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词典释义:
boiserie
时间: 2024-03-06 07:09:15
[bwazri]

n. f 1细护壁板, 墙裙, 细工, 细作2 pl. (房屋内除地板外的)建部分, 构件

词典释义
n. f
1细护壁板, 墙裙, 细工, 细
2 pl. (房屋内除地板外的)建部分, 构件
近义、反义、派生词
近义词:
lambris
联想词
lambris 护墙板,护壁板,墙裙,镶板; tapisserie 挂毯,挂毡; menuiserie 工,细品; décoration 装饰,装潢; meuble 家具; cheminée 壁炉; verrière 玻璃窗,花玻璃窗; charpente 屋架; mobilier 动产的,有关动产的; acajou 桃花心,红; bois ,树林;
短语搭配

brunir une boiserie把护壁板漆成褐色

panneau de boiserie雕花护墙板

plaque de boiserie雕花护墙板

des boiseries chocolat巧克力色的护壁板

Cette salle était lambrissée d'une boiserie de chêne à petits panneaux (Gautier).这个房间装了细橡木护壁板。(戈蒂埃)

Une boiserie rehaussée de quelques légères arabesques (Gautier).饰有一些轻快的阿拉伯图案装饰的细木护壁板。(戈蒂埃)

原声例句

Encadrés de boiseries somptueuses, le dôme et l'allée centrale semblaient avoir été tapissés de lapis.

屋顶和中央通道采用精美的木雕作为装饰,仿佛布满了天青石。

[那些我们没谈过的事]

La grossièreté de cette maçonnerie n’était déguisée par rien, et faisait un triste contraste avec l’antique magnificence de la boiserie.

砖砌得很粗糙,没有一点遮掩,与护壁板的古色古香形成可悲的对比。

[红与黑 Le rouge et le noir 第一部]

Les boiseries d'acajou dans les couloirs étroits et les cabines, que découvre cette famille américaine.

这个美国家庭发现的狭窄走廊和小屋中的红木木制品

[JT de France 2 2022年9月合集]

Boiserie, parquet, cabinet, confort et chaleur sont alors de première nécessité.

木制品、镶木地板、橱柜、舒适和温暖是必不可少的。

[L'atelier B2 练习册 音频]

C’était recouvert d’une toile, du temps que c’était l’hôpital. Enfin des boiseries du temps de nos grand’mères. Mais c’est ma chambre qu’il faut voir.

从前当作医院时,它是用块布遮住了的。还有我们祖母时代的板壁。不过应当看看的是我的房间。

[悲惨世界 Les Misérables 第一部]

Les boiseries et les carreaux de la vitrine, qu’on oubliait de laver, restaient du haut en bas éclaboussés par la crotte des voitures.

窗上的玻璃和板壁从上到下都被街上车子经过时溅起的污泥弄得污秽不堪,她也似乎忘记去刷洗一番。

[小酒店 L'Assommoir]

La vieille boiserie était enguirlandée de feuillages et de fleurs ; les musiciens étaient assis sur le canapé où l’on avait déposé Marius.

那些老式的木器上都有着花和叶的装饰,琴师们坐在过去放置马吕斯的长椅上。

[悲惨世界 Les Misérables 第五部]

Encore un peu à droite. Maintenant, faites bien attention à la boiserie… Vous savez, je n’ai pas été très contente, samedi dernier. Les taches étaient restées.

“再往右面擦一些。现在,您得多留心把那板壁擦干净… … 要知道,上星期六我不很高兴。很多污迹还留在上面呢。”

[小酒店 L'Assommoir]

Pour restituer leur décoration d'origine, il faut donner du relief aux boiseries encrassées et reprendre les dorures en ménageant la patine.

为了恢复它们原来的装饰,有必要减轻肮脏的木制品,并在保留铜绿的同时恢复镀金。

[JT de France 2 2022年5月合集]

La voix devint de plus en plus étouffée : un mouvement tumultueux fit retentir les boiseries. La victime résistait autant qu’une femme peut résister à quatre hommes.

嘴又被捂住了,声音越来越模糊,只听见一阵撕扯,撞得板壁乱响。受害者竭尽一个女人的全力,抵抗着四个男人。

[三个火枪手 Les Trois Mousquetaires]

例句库

Energoprojeckt dit avoir résolu la question des boiseries non livrées de la façon suivante

在伊拉克对科威特的入侵和占领发生之后,由于贸易禁运,分包人无法再将细木制件发运到伊拉克。

Energoprojekt affirme qu'il était pratiquement «impossible» de revendre les boiseries, parce qu'elles étaient d'un modèle très particulier.

Energoprojekt说,由于设计独特,转售这些细木制件几乎是“不可能的”。

Energoprojekt demande une indemnité de USD 4 730 500 au titre des paiements restant dus pour l'achat de boiseries aux fins du contrat.

