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词典释义:
psychologique
时间: 2023-09-24 00:17:54
[psikɔlɔʒik]

a.理学;理(上), 精神(上)常见用法

词典释义
a.
理学;理(上), 精神(上)
l'analyse psychologique 理分析
roman psychologique 理分析小说
moment [instant] psychologique 理上适当瞬间, 最适当时机
guerre psychologique 理战

常见用法
profil psychologique理特点
une arme psychologique一种攻手段

近义、反义、派生词
联想:

近义词:
psychique,  mental,  moral
反义词:
physique,  somatique
联想词
psychique 精神; sociologique 社会学; émotionnel 情感上,激情; physiologique 生理学,生理; émotionnelle 情感上,激情; psychologie 理学; physique 物理; psychanalytique 精神分析; neurologique 神经学; affective 富有感情,感人; mental 精神,智;
当代法汉科技词典

facteur psychologique 精神因素

短语搭配

moment psychologique心理上的适当瞬间, 最适当时机

prise en charge psychologique创伤心理咨询

guerre psychologique心理战

roman psychologique心理分析小说

types psychologiques心理类型

facteur psychologique精神因素

culture psychologique心理素养

profil psychologique心理特点

la réalité psychologique心理现实

guerre psychologique stratégique战略心理战

原声例句

C'est un véritable handicap quotidien qui peut entraîner de graves répercussions psychologiques nuisant à la vie socioprofessionnelle.

这是一个真正的日常障碍,可能导致严重的心理影响,影响社会职业生活。

[TCF法语知识测试 250 activités]

Mais aussi d'avoir un ascendant psychologique sur les gens.

而且还会对人产生心理影响。

[法国人眼中的瑞士]

Que penses-tu du fait qu'en 2008, l'Administration pour les enfants et les familles du ministère américain de la santé et des services sociaux a indiqué que plus de 50 000 enfants étaient officiellement considérés comme victimes de violence psychologique ?

2008年,美国卫生与公众服务部儿童和家庭管理局报告说,超过5万名儿童被正式视为情感虐待的受害者,你如何看待这一事实?

[心理健康知识科普]

Les commentaires blessants peuvent également provenir de proches tels que les parents, et les dommages psychologiques et émotionnels peuvent être très préjudiciables - notamment pour les enfants.

伤人的评论也可能来自父母等亲人,心理和情感上的伤害可能非常有害——尤其是对孩子来说。

[心理健康知识科普]

Mais que se passe-t-il sur le plan psychologique lorsque nous nous embrassons ?

但是当我们接吻时心理上会发生什么呢?

[心理健康知识科普]

Voici quatre faits psychologiques concernant les baisers.

以下是关于接吻的四个心理事实。

[心理健康知识科普]

Il s'avère qu'il existe de nombreuses raisons psychologiques à cela.

事实证明,这有很多心理原因。

[心理健康知识科普]

Il est intéressant d'examiner comment, en tant qu'espèce, nous nous sommes adaptés au baiser en tant qu'outil psychologique et social.

研究我们作为一个物种,如何适应亲吻作为一种心理和社交工具是很有趣的。

[心理健康知识科普]

Une étude récente de l'International Journal of Food Sciences and Nutrition a révélé que les adultes ayant un régime alimentaire malsain souffraient davantage de détresse psychologique que ceux qui avaient un régime équilibré.

《国际食品科学与营养杂志》最近的一项研究发现,饮食不健康的成年人比饮食均衡的成年人遭受更多的心理困扰。

[心理健康知识科普]

Dans les années 1960, le psychiatre et psychologue polonais Kazimierz Dabrowski a introduit le concept selon lequel le fait d'être très doué ou intelligent est associé à des surexcitabilités psychologiques et physiologiques.

在20世纪60年代,波兰精神病学家和心理学家卡齐米日·达布罗斯基 (Kazimierz Dabrowski) 提出了这样的概念:高天赋或聪明与心理和生理过度兴奋有关。

[心理健康知识科普]

例句库

Le psychologue Zhao Guoqiu a estimé que la fillette ne devrait pas être informée trop rapidement de la mort de ses parents, car son état psychologique reste fragile.

心理学家赵国秋认为,我们不应该过快的告诉小依依父母过世的消息,因为她的心理状况还是非常脆弱的。

Les agents du FBI sont très bons à la guerre psychologique.

FBI的探员都很擅长心理战。

J’ai lu quelque part un test psychologique : l’emplacement auquel une personne aime se mettre dans un bus reflète la place sociale que cette personne désire posséder.

曾经看到过一个心理测验:在公交车上喜欢站在或坐在什么位置,暗示着一个人内心希望处于什么样的社会地位。

Casquettes, gilets et sacs à dos rouges, c’est «la cellule d’aide psychologique». «On cherche les familles les plus touchées, et on fait parler les gens», explique une jeune bénévole.

