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词典释义:
symboliser
时间: 2023-09-16 01:33:40
专四
[sɛ̃bɔlize]

v.t. 象征,是…的象征 v.t.indir. 〈古〉相一致,协调

词典释义

v.t.
象征,是…的象征
L'auteur a symbolisé le mal par un personnage.作者以一个人物作为邪恶的象征。

v.t.indir.
〈古〉相一致,协调
Vos inclinations pourront symboliser aux miennes (Sorel).您的爱好与我的爱好相一致。(索雷尔)

近义、反义、派生词
近义词:
désigner,  figurer,  personnifier,  représenter,  évoquer,  incarner,  matérialiser
联想词
symbole 象征,标志; représenter ,表现; signifier ,意味着; symboliquement 象征; célébrer 庆祝; marquer 留痕迹; évoquer 回忆,追忆; commémorer 纪念,追念; illustrer 使出名,使享有盛誉; associer 使联合,使结合,使组合; caractériser …的特征,描绘…的特征;
短语搭配

Dans la littérature, la chaumière a longtemps symbolisé la pauvreté.长时期内在文学作品中,茅屋是贫困的象征。

Vos inclinations pourront symboliser aux miennes (Sorel).您的爱好与我的爱好相一致。(索雷尔)

Le renard, dans les fables, symbolise la ruse.寓言中的狐狸象征着机灵。

L'auteur a symbolisé le mal par un personnage.作者以一个人物作为邪恶的象征。

原声例句

Selon une étude réalisée en 2020, le rose symbolise la féminité, l'amour, le plaisir et, dans une certaine mesure, l'immaturité.

根据 2020 年的一项研究,粉色象征女性气质、爱情、快乐,在某种程度上,还象征着不成熟。

[心理健康知识科普]

Exactement comme dans " Le Roman de la Rose" , un livre qui date du 13e siècle, et où la Rose symbolise littéralement une femme réelle !

就像13世纪的书籍《玫瑰之恋》中所描述的一样,玫瑰象征着真实存在的女人!

[硬核历史冷知识]

Elle symbolise la prospérité et la longévité.

代表了幸运和长寿。

[中法节日介绍]

Plus tard durant l'antiquité, les Égyptiens et les Perses habilleront les œufs aux couleurs du printemps et les offriront à leurs proches pour symboliser le retour à la vie.

之后在古代,埃及人和波斯人用春天的颜色装扮鸡蛋,并将它们送给亲朋好友,以象征生命回归。

[中法节日介绍]

Moi. si j'étais une couleur, oh ! ce serait le jaune, parce que le jaune symbolise la joie.

我,如果我是一种颜色的话,噢!我选黄色,因为黄色象征快乐。

[Alter Ego 2 (A2)]

Le Saint-Graal symbolise la pureté, immortalité, la communion avec Dieu et les hommes.

圣杯象征着纯洁,不朽,上帝和人类的交流。

[亚瑟王与圆桌骑士]

Le soleil était symbolisée par la barque de rai qui traversait le ciel.

太阳神的船航行越过天际就是太阳的象征

[《王子与公主》电影节选]

C'est une paire qui symbolise l'ouverture du shop et c'est toujours très cool.

这是一双代表商店开业的鞋,它一直很酷。

[Une Fille, Un Style]

Ce sont des sortes de natures mortes un peu naïves qui symbolisent, au moment où je les peins, mon état et ma vie.

它们是一种天真的静物画,在我画它们的时候,象征着我的状态和我的生活。

[Une Fille, Un Style]

Et le cercle symbolise notre planète.

圆圈则象征地球。

[innerFrench]

例句库

Le symbole de la France, c'est un coq.il symbolise le courage.par ailleurs, il est un marque célèbre mondial qui s'appelle Le Coq Sportif.

是高卢鸡,法国的象征。他象征了勇气。另外,他还是一个国际著名的品牌,叫"运动鸡"。

La pétanque symbolise assez bien la conception confortable du sport des Français.

滚球游戏很好地象征了法国人对体育舒适的概念。

C’est bien évidemment cet homme énigmatique aux allures solennelles, dont le visage est en fait modelé selon celui de Miao et qui symbolise l’intellectuel chinois des temps anciens.

