饮料、点心等。发给客人的资料在打印中。

[商务法语900句]

À cette époque, l'imprimerie n'existe pas encore.

在那个时候,印刷术还不存在。

[Jamy爷爷的科普时间]

Jamy, je ne t'apprends rien, si on remonte à la naissance de l'écriture, 3000 ans avant notre ère, jusqu'à l'invention de l'imprimerie en 1450.

Jamy,我不是在教你什么,如果我们追溯到文字的诞生,比我们的时代早3000年,直到1450年印刷术的发明。

[Jamy爷爷的科普时间]

L’un d’eux, Falcoz, homme d’esprit et de cœur, marchand de papiers à Verrières, avait acheté une imprimerie dans le chef-lieu du département, et entrepris un journal.

两个人中,法尔考兹是个既有才智又有勇气的人,在维里埃做纸张生意,曾经从省城买来印刷机,办了一份报纸。

[红与黑 Le rouge et le noir 第一部]

Épuisé de fatigue et n’espérant plus rien, il se coucha sur le banc de pierre qui est à la porte de cette imprimerie.

他已经困惫不堪,也不再希望什么,便走到那印刷局门前的石凳上躺下来。

[悲惨世界 Les Misérables 第一部]

Il y a au coin de cette place une imprimerie. C’est là que furent imprimées pour la première fois les proclamations de l’empereur et de la garde impériale à l’armée, apportées de l’île d’Elbe et dictées par Napoléon lui-même.

在那广场角上有个印刷局。从前拿破仑在厄尔巴岛上亲自口授,继又带回大陆的诏书及《羽林军告军人书》便是在这个印刷局里第一次排印的。

[悲惨世界 Les Misérables 第一部]

Et Beauchamp, saluant gravement le jeune homme, lui tourna le dos et passa dans son imprimerie.

说完这番话,波尚就冷冷地向阿尔贝鞠了一躬,转身走进了他的印刷间

[基督山伯爵 Le Comte de Monte-Cristo]

例句库

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厂房面积10000平方米,是一家港资经营的现代化印刷企业。

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Les caractères mobiles ont remplacé les planches d'imprimerie.

活字代替了雕刻版。

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Créé en 1992, Luohu district, situé dans la partie centrale du Nord Pine Road.Police lettre imprimerie.

公司建立于1992年,位于罗湖区中心松园路北街.警信印刷公司。

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法语百科

Johannes Gutenberg, le père de l'imprimerie moderne.

L'imprimerie est un ensemble de techniques permettant la reproduction en grande quantité, sur support matériel, d'écrits et d'illustrations, cela afin d'en permettre une distribution de masse. Généralement, on utilise des supports plans et la matière la plus utilisée est le papier.

Ces techniques forment ce que l'on appelle communément la chaîne graphique. Elles vont de la composition des textes au façonnage (reliure, pliure, brochure…) en passant par le traitement des illustrations (photogravure), l'impression et la relecture. L'expression « industries graphiques » est apparue après la Seconde Guerre mondiale pour remplacer le terme « imprimerie », trop général.

Histoire

L'histoire de l'imprimerie est étroitement liée au développement de l’humanité et de la culture. Depuis que l'homme a développé ses moyens d'expression (représentations artistiques, théâtre…), il a cherché à pérenniser ses œuvres et à les diffuser.

Des scribes dans l'Égypte antique, qui gravaient sur la pierre et écrivaient sur papyrus, aux moines copistes médiévaux, qui passaient leurs journées à reproduire des œuvres — religieuses pour la plupart — en les recopiant à la main, l'homme a régulièrement essayé d'automatiser ces moyens de copie. L’imprimerie permet ainsi une diffusion rapide et à moindre coût du savoir. Elle permit à ses premiers inventeurs, les Chinois, de diffuser le bouddhisme, l'écriture et l'essentiel de la culture chinoise (musique, peinture, calligraphie, architecture, textile, etc.), en Corée, puis au Japon.

En Extrême-Orient

Tissu imprimé trouvé dans la tombe de Mawangdui II siècle av. J.-C., Dynastie Han.

Sūtra du Diamant, 868, Dunhuang, province de Gansu, Chine.

On a retrouvé dans la tombe de Mawangdui, II siècle av. J.-C., Dynastie Han, à Changsha, un tissu avec des motifs répétés par impression auxquels sont ajoutés manuellement des dessins en peinture.

Xylographie

La xylographie a été pratiquée dès le VII siècle en Chine. Les plus anciens xylographes ont été découverts :

en Chine en **2 : une peinture datée de **2 dans la grotte n 220, des grottes de Mogao, à 15 km au sud-est de Dunhuang représente des fidèles regardant avec des lampes, sept images similaires aux impressions trouvées dans la grotte n 17, datées de la seconde moitié du VII siècle, imprimées en xylographie à l'encre sur papier. Elles représentent un bouddha portant un bol dans ses mains, faisant penser au bouddha de la médecine, Bhaisajyaguru, mais pouvant également être Shākyamuni ;

en Chine, entre 650 et 670 : un exemplaire du Dharani sutra découvert en 1974 à Xi’an, la capitale de la dynastie Tang, au Shaanxi. Un second daté de 690 à 699 reproduit le Snddharma pundarik. Le Sūtra du Diamant, rouleau de cinq mètres daté de 868, livre sacré bouddhique illustré, trouvé en 1907 pans les grottes de Mogao et conservé à Londres (British Library) ;

en Corée, entre 704 et 751 : le Dharani sutra de la lumière pure de 63 × 8 cm, découvert en 1966 au temple de Bulguksa à Kyongju ;

au Japon, entre 7** et 770 : une autre version du Dharani sutra, imprimé en chinois à un million d’exemplaires, de généralement 6 × 45 cm, avec d’autres prières et scellé dans de petits stûpa en bois par l’impératrice Kōken, appelé aussi Hyakumantō Darani. Plusieurs centaines de ces petits documents nous sont parvenus ;

en Chine, au X siècle : impression xylographique polychrome sur un thème bouddhiste, Shaanxi, Chine ;

Wu Zhaoyi (en), pendant la Période des Cinq Dynasties et des Dix Royaumes (907 — 960) un des pionniers de l'impression privée de livres avec des ouvrages tels que Wen Xuan (文选), Chuxueji (zh) (初学记), Bai shi liu tie (zh) (白氏六帖) ;

en Chine, au XI siècle: sous la dynastie Song du Nord, sont imprimés les billets de banques, appelés jiaozi, les plus anciens connus à ce jour. La plus ancienne publicité, imprimée à partir d'une plaque de bronze, date également de cette dynastie ;

en Chine, à partir de 1150 : des billets de banques sont imprimés par la dynastie Jin qui contrôle le nord-est de la Chine. À partir de 1200, Gengis Khan commence ses raids sur la dynastie Jin et les Mongols récupèrent les techniques.

Impression polychrome, X siècle, Chine.

Billet de banque, dynastie Song, Chine.

Matrice d'impression de billet de banque de la dynastie Song du Nord (960 – 1127)

Matrice en bronze d'une publicité, dynastie Song du Nord, Chine.

Matrice en bronze d'un billet de banque, dynastie Jin, Chine.

Jikji, 1377, Corée.

Carte à jouer imprimée, dynastie Ming, Chine.

