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词典释义:
violence
时间: 2023-08-21 23:43:28
TEF/TCF常用专四
[vjɔlɑ̃s]

猛烈,暴力,过火

词典释义
n.f.
1. 猛烈, 激烈, 剧烈, 强烈
la violence de la tempête暴风雨的凶猛
la violence d'une passion爱欲的强烈

2. 暴力, 强力, 强暴;暴力行为, 强暴行为
film de violence 暴力影片, 凶杀片
violences policières警察的暴力行为
commettre des violences行使暴力
employer la violence , user de violence 运用暴力
se faire une douce violence 〈讽刺语〉半推半就
faire violence à qn用暴力对待某人, 强迫某人
faire violence à une femme〈旧语,旧义〉强奸一个妇女
se faire violence 克制自己, 强迫自己
faire violence à qch.歪曲某事物, 曲解某事物

3. 粗暴,
parler avec violence 话粗暴
la violence des termes用语的

常见用法
user de violence使用暴力
l'escalade de la violence暴力剧增
violence gratuite无动机暴力行为
avec ce film, il dit adieu à la violence因这部电影,他放弃暴力
la tempête est d'une violence inouïe这场暴风雨真是出奇的猛烈

近义、反义、派生词
联想:
  • terrible   a. 可怕的,骇人的;令人讨厌的,叫人难受的;猛烈的;非常多的

近义词:
ardeur,  brutalité,  chaleur,  force,  furie,  férocité,  impétuosité,  intensité,  irritabilité,  déchaînement,  virulence,  frénésie,  fureur,  puissance,  véhémence,  démesure,  outrance,  vivacité,  âpreté,  contrainte
反义词:
cajolerie,  calme,  douceur,  mesure,  modération,  sobriété,  mollesse,  tiédeur,  bienveillance,  gentillesse,  persuasion,  apaisement,  légèreté,  non-violence,  paix
联想词
brutalité 野蛮,粗暴,粗鲁,蛮横; cruauté 残酷,残暴,残忍,暴戾; haine 仇恨,憎恨; répression 镇压,抑制; agressivité 略性; barbarie 残酷,残忍,野蛮; agression 略,犯,袭击; terreur 恐惧,恐怖,惊恐; intimidation 吓唬,恫吓,恐吓; injustice 不公正,不公道,不公平; maltraitance 虐待;
短语搭配

enlèvement par violence强行抢走

protester de violence【法律】申明出于被迫

répondre avec violence粗暴地回答

subir des violences被打, 挨揍

user de violence使用暴力

parler avec violence说话粗暴

commettre des violences行使暴力

employer la violence, user de violence运用暴力

répondre à la violence par la violence以暴力还击暴力

montée de la violence暴力行为的增多

原声例句

Cette teinte est aussi portée par les femmes du Gulabi Gang, des militantes indiennes qui se battent contre les violences faites aux femmes.

印度反针对妇女的暴力的古拉比帮的女性们,也穿这种颜色的服装。

[精彩视频短片合集]

Voici ce qu'elle dit en 1995, à la sortie de son premier roman, Baise-moi : - Il y a beaucoup de violence, il y a beaucoup de sexe… ?

这是她在1995年第一部小说《强奸我》发行时所说的话:-有很多暴力,有很多性吗… ?

[Arte读书俱乐部]

Vous l'avez écrit pour la violence, pour le sexe, pour les personnages, pour l'histoire ?

你写这本小说是为了暴力,为了性,为了人物,为了故事?

[Arte读书俱乐部]

Emmanuel Macron y dénonce des violences injustifiables.

埃马纽埃尔·马克龙谴责了不合理的暴力行为

[热点资讯]

Monte-Cristo déposa sur ce front si pur et si beau un baiser qui fit battre à la fois deux cœurs, l’un avec violence, l’autre sourdement.

基督山在这个纯洁而美丽的额头上吻了一下,这一吻使两颗心同时跳动起来,一颗是剧烈地跳,一颗是沉着地跳。

[基督山伯爵 Le Comte de Monte-Cristo]

Tu as peut-être développé une capacité à te punir toi-même à cause de la honte toxique que tu endures, créée par l'hypercritique et la violence verbale de ton agresseur.

你可能已经养成一种惩罚自己的能力,因为你忍受了攻击者的过度批评和辱骂所造成的有毒耻辱。

[心理健康知识科普]

Que penses-tu du fait qu'en 2008, l'Administration pour les enfants et les familles du ministère américain de la santé et des services sociaux a indiqué que plus de 50 000 enfants étaient officiellement considérés comme victimes de violence psychologique ?

2008年,美国卫生与公众服务部儿童和家庭管理局报告说,超过5万名儿童被正式视为情感虐待的受害者,你如何看待这一事实?

[心理健康知识科普]

Violence, contrainte, séduction, soupçon, misogynie : tout cela révèle la société de l'époque, et le rôle qu'elle attribue aux femmes.

暴力、胁迫、诱惑、猜疑、厌女症:所有这些都揭示了当时的社会,以及它赋予女性的角色。

[硬核历史冷知识]

Il faut juste imaginer que le combat finalement, c'est juste l'apogée de l'expression de la violence physique et que ça ne représente qu'une seule partie.

你只需要想象,打斗只是身体暴力的终极方式,它只代表一部分。

[硬核历史冷知识]

Et l'une des principales méthodes qui sont alors disposition, C'est ça, l'épilateur électrique, un système qui emprisonne le poil, la rage et provoque une douleur d'une grande violence.

其中一种主要方法就是这个,电动脱毛器,这是一种将毛困住,疼痛极度强烈的系统。

[Depuis quand]

例句库

L'Etat est un appareil de domination de classe par la violence.