当然是那位阴阳怪气,衣冠楚楚的男人。这个男人的脸实际上就是缪晓春的脸,同时也中国旧式文人的象征

Je pense qu'il pourrait être ici une couleur unique, qui symbolise la liberté et le bonheur, en apparence simple mais pleine et émouvante.

我想可能是这里独一无二的色彩,它象征着自由和快乐,看似简单却十足感人。

Bien plus qu'un simple anneau, l'alliance symbolise l'engagement solennel que vous prenez vis-à-vis de l'être aimé !

戒指不仅仅是一个圆环,它更我们相爱的庄严证据。

Chacune des cinq mascottes symbolise un souhait différent, honorant de la sorte cette tradition par le transfert de leurs meilleurs souhaits aux enfants du monde entier.

北京奥运会吉祥物的每个娃娃都代表着不同的祝愿,通过向全世界的孩子们传达他们美好的祝愿来纪念这种传统。

A commencer par les "quatre grandes inventions", le papier, la boussole, l'imprimerie, la poudre d'explosif, symbolisée par ces majestueux feux d'artifice.

从“四大发明”开始,造纸、指南针、印刷、以壮丽烟花代表的火药。

Certaines toiles sont des reproductions de mes anciens tableaux, d'autres symbolisent l'histoire chinoise et française , ce sont les périodes que j'ai vécu.

其中很多画是我以往作品的放大复制,此外还有些我经历过的社会历史画面,有中国的,也有法国的,记载我曾生活过的某些时期。

Cet arcane peut signifier un départ, un commencement, un renouveau. Elle peut aussi symboliser une personne jeune, un(e) adolescent(e).

这张大秘仪可能意味着一场出发、一段开始、一次复苏,也可能象征着一位年轻的人,少年或少女。

Avec la Tour Eiffel elle symbolise Paris, malgré que ses détracteurs prétendent qu’elle ressemble à une pâtisserie !

虽然某些人批评圣心教堂外形看起来就像一座蛋糕房,不过这座教堂与艾菲尔铁塔一样,如今都已成为巴黎的象征

La littérature symbolise les connaissances écrites. La forme originale de la pensée. Les intellectuels s’enfoncent dans le cadre des lettres, perdront peu à peu leur capacité de penser.

文学象征有记载的书面知识,是知识分子首先接触到的思想形态。过度的执迷于文字框架的知识分子,会逐渐按丧失思考的能力。

Elle symbolisait la réussite économique, portait un message tourné vers l'avenir.

象征着的经济成就和对未来的信息。

Le tangyuan sucré et parfumé symbolise la réunion et le bonheur de la famille.

香甜软糯的汤圆象征着合家团圆幸福安康。

Elle symbolise, mieux que personne, les turpitudes et l’arrogance du régime Ben Ali.

本阿里当政时期,蕾拉代表的不是她自己本人,而是象征着无耻和自大。

De plus, l’empereur s’aliéna les lettrés par une politique totalitaire de contrôle de la pensée, symbolisée notamment par les autodafés.

此外,秦始皇控制读书人的思想,其中最让人震惊的要数“焚书坑儒”。

Au quatrième degré, la lumière verte symbolise la quiétude de l'âme pacifiée ( motmaînneh ).

在第四个学位,开了绿灯象征着和平的平静的灵魂( motmaînneh ) 。

Au-dessus du roi, un disque ailé symbolise la grande divinité des Iraniens, Ahura Mazda.

国王头顶上方,一个带翅膀的圆盘象征了伊朗人最大的神——阿胡拉-玛兹达。

Elle symbolise le coté matériel des choses, la matière elle-même aussi.

象征事物物质的一面,也象征物质本身。

Le flambeau symbolise la lumière de la sagesse .

火焰智慧之光的象征

Le noir symbolise le deuil.

黑色代表着哀悼。

法语百科

Un symbole peut être un objet, une image, un mot écrit, un son ou une marque particulière qui représente quelque chose d'autre par association, ressemblance ou convention. Par exemple, il y a des symboles pour le code de la route.

