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词典释义:
toponymie
时间: 2023-12-28 07:07:19
[tɔpɔnimi]

n.f. 1. (一国或一地区的)地名总称 2. 地名研究,地名学

词典释义
n.f.
1. (一国或一地区的)地名总称
toponymie de la France法国地名集
2. 地名研究,地名学

短语搭配

cours pilote de toponymie地名学试点培训课程

原声例句

Et c’est un nom qui évoque un lieu, une toponymie, donc une localisation, la façon dont on appelle un certain lieu… Un bon titre donc pour une présentation culturelle de cette envergure, les quatre chemins !

[Les mots de l'actualité - 2016年合集]

例句库

Activités relevant du Groupe de travail sur les stages de toponymie.

与地名学训练班工作组有关的活动。

Réunion du Groupe de travail sur les stages de formation en toponymie.

地名学训练课程工作组会议。

Activités relevant du Groupe de travail des stages de formation à la toponymie.

地名学训练班工作组的有关活动。

Activités relatives au groupe de travail des stages de formation à la toponymie.

地名学训练班工作组的有关活动。

Activités relevant du Groupe de travail sur les stages de formation à la toponymie.

地名学训练班工作组的活动。

On y trouvait des renseignements sur les résultats obtenus dans la mise en place du système cubain de toponymie numérique.

文件中讲述了在发展古巴数字地名数据方面取得的成就。

L'Association cartographique internationale avait élaboré un module de toponymie dans le cadre d'un stage de cartographie dispensé sur le Web.

国际制图学会已制订一个地名学模式,作为制图学网站课程的一部分。

Pour conclure, il a mentionné le numéro spécial de la revue Onoma, édité par Botolv Helleland, qui était consacré à l'enseignement de la toponymie.

最后,他提到由Botolv Helleland编辑关于地名教育的专名这项特殊问题。

Une publication consacrée à la toponymie des Cris est venue enrichir la collection d'ouvrages que la Commission consacre aux noms de lieux autochtones du Québec.

关于Cri族地名的出版物,充实了委员会关于魁北克土著地名的系列著作。

Un membre de la délégation des États-Unis a souligné l'importance fondamentale d'une toponymie nationale uniforme en tant qu'élément essentiel d'une infrastructure nationale de données spatiales.

美国代表就国家地名标准化作为国家空间数据基础设施一项基本要素所具的重要性作了报告。

Elle a indiqué les thèmes des prochains volumes : onomastique littéraire (no 40); théorie des noms (no 41); toponymie urbaine (no 42); noms commerciaux (no 43); et onomastique africaine (no 44).

她指出了未来几期的主题:文学专名学(第40期);名称理论(第41期);城市地名学(第42期);商业名称(第43期);非洲专名学(第44期)。

La Commission nationale de toponymie (CNT-France) a continué à adopter, à enrichir, à mettre à jour et à mettre en ligne (www.toponymie.gouv.fr) des listes de toponymes.

法国国家地名委员会继续采纳、充实和更新地名录并制作网页(www.toponymie.gouv.fr)。

L'orateur a conclu sur les cours de formation en matière de toponymie offerts sous les auspices de l'ONU et de l'Institut panaméricain de géographie et d'histoire.

报告的结论审查了在联合国和泛美历史地理研究所主持下提供的地名培训课程。

Le document de travail no 71, présenté par un expert de la Division de l'Europe du Centre-Est et du Sud-Est, présentait un rapport sur les travaux de toponymie menés en Turquie.

中东欧和东南欧分部的一名专家介绍了第71号工作文件,其中通报了土耳其境内的地名工作。

Le document de travail indiquait également que la Commission de l'ACI chargée de l'éducation et de la formation avait inclus un module de toponymie dans le cours de l'Association dispensé sur le Web.

