词序
更多
查询
词典释义:
métaphysique
时间: 2023-06-19 03:13:23
[metafizik]

n.f. 〔〕形而上,玄

词典释义
n.f.
1. 〔 〕形而上 ,玄
2. 空想,玄想

a.
1. 形而上 的,玄
Malgré son titre, la 《Logique》 de Hegel est un ouvrage métaphysique.黑格尔的这部作品尽管书名叫《逻辑》,但实质上是形而上的。
2. 超验的,超感觉的
3. 玄奥的,抽象的
un esprit métaphysique玄奥的
des théories métaphysiques抽象的理论
Cette discussion est bien métaphysique.这场讨论太玄奥。
4. 〈旧〉纯粹精神的


常见用法
des questions métaphysiques一些形而上的问题

近义、反义、派生词
反义词:
concret,  scientifique
联想词
philosophique 的; ontologique 论的; phénoménologie 现象; philosophie 想; transcendance 卓越,超群,出众,拔萃,拔尖; théologique 的; mystique 神秘主义者,神秘论者; dialectique 辩证的; épistémologique 认识论的; ontologie 论; épistémologie 认识论;
当代法汉科技词典
n. f. 【 】形而上 , 玄

métaphysique f. 玄

短语搭配

Cette discussion est bien métaphysique.这场讨论太玄奥。

Le positivisme a voulu exterminer la métaphysique.实证主义要推翻形而上学。

des théories métaphysiques抽象的理论

un esprit métaphysique玄奥的思想

des questions métaphysiques一些形而上学的问题

Son esprit se meut avec aisance dans la plus haute métaphysique.他的思维在十分深奥的玄学里驰骋。

La métaphysique de Bergson est irrationaliste.柏格森的形而上学是非理性主义的。

Les contestations métaphysiques les faisaient hausser les épaules (Beauvoir).形而上学的争论使他耸了耸肩。(波伏瓦)

Selon Voltaire les problèmes métaphysiques seront toujours sans réponse.根据伏尔泰的观点,形而上学的问题永远不会有答案。

Selon Voltaire, les vérités métaphysiques se refusent à l'esprit humain.伏尔泰认为,形而上学的真理是脱离人的思想的。

原声例句

Enfin Candide, qui avait toujours du goût pour la métaphysique, fit demander par Cacambo si dans le pays il y avait une religion.

素好谈玄说理的老实人,要加刚菩探问国内有没有宗教。

[憨第德 Candide]

Pour Martin, il était fermement persuadé qu’on est également mal partout ; il prenait les choses en patience. Candide, Martin, et Pangloss, disputaient quelquefois de métaphysique et de morale.

玛丁认定一个人到处都是受罪,也就耐着性子。老实人,玛丁,邦葛罗斯,偶尔谈玄说理,讨论讨论道德问题。

[憨第德 Candide]

Occupée de l’avenir et du rôle singulier qu’elle espérait, Mathilde en vint bientôt jusqu’à regretter les discussions sèches et métaphysiques qu’elle avait souvent avec Julien.

玛蒂尔德一心想着未来和她希望扮演的独特角色,便很快怀念起她常和于连进行的那些枯燥的、形而上的讨论。

[红与黑 Le rouge et le noir 第二部]

A la peur hygiéniste de la dégénérescence, racontée par Zola, Marquez répond par une angoisse métaphysique : celle d'un combat perdu d'avance contre la monstruosité qui est en nous.

Zola 告诉卫生学家对退化的恐惧,Marquez 以一种形而上学的痛苦回应:与我们内心的怪物的战斗提前失败。

[Arte读书俱乐部]

Il ne faut pas prendre cette phrase dans un sens terre à terre, mais en saisir l'intensité métaphysique.

我们决不能脚踏实地地理解这句话,而是要把握它的形而上学强度。

[名人书信]

Vous progressez à travers des ruines et reliques de temps perdus et parmi les  puzzles à résoudre, ce robot vous invite à répondre à des dilemmes métaphysiques  sur l'intelligence artificielle et le libre arbitre.

你在失落时代的废墟和遗迹中前进,在需要解决的谜题中前进,这个机器人邀请你回答关于人工智能和自由意志的形而上学困境。

[硬核历史冷知识]

Et c'est si vague, si métaphysique, cet ennui-là, que j'en ai honte.

它是如此模糊,如此形而上学,那种无聊让我感到羞愧。

[La nausée]

Avec cette deuxième fournée, vous voyez que là encore, tout a un sens, et parfois pas que physique, mais métaphysique : la superstition continue  bien souvent d'influencer nos actions, et elle n'est jamais bien loin !

[硬核历史冷知识]

例句库

Sa recherche est de rendre métaphysique ce que Freud avait passablement mis du côté du psychologique.

他的研究来自对形而上学的处理,这个弗洛伊德曾努力带到心理学近旁的东西。

Les philosophies de ce dernier type comportent également un aspect métaphysique ou religieux, mais cet aspect est secondaire.

这后一种类型的哲学还包括形而上学或者宗教性的方面,但这一方面是次要的。

La sagesse suprême de Dieu lui a fait choisir surtout les lois du mouvement les mieux ajustées et les plus convenables aux raisons abstraites ou métaphysiques.

