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nominalisme
时间: 2024-01-04 22:30:34
[nɔminalism]

n.m.【哲学】

词典释义
n.m.
【哲学】
近义、反义、派生词
反义词:
réalisme
想词
matérialisme 物主义,; idéalisme 心主义,; réalisme 的态度,际精神; pragmatisme 用主义; formalisme 形式主义,拘泥形式; libéralisme 自由主张; abstrait 抽象的; ontologique 本体的; métaphysique 形而上学; scepticisme 怀疑,怀疑态度,怀疑主义; paradigme 范例,词形变化表;
法语百科

Le nominalisme est une doctrine logique, philosophique et théologique qui a vu le jour au sein de la scolastique médiévale. Son fondateur est Roscelin. On utilise aussi le mot occamisme pour désigner le nominalisme de Guillaume d'Ockham, principal représentant de cette école dans la scolastique tardive.

Le nominalisme est une des réponses possibles au problème des universaux qui trouve sa source antique dans la théorie des Idées de Platon ou les Catégories d'Aristote, qui divergent d'ailleurs sur ce point. La question porte sur le statut des substances secondes ou étants généraux : ces étants ont-ils une existence ontologique réelle ou ne sont-ils que des instruments qui nous permettent de parler commodément du réel ? Le nominalisme soutient la deuxième thèse (instrumentalisme), contrairement au réalisme qui soutient la première (essentialisme).

On peut rapprocher le nominalisme du conceptualisme, thèse développée par Pierre Abélard, cette dernière postule les concepts comme étant des étants généraux, pensables en eux-mêmes mais toujours abstraits à partir d'une réalité singulière. La doctrine conceptualiste s'oppose cependant au nominalisme en ce sens que les idées sont des formes ou des opérations propres de la pensée et non de simples signes s'appliquant également à plusieurs individus (comme le postule le nominalisme). La théorie de la connaissance de Thomas d'Aquin se rapproche de cette position conceptualiste.

Le nominalisme considère donc que les mots ou signes ne servent qu'à désigner des étants réels singuliers, et qu'ils ne renvoient pas à des êtres généraux comme peuvent l'être les Idées platoniciennes. Par exemple, le terme « homme » n'a de signification que s'il suppose un homme singulier. Il ne signifie pas une quelconque essence de l'homme en général.

Par extension, la thèse nominaliste dépasse largement le cadre historique médiéval et a été reprise par des auteurs très différents comme Hobbes, Berkeley, James, Hilbert, Wittgenstein, Carnap ou encore Goodman.

La nature des universaux

Le problème qui donne naissance au nominalisme est celui de la nature des universaux dans les syllogismes d'Aristote (par exemple, dans : tous les hommes sont mortels, quelle est la nature de homme ?). Pierre Abélard tente une synthèse qui donne une importance primordiale au sujet par rapport à l'objet. Les nominalistes rejettent la conception idéaliste platonicienne (nommée aussi réalisme dans la thèse : universalia sunt realia ante rem) selon laquelle ils ont une existence immanente a priori, et lui oppose que ces universaux sont définis essentiellement par leurs noms (« nomina »). Autrement dit, les nominalistes n’accordent aucune universalité aux concepts mentaux en dehors de l’esprit qui les observe.

En ce sens, les systèmes philosophiques d’Épicure, de Guillaume d'Ockham, de George Berkeley, de David Hume, de John Stuart Mill peuvent être qualifiés de nominalistes du fait qu’ils n'attribuent pas d’universalité à des catégories transcendantes, mais simplement à ce qui est construit par l'observateur, comme le fait également l’analyse linguistique contemporaine. Pour eux, le particulier existe, et le général n'est qu'invention humaine établie pour notre commodité de réflexion.

Paul Valéry fera remarquer bien plus tard, dans le même esprit, que la nature ne connaît pas l'expression et caetera, et que celle-ci est propre à l'esprit humain, qui répugne à la répétition. La classification automatique et le data mining enseigneront dans les années 1990 aux machines à construire l'équivalent de leurs propres universaux.

Le tenant principal du « réalisme » contre le nominalisme est Guillaume de Champeaux.

Bertrand Russell observe qu'aujourd'hui nous permuterions volontiers ces deux appellations, puisque les « réalistes » s'avèrent manier in fine surtout des mots, tandis que les « nominalistes » ne veulent les utiliser qu'en se référant au réel.

Le nominalisme trouve également de nombreux relais dans la philosophie analytique contemporaine. Nelson Goodman s'est ainsi efforcé d'élaborer un langage nominaliste ne recourant qu'à des entités individuelles.