国家是使用武力进行阶级统治的机构。

On reproche à la pièce sa violence, sa thématique, sa structure en un acte unique qui brouille les frontières entre le réel et le fantasme, entre le théâtre et la réalité.

人们谴责的除了是剧情太过暴力外,还有它的主题和独幕剧的结构模糊了真实与幻想、戏剧与现实的界线。

Après une ultime perquisition d'une violence feutrée, Karim et Coralie se jettent dans l'inconnu avec l'utopie de ramener le père protecteur.

在一次强行搜查之后,卡里姆和克拉丽跑到了那个陌生的地方,梦想带回父亲保护他们。

Le peu de durée de la tempête tenait à sa violence même. Les passagers, absolument brisés, purent manger un peu et prendre quelque repos.

这一场暴风雨持续的时间虽然不长,但是却十分凶猛。现在,这些疲惫不堪的旅客可以吃点东西,休息一下了。

Après quelques années de fragile cohabitation et des violences sporadiques, un soulèvement a lieu, en mars 1959 contre l'"occupation" et la "socialisation forcée".

在几年脆弱的共存及零星发生的暴力事件之后,1959年3月,爆发起义,反对“战略”及“强迫社会主义化”。

Des témoins racontent que des traces de violences sont visibles dans la partie chinoise de la ville, qui, dimanche, était vide et bouclée par les forces de sécurité.

据目击者说,中国部分城市也有暴力事件发生。周日,这些城市空空如也,到处都是执行封锁任务的安全部队。

Toutes les vitres ont éclaté sous la violence de l'explosion.

强烈的爆炸把所有玻璃窗都震碎了。

Les femmes sont souvent victimes de violences familiales.

妇女通常是家庭暴力的受害者。

La violence de sa lettre nous fit peur.

他在信中的粗暴言论让我们觉得很害怕。

"Je condamne la violence", a-t-il poursuivi mais "je voudrais qu'on arrête de dire jeunes égale violences (...) aujourd'hui jeunes égale angoisses et inquiétudes".

“我谴责暴力”,但是“我希望我们停止说年轻人就意味着暴力的说法,现在年轻人意味着焦虑和担忧”。

Malgré une série d'incidents et de violences, qui ont fait deuxmorts, les élections présidentielle et législatives en Haïti ont été validéesdimanche dans la majorité des bureaux de vote.

尽管爆发了一系列的事故以及暴力冲突并造成两人死亡,海地的总统及议会选举结果在主要的投票点都获得了承认。

Pendant son règne (482-511), par la violence et par la ruse.Il unifie la gaule sous ses ordres: en 486, il bat Syagrius. le dernier représentant de l'autorité romaine à Soissons.

在其统治时期(482-511), 他在暴力和计谋把高卢统一于其下:公元486年,他在苏瓦松击败了罗马当局最后一位代理人西阿格里乌斯。

L'ouragan était dans toute sa violence, il est vrai, mais un ingénieur adroit et audacieux, tel que Cyrus Smith, saurait bien conduire un aérostat.

当然,飓风的威力正大,但是,象赛勒斯•史密斯这样精明强干的工程师是完全懂得怎样操纵气球的。

Vendredi, un premier avis d'expulsion a été remis à la mère d'un jeune homme de 18 ans à Wandsworth, accusé de violences et de tentatives de vol.

在周五,这个规定在Wandsworth,一名18岁青年的母亲身上得到了实现。他被指控使用暴力并且意图盗窃。

Par conséquent, cette civilisation dans le processus de la collision, vous verrez que la lutte, c'est sombre et pacifique, la violence, et ne sera jamais interrompu.

所以这个文明冲撞的过程中,你必然会看到斗争,明的,暗的,和平的,暴力的,决不会戛然而止。

Je croisplutôt que la raison principale est que le voile est vécu comme un rempartcontre la violence sexiste, symbolique ou exprimée.

我认为,这些知识妇女决定带上头巾面罩的主要原因是,这些东西在生活中成为一种防御的工事,用来抵抗象征性的或明确表达的性别歧视暴力

Selon un article du « Parisien », cette vente aux enchères a été organisée pour commémorer la journée internationale contre la violence faite aux femmes du 25 novembre.

据《巴黎人报》报道,这场拍卖会是为纪念11月25日国际消除家庭暴力日而举办的。

Ils ont coupé les scènes de violence.

他们把暴力场景剪切掉了。

La victime a été séquestrée jeudi, avant de subir des violences vendredi, selon la même source.

嫌疑人供认说受害者周一时被拘禁起来,在随后的周五遭到了暴力毒打。

C'était l'immense mer, dont les flots se heurtaient encore avec une incomparable violence !

辽阔的大海上,仍然翻腾着惊涛骇浪!

法语百科
Taux de violence physique pour 100 000 habitants par pays en 2004[1].



     Pas de données
     Moins de 200
     200-400
     400-600
     600-800
     800-1000
     1000-1200
     1200-1400
     1400-1600
     1600-1800
     1800-2000
     2000-3000
     Plus de 3000
Taux de violence physique pour 100 000 habitants par pays en 2004.
  •      Pas de données
  •      Moins de 200
  •      200-400
  •      400-600
  •      600-800
  •      800-1000
  •      1000-1200
  •      1200-1400
  •      1400-1600
  •      1600-1800
  •      1800-2000
  •      2000-3000
  •      Plus de 3000

La violence est l’utilisation de force physique ou psychologique pour contraindre, dominer, causer des dommages ou la mort. Elle implique des coups, des blessures, de la souffrance.

Selon l'OMS, la violence est l'utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fortement d'entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou un décès.