Symbole

Le symbole est un concept, une représentation pensée chez un individu en particulier ou un groupe en général; l'association faite par la pensée est déclenchée à partir des sens humains percevant quelque chose. Un signe faisant symbole est actif chez l'individu pour soit provoquer une pensée sur un thème (par exemple la sécurité, l'autorité, l'orientation bas/haut...) et un élément (par exemple mer, terre, ciel, visage humain...), soit une sensation (par exemple joie, peur, paix, créativité, respect etc.).

Un symbole peut être un objet, une image, une forme reconnaissable, une couleur, un mot écrit suivant le système linguistique du pays, un son, une onomatopée. Mais aussi une marque particulière qui représente quelque chose d'autre par association, ressemblance ou convention. Cela peut être une personne, une « figure symbolique » de quelque chose , une formule de reconnaissance d'individus appartenant à un groupe, un signal gestuel ou bien un signe dessiné ou sculpté. L'aspect culturel est prédominant avec sous-jacent la conception de l'espace-temps. L'appropriation d'un sens symbolique dépend de la psychologie de l'individu, pour ce qui concerne la différentiation entre le lien fait par convention , et le lien fait par connotation .

Le symbole est la base pour des « analogies pertinentes, des homologies, des associations d’idées, des connotations, des relations entre le sens premier du symbole et les sens figurés qui permettent cette extraction des sens symbolisés. »

Étymologie et origine grecques, et la perspective historique

Divers symboles religieux

Le mot « symbole » est issu du grec ancien sumbolon (σύμβολον), qui dérive du verbe sumbalein (symballein) (de syn-, avec, et -ballein, jeter) signifiant « mettre ensemble », « joindre », « comparer », « échanger », « se rencontrer », « expliquer ».

En Grèce, un symbole était au sens propre et originel un tesson de poterie cassé en deux morceaux et partagé entre deux contractants. Pour liquider le contrat, il fallait faire la preuve de sa qualité de contractant (ou d'ayant droit) en rapprochant les deux morceaux qui devaient s'emboîter parfaitement. Le sumbolon était constitué des deux morceaux d'un objet brisé, de sorte que leur réunion, par un assemblage parfait, constituait une preuve de leur origine commune et donc un signe de reconnaissance très sûr. Le symbole est aussi un mot de passe.

Dans le pythagorisme, le mot « symbole » désigne une parole, un enseignement secret, avec sa double face : une expression énigmatique et un sens profond. « Il (Pythagore) livrait d'autres enseignements d'une manière mystérieuse sous forme de symboles. Aristote en a consigné plus d'un ; par exemple, Pythagore appelait la mer « pleurs » (de Cronos ?), les Ourses « mains de Rhéa »... Il y avait encore un autre genre de symboles... « Ne pas effeuiller une couronne », c'est-à-dire ne pas ruiner les lois, car elles sont la couronne des cités ; « Ne pas aller par la grand-route », en quoi il défendait de suivre l'opinion de la foule ».

Le terme « symbole » est attesté en français depuis 1380.

Au figuré, le symbole devient l'ensemble qui lie deux représentations de la même signification. Par dérivation, le symbole se réduit à l'élément imagé ou audible qui est relié à un sens caché qu'il signifie.

Par la suite, des formes d'abstraction, comme le langage ou la gestuelle, ont pu remplacer les objets dans leur fonction de représenter un engagement, une promesse, une alliance, un contrat, un pacte scellé entre deux partenaires (par exemple, une poignée de main sera le symbole d'un accord). Dans ce sens, un symbole est donc un objet sensible qu'on « pose côte à côte avec » une réalité abstraite ou surnaturelle qu'il est destiné à représenter. Le symbole est le terme visible d'une comparaison dont l'autre terme est invisible.

L'antonyme littéral du « symbolique » est le « diabolique », ce qui divise (du Grec diaballein, de dia- à travers, et -ballein jeter, jeter à travers, c'est-à-dire diviser, disperser, par extension rendre confus). Le diabolique est, au sens propre, pour les Grecs, le bâton qui semble rompu lorsqu'il est plongé dans l'eau ; au sens figuré, c'est l'apparence trompeuse. Ce qui est trompeur, fait croire à la cassure et relève de l'illusion des sens, est de l'ordre du diabolique ; ce qui rapproche, reconstitue l'unité ou la totalité originelle en dévoilant du sens est de l'ordre du symbolique. La notion chrétienne de Diable tentateur est issue de la confusion de cette signification avec celles de l'Ange révolté déchu (Lucifer) du judaïsme, du Cheytan/Satan d'origine égyptienne (Seth), et du Malin manichéen.

