Petit chalutier côtier du Croisic très compact
Chalutier hauturier, équipé pour la pêche sur le plateau continental ou en haute mer
Un chalutier est un bateau de pêche qui doit son nom au chalut, filet qu'il utilise.
Le chalutage a été fortement développé au XX siècle, avec le soutien des États et d'instituts dont Ifremer en France, devenant la technique de pêche la plus utilisée dans le monde, comptant pour plus de la moitié des captures mondiales. Des chaluts équipent les bateaux-usines comme les bateaux plus traditionnels de pêche artisanale.
Typologie de navires
Ifremer retient la typologie suivante
chalutiers de « petite pêche » (6 à 12 mètres) ;
chalutiers de pêche côtière (12 à 19 mètres) ;
chalutiers hauturiers (20 à 33 mètres) ;
chalutiers industriels (33 à 55 mètres) ;
chalutiers-congélateurs (supérieur à 50 mètres).
Le chalut
Chalut étalé sur le quai, derrière le portique d'un petit chalutier
Le chalut est le filet traîné par le chalutier. Il a une forme caractéristique en entonnoir, prolongé à l'ouverture par des ailes pour en élargir la portée. Il peut être tracté par un seul ou par deux navires (on parle alors de « chalutage en bœuf », expression évoquant les bœufs qui tiraient la charrue). Le chalut est traîné par des câbles d'acier appelés « funes ». Il est fermé à son extrémité (le « cul du chalut ») par un cordage dit « raban de cul ». Un système combiné de panneaux, de chaînes (lest) et de lièges ou flotteurs plus techniques (dans le cas de la pêche dans les grands fonds) permet de maintenir béante son ouverture et d'en régler la forme et la profondeur. La dimension des mailles varie des ailes jusqu'au « cul de chalut ». Elle a été réglementée pour mieux sauvegarder les juvéniles.
Les indications du sondeur permettent de maintenir le filet entre la surface et le fond et de le positionner face à un banc de poissons grâce au sonar. Le sondeur sert à connaître la profondeur sous le bateau, la qualité des fonds et éventuellement à détecter les bancs de poissons. Il ne sert en aucun cas à maintenir le chalut à une certaine profondeur. Par contre, le sondeur de corde de dos, netsonde, permet de connaître la distance du chalut du fond et de la surface. À ce moment on agit sur la longueur de câbles (funes) filée afin d'ajuster le niveau du chalut par rapport à celui du banc de poissons. On peut également agir sur la vitesse du navire dans le même but. Le chalutier peut traîner son chalut entre deux eaux (chalutage pélagique) ou sur le fond (chalutage de fond).
Utilité
Types de chalut
Chalut pélagique
Le chalut pélagique permet de pêcher les poissons de pleine eau, c'est à dire entre la surface et le fond, sans être en contact avec lui. Les chaluts pélagiques sont surtout employés pour la capture des poissons « bleus » (sardines, anchois, maquereaux, thons). Les merlus et cabillauds sont des gadidés vivant plutôt sur les fonds, et donc capturés par des chaluts de fonds. Il peut y avoir confusion avec des chaluts dits « Naberan » qui sont des chaluts bœufs de fond à très grande ouverture. Ces chaluts sont de grandes dimensions avec une grande ouverture afin de capturer le plus de poissons possibles.
Chalut de fond
Comme son nom l'indique, ce chalut est positionné à proximité du fond. Les espèces ciblées sont dites « benthiques » (par exemple : cabillaud, lieu noir, merlan, églefin...). Des chaluts permettent depuis les années 1980 une pêche des poissons d'eaux profondes : grenadiers (divers genres et espèces de poissons de la famille Coryphaenoides), lingue bleue, lingue blanche, sabres (diverses espèces appartenant au genre Trichiurus).
Il y a trois façons de tenir un chalut ouvert lorsqu'il pêche.