工作文件还报告指出,制图协会教育和培训委员会在其制图学在线课程中增加了一个地名学模块。

Du matériel d'alphabétisation a ainsi été produit et des propositions ont été émises par rapport à l'utilisation de la langue notamment dans les tribunaux, dans la toponymie et dans les registres de l'état civil.

由此带来的效果显而易见:目前,土著语言已经在法庭用语、地名和婚姻登记等领域广泛使用,同时也有了自己的扫盲材料。

Par ailleurs, pour la même période, la Commission de toponymie du Québec a conservé dans sa base de données des variantes de tous ces noms et d'autres lieux sont conservés à titre de renseignement.

同一期间,魁北克地名委员会将所有这些名称的各种变体存入委员会的资料库,并储存了其他一些地名作为参考资料。

Le rapport parlait également des groupes linguistiques minoritaires au Viet Nam, des progrès réalisés en vue de la création d'un comité permanent, des nomenclatures et de la nécessité toujours ressentie d'organiser des stages de formation à la toponymie.

报告还提到越南的少数民族语言群体,设立常设委员会的进展,地名录和继续需要地名培训。

Le coordonnateur a indiqué qu'il y avait désormais deux cours de toponymie disponibles sur le Web et qu'ils permettaient en particulier aux pays en développement d'accéder à des documents relatifs à la toponymie.

召集人指出目前在网站有两个地名学课程,并强调网站课程特别为发展中国家提供地名学材料。

Ses objectifs étaient divers : présenter une introduction aux notions fondamentales relatives à la toponymie; démontrer la double fonction des noms géographiques : fonction de localisation et fonction de témoignage culturel; et sensibiliser aux problèmes de gestion toponymique à différentes échelles (municipale, régionale, jusqu'à l'internationale).

介绍基本地名学初阶知识、阐述地名的双重功能、地点和文化特征以及市、地方和国际一级的地名管理问题。

法语百科

La toponymie (du grec tópos, τόπος, lieu et ónoma, ὄνομα, nom) est une branche de l'onomastique qui étudie les toponymes, c'est-à-dire les noms propres désignant un lieu. Elle se propose de rechercher leur ancienneté, leur signification, leur étymologie (leur origine), leur évolution, leurs rapports avec la langue parlée actuellement ou avec des langues disparues et leur impact sur les sociétés. Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), elle est l'une des deux branches principales de l'onomastique (étude des noms propres), elle-même branche de la linguistique.

La toponymie n'est pas une science exacte. Elle s'attache uniquement à la linguistique. Elle n'est pas une étude historique ou géographique mais elle peut servir ces matières.

Comme des monuments, des œuvres d'art ou une langue, les noms de lieux, témoins de langues oubliées, appartiennent à la mémoire collective et constituent des éléments patrimoniaux. Par conséquent, ils peuvent faire l'objet de débats quant à la valorisation et leur préservation.

Outre l'étude des noms de lieux habités (villes, bourgs, villages, hameaux) ou non habités (tels certains lieux-dits), la toponymie étudie également les noms liés au relief (oronymes), aux cours d'eau (hydronymes), aux voies de communication (odonymes ou hodonymes), ainsi qu'à des domaines plus restreints, comme des noms de villas ou d'hôtels, par exemple (microtoponymes).

Historique

Les armes du Mexique qui font écho au nom de la ville de Tenochtitlan.

Il est impossible de savoir précisément à partir de quelle date l'Homme a attribué des noms aux lieux qui l'entouraient. Néanmoins, il semble que ce soient les rivières et les montagnes qui aient été nommées en premier.

Il est avéré que la plupart des toponymes de l'époque répondaient aux caractéristiques géographiques ou naturelles de l'endroit, comme dans le cas de Tenochtitlan (la légende de la fondation de la ville mêle le toponyme et le sacré, comme on peut encore l'observer sur les armes du Mexique) ou encore d'Ostie, latin Ostia « embouchure d'un fleuve ». On trouve également des référencés au sacré, comme dans le cas de Babylone (de l'akkadien babil, Porte de Dieu), parfois elles-mêmes en lien avec la géographie du lieu, comme dans le cas de Cuzco (du quechua qusqu wanka, le rocher du hibou).

