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词典释义:
colporteur
时间: 2023-09-14 17:20:36
[kɔlpɔrtœr]

colporteur, sen.1. 流动商贩, 挨户兜售的小贩 2. 〈转义〉到处传播…的人 — a.un marchand colporteur 流动商贩

词典释义
colporteur, se
n.
1. 流动商贩, 挨户兜售的小贩
colporteur d'articles de mercerie卖针线的小贩

2. 〈转义〉到处传播…的人
colporteur de fausses nouvelles谣言的散播

— a.
un marchand colporteur 流动商贩
近义、反义、派生词
近义词:
camelot,  marchand,  forain,  propagateur,  marchand ambulant
联想词
marchand 商人,生意人; commerçant 经商的; ambulant 流动商贩; cordonnier 修鞋的皮匠,鞋匠; vagabond 流浪汉,游民,流氓; paysan 农民; boulanger 面包业的面包师傅,面包店店主; voleur 贼,强盗; itinérant 巡回,巡游的; conteur ; mendiant ;
当代法汉科技词典

colporteur m. (上门挨户)推销的商贩

短语搭配

colporteur de fausses nouvelles谣言的散播者

colporteur d'articles de mercerie卖针线的小贩

原声例句

Ces 426 détenus comportent des personnes suspectées de terrorisme, des colporteurs de rumeurs et des gens ayant disséminé de la propagande terroriste en ligne.

这426名被拘留者包括恐怖主义嫌疑人、谣言贩子和在网上散布恐怖主义宣传的人。

[CRI法语听力 2015年1月合集]

Nous sommes un jour de 1780. Jean-Baptiste Mellerio, jeune colporteur, se presse aux portes du château de Versailles pour proposer de merveilleux bijoux aux riches courtisans de la cour de France.

[法国奢侈品纪录片]

例句库

Quand j’étais un élève d’une école primaire, mes camarades achetaient quelquefois des vers à soie des colporteurs, et ils les élevaient.

在我上小学的时候,我的同学们有时从小贩手中买些蚕来养。

Des représentants autochtones ont dit que les jeunes prenaient des emplois en tant que gardiens, vigiles, ouvriers du bâtiment, marchands, colporteurs et comme travailleurs contractuels dans les zones franches industrielles.

土著代表谈到青年从事出口加工区的门卫、看守、建筑工人、小贩、摊贩及合同工等工作。

En Afrique subsaharienne, environ 60 % de toutes les crises de paludisme sont d'abord traitées par des prestataires privés, qui se servent essentiellement de médicaments obtenus auprès d'officines et de colporteurs.

在撒哈拉以南非洲,所有疟疾患者当中约有60%的人先在私营诊所接受治疗,主要是通过从药店和药贩子那里买药。

Dans leur désir d'appeler notre attention uniquement sur les souffrances des leurs et de passer sous silence ce qu'ont enduré les Turcs, les colporteurs du mythe arménien refusent de voir dans les événements tragiques en question les effets d'une guerre civile et de violences ethniques.

亚美尼亚捏造者拒绝把上述的悲残事件说成是内战和族间暴力行动,因为他们希望我们忽略土耳其人遭受的痛苦,而只是着眼于亚美尼亚人的痛苦。

法语百科

Le Colporteur (De Marskramer), par Jérôme Bosch (Musée Boijmans Van Beuningen).

Type parisien : Le marchand de plumeaux, gobelets, cuillères à pot, etc. vu par Charles Yriarte (1862).

Le marchand de jouets (The Toy Seller) par David Henry Friston (fin XIXe).
Le marchand de jouets (The Toy Seller) par David Henry Friston (fin XIX).

L'Alphabet des enfants sages présente le marchand d'images d’Épinal (vers 1880).

« Le Porte-balle » par Karl Girardet (1851).

Colporteurs ou porte-balles dans une vallée de l'Oisans (vers 1900).

Le colporteur est un vendeur ambulant transportant avec lui ses marchandises par les villes et villages. Cette profession a quasiment disparu dans les pays occidentaux, ou du moins s'est-elle transformée et a évolué, mais reste bien présente dans les pays en voie de développement.