Impression manuelle

Plaque en poirier (en haut) pour la xylographie traditionnelle, brosse à encrer et frotton pour l'impression au Musée de l'imprimerie de Chine

Les presses mécaniques n'étaient pas utilisées avant l'importation de presses européennes : l'impression se fait manuellement, la matrice gravée est enduite d'encre à l'aide d'une brosse ressemblant à un gros blaireau en Chine. La page est ensuite imprimée manuellement, en frottant le verso de chaque feuille avec l'outil approprié :

en Chine, on utilise une sorte de petite poutre en bois, entourée de tissu et poussée le long de la feuille, permettant une poussée relativement égale sur toute la largeur. Ce procédé est encore utilisé au XX siècle dans les manufactures de livres ;

au Japon, on utilise le frotton, sorte de petit rond avec poignée fait traditionnellement de feuilles de bambou (aujourd’hui de plastique), permettant une pression relativement homogène. Ce procédé est encore utilisé dans les estampes artisanales.

Caractères mobiles

Les Chinois ont été les premiers à utiliser les caractères mobiles, au XI siècle. Cette technique leur permit de conserver fidèlement les traditions culturelles en accélérant les procédés de mise en page des textes par la réutilisation des caractères, plutôt que de graver toute une planche à chaque page. L'inventeur chinois Bi Sheng employa, dès 1040, des caractères mobiles en terre cuite.

On a retrouvé, sur le Xiang de Xinhua (新华乡), municipalité de Wuwei dans la province du Gansu, un document de la Dynastie des Xia occidentaux imprimé en caractères mobiles en argile datant de la moitié du XII siècle.

On a retrouvé dans les Grottes de Mogao, également dans le Gansu, des caractères mobiles en bois utilisés pour l'alphabet ouïghour datant du XII siècle au XIII siècle. Ce sont aujourd'hui les plus anciens exemplaires de caractères mobiles jamais découverts.

Les caractères mobiles en métal auraient vu le jour en Corée vers 1234, inventés par Choe Yun-ui. Le plus ancien exemplaire encore existant de livre imprimé à partir de caractères mobiles métalliques date de 1377. Il s’agit du Jikji, dont le second volume (le premier volume a été perdu) est conservé à la Bibliothèque nationale de France.

En 1467, la technique commence à devenir plus usuelle, on l'utilise pour éditer un roman 剪灯余话/剪灯余话 (Jian Deng Yu Hua) écrit quelques années plus tôt par Li Changqi (李昌祺, 1376 — 1452).

Reconstitution de la création de Bi Sheng du XI siècle au Musée de l'imprimerie de Chine

Impression en caractères mobiles en argile, dynastie des Xia occidentaux, milieu du XII siècle.

Caractères mobiles en bois en alphabet ouïghour datant du XII siècle au XIII siècle, les plus anciens exemplaires de caractères mobiles jamais découverts.

Système de caractères mobiles du Livre d'agriculture de Wang Zhen, 1313.

Cheon gang ji gok, caractères mobiles en bronze, 1447.

Expansion vers l'ouest avec les Mongols

impression de la dynastie Yuan en caractères hanzi (Han) et 'phags-pa (mongols)

En 1207, les Mongols, dirigés par Gengis Khan, transportent et utilisent du matériel d'imprimerie xylographique lors de leurs conquêtes.

En 1269 en Chine, sous le règne de Kubilai Khan de la dynastie Yuan (mongole), celui-ci demande au gouverneur du ***** Drogön Chögyal Phagpa qu'il a mis en place de lui créer l'écriture phags-pa, carrée, s'inspirant de l'écriture tibétaine elle-même dérivée de l'écriture indienne brahmi. Jusque là les Mongols utilisaient une écriture dérivée de l'alphabet syriaque, introduite par l'écriture ouïghoure, ligaturée. Cette nouvelle écriture permet alors de diviser en blocs carrés la langue mongole et de l'adapter aux caractères mobiles. Les Coréens suivront peu de temps après en passant des caractères han à une version simplifiée des caractères phags-pa, l'écriture hangeul.

Entre 1274 et 1291, le voyageur italien Marco Polo séjourne pendant dix-sept ans à la cour de Kubilai Khan. Il y apprend la culture et les techniques chinoises et mongoles.

En 1294, Mahmud Ghazan Khan, gouverneur mongol en Perse, fait imprimer en xylographie à Tabriz des sortes de billets de banques où figure en haut le caractère chinois 钞 (chāo, signifiant billet).

Les Mongols utilisaient la xylographie notamment pour des édits, mais les traces de ces documents sont rares. Ils utilisent notamment l'écriture phags-pa carrée, reprenant en cela les principes de l'écriture chinoise.

En 1313 en Chine, Wang Zhen décrit dans son Livre de l'agriculture un système de caractères mobiles en bois, utilisant une roue.

Dans le monde musulman

Impression xylographique du Coran, Égypte, X siècle.

Des impressions datant de 900 à 1350 ont été découvertes par des archéologues en 1880, au Médinet el-Fayoum, en Égypte.

Les impressions arabes du X siècle sont appelées ṭarsh. Ce sont des extraits du Coran, des noms de Dieu et qui servent majoritairement d'amulettes. Il existe deux pages de texte, l'une conservée à la bibliothèque de l'Université Columbia et l'autre dans la Madina Collection de New York.

Dans l'Empire ottoman, dès 1485, le sultan Bajazed II interdit l'usage de la presse à imprimer. En 1515, un second décret du sultan Selim I punit de mort toute personne utilisant une presse. L'imprimerie sera réintroduite en 1727 par Ibrahim Müteferrika, mais seulement pour une ou deux décennies, avant d'être de nouveau interdite jusqu'en 1795. Le premier journal ne sera publié qu'en 1824. Le Coran restera toutefois interdit d'impression durant encore plusieurs dizaines d'années, ce qui contribuera à maintenir vivant un artisanat du manuscrit jusqu'au XX siècle.

Toutefois, l'imprimerie des caractères arabes, longtemps interdite dans le monde musulman au motif que ces caractères sont sacrés, est pratiquée en Europe dès le XVII siècle. Le sultan Murad III permet l'importation et la vente de ces livres non religieux en caractères arabes.

En Europe

Le « bois Protat » (matrice et épreuve), la plus ancienne xylogravure trouvée en France (1370 à 1450).

Diffusion de l'imprimerie en Europe au XVe siècle.
Diffusion de l'imprimerie en Europe au XV siècle.
Imprimerie du XVe siècle.
Imprimerie du XV siècle.
Graveur sur bois.
Graveur sur bois.
Production des livres imprimés en Europe entre 1450 et 1800[23].
Production des livres imprimés en Europe entre 1450 et 1800.

Gravure de Jan van der Straet représentant un atelier d'impression au XVI siècle (musée Plantin-Moretus).

Cantate des imprimeurs.
Cantate des imprimeurs.

Le développement de l'imprimerie n'a pu se faire qu'à la faveur de deux conditions préalables. La première est le remplacement du volumen par le codex pour la fabrication des livres, transformation majeure qui s'est faite entre le I siècle et le IV siècle. La seconde est le remplacement du parchemin par le papier, beaucoup plus souple et plus économique. Le procédé de fabrication du papier se répand en Europe à partir du monde musulman et est en production dès 1056 à Xàtiva dans la région de Valence, en Espagne. C'est un facteur essentiel dans le développement de l'imprimerie.