Avec une poutre fixée sur deux patins : chalut à perche. Le haut du filet (le dos) est fixé sur une poutre de bois ou de métal. Le bas du filet, lesté d'une chaine, est fixé en bas des patins et traine sur le fond. L'ouverture du chalut n'est pas très grande : largeur 3 à 6 m, hauteur selon la hauteur des patins. C’est le type le plus ancien, encore utilisé par les crevettiers, qui peuvent en trainer plusieurs à la fois, et dans quelques autres pêches (poissons plats type sole en Hollande par exemple). On peut en voir au port de Dunkerque, par exemple, ainsi qu'en Guyane, etc. Une seule fune suffit pour tirer un tel chalut.
Avec des panneaux. De chaque côté du filet (sur les « ailes »), on fixe une large plaque de bois ou de métal qui va travailler à la façon d'un cerf-volant, mais « à l'envers », c’est-à-dire que lorsque le bateau avance, la pression de l'eau va le faire descendre. Il faut régler soigneusement l'incidence des panneaux pour qu'ils s'écartent bien, descendent bien ensemble, effleurent le fond sans s'enterrer ni au contraire soulever le chalut. Le dos du chalut est soulevé par des flotteurs, le bas est lesté par une chaine que l'on munit de rouleaux si le fond est rocheux, pierreux, etc.
Entre deux bateaux. (voir section suivante).
Chalut-bœuf
Le chalut-bœuf (Pair trawling pour les anglophones) est traîné par deux bateaux. La manœuvre en est plus délicate, mais permet d'avoir de très gros chaluts dont la gueule est bien plus largement ouverte. Les chalutiers embarquent alternativement les prises. Ils sont par exemple utilisés par les pêcheurs de la Turballe et de Saint-Jean-de-Luz en France ou dans les pays scandinaves. C'est le mode de pêche qui capture le plus de cétacés en Manche où il est utilisé pour la pêche au bar.
Seul le Royaume-Uni a assuré un suivi indépendant, sur plusieurs années, des prises de cétacés par chalut en bœuf, démontrant un niveau des prises accessoires dépassant les seuils critiques pour le chalutage pélagique en bœuf en Manche. Lors de la saison 2003/2004, 169 dauphins communs ont ainsi été tués dans les chaluts (bœufs) anglais de cette zone (pour un total estimé de 439 dauphins pris pour tout le Royaume-Uni cette année-là). La France assurant environ 5/6 de cette pêche, une extrapolation des taux de prises anglais donnerait un total d'environ 2 600 animaux tués en un an en France. Sur ces bases, le gouvernement britannique a demandé en 2004 la fermeture de cette pêche (en mesures d'urgence de la PCE). Cette demande a été refusée par l'Union européenne (UE).
Ce chalutage est particulièrement efficace sur les espèces démersales. Dans les eaux, où le bruit d'un seul navire peut disperser les poissons, deux navires avançant de concert tendent à rabattre le poisson dans l'axe du filet, permettant des captures souvent considérablement supérieures à celles atteintes par le chalutage de fond. Le chalutage en bœuf ciblant le cabillaud au large de la côte de la Nouvelle-Angleterre ont rapporté en moyenne par navire de pêche, des captures de trois à six fois plus élevées qu'avec des chaluts simples.
Système de pêche
Schéma de principe du chalut de fond
La poche est hissée, avant d'être ouverte pour tri et préparation du poisson, qui arrive généralement mort sur le pont du fait de la forte variation de pression depuis le fond
Le filet est tracté par le navire (on dit faire « un trait ») de quelques minutes à quelques heures selon les stratégies de pêche du capitaine), puis remonté et hissé sur le pont. Un trait moyen de chalut dure 3 heures, à une vitesse de 2 à 4 nœuds. La « poche » est élinguée puis levée, le nœud de raban qui ferme le « cul » du chalut est défait et les prises se répandent sur le parc. Le filet une fois vidé est remis à l'eau rapidement pour un autre trait, l'équipage se charge alors du tri, de l'éviscération, du lavage et de la mise en glace. À bord des chalutiers industriels, les prises sont descendues dans l'entrepont qui renferme « l'usine ». Elles sont étêtées, éviscérées, lavées, mises en filets, enfin congelées et stockées. L'équipage s'aide de machines du type Baader (machine à éviscérer) pour la préparation du poisson. Les déchets frais sont rejetés directement à la mer.