他们头戴鸭舌帽、身穿制服背心、背着红色背包,这个队伍是“心理援助小组”。一个志愿者解释道:“我们寻找受影响最大的家庭,我们让人们开口倾诉。”

"Il s'agit d'un jeune du quartier qui a des difficultés psychologiques et qui n'a jamais eu d'autres revendications que de vouloir mettre fin à ses jours", a confirmé Luc Chatel.

他是这个地区一个有心里问题的年轻人,除了自杀没有其它想法,", Luc Chatel确实了这个消息。

D'autant que la guérison des blessures psychologiques reste plus difficile par rapport à celle des blessures physiques.

其实心灵的伤害比身体的伤害更难愈合。

Elle a besoin d'un psychiatre pour traiter ses problèmes psychologiques.

她需要一个心理医生来解决她的心理问题。

Un psychiatre doit bien comprendre des profils psychologiques de ses patients.

心理医生需要清楚地了解病人的心理特点 。

La santé ne concerne pas seulement un corps sain, mais aussi l'intégration psychologique, phisiologique et sociale.

健康不仅是身体没有疾病,还要有完整的心理、生理状态和社会的适应能力。

Les « spationautes » ont subi à la mi-mars une batterie de tests physiques et psychologiques qui serviront de référence pour être comparés aux résultats collectés pendant l'expérience.

这些“火星宇航员”在三月中旬接受了一系列生理和心理测试,测试结果将作为参考,与模拟试飞收集的结果作比较。

Selon les premiers éléments de l'enquête, la jeune fille ne présentait aucun trouble psychologique ni pathologie particulière avant le drame.

根据调查的初步结果,发现女童在惨剧发生前没有任何心理障碍或特殊病理。

Je sais que je vous chaque, physiques et psychologiques balancer.

每一个我认识你之后的,我的身体和心灵晃动。

Chaque femme a une beauté et du luxe au psychologique.

每个女性都有为美丽而奢侈一回的心理

Mais je pense qu'à un certain niveau psychologique profond, les hommes une sorte d'attachement àla poche.

但是我认为在某个深度心理层面上,男人对口袋有种依恋。

Ce phénomène psychologique est une manifestation de l ’esprit rebelle des jeunes, qui bravent les interdits et les dangers.

这一心理现象,是年轻人逾越雷池和冒险逆反心理的一种表现。

Cela semble absurde, mais c'est cette aberration psychologique qu'on va retrouver tout au long de l'Affaire Dreyfus.

这种逻辑似乎是荒谬的,但德雷福斯事件自始至终都被这种扭曲的心态左右着。

Nous risquons psychologique en fin de vie, pourrait rougir palpitation vu timide.

我们冒着生命的危险,可能会脸红,心悸,害羞。

Sa recherche est de rendre métaphysique ce que Freud avait passablement mis du côté du psychologique.

他的研究来自对形而上学的处理,这个弗洛伊德曾努力带到心理学近旁的东西。

Il décrit les vues de Freud et le rêve de faire quand l'esprit du rêve et de la méthode de consultation psychologique.

它叙述了弗洛伊德对于梦的看法以及在进行精神分析的心理辅导时解梦的方法。

Votre mémoire dépend essentiellement de lois psychologiques, par exemplede votre motivation.

你的记忆主要是取决于你的心理机能,比如说你的动机。

法语百科

La psychologie (du grec psukhê, âme, et logos, parole) est l'étude des faits psychiques, des comportements et des processus mentaux. C'est une discipline qui appartient à la catégorie des sciences humaines. Divisée en de nombreuses branches d’étude aussi bien théoriques que pratiques, la psychologie a des applications thérapeutiques individuelles ou collectives, sociales, et politiques ou morales. Ayant pour objectif l'investigation de la structure et du fonctionnement du psychisme, elle s'attache donc à décrire, évaluer et expliquer les processus mentaux dans leur ensemble, en prenant en compte les manifestations de la subjectivité. La psychologie permet de déterminer à travers la relation d'aide une solution permettant à l'individu de se comprendre soi-même et le psychologue qui en est le praticien l'aide à trouver par lui-même sa propre solution sans la lui apporter de façon évidente et explicite. La psychologie se distingue de la psychanalyse et de la psychiatrie en ceci qu'elle éclaire les mouvements sociaux et culturels des pays afin d'en déterminer en quoi ces facteurs environnementaux sont à l'origine de désordre psychique amenant à des comportements et des langages inappropriés par rapport à une norme.

Dans un sens plus général, la psychologie est la connaissance empirique ou intuitive des sentiments, des idées, des comportements d'une personne et des manières de penser, de sentir, d'agir qui caractérisent un individu ou un groupe.

