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词典释义:
âme
时间: 2023-06-21 11:15:47
TEF/TCF常用TEF/TCF专四
[ɑm]

灵魂

词典释义

n. f.
1. 灵魂;
2. [雅]灵, 人物;
3. 首领, 中人物, 核人物;
4. <书>生灵, 居民;
5. [乐](弦乐器上的)音柱;
6. [美]塑像的骨架;
7. [武器]枪膛, 炮镗;
8. (电缆)线; 芯子;

~ sœur 灵魂伴侣,知己

corps et ~ 全身
rendre l'~ 死去



常见用法
être une âme sensible是个敏感的人
rencontrer l'âme sœur遇到中注定的人

近义、反义、派生词
词源:
该词源自拉丁语单词anima(风,空气,呼吸;生 灵)

词根:
anim 生

近义词:
agent,  artisan,  centre,  conscience,  moteur,  promoteur,  souffle vital,  coeur,  esprit,  moi,  pensée,  être,  habitant,  homme,  individu,  personne,  animateur,  entrailles,  caractère,  souffle
反义词:
corps,  chair,  forme,  lâcheté,  matière
联想词
esprit 灵魂; conscience 意识,知觉,良; intellect 智力,智能,理智; humanité 人类; corps 身体,躯体; immortalité 不朽; individualité 个性,特性,特色; incarnation 化身,降生; éternité 无始无终,永恒,永远,永久; bonté 仁慈,善良; psyché 活动穿衣镜;
当代法汉科技词典

âme f. 线(电缆); 电缆芯; 钻芯; 灵; 夹层; 夹; 魂; 焊芯

âme charnelle 魄

âme d'électrode 焊芯

âme d'électrode à poudre 药芯

âme de cordage 缆绳线

âme de fusil 枪膛

âme rayée 膛线

âme spirituelle logeant dans le foie 肝藏魂

barrages de l'âme 

canon à âme lisse 滑膛炮

dispositif d'évacuation de l'âme 炮膛排空器

éclatement dans l'âme 膛炸

les poumons logent l'âme végétative 肺藏魄

membrure à âme double 双式弦杆

plaque d'âme 

poteau à âme pleine 柱子

poteau à âme évidée 空柱子

renfort d'âme 加强

corps et âme loc. adv.  全意地

sueur d'âme charnelle 【医学】魄汗

短语搭配

remuer l'âme感人心灵

rendre l'âme〈转义〉死, 断气

vendre son âme出卖灵魂

rendre l'âme

chanter avec âme唱得有感情

sauver son âme拯救灵魂

grand, ee âme崇高的心灵

vendre son âme出卖灵魂

fortifier son âme使其精神更坚强

perdre son âme堕入地狱

原声例句

C’est comme dans l'âme le couteau .

仿佛利刃直插灵魂

[《摇滚莫扎特》音乐剧]

La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

海是你的镜子,你在波涛无尽,奔涌无限之中静观你的灵魂,你的精神是同样痛苦的深渊。

[简明法语教程(下)]

Et, pendant que sa bouche remerciait la Thénardier, toute sa petite âme remerciait le voyageur.

她嘴在谢德纳第大娘的同时,整个小心灵却在谢那陌生人。

[悲惨世界 Les Misérables 第二部]

Se fixer des objectifs volontaristes, se mobiliser pour y parvenir, être à la hauteur des grandes constructions qui ont fait notre histoire, c'est cette force d'âme qu'exigent les temps présents.

设定一些积极主动的目标,为实现它们而动员起来,比得上造就法国历史的伟大建筑工程,当前时代要求的正是这种精神力量。

[法国总统马克龙演讲]

Il est noir de peau et encore plus noir d’âme. Je suis indigné.

我很愤怒,他皮肤黑,心灵更黑。

[Carmen 卡门]

Heureusement pour lui, même dans ce petit incident subalterne, l’intérieur de son âme répondait mal à son langage cavalier.

他很幸运,就是在这种不起眼的小变故中,他的灵魂深处也和他那轻浮的言语不相一致。

[红与黑 Le rouge et le noir 第一部]

Sainte Vierge, mademoiselle, vous avez les yeux à la perdition de votre âme !

“哎哟,圣母马利亚!小姐,你这副眼神要入地狱的!

[欧也妮·葛朗台EUGÉNIE GRANDET]

C’est qu’il a dans l’âme une perle, l’innocence, et les perles ne se dissolvent pas dans la boue.

那是因为在他的灵魂里有颗明珠——天真,明珠不会溶化在污泥里。

[悲惨世界 Les Misérables 第三部]

La nuit se passa au milieu d’inquiétudes qui auraient été mortelles pour des âmes moins énergiques.

黑夜在惊险恐怖中过去了(如果是胆小的,恐怕早已吓死了)。

[神秘岛 L’Île Mystérieuse]

Que rien ne vous presse, ajouta-t-elle avec une expression d’insultante hauteur qui fut un baume pour l’âme de Julien.

“您倒是什么都不急呀,”表情是一种令人感到屈辱的高傲,这对于连的是一大安慰。

[红与黑 Le rouge et le noir 第二部]

例句库

Les yeux sont le miroir de l'âme.

眼睛是心灵的窗户。

Quelle ombre flottait dans ton âme ?

在你的心灵里,什么阴影在浮动?

A eux de décider, en leur âme et conscience d'hommes libres, comment ils veulent servir la France.

让他们,用他们的灵魂和自由的信仰来决定为法国服务的方式。

L'herbre a l'âme chevillée au corps.

小草生命力很强。

Mais la forte Mme Loiseau, qui avait une âme de gendarme, resta revêche, parlant peu et mangeant beaucoup.

不过那个高大的鸟夫人素来怀着保安警察的心理,所以仍旧是顽梗不化,话说得少而东西吃得多。

L'honnêteté est notre but, notre innovation est l'âme de nos exigences de qualité méticuleux.

诚信是我们的宗旨,创新是我们的灵魂,质量要求我们一丝不苟。

Au quatrième degré, la lumière verte symbolise la quiétude de l'âme pacifiée ( motmaînneh ).

在第四个学位,开了绿灯象征着和平的平静的灵魂( motmaînneh ) 。

Que le Seigneur sauve les âmes perdues, de sort que chacun ne manque rien dans la vie spirituelle.

求主亲自去拯救失丧的灵魂,使肢体在灵里不至于缺乏。

Celui qui sait cela possède la paix de l'âme.

任何人都谁知道这是和平的灵魂

Une âme saine dans un corps sain.

〈谚语〉健全的精神寓于健全的身体。

Pas âme qui vive, en dehors de rares hameaux au loin.

见不到生灵在活动,除了偶尔显现在远处的小村庄。

Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.

混合了水手调子于我的灵魂深处.

Cet art est une âme et une vie.Cette artistes peuvent changer le monde.

这样的艺术才是有灵魂和生命地,这样的艺术家才能改变世界。

Notre réputation est notre âme, notre qualité est notre vie.

我们的信誉是我们的灵魂,我们的质量是我们的生命。

La solitude est un jardin où l’âme se dessèche, les fleurs qui y poussent n’ont pas de parfum.