神的至高的智慧,使得神选择了最正确的、最合乎抽象理性或者说形而上学理性的运动法则。

La phase postassistance ne devrait pas être considérée comme une période métaphysique de transition vers le développement, car la fin de celle-ci pourrait être confondue avec l'édification de la nation - une chose qu'il est très difficile de réaliser et qui peut finalement décourager le financement à des fins humanitaires et de la relèvement, puisqu'il est extrêmement difficile de déterminer la durée de la transition vers ce développement insaisissable.

援助后阶段不应该视作抽象的向发展过渡时期,因为很容易将这一用语与建国混淆——建国是非常难以实现的,由于很难确定向可望而不可及的发展的过渡究竟要持续多久,所以,这可能最终降低为人道主义活动和重建活动提供资金的意愿。 这就是我们对人道主义事务执行委员会/联合国发展集团过渡问题工作组结论的理解。

L'athéisme est la critique et la négation de toute croyance métaphysique en des êtres spirituels.

无神论者批评和否认对神灵的形而上的信奉。

Déjà à l'époque médiévale on combattait la métaphysique pour donner à l'homme sa vraie place dans l'univers.

早在中世纪时代,就有人与形而上学进行过斗争,以便在宇宙中赋予人类适当的地位。

法语百科

Début du Livre Z de la Métaphysique : Ens dicitur multipliciter (« Le mot être se dit en plusieurs sens »). Manuscrit latin (traduit du grec) du XIV.

En philosophie, la métaphysique désigne la connaissance du monde, des choses ou des processus en tant qu'ils existent « au-delà » et indépendamment de l’expérience sensible que nous en avons, mais elle prend des sens différents selon les époques et selon les auteurs .

Aristote définit pour la première fois cette « science » qui n’a pas encore de nom en la qualifiant de « philosophie première », première en importance et en dignité. Elle a pour objet des notions générales et abstraites telles que la substance des choses et leurs prédicats (qualité, quantité, relation). Pour Kant « La métaphysique est la science qui contient les premiers fondements de ce que saisit le savoir humain. Elle est science des principes de l'étant et non pas des principes de la connaissance ». Elle ambitionne de s'élever jusqu'à la connaissance du « suprasensible » en quoi elle recoupe le domaine de la « théologie ».

De nos jours, la métaphysique est une notion équivoque qui recouvre aussi bien la science des réalités qui échappent aux sens que la connaissance de ce que les choses sont en elles-mêmes, indépendamment de nos représentations. Définie comme science de ce qui existe en dehors de l’expérience sensible, la métaphysique s’oppose à la physique et concerne des entités ou des processus considérés comme immatériels et invisibles (l'âme, Dieu, la « force vitale », etc.). Définie comme connaissance de ce que les choses sont en elles-mêmes, la métaphysique s’oppose à la connaissance empirique des phénomènes tels qu'ils nous apparaissent et peut recouvrir une partie du champ des sciences. Elle est en ce cas associée à une conception dite « réaliste » de la connaissance et qualifie la portée ontologique des théories (philosophiques ou scientifiques).

On distingue habituellement ces deux versions de la métaphysique. La première s’est développée dès l'Antiquité et le Moyen-âge, la seconde à partir de la période moderne.

Étymologie

Étymologiquement, le mot se compose de μετα et φυσικά (méta-phusikè), la « nature » et son étude, la « physique » ; et d’une préposition grecque μετά metá au sens aussi imprécis puisqu'elle peut signifier : « au milieu, parmi, avec, entre, au-delà, après ». C’est ce dernier sens qui explique l’apparition du mot.

La collection des écrits d'Aristote (-384, -322) élaborée par Andronicos de Rhodes vers 60 av. J.-C. séparait les livres phusikè achroasis (Leçons de Physique), sur la nature, et ceux qui venaient après, meta ta phusika, la Métaphysique. Le mot méta-physique avait donc un sens simplement éditorial : les livres d’Aristote qui arrivent après ceux qu'il a consacrés à la physique (meta ta Phusika). Mais les platoniciens ont voulu y voir la discipline qui porte sur les réalités au-delà de la physique. Ainsi, Simplicius, vers 535 :

"La discipline qui considère les réalités entièrement séparées de la matière et la pure activité de l’intellect en acte et de l’intellect en puissance, celle qui est élevée à lui du fait de l’activité, tout cela ils l’appellent théologie, philosophie première et métaphysique, puisque cela se situe au-delà des réalités physiques" (Commentaire sur la 'Physique' d’Aristote, I, 21).

La scolastique médiévale a forgé le terme par l’usage, donnant le sens de « par-delà la physique » sous lequel on reconnaît désormais la métaphysique. Si la métaphysique doit sa structure à ce « dépassement » de l'étant en direction de l’être nous dit Martin Heidegger, elle recouvre immédiatement cette racine en la transposant dans l'étant et se transforme en recherche du premier d’entre eux, c-à-d, Dieu.

Questions usuelles adressées à tort ou à raison à la métaphysique

L'âme

C’est en tant que « principe unificateur » de toutes les facultés, que la notion d'« âme » a été introduite en philosophie accompagnée de problèmes qui lui sont propres, quant à ses fonctions, sa localisation (cœur ou tête), sa nature (corporelle ou non), les êtres qui la possèdent (tous les vivants plantes et animaux ou seulement l’homme).