Avec la conquête de Crénidès et sa subséquente retoponymisation en Philippes par Philippe II de Macédoine en 365 av. J-C naît le concept d'onomastique princière, qui veut que l'on donne à un lieu le nom d'une personne ; parmi les nombreux exemples de cette pratique, on pourra citer Césarée (l'actuelle Kayseri), Alexandrie, la République de Colombie ou encore, l'Île-du-Prince-Édouard ou Nelson Mandela Bay).

Le col de Port dont le nom signifie en réalité "col de Col".

Dans le cas des nombreuses villes dont le toponyme honore Dieu, un saint, une relique ou un ordre de l'église chrétienne (phénomène dont on trouve des exemples sur chaque continent), on parlera d'hagiotoponymie; cette pratique a connu son apogée lors de la colonisation des Amériques. Parmi les exemples, on pourra citer Santa Fé, Los Angeles ou San Francisco.

En France, la toponymie urbaine a pendant longtemps été un accord tacite entre les habitants du lieu (toponyme d’usage) avant que le pouvoir politique, généralement communal, s'arroge le droit de baptiser les villes (toponyme de décision) au XVII siècle.

Aujourd'hui, les recherches en toponymie ont permis de montrer que quelques toponymes sont pléonastiques, comme le lac Léman, le golfe du Morbihan ou le col de Port.

Épistémologie et toponymistes

Le créateur de la toponymie française fut Auguste Longnon dont l'enseignement sur les noms de lieux de notre pays qu'il donna à l'École des hautes études et au Collège de France ne fut publié qu'en 1920.

Les premières recherches en toponymie à l'époque moderne ont commencé presque simultanément en France et en Grande-Bretagne, durant la seconde moitié du XIX siècle. À cette époque, on privilégie l'établissement de dictionnaires topographiques (gazeteers en anglais).

Ces dictionnaires ont permis aux linguistes d'accéder plus facilement aux formes anciennes des noms de lieux, c'est-à-dire aux formes attestées au cours des siècles dans les chartes, cartulaires, pouillés et dont la recherche dans les bibliothèques exigeait de longues heures.

La toponymie a ensuite largement concentré ses recherches sur l'étymologie des noms de lieux ; dans ce cadre, on a pu établir une évolution assez linéaire dans la toponymie ouest-européenne. En effet, il existe un substrat indo-européen ou pré-celtique dans les toponymes européens ; on y rattache généralement toutes les étymologies toponymiques inexpliquées.

L'Empire romain, de par son expansion et la rigueur de ses armées, a permis de cartographier et de recenser les toponymes d'une grande partie de l'Europe et du Bassin méditerranéen. Faute de recherches en ce sens, il est malheureusement plus difficile d'établir une carte historique du toponyme aussi précise dans d'autres parties du monde.

Le Moyen Âge européen ne verra pas de grande évolution dans le domaine ; en revanche, les grandes découvertes entraîneront une prédominance de la toponymisation européenne dans le monde qui a pu s’établir notamment grâce à l'hagiotoponymie pratiquée par les puissances colonisatrices européennes.

En France, une entreprise nationale fut lancée dès 1860 sous l'égide du Comité des travaux historiques et scientifiques : celle des dictionnaires topographiques des départements ; la majorité des auteurs furent les conservateurs des archives départementales. Mais l'entreprise connut une nette décélération dans l'entre-deux-guerres ; à l'heure actuelle, trente-trois départements français sont couverts, tout juste un tiers du territoire national.

