Fidèles musulmans priant dans la Grande Mosquée de Kairouan.
Albrecht Dürer, prière
La prière est un acte codifié ou non, collectif ou individuel, par lequel une requête est adressée à Dieu ou à une divinité ou à un être désigné comme médiateur de Dieu ou de la divinité. Trois types de prières existent : la prière d'intercession (pour demander un bienfait pour quelqu'un ou soi-même), la prière de confession, et la prière de gratitude. Elle est parfois présentée comme une attitude intérieure, méditative, quand elle ne contient pas explicitement de requête et cherche alors à produire un sentiment d'unité avec Dieu ou la divinité (voir Oraison silencieuse).
La prière bouddhiste
Représentation de lamas avec des moulins à prière
Dans le bouddhisme theravāda ou le bouddhisme Zen, les moines ne prient pas car la prière n'a pas de sens en raison de l'impersonnalité des êtres, hors d'une pratique de dévotion laissée au commun du peuple. L'attachement aux rites ou la croyance aux effets de la prière (silavrata-paramarsa) fait d'ailleurs partie des dix liens qu'il faut briser pour parvenir à l'Eveil. Selon S. N. Goenka : « Il n'est pas correct de prier le Bouddha pour lui adresser une demande, ce n'est pas dans son enseignement. Un être libéré ne fait que montrer le chemin, c'est à vous de faire les efforts nécessaires pour atteindre le but. ». Plusieurs textes (par exemple l'Asibandhakaputta Sutta, SN 42.6) indiquent l'inutilité des prières.
Dans le bouddhisme tibétain, la prière est un accompagnement des pratiques comme la méditation ou les enseignements. Elle est parlée ou chantée et permet d'avoir une intention altruiste et de se concentrer sur un but : l'éveil. Pour prendre refuge, on commence en ces termes : "En le Bouddha, le Dharma et la Sangha, je prends refuge jusqu'à l'éveil", ce qui signifie que l'on va vers le Bouddha, son enseignement, et la communauté bouddhique. Ensuite on remercie d'autres personnages importants du bouddhisme pour leur apport au monde. On peut aussi prier lors des repas pour remercier les bouddhas et les circonstances d'avoir à manger.
Dans le Christianisme
Base biblique
La prière qui s'appuie sur les promesses de la bible est un acte fondamental de la foi chrétienne, vécue comme une action de Grâce et de communion avec Dieu, une communion d’esprits entre Dieu et les Siens. C’est "Dieu le Père" que le croyant prie "au Nom du Seigneur Jésus-Christ". Dans l'Évangile selon Jean, Jésus-Christ indique comment prier à ses fidèles :
Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. Jean 14:13-14
En ce jour-là, vous ne m'interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. Jusqu'à présent vous n'avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. Jean 16:23
Des pratiques de méditations, de jeûne et de veille peuvent être associées à la prière, de même que des lectures de textes, bibliques ou non. Pour le croyant, Dieu est partout et la prière peut donc avoir lieu en n'importe quel lieu.
La prière du rosaire est très recommandé par le magistère. Il n'y a pas un pape qui n'ait recommandé, et avec force, la prière du rosaire, comme un moyen très bénéfique pour les chrétiens de s'associer aux mystères du Christ.Que Marie nous aide à accueillir en nous la grâce qui émane de ses mystères, afin qu'à travers nous elle puisse "irriguer" la société, à partir de nos relations au quotidien, et la purifier de si nombreuses forces négatives en l'ouvrant à la nouveauté de Dieu. Le rosaire, quand il est prié de manière authentique, apporte en effet la paix et la réconciliation.
Dans les églises catholique, protestantes et orthodoxes, des moines peuvent consacrer leur vie exclusivement à la prière. Toutefois ce n'est pas le cas dans les églises chrétiennes évangéliques, où la vie de prière fait partie de tout croyant qui a vécu la nouvelle naissance.