Loin des controverses sur la nature corporelle ou à la question de sa localisation, ayant mobilisé les premiers penseurs de l'âme comme Thales, Héraclite ou Platon , Aristote est le premier à l’intégrer rationnellement dans son système métaphysique. En comprenant l'âme comme forme substantielle du corps, « il fait de celle-ci la forme d’un corps naturel possédant la vie en puissance, étendant ainsi le concept d'âme à l’ensemble des vivants ». Accessoirement ainsi conçue comme forme du corps, la question de sa survie après la mort est négativement tranchée, l'âme ne lui survit pas et n’est donc pas immortelle. Thomas d’Aquin, tout aristotélicien qu'il fut, contrebattra cette conclusion en faisant de l'âme rationnelle une substance à part entière que saint Bonaventure qualifiera de « matière spirituelle ».

Plus tard, la révolution cartésienne provoquera une nouvelle rupture entre l'âme et le corps obligeant à repenser le problème de leur union. En accentuant la distinction entre la sphère matérielle de l'étendue et la sphère intellectuelle de la pensée, « Descartes rend impensable toute forme intermédiaire ». Or il reste à expliquer comment des mouvements dans l’ordre matériel nous affectent directement et la possibilité d’un acte libre et volontaire. Chacun des philosophes du XVII siècle avance sa propre solution : le « parallélisme » chez Spinoza, l'« occasionalisme » pour Malebranche, l'« harmonie préétablie » pour Leibniz.

Dieu

En principe, le Dieu personnel et créateur de la croyance monothéiste, ne concerne pas la métaphysique ; en relève seul, le dieu de la théologie naturelle, celui défini par Aristote comme causa sui, cause ultime, premier moteur et principe premier de toute choses. Une interprétation médiévale du texte de l'« Exode », où Dieu dit à Moïse « Je suis celui qui suis », transforme ce Dieu personnel en sujet de la métaphysique et le confond avec l'« Être » même.

Descartes, dans ses Méditations Métaphysiques, peut dès lors affirmer l’existence d’un Dieu personnel, ultime garant de la conformité de la pensée avec les choses. Dans ce but, il met en œuvre une argumentation méthodique (ordre des raisons) où il expose l’idée suivante : un Dieu, qui est créateur de toutes choses, des essences mêmes, des êtres et des étants, dont la connaissance, le savoir, sont illimités est inconcevable pour la raison humaine qui est bornée, existe cependant parce qu'il nous en a apporté confirmation dans le simple fait que l’idée de son existence ait pu germer dans mon esprit. De plus, comme il existe chez Descartes une hiérarchie des idées, où la cause de quelque chose doit être plus parfaite que ce qu'elle origine, notre idée de Dieu, encore imparfaite et limitée, montre bien que lui-même est possesseur d’une perfection infinie. Enfin, la théorie cartésienne des vérités éternelles se base sur le fait que Dieu est créateur d’absolument toutes choses, y compris les vérités de la nature, les causes physiques et matérielles du monde, les essences des êtres animés ou inanimés, l’ordre universel.

Devenu le dieu des philosophes, le dieu de la théologie naturelle et de la métaphysique perd ses qualités fondamentales en devenant théorique et abstrait.

Immortalité

Il s’agit bien entendu de l’immortalité de l'âme qui, du strict point de vue métaphysique, dépend de savoir, comme vu plus haut si l’on accorde ou non la substantialité à l'âme. Cette problématique relève actuellement de la théologie.

Notions de métaphysique

Les idées

Aspect, forme ou structure qui rend visible, fait voir la réalité d’une chose, représente pour les philosophes platoniciens une forme intelligible, soustraite au devenir. Aristote qui s’interroge sur son statut ontologique, s’oppose au caractère séparé de l’idée que Platon professait. Descartes va ordonner les idées et distinguer celles qui lui font le mieux connaître son esprit et le monde. Il distingue :

celles qui sont comme des images du monde

celles qui relèvent de faculté de vouloir et de sentir sans valeur cognitive propre.

les idées innées

les fictions

La vérité

L’idée de vérité appartient comme l’idée de chose ou de liberté au groupe des idées innées. Au commencement de la métaphysique et pour une longue période de son histoire, la vérité a été définie comme adéquation de la pensée à la réalité. Il faut attendre le XX siècle et notamment Husserl et Martin Heidegger ( voir Heidegger et la question de la vérité), pour que cette approche soit remise sérieusement en cause. Heidegger reprend la question à partir de l’entente grecque de la Vérité comme alètheia, c’est-à-dire comme comportement du Dasein et non voilement de l'étant, reléguant l'« adéquation de la chose à l’intellect » à une instance dérivée.

La liberté, la raison et la réalité

Selon le Dictionnaire des Concepts. « la liberté désigne en métaphysique, le pouvoir absolu d'être la cause première d’un acte, ainsi que l’expérience de ce pouvoir en tant qu'elle est constitutive du sujet ». Les philosophes ont bien noté que ce sentiment de liberté pourrait être le masque d’une sujétion inaperçue à la nature des choses. La liberté s’oppose en général (ce n’est donc pas toujours le cas) au déterminisme, au fatalisme et à toute doctrine qui soutient la thèse de la nécessité du devenir. Le concept de liberté divise très schématiquement les philosophes en deux camps : ceux qui en font le fondement de l’action et de la morale humaines (Épicure, Descartes, Kant), et ceux qui nient une quelconque transcendance de la volonté par rapport à des déterminismes tels que la sensibilité (Démocrite, Spinoza, Nietzsche) La raison est introduite en philosophie à partir du concept grec de Logos qui de simple discours évoluera vers l’art de « combiner les concepts ou proposition » et finira comme faculté de comprendre. Puissance du vrai chez Spinoza, la raison devient principe ou fondement chez Leibniz.