Le CTHS, qui a patronné cette entreprise, a décidé de mettre progressivement en ligne et en accès libre ces dictionnaires . Le premier pays où fut publiée une synthèse sur la toponymie est l'Allemagne (Ernst Förstemann et Hermann Jellinghaus, (1913-1916). Dans la tradition française, Auguste Longnon (1844-1911) est considéré comme le fondateur en France d'une toponymie véritablement méthodique et systématique, avec son ouvrage Noms de lieux de la France, paru en 1920. Par la suite, d'autres chercheurs ont développé les travaux de Longnon, notamment Albert Dauzat (1877-1955), Marcel Baudot (1902-1992), Charles Rostaing (1904-1999), et Ernest Nègre (1907-2000) avec la Toponymie générale de la France en trois volumes. Les spécialistes qui continuent aujourd'hui d'approfondir les recherches toponymiques sont Marie-Thérèse Morlet, Marianne Mulon, Paul Fabre, Stéphane Gendron, Michel Morvan, Sébastien Nadiras, etc.

Dans le monde anglo-saxon, on citera les Britanniques Richard Coates (en), Margaret Gelling (en), Oliver Padel (en), Albert Hugh Smith (en), Isaac Taylor (en), William J. Watson (en), et les Américains George R. Stewart et Mark Monmonier.

Normalisation

Avec la croissance exponentielle des rapports internationaux dès la moitié du XX siècle et devant l'importance grandissante de la toponymie à l'échelle mondiale, l'ONU met en place le Groupe d'experts des Nations unies pour les noms géographiques (GENUNG) en 1959. Ce groupe a établi comme première mission la nécessité, pour chaque État, de se doter d'une autorité toponymique nationale. Une division francophone de ce groupe a d'ailleurs été mise en place en 1998 ; en effet, il importe que les gouvernements de la francophonie et des États francophiles désireux de voir leurs autorités toponymiques bénéficier des retombées des travaux de la division francophone mandatent ces dernières pour qu'elles prennent part aux travaux du GENUNG, qui comporte 22 divisions différentes.

C'est la commission de toponymie de l'IGN français qui représente le Gouvernement français aux conférences des Nations unies pour la normalisation des noms géographiques. Ces conférences ont pour but d'examiner les problèmes posés par l'utilisation des noms géographiques dans les communications aussi bien nationales qu'internationales, et de proposer des solutions en vue de la normalisation de leur transcription sur les documents cartographiques.

Le GENUNG comporte en outre plusieurs groupes de travail incluant : noms de pays, exonymes, bases de données toponymiques, publicité et financement, romanisation, et cours de formation en toponymie.

Enjeux

Panneau de signalisation bilingue italien-slovène indiquant l'entrée d'une agglomération en Italie.

Plaque de rue rendant hommage à une ancienne figure politique locale à Saint-Mandé, près de Paris.

La toponymie, à notre époque, est devenue en plusieurs coins du monde un champ de bataille idéologique. Très souvent, cela se traduit par ce qui est qualifié de volonté d'« épuration toponymique ». Pour les « épurateurs toponymiques », il faut au premier chef nettoyer la toponymie, la décontaminer, et ce afin de supprimer du champ de la mémoire tout ce qui pourrait aller à l'encontre de la définition qu'ils donnent aujourd'hui.

De tous temps, le nom des lieux a suscité des controverses ; il est en effet évident que la toponymie a une dimension éminemment politique, d'autant que son institution est le fait de l'acteur politique. En outre, le nom du lieu est de lui-même un enjeu en ce que son choix met en présence des acteurs, des projets, des conceptions et des représentations différents potentiellement conflictuelles.