Fonctions du Symbole

La première des fonctions du symbole est la « fonction sémiotique » : il signifie quelque chose, il désigne, comme tout signe. Le symbole est une représentation porteuse de sens. C'est un système signifiant relevant de la connotation

Par exemple, le carré peut désigner le nombre quatre.

Une deuxième fonction du symbole est la « fonction révélatrice ». Le symbole apparaît ainsi comme la réalité visible (accessible aux cinq sens) qui invite à découvrir des réalités invisibles. Ce qu'un signe ordinaire ne permet pas de dire, le symbole le permet. Le symbole traduit l'intraduisible, éclaire l'obscur. Par exemple : le Soleil, qui éblouit, permet de présenter l'inaccessibilité de Dieu ; l'océan figure l'infini de l'amour.

« Fonction universalisante » : les symboles fondés sur une corrélation naturelle entre symbolisant et symbolisé sont de partout et de toujours. Par exemple, au-delà des différences culturelles, tous les hommes symbolisent la cruauté par la panthère, l'inaltérabilité par l'or.

Une autre fonction est la « fonction transformatrice », pour le psychisme. Selon la psychologie des profondeurs (Carl-Gustav Jung), un symbole contient une grande énergie que l'homme peut transformer, en l'amplifiant, en la sublimant, en la réorientant... Par exemple, certains malades se guérissent en travaillant sur des couleurs, des sons, leurs rêves, leurs fantasmes conscients ou leurs fantasmes inconscients.

Une autre fonction est la « fonction magique » : le symbole, de façon formelle ou de façon concrète, agit sur les choses, indirectement, analogiquement. Par exemple, un magicien croit - à tort ou à raison - que le nombre treize, par une « vertu occulte » qui échappe à la raison et à la science physique, porte malheur.

Une dernière fonction remarquable peut être qualifiée de " fonction culturelle ". L'objet conservé au titre de symbole et qui peut faire par la suite l'objet d'un traitement calligraphie (telle la croix symbolique des Chrétiens renvoyant à celle historique du Golgotha), devient le lien et le vestige fondamental qui nous unit avec les âges de fondation d'une histoire commune. Les symboles sont ici l'alphabet de la culture, ce qui nous rappelle nos valeurs constitutionnelles et notre raison d'exister.

Charles W. Morris voit quatre principaux usages au signe : information, évaluation, stimulation, systématisation.

Le symbole et son étude en définition et fonctionnement

(Voir aussi: symbologie et herméneutique)

Les sciences sémiologie et sémiotique sont occidentales. Elles sont dans le français courant confondues.

Le schéma ou plan qui organise l'étude des signes et signaux symboliques se fait en plusieurs divisions ou sous-ensembles des objets d'étude. (La modélisation, le « référentiel » est plus ou moins "rigide" et adapté plutôt à une étude dont il est issu qu'à une autre). Le signe donné doit pouvoir « parler » comme symbole et donc être identifié comme symbole plus ou moins flou, avec des termes qui ne sont pas forcément un nom mais des associations d'attributs particuliers. L'effet étudié devient fonction étudiée. Les autres constituants deviennent information selon la modélisation des perceptions simples qui font l'objet de la constatation recherchée.

La sémiologie théorise au départ en deux divisions : Signifié et signifiant (-autrement énoncé aussi le « Signifiant et le signifié » suivant le point de vue adopté -). Ce couple ou duplet est étudié au sein de la vie sociale selon Ferdinand de Saussure en 1916 sur les bases de l'étude de la langue.

La sémiotique en théorise en général au départ trois divisions avec pour support les modes de production, de fonctionnement et de réception des signes mis en systèmes de pensée concernant les individus entre eux et dans leur rapport au groupe(s). (-Groupe a le sens du « méta-individu » qu'est le groupe social-).

Le « triangle sémiotique » est réarrangé dans leur importances des « faces » ou « facteurs », ou « fonctions » qui le constituent selon le modèle, la hiérarchie peut y exister (dépendance). Dimension de domaine de culture: culture philosophique, culture scientifique, et dimension de domaine d'étude pour son application pratique: la médecine (la Sémiologie médicale), la science de la logique, la communication (avec le commerce...) etc.