Energoprojekt 要求赔偿与为合同购买细木制件有关的欠款4,730,500美元。

A l’occasion d’une incursion dans la vieille cité historique, elle se sent attirée par le charme de ces vieilles bicoques aux boiseries surannées.

借助参观这座历史悠久的老城,她被那些历经沧桑的破木屋深深吸引。

Le fait n’était pas douteux. La boiserie avait été coupée, et l’on voyait sur la peinture des éraflures toutes fraîches. Entre temps. Holmes avait examiné la fenêtre.

而且动的不轻。木板已经被弄断了,可以看到很多新弄出来的油漆划痕。与此同时,福尔摩斯已经开始检查窗户了。

À l'appui de sa réclamation, Energoprojekt a fourni une confirmation écrite indiquant que des boiseries d'une valeur de USD 5 720 000 avaient été achetées auprès du sous-traitant, ainsi qu'une ventilation des travaux effectués.

为了证明索赔,Energoprojekt提供了一份确认书,其中确认向分包人购买或价值为5,720,000美元的细木制件,其中还有一份关于所进行的工作的细目。

Selon Energoprojeckt, la fourniture de boiseries avait commencé à l'époque de l'invasion et de l'occupation du Koweït par l'Iraq, après lesquelles le sous-traitant n'a pas pu faire de nouvelles expéditions de boiseries à destination de l'Iraq en raison de l'embargo commercial.

Energoprojekt说,细木制件的提供是在伊拉克对科威特的入侵和占领发生之时开始的。

Il ne faudrait pas pour autant en conclure qu'il n'y a pas lieu de procéder, chaque fois que possible, lorsque le bâtiment sera inoccupé, à de nouvelles inspections approfondies de certains emplacements, par exemple derrière les boiseries, sous les jointures de plancher et entre les gaines et le mur intérieur.

这并不意味着不应在建筑物无人使用时,在可能的情况下重新仔细查看木制镶边后面、地板密封材料下面、管道和内墙之间等处。

法语百科

Château de Blois - Studiolo

Château de Maisons-Laffitte. Cabinet aux miroirs

Salle à manger par Alexandre Charpentier (Musée d'Orsay) (1900-1901)

La boiserie est un ouvrage de menuiserie recouvrant les murs intérieurs d'un édifice. Ouvrage formé de bâtis, panneaux, plinthes et cimaises, pour revêtir les murs lambris. Ce travail constitue une branche de l'art décoratif.

Histoire

La première boiserie provient probablement d'Égypte ancienne, elle a été utilisée par les pharaons pour décorer leurs palais.

Il faut peut-être chercher dans les stalles ou certains chancels des édifices religieux, l'origine des boiseries des édifices civils. Les boiseries du chancel de la chapelle haute du Château de Gaillon, vers 1513, conservées au Château d'Écouen sont un exemple remarquable.

Dans les châteaux se ménagent progressivement des cabinets de retraite ou de curiosité, en Italie des Studioli richement boisés. L'usage se prolonge à la renaissance, comme on peut le voir au château de Blois, dans le cabinet de la Reine Marie de Médicis vers 1520.

On peut supposer que ces boiseries jouaient un rôle important dans l'isolation thermique, comme avaient pu le faire aussi les tapisseries. L'effet de paroi froide en est considérablement atténué, même en l'absence d'isolation, au sens moderne du terme. Une amélioration de l'acoustique des pièces devait être aussi recherchée.

La boiserie a été largement utilisée pour décorer les plus grands palais européens, comme Versailles (France), Château de Laeken (Belgique), Buckingham Palace (Royaume-Uni), Château de SchönBrunn (Autriche), Ermitage (Russie), etc.

Elles ont été l’œuvre d'ornemanistes architectes et d'ébénistes-menuisiers réputés. Pour les ornemaniste et architectes, citons Charles Le Brun, Jules Hardouin-Mansart, Jean Le Pautre, Pierre Le Pautre; Pierre Cailleteau dit « Lassurance », Jean-Baptiste Leroux, Robert de Cotte, Nicolas Pineau, etc. Pour les artisans citons Jacques Verbeckt, André Legoupil, Jules Degoullons, François Roumier, Jules Antoine Rousseau, Jean-Baptiste Chapuis, etc.

Les boiseries pour les appartements d'été, les tapisseries pour les appartements d'hiver diminuent dès le règne de Louis XVI et font place aux papiers de tenture comme le témoigne la destruction de la manufacture de Réveillon en 1789. En 1801, depuis longtemps, on ne fait plus d'appartements en boiserie si ce n'est au rez-de-chaussée, pour en bannir l'humidité, et depuis longtemps encore, les tentures en papiers qu'on voulait garder de l'humidité des murs, étaient sur des toiles tendues par des porte-tapisseries.