生活在孤独的花园里的灵魂最终是会枯萎的,孤独中开放的花儿是不会散发出芬芳的!

La qualité de l'âme sont forge, fonderie de la crédibilité de la marque.

品质锻造商魂,信誉铸造品牌。

Sonnant dans l'âme un creux toujours futur!

震响灵魂里永远是未来的空洞。

Femme impure ! L'ennui rend ton âme cruelle.

不洁的女人!厌倦回报你残酷的灵魂

Je te donne mon âme, si tu ne la prends pas.

如题,有很多东西要处理掉,望哪位知道的能告诉我一下,谢谢了!

Après avoir soigneusement créativité des designers professionnels, sera l'âme de la mer et l'âme artistique de l'harmonie.

经专业设计人员精心创意,将大海之魂与艺术之魂和谐统一。

法语百科

Psyché, personnification de l'âme dans la mythologie grecque

L'âme (du latin anima, « souffle, respiration ») est le principe vital et spirituel, immanent ou transcendant, qui animerait le corps d'un être vivant (homme, animal, végétal).

Les représentations symboliques de l'âme sont nombreuses, ainsi que les croyances à son sujet (cf. vie après la mort). On en trouve dans la plupart des civilisations à travers des conceptions religieuses, philosophiques, psychologiques ou populaires.

Le terme « âme » est souvent employé comme synonyme d'« esprit ».

Approche linguistique

Étymologie

Les termes originaux (hébreu : nèphèsh [נפׁש] ; grec ancien : psukhê [ψυχή] ; « souffle ») employés dans la Bible montrent qu’une « âme » est une personne, un animal, ou la vie dont jouit une personne ou un animal. Nèphèsh vient vraisemblablement d’une racine qui signifie « respirer ». Dans un sens littéral, nèphèsh pourrait être rendu par « un respirant ». Le terme français provient du mot latin anima, qui a donné « animé », « animation », « animal ». Le concept d'âme a été étudié dès l'Antiquité en philosophie ; selon le Phèdre de Platon, l’âme est « ce qui se meut soi-même ». Aristote, qui a écrit un ouvrage De l'âme, l'a définit comme « cause du mouvement vital chez les vivants ». L'âme est personnifiée dans la mythologie grecque par Psyché.

Voir les définitions lexicographiques et étymologiques de « âme » du Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.

Morphologie

La langue cléricale médiévale emprunte au latin, dès le VIII siècle de l'ère courante, le nom féminin « anima ». Ce terme se maintient jusqu'au début du X siècle, il figure dans la « Cantilène de sainte Eulalie » composée en l'an 900. Le Poème de saint Alexis, qui date du XI siècle, transforme le mot « anima » en « aneme ». Vers 1100 de l'ère courante, « la Chanson de Roland » utilise ce terme sous la forme « anme ». Outre des variantes dialectales telles « alme » ou même « arme », le mot se stabilise en français sous la forme « âme » au XIII siècle. Phonétiquement, la voyelle initiale [a] assimile la consonne qui suit et s'allonge, ce qu'indique l'orthographe érudite « âme » qui persiste jusqu'à ce jour.

Sémantique

De nombreuses connotations religieuses, philosophiques, et psychologiques s'attachent au terme « âme », comme à son synonyme esprit, entré plus tardivement dans la langue française, sous la forme « espirit » au XII siècle, orthographiée « esprit » à partir du XIV siècle. L'âme est unie au corps et à la matière, l'esprit en est détaché ; l'âme assure des fonctions vitales, l'esprit des fonctions mentales.

L'usage commun contemporain oppose les termes « âme » et « esprit ». Le nom « esprit » désigne les facultés intellectuelles de l'Homme, considérées dans leur ensemble, tandis que le nom « âme » signale un esprit humain doté principalement de facultés morales. Si le sens ordinaire du mot âme désigne aussi l'entité ontologique qui se sépare du corps après la mort, le terme esprit signale en outre que l'âme du mort a été raisonnable et pensante de son vivant. L'allusion à la mort évoque aussi le terme « fantôme ».

De nombreuses conceptions religieuses, philosophiques, et psychologiques, ne peuvent se traduire en français que par ce terme unique d'âme. Ces conceptions, nées au sein de domaines anthropologiques variés, contemporains ou datant d'époques révolues, qui utilisent des mots propres à leur culture spécifique mais tous traduits par les seuls mots français d'âme ou d'esprit, offre à ces termes une polysémie riche, souvent source de polémiques et d’ambiguïté.

Religions

La notion d’âme joue un grand rôle dans les croyances religieuses. Avec ce concept vitaliste, la mort devient moins mystérieuse : lorsqu’une personne meurt, son âme la quitte, raison pour laquelle son corps devient inerte ; cette âme pourrait alors aller vers un au-delà (un paradis ou un enfer). Concentrant la fonction vitale essentielle, l’âme est alors porteuse d'un espoir de vie éternelle et rien ne s'oppose même à sa réincarnation.

Par extension, tout élément naturel, par exemple une montagne, est considéré dans certaines cultures comme investi d'une âme avec laquelle il serait possible d'interagir. Cette perception est propre à l'animisme.

Égypte antique

Le ba et la momie.

La culture égyptienne antique, de l'époque des premières pyramides à l'invasion hellénique sous Alexandre le Grand, utilisait un ensemble de notions spécialisées pour décrire l'entité psychosomatique du Pharaon.

Christian Jacq a énuméré les composantes de l'âme selon les croyances de l'Égypte pharaonique : "L'initié égyptien prend conscience des neuf éléments essentiels de l'être : [1] le corps [djet], image matérielle du grand corps céleste ; [2] ka, dynamisme créateur ; [3] [l'âme], ba, possibilité d'incarner le divin sur cette terre ; [4] l'Ombre [shut], reflet de la vérité ; [5] l' akh, lumière de l'esprit ; [6] le Cœur [ab], siège de la conscience ; [7] le sekhem, puissance de réalisation ; [8] le Nom [rèn], vérité ultime de toute création ; [9] le sakh, corps spiritualisé. (…)"

Inde et Extrême-Orient

Védisme, brahmanisme, hindouisme

Appelée Atma, jivatma, anu-atma, ou encore vijnanam brahman dans l'hindouisme, l'âme est définie comme une infime parcelle d'énergie, partie intégrante du Jiva ou du purusha. Elle serait logée dans le cœur, « siège de la conscience ». Dans cette perspective, l'âme demeure cependant toujours distincte du Brahman ou de l'Âtman et ne l'égale jamais, car si elle en possède des attributs, ce n'est pas en raison de sa délivrance ou de sa libération par rapport à la souffrance. Elle constituerait l'énergie marginale de śakti liée à prakṛti de nature insensible, car, en tant qu'énergie marginale, elle pourrait pencher soit vers l'énergie matérielle, soit vers l'énergie spirituelle en raison de Māyā.