La plus ancienne xylographie occidentale connue est la matrice dite « bois Protat », du nom de son premier propriétaire, l'imprimeur mâconnais Jules Protat, qui en fit l'acquisition après sa découverte en 1899 près de l'abbaye de La Ferté (Saône-et-Loire). Il est conservé depuis 2001 au département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France. Il s'agit d'un bois gravé datant d'environ 1370 à 1450.

À partir de 1450, Johannes Gensfleisch, plus connu sous le nom de Gutenberg, travaille à mettre au point le procédé de l'impression. Financé par Johann Fust, il devra lui abandonner son invention en 1455, lorsqu'il sera incapable de lui rembourser son prêt. À cette date, Gutenberg a mis au point un procédé qui fait usage de caractères mobiles en métal, donnant ainsi naissance à la typographie moderne, qui se distingue des procédés orientaux par la rationalisation et l'harmonisation des diverses techniques. Il introduit la presse à imprimer, inconnue des Orientaux, qui permet une impression uniforme et rapide. Pour la fonte des caractères mobiles dans un moule, il met au point le plomb typographique, un alliage de plomb, d'étain et d'antimoine qui restera en usage jusqu'au XX siècle. Il travaille aussi à la composition de l'encre typographique, une encre servant à l'impression, qu'il rend plus épaisse et mieux adaptée à la presse que l'encre de Chine, utilisée jusqu'alors en Extrême-Orient et au Moyen-Orient.

Le premier livre européen imprimé avec des caractères mobiles est la grammaire latine de Donatus en 1451 par Gutenberg. La première édition latine de la Bible est celle dite de la Bible à quarante-deux lignes en 1453 par Gutenberg. Victor Hugo élabore à son sujet une des premières analyses médiatiques de l'histoire avec le chapitre « Ceci tuera cela » dans son roman Notre-Dame de Paris.

Des presses s'installent rapidement dans les grandes villes d'Europe : Cologne (14**), Bâle (1466), Rome (1467), Venise (1469), Paris (1470), Lyon (1473), Bruges (1474), Genève (1478), Londres (1480), Anvers (1481) et des centaines d'autres. En 1500, on comptait plus de 200 ateliers d'imprimerie dans la seule Allemagne. Les historiens estiment qu'il s'est imprimé vingt millions de livres en Europe dans les cinquante premières années qui ont suivi l'invention de Gutenberg, alors que la population était alors d'environ cent millions d'habitants. Les incunables et les incunables xylographiques sont les livres du début de l'ère Gutenberg édités entre 1450 et 1500.

En France, le premier livre est imprimé en 1470, à Paris, au collège de la Sorbonne, grâce à Jean Heynlin et Guillaume Fichet. Le premier livre imprimé en langue française est La Légende dorée de Jacques de Voragine par Barthélemy Buyer à Lyon, en 1476.

L'innovation de Gutenberg réduit considérablement le nombre d'heures et d'hommes nécessaires à la production du livre (donc le coût), ce qui permet d'en élargir la diffusion.

Le patron des imprimeurs en Europe de l'Ouest est saint Jean Porte Latine. L'imprimerie s'est longtemps enorgueillie de certaines traditions très colorées telles que l'Article IV et un chant l'accompagnant, intitulé À la….

L'activité d'imprimeur reste longtemps au stade du petit artisanat. Si les salaires sont faibles, le travail est considéré comme prestigieux. Le livre restant un objet coûteux, le typographe vit en permanence au contact des lettrés, ce qui le distingue. Privilège important : il a droit au port de l'épée.

Un atelier emploie, en plus du maître qui s'occupe des corrections, quelques compositeurs qui assemblent les types et quelques pressiers. L'apprenti est l'homme à tout faire : il doit savoir lire et écrire le latin et le grec, et fait son apprentissage durant deux à cinq ans au service du maître. Après son apprentissage, devenu compagnon, il fera son « tour de France », pour parfaire son métier avant de s'établir, comme c'est le cas dans tous les compagnonnages depuis le Moyen Âge.

Les imprimeurs signent leurs œuvres et l'on retrouve leur nom sur les livres qu'ils ont imprimés. La marque d'un maître peut être « blasonnée » et constituer ainsi une sorte d'héraldique de métier, comme ce fut le cas pour les compagnons passant tailleurs de pierre. Les marques d'imprimeur comportent des lettres : la lettre X (qui évoque le chrisme), V, S, ainsi que l'alpha et l'omega. Elle peut faire figurer des symboles comme le globe et la croix. Elle utilise aussi massivement le fameux « Quatre de chiffre », marque mystérieuse et profondément christique, qui n'a pas encore livré tous ses secrets.

La typographie occupe la scène de la communication du XVI siècle jusqu'au troisième quart du XX siècle.

Impacts de l'imprimerie

Les conséquences de l'invention de l'imprimerie sur la culture et la société occidentale ont longtemps été ignorés par les historiens. Avec son livre la Galaxie Gutenberg, Marshall McLuhan est le premier à attirer l'attention sur cette question, mais c'est l'historienne américaine Elizabeth Eisenstein qui produit le premier bilan solidement documenté sur les effets de l'imprimerie, The Printing Press as an Agent of Change (1979).

Une estimation du nombre total de livres imprimés donne les chiffres de deux cent millions pour le XVI siècle, cinq cent millions au XVII siècle et un milliard au XVIII siècle. Cette omniprésence de l'imprimé étend et renforce les effets de l'écriture sur la pensée et l’expression, modifiant la place relative de l'oralité dans l'ensemble de la culture.

L'imprimerie permet la diffusion du savoir à un niveau jamais atteint, ce qui produit la Renaissance, une période où une plus grande part de la population redécouvre le savoir de l'Antiquité. Cela entraîne aussi à porter un nouveau regard sur le monde, ce qui débouchera sur la révolution scientifique et la naissance de la science moderne. Enfin, l'imprimerie entraîne un idéal d'alphabétisation généralisée qui se traduira par l'expansion de l'école publique.

La multiplication rapide des livres cesse d'en faire une denrée rare et réservée à une élite : désormais, il est possible à une large fraction de la population de se constituer une bibliothèque privée. La pratique individuelle de la lecture renforce chez chacun la conscience de sa propre intériorité. En permettant à tout individu de se procurer un exemplaire de la Bible et de la lire par lui-même sans une interprétation officielle venant de l'Église, l'imprimerie encourage la pratique du libre examen. Elle permet aux idées de Luther de se répandre dès 1520, entraînant la Réforme protestante et la réorientation des pratiques catholiques. Alors que pendant tout le Moyen Âge, on lisait la Bible, notamment dans les monastères, selon une interprétation codifiée (quatre sens de l'Écriture), la plus grande diffusion du livre saint dans la population à partir de la Renaissance entraîne, sous l'influence de la Réforme, un retour à la littéralité qui aura des conséquences considérables par la suite.

L'imprimerie est l'un des facteurs qui a permis le développement de l'individualisme dans la société occidentale à partir de la Renaissance, en favorisant cette activité individuelle entre toutes qu'est la lecture.

L’imprimerie donne aussi naissance au roman, qui va devenir en quelques siècles le genre littéraire par excellence.

Technique

De Gutenberg au XIX siècle, les innovations techniques sont des modifications de détail, visant à améliorer le rendement. L'alliage utilisé pour les caractères reste sensiblement le même. Au XVIII siècle, le Britannique Stanhope réalise la première presse entièrement métallique.