Le nombre de facteurs étudiés donne parfois selon la théorie mise en place un schéma des dépendances de fonctionnement « supérieur » à celui du « triangle ».

Le nombre des « faces » du schéma et ses dimensions « cause/effet » augmente dans l'histoire brève de ces sciences. La systémique nouvelle science en évolution constante, avec les recherches associées transversalement comprenant la psychologie étudie le monde complexe avec ses symboles, et la modélisation.

N.B. Des regroupements et les divisions suivant des points de vue sont décrits dans les sections ci-après.

Le symbole et son étude par mise en schéma des facteurs

Le couple et la critique

« Le lien entre le signifiant et le signifié est de l’ordre de l’analogie, de la similitude, de la parenté, de la ressemblance, parfois de contraste, d'antithèse, d'antagonique. ».

Selon Jean-Marie Schaeffer, dans la perspective de Saussure, la notion de dimension sémantique est «le lieu d'une ambiguïté, puisqu'elle peut concerner les relations entre signifiant et signifié (designatum) ou alors celles entre le signe global et le référent (denotatum), on est évidemment obligé de distinguer entre relation sémantique (interne au signe) et relation référentielle».

Le Triangle

Frege, en 1892, distinguait:

Le sens (Sinn)- le sens est l'expression ou la proposition, c'est la signification, la pensée exprimée, il peut être commun à plusieurs personnes

La référence (dénotation, Bedeutung)- la référence est l'objet désigné, ce qu'une expression linguistique désigne

La représentation (Zeichen)- la représentation est une unité mentale subjective et individuelle.

Charles S. Peirce, en 1897, distinguait:

representamen (signe matériel) qui dénote un

object, un objet (un objet de la pensée) grâce à un *interpretant, (une représentation mentale faite dans la relation entre le representamen et l'objet thématique de la pensée ), un sens porté par le signe.

Charles Ogden et Ivor Richards, en 1923 distinguaient:

le symbole (terme, expression linguistique)

la référence (concept, unité de pensée)

le référent (objet, partie du monde perceptible ou concevable : la Tour Eiffel, la vitesse).

Morris distingue trois "dimensions" du signe :

Sémantique: la dimension sémantique regarde la relation entre le signe et ce qu'il signifie

Syntaxique: la dimension syntaxique regarde la relation des signes entre eux

Pragmatique: la dimension pragmatique regarde la relation entre les signes et les utilisateurs des signes.

Cinq facteurs et plus mais parfois schématisés en sous-groupes

Mis en deux divisions schématiques de quatre, huit facteurs de domaine et d'étude :

Charles W. Morris,en 1938, distingue dans le signe quatre identifiants de dépendance fonctionnelle (4 uplets):

le véhicule du signe: ce qui agit comme signe

le designatum: ce à quoi le signe réfère

l'effet produit sur un certain interprète

l'interprète : la personne pour qui le signe a fonction de signe.

Et quatre usages en dépendance du signe :

l'information

l'évaluation

la stimulation

la systématisation.

Cinq facteurs

Les principaux termes qui entrent dans la définition du signe sont :

le stimulus (le signal physique employé, par exemple un son vocal)

le signifiant (le modèle dont le stimulus constitue une manifestation, par exemple un phonème)

le signifié (le sens, le contenu du signe)...

le concept (la représentation mentale à laquelle correspond le signifié), soit logique, soit psychologique

le référent (ce dont on parle quand on emploie tel signe)" (Louis Hébert).

L'approche « Caractéristiques et critères »

Le nœud carré sur les foulards des scouts francophones est hautement symbolique, car il définit plusieurs des valeurs du scoutisme (égalité, ordre, harmonie, solidarité...) transcrites dans la structure du nœud.

Jean Chevalier donne les caractéristiques suivantes, communes à tous les symboles.

Obscurité : le symbole dépasse l'entendement intellectuel et l'intérêt esthétique. Il est « un terme apparemment saisissable dont l'insaisissable est l'autre terme » (Pierre Emmanuel).

Stimulation : le symbole suscite une certaine vie. Il fait vibrer.