Étymologie

Le mot violence vient du latin vis, qui désigne l'emploi de la force sans égard à la légitimité de son usage.

Typologies des violences

Violence mise en scène au théâtre
Violence mise en scène au théâtre

Plusieurs types de violence sont distinguées. Leurs définitions - parfois contradictoires - varient selon les époques, les milieux, les lieux, les évolutions sociales, technologiques, etc.

Violence entre personnes : comportements de domination ou asservissement employant la force, physique (coups, viol, torture…), verbale et psychologiques (injures, injonctions paradoxales, harcèlement, privation de droits ou liberté, abus de position dominante…) ; Ces comportements peuvent être conscients ou non. Cette catégorie inclut la violence entre partenaires ou de parent à enfant, et différentes formes d'embrigadement ; les violences externes sont celles qui sont commises dans le cadre du travail par des tiers extérieurs à l'organisation (clients, usagers, élèves...), En France, en 2013, 70 % des salariés déclarent travailler au contact d'un public selon la DARES. Au début des années 2000, environ 20 % des salariés en contact avec le public estiment subir cette violence.

Violence d'État : les États pratiquent discrètement ou revendiquent selon la définition célèbre de Max Weber, un « monopole de la violence légitime », pour exécuter les décisions de justice, assurer l'ordre public, ou en cas de guerre ou risque de guerre (on tente alors de la légitimer par les doctrines de la « guerre juste »). Celle-ci peut dégénérer en terrorisme d'État ou d'autres formes de violence les plus extrêmes telles que le génocide ;

Violence criminelle : le crime, spontané ou organisé, peut avoir des causes sociales, économiques, ou psychologiques (schizophrénie, etc.). Cette forme de violence est selon certains auteurs l'envers d'une violence étatique et/ou symbolique.

Violence politique : la violence politique regroupe tous les actes violents que leurs auteurs légitiment au nom d'un objectif politique (révolution, résistance à l'oppression, droit à l'insurrection, tyrannicide, « juste cause »). Certaines formes de réponses violentes mais proportionnées (et de résistance ou servant le rétablissement de l' État de droit), quand d'autres solutions ne sont plus possibles sont couramment admises, par la morale et le droit et selon la doctrine des droits de l'homme ; en cas de légitime défense par exemple, ou d'état de nécessité, en cas de résistance à l'oppression d'une tyrannie.

Violence symbolique : c'est notamment la thèse de Pierre Bourdieu, qui désigne plusieurs sortes de violences : verbale (éventuelle première étape avant passage à l'acte) ; ou invisible, institutionnelle : c'est aussi la violence structurelle (Galtung) face à laquelle les individus semblent impuissants. Celle-ci désigne plusieurs phénomènes différents qui favorisent la domination d'un groupe sur un autre et la stigmatisation de populations, stigmatisation pouvant aller jusqu'à la création d'un bouc émissaire.

Violence économique : en droit civil, la violence économique est une hypothèse récente de vice du consentement, justifiant d'annuler les contrats dont la conclusion reposait sur ce vice. Elle est admise dans certaines limites par les tribunaux. Elle est maintenant considérée par certains juristes comme une nouvelle forme du "vice traditionnel de la violence". En France, la 1 chambre civile de la Cour de cassation, dans un arrêt du 3 avril 2002, et sur le fondement de l'article 1112 du Code civil, a ainsi jugé que « l'exploitation abusive d'une situation de dépendance économique, faite pour tirer profit de la crainte d'un mal menaçant directement les intérêts légitimes de la personne, peut vicier de violence son consentement ».

Violence pathologique : certains désordres mentaux sont accompagnés de bouffées de violence. On a récemment trouvé dans l'urine et le sang des patients touchés par ces maladies mentales une toxine qui semble anormalement produite par leur organisme. Cette toxine (une bufoténine) n'a été trouvée à ces doses que chez des patients présentant des troubles psychiques, et aussi chez des patients non drogués, n'ayant pas eu de contacts avec des amphibiens, mais violents. On la retrouve dans l'urine ou le sang des patients pour toutes les grandes maladies psychiatriques, au point de la proposer comme indicateur de diagnostic. La toxine est identique à celle qu'on trouve parmi les bufotoxines (hallucinogènes et provoquant des symptômes évoquant une psychose de type schizophrénie) du venin des nombreuses espèces de crapauds. Mais on ignore encore si le même processus est en jeu dans les deux cas et à déterminer si cette molécule est à l'origine des troubles mentaux chez l'homme, ou si elle est elle-même un sous-produit d'un autre processus pathologique. Des indices plaident en tous cas pour certaines similitudes entre l'action de bufotoxine sur le cerveau, et en particulier sur la dégradation de la sérotonine et des processus intervenant dans les désordres mentaux.

Violence naturelle : c'est la violence des forces de la nature ; des tempêtes, inondations, tremblements de terre, incendies de forêt, tsunamis et autres catastrophes naturelles. C'est parfois la violence que l'être humain perçoit du monde animal (instinct de chasse, rituels de dominance, etc). Pour le philosophe Jean-François Malherbe, on ne pourrait à proprement parler de violence dans ces cas-là : « C’est dire que les Grecs de l'Antiquité considéraient que la question de la violence (bia) ne se pose pas pour les animaux (zôoi) mais seulement dans le domaine de la vie humaine (Bios). Cela suggère très précisément que la question de la violence a affaire avec la parole qui est le propre de l’humain. Cela suggère aussi que les animaux ne sont pas, à proprement parler, violents : leurs comportements obéissent simplement aux lois inexorables de la nature. La « violence animale » n’est donc qu’une projection anthropomorphique sur le comportement animal. » Ce sont aussi d'autres types de violences ayant pour caractéristique l'absence apparente de conscience ou de volonté.