Les concepts

Parfois confondu avec l'« idée », le « concept » est une représentation générale de ce qui est commun à plusieurs objets. La métaphysique, en tant que science universaliste et abstraite, fait un usage important de la connaissance par concepts (voir l’ensemble des concepts métaphysiques dans la palette qui leur est consacrée). Les sciences qui ne s’occupent que du sensible et du phénoménal présupposent, qu'un concept traditionnel (l’espace, le temps, la vérité, la réalité…) possède un sens résolu et indiscutable, dit a priori, qui leur évite de les interroger, à nouveau. La métaphysique s’appuie en outre sur des opérateurs qui lui sont propres tels les notions de substance et d’accident, de puissance et d’acte.

Alors que certains comme David Hume, situent dans l’expérience et l’impression qu'elle nous laisse l’unique origine de nos concepts, l’analyse kantienne de nos facultés de connaissance découvre que ces derniers peuvent être soit empiriques soit purs (voir Critique de la raison pure), c’est-à-dire tout à fait indépendant d’une quelconque expérience.

Les catégories

Le terme de catégorie apparaît chez Aristote, il désigne sous forme accusatoire ce qui relève d’une logique qui s’interroge sur le sens : quoi? combien ? comment? qui deviendront dans le vocabulaire métaphysique : substance, quantité, qualité et le relatif . Même si Aristote varie sur le nombre de catégories, la catégorie de la substance demeure la plus importante car c’est vis-à-vie d’elle que se décline toutes les autres.

La « substance », première des « catégories» de l’être pour Aristote désigne à la fois le support et le fond solide de chaque « chose. Les accidents en sont les modifications non nécessaires qui l’affectent plus ou moins provisoirement ».

Puissance et Acte ( voir Puissance et acte ) se définissent l’un par rapport à l’autre, ainsi la puissance est la possibilité ou la capacité du passage à l’acte. L’acte correspond à la réalisation par un être de son essence ou forme, par opposition à ce qui est en puissance. Ces notions s’avèreront indispensables à la compréhension du « Devenir » et du « Mouvement ».

Les jugements

Jugement synthétique et jugement analytique

Un jugement est analytique lorsqu'il se contente d’expliciter le contenu d’un concept. « Quand je dis tous les corps sont étendus, c’est là un jugement analytique, car je n’ai pas besoin de sortir du concept que je lie au mot corps pour trouver l'étendue unie avec lui ; il me suffit de le décomposer, c’est-à-dire de prendre conscience des éléments divers que je pense toujours en lui pour trouver ce prédicat ».

À la différence des jugements analytiques qui sont nécessairement a priori (en ce qu'aucun recours à l’expérience n’est nécessaire pour les formuler, une explicitation de l’implicite est la seule opération qu'ils permettent d’accomplir), les jugements synthétiques lient ensemble deux concepts qui ne sont pas évidemment liés (la cause avec son effet par exemple). Sera synthétique le jugement dans lequel le prédicat ajoute quelque chose au concept du sujet.

La grande découverte de Kant, celle qui donne toute sa portée à sa « révolution copernicienne », c’est qu'il existe une troisième sorte de jugements, les jugements synthétiques a priori. Ceux-ci sont « universels et nécessaires, comme les formules mathématiques », mais de plus ils nous permettent d'étendre nos connaissances, alors que les jugements analytiques ne peuvent que les expliquer ou les éclaircir.

Causalité et mouvement

Par « cause » la Métaphysique entend quelque chose de plus ample que le sens commun, « l’ensemble de tous les principes à l’origine de l’être de l' étant visé ». Dans cette optique, Aristote suivi de Thomas d’Aquin développe la théorie des quatre causes (matérielle, formelle, efficiente et finale).

Espace et temps

Réalité équivoque, à la fois grandeur physique mesurable, et dimension intérieure de notre conscience la question du Temps, de son origine, de sa nature et de sa définition traverse toute l’histoire de la métaphysique. De son côté l'« espace » est-il un contenant objectif, un réceptacle, ou comme le dit Kant, « une condition cognitive de possibilité de toute représentation », une idéalité, ou encore comme Descartes une « étendue » matérielle d’où l’existence du vide est exclue ?

Existence

Un des modes d'être caractérisé par le fait d'être au monde. Cette chose la plus évidente qui soit, est précisément la plus difficile à définir. On parle d'être réel, mais qu'est-ce que être réel, sinon exister. « Pour les scolastiques l’exister désignait l’acte par lequel un sujet accède à l’être en vertu de son origine ». Gilson parle d’une dévaluation du verbe « être » au profit du verbe « exister ». Dans la perspective classique il est question de distinguer l’existant du simple possible. Avec Heidegger le terme d’existence est réservé à l’être humain, les autres choses du monde seront simplement là, « sous-la-main » selon le traduction littérale d’une expression allemande.

La métaphysique; pour quoi faire ?