Le mouvement Art nouveau les remettra au goût du jour en leur donnant une nouvelle interprétation. Le mouvement moderne, lui, bannira tout ornement.

Galerie

Pisanello - Codex Vallardi XV siècle

Cathédrale Notre-Dame de Saint-Bertrand-de-Comminges. Chancel en boiserie travaillée

Boiserie d'alcôve - Musée alsacien

Marqueteries du studiolo de Frédéric III de Montefeltro.

Château d'Écouen, bibliothèque du connétable

Lambris du cabinet de l'hôtel de Villemaré-Dangé. Musée du Louvre

Panneau de boiserie sculpté et doré au monogramme de Louis XIV à Versailles

Hôtel Le Bas de Montargis. Boiseries. Musée du Louvre

Hôtel de Soubise. Grand salon, Boiserie dans le style roccoco

L'Hôtel Château-Perrache

Dans le monde arabe

La Chambre d’Alep (Musée d'art islamique de Berlin)

Panneau orné d'arabesques dans la Grande Mosquée de Kairouan, Tunisie.

Composition

Les boiseries sont principalement constituées par les lambris qui sont terminés en bas par une Plinthe et en haut par une cimaise. Le lambris lui-même est un ouvrage d'assemblage constitués d'un bâti et d'un panneau qui s'y insère par embrèvement. Le bâti est constitué par les battants, pièces verticales qui reçoivent les traverses par assemblage à tenon et mortaise.