La cyber-violence: violence qui consiste en ce qu'une personne utilise la violence (physique ou verbale) pour ridiculiser quelqu'un et en fasse une vidéo, une publicité ou toute autre publication sur internet. 7 % des vidéos publiées sur Youtube en 2010, soit 50 000 vidéos, sont des vidéos contenant de la cyber-violence. Il y a notamment une montée en puissance de la popularité de ce phénomène, soit une augmentation de plus de 57 %.

Perceptions psychologiques

Combat de rue, en Chine.

L'analyse d'une série mensuelle de réponses des Français concernant la violence et la criminalité montre que :

Les fluctuations de l'inquiétude manifestée par l'opinion ne sont pas corrélées avec celles des crimes ou délits tels qu'enregistrés par les statistiques judiciaires;

Les pointes d'inquiétude qui hérissent la courbe de l'opinion correspondent assez systématiquement à des événements violents et impressionnants relayés par la presse et la télévision et dont les victimes sont des gens « ordinaires » auxquels chacun peut s'identifier.

Effets et conséquences

Au-delà de la mort et des blessures, des formes de violence largement répandues (telles que la maltraitance sur mineur et la violence conjugale) entraînent de sérieux traumatismes non physiques à vie. Il arrive alors que ces victimes adoptent des comportements à risques tels que la consommation d'alcool et l'usage de stupéfiants, la consommation de tabac et les rapports sexuels à risques, ce qui peut dès lors participer au développement de maladies cardio-vasculaires, de cancers, de dépressions, de diabètes et du virus du SIDA ou d'autres maladies conduisant à une mort prématurée.

Dans les pays présentant un niveau de violence élevé, la croissance économique peut être ralentie, la sécurité dégradée et le développement social entravé. Les familles sortant peu à peu de la pauvreté et investissant dans l'éducation de leurs enfants peuvent être ruinées par la mort violente ou la sévère infirmité de la principale figure de famille générant les ressources. Les communautés peuvent être prises au piège dans la pauvreté, où la violence omniprésente et la précarité forment un cercle vicieux qui étouffe la croissance économique. Pour les sociétés, le fait de couvrir les dépenses directement liées aux coûts de la santé, de la justice et de la protection sociale résultant de la violence empêche les gouvernements d'investir dans des mesures sociales plus constructives. La majeure partie des coûts indirects de la violence provenant de la productivité perdue et de l'investissement dans l'éducation perdu contribuent ensemble à ralentir la croissance économique, à dessiner davantage les clivages socio-économiques et à dégrader le capital humain et social.

Justifications

Selon les points de vue, ces différentes formes de violences peuvent être légitimes ou non, « bonnes » ou « mauvaises » : on pourra ainsi justifier la contrainte étatique (police, armée) comme nécessaire face au crime ; inversement, on justifiera la « violence révolutionnaire » (Walter Benjamin, Thèses sur le concept d'histoire) des opprimés contre l'État, considéré par Marx et Engels comme le « bras armé de la bourgeoisie », ou encore contre la violence structurelle et symbolique (racisme institutionnel qui justifiait, selon les Black Panthers, la constitution de milices d'auto-défense). Dans la sphère privée, certains justifieront la violence comme moyen légitime d'exercer une autorité (fessée pour les enfants, violence conjugale ou violence contre les femmes : on tentera alors de justifier la violence en distinguant différents seuils : une gifle serait acceptable mais pas une bastonnade, etc.) ; d'autres critiqueront au contraire ces comportements comme sexistes ou autoritaires, conduisant à terroriser les sujets afin de les contraindre à la soumission. La définition même de ce qui constitue une violence, a fortiori une violence « légitime », fait ainsi l'objet de débats politiques et philosophiques. Ce débat entre violence, force et justice est ramassé par Pascal dans un aphorisme célèbre des Pensées :

« Il est juste que ce qui est juste soit suivi ; il est nécessaire que ce qui est fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu'il y a toujours des méchants ; la force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force et pour cela faire en sorte que ce qui est juste soit fort, ou que ce qui est fort soit juste.

La justice est sujette à dispute, la force est très reconnaissable et sans dispute. Ainsi on n'a pu donner la force à la justice, parce que la force a contredit la justice et a dit qu'elle était injuste, et a dit que c'était elle qui était juste. Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste…

Ne pouvant faire qu'il soit forcé d'obéir à la justice, on a fait qu'il soit juste d'obéir à la force. Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force, afin que le juste et le fort fussent ensemble, et que la paix fût, qui est le souverain bien. »

Selon Howard Bloom, la violence est l'outil de la nature pour améliorer notre comportement social.

Beaucoup de confusions proviennent du manque de précision sur les termes violence, conflit, agressivité, lutte, force, contrainte. Le conflit n'est pas violence : il peut être géré de façon non-violente comme il peut dégénérer dans la violence. De même l'agressivité peut s'exprimer de façon non-violente ou dégénérer en violence. La lutte, la force, la contrainte peuvent être positives ou négatives. La violence, selon Simone Weil, « c'est ce qui fait de quiconque lui est soumis une chose. » "La violence blesse et meurtrit l'humanité de celui qui la subit" Pour Isabelle et Bruno Eliat "« la violence commence dès qu'il y a non-respect de la dignité d'un homme. » La violence commence lorsque, dans mon regard, "l'autre" est tout-négatif. Sortir de la violence, c'est donc, en distinguant la personne et ses actes, reconnaitre la dignité de toute personne.