Les bateaux
Les chalutiers sont les bateaux les plus utilisés dans la pêche et majoritaires dans les ports de pêche. On distingue les unités de pêche artisanale appartenant à un patron-pêcheur et les unités de grande pêche ou de pêche industrielle qui appartiennent à un armateur ou à une compagnie d'armement.
Les chalutiers artisanaux
Les chalutiers artisanaux sont la plupart du temps spécialisés dans les espèces nobles de captures comme le colin, la daurade, la lotte, la sole ou la langoustine. En baie de Somme, on chalute la crevette grise. La campagne commence au mois de juin de l'aube jusqu'au milieu de l'après-midi. En Bretagne, la langoustine fait vivre la flottille la plus importante de France. Au Pays basque, l'anchois occupe une grande partie des chalutiers.
Les chalutiers de grande pêche
Ils effectuent des campagnes de plusieurs mois. Ces bateaux sont de véritables usines aménagées pour pêcher, traiter et surgeler le poisson. Le chalut de fond permet de capturer de 500 kg à plusieurs tonnes à chaque remontée du chalut. Comme pour toutes les activités de chalutage au large, le travail se déroule jour et nuit avec une remontée du chalut toutes les deux à cinq heures. Après des décennies de surexploitation des ressources à Terre-Neuve et l'extension des eaux territoriales des États côtiers, la grande pêche française a quitté ses secteurs privilégiés depuis 1992.
Les chalutiers surgélateurs sont apparus en France au début des années 80 et disposent d'une usine à la pointe de la technologie conforme aux normes sanitaires en matière de denrées alimentaires. Ces chalutiers mesurent plus de 50 mètres et sont spécialisés dans la pêche au merlan, au cabillaud, à l'églefin et au lieu noir. Une fois pêchés, les poissons sont éviscérés, nettoyés, coupés en filets, mis en boîtes, surgelés à -40 °C et enfin entreposés dans des cales frigorifiques. En une journée, jusque quarante tonnes de poissons sont traitées et donnent environ 15 tonnes de produits finis.
Les chalutiers hauturiers
Ils pêchent le lieu noir en Mer du Nord, le maquereau et le chinchard en Manche, la sole, le merlu et la daurade dans l'ouest de la Bretagne et l'ouest de l'Irlande. Les poissons sont conservés dans la glace puis débarqués et vendus à la criée.
Les dangers du métier
Le principal danger est « la croche » : le chalut butte contre un obstacle : rocher, épave, conteneur coulé. Le filet va se déchirer, les funes peuvent être très tendues et se rompre, le navire peut gîter exagérément, voire chavirer. Autre danger pour l'équipage : les panneaux sont très lourds et peuvent blesser. Il arrive aussi qu'à la mise à l'eau, le filet entraîne un homme à la mer. Enfin le chalut peut avoir pêché un engin explosif. Il arrive également qu'un sous-marin se prenne dans le chalut, faisant couler le bateau. De nombreux macrodéchets, voire des munitions immergées ou déchets jetés en mer depuis le début du XX siècle sont dispersés et fragilisés par les chaluts. Depuis les années 1990, plusieurs pêcheurs en mer Baltique ont été brûlés par de l'ypérite en rejetant à la mer des munitions non-explosées datant de la Première Guerre mondiale trouvées dans leurs filets. Plusieurs centaines de sites, au large de l'Europe sont ainsi pollués par des séquelles de guerre. Sur nombre d'entre eux, la pêche est interdite, mais les courants marins peuvent localement faire rouler les obus sur le fond et les rendre accessibles.
Histoire du chalut
Dans sa monumentale encyclopédie intitulée Histoire naturelle, Pline l'Ancien évoque déjà l'existence du targula, une sorte de filet de pêche qui était traîné sur le fond marin. En Europe, les premières références au chalutage apparaissent au XVIII siècle : Duhamel de Monceau décrit les chaluts et critique leur impact sur le milieu. Le chalutage semble être né de l'évolution de la technique de la senne de plage et de la drague.