Bouddhisme

Le concept le plus proche de celui de l'âme est celui de citta, l'esprit au sens le plus général, dans ses aspects intellectuels et émotionnels ("mental-cœur"). L'esprit dans le bouddhisme recouvre les aspects du mental au sens général (nāma), du mental propre à l'espèce humaine (manas), de la conscience (vijñāna), voire de l'inconscient (bhavaṅga srota, ālayavijñāna). La différence essentielle avec les autres doctrines religieuses est que cette "âme", bien que de nature différente du corps et des objets matériels, est de nature conditionnée et non transcendante, selon l'enseignement bouddhique de l'impersonnalité et de la vacuité des phénomènes. Sans nature propre ultime, changeant à chaque instant, soumise aux lois de la causalité, il n'est pas question pour elle d'une quelconque survie après la mort, la "réincarnation" dans le bouddhisme n'impliquant pas une âme "immortelle" (voir Punarbhava).

Cependant et alors que dans le bouddhisme Zen, on ne se préoccupe pas de concept d'âme ou de ce qui survit après la mort du corps physique, le bouddhisme tibétain, quant à lui, estime que l'âme se confond avec les vies successives (Saṃsāra) liées à la loi de la cause et de l'effet (Karma). Ainsi, et indépendamment de la notion de corps ou de ré-corporation physique, celle-ci n'a d'existence dans l'esprit (Buddhi) que pour finir par embrasser ou par se résorber dans la vacuité (Śūnyatā) des phénomènes.

Religions nées au Moyen-Orient

Judaïsme

Dans la Bible hébraïque Nephesh est l'un des mots traduits par âme. L'équivalent en grec dans la Septante et le Nouveau Testament est Psyché en grec. Le mot Nephesh, (נֶפֶשׁ), qui peut être traduit de plusieurs autres façons, le plus souvent être vivant, souffle. Les autres "vies animales" (traduction approximative de nefesh 'hayim) sont également pourvues d'un nefesh.

Ce n'est qu'à propos de la Création de l'homme que la Bible mentionne la neshama que Dieu lui a insufflée (traduit par âme, mais litt. "souffle de vie") dans ses narines, faisant de lui un être vivant. (Gn 2,7.). Dans le texte Biblique, l'homme ne possède pas une âme, il est une âme. À sa mort, l’homme retourne au Shéol, le néant, jusqu'à la résurrection. Selon le Guilgoul haneshamot, issu de thèses kabbalistiques, il existe cinq niveaux d'âme.

Pour le judaïsme, l'âme est pure à la naissance; les gens naissent avec un yetzer haTov (יצר הטוב), une tendance à faire le bien, et un yetzer haRa (יצר הרע), un penchant au mal. Chacun jouit donc du libre arbitre, y compris en matière de mener sa vie.

La mystique juive, depuis le II siècle, considère que l'homme possède, en plus du corps physique, plusieurs âmes. Les néo-platoniciens juifs Abraham ibn Ezra (vers 1150) et Abraham bar Hiyya distinguent trois parties : nêfesh, ru'ah, neshamah ; les kabbalistes ajoutent hayyah, yehidah. "Les cinq noms de l'âme, sont, dans un ordre ascendant : la nêfesh (esprit), le ru'ah (souffle, anima), la neshamah (âme, spiritus), la hayyah (vie), et la yehidah (union). Si on groupe en un acronyme les initiales de chacun de ces termes on obtient le mot naran-hai, NaRaN-HAI. C'est la doctrine du kabbaliste Isaac Louria, vers 1570, à Safed.

Christianisme

Pour la plupart des courants chrétiens, l'âme est un principe de vie, distinct du corps, établi doctrinalement par le pape Zosime en 418 au concile de Carthage. L'âme est marquée par le péché originel. Cependant ce péché est racheté de deux façons : d'une manière collective via la Passion et la Résurrection du Christ ; et d'une manière individuelle par le baptême. Tout comme dans la religion juive, l'individu jouit d'un plein libre arbitre.

L'Église catholique enseigne que chaque âme spirituelle est immédiatement créée par Dieu et qu'elle est immortelle : elle ne périt pas lors de sa séparation du corps dans la mort, et elle s'unira de nouveau au même corps lors de la résurrection finale. Pour les catholiques, l'âme est immortelle et le jugement après la mort fait en sorte qu'elle va au ciel, au purgatoire ou en enfer en attendant le Jour du jugement, principalement en fonction du péché originel et des autres péchés mortels qu'ils ont commis pendant leur vie. Il n'y a cependant qu'une seule vie, partagée chronologiquement en trois : l'une terrestre, liée au corps, l'autre céleste, où l'âme jouit de la Vision de Dieu (la Béatitude), et enfin la vie de la Résurrection des corps. Le dogme dit en effet que Jésus va revenir sur la terre et que les corps de tous les humains seront ressuscités et jugés pour une vie éternelle avec son corps.

Les grands penseurs chrétiens médiévaux, comme saint Thomas d'Aquin, récupèreront les conceptions aristotéliciennes de l'âme en les incorporant à la théologie chrétienne. Ainsi la thèse de l'hylémorphisme ou de l'âme comme « réalisation (entéléchie) première d’un corps naturel organisé » deviendront des thèses défendues par l’Église.

Ce concept est parfois remis en question, y compris au sein de l’Église catholique, comme le rappelle Jean-Michel Maldamé.

Islam

Le Coran compare, à l'instar de la Bible, la mort à un sommeil.

Sunnisme :

Dans le dogme sunnite, l'âme est l'une des plus grandes créations de Dieu. Ce dernier particularisa l'âme avec son ultime savoir lorsqu'il dit dans la sourate 17 (Al-isra) : "وَيَسْأَلُونَكَ عَنِ الرُّوحِ قُلِ الرُّوحُ مِنْ أَمْرِ رَبِّي وَمَا أُوتِيتُمْ مِنَ الْعِلْمِ إِلَّا قَلِيلًا"

85: "Et s'ils t'interrogent au sujet de l'âme, - Dis : "l'âme relève de l'Ordre de mon Seigneur". Et on ne vous a donné que peu de connaissance."

Traduction erronée de "ROUH'" qui renvoie à Esprit plutôt qu'à Âme. L'âme en arabe est la Nefs (à comparer avec la psyché grecque). Le coran donne par ailleurs quelques notions de l'âme ce qui ne peut être le cas de l'Esprit (voir Esprit saint et Jésus toujours dans le Coran).

Chiisme :

Dans le chiisme, l'âme est l'attribut animé qui habite un corps matériel durant la vie, puis reçoit son jugement lors du passage vers l'au-delà, la deuxième mort où elle est arrachée du corps matériel existant tant que l'esprit n'a pas été renouvelé ou détruit.

L'âme est chargée selon les capacités de chaque être. Elle est éternelle épurée et muable purifiée.

L'esprit quant à lui est le sujet muable dans l'existence où il est discontinu tout comme dans l'essence où il est continu. Tout objet existant est doué d'esprit partiel relatif à sa substance. L'esprit de toute partie est la qualité abstraite de toute partie des scènes réelles soumises aux règles de la logique.

Tout objet sans âme et sans esprit est figé.

En plus des âmes et des esprits, Dieu éternel immuable est l'unique juge des mondes.