Une science contestée

Emmanuel Kant constate dès l’introduction de ses Prolégomènes « depuis l’origine de la métaphysique, si loin que remonte son histoire, il ne s’est rien passé qui eût pu être plus décisif pour les destinées de cette science que l’attaque qu'elle eut à subir de la part de David Hume », ce même David Hume dont il dit plus loin qu'il le réveilla de son sommeil dogmatique. Hume prenait appui sur l’impossibilité pour la raison de penser a priori et au moyen de concepts entre autres principes « la relation de cause à effet », que cette relation n'était que la fille de l’imagination fécondée par l’expérience qui se croit autorisée à faire passer une habitude pour une nécessité objective. C’est à contester cette position que Kant se consacrera notamment dans son ouvrage majeur la Critique de la raison pure.

Une science nécessaire

Alors qu'on reconnaît à d’autres disciplines comme la logique, les mathématiques ou la physique le droit de sortir des limites de l’expérience comment se fait-il, s’interroge Kant, qu'avec la métaphysique on n’atteint jamais le même degré de certitude, alors qu'elle traite des objets les plus importants pour notre curiosité, Dieu, âme, la vie éternelle ?

La compréhension de l’être que nous avons naturellement n’est pas, à elle seule, un « savoir », c’est la tâche de la métaphysique de nous aider à passer de la compréhension pré-ontologique au savoir explicite de l’être.

À un degré supérieur, la métaphysique dans son exploration des concepts fondamentaux valide les premiers principes à partir desquels chaque science positive peut mener ses investigations (principe de contradiction, causalité, réalité). Elle joue de plus, en systématisant et coordonnant nos connaissances un « rôle normatif » et en découvrant la dernière raison des choses un « rôle explicatif ». C’est la métaphysique qui fixe les notions communes qui relient les divers systèmes de connaissance comme c’est elle qui va, écrivait V Ermoni, jusque dans l’invisible rechercher la raison d'être du visible.

Pour finir Heidegger conclut « la métaphysique est si essentielle qu'on ne peut s’en défaire comme on se défait d’une opinion. On ne peut aucunement la faire passer derrière soi, telle une doctrine à laquelle on ne croit plus et qu'on ne défend plus ».

Structure de la métaphysique

Dynamique

Ontothéologie et analogie comme loi interne de constitution de la métaphysique. Historiquement « l’ontothéologie se constitue […] en même temps que s’élabore la problématique de l’analogie comme “Analogia entis ” ». « La métaphysique se construit historiquement par adjonction de nouveaux éléments à un système qui se veut harmonieux et cohérent ». André Hayen va jusqu'à écrire « aux flots mouvants de l’histoire de la pensée, aux systèmes philosophiques variés, est immanente une unité supérieure à l’histoire, l’unité de la vérité supra-historique ».

Fondements

En métaphysique, chez Aristote comme plus tard chez Descartes, le rôle du fondement est joué par la « substance ». Mais plus généralement rechercher le fondement ou principe c’est s’interroger sur quoi repose ultimement les choses et donc, de proche en proche, remonter jusqu'à la cause première ou premier principe non causé. Dans l’ordre de la connaissance la recherche du fondement consiste à découvrir sur quoi ( l'élément solide), l’on peut s’appuyer pour commencer à penser, ainsi de Descartes qui fonde tout son raisonnement sur le « cogito », ou Heidegger qui momentanément fit fond dans Être et Temps sur une « métaphysique du Dasein ».

Ontothéologie

En 1957 Heidegger prononce une conférence intitulée Constitution onto-théologique de la métaphysique dans laquelle « il fait ressortir le fait que toute métaphysique s’enquiert de la totalité des étants ( dans leur être) et sous celui hiérarchique de l’ordre qui en détermine la raison » (Dieu, cause première), même dans le cas où elle tourne le dos à la théologie. Heidegger parle à propos de cette structure onto-théologique d’un trait « destinal » de toute pensée métaphysique.

Analogie

Est-ce la même réalité quand je dis « la table est », « je suis », « Dieu est » ? Il semble impossible d’attribuer le même sens à l'« être » contingent que nous sommes, à l'« être » d’une table et à celui de l'« être incausé et absolu » dont tout les autres dépendent. De même sur le plan strictement métaphysique, la quantité qui n’est pas la qualité , qui n’est pas non plus l’action ou la relation « sont-ils au même titre » ? Pour la scolastique, il était essentiel, en vue d’offrir la possibilité d’un discours rationnel, sur l'« être suprême », d'établir la métaphysique comme « science de l’être en tant qu'être » d’où le développement d’une science qui sera ni univoque, ni équivoque, à savoir « une science analogique, ou « analogie d’attribution » conçue comme le mode hiérarchique d’une participation graduelle des étants à l’être selon leur dignité ».

Les systèmes métaphysiques

Les principaux systèmes

En introduisant une distinction entre le sensible et l’intelligible, Platon fonde sans la nommer ce qui sera plus tard, appelé, métaphysique, comme science de l'étant en tant qu'il « est » et qu'il est ce qu'il « est », science qui va se déployer tout au long de l’histoire de la pensée occidentale en de multiples formes et synthèses dont les plus importantes sont attribuées à Aristote, Thomas d’Aquin, Descartes, Kant, Hegel, Nietzsche. Si l’histoire est jalonnée de synthèses particulières qui finissent avec les époques qui les portent, le questionnement métaphysique lui reste une œuvre de l’esprit en perpétuelle recherche de synthèse et d’universel qui demeure éternellement.