Église catholique et Églises orthodoxes
Vieil homme en prière, aquarelle de Julian Falat
Dans les Églises catholique et orthodoxes la prière se tourne vers Dieu, vers les Saints et la Vierge Marie. Les principales prières sont le Credo, profession de foi en un seul Dieu, et le Notre Père. La prière journalière est la liturgie des Heures, suivie par les congrégations monastiques, les prêtres et les diacres, et conseillée aux laïcs. Traditionnellement, les laïcs prient le matin, le midi (Angélus), le soir et bénissent les repas. L'utilisation d'objets de culte (crucifix, icônes, chapelets, statues, etc.) est courante. Les cultures et les milieux sociaux ont également une grande influence sur les manières de prier. Elle s'appuie sur des liturgies précises et selon des rites particuliers (signe de croix avec les mains, génuflexion, etc).
Églises protestantes
La réforme protestante débutée en 1520 a ramené la prière à ses bases bibliques, notamment avec les Cinq solae . La prière est ainsi à Dieu seul, au nom de Jésus. La prière est plus libre et il n'y a pas de liturgie, ou d'obligation de rite de prière.
Églises évangéliques
La prière, dans les églises chrétiennes évangéliques, s'appuie uniquement sur la bible (Jn 17:17; Jd 1:3; Mt 15:6) . Ainsi, elle est faite à Dieu seul (Ex 20:3 ; Mt 6:13), au nom de Jésus (Jn 14:13; Heb 9:15). Le Notre Père est considéré comme un modèle et non une liturgie. Selon eux, la prière prend une nouvelle dimension pour ceux acceptés Jésus, qui ont vécu la nouvelle naissance .
La prière islam
Le musulman est un monothéiste, il prie Allah (Dieu). Pour lui, Allah est celui qui contrôle le monde et qui répond aux demandes. En effet la plus grande obligation du croyant en Dieu est de le considérer comme un, de ne pas pratiquer le polythéisme et d'avoir la croyance qu'Allah n'a pas d'associés (les anges, les prophètes et les objets ne sont pas des dieux. Selon l'islam, tout est créé par Allah).
La salât, ou salâh (صلاة [ṣalāʰ]) ou namāz désigne la prière islamique, second des cinq piliers de l'islam. Chaque musulman est tenu d'effectuer cinq prières quotidiennes obligatoires (farâ'idh), tourné vers la qibla, qui indique la direction de la Ka'ba de La Mecque.
Elle peut être faite à n'importe quel endroit (sauf rares exceptions quand des impuretés sont présentes), bien que pour les hommes, accomplir en groupe à la mosquée les cinq prières canoniques est fortement recommandé ou obligatoire, notamment pour les prières du vendredi (la plus importante de la semaine) et pour les deux fêtes (Aïd al-kebir et aïd al-fitr). Elle doit s'accomplir en état d'ablutions (de pureté).
Un musulman en prière
Deux fidèles faisant la prière face au mihrab (niche indiquant la qibla) dans la salle de prière de la Grande Mosquée de Kairouan, en Tunisie.
La salât n'est devenue une obligation cultuelle qu'après le mi'raj, l'ascension du prophète de l'islam au ciel, que la tradition situe en l'an 2 avant l'hégire, vers l'an 620 de notre ère. La prière musulmane (salat), demande au croyant de louer la grandeur de Dieu (Allah), de se soumettre à lui, et de lui demander le pardon pour ses péchés. Il faut pour cela s'être purifié par les ablutions et avoir une pureté de l'intention (niyya). La prière musulmane est composée aussi de la prosternation, le moment où le serviteur d'Allah est le plus proche de son dieu. Il se remémore Dieu et se rappel de lui.
D'après les paroles d'Allah (que le croyant musulman croit compilés dans le Coran, le livre saint de l'islam), prier est la manière la plus simple de l'atteindre. La prière ne peut être confinée à un moment ou à un endroit. Parce que les désirs et les besoins des gens ne s'apaisent jamais, leurs prières ne finissent jamais. Il n’existe pas dans le coran un passage où Dieu ordonne aux musulmans de prier 5 fois dans la journée. Les cinq prières habituelles sont décrites dans les hadiths (paroles du prophète Mahomet). La prière musulmane n'est pas limitée dans le temps et chaque individu peut prier à tout moment car Allah, pour les musulmans, ne dort jamais (Qayoum).