Texte sur les boiseries

Texte extrait de manuscrits Précis historique extrait des manuscrits de Christian Pingeon, Maitre ébéniste, expert en boiseries. Les boiseries Depuis la fin du Moyen Âge, l'usage s'établit peu à peu, dans les demeures seigneuriales, de se ménager une petite pièce intime dite "cabinet de retraite", entièrement recouverte de boiseries, y compris le plafond, pour conserver la chaleur du foyer. "Ce décor fixe a l'avantage de se poser devant un mur qu'il n'est pas nécessaire de soigner et il assure une isolation de celui-ci". Comme dans le "cabinet de deuil" au château de Châteaudun, qui a aussi conservé des boiseries très simples dans l'ancien charretier. Château de Blois, chambre des secrets. L'usage en continuera au seizième siècle, comme on peut le voir au château de Blois, dans le cabinet de la Reine Catherine de Médicis (1519-1589), et au château de Beauregard, dans le Loir-et-Cher, au cabinet des grelots, qui sont entièrement boisés, ou celui du Château de Pibrac (Haute-Garonne). Les boiseries, dites "chambrillage" ont pour but d'assurer une isolation thermique au bas des murs de pierre au-dessous des tapisseries mobiles murales. Celles qui datent du quinzième siècle ont aujourd'hui presque disparu, sauf quelques vestiges tels les boiseries provenant d'une maison de la région du Mans (Sarthe) et qui sont au Musée de Philadelphie. Faits de planches étroites de un pied (2) débitées à la scie à eau, inventée en 1322 à Augsbourg. Assemblés à tenons-mortaises et chevillés, ces panneaux peuvent être ornés de sculptures en bas-relief de motifs de "remplages" ou de "plis de serviettes". Gérard David. L'annonciation. Vers 1520 Les peintures de l'époque telle l'Annonciation par Gérard DAVID (1460-1523), nous représentent souvent des boiseries avec des sièges incorporés, tels des stalles comme celles provenant du château de Villeneuve-Lembron, aujourd'hui conservés au Musée des Arts Décoratifs. Concurremment au décor mobile des tapisseries, on trouve des murs entièrement revêtus de boiserie, mais ce décor immuable est "plus coûteux". Inspirés peut-être par les dosserets des stalles et les boiseries des chapelles. À partir du seizième siècle, les vantaux des portes s'encadrent dans les boiserie dites "à la française", c'est-à-dire "à hauteur de bras levé" (sept à huit pieds environ) pour pouvoir s'insérer dans une boiserie continue constituée de petits panneaux étroits sculptés ou peints. Le décor de serviettes de la période précédente est remplacé par des motifs verticaux. Les boiseries aux panneaux simplement étagés sont proportionnelles à la largeur des planches débitées par les scieurs de long. Ceux des boiseries basses de la chambre de parade d'Henri II au Louvre (1559), sont de forme carrée, ornés de trophées d'armes antiques, sculptés et dorés. château de Cormatin. Détail de boiserie peinte Si les exemples de boiseries antérieures à Mazarin ne nous sont parvenus que dépecées et arbitrairement disposées (boiserie de l'hôtel de Bullion 1634 à Paris; boiserie de la chambre et du cabinet de la Maréchale de La Meilleraye, à l'Arsenal 1637). On en trouve encore, soigneusement remontées comme celles du château de Chenailles (Loiret), décoré entre 1610 et 1620, et qui sont au Musée d'art de Toledo (États-Unis), ou encore in situ dans le château de Cormatin (Saône et Loire), au cabinet des Vertus au château d'Oiron, au cabinet des Muses (vers 1635); au château d'Ancy-le-Franc (cabinet du Pastor Fido). Les boiserie "à hauteur de bras levé", dont le sommet des panneaux continue la ligne des portes, sont rehaussées de dorures et divisées verticalement en trois parties : boiserie basse, boiserie d'étage et attique. Du parquet au plafond, on trouve: une plinthe peinte en faux marbre, pour effectuer la transition entre le parquet de chêne naturel et la boiserie et aussi pour dissimuler les marques des coups de balai; un soubassement décoré en peinture de bas-reliefs peints en grisaille, dénommé "basse taille" ou des natures mortes de fleurs et de fruits, en trompe-l'œil, sommé d'une cimaise légèrement saillante. Ce sont les boiseries d'appui qui règnent avec les allèges des fenêtres. Au-dessus on trouve les boiseries d'étage, ou boiseries à demi-revêtement, composées de panneaux verticaux décorés de paysages, de vases de fleurs ou de grotesques, ornés de guirlandes, supportant un entablement saillant (astragale) sur lequel on peut poser des vases de faïence (Chenailles) à moins que ceux-ci ne soient peints en trompe l'œil, comme dans un cabinet du château de Saint-Marcel-de-Félines (Loire) 1661; enfin entre l'entablement et la corniche, l'attique, orné de peintures sur toile souvent séparées par des montants peints et sculptés. Les peintures narratives ont pour sujet la mythologie (château de Cormatin, Hôtel Lambert, dans les cabinets de l'Amour, des Muses et des Bains (1643-1644), Arsenal dans le cabinet des Femmes Fortes), ainsi que l'histoire et les cycles romanesques à la mode: le Roland furieux, la Jérusalem délivrée, le Pastor Fido, l'Aminte. Les dévots refusent toutefois d'avoir chez eux des peintures à sujets mythologiques, qu'ils jugent païennes, et ils commandent des tableaux illustrant des scènes de l'Ancien Testament, celles du nouveau étant réservées aux églises et aux couvents. Château de Fontainebleau. Boiseries