Verticalité : le symbole établit des rapports extra-rationnels, imaginatifs, entre faits, objets, signes.

Hauteur : le symbole relève de l'infini, il révèle l'homme.

Pluridimensionnalité : chaque symbole condense plusieurs faces, formes, sens, interprétations. Un personnage de Amadou Hampaté Bâ s'écrie : « Ô mon frère, apprends que chaque symbole a un, deux, plusieurs sens ». À la différence du code, univoque, le symbole est polysémique, intelligible selon le système de représentations dans lequel il s'inscrit.

Constance. Le rapport entre le symbolisant et le symbolisé demeure. Par exemple une coupe renversée symbolise toujours le ciel, quelque forme qu'elle prenne, coupole, tente.

Relativité. Malgré cette constance, les symboles varient, ils modifient leurs relations avec les autres termes, ils revêtent une grande diversité iconographique ou littéraire, ils sont perçus différemment selon qu'on est éveillé ou endormi, créateur ou interprète.

La notion de symbole fait jouer plusieurs critères, pour distinguer, entre eux, les types de symboles. Origine : naturelle ou culturelle ? Référence : explicite ou implicite ? Composition : unique (la couleur jaune est simple) ou plurielle (la couleur violette a deux éléments, le rouge et le bleu) ? Signification : objective ou subjective ? Substance : inerte ou vivante, matérielle ou psychique, visuelle ou sonore, objet ou événement...? Domaine : vie quotidienne ou art, rêve ou pensée, mythe ou rite...? Finalités : information sociale ou expression intime... ?

La tortue est le symbole de la lenteur : la correspondance entre le symbolisant "tortue" et le symbolisé "lenteur" est naturelle (la tortue est lente, par nature), plurielle (la tortue est lente, non seulement par sa marche, mais encore par sa mastication, etc.), polysémique (la tortue symbolise, non seulement la lenteur, mais encore la résistance passive, la longévité, etc.), explicite (à voir la tortue on saisit immédiatement pourquoi elle représente la lenteur), objective (le lien tortue/lenteur est impartial et universel)...

Critère fondamental : selon T. Todorov (1978), « un texte ou un discours devient symbolique à partir du moment où, par un travail d’interprétation, nous lui découvrons un sens indirect ». Par exemple, « Il fait froid ici » peut, selon son sens direct, signifier qu’il fait froid ici. Toutefois, s’il est adressé à une tierce personne se trouvant dans la même pièce que l’énonciateur, ce même énoncé peut signifier à l’autre, indirectement, de fermer la fenêtre.

Les domaines de modélisation, l'exploitation applicative

Anthropologie

Un svastika

La Science à la fin du XIX siècle en Occident a fait partie des projets de société. «La société s'améliore » a pu être un slogan, avec une vision forte conjointe, celle que « ce qui ne peut être expérimental n'est pas avéré ». Dans une époque où on préférait plus chiffrer et moins évaluer par tractations, époque dans une culture du conflit admis et même préféré. La culture populaire locale pose dès lors le problème de la magie, de l'ésotérisme, des mythes, des rites, des religions, des cérémonies, des croyances et des symbolismes.

Les symboles représentent, sous forme imagée et souvent fantaisiste, un objet ou un événement dont on n’a pas, ou plus, la vision réelle et auquel on veut donner un sens particulier ou lui induire une croyance.

Toutefois le symbole garde entièrement sa valeur et son sens moral.

L'Anthropologie va utiliser et l'Histoire et les différents modèles établis sur les symboles et établir de ce fait une grande partie de la symbolique.

Préhistoire

Dès le Paléolithique supérieur, on peut émettre l'hypothèse de symboles. L'utilisation de l'ocre rouge, attestée il y a 280 000 ans, est peut-être symbolique. Certains signes vieux de 35 000 ans (os de l’abri Blanchard à Sergeac en Dordogne) semblent ou des symboles ou des signes attestant d’observations des cycles solaires, lunaires et stellaires. On a des amulettes dès 35 000 av. J.-C. Dans certaines grottes, on trouve des mains négatives par centaines (Gargas, Pech Merle, 25 000 av. J.-C.). Les animaux chassés (principalement des rennes) mais surtout ceux observés sans être chassés (félins, chevaux, bisons) étaient dessinés avec une grande précision sur les parois, les voûtes et le sol des grottes ornées, à des profondeurs où l'homme n'avait pas établi d'habitat. Ces dessins avaient sans doute une portée symbolique et magique. Les premières grottes-sanctuaires (grottes de Lascaux, de Niaux, des Trois-Frères, du Portel) datent d'au moins 16 000 av. J.-C. Les humains étaient souvent représentés de manière peu réaliste, comme volontairement flous, déformés. De même des figures mi-humaines mi-animales sont connues.