Alors que les pêcheurs de La Rochelle utilisent depuis des générations des filets appelés dreige ou drague, ces derniers leur valent la visite d'un inspecteur des pêches en 1727, notamment en raison du fait que l'usage de la drague a été interdit en avril 1726 par le roi Louis XV en raison des ravages qu'elle occasionnait sur la reproduction des poissons. Les filets n'ont cependant rien à voir avec la drague destructrice du même nom, et dont l'usage est prohibé, et le 27 décembre 1727, le roi en autorise donc l'usage, à la condition que le filet porte le nom de « rets traversier » ou « chalut ». Les chaluts ressemblant aux chaluts actuels sont quant à eux représentés à partir de 1772. Autrefois, le chalut était « filé » (mis à l'eau) puis « viré » (remonté) par le côté à bord des chalutiers dits « classiques », de plus en plus rares. Ils sont remplacés depuis les années 1960 par des chalutiers dits de « pêche arrière » qui assurent une mise à l'eau du chalut plus facile et une sécurité accrue pour l'équipage, mieux abrité. Ceci d'autant plus, que tous les apparaux de manœuvre (treuils et enrouleurs de chaluts, vire caliornes, treuils de bras) sont aujourd'hui hydrauliques ou électriques.
Impacts environnementaux
Chalutier en réparation (Treffiagat).
Une technique (trop) efficace
Le chalut a fortement contribué à la raréfaction de la ressource par surexploitation, en effet ces derniers assurent 50% des captures mondiales. L'Organisation des Nations unies (ONU), la Food and agriculture organization (FAO) et le monde scientifique ont depuis les années 1990 maintes fois alerté au sujet de cette surexploitation. Cette situation ne s'améliore pas au niveau mondial, depuis 2011 plus de 80% des stocks de poissons sont pêchés au maximum ou au-delà de leur capacité. Ces appels ne semblent que rarement ou tardivement entendus des pays qui contribuent le plus à la surpêche, d'autant plus quand ils concernent des zones dans les eaux internationales. Faute d'accord sur les conditions d'exploitation et les modalités du contrôle de cette pêche les initiatives individuelles sont difficiles à concrétiser : la Nouvelle-Zélande qui voit ses stocks de poisson s'effondrer depuis 20 ans, a pris l'initiative d'une réunion internationale visant à créer une organisation régionale d'administration des pêches, à Renaca (Chili). En 2007, cette ORAP regroupant 26 pays a décidé de mettre en place un moratoire sur la pêche au chalut de fond (à partir du 30 septembre 2007) en haute mer, et uniquement dans le Pacifique sud. Malheureusement, la Russie, dont une flotte de pêche opère dans la zone, a refusé de respecter cette interdiction.