S’agissant d’Aristote, le plus célèbre des métaphysiciens, Pierre Aubenque structure son gros volume consacré au problème de l’être chez Aristote autour de son échec à constituer une science « Une » de l’être ( qu'il nomme philosophie première) autrement dit, à établir un fondement sûr à sa Métaphysique. Pour les médiévaux : « La métaphysiqaue doit trouver son fondement en dehors d’elle-même, dans une théologie devenue reine des sciences ». Ils distinguent une métaphysique générale qui s’occupe du discours sur l’être et qui deviendra ontologie et une métaphysique spéciale dont les objets sont l'âme Dieu ou le monde. La métaphysique appartient aux sciences spéculatives (physique, mathématiques et métaphysique) « elle opère dans le même genre que la philosophie première et la théologie la philosophie première qui s’occupe des causes premières, la métaphysique étudiant ce qui a le plus haut degré d’universalité (les transcendantaux), tandis que la théologie ce qui est séparé, Dieu ».

Débarrassée de sa dépendance théologique la métaphysique cartésienne va être fondée en raison sur la certitude du cogito, avec elle l’essor des sciences et notamment la physique newtonienne a pu se faire. Emmanuel Kant en réaction tente d’établir une métaphysique moins ambitieuse mais qui soit conforme plus à la nature humaine écrit François Jaran. Avec Kant, la métaphysique n’ambitionne plus de porter des jugements sur les idées transcendantales, qui ne sont qu'illusions, quoiqu'elles soient des illusions utiles en ce qu'elles permettent d’unifier le champ d’expérience et de jouer un rôle régulateur pour la pensée. Après Kant la métaphysique dogmatique s’est trouvée un temps discréditée remarque Jean Grondin au point que les bâtisseurs de systèmes les plus complexes comme ceux développés par les penseurs de l'Idéalisme allemand (Fichte, Schelling et Hegel) ont tous évités de faire référence au mot métaphysique.

La métaphysique contemporaine a vu différents courants : alors que Kant tenta de refonder la métaphysique, le positivisme (Auguste Comte, Cercle de Vienne) et les idéologies la nièrent, tandis que d’autres voies furent ouvertes avec la phénoménologie Edmund Husserl et Heidegger, le spiritualisme français avec Louis Lavelle, Jacques Maritain, la philosophie analytique). À noter que dans une démarche temporaire correspondant à la rédaction d' Être et Temps Heidegger a cherché dans les années 1920 à assurer un fondement plus sûr à la métaphysique, ce sera (la métaphysique du Dasein). Enfin, la philosophie du processus — ou du procès, du devenir, de l'événement — se veut une alternative à la métaphysique de la substance. Alfred North Whitehead est peut-être l’auteur le plus important dans ce domaine.

Une ligne et un destin: l’oubli de l’être

En raison de sa structure « onto-théologique », la métaphysique, bien avant l’introduction du christianisme, est depuis l’origine obnubilée par la question du fondement qui vise l'étant suprême, visée qui s’accompagne, selon Heidegger, de l'« oubli » de ce qui n’est ni un étant, ni l'étantité en soi, mais l’être même autrement appelée « différence ontologique. Dans une préface Alain Boutot, souligne que dans Être et Temps, Heidegger déploie la question de l’être en commençant par stigmatiser l’oubli dans lequel la tradition a laissé cette question depuis Platon et Aristote. Cet oubli n’aurait fait que s’accentuer, par étapes successives, pour culminer à l'ère moderne dans le règne incontesté de la « Technique » ».

Définie à son origine, comme science qui a à s’occuper de l’être la métaphysique s’absorba rapidement dans la tâche de dire le « vrai » résume Jacques Taminiaux. Selon cet auteur, avec la théorie des prédicats d’Aristote la métaphysique prend son essor comme « logique de l'étant » en son entier tout en s’interrogeant sur le plus fondamental d’entre eux, le plus éminent, donnant ainsi simultanément naissance à une théologie.

La métaphysique comme moteur de l’histoire occidentale

Si la métaphysique est en perpétuelle recherche de synthèse, elle n’est pas pour autant, comme le remarque Martin Heidegger « une suite d’idées qui planent au-dessus de l’histoire » mais elle implique des décisions essentielles quant à la vérité de « l'étant » qui fonde un « âge » ou une époque lui donne sa configuration et règle tous les phénomènes qui la caractérise. L’histoire de la métaphysique devient chez Heidegger, l’histoire de l’être lui-même, l’être est ce qui se manifeste et en même temps se dissimule dans une histoire, écrit Pierre Aubenque.

La dynamique interne

Martin Heidegger comprend toute l’histoire de la métaphysique occidentale sous un même fil conducteur celui l’aggravation continue de l'« oubli de l’être » jusqu'à son oubli total dans l'ère de la technique, comme le « destin de l’être ». Il y aura dorénavant dans la pensée du philosophe une histoire de l’être et une histoire de sa vérité à travers la succession des époques.

Les époques de la métaphysique

Tout commencerait, avec la détermination platonicienne de l’être comme « idea », d’où résulte une confusion entre l' « être et la phusis », qui entraîna l’interprétation de l’être comme idea écrit Françoise Dastur . Cette interprétation, dans laquelle l’effet ou le résultat de l’être, prend la place de l’être lui-même, a été interprétée par Heidegger comme le coup d’envoi d’une longue période de déclin qui ouvre la voie à ce qu'il a qualifié d’histoire de « l’oubli de l’être ».