Au Néolithique, de 4 800 à 1 300 av. J.-C., l'homme a élevé des monuments mégalithiques en terre et en pierres comme les dolmens, des sépultures collectives avec une finalité institutionnelle visant la cohésion d'une collectivité stable et sédentaire que l'on peut considérer comme une société à part entière avec son symbolisme religieux, ses rites et cérémonies magiques et sa culture. Les monuments mégalithiques ainsi que la plupart des temples pouvaient avoir un symbolisme astronomique accompagnant la découverte des principes fondamentaux de l'astronomie (année solaire, cycle lunaire, cartographie céleste, mesure du temps) et des mathématiques, principes conduisant au développement de l'astrologie et des divinations.

Avec l'histoire, qui coïncide avec l'invention de l'écriture à Sumer, vers 3 200 av. J.-C., apparurent les premiers mythes fondateurs et récits religieux, magiques, littéraires.

La perspective religieuse

Symboles bibliques

La Bible est pleine de symboles, comme cela est souvent le cas pour les textes sacrés. Ils servent à tenter d'exprimer l'indicible (le sentiment de Dieu, la foi, les pressentiments...). Le livre de l'Apocalypse est un bon exemple de livre biblique riche en symboles (le dragon, l'agneau, la bête, les quatre chevaliers, etc.). La lecture en est même difficile pour les non-spécialistes. Les chiffres dans la Bible ont également une portée symbolique. Par exemple, 4 = le monde, 7 = perfection, 40 = le temps d'une génération, etc. Ainsi, pour comprendre un symbole biblique, il est parfois nécessaire de lire les autres récits bibliques où ce symbole apparaît, afin d'y trouver un sens commun et de mieux le comprendre.

Chez les chrétiens, on a conservé comme affirmation de la foi ce qu'on appelle le « symbole des apôtres », également connu sous le nom de Credo. Le mot symbole fait référence à deux moitiés qui vont ensemble, et que l'on peut retrouver aisément. Ainsi le symbole des apôtres peut se réciter sur les doigts des deux mains, et les deux mains se rejoignent comme les deux moitiés du symbole. Chaque doigt de la main droite trouve son équivalent à la main gauche, dans une correspondance particulièrement riche.

«

 Nous croyons en Dieu le Père
créateur du ciel et de la terre
   est monté aux cieux
et est assis à la droite du Père

 Nous croyons en son fils unique
Jésus le Messie Notre-Seigneur
  et Il viendra de là-bas
au titre de Notre-Seigneur pour les morts et pour les vivants

  qui a été conçu de l’Esprit de sainteté
et a été enfanté d’un sein vierge

 Nous croyons en l’Esprit de sainteté
et en l’Eglise sainte catholique

     et a souffert sous Pilate et a été crucifié
et est mort et a été enseveli
     en la communion des saints
et en la rémission des péchés

     est descendu au Shéol
et s’est relevé d’entre les morts
     en la résurrection des corps
en la vie éternelle

»

 Source: association eecho, qui étudie le christianisme des origines et en particulier la langue araméenne.

La perspective de l'expression pour la Science avec son langage

« Symboles » scientifiques

Ici, « symbole » a le sens de signe logico-mathématique, d'écriture formelle, d'origine conventionnelle (et non pas naturelle, comme on entend habituellement), il décrit une certaine grandeur physique à laquelle est préférentiellement attribuée telle ou telle lettre de l'alphabet romain ou de l'alphabet grec afin de rendre plus lisible les formules. Quand plusieurs grandeurs physiques de même type existent, on les distingue les unes des autres par divers artifices typographiques (indices, exposants, etc). Les indices ou exposants mis à part, ces symboles sont conventionnellement écrits en italique sauf pour quelques cas particuliers. Quelques exemples :

V : volume ;

t : temps, durée ;

v : vitesse ;

a : accélération

g : accélération de la pesanteur terrestre ;

f, ν : fréquence ;

λ : longueur d'onde ;

m : masse ;

ω : vitesse angulaire ;

ρ, μ : masse volumique ;

F : force ;

W : travail d'une force, énergie ;

c : vitesse de la lumière.