Sélectivité et prises accessoire
Si cette technique est très efficace pour capturer de grandes quantités d'organismes marins, sa sélectivité est variable, mais en général médiocre, surtout pour les chaluts de fond. Ce fort taux de capture non ciblé pose un grave problème de gestion : les pêcheurs sont tentés de rejeter les espèces dont le quota est déjà atteint ou la taille trop faible et de conserver celles dont le quota n'est pas encore atteint ou la taille suffisante. Étant donnée la mortalité quasi totale après un trait de chalut ces prises ne peuvent être comptabilisées en contrôlant les poissons débarqués, entrainant une sous-évaluation chronique de la pression de pêche. Pour obtenir des données plus fiables l'embarquement d'observateurs des pêches indépendants sur les navires est la seule solution efficace. Ces dernières années le programme d'observateurs embarqués Obsmer en France a enfin permis de collecter des chiffres fiables: les plus grands navires (supérieurs à 18 m) rejettent une fraction importante (de 20 à 36 %), les chalutiers plus petits rejettent jusqu'à 50 % de la biomasse capturée, certains métiers du chalutage s'alignent avec les palangriers pour les fractions rejetées les plus faibles (inférieures à 5 %), comme les chalutiers à lieu noir ou espèce démersale en Ouest Écosse et mer du Nord, et les chalutiers pélagiques bœuf ciblant les thons en Atlantique, ou les dorades et bars en Manche et sud mer du Nord. Cette dernière pêche pose d'autres problèmes : les bars capturés au chalut pélagique en hiver sont effet regroupés pour la reproduction, ces prises massives, parfois plusieurs dizaines de tonnes en un coup de filet, effondrent le cours du poisson qui finit alors en farine (prix de retrait) et pourrait rapidement provoquer une surexploitation de l'espèce. Les chalutiers d'espèces profondes rejettent 20 % de leur capture. L'UE a fixé un objet de 5 % de capture accessoire, ce que certains pêcheurs français jugent irréaliste. Les caractéristiques des chaluts sont strictement encadrées par la réglementation communautaire, qui rend obligatoire, le cas échéant, des dispositifs sélectifs spécifiques (ex: panneaux de mailles carrées, grilles rigides) pour épargner des espèces ou des tailles spécifiques d'organismes marins. Pour autant l'efficacité de ces dispositifs n'est pas parfaite et imposer leur usage est difficile, notamment quand il affecte le rendement économique des bateaux.
Destruction des habitats sous-marins
Au-delà de la biomasse capturée, le chalut de fond est aussi responsable de la dégradation des fonds marins : de nombreuses études mettent en évidence les dommages causés sur les habitats des fonds marins. Les structures biogéniques et géologiques comme les coraux, les éponges, les tubes de vers, les récifs de bivalves, les champs de rochers, les récifs, fournissent aux espèces benthiques des refuges et augmentent leur taux de survie. Les chalutages de fond dégradent et détruisent ces structures complexes, réduisant massivement la biomasse benthique. Ces changements sont irréversibles à court et moyen terme car ces récifs mettent plusieurs milliers d'années à se former et se peupler.
Le chalut de fond remet en suspension des sédiments entretenant une turbidité défavorable à certains organismes fragiles. L'effet de ces sédiments remis en suspension est à l'origine de la disparition progressive des récifs de coraux d'eau froide en Suède. Certains pêcheurs estiment ne pas avoir plus d'impacts qu'un agriculteur entretenant son champ avec le labour, hors cette technique terrestre est elle aussi remise en cause pour des raisons assez proches des critiques du chalut, c'est d'ailleurs un des rares point d'accord entre écologistes et certaines entreprises multinationales. Aujourd'hui il est difficile de nier l'impact négatif du chalutage sur les fonds marins et leur richesse biologique.
Le cas particulier des eaux profondes
Voir l'article dédié: Pêche en eaux profondes
Une technique à proscrire dans le cadre de la pêche durable ?
Des organisations non gouvernementales (ONG) environnementales dont Greenpeace et WWF alertent et appellent à l'écosociocertification de la pêche avec des labels tels que le Marine Stewardship Council (MSC), et à une bonne gestion de la ressource halieutique pour éviter d’entrainer la pêche dans une situation de tragédie des communs. Une bonne partie des pêcheries labellisées MSC sont des pêcheries chalutières, qui seraient bien encadrées, bien gérées et aux impacts maîtrisés (ex : lieu noir Ouest Écosse et mer du Nord). De nombreuses évolutions ont marqué l'utilisation du chalut de fond en Europe, avec de constantes augmentations des maillages, des mesures de sélectivité, mais aussi des zones interdites à toute pêche démersale (toutes techniques confondues). Néanmoins ce tableau rassurant est fortement contesté, la durabilité réelle des poissons vendus sous ces labels est remise en cause par certains scientifiques qui contestent l'utilisation même du chalut de fond et s'étonnent de la labellisation de pêcherie pourtant en net déclin par rapport aux données historiques.
Galerie
Chalutier (pêche arrière)
Des bateaux de plus en plus compacts et puissants
Chalutier virant son chalut
(taille intermédiaire)