Dans les grandes pièces, outre les boiseries d'appui surmontées de tapisseries, on trouve des parois entièrement boisées ; à Fontainebleau à l'exemple de la galerie et de la Salle de Bal, le grand cabinet d'Henri IV à un haut soubassement de boiseries moulurées distribuées avec symétrie, mais avec plus de liberté vis-à-vis de l'Antiquité et des Ordres. Ces boiseries sont surmontées de grandes peintures sur toile narrant l'histoire de Théagène et Chariclée, par Ambroise Dubois. Certaines boiseries de Fontainebleau sont peintes en ocre rouge foncé ou en blanc et la décoration de paysages et de scènes antiques qui les ornent est associée à "des vases, des chiffres, ou des ornements légers" ainsi que le souligne Jean-Pierre Samoyault. D'autres grandes pièces sont bientôt décorées d'un quadrillage de boiseries sur toute la hauteur des parois; au-dessus de la boiserie d'appui qui joue le rôle du stylobate, des panneaux étroits tiennent lieu de pilastres et séparent des panneaux réguliers à grands cadres, au tracé rectiligne montant jusqu'à la frise sous la corniche, comme à Sully-sur-Loire et à Villebon (Essonne) (1620) où ils sont peints en faux bois ainsi que les "portes à placards" placées en enfilade le long de la façade et souvent de manière symétrique vers le fond (1650). Au château de Maisons, sur les dessus de portes du salon à l'italienne, des vases de Chine peints en trompe l'œil succèdent à l'emploi de porcelaines véritables posées sur les chambranles saillants. À défaut des fastueux appartements de Mazarin, disparus à l'exception de la galerie, nous pouvons nous en faire une idée en voyant les décors exécutés au milieu du siècle dans l'appartement de la reine mère à Fontainebleau et dans un certain nombre d'hôtels parisiens. À l'hôtel Lambert, dans la chambre de la Présidente, les doubles portes symétriques des deux enfilades et qui sont aussi précieusement ornées que les boiseries peintes de grotesques inspirés de Raphaël, se détachent sur un fond de dorure que l'on retrouve sur les poutres du plafond, encadrant les toiles d'Eustache Le Sueur (1615-1655). Mais c'est à Vaux-le-Vicomte qu'on voit le plus bel ensemble des décors de "style Mazarin" ou, plutôt ne faudrait-il pas parler de "style Fouquet" ? Cependant, on peut penser que c'est au jeune Charles Le Brun, qu'il faut attribuer l'unité du décor -inachevé- du célèbre château. L'aménagement des bibliothèques trouve sa forme classique illustrée dans l'ouvrage consacré au cabinet de la bibliothèque de Sainte-Geneviève établie en 1675. Ses gravures montrent une galerie au sol carrelé et aux parois entièrement garnies de rayonnages intégrés aux boiseries, séparés par des pilastres. Les portes sont dissimulées par des dos de faux livres. Jean Le Pautre, dans une gravure intitulée le Cabinet des Beaux-arts, place les rayonnages de part et d'autre d'une table supportant une pendule et des instruments scientifiques: globes terrestres et célestes, aux supports tournés ou sculptés, qui font partie du mobilier de ces pièces. La richesse des formes et des matières des boiseries rivalise avec celle des plafonds. Par souci d'un confort permanent (isolation thermique, hygrométrique, et acoustique), l'habitude de revêtir les parois des appartements de boiseries se répand. En effet, le bois est un matériau sain dont la seule servitude est la largeur des assemblages. Comme l'importation de bois tendre est interrompue en 1668 par la guerre de Hollande, l'emploi du bois de chêne de France se généralise. Bibliothèque Mazarine. Salle de lecture de la Bibliothèque (2010) Bibliothèque royale de Copenhague Suivant le testament du Cardinal, la bibliothèque aménagée par Le Vau en 1665 au Palais Mazarin est transférée en 1672 au Collège des Quatre Nations (Aujourd'hui l'Institut de France) où ses boiseries de chêne ciré sont remontées et sont toujours en place avec leurs rayons ourlés de "bougrans". En 1739, elle sera surélevée d'un attique avec un balcon. Elle a servi de modèle pour la Bibliothèque royale de Copenhague. Collège des Jésuites de Reims. Bibliothèque. 1678 À Reims, la bibliothèque installée en 1678 sous les combles au Collège des Jésuites a des rayonnages de chêne ciré sous une voûte boisée à caissons moulurés de même bois. Tables et pupitres sont installés dans des logettes ménagées dans les ébrasements des lucarnes. En 1691, Daviler écrit dans son cours : "Les boiseries rendent les lieux secs et chauds et, par conséquent, sains et habitables, peu de temps après qu'ils ont été bâtis; outre qu'ils épargnent les meubles dans les pièces d'une moyenne grandeur et les plus fréquentées, car si elles sont boisées, il ne faut pour les meubler que quelques miroirs et tableaux qu'on attache sur les panneaux. Les boiseries servent encore à corriger les défauts dans les pièces comme un biais ou une enclave causé par quelque tuyau de cheminée à côté duquel on pratique des armoires dont les guichets (portes) conservent la même symétrie que le reste." Renonçant aux fastes renouvelés des palais antiques, le roi quinquagénaire (Louis XIV) décide avec Jules Hardouin-Mansart de revêtir de boiseries toutes les pièces des appartements du nouveau Trianon, où le marbre est employé à l'extérieur. Il fait de même à Marly et dans son appartement particulier de Versailles, qui est "boisé dans son