« Symboles » d'unité

Les « symboles » utilisés en sciences servent à désigner la mesure. Ils représentent une valeur, une entité. Ils sont donc bien univoques et ne peuvent se confondre avec la notion de signe. Ce symbole-là est invariable en genre et en nombre et ne prend jamais de point abréviatif. Contrairement aux symboles des grandeurs physiques, il est conventionnellement écrit en roman et non en italique.

Généralement, les symboles d'unité physiques s'écrivent en minuscule sauf lorsque l'entité est dérivée directement ou indirectement d'un nom propre, dans ce cas, la première lettre s'écrit en capitale.

Quelques exemples de symboles dérivés de noms communs :

m : mètre ;

kg : kilogramme ;

min : minute ;

j : jour.

Quelques exemples de symboles dérivés de noms propres :

V : volt (de Alessandro Volta) ;

Pa : pascal (de Blaise Pascal), unité de pression ;

J : joule (de James Prescott Joule), unité d'énergie ;

A : ampère (de André-Marie Ampère), unité de courant électrique ;

Hz : hertz (de Heinrich Rudolf Hertz), unité de fréquence ;

W : watt (de James Watt), unité de puissance.

« Symboles » de la logique scientifique organisant des éléments

La logique binaire classique issue de l'informatique utilise dans les graphes des losanges lus comme symboles des conditions énoncées et reliés par des flèches signifiant procédure entrante, procédure sortante, selon les états Vrai/Faux procéduraux.

La Logique modale organise depuis l'antiquité la détermination de la certitude vs.incertitude de résultat en fonctions logiques, elle est représentée actuellement par des graphes et des symboles d'articulation de raisonnement (voir article). Cette articulation est déjà présente dans la pensée humaine depuis la représentation du monde réel avec le futur et prend le « temps de la réflexion ».

Voir aussi dans la logique floue les graphes réutilisant les formes symboliques mises en place dès l'antiquité dans les notions de figures rhétoriques symboliques telle que l'hyperbole (l'exagération) dans le langage, devenue une représentation mathématique, l'hyperbole (mathématiques), et reste un symbole du symbolisme (art) poétique et qui est aussi actuellement utilisée en architecture "calculée" de façon à créer une émotion, par exemple avec le paraboloïde-hyperbolique coffré en béton formant une « coque », c'est-à-dire un abri.

中文百科

象征,是指以具体的事物或形象来间接表现抽象或其他事物的观念。(如中国的「红颜」一词象征美丽的女子)

希腊动词Symballein,意即「汇集」(To put together),其名词则是Symbolon。

在中国,象征是一种修辞法。

象征与标志

胡马依北风,越鸟巢南枝。——不忘本(《古诗十九首》)

奉帚平明金殿开,暂将团扇共徘徊。玉颜不及寒鸦色,犹带昭阳日影来。——皇上的恩宠(王昌龄:《长信怨》)

半亩方塘一鉴开,天光云影共徘徊。问渠那得清如许,为有源头活水来。——(朱熹《观书有感》)

明喻

隐喻(暗喻)

略喻

转喻(借喻)

转化(移觉)

拟人

拟物

形象化

正衬

反衬

悬问

激问

提问

单句对

句中对

隔句对

鼎足对

叠词

叠字

明引

暗引

藏词

夸饰

讽刺

标语

借代

析字

镶嵌

互文

双关

层递

顶真

回文

倒装

错综

摹写

示现

转品

象征

倒反

飞白

婉曲

对比

感叹

呼告

仿拟

衍文

析数格

跳脱

法法词典

symboliser verbe transitif

  • 1. être l'emblème de (quelque chose)

    le noir symbolise le deuil

  • 2. donner une représentation conventionnelle à (un objet ou à une notion)

    symboliser une idée

  • 3. représenter (quelque chose) par un ou plusieurs signes

    symboliser une valeur mathématique

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