L'imprimerie a été révolutionnée dans les années 1880 par l'invention de la Linotype (Otto Mergenthaler, 1884). Cette machine accélérait la composition en substituant au registrage manuel des caractères mobiles une saisie au clavier de chaque ligne de texte : non seulement l'opération était-elle accélérée, mais aussi plus sûre. La saisie du texte au clavier se traduit par la composition mécanique d'une matrice, qui sert ensuite de moule pour une coulée d'un alliage de plomb, d'étain et d'antimoine, formant une « ligne-bloc » d'un seul tenant. C'est cette ligne-bloc qui était encrée et qui réalisait l'impression proprement dite. La société Monotype Corporation Ltd créa au fil des années ses propres polices de caractères, inspirées des fontes historiques, et la plupart sont encore protégées par copyright aujourd'hui. Pour les livres et la presse écrite, l'impression par machines Linotype se substitua à l'imprimerie traditionnelle à partir de 1900 et régna sans partage jusqu'au début des années 1970.

Dans les années 1940, on imagina de substituer aux lignes-blocs une plaque qui pourrait indifféremment comporter du texte ou une image. Cette plaque imprimante fixait l'encre aux endroits voulus par charge électrostatique (plaque dite « électrographique ») ou par insolation (« cliché »). Cette technique donna naissance aux premiers photocopieurs et ouvrait la voie à la conception des plaques offset.

Rotative offset (imprimerie).
Rotative offset (imprimerie).

Parallèlement, la composition s'est informatisée. On a vu apparaître, à la fin des années 1960, début des années 1970, les premiers procédés de photocomposition. Un système de miroirs, dans lesquels les caractères étaient ajourés, servait de « pochoir » à la lumière qui allait impressionner une surface sensible, le « bromure », lequel était ensuite révélé et fixé comme un papier photographique ordinaire. Les textes ainsi composés au kilomètre allaient ensuite être montés sur les supports et la mise en page se faisait manuellement. Le montage achevé, on réalisait un cliché du tout puis on insolait la plaque qui allait servir à l'impression. La photocomposition et le tirage offset allaient perdurer presque vingt ans, les procédés évoluant avec l'apparition du laser qui allait insoler directement les films, faisant disparaître les systèmes à miroirs. Dès cette époque, les livres n'étaient plus « imprimés » comme c'était encore le cas avec la Linotype : on ne voit plus la pression des caractères sur le papier, l'encre est simplement absorbée sur le papier à l'endroit où elle est fixée par la plaque offset.

Le grand tournant de cette fin de siècle fut l'apparition des premiers ordinateurs personnels et surtout des Macintosh, à partir de 1984, qui ont vu la démocratisation de la publication assistée par ordinateur (PAO), auparavant réservée aux mainframes et à la mini-informatique. Ce micro-ordinateur a permis avec un budget artisanal de tout faire sur le même poste : acquisition d'images numérisées, retouche d'images, création de dessins vectoriels, mise en pages avec des logiciels dédiés, permettant d'amalgamer textes et images. Ces opérations étaient déjà possibles sur des systèmes dédiés mais au coût prohibitif. Le Macintosh, en particulier, a permis de rendre ce métier accessible tout en provoquant certains dérapages : en effet, la démocratisation d'une technique ne démocratisait pas pour autant le savoir-faire associé (connaissance par exemple des règles typographiques, incontournables dans le domaine professionnel).

Parallèlement à l'évolution de la composition, toute la chaîne graphique se met à connaître de profonds bouleversements. Ainsi, à partir du poste de composition, photogravure et mise en page sont venus s'adjoindre divers périphériques d'écriture tels que les computer to film (CTF, ordinateur vers film), appelés aussi flasheuses, qui permettent d'insoler les films de chacune des couleurs d'impression (quatre dans le cas de la quadrichromie) à partir du fichier informatique, afin de produire les plaques par transfert optique. Ce progrès permet de se passer du montage manuel des mises en page. Le transfert optique fait cependant perdre de la définition dans les points de trame et ne dispense pas de retouches sur plaques, car il peut y avoir des « pétouilles », dépôts parasites dus à des poussières.

L'évolution suivante a été le computer to plate (CTP, ordinateur vers plaque) où le film a été remplacé par la plaque (en aluminium en général, parfois en polyester) qui sera alors insolée ou gravée directement à partir du fichier informatique. Ensuite, l'opérateur n'a plus qu'à caler ses plaques directement sur la presse.

Dernière évolution en date, concernant la presse offset classique, c'est l'embarquement du système CTP sur la presse. C'est ce que l'on appelle le direct imaging (DI). Il n'y a alors plus d'opération intermédiaire entre le poste de mise en pages et la presse, la gravure se faisant directement sur le cylindre porte-plaque de la presse offset. Avantage : repérage exceptionnel des différents groupes et économie de temps de calage.

Un autre créneau nait de l'évolution des photocopieurs : les presses dites numériques où tout le système classique a été remplacé par des systèmes de transfert d'image du type photocopieurs, permettant alors des tirages instantanés et fidèles du document d'entrée (fichier, épreuve…), avec un coût largement supérieur qui le réserve dans un premier temps aux courts tirages (thèses, autoédition…).

Connectés à des bases de données, ces procédés d'impression numérique permettent également de produire des documents contenant des textes et des images variables : annuaires, horaires, tarifs, catalogues simples, etc.

Différents types de procédés d'impression

Presse Miehle pour l'impression du journal Le Samedi. Montréal, 1939.
Presse Miehle pour l'impression du journal Le Samedi. Montréal, 1939.

Procédés traditionnels (avec forme imprimante)

Offset

C'est l'un des procédés qui produit le plus gros volume d'imprimés (timbres, magazines, journaux, emballage, livres…) et possédant une technique d'impression « à plat » : il n'y a en effet ni relief ni creux sur la forme imprimante. Il est basé sur la répulsion de deux produits antagonistes : l'eau et l'encre grasse. Ce procédé, selon les machines utilisées, permet d'imprimer des feuilles une à une, c'est l'impression dite « à plat » ou « feuille à feuille » ou une bande continue dite « bobine ».

Dans ce procédé, l'image « copiée » sur la forme imprimante (plaque de métal) sera après traitement représentée par la « couche sensible » grasse par nature, tandis que la partie sans image sera représentée par le métal nu dépouillé de sa couche (aluminium traité) qui lui est hydrophile.

La plaque sera ensuite humidifiée, les parties « blanches » fixeront l'eau, tandis que l'image « grasse » repoussera l'eau et pourra accepter l'encre (grasse).

Le procédé offset se distingue des autres procédés par la technique du décalquage (« off set » en anglais), l'impression s'effectue par décalque de l'image sur un cylindre en caoutchouc appelé blanchet, puis du blanchet au papier sous l'action du cylindre de pression. Cette opération se fait à partir de plaques en aluminium.

Tirage : de moins de 1 000 à plusieurs millions d'exemplaires.

Historique

La lithographie évolua vers la métallographie et Aloys Senefelder lui-même utilisa le zinc et le cuivre jaune, puis l'étain, sans grand succès. Il mit sur pied une machine dotée d'un cylindre gravé à l'eau-forte ; la principale difficulté à l'époque étant la préparation de la surface imprimante.