entier." Pierre Le Pautre, publie un recueil de "Portes à placards et lambris dessinées par le Sieur Mansart et nouvellement exécutées dans quelques maisons royales", où l'on voit des modèles pour la salle de billard de Versailles (1685) et l'antichambre de Trianon (1687). La même disposition est employée dans les pièces de la Ménagerie, boisée pour la jeune Duchesse de Bourgogne (1685-1712). Ce sont des boiseries, caractérisées par un quadrillage à compartiments, fortement moulurés formant saillie sur le nu des champs simplement étagés au-dessus de la cimaise, coupés horizontalement par une astragale correspondant à la partie supérieure du chambranle des portes. Cependant les moulures à forte saillie vont s'atténuant et l'échelle des sculptures diminue, cédant la place à des boiseries d'un nouveau goût, qui sont à la fois un élément de fonction et de décoration. À partir de 1699, succède donc, une nouvelle disposition des corps de boiseries où les verticales sont affirmées. Dans les boiseries des derniers appartements du roi, tant à Trianon qu'à Versailles, à partir de 1701, les boiseries à grands cadres, à moulures saillantes et les astragales disparaissent et sont remplacées par des "boiseries de hauteur" soumises à une ordonnance architecturale de boiseries à petits cadres aux moulures moins saillantes et toujours prises dans l'épaisseur du bois: au-dessus de la boiserie d'appui sommée par la cimaise, de hauts panneaux verticaux, plus légers, séparés par des pilastres d'ordre classique - qui sont bientôt remplacés par des "trumeaux allongés"- rythment les murs, divisés en travées par des portes symétriques à deux vantaux, surmontés par des dessus de portes peints ou sculptés. Pierre Lassurance (1655-1724) et Pierre Le Pautre en donnent des modèles où l'on voit les hauts "miroirs à la Mansart" placés au-dessus des cheminées basses y remplaçant les peintures. Celles-ci sont mises en dessus de portes et on y note des panneaux en rectangle dont un des petits côtés s'incurve à la rencontre de cercles. Les portes à placards sont composées comme les boiseries; à ceux-ci, Mansart donne plus de légèreté et d'élégance avec des panneaux de plus grande échelle et des compartiments destinés à enchâsser un assemblage de miroirs ou des peintures. Peu après, à Trianon-sous-Bois, on voit l'apparition de hauts pilastres et les clés des arcades des chambranles et des cadres de glace y sont ornés d'une palmette. Cette manière de disposer les boiseries donne une légèreté nouvelle à la décoration et fournit un premier exemple des boiseries typiques du dix-huitième siècle. Il est à remarquer que les boiseries basses sont surmontées par la moulure saillante de la cimaise, généralement placée à deux pieds huit pouces (1) du sol (soit 0,86 m de hauteur d'appui) destinée à arrêter le dossier des sièges, toujours alignés symétriquement contre les murs et à régner avec les dessus de marbre des tables en consoles et des commodes (celles-ci placées dans les chambres). Dans les pièces moins richement décorées on se contente de peindre les boiseries en "marbre contrefait" ou "marbre feint", comme aux salons des château de Vaux-le-Vicomte et de Balleroy et à l'hôtel de Chatillon, à Paris ; de même dans les pièces de moindre conséquence, comme les antichambres ou la salle-à-manger avec des "boiseries peintes en marbre" (chez Monsieur Bégon). L'harmonie du blanc relevé d'or semble avoir plu à Louis XIV (il s'agit toujours de dorure à l'eau et non à l'huile). À Trianon les boiseries d'apparat sont peintes à la détrempe "blanc de roi" et la sculpture est soigneusement préparée pour recevoir les feuilles d'or. Mais les boiseries des logements des grands officiers sont laissées en bois naturel. Et Jean-Baptiste Leroux dans ses "Nouveaux lambris de galeries, chambres et cabinets" (1700), montre une bibliothèque de chêne naturel et or. Cette mode, en "Blanc de roi", provoque la plainte d'un esprit chagrin : "Dans les appartements de parade l'emploi de la dorure flatte les parvenus et ruine la noblesse. Par contre, dans les parties telles les passages et antichambres ce n'est pas le cas". Certains spécialistes comme Daviler veulent "garder au bois des lambris sa couleur naturelle". C'est l'avis de l'architecte Boffrand qui écrit : "On peut vernir la boiserie, en sorte qu'on y voit la couleur du bois" La pénurie financière due à la guerre de la succession d'Espagne arrête les travaux, et, boiseries et corniches restent en blanc, car un édit de 1691 interdit la dorure. Ce qui n'empêche pas deux traitants Beauvarlais et Antoine Crozat, de l'enfreindre dans la décoration de leurs hôtels place Vendôme. Après l'édit de 1691, on voit apparaître à nouveau des boiseries en bois naturel, simplement cirées, Ce qui correspond au souhait de Jacques François Blondel: "pour l'amour du vrai, que les boiseries de chêne fussent seulement cirées". Nicodème Tessin écrit en 1693 : « On ne peint les chambres boisées, les portes, les volets, les châssis, les plafonds, etc. que de blanc, avec le filet d'or, ou sans or ». Lorsque les travaux reprennent en 1698, le roi donne l'ordre de ménager l'or sur les boiseries et la dorure s'y réduit aux moulures des bordures des glaces et de celles des tableaux, ainsi que sur les pieds des tables en consoles des trumeaux. À Trianon comme à Marly, ce