Animisme

Dans plusieurs civilisations se trouve la croyance en une âme, une force vitale, animant les êtres vivants, les objets mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent.

Philosophie

Platon

Selon les Définitions du pseudo-Platon, l’âme est « ce qui se meut soi-même ; cause de mouvement vitale chez les êtres vivants ». Pour Platon, l'âme définit l'homme, est principe de vie : « Dois-je t'expliquer que c'est l'âme qui est l'homme ? » Pour lui, l’âme est déchue : elle est tombée dans le corps, alors qu’elle accompagnait les dieux dans le monde des Idées. La seule définition donnée par Platon est celle-ci : l'âme est « un mouvement qui se meut soi-même », elle ressemble aux Idées, aux Formes idéales, au divin. L'âme comporte trois niveaux, facultés : 1) Epithumia (ἐπιθυμία), "l'appétit", la partie concupiscible, le niveau désirant, les envies inférieures (faim, soif, , etc.) 2) Thumos (θυμός), "la colère", la partie irascible, le niveau agressif, les passions, et 3) Logistikon (λογιστικόν), "le raisonnable", la partie rationnelle, le niveau divin, la pensée, qui seule est immortelle (mythe de l’attelage et du cocher dans le Phèdre). La pensée de Platon a évolué. Dans le Phédon, Platon admet une âme ; dans La République, il admet trois parties de l'âme ; dans le Phèdre il fait une présentation imagée de l'âme sous la figure d'un attelage avec un cheval noir qui représente la partie désirante, un cheval blanc qui représente la partie irascible, et le cocher qui représente l'esprit ; Platon, dans le Timée, à la fin de sa vie, admet trois âmes. Ce tripartisme remonte à Pythagore.

Dans le Phédon et La République, Platon développe le mythe de la métempsycose suivant lequel l’âme après la mort du corps rejoint le monde des Idées ou un autre corps suivant les catégories du juste ou du méchant ; les trois espèces de réincarnation envisagées correspondent à la prédominance d'une des trois parties de l'âme : réincarnation en animaux licencieux si l'appétit domine, en bêtes de proie si l'agressivité domine, en animaux grégaires si la partie raisonnable domine.

Aristote

Aristote (né vers 384 av. J.-C., décédé vers 322 av. J.-C.), dans son traité De l'âme écrit vers 330 av. J.-C., fait l’économie du concept des Idées, l’âme et le corps ne sont plus deux réalités distinctes, mais une seule et même substance qui a pour matière le corps (ce qui est en puissance) et pour forme l’âme (ce qui est en acte). Sa définition la plus commune de l'âme (c'est-à-dire celle qui convient à toutes les âmes) est la suivante :

« L'âme est l'acte premier d'un corps organisé. »

Il distingue trois ou quatre grandes fonctions ou facultés (dynameis) ou formes de l'âme (psyché), qui marquent les étapes d'un développement de l'âme :

La faculté nutritive (threptikê) est la capacité d'assimiler les éléments extérieurs, elle appartient à tous les vivants, plantes et animaux, qui croissent ; elle est groupée avec la faculté générative (gennêtikê), fonction de procréation. Ensemble, on a la fonction végétative.

La faculté sensitive (aïsthétikon) et discriminative apparaît chez les seuls animaux, avec les sens (du plus bas au plus haut : le toucher, le goût, l'odorat, l'ouïe, la vue), la perception du plaisir et de la douleur, le désir, puis - pour l'homme - l'imagination et le bon sens (khoïnon aïsthétikon : l'homme sent qu'il sent et discrimine les diverses sensations)

la faculté motrice, intermédiaire entre le désir et l'intellect, qui fait que les animaux les plus parfaits peuvent se mouvoir pour satisfaire leurs besoins.

La faculté pensante, la raison, l'intellect (noûs), n'appartient qu'à des êtres "comme l'homme et tout être de cette sorte ou supérieur, s'il en existe".

Épicure

Pour Épicure (né en -342, décédé en -270), et plus tard pour Lucrèce (né en -98, décédé en -55), l’âme est matérialisée ; elle est, comme le corps, mortelle et rien ne subsiste d'elle après la mort. Elle est une dispersion d’atomes dans le corps. Contrairement à Platon et Aristote, Épicure ne pense pas que l’âme participe d’un Tout, d’une âme divine. Pour lui, les dieux ne s’occupent pas des choses humaines.

Stoïcisme

Avec le stoïcisme, l’ensemble du monde est corps. Cette conception du corps est étrangère à notre conception contemporaine, par exemple la nuit est un corps, de même l’âme est un corps. La notion de Pneuma, que certains peuvent rattacher à la notion d'âme, est un feu. Il n'est pas individuel mais touche l'ensemble de l'Univers (Cosmos). Le philosophe stoïcien Chrysippe considère le Pneuma comme l'expression du Logos (la Raison) dans la structuration de la matière. En effet les Stoïciens ont une approche panthéiste et déterministe (voir destin chez les stoïciens) du monde et prennent pour synonymes les termes de Nature, de Raison et de Dieu. Nous ne disposons pas de source stoïcienne ancienne directe portant sur la manière dont le Pneuma se manifesterait dans le corps humain, mais selon le philosophe néo-platonicien Jamblique , les stoïciens anciens le découperaient en huit parties : les cinq sens, la zone reproductrice, la parole et une région qui contrôle toutes les autres, l’hêgemonikon. Il existe une réelle différence avec Platon et Aristote sur les distinctions dans la nature de l’âme, pour les stoïciens, la distinction est génétique, elle participe d’une ontogenèse : âme du fœtus, âme de l’enfant, âme de l’adolescent, âme de l’adulte.

Aristoxène

Pour Aristoxène, l'âme est "une sorte de tension du corps même, comparable à ce qui dans le chant et sur la lyre s'appelle harmonie: de l'ensemble du corps, en raison de sa nature et de sa disposition, se dégagerait une gamme de mouvements analogues aux tons dans le chant."(Cicéron, Les Tusculanes, I, 19) Ceci renvoie à l'insaisissable théorie Pythagoricienne de l'harmonie des sphères qui veut que la musique réponde à un ordre, (cosmos), dans lequel neuf sphères se meuvent et produisent un son. Par analogie, l'âme serait donc pour les pythagoriciens, un ordre supérieur. À l'échelle individuelle, l'âme apparait comme l'aptitude d'un individu à répondre de cet ordre. De là provient sans doute l'idée antique que la musique a le pouvoir de guérir et de changer l'état des individus.

Sciences

Neurosciences

La position majoritaire dans les neurosciences, le physicalisme, demeure le postulat philosophique de la plupart des membres de la communauté scientifique : le mental se réduit au physique, c'est-à-dire le mental est physique, ce qui équivaut à affirmer que :

toute propriété mentale est identique à une propriété physique ; ou que pour tout événement mental singulier, il y a un événement physique particulier auquel le premier est identique.