L'alternance des régimes politiques et des dominations influe bien souvent sur les toponymes, qu'un gouvernement peut refonder à son image. Au cours de l'Antiquité, certains exemples apparaissent déjà avant Jésus-Christ, notamment le cas de Rakhotis, renommée Alexandrie par Alexandre le Grand dans une volonté d'afficher sa puissance. De nombreuses autres villes fondées par le roi de Macédoine ont pris son nom, telles Alexandria Eskhatè, aujourd'hui Khodjent, au Tadjikistan. L'exemple d'Istanbul, précédemment Constantinople après Byzance, est célèbre. Les exemples de toponymie princière sont légion à travers l'histoire, et reflètent souvent les réalités historiques de leur époque ; ainsi, la ville de Saint-Pétersbourg, qui s'est appelée Petrograd de 1914 à 1924 avec la poussée du nationalisme slave, puis Leningrad à la mort de Lénine, pour retrouver son nom originel en 1991, après la chute du Parti communiste de l'Union soviétique et la disparition de l'URSS. De nombreux autres exemples peuvent être évoqués : parmi eux, l'île du Prince-Édouard au Canada, nommée en l'honneur du prince Édouard-Auguste de Kent, fils de George III du Royaume-Uni ou la Terre de la Reine-Maud, revendication norvégienne en Antarctique.

Les grandes explorations et les mouvements de colonisation (eux-encore créateurs de toponymie princière) ont été grands pourvoyeurs de toponymes aujourd'hui acceptés et consacrés. Pour les premiers, on peut évoquer par exemple la terre de Baffin, nommée en l'honneur du navigateur anglais William Baffin, ou la mer de Barents du nom du navigateur néerlandais Willem Barentsz. Pour les seconds, les exemples du lac Victoria, de Johannesburg, de la Nouvelle-Guinée ou de la Nouvelle-Calédonie sont parlants. Ces noms peuvent être sujets à des tensions identitaires et ethniques en ce qu'ils évoquent bien souvent la domination occidentale, et la violence que les conquêtes ont pu susciter, par exemple en Afrique du Sud. Dans ce pays, on a cherché à effacer les stigmates de l'apartheid en supprimant des noms trop évocateurs de cet ancien régime. De la même manière, nombre d'anciennes colonies ont changé de nom une fois leur indépendance acquise (la Haute-Volta devenue Burkina Faso ou la Rhodésie devenant Zimbabwe. Si certaines modifications sont bien accueillies par la population en général, il existe nombre de cas où la volonté du peuple ne suit pas celle des responsables politiques, notamment dans le cadre de la polémique sur la retoponymisation de Tshwane en Pretoria, ou de Bombay en Mumbai.

Actuellement, deux tendances parfois contradictoires existent en toponymie ; d'une part, la volonté de rendre lisible et attractif le toponyme, par exemple les Côtes-du-Nord débaptisées en raison de la pe****tion négative de leur dénomination et rebaptisées Côtes-d'Armor, ou encore Châlons-en-Champagne, anciennement Châlons-sur-Marne). D'autre part, l’on assiste à une décolonisation des toponymes, notamment en Afrique du Sud, où les exemples sont légion depuis la fin du régime de l'apartheid ; on citera en exemple la toponymisation « parallèle » de Port Elizabeth en Nelson Mandela Bay. D'autre part, la mondialisation et les mouvements de protections des langues minoritaires entraînent une généralisation des indications toponymiques plurilingues, notamment dans les aéroports et sur les grandes voies de communication; les toponymes offensants sont également en voie de disparition. En micro-toponymie, on en arrive à rebaptiser des lieux évocateurs de douleur ou de honte nationale. La suppression des odonymes évoquant des personnalités controversées telles Philippe Pétain, Joseph Staline, Alexis Carrel est un phénomène contemporain en France.