Étymologie et usages

Le mot « colporteur » vient du latin comportare, en français « transporter », qui est à rapprocher du verbe « coltiner » : porter un lourd fardeau sur le cou, les épaules, la tête étant protégée par un « coltin » qui est une coiffure prolongée d’une pièce de cuir protégeant le col et les épaules.

Au XIII siècle en Angleterre, on qualifie de peddle ce type de vendeur : le terme viendrait du mot français « pied » (latin : pes, pedis). En revanche, sous le règne d'Henri VIII, le mot « colporteur » est en usage à travers divers édits et règlements.

Sous Philippe VI, les lettres patentes du 17 février 1349, précisent que « menus fenestriers, petits comporteurs aval la ville de Paris, ne seront tenus de rien payer de l’imposition qui étoit établie sur les marchandises & denrées qui se vendent à Paris, s’ils ne vendent en un jour dix sous de denrées ; que s’ils les vendent, ils seront tenus de payer ; & que s’ils vendent au-dessous, ils ne seront tenus de rien payer ».

Le terme s'impose dans la seconde moitié du XVIII siècle remplaçant la forme ancienne contreporteur (ou contre-porteur) et les variantes de mercier (petit mercier, marchand mercier) et coexiste avec l’appellation « marchand forain ». Cependant, le terme forain perdure, et les foires de village ou de quartier, les fêtes foraines saisonnières, sont souvent l'occasion pour certains types de marchands ambulants (se déplaçant en camionnette ou autre et non rattachés à un espace de vente sédentaire) de proposer leurs produits et services (parapluie, rémouleur vendeur de couteaux et ciseaux, rempailleur de chaises, etc.).

Un édit royal de 1723 exige que les colporteurs sachent lire et écrire, qu'ils soient inscrits sur un registre de la généralité du lieu, et qu'ils portent une plaque distinctive ; mais la plupart des colporteurs, aussi analphabètes que peu enclins à payer les taxes liées à leur profession, sont inscrits comme « trafiquants » dans les actes notariés et paroissiaux.

Les colporteurs étaient des marchands ambulants qui transportaient souvent leurs marchandises dans des « balles » en bois d’où l'appellation de « porte-balle ».

D'autres expressions étaient déjà considérées comme désuètes vers 1750 : fripier, revendeuse, coureur, mercelot, ou brocanteur ; en revanche, certaines expressions modernes parfois familières peuvent être regardées comme synonymes : « le vendeur à la criée », le démarchage « porte-à-porte ».

Il est parfois appelé en Afrique subsaharienne sauveteur (dérivé de « vendeur à la sauvette »), notamment à Yaoundé.

Description et histoire du colportage

À une époque où la population était très majoritairement rurale, le colporteur proposait un large éventail de produits dans lesquels parfois il se spécialisait : des livres, des bulletins, des journaux, du tissu et du linge, de la toile et des rubans, de la mercerie, des images d'Épinal, des estampes, des fleurs artificielles, des objets en fer blanc, des remèdes, pommades et potions, la bonne aventure, la coutellerie, des colifichets et des jouets, des objets exotiques, etc.

Cette activité était très organisée : à la fois par les colporteurs eux-mêmes qui se distribuaient des territoires de vente en fonction des saisons et par les autorités qui, par le biais de la loi, tentaient de l'encadrer.

Concernant la France : en 1611, on dénombre 46 colporteurs autorisés à transiter et à vendre dans certaines villes et régions. Leur nombre passe à 3 500 en 1848, date qui constitue l'apogée du métier.

En France, l'arrêt du conseil du 4 mai 1669, fait « défense à tous colporteurs de vendre, ni colporter ou afficher aucunes feuilles & placards, sans permission du lieutenant de police » ; l’ordonnance de police du 17 mai 1680, leur réitère « les mêmes défenses par rapport aux affiches ».

À la fin du règne de Louis XIV, « il est défendu au contre-porteur de vendre par la ville des ouvrages & marchandises qui sont réservées aux maîtres des corps de métiers érigés en jurande, sous peine de confiscation & d’amende ».