Psychologie

Pour la plupart des théoriciens, l'âme est l’intériorité de la pensée émotionnelle et mentale. En regard du monde extérieur, constitué d’objets palpables sur lesquels l’expérimentation peut avoir prise (dans l’acception ‘scientifique’ communément admise, soit au sens de la physique et de la chimie), le psychologue envisage un monde intérieur où les souvenirs, les désirs, les images mentales, la douleur, la souffrance morale et les rêves ont leur champ d’action. Toute cette partie de la psychologie considère la conscience émotionnelle et mentale comme prépondérante sur l’étude du comportement que la psychologie comportementaliste met, elle, en avant. Il y a en la matière, pour le moins, querelle d’écoles et divergence d’opinions et de méthodes.

En 1907, Duncan MacDougall a affirmé avoir mesuré le poids de l'âme à 21 grammes, en pesant six personnes avant puis après leur décès. Cependant ses expériences imprécises sur un échantillon trop faible ne sont pas considérées comme une preuve sérieuse . Il ne retenait que des personnes tuberculeuses et rejetait des individus qui contredisaient sa supposition. Il ne savait pas l'heure précise du décès des individus :

" [...] Nous avons eu beaucoup de difficultés pour déterminer le moment exact de sa [Homme2, nda] mort selon les critères habituels [...]"

Il fit la comparaison avec des chiens qui n'étaient pas tuberculeux, contrairement aux humains, et fit l'hypothèse que les chiens n'avaient pas d'âme avant de comparer les résultats.

Il fit aussi une interprétation à posteriori ainsi qu'un biais de raisonnement. Ces expériences n'ont pas été reproduites, même pas par le Dr McDougall. En tout cas, le résultat de telles études, positif ou négatif, n’a fait l’objet d’aucune autre publication. Par superstition et croyance, ce cas fut devenu une légende urbaine en particulier depuis le XXIème siècle .

Psychanalyse

Le terme d'« âme » est utilisé par Sigmund Freud dans ses premiers écrits, comme synonyme de l'« appareil psychique ». Il s'agit en réalité d'une métaphore pour désigner le fonctionnement endopsychique, perçu comme une entité cohérente en elle-même.

Psychologie analytique

Dans le cadre de la psychologie analytique jungienne, le terme d'âme est en effet élevé au rang de concept. Il concerne à la fois l'homme ou la femme mature, dans leurs aspects conscient et/ou inconscient et dessine la totalité de la psyché, formée de l'inconscient collectif, de l'inconscient personnel, des complexes, du Moi, et des Archétypes.

Littérature

Plusieurs écrivains ont utilisé le mot ou la notion d'âme dans leurs écrits,

parfois dans le sens classique (« Je refuse l'oraison de toutes les Églises. Je demande une prière à toutes les âmes », Victor Hugo).

parfois pour exprimer ce qui se conservait d'un individu à travers les multiples altérations apportées par le temps (en particulier chez Proust)

pour désigner l'entité souffrante de chacun (par exemple chez Georges Bernanos).

pour distinguer l'esprit et des sens (chez Balzac) dans Le Lys dans la vallée « les qualités du cœur sont aussi indépendantes de celles de l'esprit que les facultés du génie le sont des noblesses de l'âme. »

Homère

Selon Homère, qui aurait vécu vers la fin du VIII siècle av. J.-C., l'être humain a deux "âmes", le thumos et la psychè :

Le thumos (« âme-sang ») est associé avec le sang et le souffle. Il désigne donc la capacité vitale de l'être humain et plus précisément sa capacité d'interaction avec le monde extérieur où s'exprime le besoin d'être reconnu. Le thumos est ce qui pousse à désirer et à agir, à s'exprimer dans le monde. L'être humain peut dialoguer avec son thumos en cas de détresse ou d'angoisse, il s'extériorise alors vis-à-vis de lui-même et se retrouve face à ses émotions. Le thumos est contenu dans les phrenes, c'est-à-dire les poumons ou la poitrine, et disparait après la mort ’ .

La notion de psychè (« âme-souffle ») au contraire est presque toujours associée avec celles du sommeil, de l'évanouissement et de la mort. Elle n'est pas l'étincelle divine en l'homme, mais son ombre (skia) qui lui survit dans l'Hadès, sa consistance perdue, le souvenir de ce qu'il a été. Selon le mot de Walter F. Otto, elle est l'être de l'avoir-été. Selon Richard Broxton Onians, elle est un principe de vie qui n'est pas concerné par la conscience ordinaire. Elle est associée plus particulièrement avec la tête. La psychè est un souffle inconsistant qui manifeste la fragilité humaine et souligne la différence entre l'homme et les dieux immortels. C'est par les rites orphiques, que la psychè va devenir l'âme, partie divine et supérieure de l'être humain, immortelle, souffrante dans le corps et destinée à conquérir un salut et une rédemption libératrice.

Ésotérisme

Théosophie et anthroposophie

Les divers courants ésotériques n'ont pas de conceptions identiques de l'âme. Souvent l'âme est considérée comme ayant une triple structure ; comme chez Robert Fludd au XVII siècle, qui la considère comme le principe de vie : dans la tête elle est pour lui l'âme intellectuelle, dans la poitrine l'âme vitale, dans le ventre l'âme sensitive. Pour Robert Fludd, l'âme intellectuelle comprendrait elle-même trois parties : la Mens qui est la substance même de l'âme, l’intellectus qui est orienté vers les mondes supérieurs d'où l'âme est descendue, et la ratio qui se tourne vers elle-même et vers les régions inférieures .

Chez Rudolf Steiner, l'homme a des corps subtils ou plus précisément "suprasensibles" ; l'âme, qui est la partie supérieure du corps astral, est composée de trois parties : l'âme de sensation ou de sentiment (la plus proche du corps), l'âme de cœur et de raison, ou d'entendement, et l'âme de conscience (la plus proche de l'esprit).

Il est parfois question d'âme spirituelle, laquelle désigne alors l'esprit ou une partie de l'esprit triplement organisé par exemple dans la théosophie développée par H.P. Blavatsky, où l'âme spirituelle est aussi le buddhi. Pour le gnostique moderne qu'est Jan van Rijckenborgh, l'homme a deux âmes : l'une étant l'« interprète lumineux de l'esprit » dans le corps ; l'autre un « souffle » qui maintient en vie et entretient la cohésion des différents principes de l'homme, c'est-à-dire sa pensée, ses désirs ou son corps.

Le concept d’âme, tacitement associé à celui d’immortalité, reste, selon les modernes, imputé à Platon. Pour l’esprit contemporain, pour qui « l’existence précède l’essence » (J.-P. Sartre), l’âme reste un mythe que le matérialisme récuse totalement. Depuis Platon, les Égyptiens ou le Vedanta, l’être humain est pourvu de plusieurs « âmes » hiérarchiquement emboîtées dont le caractère d’immortalité reste tout à fait relatif. Seule l’âme supérieure jouirait de cette possibilité en se réincarnant suivant des lois dites “karmiques”.