L'instrumentalisation politique de la toponymie s'effectue à toutes échelles, que ce soit pour marquer de façon symbolique et mémorielle un territoire, le banaliser et le déshistoriciser, ou justifier une création spatiale. En France, l'exemple de la tentative par Georges Frêche, président du conseil régional du Languedoc-Roussillon de renommer la région Septimanie, expérience ayant suscité une polémique et s'étant soldée par un échec, a marqué les esprits. Les entreprises de signalisation bilingue peuvent aussi être vécues comme des tentatives de manipulations à visée politique voire communautariste. L'enjeu économique et politique du secteur touristique motive également la toponymie poétique et esthétique fondée sur des référents historiques plus ou moins certifiés (les cas du Pays cathare ou les dénominations de certains parcs naturels régionaux français sont de bons exemples). Autre exemple, celui de la transparence de la tradition électorale et politique de certaines municipalités dans la dénomination des lieux urbains (en témoignent par exemple les rues glorifiant des personnalités révolutionnaires et soviétiques dans les villes à municipalité communiste. On peut estimer que cette toponymie vient doubler l'impact politique de l'inertie de l'architecture quand celle-ci a une connotation suffisamment politique.

Typographie en français

Milieux naturels et anthropisés

Les plans ou la tradition orale ont conservé de très nombreux noms de lieux, lieux-dits, permettant autrefois le repérage des mares, buttes, fossés, talus, étangs, combes, pics, creuses, dolines, grottes, etc. Des anthroponymes leur sont souvent associés (la Mare-Martin..), des appellatifs toponymiques décrivant la nature du sol (les Terres Rouges, les Sablons, le Fond Cailloux...), du paysage (le Roc du, le Gouffre de..) de la flore (les Bruyères...).

Le toponyme peut évoquer des évènements ou usages anciens (le chemin des pendus, le chêne des justices...).

Des zoonymes sont également fréquents (la Mare aux Oies, la Fosse au Loup, la Mare à Goriot...).

Entités politiques et administratives

Le nom des communes et lieux-dits, comme les noms propres ont beaucoup évolué pour se stabiliser avec les règles de l'orthographe et l'établissement des cartes officielles. Les mêmes règles que pour les noms de rues (voir Noms de voies et d’organismes) s'appliquent aux unités administratives et politiques françaises ou dont le nom a été, partiellement ou totalement, francisé. La règle s’applique également à nombre de noms du domaine de la géographie physique. Les traits d’union entraînent l’apparition d’une majuscule dans tous les noms et adjectifs unis dans l’expression : trait d’union et majuscule sont donc les outils d’élaboration des noms composés des unités administratives et politiques, comme on peut le voir dans les noms de Loire-Atlantique, Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin, Basse-Normandie, Côtes-d'Armor, Rhénanie-du-Nord-Westphalie, ou encore Virginie-Occidentale.

La partie du nom qui sera « unionisée » est ce qu’on appelle le spécifique (le nom « propre »), par opposition au générique (nom « commun »). Ainsi, dans « département du Pas-de-Calais », « département » est générique, « Pas-de-Calais » est spécifique. Dans « pas de Calais », « pas » est un générique (synonyme de détroit), « Calais » est spécifique. De même, on fera la différence entre la province de l’Île-du-Prince-Édouard et l’île du Prince-Édouard qui donne son nom à la province, entre le massif du Mont-Blanc et le mont Blanc ou entre la République du Cap-Vert et le cap Vert.

Toutefois, cette logique n'a pas été systématiquement respectée ; il serait correct que soit faite la différence entre l’Afrique du Sud comme synonyme d’« Afrique australe » et l’Afrique-du-Sud, comme État, tout comme « Timor oriental » et « Timor-Oriental », « îles Salomon » et « Îles-Salomon». De même, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Mecklembourg-Poméranie-Occidentale ou Frioul-Vénétie-Julienne ne sont pas toujours les formes les plus courantes. L’usage n’a pas non plus retenu cette règle qui aurait permis de différencier le pays basque, région humaine et historique, et le Pays basque, l’unité administrative qu’est la Communauté autonome basque.