En 1879, un brevet est déposé par Trottier et Missier donnant naissance à la calcographie ; l'utilisation d'un habillage caoutchouc permettant le report de l'image. Henri Voirin s'appliqua à donner une impulsion vigoureuse à ce procédé. Cette machine permet d'imprimer sur des surfaces flexibles, étoffes, cuirs, peaux… mais il se heurte, en France, à une résistance tenace auprès des patrons et ouvriers lithographes de l'époque. Auguste Marinoni et Jules Michaud firent breveter, en Angleterre, le 4 septembre 1884, sous le matricule 12010, une machine perfectionnée imprimant une ou plusieurs couleurs sur métal, bois, papiers et autres ; il est question d'une presse rotative indirecte. Une machine, baptisée « Diligente », fut présentée par la maison Marinoni, à l'exposition universelle de Paris de 1889. Jules Voirin, fils de l'inventeur, reprit l'étude de ce système et présenta en 1910 à l'exposition des Arts Graphiques, une nouvelle roto-calco Voirin.

Les Anglo-saxons ont coutume d'attribuer à l'imprimeur américain Ira Washington Rubel, le mérite d'avoir inventé en 1903, le procédé Offset pour l'impression sur papier.

Héliogravure

C'est un procédé dans lequel la forme imprimante est en creux. Le cylindre d'impression est en cuivre ou en inox et est gravé par un diamant, chimiquement ou au laser.

C'est la profondeur des « alvéoles » qui détermine la tonalité de la couleur et permet de reproduire la gradation de l'image.

L'encre utilisée doit être très liquide pour bien remplir les alvéoles.

Le tirage peut aller de quelques centaines de milliers à plusieurs millions d'exemplaires.

Ce procédé permet l'utilisation de papiers couchés de faible grammage (« light weight coated » ou LWC : moins de 50 g/m²) avec une bonne puissance de couleurs.

Flexographie

C'est un procédé en relief reprenant le principe de la typographie. La forme imprimante utilisée est le plus souvent un polymère. L'image est obtenue par photo-polymérisation (modification physico-chimique par l'action des UV).

La flexographie permet l'impression sur des supports très variés. On imprime essentiellement les emballages alimentaires. La flexographie permet d'utiliser des encres à séchage ultra rapide ou par ultra-violets.

Utilisation : procédé non traumatisant pour le support, qui autorise donc : carton ondulé, sacs (papier ou plastique) et même des journaux (en Allemagne notamment).

La qualité obtenue est moyenne car le procédé n'autorise pas l'utilisation de trames fines mais de gros progrès sont en cours.

Sérigraphie

La sérigraphie (« screen printing » en anglais) tire son nom de la soie avec laquelle étaient fabriqués les « écrans » (sorte de pochoirs) qui sont utilisés avec cette technique. Une partie de cet écran est masquée (par utilisation d'un procédé photographique) et l'encre ne traverse que les parties nues de l'écran qui s'interpose entre le support et l'encre.

Cette technique présente l'avantage de pouvoir s'appliquer à des supports variés et pas nécessairement plats (bouteilles, boîtes, textiles, machines, bois, etc.) et sur de grandes surfaces.

Utilisation : impression à l'aide de couleurs puissantes et vives sur matériaux divers : logos, marques, emballages alimentaires sur boîtes, bouteilles, T-shirts, panneaux, bois, métal, plastique.

Tampographie

Procédé d'impression basé sur le principe du timbre en caoutchouc, la tampographie est une technique consistant à transférer l'encre contenue dans le creux d'un cliché, obtenu par photogravure chimique, sur un objet au moyen d'un tampon transfert en caoutchouc silicone. Parfaitement adapté à tous types de formes, de graphisme et de pièces, ce procédé garantit un marquage précis et rapide quels que soient les volumes à réaliser.

Utilisation : touches de clavier, boutons dans les voitures, capsules de bière…

procédé d'impression indirect

Forme imprimante en creux.

Stencil ou cyclostyle

Il s'agit d'un procédé employant un cliché sur celluloïd composé à la machine à écrire, qui est reproduit à l'aide d'une solution à base d'alcool sur une presse rotative (le cyclostyle) appelée aussi « machine à alcool ».

Procédés numériques (sans forme imprimante)

Les différents types d'impression numériques.
Les différents types d'impression numériques.

Les procédés d’impression numérique ont trois caractéristiques principales:

L'impression se fait de façon continue de l’ordinateur au tirage, sans interruption du flux numérique.

L’image est imprimée sur le support sans utiliser de forme imprimante.

L'image imprimée peut être modifiée à chaque exemplaire imprimé, ce qui permet de remplacer à la volée des passages de textes ou des illustrations. Les informations modifiées sont appelées « données variables ». L'impression de données variables ne diminue pas la vitesse d’impression, et permet d’accroître la valeur ajoutée de l’imprimé.

Jet d'encre

Une surpression est créée dans un réservoir d'encre et entraîne l'éjection d'une goutte d'encre. Cette surpression peut-être créée thermiquement ou mécaniquement (à l'aide d'un cristal piézoélectrique).

Cette goutte peut être créée continuellement puis guidée sur le média à imprimer ou dans un réceptacle pour la recycler dans le cas du « continous ink jet » (CIJ). Ce procédé permet des vitesses importantes d'impression mais à une moindre qualité.

Dans le cas du « drop on demand » (DOD) (« goutte à la demande »), cette goutte est générée uniquement si elle est désirée sur le média. La vitesse d'impression est moindre mais la qualité est meilleure.

Électrophotographie ou xérographie

Le cylindre d'impression est recouvert d'un polymère spécial qui est éclairé au laser ce qui induit un changement dans ses propriétés. Il va alors attirer de fines particules contenues dans un toner liquide ou solide (les toners liquides donnent une meilleure qualité car ils permettent de transférer plus de particules pour une même masse). L'encre va, par la suite, être transférée sur le papier puis chauffée (cuisson) afin d'assurer sa cohésion.

Impression thermique

Un ruban Jimmy contenant de l'encre est chauffé et piqué là où un point de trame est voulu. On reprend ainsi le principe de la dorure à chaud.

Impression 3D

Elle consiste à imprimer un projet en relief à l'aide d'une imprimante 3D en superposant des couches de matières.

Étapes de la fabrication d'un imprimé

La fabrication d'un imprimé passe par différentes étapes rassemblant des savoir-faire et des matériaux différents et complémentaires. En règle générale elles sont regroupées sous un seul nom : la chaîne graphique.

Préparation

La préparation d'un travail destiné à l'impression passe par les phases de réflexion sur le produit, l'écriture de son contenu, le rassemblement des matériaux illustratifs (photographies, dessins, graphes, etc.), puis sur l'ébauche de ce que devrait être le produit fini. Pour ce faire, on réalisera un rough (dans l'univers de la presse écrite, on parle aussi de la réalisation d'un « monstre ») sur papier ou sur écran dans lequel on mettra le plus souvent du faux-texte. Une fois l'ébauche validée, on fournira à l'étape suivante le matériel nécessaire pour travailler le produit.

Maquette

Le maquettiste va exécuter une ou plusieurs versions de mise en pages avec les matériaux fournis (textes, images, rough…) et l'on passera à l'étape de la composition. Dans l'édition de luxe la maquette est un moyen de créativité artistique où les disciplines typographiques, le graphisme, la conception de la reliure sont parfois confiés au même professionnel dont le nom sera cité.