Violence d'État, violence politique

Selon la définition classique de Max Weber dans Le Savant et le politique (1919), « l'État revendique le monopole de la violence légitime ». Historiquement, l'État moderne s'est construit en défaisant les autres groupes (féodaux, etc.) du droit d'utiliser la violence pour leur propre compte (pour se faire justice, etc.). Ce monopole peut être contesté (par la mafia, des groupes révolutionnaires ou des guérillas, ou encore par des « justiciers » ou « vigilantes »).

Violence du système économique et social ?

Michel Onfray repose le problème des violences structurelles, et des injustices économiques (précarité, pauvreté, inégalité, non répartition) :« On aurait tort de braquer le projecteur sur les seules violences individuelles alors que tous les jours la violence des acteurs du système libéral fabrique les situations délétères dans lesquelles s'engouffrent ceux qui, perdus, sacrifiés, sans foi ni loi, sans éthique, sans valeurs, exposés aux rudesses d'une machine sociale qui les broie, se contentent de reproduire à leur degré, dans leur monde, les exactions de ceux qui (les) gouvernent et demeurent dans l'impunité. Si les violences dites légitimes cessaient, on pourrait enfin envisager la réduction des violences dites illégitimes. »

Jean Baudrillard nous dit que même si la société de consommation est une société d'abondance, c'est une abondance forcée conduisant nécessairement à des violences de refus, alors que « Si l'abondance était liberté, alors cette violence serait en effet impensable. »

« L'abondance n'est qu'un (ou du moins est aussi) système de contraintes d'un type nouveau pour comprendre aussitôt qu'à cette nouvelle contrainte sociale (plus ou moins inconsciente) ne peut que répondre un type nouveau de revendication libératrice. En l'occurrence, le refus de la "société de consommation", sous sa forme violente et érostratique (destruction « aveugles » de biens matériels et culturels) ou non violente et démissive (refus d'investissement productif et consommatif). Si l'abondance était liberté, alors cette violence serait en effet impensable. Si l'abondance (la croissance) est contrainte, alors cette violence se comprend d'elle-même, elle s'impose logiquement. Si elle est sauvage, sans objet, informelle, c'est que les contraintes qu'elle conteste sont elles aussi informulées, inconscientes, illisibles : ce sont celles mêmes de la « liberté », de l'accession contrôlée au bonheur, de l'éthique totalitaire de l'abondance. »

Débat sur la non-violence

Gandhi et Martin Luther King ont critiqué la violence et ont mis en pratique la non-violence, qui est tout de même une force selon Gandhi, ou encore "une méthode politique destinée à résoudre des problèmes politiques" "La lutte non-violente ne peut se réduire à un simple débat d'idées, elle est réellement un combat dans lequel s'opposent plusieurs forces" écrit Jean-Marie Muller.

D'autres critiquèrent cette tactique : Léon Trotski, Frantz Fanon, Reinhold Niebuhr, Subhas Chandra Bose, George Orwell, Ward Churchill et Malcolm X étaient de fervents critiques de la non-violence, soutenant de maintes façons que la non-violence et le pacifisme sont des tentatives d'imposer au prolétariat la morale de la bourgeoisie, que la violence est un accompagnement nécessaire au changement révolutionnaire, ou que le droit à la légitime défense est fondamental.

L'histoire a depuis montré que la non-violence et les moyens non-violents (grève, boycott, sit-in, etc.) ont effectivement changé la condition de la population, et en premier lieu, de ses couches les moins favorisées : mouvement ouvrier en Europe, changements en Amérique Latine après l'abandon de la guerilla, changements en Europe de l'Est qui ont mené à la fin de la dictature communiste, etc. Les critiques de la non-violence ont tendance à confondre non-violence et passivité. Or la non-violence est lutte et en ce sens est le contraire de la passivité (par contre, le pacifisme se distingue de la non-violence par son absence de stratégie et d'engagement à lutter concrètement). Par ailleurs le droit à la légitime défense ne signifie pas qu'on ne peut se défendre plus efficacement de façon non-violente. Il faut donc distinguer légitime défense violente et légitime défense non-violente. Les deux s'opposent à la passivité. « La conviction qui fonde l'option pour la non-violence, c'est que la contreviolence n'est pas efficace pour combattre le système de la violence parce qu'en réalité elle en fait elle-même partie, qu'elle ne fait donc que l'entretenir, le perpétuer. »

Violence interpersonnelle

La violence dans les relations interpersonnelles (patron/employé, parent/enfant, entre amis, entre collègue, etc.) est un phénomène qui se manifeste sous de multiples formes : abus de pouvoir, agression physique, intimidation verbale, menaces voilées, insultes et injures, humiliation, etc.. Ces violences sont en relation d'inférence avec la violence globale (institutionnelle, structurelle, systémique…), elles en sont donc liées parfois plus ou moins directement, et parfois sont de réel écho ou feedback/retour de la violence globale. En tous cas, selon pédopsychiatre et psychanalyste Daniel Schechter, la violence dans les relations interpersonnelles a des conséquences importantes pour les victimes ainsi que pour leurs enfants.

Violence conjugale, Violence féminine, Homophobie, Violences urbaines

Violence à l'école

Violence au travail

Violence criminelle

Ces violences criminelles sont également en relation d'inférence avec la violence globale (institutionnelle, structurelle, systémique…), elle en sont donc lié parfois plus ou moins directement, et parfois sont de réel écho ou feedback/retour de la violence globale.

Les quatre causes majeures identifiées comme favorisant la violence criminelle :

L'urbanisme ;

Les conflits, (violence institutionnelle, structurelle, systémique, patronale, interpersonnelle…) ;

La pauvreté ;

Les inégalités.