Exemples de versets de sourate du coran référant la prière :
Sourate 2 al-Baqarah verset 186 : Si Mes serviteurs t'interrogent à Mon sujet, qu'ils sachent que Je suis tout près d'eux, toujours disposé à exaucer les vœux de celui qui M'invoque. Qu'ils répondent donc à Mon appel et qu'ils aient foi en Moi, afin qu'ils soient guidés vers la voie du salut.
Sourate 73 Al Mouzamil verset 2 à 7 : Lève-toi (pour prier) toute la nuit, excepté une partie, sa moitié ou un peu moins ou un peu plus. Et récite le Coran lentement et clairement…La prière pendant la nuit est plus efficace et plus propice pour la récitation. Tu as dans la journée à vaquer à des longues occupations.
Sourate 17 Isra verset 78: Accomplis la salat au déclin du soleil jusqu'à l'obscurité de la nuit et fais aussi la lecture à l’aube.
Sourate 11 Hud verset 114: Accomplis la salat aux deux extrémités du jour et a certaines heures de la nuit.
Sourate 76 Insan verset 25 et 26 : Invoque le Nom de ton Seigneur à l'aube et au crépuscule ! Et dans une partie de la nuit, prosternes-toi devant le Seigneur et à glorifie le longtemps dans la nuit !
Sourate 24 Nour verset 36: Dans les maisons (mosquées) qu’Allah a permis que l’on élève (son nom) et où son nom est invoqué. Que l’on y glorifie Allah en elles matin et soir.
Il existe d'autres passages dans le Coran qui font allusion aux moments de la prière. Ce sont les sourates et versets: (50:40) ; (3:41) ; (24:58) ;(52:49) ; (7:205) ;( 55:55) ; (33:42) et (39:9)
La prière juive
Prière au mur occidental à Jérusalem-Est
L'interprétation de la halakha (loi judaïque) par le judaïsme orthodoxe établit que les hommes juifs doivent prier:
trois fois par jour lors des jours ordinaires (de dimanche à vendredi) : l'office du matin (šaḥarit) est inspiré par le patriarche biblique Abraham, l'après-midi (minḥa) par Isaac et le soir (maariv) par Jacob ;
quatre fois (l'office de Moussaf est alors intercalé après Sha'harit) lors du shabbat hebdomadaire ainsi que la plupart des jours fériés judaïques ; et
cinq fois (l'office de Neʿîlâ est ajouté en clôture de la journée de jeûne) sur le Yom Kippour.
Les femmes juives doivent prier au moins une fois chaque jour, mais sans une longueur fixe, et le système des prières journalières n'est pas requis pour les femmes.
Le judaïsme du mouvement Massorti traite aussi le système halakhique des prières journalières multiples comme obligatoire. Dès 2002, les juives du mouvement Massorti sont vues comme obligées comme les juifs du mouvement de prier les mêmes prières, et aux mêmes moments de la journée. Les communautés traditionnelles, et les juives à l'individu sont permises de s'abstenir des prières. (pdf). Les congrégations du judaïsme libéral utilisent des portions de la liturgie traditionnelle dans les offices, mais ils ne considèrent pas la halakha comme un commandement.
Pour les juifs, il y a une différence entre la prière en communauté (en miniane ou quorum) et la prière privée (personnelle). La prière en communauté est plus désirable, puisque cela permet de pratiquer des portions du rite, comme la lecture du kaddish par exemple, qui ne peuvent être pratiquées sans un quorum.
La plupart de la liturgie juive est chantée ou parlée en rythme avec une mélodie traditionnelle ou un nigoun. Les synagogues peuvent désigner ou même embaucher un hazzan ou chantre afin de diriger la congrégation dans les prières. L'embauche ou la désignation d'un hazzan d'entre les membres de la congrégation par le rabbin de la communauté dépend de la grandeur de la synagogue.
Modé Ani
Chéma Israël
Birkat Hamazone
Lieux de prière
Dans son livre titré: "La Prière, ce qu'elle est et ce qu'elle n'est pas", le Médecin Fritzson Michel écrit qu'on peut prier n'importe où. Naturellement, on le fait:
Dans sa chambre privée
À l'église
Sur une montagne
Dans un désert
etc.