Composition

La composition est l'étape qui consiste à mettre en forme un texte ou une page de texte afin d'être exploitable pour l'impression. Initialement elle était dite « typographique » et réalisée manuellement par assemblage de caractères en plomb, puis plus tard automatisée par des machines du genre « Linotype ».

Par la suite apparut la photocomposition qui générait le texte par projection d'un faisceau lumineux au travers d'une matrice (sorte d'écran négatif) produisant le résultat par insolation en continu sur du film en rouleau. Ces machines étaient souvent reliées directement à une développeuse pour un traitement automatique en continu.

Plus tard l'avènement de l'informatique a permis la saisie du texte (composition) directement sur ordinateur avec l'aide d'un logiciel de traitement de texte. Le résultat étant obtenu sur fichier informatique facilement exportable. Ainsi souvent le texte sera directement saisi et fourni par le client.

Dans certains cas on utilise une technique permettant de récupérer du texte déjà imprimé à l'aide d'un scanner et d'un logiciel de reconnaissance optique de caractères (OCR).

Mise en pages

La mise en pages consiste à réunir et assembler tous les éléments (textes, images, illustrations, fonds de couleurs) qui constituent la page finalisée.

C'est le travail de la publication assistée par ordinateur (PAO). Il s'inspire de la maquette fournie pour faire la mise en pages et suit sur son écran d'ordinateur le chemin de fer qui définit l'ordre des pages et les emplacements des rubriques, publicités, hors-texte, etc.

Photogravure

Le photograveur entre alors dans la ronde. C'est lui qui va, grâce au scanneur, numériser les images et les divers éléments qui composeront la page finalisée. Il est chargé de la retouche des images avec un logiciel dédié : ajustement de la colorimétrie et du contraste des images, élimination des poussières, des défauts, et mise à l'échelle…

Il se charge également de l'assemblage et de la mise en place des éléments qui composent la page (souvent seront incorporés plusieurs images, du texte et des fonds de couleurs). Il substituera alors à la « maquette de placement » une image finalisée en « haute définition » et fournira à l'imprimeur soit des films obtenus par « flashage », soit un fichier numérique contrôlable par l'intermédiaire d'un système OPI.

Flashage

Cette opération réalisée par le photograveur ou une entreprise spécialisée consiste à produire les films nécessaires à la fabrication de la forme imprimante (plaques en zinc ou aluminium). L'équipement utilisé (flasheuse) transpose les informations du fichier numérique finalisé en éléments concrets et exploitables par l'imprimeur : les films « tramés » des quatre couleurs qui composent la quadrichromie dite CMJN (cyan, magenta, jaune, noir).

Ces films (ou le fichier numérique) servent également à réaliser l'épreuve contractuelle soumise au client pour approbation. Après d'éventuelles corrections une dernière épreuve définitive appelée « BAT » (bon à tirer) est fournie à l'imprimeur qui pourra alors réaliser les plaques d'impression et s'efforcer au cours du « tirage » de respecter ce BAT.

Épreuve

Le document numérique achevé, on va produire l'épreuve contractuelle (appelée abusivement Cromalin ou Iris, qui sont des marques de systèmes d'épreuves) qui anticipera l'aspect définitif et la conformité du travail (la typographie, l'emplacement des illustrations, le respect des couleurs). Ce document devenu « bon à tirer » servira de référence à l'imprimeur qui devra en respecter l'aspect. L'épreuve est dite contractuelle car elle sert de référence en cas de litige.

L'épreuve peut être produite à partir des films, elle est « analogique » (Cromalin, MatchPrint) ou à partir du fichier numérique finalisé et dite alors « numérique » (Iris, Cromalin Digital).

Par le passé les épreuves étaient réalisées en photogravure sur des presses à contre-épreuves donnant un résultat assez flatteur mais difficile à reproduire par l'imprimeur. Cependant beaucoup d'imprimeries étant équipées de presses imprimant deux couleurs à la fois, elles demandaient au photograveur des épreuves accompagnées de « gammes progressives » déclinaison des assemblages de couleurs utilisés par la machine de l'imprimeur (gamme verte pour certains, violette pour d'autres). L'évolution du nombre de presses 4-couleurs est telle ainsi que le coût démesuré de l'investissement et la complexité pour le photograveur que ce genre d'épreuves a été totalement abandonné.

Bon à graver

Le « bon à graver » doit être distingué du « bon à tirer ». Ce premier terme n'est pratiquement plus utilisé de nos jours ou employé à tort. Il était employé jadis quand la photogravure était encore un art et non une industrie. Il faut rappeler (ou dire) qu'à cette époque le délai moyen habituel pour finaliser un travail en photogravure variait de quelques jours à plusieurs semaines. Le photograveur était alors tenu de présenter à son client un « état » provisoire de son travail. L'épreuve alors appelée « essai » entrainait presque toujours des retouches et des corrections inévitables. Une fois le client satisfait du travail, les corrections exécutées, les images retouchées, il donnait alors le « bon à graver » (BAG) dûment daté et signé. Ce document donnait le feu vert pour la fabrication (donc la gravure) des éléments à fournir à l'imprimeur.

Le BAG dégageait le photograveur de toute responsabilité à propos d'éventuelles erreurs (mise en page, fautes de frappe, d'orthographe ou de syntaxe, taille ou police de caractères…) qui auraient pu être constatées a posteriori. Le terme « BAG » ne devrait plus être employé de nos jours.

Imposition

Lorsque l'imprimeur reçoit les films ou les fichiers numériques de toutes les pages qui constituent l'ensemble de sa commande, son rôle consiste à en prévoir l'imposition, c'est-à-dire de disposer les pages par « cahiers ». Cette disposition est particulière à son système en fonction de sa presse, du format, du nombre de pages, du pliage et du façonnage. Souvent l'imprimeur réalise une épreuve de contrôle appelée aussi Ozalid afin de s'assurer de la bonne séquence des pages et du pliage correct. Ce document sera plié et découpé afin d'en faire une morasse. L'imposition peut également se contrôler à l'aide d'un polichinelle : petit papier au format A4 plié autant de fois qu'il y a de poses dans le cahier, comme un petit livret dont les pages sont numérotées. Une fois déplié, le polichinelle donnera le plan d'imposition.

Création des plaques

Les plaques d'impression qui constituent la forme imprimante d'un travail peuvent être réalisées de deux façons :

De manière traditionnelle, à partir des films fournis ou obtenus par la technique du flashage CtF. Cette technique n'existe plus à ce jour ou, alors, dans de très rares cas.

Directement d'après le fichier numérique finalisé par la technique CtP.

Dans la méthode traditionnelle, les films sont « copiés » par « insolation » sur la plaque offset métallique (zinc, aluminium, cuivre…) qui est ensuite développée par un processus chimique (ou à l'eau) identique à celui du développement des anciens papiers photographiques.

« Bon à tirer » (ou BAT ou BàT)

À la fin du travail de photogravure ou de PAO, lorsque la page complète est assemblée, les images et les textes mis en place et les couleurs ajustées, un contrôle est effectué au moyen d'une épreuve sur papier, d'abord dans un but interne pour vérifier le travail accompli et pour soumettre également celui-ci à l'approbation du client. Celui-ci peut alors demander des corrections ou des modifications et une nouvelle épreuve devra lui être soumise.

Lorsque le client est satisfait et accepte le résultat, il signe et date cette épreuve qui devient le « bon à tirer » (« BAT »). Ce document déclenche alors le travail de l'imprimeur, la réalisation de la forme imprimante et sera son référentiel (l'étalon en quelque sorte).