La nature humaine n'est ni bonne ni mauvaise, ces facteurs sociétaux sont la cause du retour de violence. Il existe des cas de criminels ayant de réels problèmes psychologiques, n'ayant pas pour cause ces facteurs sociétaux, ceci représente un pourcentage minime de ce que l'on considère aujourd'hui comme la violence criminelle.

Les criminels font partie et sont issus de la société, contrairement au processus mental qui voudrait que l'on rejette le mal pour ne pas comprendre l'implication de soi ou du système/société à laquelle on appartient, et que l'on défend alors consciemment ou inconsciemment le statu quo (hypocrisie, cynisme). Ce déni de la réalité et le refus de prendre ses responsabilités, le refus de voir les relations, en éjectant le mal hors et loin de nous est analysé notamment par le sociologue Slavoj Žižek. "La vérité n'est pas hors de nous, elle est en nous. La vérité n'est pas à chercher ou à repousser loin de nous, la vérité est en nous" (ou dans la société).

Ce déni du mal et de ces causes est également décrite par Georges Bernanos au sujet des totalitarismes et fascismes avec pour conséquences des crimes contre l'humanité : « Les imbéciles mettent le nez sur le bubons et ils se disent entre eux : « Comment diables ces choses violacées, dont la plus grosse atteint à peine la taille d'un œuf de pigeon, peuvent-elle contenir tant de pus ! » L'idée ne vient pas aux imbéciles que le corps tout entier refait à mesure cette purulence, qu'il faut en tarir la source. Et si par hasard, une telle idée leur était venue, ils se seraient bien gardés de l'avouer, car ils sont un des éléments de cette pourriture. La Bêtise, en effet, m'apparaît de plus en plus comme la cause première et principale de la corruption des Nations. La seconde, c'est l'avarice. L'ambition des dictateurs ne vient qu'au troisième rang. »

Typologie

La violence peut être instituante et instituée. Les relations sociales évoluent dans le cadre de rapports de force généralement inégalitaires qui se traduisent par des impositions et l'établissement temporaire d'un statu quo fondé sur cette violence initiale.

Karl Marx a décrit la violence qu'a représentée l'accumulation primitive du capital.

Michel Foucault a montré la violence instituée sous la forme de la répression étatique.

Pierre Bourdieu a démontré que la violence symbolique recouvre une situation de domination légitime ou non d'une personne sur une autre, d'un groupe de personnes sur un autre, mal vécue par l'une des deux parties. Exemples : autoritarisme d'une hiérarchie d'entreprise ou d'armée, organisation politique d'un pays, vie de famille mal vécue par un membre de la famille.

Max Weber considère que tout État possède le monopole de la violence physique légitime. Celle-ci s'exprime par le fait que les sujets de l'État consentent, soit par tradition ou par un désir d'égalité, à ce que l'État soit le seul pouvant, de façon légitime, exercer une violence sur son territoire, que ce soit par les forces policières, militaires ou bien juridiques.

Pour Michel Maffesoli, la violence serait consubstantielle à la dynamique de toute société qui, dès lors, se doit de la gérer. C'est pourquoi la violence est tantôt assumée institutionnellement dans le droit de mort que s'arrogent les États (guerres, exécutions capitales), tantôt ritualisée et canalisée dans la vie sociale à travers les arbitrages sociaux (syndicaux, politiques), les extases sportives ou les débordements juvéniles en tous genres ;

Michel Maffesoli, à la suite de Georges Sorel, a montré la violence réactionnelle qui, d'en bas, s'oppose à la violence instituante et instituée ; Karl Marx a légitimé la violence révolutionnaire.

Pour Charles Rojzman la violence est à distinguer impérativement du conflit : « Les mots « violence » et « conflit » sont souvent pris l’un pour l’autre. Ainsi par peur de la violence, ce sont les conflits que nous taisons. Et c’est l’impossibilité d’exprimer ces conflits qui provoque la violence. Au cours d’un conflit, nous envisageons la personne avec laquelle nous avons un différend et non plus seulement le groupe qu’elle est supposée représenter ou l’image que nous nous faisons d’elle. Nous ne considérons pas l’autre comme mauvais par essence. » Ainsi préconise-t-il la nécessité de « transformer la violence destructrice en conflit constructif ».

Le philosophe Krishnamurti affirme que « le conformisme est une forme de violence. » Être soi-même naturellement serait une maladie, une déviance, sortir des rangs être créatif et penser c'est-à-dire être anticonformiste et libre-penseur est un crime car c'est un danger pour le pouvoir et le système en place, qui par nature est une force conformiste, force centripète. Le conformisme des personnes conformistes punit d'eux-mêmes les personnes sortant des rangs (pression ou force sociale), le pouvoir et la violence de l'"État" n'a généralement pas besoin d'intervenir. Pour Krishnamurti le conformisme est un facteur des idéologies, idéologies qui sont pour lui la cause de la quasi-totalité des problèmes de société, ainsi que des conflits, et des actes de violence à l'échelle humaine ou à l'échelle des États, les guerres. Krishnamurti propose également des écoles et systèmes éducatifs plus ouverts, s'éloignant de la conception de l'éducation comme "processus de socialisation" ou d'"institution disciplinaire". La socialisation des organismes sociaux oblige à se conformer, le synonyme en biologie est ici domestication avec des exemples de domestication génétique sur plusieurs générations. De même, tout système organisé doit, dans la pensée humaine ainsi que dans la pensée de celui qui veut avoir l'ascendant, contrôler et exercer un pouvoir - sans pouvoir de plus s'en empêcher (non-agir) -, ce qui équivaut dans la forme à un système fermé et hiérarchique conduisant à une vision du monde, qui peut même être à l'opposé des intentions des personnes composant cette organisation (ex : la gauche).