Études scientifiques
Prière et effets possibles sur la santé
Diverses études ont examiné la question des effets physiologiques ou psychologiques des prières ou de la méditation dont quelques études médicales, en particulier en Amérique. On peut en citer quelques-unes :
Le professeur William A. Tiller de l’université Stanford en Californie a longtemps travaillé sur les champs énergétiques non physiques du corps humain. Il a souhaité prouver que des personnes rassemblées pour penser avec la même intention étaient capables d’avoir une influence physique sur la matière. Pour ce faire, il a réuni quatre médiums dans un laboratoire du Minnesota et leur a demandé d’influencer par leurs pensées un appareil électrique capable d’abaisser ou diminuer le pH de l’eau. L’appareil installé dans un autre laboratoire situé à plusieurs milliers de kilomètres induisait une modification de pH de l’eau placée à proximité conformément aux pensées qui avaient été émises par les quatre médiums, Tiller notant que si l’expérience est répétée de nombreuses fois, l’effet induit perdure. Tout se passe comme si une mémoire psychique pouvait agir une influence physique dans un lieu donné .
Une expérience menée à l'université Columbia (New York) et publiée en septembre 2001 dans The Journal of Reproductive Medicine conclurait à l'impact de la prière. L'étude était censée porter sur 199 femmes coréennes en attente de fécondation in vitro et sur des prières faites par divers groupes de prière aux États-Unis, au Canada et en Australie, qui ne connaissaient les femmes que par leur photo. L'article affirmait que les chercheurs avaient relevé une différence entre le groupe de femmes pour lequel on priait et celui pour lequel on ne priait pas : 50 % de grossesses contre 26 %. Il s'est par la suite avéré que le professeur Lobo a exigé que son nom soit publiquement dissocié de cet article auquel il n'avait pas collaboré.
Les études réalisées à l’université de Princeton démontreraient l’efficacité de la guérison spirituelle mais elles ne préjugent pas de savoir si c’est une autoguérison induite par le développement de pensées positives, par la production d’un effet placebo, par l’effet bénéfique d’un stress bien géré ou par une aide extérieur venue de Dieu.
Une expérience comparable menée en Californie sur 40 malades du sida (prières à distance pour 20 malades par des chrétiens, juifs, bouddhistes, indiens et chamans) aurait indiqué également des résultats positifs pour le groupe pour lequel il avait été prié.
L'effet supposé de la prière est diversement pris en compte selon les pays : en 2004, on dénombrait quatre-vingt-quatre universités de médecine enseignant la spiritualité et de nombreux médecins brésiliens apprennent les moyens de communiquer avec les morts ; en 2007, l’OMS a reconnu l’importance de la spiritualité dans l’exercice de la médecine ; aux États-Unis, 90% des é***** de médecine ont un enseignement consacré à ces thérapies complémentaires spirituelles, ce qui serait dû à la prise en compte d'enquêtes statistiques établissant que les sujets bénéficiant d’une foi puissante présentent des taux de délinquance, d’alcoolisme, de consommation de médicaments et d’échec matrimonial plus bas que les athées, ce qui impacterait positivement leur santé ; parmi ces études, on peut citer : une étude de Ronna Casar Harris et Mary Amanda Dew du centre de recherches médicales de l’Université de Pittsburgh, montrant une récupération postopératoire est d’autant meilleures si la spiritualité des convalescents est forte ; une étude du Docteur Thomas Oxman de la faculté de médecine de Dartmouth montrant que les patients de plus de cinquante-cinq ans ayant subi une opération à cœur ouvert et qui étaient croyant avaient trois fois plus de chance de survie que les autres.
une étude de Ronna Casar Harris et Mary Amanda Dew du centre de recherches médicales de l’Université de Pittsburgh, montrant une récupération postopératoire est d’autant meilleures si la spiritualité des convalescents est forte ;
une étude du Docteur Thomas Oxman de la faculté de médecine de Dartmouth montrant que les patients de plus de cinquante-cinq ans ayant subi une opération à cœur ouvert et qui étaient croyant avaient trois fois plus de chance de survie que les autres.