Selon Harold Klemp, le chef spirituel d`Eckankar, l'âme manifeste un corps sur chacun des 4 principaux plans d'existence (le physique, l'astral, le causal et le mental). La manifestation sur le plan de l'âme ressemble plus à une boule de lumière qu'à tout autre chose. Cependant on parle encore des 5 corps dans le langage courant. Le corps astral ressemble beaucoup au corps physique, mais en plus lumineux et en plus transparent et plus léger. Ceux qui voient des fantômes ou des apparitions voient en réalité un corps astral ; ceux qui ont vu Jésus après sa résurrection ont vu son corps astral et l'ont confondu avec son corps physique, car même avant sa mort son corps physique était très lumineux pour les clairvoyants, pour les gens qui voient les auras magnétiques autour du corps physique.

L'âme des animaux

Pour Jean Prieur, l'âme des animaux est une évidence :

« Si l'on entend par âme la partie incorporelle de l'être, le siège de la sensibilité, de l'entendement et de la volonté, la source des pensées, des attachements et des passions, le sujet commun de toutes les modifications affectives et intelligentes de la conscience, oui, les animaux ont une âme. Si l'on entend par âme le courage, les sentiments élevés, les instincts généreux d'une individualité considérée du point de vue moral, oui, les animaux ont une âme. Si l'on entend par âme un principe immatériel, mais cependant subtil et substantiel, se séparant du corps à l'heure de la mort; si l'on entend par âme un double de l'être à la ressemblance du vivant qu'il fut et lui permettant de continuer à vivre dans un autre monde, oui, les animaux ont une âme. Je dirai plus, l'animal est une âme : animal est anima. »

中文百科

灵魂(英语:Soul)在很多宗教思想都存在,指生命体中非物质的组成部分。许多宗教都认为,灵魂居于人或其他物质躯体之内并对之起主宰作用,是一种超自然现象;大多数信仰都认为亦可脱离这些躯体而独立存在,也有认为灵魂是永恒不灭的。不同的宗教和民族对灵魂有不同的解释。

部分科学家认为灵魂是主宰人的思想、行为、精神、感情等潜意识的一种未知的非物质因素,每一个人都有他独特的灵魂,并能伴随着其成长发生变化,随着个体的死亡消失。

灵魂观

英国考古学家宗教学家泰勒爵士(Edward Burnett Tylor)认为灵魂(Soul)概念是宗教最核心的内容,没有灵魂就没有超自然,没有超自然就没有宗教信仰。通过比较世界各宗教的灵魂概念可得知大体上有两个共同点:第一,灵魂是人或物的一切思想、情感、行为的主宰。第二,灵魂主宰人的同时也可以独立存在,再进一步,灵魂是不灭、不会随肉体死亡,灵魂为无形、无生、无灭,与肉体对立。这种肉体与灵魂的对立在不同宗教大抵相同,例如在基督教中,灵魂不朽、上帝存在、意志自由构成宗教神学的基础。伊斯兰教也大抵如此。佛教承认因果报应,生死轮回,但是并不重视「神不灭」的概念。

灵魂不朽

泰勒分析原始人如何从头脑中产生灵魂的概念,他归因是两类生物学问题构成,第一是生、病、死的分别,开始独立思考的人类开始发现人在生时有感觉有思想有行动,人死后皆无感觉无思想无行动,这令原始人关联地想到人死必是某一种东西的缺失。例如当他看见同伴的死,他会认为他比昨天一定是没有了「什么」,这个「什么」就是一种令人有生气有活力的东西,甚至进一步推想灵魂是从呼吸中离去,甚至经血液流出而离去。第二是出现于梦幻中的人的形象,梦境可以看到梦幻的影像,诸如看见远方,原始人认为睡眠是有某一种东西离开了人体令人可察看远方,也由此产生灵魂概念,睡眠时灵魂暂离人体,而死亡则是永久离开。

由于原始人不愿意经历死亡,人们便想出各种方法与灵魂联系、祈求灵魂甚至操控灵魂,故形成灵魂崇拜,灵魂崇拜通常基于生老病死。例如云南佤族认为腹中胎儿,灵魂尚未来附,为使婴儿降生,必须通过叫魂的仪式,否则婴儿必定死亡。又例如缅甸克伦人认为灵魂会于人睡眠时出走,长时间不回身体,人就得病,因此当人在生病或死亡,其他人就会围绕病人跑,以求抓回灵魂。而死亡更有不同仪式配合,例如**的**,就是借助灵物秃鹰把死者不灭的灵魂带往永生世界。

泰勒进一步提出万物有灵论,指出由于原始人把自己定为中心,灵化身边之动植物及无生命之器物星辰,故此令万物皆有灵。孔德由此推断万物有灵为物神崇拜的先导。

泰勒分析了几个原始民族,加勒比人语言中「灵魂」、「生命」、「心」皆为同一词语,汤加人认为灵魂住在心中,巴索托人认为人死是心的离去,病愈是心的回来。另一宗教学家缪勒发现几乎所有用来称呼灵魂的词皆与呼吸有关,澳洲土着中「呼吸」、「精灵」、「灵魂」皆为同一词语,甚至创世记中亦有说上帝用尘土造人,将生气吹在它鼻孔里,就成了有灵的活人,名叫亚当,这说明希伯来人也认为呼吸是赋予人生命力的灵魂。利未记中有提到一切活物的血,就是他的生命,也说明血是生命力的灵魂。

印度教根本教义相信灵魂不死和轮回,而灵魂仍是属气体而不是精神态。伊斯兰教中古兰经虽未表示灵魂是物质还是精神,然伊斯兰神学家仍把灵魂视为非常稀薄精微的物体。最早期的基督教大体上仍保持上述之灵魂物质性概念。直到十七世纪初笛卡儿的二元论才把物质及思想对立起来,于是灵魂就变成纯精神的实体。

来生生活

由于灵魂与肉体分离,令人联想到灵魂可独立于肉体,迫使人设想灵魂在人体死后的生活,就产生了宗教的来世观,并设想了天堂和地狱。有些民族认为灵魂会照旧活在地面上,亡灵会回到生前生活的地方。有一些民族认为灵魂会去到地府,例如古代中国就有黄泉之概念,希腊人和罗马人也相信亡灵住在冥国。有些宗教认为亡灵可回到天上,例如基督教,琐罗亚斯德教、佛教等。至于灵魂在新居所的生活,有两种看法,续存论认为这个地方与生前人的世界相同,甚至更好,天国冥府不过是人世间社会的美好化。报应论则认为来生的生活是今生生活的报偿,是对地上生活的奖罚。报应论的出现主要是因社会文明进步,更重视人的行为是否符合道德规范而多于战斗的胜利及个人英雄主义。例如古埃及的死者书上记载,亡灵将被带到冥府之神面前受审,亡灵必须生前遵守宗教法规,没有违反道德,才可得到来生的幸福。而印度教吠陀经中,也有说明正直的人可居于天上享受无穷幸福,说谎不法者、不给贡品者将被抛下深渊。这种观念深深影响了婆罗门教及佛教,发展成业报、轮回等概念。可是报应论常常被宗教祭师利用作索取献祭的手段,而歪曲了报应论的本来意思。