Au début du XVII siècle, la bibliothèque bleue en France, le chapbook en Angleterre, reposaient en partie sur le colporteur qui assurait sa diffusion sur le territoire. En 1727, les colporteurs de presse doivent obligatoirement savoir lire et écrire. En 1757, un édit les punit de la peine de mort s'ils diffusent de manière clandestine des livres n'ayant reçu aucun privilège ou frappés d'interdits, et, en 1793, la Convention nationale les place sous une stricte surveillance. L'apparition des bibliothèques de gare françaises copiées par Louis Hachette sur les Anglais vers 1840, marque progressivement la fin des colporteurs de livres. Les lois de 1849 et 1852 imposent trois conditions pour la vente d'une publication par colportage : l'examen préalable de l'ouvrage par une commission, l'apposition d'une estampille sur chaque exemplaire proposé à la vente, le port d'un passeport spécial par tous les colporteurs, ce qui correspond à une « patente ». Le colporteur de livres tend à disparaître en France à partir de 1880 du fait de l'augmentation du réseau de chemin de fer.

Image du colporteur dans l'opinion

Le colporteur, même connu par ses visites successives, était vu comme un étranger. Cette particularité permettait de lui attribuer faute de mieux la responsabilité de certains méfaits. Ainsi, jusqu'à une certaine époque en Bretagne, les registres de déclaration de grossesse hors mariage les désignent souvent comme auteur de l'enfant.

Dans les années 1830, apparaît en France l'usage du nom « Romanichel(-le) » pour désigner le « Tzigane nomade » puis vers 1900 le « vagabond, individu sans résidence fixe et au métier flottant ».

Les colporteurs se sont recrutés, très tôt, parmi les petits paysans ou les journaliers qui recherchaient par cette activité saisonnière, compatible avec le travail de la terre, un complément de ressources durant la morte saison. Au cours du XIX siècle, plusieurs communautés montagnardes du Haut-Comminges, avaient organisé un véritable réseau de colportage. Étant issus du milieu rural, les colporteurs touchaient avant tout une clientèle de paysans dont ils connaissaient bien les goûts. On distingue plusieurs types de circuits de colportage selon qu'il s'exerçait dans un département, dans un arrondissement, ou dans le cadre plus vaste de l'ensemble du territoire. Ces circuits étaient toujours pré-déterminés, obéissant à un ordre bien défini et revenant à des périodes fixes de l'année suivant un calendrier connu des acheteurs potentiels. Les colporteurs n'avaient donc rien à voir avec des vagabonds se déplaçant au hasard des chemins.

Aujourd'hui encore, le colportage, associé au démarchage, est parfois mentionné comme « non désiré » dans les entrées d'immeubles de grandes villes.

Représentations dans les médias

Dans le feuilleton télévisé français pour enfants Bonne nuit les petits des années 1960, le bon « nounours » qui met les jeunes enfants sur le chemin du sommeil est associé au « marchand de sable » passant de maison en maison, et jetant, entre deux airs de flûte, une pluie de sable doré figurant la nuit qui tombe ou le sommeil qui s'impose.

Dans le film La Trace, Joseph est un colporteur qui doit traverser les Alpes dans le seul but de vendre ses articles de mercerie.

Pierre Arnaud, héros du roman historique Les Barcelonnettes d’Anne Vallaeys et Alain Dugrand, est colporteur avant de s’embarquer pour le Mexique.

中文百科

货郎担是游走于村屯乡里、城镇街巷,走街串巷,挑着扁担,贩卖日用小百货的“移动商店”。挑担者多为年轻男子,称作“货郎“,一般使用拨浪鼓、小锣等响器来招徕顾客。

在中国,货郎担早在宋代就有了一定的的规模,南宋画家李嵩曾绘有《货郎担图》。中华人民共和国成立初期,在乡间也十分常见。但由于近现代城乡市场的发展,商铺密集,货郎担也逐渐减少,已不多见。

法法词典

colporteur nom commun - masculin, féminin ( colporteuse, colporteurs, colporteuses )

  • 1. commerce commerçant itinérant qui vend ses marchandises au porte-à-porte (vieilli)

    écouter les boniments d'un colporteur

  • 2. personne qui propage pour faire connaître (une information) (péjoratif)

    un colporteur de mauvaises nouvelles

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