L'American Heart Journal a publié trois études sur le sujet. La première, menée par le cardiologue Mitchell Krucoff (université Duke, Durham, Caroline du Nord) dans le cadre d'un projet Mantra portait sur 150 malades, et montrait un effet positif de la prière et des techniques de relaxation. La seconde, menée par le même chercheur, était menée en aveugle (ni les malades, ni les médecins ni les proches ne savaient quels malades faisaient l'objet des prières) et portait sur 750 malades. Cette étude ne montra aucune différence statistique entre les malades ayant bénéficié des prières et les autres. La troisième, rendue publique an avril 2006 par l'American Heart Journal, a été menée sur les effets thérapeutiques de la prière sur des cardiaques et tend à démontrer que la prière n’aide pas au rétablissement de malades ayant subi un pontage coronarien, mais pourrait au contraire même entraîner des complications. Cette étude a eu lieu de 1998 à 2000 et a porté sur 1 802 patients répartis dans six hôpitaux américains. Les malades ont été répartis en trois groupes et l'expérience ne permet pas de conclure à un effet de la prière : Groupe 1 : Les malades sont informés qu’ils vont peut-être faire l’objet de prières, et ils bénéficient de prières ; Groupe 2 : Les malades sont informés qu’ils vont peut-être faire l’objet de prières, et ils ne bénéficient pas de prières ; Groupe 3 : Les malades sont informés qu’ils vont faire l’objet de prières, et ils en bénéficient effectivement.
La première, menée par le cardiologue Mitchell Krucoff (université Duke, Durham, Caroline du Nord) dans le cadre d'un projet Mantra portait sur 150 malades, et montrait un effet positif de la prière et des techniques de relaxation.
La seconde, menée par le même chercheur, était menée en aveugle (ni les malades, ni les médecins ni les proches ne savaient quels malades faisaient l'objet des prières) et portait sur 750 malades. Cette étude ne montra aucune différence statistique entre les malades ayant bénéficié des prières et les autres.
La troisième, rendue publique an avril 2006 par l'American Heart Journal, a été menée sur les effets thérapeutiques de la prière sur des cardiaques et tend à démontrer que la prière n’aide pas au rétablissement de malades ayant subi un pontage coronarien, mais pourrait au contraire même entraîner des complications. Cette étude a eu lieu de 1998 à 2000 et a porté sur 1 802 patients répartis dans six hôpitaux américains. Les malades ont été répartis en trois groupes et l'expérience ne permet pas de conclure à un effet de la prière : Groupe 1 : Les malades sont informés qu’ils vont peut-être faire l’objet de prières, et ils bénéficient de prières ; Groupe 2 : Les malades sont informés qu’ils vont peut-être faire l’objet de prières, et ils ne bénéficient pas de prières ; Groupe 3 : Les malades sont informés qu’ils vont faire l’objet de prières, et ils en bénéficient effectivement.
Groupe 1 : Les malades sont informés qu’ils vont peut-être faire l’objet de prières, et ils bénéficient de prières ;
Groupe 2 : Les malades sont informés qu’ils vont peut-être faire l’objet de prières, et ils ne bénéficient pas de prières ;
Groupe 3 : Les malades sont informés qu’ils vont faire l’objet de prières, et ils en bénéficient effectivement.
Prière et fonctionnement cérébral
Mario Beauregard a étudié le cerveau des carmélites en prière. Il n’est pas parvenu à localiser un centre de prière au niveau cérébral car cette activité paraît trop complexe pour avoir une topographie précise lobes préfrontaux, pariétaux et temporaux. En revanche, il mit en évidence une activité électrique du cerveau prépondérante (rythme thêta ou delta, de 4 à 7 hertz) au moment de la prière témoignant d’un niveau spécifique de concentration constant. Ce rythme lent est prédominant en période de sommeil profond et quasi inexistants en état de veille.
Dans d'autres cas, la méditation peut correspondre à une accélération de l'activité électrique cérébrale. Richard Davidson, chercheur au Laboratoire de neurosciences du Wisconsin a étudié les électroencéphalogrammes de moines bouddhistes habitués à méditer. Le degré d'activité des cerveaux était très élevé : après être passés par une courte période d'ondes alpha lentes variant de 8 à 13 herz, les moniteurs EEG affichèrent des vagues dans des fréquences gamma très rapides, de 25 à 70 hertz.