Formes du nominalisme

Dans sa forme maximaliste, pratiquement équivalente au solipsisme, le nominalisme pose que n'existe rien que ce qu'un individu désigne (pense). L'ensemble des pensées d'un individu forme un tout cohérent, qu'il lui est impossible de réellement tester.

Dans une forme plus modérée, il reconnaît une existence indépendante à au moins certains objets, mais considère que cette existence est dépourvue d'effet pratique tant que le sujet n'arrive pas à en intégrer consciemment la pensée. Ainsi et par exemple n'existent pour l'homme que les animaux qu'il a nommés lors de la création, et tant que le concept et le mot de microbe lui étaient étrangers, il restait confronté à bien des mystères, mystères toutefois résolus non par le fait d'avoir nommé ces "mystères" en "microbes" mais bien après avoir démontré l'imputabilité d'un phénomène à une catégorie tangible du vivant, qui a pu être nommée.

Le nominalisme scientifique s'interroge sur la valeur des connaissances scientifiques : s'agit-il de vérités (découvertes) ou de conventions arbitraires (construites). Ce qui donnerait à la connaissance scientifique la même valeur que le langage (voir Le cru et le cuit).

Le défi du nominalisme

Martin Heidegger est le philosophe qui à l'époque moderne a le plus contesté le nominalisme, l'accusant tout à la fois de conduire à l'« oubli de l'être » et à promouvoir le « Nihilisme » estime Jean Grondin.

Représentants de l'école nominaliste

Roscelin de Compiègne (1050 - 1120), considéré comme le fondateur du nominalisme.

Jean Buridan (v.1300 - 1358), connu par l'expérience de pensée dite de l’âne de Buridan.

Guillaume d'Occam (v.1285 - 1349), dit le « docteur invincible » et le « vénérable initiateur »

Nicolas d'Autrecourt (Autrecourt 1299 - Metz 1369).

中文百科

唯名论(英语:Nominalism),形而上学的观点之一,根源于古希腊亚里斯多德学派,经中古欧洲经院哲学家发展,长时间成为哲学探讨的主题。在哲学中,它是一种形而上学的争论,它讨论的是关于事物的概念(共相)与实在事物之间,存在的关系,与其出现的先后顺序。认为现实事物并没有普遍本质,只有实质的个体是存在的。

唯名论的立场与唯实论相反,但因为基督教教义的影响,唯名论的发展略晚于唯实论。在唯名论之下,发展出两种版本的唯名论哲学。第一个立场认为不存在一个共相,只有一个一个分别的实存事物。第二个立场,又称概念论,则认为,共相是由实存事物所推导出来的,所以存在先于共相。但是,共相一旦被创建之后,它就是存在的。

在西方哲学史中,最早对唯名论概念进行讨论的哲学家,可以追溯到古希腊的柏拉图,其弟子亚里斯多德被认为是最早完成唯名论这个哲学体系的哲学家。中古欧洲最早提出唯名论的神学家是法国的洛色林。唯名论与唯实论的对立就是中古西方哲学史中的共相之争。

唯名论简述

唯名论有几个核心的论证,一个是共相问题,讨论共相是否是实存的。另一个则被称为玫瑰问题。 普遍性问题 唯名论者认为,只有感官能够感受到的,个别的存在,共相是不存在的。共相只是由感官虚构推论出来的,一种概念。 另一个比较弱的唯名论立场,称为概念论,它介于实在论与唯名论之间。他们认为,共相是由个别的性质所推论出的概念。但是,共相既然是由个别的共通特质,经过理性推导出来的,因此它存在于理性中。即使某一个体毁灭了,普遍的共相仍然是存在的。 玫瑰问题 玫瑰问题则是以玫瑰的颜色及香味出发。 极端唯名论者认为,玫瑰有各式不同的颜色、外形与香味,因此,玫瑰这个共相概念,是不存在的,只是文本性的概念。不存在某种完美的玫瑰,只有各别的玫瑰,因为感官及思考,被归纳出玫瑰这个共相概念。 概念论者认为,玫瑰虽然有不同的外形及香味,但因为在不同玫瑰之中,拥有相同的特质。因此,我们才可以由感官经验,推导出一个玫瑰的共相。在理性中的玫瑰共相,它不依赖个别的玫瑰,它有自己的性质,因此可以独立存在。

法法词典

nominalisme nom commun - masculin ( nominalismes )

  • 1. philosophie doctrine selon laquelle les idées ou les concepts n'existent pas réellement et ne sont que des noms

    la querelle entre le nominalisme et le réalisme platonicien

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