France

La graphie des toponymes officiels français (ceux des entités administratives : régions, départements, arrondissements, cantons, communes) est fixée par l’édition la plus récente du Code officiel géographique publié par l’Insee. Pour le français de France, les principales règles typographiques sont les suivantes :

tous les substantifs, adjectifs et verbes prennent une majuscule ;

les articles, prépositions, conjonctions et adverbes prennent une majuscule en début de nom et une minuscule à l’intérieur du nom, à l’exception de Hors, qui prend toujours une majuscule, et des prépositions situées en fin de toponyme, qui prennent également une majuscule ;

les toponymes officiels composés de localités administrativement organisées comportent un trait d’union entre tous les termes, sauf après l’article initial ou lorsqu’il y a une apostrophe. Exemples pour L'Île-Rousse, La Roche-sur-Yon, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, et Villeneuve-d'Ascq.

Exceptions : Pays de la Loire, Territoire de Belfort et l’espace est conservée sans trait d'union dans Côte d'Azur (car c'est un surnom géographique) même quand il entre dans la composition du nom de région Provence-Alpes-Côte d'Azur. On ne met pas non plus de trait d'union dans la partie non officielle d'un toponyme (Clermont de l'Oise).

La règle est obligatoire pour les communes sur tous les panneaux officiels (encadrés de rouge) à l’entrée des agglomérations, pour les départements et les régions (sauf les exceptions ci-dessus), mais n’est pas toujours appliquée de façon cohérente sur les autres panneaux (lieux-dits, bâtiments administratifs). Cette règle ne s'applique pas aux noms géographiques tels les noms de rivières (la Sèvre niortaise), d’îles (l’île d’Yeu est une île française située administrativement sur la commune de L’Île-d’Yeu) et de montagnes (le mont Sainte-Odile, le mont Blanc mais le massif du Mont-Blanc). En outre les antonomases (noms propres utilisés comme noms communs ou inversement) constituant des appellations d’origine s’écrivent avec une minuscule, comme dans le cas d'un verre de bordeaux d'une coupe de champagne, d'un havane ou d'un sèvres.

La majuscule est toutefois maintenue si le lieu est cité en tant que tel, par exemple dans le cas des vins de Bordeaux, du vignoble de Saint-Émilion ou de la porcelaine de Limoges ; certaines appellations appliquent donc simultanément ces deux règles, comme le camembert de Normandie ou le brie de Meaux.

Nota : le LRTUIN précise dans son chapitre consacré aux toponymes, tel que repris par les règles de typographie de l'encyclopédie wikipédia :

Cas n 8 : « L'article précédant le nom d'une commune prend la majuscule (sauf s'il y a contraction) : Le Havre, La Rochelle, la ville du Mans. » Exemples : La Croix-Valmer, La Haye, Les Lilas, La Mecque.

Cas n 9 : « L'article précédant un lieu-dit, un quartier d'agglomération et tout terme géographique autre qu'un nom de commune (pays, îles, montagnes, fleuves, etc.) conserve la minuscule : les Batignolles, la Martinique. » Exemples : la Guadeloupe, la Réunion, la Villette (bien que ce cas soit litigieux et qu'on puisse trouver légitimement La Villette, ce nom étant bien à l'origine celui d'une commune, régi par le Cas n 8).

Cas n 10 : « Les surnoms géographiques, expressions traditionnelles suffisant à identifier certaines régions ou villes, se composent généralement avec une capitale aux substantifs et aux adjectifs qui précèdent le premier substantif : la Côte d'Azur, le Nouveau Monde. » Exemples : la Côte d'Argent, la Côte d'Émeraude, la Côte d'Opale, la Terre de Feu.

Belgique

L’usage belge est de ne pas lier prénom et nom par un trait d’union, par exemple place Eugène Flagey et non place Eugène-Flagey. L’exception concerne les saints. En ce qui concerne les noms de lieux ou de fêtes (et uniquement dans ces cas-là) on met toujours une majuscule et un trait d’union dans les noms d’églises, de monastères, de temples, de cathédrales, de basiliques, etc., comme dans le cas de la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, ou de la cathédrale Saint-Paul ainsi que lorsque Saint figure dans le nom d’une ville, d’un lieu, d’un édifice, d’une rue, par exemple les cliniques universitaires Saint-Luc.