Le conformisme des personnes conformistes punit d'eux-mêmes les personnes sortant des rangs (pression ou force sociale), le pouvoir et la violence de l'"État" n'a généralement pas besoin d'intervenir. Pour Krishnamurti le conformisme est un facteur des idéologies, idéologies qui sont pour lui la cause de la quasi-totalité des problèmes de société, ainsi que des conflits, et des actes de violence à l'échelle humaine ou à l'échelle des États, les guerres.

Krishnamurti propose également des écoles et systèmes éducatifs plus ouverts, s'éloignant de la conception de l'éducation comme "processus de socialisation" ou d'"institution disciplinaire". La socialisation des organismes sociaux oblige à se conformer, le synonyme en biologie est ici domestication avec des exemples de domestication génétique sur plusieurs générations. De même, tout système organisé doit, dans la pensée humaine ainsi que dans la pensée de celui qui veut avoir l'ascendant, contrôler et exercer un pouvoir - sans pouvoir de plus s'en empêcher (non-agir) -, ce qui équivaut dans la forme à un système fermé et hiérarchique conduisant à une vision du monde, qui peut même être à l'opposé des intentions des personnes composant cette organisation (ex : la gauche).

Pour Theodore Kaczynski, la sur-socialisation est parmi les pires choses, la pire violence, qu’un être humain peut infliger à un autre. « La pensée et le comportement d’une personne sur-socialisée sont bien plus aliénées que celles d’une autre modérément socialisée. » « La personne sur-socialisée ne peut même pas avoir une expérience, sans culpabilité, de pensées ou sentiments qui soient contraires à la morale en place ; elle ne peut avoir de « mauvaises » pensées. Et la socialisation n’est pas juste une question de morale ; nous sommes socialisés pour nous adapter à de nombreuses normes qui n’ont rien à voir avec la morale proprement dite. Ainsi, la personne sur-socialisée est maintenue en laisse et sa vie avance sur les rails que la société a construit pour elle. Pour beaucoup de personnes sur-socialisées, cela se traduit par un sentiment de contrainte et de faiblesse qui peut être un terrible handicap. Nous affirmons que la sur-socialisation est parmi les pires choses qu’un être humain peut infliger à un autre." »

Le tiqqun invite à s'éloigner de toute "organisation", et à se diriger vers des "non-organisations", des systèmes ouverts et libres, et des auto-organisations.

Les libertaires placent la liberté comme valeur sine qua non pour un humain, et reconnaissant la violence systémique présente dans la société et les organisations, ils proposent également des sociétés plus ouvertes, humanistes, et libres.

La violence froide est un terme utilisé en opposition à la violence agressive. Elle consiste à contraindre directement ou par exécutants interposés, autrui à entrer et demeurer dans une situation de souffrance (par exemple : séquestration, déportation, extermination).

Elle peut être retournée contre soi-même par une personne qui décide de ne pas tenir compte de tous ses besoins dans ses actions et d'accepter des tâches qui l’écrasent.

La violence éducative est perpétrée à des fins éducatives, à ne pas confondre avec la maltraitance laissant des marques sur le corps et qui n'ont pas de but éducatif.

La violence primitive est celle qui découle d'une simple opportunité de prédation hors de toute catégorie décrite ci-dessus, qu'il s'agisse de prédation matérielle (appropriation de biens) ou narcissique (appropriation du corps d'autrui, voir ci-dessous).

La violence sexuelle est le fait d’une personne consciente d'avoir un ascendant (hiérarchique, parental, physique, psychologique) qui impose à une autre des actes sexuels non désirés ;

La domination par une personne ou un organisme : après avoir établi un ascendant, impose à une autre des souffrances psychiques et/ou physiques, pouvant avoir pour conséquences :

Des suicides ;

L'assassinat.

La violence conjugale et/ou familiale dont la maltraitance laissant des marques sur le corps, sans but éducatif : le comportement d'un conjoint ou d'un autre membre de la famille, est identifiable à l'une des violences décrites ci-dessus sur l'autre conjoint ou sur divers membres de la famille.

Légitimation et points de vue éthiques

L'usage de la force peut être légitimé. La légitime défense est invoquée quand une victime de violences se défend par la force. Un groupe humain (ethnie, classe sociale ou membres d'une religion) peut agir violemment lorsqu'une idéologie, une foi ou une autorité le justifie.

L'usage de la force peut ne pas être légitimé. Néanmoins des causes psychiques internes sont juridiquement invocables pour décharger la responsabilité de l'auteur des violences ; auquel cas un traitement psychiatrique pourrait être requis. Aux crimes et délits de droit commun (vol, kidnapping), une réplique juridique est nécessaire.

Les motivations de la violence sont l'objet de débats dans les champs scientifique, juridique, philosophique et politique. Dans l'approche de beaucoup de praticiens de la psychologie, de l'aide sociale ou du droit (côté défense), la plupart des personnes adoptant des comportements de prédation et/ou de violence relèvent de la sociopathie ou d'une problématique sociale et/ou économique. D'autres approches, notamment en éthologie appliquée à l'espèce humaine, et certains chercheurs (dont Konrad Lorenz, ainsi que beaucoup de behavioristes) estiment que les personnes adoptant des comportements de prédation et/ou de violence ne le font pas forcément par manque de ressources, d'éducation, d'émotion ou d'empathie (les séducteurs et les manipulateurs n'en manquent souvent pas, soulignent-ils) mais par choix narcissique, en vertu du principe du plus grand plaisir et/ou de la plus grande facilité/rentabilité. Les points de vue les plus extrêmes (qui ressurgissent régulièrement malgré la réprobation de la communauté scientifique) vont jusqu'à affirmer que ces comportements seraient génétiquement inscrits et héréditaires. D'autres spécialistes de l'éthologie humaine, tels Boris Cyrulnik et les cognitivistes, nuancent ces points de vue et récusent tout héritage génétique de la violence. Plusieurs spécialistes de la psychologie développementale tels Richard Tremblay et Daniel Schechter soulignent l'importance de multiples facteurs de risque pour le développement de la violence, surtout les interactions entre la biologie en incluant les gènes et l'environnement familial.