La perception de la vérité, comme conformité de la pensée à la chose une fois clairement émergée à partir d'Aristote va se prêter historiquement à de nombreuses variations. Avec la vérité scolastique, l’adéquation de l’intellect humain à la chose se fondait sur l’adéquation de la chose à « la pensée créatrice de Dieu ». Martina Roesner, note qu'une fois que la vérité phénoménale originaire eut été supplantée par cette vérité transcendante, la dimension langagière de la vérité s’est réduite à la correspondance établie par l’intellect entre la proposition et l'état des choses.

« Emmanuel Kant admettant avec l’unanimité de la tradition que le jugement est le lieu de la vérité et que, donc la connaissance (recherche de la vérité), culmine dans le jugement », et sans rien changer à l'équilibre de ce face à face, est venu « définir le phénomène comme objet possible de l’intuition d’un sujet, marquant ainsi que ce sont les objets qui doivent se régler sur notre connaissance et non l’inverse ».

C’est cette permutation dont le mérite revient à Kant qui est qualifiée couramment de « révolution copernicienne ». Toutefois, pour Heidegger, remarquent les traducteurs et interprètes dans le Kant et le problème de la métaphysique cette permutation exprime beaucoup plus le fait que pour qu'un objet soit saisi comme objet, il faut au préalable qu'il soit saisi comme « étant » . Il devient ainsi patent que la connaissance de l’objet empirique est dépendant de la connaissance ontologique, préséance qui va constituer pour Heidegger le sens authentique de la « révolution copernicienne ».

La variation vraiment décisive de l'ère moderne et l’avènement du règne de la « Technique », dernière étape de cette longue histoire, se trouvait déjà formulée dans les travaux de Descartes avec la prévalence absolue qu'il accorde à la « vérité certitude » , qui impose aux choses de se soumettre à un certain type de connaissance, la « mathesis ». Connaître, n’est dorénavant plus un simple dévoilement mais le moyen de s’assurer d’un pouvoir sur l'étant.

Dans son développement ultérieur la métaphysique conduit à l’impérialisme de la pensée calculante, si bien qu'entre l' « ego cogito » et la notion nietzschéenne de la « volonté de puissance », nouvelle et dernière figure de la « vérité de l’être », il n’y a pas de discontinuité fondamentale( voir Heidegger et la question de la technique ). Jean Beaufret remarque que la figure terminale d’un tel destin se présente comme la mutation totale de la vérité en système de « valeur ». Jean Greisch de son côté note que malgré la rupture « épochale » que l’avènement des philosophies modernes est censée représenter, Heidegger a pu soutenir que du point de vue ontologique, elles n’apportent rien de nouveau.

L’achèvement de la métaphysique : la technique

Dans les notes rassemblées sous le titre « dépassement de la métaphysique » des essais et conférences, Heidegger dit explicitement, que la métaphysique est « achevée » parce qu'elle a fait le tour de ses possibilités, la dernière d’entre elles étant l'ère de la technique, rappelle Françoise Dastur. « La métaphysique achevée, qui est la base d’un mode de pensée « planétaire », fournit la charpente d’un ordre terrestre vraisemblablement appelé à une longue durée. Cet ordre n’a plus besoin de la philosophie parce qu'il la possède déjà à sa base. Mais la fin de la philosophie n’est pas la fin de la pensée, laquelle est en train de passer à un autre commencement. » . Franco Volpi précise que « dans la dernière phase de sa pensée, Heidegger aboutit à la thèse de la fin de la métaphysique, laquelle serait désormais passée dans l’essence de la « technique » moderne : celle-ci serait l’accomplissement de la métaphysique, « la métaphysique comme préhistoire de la technique » ». À ce sujet, remarque Michel Haar si l'époque de la technique en est l’ultime forme, « nous ignorons encore ce que nous réserve l’achèvement de la métaphysique et nous ne pouvons à peine imaginer ce qu'inventera la domination inconditionnée ou la mobilisation totale […] qui ne font que commencer ».

Le dépassement de la métaphysique

Par cette expression de dépassement, il ne faut pas comprendre que la métaphysique serait passée et morte mais au contraire qu'elle atteint son aboutissement, c'est-à-dire la domination absolue par la « technique » dans le monde. C’est à travers une autre expression allemande la Machenschaft , intraduisible en français qu'Heidegger caractérise la démesure contemporaine de la « volonté de puissance » (Überwindung der Metaphysik ). Reprenant notamment dans son Nietzsche II, l’analyse nietzschéenne du Nihilisme, il le re-situe dans l’histoire globale de l'« oubli de l’être » (Seinverlassenheit ). Tous les affects recensés à propos du désenchantement du monde, la détresse, le déracinement, la désacralisation, sont, selon Heidegger, autant de signes du délaissement de l’être et la manifestation de la Machenschaft auxquels on peut rajouter, le goût du gigantisme, l’extension de la calculabilité à tout l'étant y compris la gestion du parc humain qui va devenir ici, à partir de là, un thème fondamental qui fondera dorénavant toute sa critique de la modernité, de la technique, de l’affairement et de la dictature de la « faisabilité », par laquelle il faut notamment comprendre que tout ce qui peut être techniquement réalisé sera fait quel qu'en soit le coût pour l’humanité de l’homme. « L’homme arraisonné par le Dispositif a affaire désormais à des choses qu’il a toujours déjà prises en vue comme fonds ou stock disponible (en allemand, Bestände) » écrit Jean-François Courtine.