死者的灵魂的宗教意义

死后灵魂就会烟消云散(原始宗教)。

灵魂是生命生灭周期中的一种型态,在死亡时便以另一种方式重生。(佛教)。

灵魂本身不能离开身体,死后休眠和复活,到未来某个特定时刻可以复活,例如古埃及和其影响的一神教,在复活前形同消失。

死后受到神的初步审判,除了为自己的罪悔改并相信耶稣基督是主的人可以直接去天国,或极恶人会直接去地狱外,一般在炼狱或类似的地方等候末日,再作二度审判。(受到的民间信仰和柏拉图影响的基督教如天主教)

死后生命,相信死后会再次轮回,进入新生的人或生物体内,例如印度教和(民间信仰化的)佛教。

面临上天的审判死后永生(古希腊和其影响的民间信仰)。

死后成鬼(古代中国墨家和古罗马等和其影响的民间信仰),除了伟人成圣外,常人死后灵魂会变成鬼,但不代表是邪恶的,而会保佑子孙,或向杀害本人的坏人报复,所以类似等级较低的神明。

灵魂是生物形体的规则和信息,所以是永存但不是永生(柏拉图主义)。

原始宗教的灵魂观

灵魂来自一个全能的神灵。在人类的原始宗教中,灵魂的本质就是力量。力量、灵魂和生命是可以彼此互换的观念。这些力量被认为存在于人类和其他生物(包括植物)的生命之中。 以澳洲的原住民为例,他们将灵魂分为内部灵魂(Internal soul)和外部灵魂(External soul)。内部灵魂是整个身体(即物质部份);外部灵魂则是可以离开身体之外的部份。外部灵魂会离开身体,并会停留在图腾(即生物的替身)上。

中国民间的魂魄说

灵魂类似于中国人所说的魂魄,可以被分作“魂”和“魄”两部份,魂主精神,而魄主身形,并有“三魂七魄”之说。传统上认为,当一个人受到惊吓,可能会使魂魄离开身体,若不好好处理的话,人就会步向死亡。因此,当有人因惊吓而痴傻沈昏之时,民间会举行一种特别的“招魂”仪式,闽南与**则称作收惊,意图使昏迷或痴呆的人恢复神智、起死回生。

道教的元神说

除了魂魄说以外,中国的道教的许多派别都认为,人的灵魂是一种拥有识的特殊物质,并称之为“元神”。这种元神有阴阳之分,而经过**,使人变为纯阳,就可以控制灵魂进出肉体,他们称之为“元神出窍”,道行高的修行者,可以把灵魂输入别人的身躯,称为「夺舍」。如果输入的身躯是一具死尸的话,称为「借尸还魂」。

佛教的灵魂观

佛教本不说灵、肉二元观、灵魂不灭论等。因为佛教的证悟者释迦牟尼对于灵魂与肉体之同异,不予以作答(即无记),亦即否定灵魂与肉体可截然划分为二之想法。而因果报应和轮回关系所联系的是业力。《大庄严论》:「诸婆罗门复作是言:『若无我者,谁至后世?』时憍尸迦语诸人言:『汝等善听。从于过去烦恼诸业,得现在身,及以诸根;从今现在复造诸业,以是因缘,得未来身及以诸根。我于今者,乐说譬喻以明斯义,譬如谷子,众缘和合,故得生芽,然此种子,实不生芽,种子灭故,芽便增长。子灭故不常,芽生故不断。佛说受身亦复如是。虽复无我,业报不失。』」 南传佛教(上座部)不承认有独一的个体或灵魂存在,不过鬼是确实存在的。要区别的是:鬼并不是灵魂,在南传佛教的教义中,鬼是六道之一的鬼道,与灵魂是完全不同的意思。南传佛教不承认灵魂也不否定灵魂,而是另一种观点。认为某甲死亡后,会因为业力轮回产生另一个新的某乙,也就是生灭连续。在此议题下显然并非一般无灵魂论者所说的某甲死亡后就消灭,也并非一般有灵魂者所认为的,人为一个独立的永恒个体(灵魂)。 在佛教传入中国时,由于中国人重视祖先,因而使汉传佛教慢慢变质而发展灵魂观念。由于净土宗佛力救渡信仰的盛行,汉传佛教的丧礼中,一般会诵经超度以引导亡灵早登西方净土,这只是汉传佛教的做法。 许多佛教大德,根据佛教的经论义理及事证,主张一般人所谓的人死后出现的灵魂,所指的是中阴身,这是不同于鬼,因为鬼和人都是佛教六道众生之一,灵魂不归属因业报而已趣向轮回的任何一道。如李炳南居士在佛学概要十四讲表所说。

古希腊哲学的灵魂论

在古希腊,他们将人类的生命力区分为两个层面,一是古希腊语:πνευμα(pneuma),意思是气、水汽、呼吸,源自于原始印欧语*(s)peis。在拉丁语中,称为spiritus,后来形成英语:Spirit,汉译为精神。这类似于中国所说的气。 另一个层面,古希腊语:ψυχη(psykhē),在拉丁语中称为anima,也就是英语:Soul,即是灵魂的意思。类似于中国所说的神,或是魂。古希腊语:ψυχη(psykhē)的动词形态,意思为吹凉,或是吹,它意指的是带来生命的呼吸,是人类与动物得到生命的原则,它的相对语为古希腊语:σῶμα(soma),意译为肉体。在荷马史诗中,古希腊语:ψυχη(psykhē)被用来称呼人死后的鬼魂。从品达开始,古希腊语:ψυχη(psykhē)被用来指称人类之中不朽的部份。 在古希腊,古希腊哲学家柏拉图认为灵魂是单纯不能加以分解的,有生命和自发性,是精神世界的、理性的、纯粹的,因他有追求世界的欲望,而堕落到地上,被圈入于肉体中,注定要经过一个净化的阶段,灵魂是会轮回转世。其后的新柏拉图主义都有对灵魂作描述。他的学生亚里士多德的著作中曾将灵魂与心理学一同讨论。亚里士多德将《论灵魂》列为“第二哲学”的范畴。对灵魂的定义,亚里士多德认为灵魂是形式,肉体只是质料,灵魂才是实体。灵魂分为3个部分,有理性、感觉和营养的机能。 及后来诺斯替主义的灵魂观念,完成了日后西方民间信仰中灵魂的基本概念。