Une partie des prescriptions religieuses vise à maintenir la paix interne, la cohésion dans la communauté, en prévenant ou en ritualisant sa violence. Les prêtres entrent en scène lorsque la violence ou le désordre menacent, soit sur le plan interne (discorde civile) soit sur le plan externe (agression ou menace extérieure). Pour apaiser le « courroux de la divinité », la réponse sera la mise en œuvre d'une violence rituelle : le sacrifice, humain ou animal, ou le recours à la guerre extérieure. Dans les deux cas, le recours à la violence est perçu comme défensif, comme un moyen de se protéger d'une autre violence pouvant détruire la communauté. René Girard a montré que l'évolution culturelle conduisant vers les religions monothéistes à vocation universelle, s'est accompagnée d'une évolution des rites sacrificiels du concret vers l'abstrait, qui deviennent de plus en plus symboliques, sans disparaître. Le christianisme, dans certains de ses textes originels, n'abolit pas le sacrifice, mais il préconise le « sacrifice de soi » comme alternative au sacrifice de l'autre.

Violence par pays

Le Global Peace Index, mis à jour en 2010, classe 149 pays d'après l' « absence de violence ».

中文百科

联合国在2002年统计因暴力而导致死亡的数字,每单位为10万人。

暴力是基于侵犯他人的心理,而使用激烈且富有强制性力量之行为。暴力主要有三类:多数暴力、媒体暴力、直接暴力。最常见的是个人或犯罪集团之间的殴斗以及凶杀。国家、民族之间也往往会发生暴力事件。 权力往往借由暴力来形成。

最初原理

人类自古以来,为了生存,常透过暴力手段由自然界掠取生活必需品。在社会发展阶段,被压迫阶级通常以暴力手段推翻统治阶级。被压迫阶级在长期的压迫下,使得在经济、文化等方面处于劣势,但因人多,所以暴力成为推动社会进步的利器。列宁即认为「暴力是革命的火车头」。

马克思主义观点

暴力往往要依赖于身体、技术、设备及武器等,工具的先进与否决定了暴力的效果。暴力是一种人与物的关系,施行暴力者总是要将他人压制在物的状态或者彻底消灭。基本上,对于暴力的行为,在法律上是不予鼓励,并且通常是禁止的,但是若能提出证据证明暴力手段的使用是出于正当防卫的目的,则通常刑责会被减免。 如果一个国家对权力的行使依赖于暴力手段,往往使政权不能稳固,成为**。

国际法观点

国与国之间的战争通常被认为是一种严重的暴力行为,因此发动战争,在现代社会,是一种犯罪行为,违背国际法发动战争者会遭到国际的谴责与制裁,更甚者,其国家会遭到联合国派遣部队攻击,统治者会被送往国际法庭接受审判,除了在联合国的首肯下,为国际秩序所发动者除外。

犯罪学观点:服从命令的犯罪构成的特点

授权。授权形成了一种新的形势,在这种形势下,权力的存在——直接或间接——扰乱了日常控制人们关系的道德原则。这一合法的权力明确的规定,含蓄的鼓励,默默地赞同或至少允许了暴力的存在。对这样的暴力行为的授权似乎使得暴力行为自动具有了正当性,并给了个人这样的感觉:其本人无需最终做出判断或选择。尤其是做出某种形同被明确的命令,一种与服从上级命令的义务相联系的新的道德观将占据上风。

惯例化。一旦授权过程已经创建了一种被卷入的人们无需去考虑行动的意义,并不真正做出决定的情况,人们就处在一种新的心理和社会形势下了。在这种情况下,继续向前的压力是相当有力的。可能引起道德困窘的力量失去了原有的作用。

人性的丧失。如果授权过程逾越了标准的道德考虑,而惯例化过程减少了这种考虑出现的可能性。杀害同类的强烈抑制感通过被剥削受害者的地位而被减弱。受害者被剥夺了

身份,作为一个独立的,与众不同的人而存在,能够做出自己的选择并且有权力去过自己的生活。

在人们内部关系网中的伙伴关系,人们相互关心,并且尊重彼此的个性和权力。

法法词典

violence nom commun - féminin ( violences )

  • 1. emploi de la force brutale pour contraindre (une ou plusieurs personnes)

    recourir à la violence

  • 2. agressivité brutale dans les actes ou dans les propos

    un discours d'une rare violence

  • 3. acte caractérisé par l'emploi de la force brutale [Remarque d'usage: surtout au pluriel]

    être victime de violences

  • 4. force ou intensité extrêmes (de quelque chose)

    la violence d'un choc • le vent redouble de violence

faire violence locution verbale

  • 1. imposer (quelque chose à quelqu'un) par la force ou l'intimidation (soutenu)

    faire violence à quelqu'un pour qu'il parle

se faire une douce violence locution verbale

  • 1. ne pas se forcer beaucoup (pour faire quelque chose qu'on trouve agréable) (humoristique)

    je ne voulais pas sortir mais je me suis fait une douce violence

se faire violence locution verbale

  • 1. faire un effort sur soi-même (pour faire quelque chose) (soutenu)

    il a dû se faire violence pour lui serrer la main

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