Canada

Au Canada, la règle du gouvernement fédéral veut que les toponymes (dont les noms de ville) ne se traduisent pas (ni du français, ni de l’anglais), exception faite pour quelques toponymes d’intérêt pancanadien, tels que le fleuve Saint-Laurent (appelé « Saint Lawrence » en anglais), ou la rivière des Outaouais, plus connu sous son nom anglais d’Ottawa River. On pourrait aussi faire exception pour certains noms de grandes villes qui ont une forme française courante : Saint-Jean (Nouveau-Brunswick) et Saint-Jean (Terre-Neuve-et-Labrador) en étant les exemples principaux. Les spécifiques des toponymes français au Canada sont toujours reliés par des traits d’union : on écrira ainsi Sainte-Anne-de-Bellevue, chemin de la Côte-des-Neiges ou lieu historique national du Commerce-de-la-Fourrure-à-Lachine.' Ainsi, on parlera de l’île du Prince-Édouard (qui est une île qui s’appelle Prince-Édouard), mais l’Île-du-Prince-Édouard (qui est une province qui s’appelle Île-du-Prince-Édouard). Les particules nobiliaires ne prennent pas de trait d’union, mais on met une majuscule : rue Jean-De La Fontaine, ruelle Nick-Auf Der Maur, rue De La Gauchetière ou rue De Castelnau.

Les toponymes spécifiques de langue anglaise ne contiennent pas de traits d’union, même lorsqu’ils soient incorporés dans un toponyme français : Kirkland Lake ; Ayer’s Cliff ; l’avenue McGill College ; la rue City Councillors ou la côte du Beaver Hall (ces quatre derniers se trouvent au Québec) ; en revanche, on écrira : la rue Terry-Fox, le chemin Queen-Mary, l’église Saint-James, car ce sont des noms personnels.

Luxembourg

Au Luxembourg, l'usage veut, comme en Belgique, que l'on ne lie pas prénom et nom par un trait d’union dans les noms de rues, de boulevards, etc. On écrira par exemple « rue Victor Hugo » et non « rue Victor-Hugo » à Vianden. Les saints, par contre, ont un trait d'union à leur nom: « allée Saint-Christophe » à Mondorf. Les établissements publics prennent une minuscule à la désignation mais des majuscules et traits d’union au nom propre, par exemple lycée Michel-Rodange ; à l’exception de l'Université du Luxembourg, institution unique.

中文百科

地名学(toponymy)是研究地名由来、语词构成、含义、演变、分布规律、读写标准化和功能,以及地名与自然和社会环境之间关系之学,它是地理学一个分支学科。地名研究历史悠久,中国东汉班固所撰《汉书·地理志》,记载四千多处各类地名,还对部分地名命名原由和名称演变作了说明;北魏郦道元所撰《水经注》,记载地名达两万处左右,有语源解释的达2,300多处。

地名学作为一门学科开始研究的历史并不长,是从19世纪后期首先在西方发展起来的,并地名研究机构,出版有相关著作。早期地名学研究着重于地名记述和语源考证,到20世纪初以后,转入综合研究地名阶段。

中国大陆从1950年代末开始研究地名标准化,并从综合研究地名产生、发展和分布规律,于1977年成立中国地名委员会。此委员会于1998年所编之《外国地名译名手册》是中国翻译外国地名的主要根据。另外,地名委员会所编之《外国地名汉字译写通则》也十分重要。

法法词典

toponymie nom commun - féminin ( toponymies )

  • 1. linguistique étude de l'origine et du sens des noms désignant des lieux déterminés

    s'intéresser à la toponymie

  • 2. linguistique index ou liste méthodique des noms (de lieux)

    établir la toponymie des villes d'une région

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