qui différencie alors les pièces des appartements, tous peints en blanc du Roi, ce sont les emmeublements chacun d'une couleur différente. Les portes à panneaux simplement moulurés remplacent les vantaux chargés de sculptures en bas-relief. Chez les particuliers, si l'on réserve le blanc et or pour le cabinet "lorsqu'on est en état de soutenir la dépense", à certains moments, pour unifier les tons des différentes sortes de bois et masquer les défauts (nœuds, etc.), on vernit le reste des boiseries, "à la capucine", c'est-à-dire qu'on les peint en faux bois du ton de la bure des Capucins (Franciscains). Exemple : la pharmacie des Invalides 1707. Malgré les objections de Blondel. "Les pièces consacrées à la lecture doivent avoir un air de simplicité pour plus de recueillement" Si le nombre des livres est très important, les bibliothèques peuvent quelquefois être installées sur deux étages, avec un balcon, comme au château de Brienne (Aube), et de la Roche-Guyon (Val d'Oise), mais ce sont généralement des pièces intimes "pour jouir de l'agrément de la lecture", lambrissées avec des armoires de boiserie aux portes grillagées protégeant les ouvrages contre le vol, dans des contours chantournés. Le corps bas correspond aux boiseries d'appui. Le long des étagères on peut mettre des "bougrans" ou canevas, accommodés à clous dorés destinés à "conserver les livres de la poudre". Les portes peuvent être dissimulées par des rayonnages feints et des dos de livres en cuir. Dans les cabinets entresolés, les corps de bibliothèques sont couronnés par une corniche qui touche au plafond. Dans les pièces élevées le haut des armoires de menuiserie ou d'ébénisterie est orné de bustes, de vases ou de groupes sculptés (comme au Palais Rohan à Strasbourg). Architectes et ornemanistes en proposent de nombreux projets : Robert de Cotte pour l'hôtel de Nevers, Nicolas Pineau pour M. de Rouillé. Certains sont gravés par Pierre le Pautre, les Bonnard, etc. Une gravure de Jean Mariette représente une "boiserie de cabinet avec bibliothèque de chêne verni; les ornements en sont dorés et appliqués sur le bois". Si les travaux de Henri Labrouste (1801-1875) ont fait disparaître les boiseries de la bibliothèque royale installée dans l'Hôtel de Nevers à partir de 1721, on retrouve des panneaux en bois naturels remontés dans l'ancien hôtel Béhague à Paris (aujourd'hui Ambassade de Roumanie). Pour accéder aux rayons supérieurs, les menuisiers exécutent des escaliers mobiles. Désormais, salons de compagnie et salles d'assemblée, comme les autres pièces des appartements nouveaux, sont tous pourvus de boiseries qui assurent l'isolation thermique et acoustique et l'harmonie d'une architecture intérieure de panneaux de boiserie bien distribués selon une "symétrie raisonnable et réfléchie" (Jacques François Blondel). Dans le texte de 1738 du cours de Daviler, on lit: "La décoration intérieure des appartements a éprouvé de si grands changements qu'elle a tout fait changer de face... Les boiseries que l'on fait présentement sont si différentes de celles qui étaient en usage il y a quelques années qu'on a trouvé à propos d'en donner de nouveaux dessins". Œuvres de grands spécialistes en menuiserie d'art, les boiseries de grande qualité sont toujours exécutées en bois dur, notamment en chêne, matériau réputé sain. Ils sont faits de "chêne propre et sans nœud, bien sec" (à l'air), c'est-à-dire qui n'est pas parvenu par flottage, ce qui en augmente le prix. Toutes les moulures et ornements en relief y sont sculptés en plein bois. Dans les salles parées de boiseries, les murs sont traités comme un ordre d’architecture : cet ordre repose sur un stylobate: la boiserie d'appui mesure généralement deux pieds huit pouces, cependant, Boffrans, pour accentuer l'élévation de certaines pièces donne quelquefois aux boiseries basses moins de huit pouces, hauteur désormais traditionnelle dans les Bâtiments du roi et les hôtels parisiens. Toujours harmonieusement distribués, les ornements sculptés des boiseries et des voussures qui les prolongent sont multipliés dans les appartements de parade, ce qui fait dire à Pierre Patte en 1775, dans son cours d’architecture : "La sculpture s'était entièrement rendue maîtresse de l'architecture". Le plus souvent cependant, la hauteur de la boiserie d'appui est réglée par l'élévation de la pièce" (Briseux recommande de donner à la hauteur sous plafond les trois cinquième de la largeur de la pièce). Dans les pièces très hautes mesurant plus de dix-huit pieds (5,83 m) d'élévation, la boiserie d'appui peut atteindre trois pieds (0,97 m). Cette boiserie basse, divisée en panneaux, de largeur variée, sans décor sculpté, est limitée au sol par la plinthe ou socle de boiserie reposant sur le plancher. On donne à la plinthe une hauteur de quatre pouces (10,8 cm) environ. En haut des boiseries d'appui se trouve le ressaut de la cimaise, moulure saillante contre laquelle viennent s'appuyer les meubles ; sièges meublants (canapés et fauteuils) toujours alignés contre les murs. Jacques François Blondel insiste : " On doit prendre garde que les contours inférieurs des panneaux ne tombent point assez bas pour que les dossiers des fauteuils puissent en dérober la vue." Christophe Huet. Château de Chantilly-Le Grande Singerie-Allégorie de l'alchimie Pour les boiseries