Il guidera l'imprimeur qui devra se conformer à l'« image » de ce BAT tout au long du tirage.

En principe, cette épreuve doit être fournie par le studio de création au client, puis confiée à l'imprimeur une fois signée. Parfois, on demande à l'imprimeur de la fournir, mais cela ne doit pas être la règle, la création étant propriété (et responsabilité) de celui qui la réalise.

Impression

On commence par procéder au « calage » : mise en place des plaques sur les cylindres de la presse offset : machine à feuilles ou rotative, puis le conducteur procède au réglage des encriers (estimation du débit d'encre en fonction des consommations selon les parties claires ou sombres de l'image qui sera imprimée).

Vient ensuite le « pré-encrage » qui consiste à débuter l'impression lentement pour laisser l'encre se répartir sur les rouleaux, « nourrir » le blanchet et vérifier que l'image s'imprime correctement. Cette partie du tirage qui est une phase de réglage est détruite ou réutilisée ; elle est appelée la « gâche papier » ou « macules ». Le conducteur doit également vérifier et ajuster le repérage de l'impression des quatre couleurs selon que la presse a un ou deux ou quatre cylindres d'impression simultané. Selon le souhait du chef d'atelier ou (et) du conducteur, l'ordre de passage des couleurs peut varier. Pour une presse une couleur (rare en Occident au XXI siècle) si l'atelier n'est pas sous contrôle hygrométrique, on risque que le papier « travaille » (souvent en éventail) entre l'impression des couleurs, le choix sera dès lors de commencer par l'impression du jaune. Mais cette technique à son revers car il est difficile de maintenir tout au long du tirage la régularité de l'encrage (par manque de contraste). Pour une meilleure visualisation de l'intensité de l'encrage, le choix se portera par commencer le tirage par le rouge, ensuite le jaune, le bleu et, en dernier lieu, le noir afin de « contraster » à la demande le tirage.

Dès que l'encrage est correct et après vérification de la « barre de contrôle » (élément de mesure et de contrôle de la qualité appelée « gamme »), on affine le résultat pour être en conformité avec le BAT. Si le client est présent au tirage, il signe alors le « bon à rouler » ou il peut déléguer cette fonction à un BaTman : professionnel des arts graphiques, bien souvent ancien conducteur, qui est là pour régler les "compromis". Il vérifie également l'ozalid (tierce), le repérage, le registre et souvent il contrôle aussi le façonnage. (en leurs absences, le chef d'atelier ou le conducteur assument cette fonction).

Le tirage proprement dit peut commencer ; c'est le « suivi du tirage ». L'opérateur a une tâche bien précise pendant l'impression, celle de vérifier la stabilité de celle-ci : équilibre entre l'eau et l'encre, correspondance de la couleur vis-à-vis du modèle ou de la référence couleur qui lui est fournie. Au cours du tirage, il effectue différents relevés afin de contrôler ses réglages (à l'aide de la gamme de contrôle, visuellement ou à l'aide d'un densitomètre, manuel ou automatique par balayage) et être attentif aux défauts d'impression pouvant nuire à la qualité de son travail.

Tout au long de l'impression, il doit également s'assurer de la quantité suffisante d'encre, se trouvant dans les encriers et vérifier la qualité de sa solution de mouillage. Il a une obligation finale, celle de livrer au département de la finition ou du façonnage la quantité nécessaire à la transformation du papier (ou du support d'impression).

Le travail des opérateurs ou de ses assistants se termine par l'entretien de la presse (nettoyage si nécessaire des différents organes de celle-ci) en vue d'une nouvelle impression.

Façonnage

Une fois le travail d'impression terminé, les travaux complexes comprenant plusieurs cahiers assemblés et disposés selon l'imposition choisie se présentent soit sur une feuille à plat et en « pile » (c'est le cas des machines à feuilles) ou en bande continue (c'est le cas des rotatives).

Il est alors nécessaire de récupérer individuellement chaque feuillet ou chaque cahier et de finaliser le produit.

C'est le travail de finition appelé « façonnage » qui comporte plusieurs opérations : pliage du cahier (pour retrouver les pages dans l'ordre normal de lecture après la pliure), massicotage (pour couper le document au format définitif), assemblage des cahiers (par piqûre, collage ou agrafage), reliure (dans le cas de livres ou revues de luxe) et distribution.

Dans le cas des rotatives, les opérations de pliage, massicotage et même l'assemblage sont souvent automatisées et réalisées en continu sur la même machine.

Les techniques diffèrent quelque peu s'il s'agit de magazines, de livres, d'étiquettes ou des journaux.

Le massicotage consiste à couper les feuilles au format définitif car on travaille toujours avec un format de papier légèrement plus grand, cet excédent appelé « coupe » ou « rogne » assure une présentation plus nette de l'image après massicotage.

La pliure se fait avec une plieuse (dans le cas d'un cahier de plusieurs pages) dans un ordre précis afin que les pages (folios) se suivent dans le bon ordre de lecture. Il existe différentes sortes de plis ; le pli croisé, le pli parallèle, le pli économique, en accordéon, le pli roulé, en porte-feuille…

Il y a trois sortes de plieuses : à couteaux, à poches et mixtes qui combinent les deux précédentes.

Records

En nombre de pages distinctes composées par an (mais pas en nombre de pages imprimées), IBM était dans les années 1970 considéré comme le plus gros éditeur du monde ; aussi cette société développa-t-elle dès le début de cette décennie la PAO (en chasse fixe en raison des techniques de l'époque) pour ses propres besoins (SCRIPT, qui devint en 1979 le GML, ancêtre direct du SGML, de l'HTML et du XML).

Le plus gros tirage de l'édition moderne sur papier est le catalogue IKEA, tiré à près de 100 millions d'exemplaires.

Salons professionnels

En France

Graphitec, le salon de la chaîne graphique, à Paris : biennal

Intergraphic, à Paris et Lyon : annuel

Techniques papetières et graphiques à Paris : triennal (salon itinérant ne se tenant que tous les neuf ans : 1983, 1992, 2001, 2010…). Afin de montrer la qualité et la rapidité de leurs machines, les fabricants y impriment et distribuent des tonnes d'affiches en quadrichromie chaque jour.

International

Drupa, à Düsseldorf, Allemagne : quadriennal (2008, 2012, 2016, etc.)

Ipex, en Grande-Bretagne : quadriennal

Imprimerie et environnement

Les techniques dans le domaine de l'impression permettent aujourd'hui deux stratégies :

En amont, en utilisant des substrats d'impression « propres » (matières issues du recyclage, encres sans COV…). Le PEFC a par exemple mis en place le papier certifié qui garantit les conditions d'exploitation de la forêt en amont de sa production.

En amont, en utilisant des substrats d'impression « propres » (matières issues du recyclage, encres sans COV…). Le PEFC a par exemple mis en place le papier certifié qui garantit les conditions d'exploitation de la forêt en amont de sa production.

En aval, en recyclant les substrats utilisés. Il faut pour cela s'assurer de la matière utilisée. Par exemple, l'impression sur bâche peut être réalisée sur des supports en polypropylène enduits de PVC ; dans ce cas, la bâche n'est pas recyclable mais, sur bâche en PVC, le support peut être récupéré dans des centres agréés, recyclé et remis dans le circuit d'impression.