基督宗教的灵魂说

基督宗教认为灵魂和身体有着本质上的差异,但又和身体有密切的关系,灵魂的特点在其道德,灵性和哲学的层面。根据基督宗教共同的末世论,人们死后,灵魂会被上帝审判,最后会永远在天堂(永生)或是地狱(永刑)。天主教认为信徒死后灵魂会暂时在炼狱受罚,但其他基督宗教无此说法。 虽然所有的基督宗教(包括天主教、正教会、东方正统教会、福音派、基督教新教)都认为耶稣基督在基督宗教的救赎中,有决定性的角色。但各教派对于耶稣在其中的角色,个人和宗教仪式作用的见解有很大的不同。 大部份基督徒认为若人没有为自己的罪悔改并相信耶稣基督是主,死后就会在地狱接受永刑。也有些观点认为不义的灵魂会被毁灭而不是永远的受苦(灵魂毁灭说)。根据基督宗教,相信耶稣的人会得到永生.和上帝有永恒的关系。 早期基督教将灵魂分作“灵”(希腊文pneuma)和“魂”(希腊文psyche)两部份:“魂”(即生命力)是血肉的,所有生物都有的;“灵”(智能或理性等人类的独特表现)则是来自上天的,只有人类才拥有。因此,基督宗教地区会有“人类是万物之灵”之说。《圣经》的原文用词“魂”(即希伯来文nephesh和希腊文psyche)显示,并未将身体和“魂”加以划分,而且描述“魂”是会死亡的。 根据《圣经》的描述,已死信徒的身体可能会改变,与得荣耀的耶稣的身体相似,所以灵魂即使会死也不重要。 但因受古希腊哲学新柏拉图主义的思想影响,中世纪的基督教信仰中,将人划分为两部分-灵魂与身体,在生之时是不分离的。 中世纪最广泛的观点认为灵魂是上帝所创造的,上帝为每一个新身体创造一个灵魂。这想法受到改革宗传统和加尔文宗等支持,也为天主教所接受。另一个观点则认为个人的灵魂承自父母。

伊斯兰教的灵魂观

伊斯兰教灵魂观所根据的是《古兰经》。其观点认为灵魂是真主(阿拉)所创造的,真主为每一个新身体创造一个灵魂,灵魂是不朽且永恒的,会依是否通过真主的考验,最终会到天堂或地狱,在复活之时,灵魂和身体将会重新复合。 古兰经对于灵魂的描述如下: 他们问你精神是甚么?你说:「精神是我的主的机密。」你们只获得很少的知识。-古兰经17:85 人们到了死亡的时候,真主将他们的灵魂取去;尚未到死期的人们,当他们睡眠的时候,真主也将他们的灵魂取去。他已判决其死亡者,他扣留他们的灵魂;他未判决其死亡者,便将他们的灵魂放回,至一定期。对于能思维的民众,此中确有许多迹象。-古兰经35:42

艺术和社会伦理方面的说法

灵魂是指一个人的自我意识,有时候也指人的道德品质。

科学对灵魂的解释

一个人对灵魂的了解和其认定灵魂和心灵之间的关系而定。科学上若要确定灵魂是否存在,第一个问题就是无法对灵魂给予唯一且清楚的定义。 实验案例 一种广泛流传的都市传奇是二十世纪初的Duncan MacDougall医生让濒死的人躺在一个秤上,然后量度他们死后体重的变化,他总计做了六次观察,两次失败被剔除,一次在断气瞬间减少3/4 ounce,两次重量渐次流失,一次则得到相反的结果(第五次实验,断气瞬间减轻3/8 ounce,之后重量又突然增加)。他又用15只狗进行相同的实验,并未观察到减轻的现像。面对质疑,Duncan MacDougall辩解,灵魂会在断气后停留几分钟才离开,但仍无法说明第五个例子。再者,就算测得重量减轻,也无法证明那就是灵魂。犬只实验也相抵触,Duncan MacDougall自己也坦承,实验过少,不具代表性,无法证明什么,但对外却宣称测得灵魂的重量是21.3公克。之后,Duncan MacDougall并未考虑如何改进其实验,转而企图利用X光在临终病人身上拍摄灵魂的照片。在丹‧布朗的小说失落的符号(英语:The Lost Symbol)中,提及类似的实验。 2001年Lewis E.Hollander曾测试八只濒死绵羊的重量,却发现有短暂增加的情形。而Duncan MacDougall的实验有瑕疵且结果无法被重复,故视为伪科学。 主流解释 现在科学界一般认为,意识是大脑运作的结果,人死后意识便会在短时间内跟着消失。 量子意识假说 美国亚利桑那大学麻醉学系与心理学系教授及意识研究中心主任教授史都华·哈默洛夫(Stuart Hameroff)认为,意识是脑中一个量子电脑的程序,能在人死后依旧存在宇宙里。而英国物理学家罗杰·彭罗斯(Roger Penrose)同样根据量子理论提出相同新的解释,他们同认为,灵魂的本质是被包容在脑细胞的「微管」(microtubules)结构内,而意识经验正是一种「量子重力效应」(quantum gravity effects)。但此观点尚无确切证据支持,仅是假说。

法法词典

âme nom commun - féminin ( âmes )

  • 1. sciences humaines : en philosophie et en religion élément immatériel conçu comme principe de cohésion du corps Synonyme: esprit

    l'immortalité de l'âme

  • 2. individualité dans les émotions et la pensée

    avoir une âme sensible

  • 3. habitant ou résident (soutenu)

    une petite commune de mille âmes • âme qui vive

  • 4. personnalité profonde qui détermine le caractère et les goûts

    être musicien dans l'âme

  • 5. personne qui joue un rôle d'animateur

    il était l'âme de l'équipe

  • 6. siège de la conscience et du sens moral

    j'ai l'âme en paix

  • 7. technique partie centrale dont dépend la solidité (d'un matériau allongé)

    l'âme de la poutre est pourrie

  • 8. personne humaine (soutenu)

    une âme délicate

  • 9. arts : en musique petite pièce de bois disposée entre la table et le fond (d'un instrument à cordes)

    l'âme de l'alto • faire remettre en place l'âme de son violon par un luthier

âme nom commun - féminin ; singulier

  • 1. aptitude à donner un sentiment de vie

    un roman plat et sans âme

  • 2. sentiment et émotion qui transparaissent et donnent du sens et de la profondeur

    jouer du piano avec âme

  • 3. élément de cohésion profonde (d'une communauté) (soutenu)

    la langue est l'âme d'un peuple

  • 4. personne aimée (soutenu)

    tu es mon âme, ma vie

âme sœur locution nominale - féminin ( (âmes sœurs) )

  • 1. personne qui convient totalement aux attentes sentimentales et spirituelles (d'une autre personne)

    elle a rencontré l'âme sœur

avoir charge d'âme locution verbale S'écrit aussi: avoir charge d'âmes

  • 1. être investi de la responsabilité morale ou physique des personnes confiées à ses soins

    en tant que prêtre, j'ai charge d'âme

comme une âme en peine locution adverbiale

  • 1. avec un air triste et malheureux

    errer comme une âme en peine

de toute son âme locution adverbiale

  • 1. en donnant le meilleur de soi (soutenu)

    jusqu'à la fin, elle a aimé son époux de toute son âme

en son âme et conscience locution adverbiale

  • 1. de manière profondément sincère et réfléchie (soutenu)

    témoigner en son âme et conscience

rendre l'âme locution verbale

  • 1. cesser de vivre (soutenu)

    la vieille dame a rendu l'âme

  • 2. cesser de fonctionner (humoristique)

    ma voiture a rendu l'âme

vendre son âme au diable locution verbale

  • 1. accepter ou donner n'importe quoi (pour obtenir des avantages matériels)

    vendre son âme au diable pour des futilités

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formel formel, lea.1. 明确, 确切, 肯定, 正 2. 外, 面;形, 形上;流于形常见用法

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