de hauteur, au-dessus de la boiserie d'appui, le rythme vertical est marqué par des pilastres et/ou des panneaux étroits (parcloses) entre lesquels viennent s'embrever des corps plus larges, soulignés de moulures, décorés de motifs sculptés en bas relief "le plus léger qu'il soit possible" (Jean Mariette), à moins qu'on y insère des toiles peintes, des glaces ou encore des panneaux de laque, par exemple les toiles par Christophe Huet dans la chambre du prince à Chantilly, les glaces de la galerie de l'hôtel de Villars et du salon de l'hôtel de Soyecourt par Nicolas Pineau à Paris. Les divisions géométriques des boiseries sont toujours claires: les verticales encadrent une surface, qui s'organise selon une symétrie. On ne redouble pas forcément les pilastres dans les coins. Les portes, sont souvent équilibrées par un panneau plein et non par une porte simulée. "Il y a des architectes qui, dans la décoration des appartements, ont coutume de répéter des portes feintes en symétrie ou à l'opposition des vraies pour les grandir en apparence, d'où il résulte que dans les pièces où l'on est dans l'obligation d'avoir beaucoup de sièges, on est contraint d'en mettre devant ces portes, ce qui ne paraît pas naturel." Surmontées soit de toiles peintes enchâssées dans des moulures, soit de panneaux sculptés d'ornements en bas relief, les portes des pièces de réception affleurent le mur, s'ouvrent à deux vantaux vers les pièces secondaires et sont doublées par des rideaux de portière de tissu en hiver. Des portes dérobées, à un seul vantail, peuvent être découpées dans les boiseries en tenant compte du décor. Pour juger de l'effet du décor des boiseries prévues dans une pièce, on en trace souvent une esquisse, à grandeur d'exécution, à la pierre noire, directement sur le plâtre du mur, qui est parfois retrouvée lors de la dépose des boiseries, ou bien cette esquisse est tracée sur un papier ou un tissu afin d'être présentée sur le mur. Dans les "petits appartements", les boiseries de hauteur sont établies en proportion de la hauteur sous plafond. Par exemple, à Versailles, dans les cabinets installés par Louis XV sous les combles, on trouve des pièces ayant huit pieds neuf pouces de hauteur (2,83 m) où les boiseries mesurent huit pieds quatre pouces (2,73 m) surmontées d'une corniche en voussure de quatre pouces (0,10 m). La boiserie basse y monte à deux pieds cinq pouces seulement (0,78 m) et la cheminée à environ trois pieds quatre pouces (1,07 m) Pour pallier le manque de hauteur on multiplie le nombre des lignes montantes en augmentant le nombre des panneaux verticaux étroits, le décor sculpté de la corniche vient mordre sur le plafond où l'on ne met pas de rosace centrale. La largeur des panneaux mis en œuvre est limitée par les assemblages à cause des variations dimensionnelles dues aux variations hygrométrique qui se risque de se voir au niveau des embrèvements (à trois pieds de largeur comme le conseille Roubot). On conçoit que dans des pièces ainsi parées de boiseries, ornées de sculptures et de miroirs, il y ait peu de place pour les très grands tableaux de peinture. Ceux-ci sont parfois enchâssés dans la boiserie et ne prennent vraiment leur sens qu'intégrés dans le décor entier comme à la petite galerie des chasses exotiques à Versailles (détruite, les toiles étant au musée d'Amiens). Ils sont aussi placés au-dessus des portes. On dispose aussi des tableaux en partie haute des trumeaux des glaces, ce qui provoque la critique d'un anonyme en 1753 du "goût barbare qui a banni les tableaux des appartements pour leur substitution par d'insipides glaces qui ne permet à la peinture tout au plus que d'exécuter quelques bizarrerie sur les dessus de portes" (Jugement d'un amateur sur l'exposition de tableaux). Les variations de la mode, ont été la cause du renouvellement cyclique de la finition des boiseries dans les appartements. Ces travaux expliquent que pratiquement aucune boiserie ne nous soit parvenue dans sa finition d'origine. Pour procéder au rajeunissement des boiseries, souvent on les enduit d'une couche de peinture, après quelque temps d'une autre, aboutissant à un empâtement des reliefs ; Puis à d'autres périodes, on procède à un décapage général, par application d'un solvant, par un décollement à la flamme ou par un grattage à vif, pour dégorger les ornements sculptés, révélant ainsi le bois dans sa couleur naturelle. Quoi qu'il en soit, le dix-huitième siècle aura été l'apogée du savoir-faire des ébénistes-menuisiers d'art en ce qui concerne les boiseries (entre autres). Jamais aucune autre époque n'a su créer des rythmes ni des rapports de proportions aussi agréables malgré tout ce qui a pu être découvert depuis cette période. (1) 1 pouce français = 27,0696 mm (2) 1 pied = 12 pouces = 324,835 mm Précis historique extrait des manuscrits de Christian Pingeon, Maitre ébéniste, expert en boiseries.

法法词典

boiserie nom commun - féminin ( boiseries )

  • 1. ouvrage de menuiserie fixé sur les parois internes d'une pièce ou d'un édifice [Remarque d'usage: généralement au pluriel] Synonyme: lambris

    un mur couvert de boiseries ouvragées

  • 2. technique : en menuiserie cadre en bois (d'une porte ou d'une fenêtre) Synonyme: châssis

    la boiserie d'une porte-fenêtre

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