中文百科
卷筒纸报版胶印机的折页装置
卷筒纸报版胶印机的折页装置

印刷是指将影像或文本原稿迅速大量复制的一种技术。一般使用印刷机将油墨印在纸张上,它是出版的基本组成部分。印刷机是能够在承印物上印刷的机械。活字印刷术被称为中国古代四大发明之一,可以说造纸术与印刷术这两项伟大的发明对人类文化知识的传播起到了决定性的作用。

今天的书籍通常采用胶印的技术来印刷,有时也采用凸版印刷(主要用于报纸或目录册的印刷,但比较少有)。

印刷的历史

7世纪,唐朝初期出现雕版印刷。沈括《梦溪笔谈·技艺》:“板印书籍,唐人尚未盛为之。”

宋仁宗庆历年间(1041-1049),毕昇发明了胶泥活字印刷术。

1241年至1250年杨古为忽必烈的谋士姚枢用活字版印刷朱熹《小学》、《近思录》和吕祖谦的《经史论集》等书散布四方。

元代科学家王祯(1260-1330)发明木活字版(亦有人支持宋代就有木要活字本,而且提出了几种版本加以证明。其中常被人们提到的是被称为宋本活字本的《毛诗》。由于该书的《唐风·山有枢》篇内的一版中“自”字横排着,完全可以证明是活字版。

中国金属活字的早期记载,于元代科学家王祯(1260-1330)在《造活字印书法》(1298)中谈到:「近世又铸锡作字,以铁条贯之,作行,嵌于盔内,界行印书,但上项字样,难以使墨,率多印坏,所以不能久行。」

元朝已有双色红、黑套印之书籍。

明朝时期,出现了双色、四色套印的印刷品,能印出多层次的彩色印刷品。

德国约翰内斯·古腾堡(1397-1468)发明铅活字版。

19世纪初期,改良铅活字制作技术并传播至世界各地。

1804年,英国人查尔斯·斯坦厄普(Charles Stanhope)针对活字版弊,发明泥型铅版印刷术。

1829年,法国人谢罗发明纸型铅版印刷术。

1855年,法国人M.Cillot发明照相铜锌版印刷技术。进一步发展的凸版印刷术。

1871年,美国人B.B.Blackwell改良纸型铅版印刷术,创用薄铅版,垫以木底印刷。

1882年,德人縻生白克(Meisendach)发明照相网版印刷术,将照相制版术向前推进了一大步。

张秀民着《中国印刷史》中提出雕版印书始于唐贞观,其主要依据是明史学家邵经邦的《弘简录》,唐太宗令梓行长孙皇后的遗着《女则》约在贞观十年(636年)印刷。书中还引唐冯贽《云仙散录》:唐玄奘印施普贤菩萨像(约**5~6**年)施送四方为旁证。

唐开元年间(713~714年)雕本《开元杂报》是世界最早的报纸。

(唐)义净《南海寄归内法传》:“造泥制底及托模泥像,或印绢纸随处供养。”

(唐)冯贽《云仙散录》:“玄奘以回锋纸印普贤像施于四众,每岁五驮无余。”

(宋)朱益《猗觉寮杂记》:“雕印文本,唐以前无之,唐末益州始有墨版,后唐方镂《九经》”。

1906年新疆吐鲁番出土的690年-699年《妙法莲华经》,现藏日本。

1966年在韩国庆州佛国寺发现的《无垢净光大陀罗尼经》,刻印于7世纪末中国唐朝武则天时代。韩国学者认为此经刻于新罗。日本学者长泽规矩对《无垢净光大陀罗尼经》是否刻于新罗抱怀疑态度,美国学子钱存训、中国学者张秀民认为此经是唐朝武周刻本,流入新罗。近期研究表明《无垢净光大陀罗尼经》在唐武周长安元年(701年)在洛阳佛瘦寺翻译完毕,次年刊于长安,703年分批传入新罗。

日本奈良法隆寺《百万塔陀罗尼经》,约770年印刷于日本。

敦煌发现的《金刚经》,868年印刷,雕工精细,远胜早先的陀罗尼经。

元代科学家王祯(1260-1330)在《造活字印书法》(1298)中谈到:“近世又铸锡作字,以铁条贯之,作行,嵌于盔内,界行印书,但上项字样,难以使墨,率多印坏,所以不能久行。”这是中国关于金属活字的早期记载。元初人所说的近世当然是宋代,说明用锡活字印书是在宋代。由非金属活字到金属活字,是印刷材料和造字工艺上的重大改革。

清藏书家孙从添(1769-1840)在《藏书纪要》(18lO)中载:“宋刻有铜字刻本、活字本”。明明确确说明宋代有铜活字本。

754年唐代高僧鉴真东渡日本,主持印刷三部佛经,将印刷术传入日本。

日本奈良朝《百万塔陀罗尼经》刻本与韩国庆州发现的《无垢净光大陀罗尼经》同属中国唐武周洛阳刻本,可能是日本僧人道慈两次来华时带回日本的。

1592年日本侵略朝鲜失败,带回数以万计的铜活字,1593年刊行《古文孝经》。1607年江兼续在京都刊行铜活字《本六臣注文选》61卷。1615年林罗山排印铜活字本《大藏要览》125部,1616年又印铜活字本群书治要60部。活字多来自朝鲜补以在日本的汉人林五官铸造的1.3万字。

1637年日本大僧天海受幕府将军德川家兴之名主持刻印木活字《一切经》1453部6323卷。

1593年菲律宾又中文印本出现,菲律宾最早的印工是一位中国教徒约翰维拉,他在菲律宾创建第一家印刷厂;菲律宾第一部中文基督教义就是他刊印的。原书已失,现存1606年中文木板刻的《正教便览》。

印刷对知识传播的影响

印刷机的开发使知识的传播发生了革命性的变化:1469年在威尼斯成立第一家印刷社(即出版社),1500年该城就有印刷厂417家。1476年,威廉·卡克斯顿在英格兰成立第一家印刷社°在1539年,西班牙人Juan Pablos在墨西哥的墨西哥城。Stephen Day于1628年在美国麻塞诸塞海湾地区创建了北美第一家印刷社,并协助成立了剑桥出版社。

三维打印(3D printing)

三维打印 是一种制造技术,物体是由三维文档和三维打印机生成。物体制造是通过一层层材料的叠加而打印出来. 在2012年, 一些公司例如Sculpteo或Shapeways提出网上的三维打印解决方案.

法法词典

imprimerie nom commun - féminin ( imprimeries )

  • 1. établissement professionnel spécialisé dans la reproduction de textes ou d'images pour l'édition

    une imprimerie d'art

  • 2. reproduction par impression de textes ou d'images pour l'édition

    le département imprimerie d'une école professionnelle

  • 3. métier associé à la pratique de la reproduction de textes ou d'images pour l'édition

    travailler dans l'imprimerie de labeur

Imprimerie nationale locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. société publique française chargée de publier les textes et les ouvrages référentiels à caractère officiel, ainsi que de perpétuer la création et les traditions typographiques

    les ouvrages édités par l'Imprimerie nationale

d'imprimerie locution adjectivale ; invariable

  • 1. destiné à la reproduction par impression de textes ou d'images pour l'édition

    caractères d'imprimerie

  • 2. dont le métier est associé à la pratique de la reproduction de textes ou d'images pour l'édition

    les correcteurs d'imprimerie

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