中文百科

形而上学(英语:metaphysics),是一个传统的哲学分支,旨在解释存在和世界的基本性质,尽管,如何准确地定义这个术语并不容易。传统上,形而上学试图用尽可能宽泛的措辞回答两个基本的问题:

根本上有什么存在?(What is ultimately there?)

它是什么样的?(What is it like?)

形而上学家们试图阐明人们用以理解世界的基本概念(范畴),例如存在、客体(objects)及其性质、空间和时间、因果和可能性。形而上学的主要分支之一是本体论,即对基本范畴及其相互关连的研究。另一个形而上学的主要分支是宇宙论,即对本源(如果有的话)、基本结构、本性(nature)、宇宙动力学的研究。

在现代科学发轫之前,科学问题被当做形而上学的一部份来研究,被称为自然哲学。术语“science”(科学,拉丁语为scientia)原本只有“knowledge”(知识)的意思。然而,随着科学方法的广泛运用,自然哲学逐渐转变为了一种源于实验的经验科学,与哲学的其他领域分道扬镳。到了十八世纪末,它开始被称为“科学”以示其与哲学的区别。从那时以后,“形而上学”被用来指代对存在本质的非经验性哲学研究。一些科学哲学家,例如新实证主义者,声称自然科学排斥形而上学的研究,而其他科学哲学家对此强烈反对。

字源

英语「metaphysics」或拉丁语「metaphysica」一词源自希腊语:μετά(metá),意思是之后或之上,而 φυσικά(physiká)在希腊语原意是「自然,自然的产物」,两个字根组合起来μεταφυσικά的意思就是「在自然之后」。metaphysica的出现其实由于亚里斯多德在他的作品集中,把他对逻辑、含义和原因等抽象知识的讨论编排在他讨论物理学的书册《自然学》(Φυσικά)之后,并给这些讨论一个标签:“在自然学之后”(τὰ μετὰ τὰ φυσικὰ βιβλία),意即在《自然学》之后的书册)。而这个用语被拉丁语注解家错误地理解为“超越于自然学的科学”。而亚里斯多德在书中讨论的问题成为了形而上学的很多基本问题。 中文译名「形而上学」取自《易经•系辞上传》「形而上者谓之道,形而下者谓之器」一语,为日本人井上哲次郎(明治时代)由metaphysic翻译而来。

定义

第一部分,最基础的部分,也就是树根,是形而上学,它是一切知识的奠基;

第二部分是物理学,好比树干;

第三部分是其他自然科学,以树枝来比喻。

本体论——研究存在的问题。

自然神学——研究神或众神及关于神的问题。

普遍科学(哲学逻辑)——研究第一原则,当中引发其他的询问。例如:非矛盾定律。在特定的范畴下,一个客体不能同时存在又不存在。

形而上学的争论

形而上学的问题通常都是充满争议而没有确定的结论。这一部分是因为经验事实所累积的数据,作为人类知识的最大宗,通常无法解决形上学争议;另一部分是因为形上学家们所使用的词语时常混淆不清,他们的争论因而只是各持己见,而又没有交集的讨论。 二十世纪的逻辑实证论者们反对某些形上学议题。他们认为某些形上学问题本身是没有意义的。

形而上学的常见问题

什么东西用作维持物体的性质?物体外在性质改变后,该物体是不是还是同一个物体?甚么东西证明着它是同一个物体,还是已经是不同的物体?

人如何维持其同一性?今天的我跟昨天的我是不是同一个我,是因为灵魂相同还是身体相同?还是有其它的原因?

因果关系。是不是凡事有因果关系?是不是因已经决定了果?人有没有自由意志?第一因是甚么?

世界的起源是甚么?由甚么组成的?地水火风、理气?还是原子?

物体能否从虚无到存在又从存在到虚无?

形而上学的分支

自然主义

自然哲学

本体论

宗教哲学

精神哲学

知觉哲学

法法词典

métaphysique adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel métaphysiques )

  • 1. philosophie qui relève ou traite de la branche de la philosophie ayant pour objet la recherche rationnelle de la connaissance de l'être, de l'univers et l'étude des fondements de la pensée et de la conscience

    des recherches métaphysiques

  • 2. qui est jugé obscur, compliqué et trop abstrait [Remarque d'usage: souvent péjoratif]

    elle s'est lancée dans des réflexions métaphysiques

métaphysique nom commun - féminin ( métaphysiques )

  • 1. philosophie branche de la philosophie qui a pour objet la recherche rationnelle de la connaissance de l'être, de l'univers et l'étude des fondements de la pensée et de la conscience

    un traité de métaphysique

相关推荐

Ac 元素锕 (actinium)

transporter 运输,运送

réfrigérer v. t. 1. 使, 使冻, 藏:2. [俗]使冻僵:3<转>淡接待, 淡对待

infect a. (m) 1发出恶臭, 散发恶臭:2<口>令人厌恶, 惹人讨厌3坏透, 极恶劣常见用法

boss n. m<英><口>工头, 领, ; 上; 头儿

opalin opalin, e a. 白色的,光的 n.f. 白,瓷;白品

débuter 首次参加,开始

celles 这些个

dépendance n. f. 1. 从, 附, 隶, 依赖, 依靠2. pl. 附建筑物, 3. 相关, 相依4. [](一国对另一国的)依赖(关系)5. (毒)瘾

asservissant a.奴役, 奴化