Étymologie

Étymologiquement, le mot psychologie dérive du latin psychologia, terme lui-même formé à partir du grec ancien ψυχή (psukhē : le souffle, l'esprit, l'âme) et -λογία (-logia, la science, l'étude, la recherche) par le savant humaniste croate Marko Marulić (1450-1524) et qui semble apparaître pour la première fois dans le titre de Psichiologia de ratione animae humanae (fin XV - début XVI) dont la trace a été perdue si bien que la première occurrence attestée se trouve chez le juriste et philosophe allemand Johann Thomas Freig (lat. Freigius, 1543-1583). Toutefois, le mot est véritablement popularisé par la Réforme protestante en Allemagne, à travers les écrits de Philippe Melanchthon qui reprend le terme dans ses études bibliques et ses commentaires de la philosophie aristotélicienne. Le terme se retrouve ainsi jusque dans les discours ésotériques, tel la Psichologie ou traicté de l'apparition des esprits de Noël Taillepied (1588).

Définition

Selon le traité De l'âme (Peri psychès) d'Aristote, la psychologie porterait sur :

les fonctions végétatives que le philosophe limite essentiellement à la nutrition et à la reproduction mais qui vont aujourd'hui bien au-delà ;

les fonctions sensitives qui seraient désignées actuellement comme la perception ;

les fonctions motrices (incluant la motivation) ;

les fonctions intellectives (ou fonctions cognitives).

Mais la psychologie n'est pas seulement une étude des fonctions de l'esprit, elle est aussi une approche casuistique de la subjectivité, une investigation d'une vérité au sein de l'individualité et de la personnalité d'un sujet. L'esprit n'est pas seulement un lieu de combinaison ou de liaison, il nous définit en tant qu'être capable de se penser lui-même face au monde, et cela dans un rapport matériel ou grâce à l'abstraction (distinction avec l'animal).

L'objet d'étude de la psychologie est un débat non clos depuis des siècles. En effet, selon les auteurs, la psychologie s'est trouvée centrée sur des objets très différents, sans qu'il soit encore possible aujourd'hui de décider quelle est la théorie unitaire qui serait largement acceptée.

Ainsi les approches sur cette question extrêmement complexe se partagent-elles traditionnellement entre celles qui considèrent que l'objet de la psychologie est le comportement et sa genèse, les processus de la pensée, les émotions et le caractère ou encore la personnalité et les relations humaines, etc.

Les différentes branches de la psychologie se distinguent soit par la méthode utilisée (clinique ou expérimentale), soit par l'activité humaine considérée (travail, mémoire, perception, apprentissage, soin, comportement en groupe, etc.), soit par grand domaine d'investigation (psychologie cognitive, psychopathologie, psychologie sociale, psychologie de l'enfant et du développement, psychophysiologie, psychologie animale).

Certaines disciplines de la psychologie se combinent avec d’autres, soit dans des champs connexes soit comme sous-domaines d’un champ d’études plus vaste. Elles sont souvent soumises à de redoutables problèmes épistémologiques, par exemple la psychopédagogie, la psychosociologie ou la psychopathologie, etc. En effet, il est difficile de dire par exemple ce qu’est ou n’est pas la pathologie en général et donc encore plus difficile de préciser la pathologie de l’esprit, de la personnalité... poser la question, c’est se rendre compte des écueils théoriques qui ne sont toujours pas dépassés.

Enfin, pendant longtemps, le rapport entre la psychologie et la philosophie a été très étroit, voire indiscernable puisque la psychologie était autrefois une partie de la philosophie, partie qui était souvent - dans l'Antiquité surtout - tenue elle-même pour une partie de la physique au sens ancien (la morale, la conscience, l'action, etc. sont des thèmes traditionnellement philosophiques rencontrés en psychologie). Certains courants en psychologie fondent explicitement leurs postulats sur des thèses philosophiques telles que le personnalisme, l'humanisme, le biologisme, etc.

C'est cette extrême diversité qui en fait la complexité historique, les résultats localement acquis se croisent et il faut de longues études pour en démêler la rationalité et l'intérêt. Il est ainsi très facile d'obtenir des théories inconsistantes ou de réaliser des synthèses incohérentes, qui ne manquent pas tout au long de l'histoire multimillénaire de la psychologie.

À côté de la psychologie « savante », il existe pour chacun le sentiment « d'en savoir quelque chose » puisque nous savons tous ce qu'est un caractère, un sentiment, une pensée, une relation affective, etc. Alors, que peut dire de plus le psychologue sur ces questions ? D'autant que la plupart des affirmations psychologiques générales paraissent pouvoir être contredites ou trouver un contre-exemple qui les ruine.

Il est aussi possible d'opposer, dans le champ des sciences humaines, la psychologie à la sociologie, à l'anthropologie et aux sciences politiques, en ce qu'elle étudie d'abord des personnes.

Ainsi que ce soit en théorie ou en pratique, la définition de l'objet de la psychologie est une question non résolue.

Axes d'étude

Avant de présenter les grandes étapes historiques du développement des sciences psychologiques, il est indispensable de situer les trois axes d’études qui structurent le domaine du psychisme humain. En effet, la personne humaine c’est, indissolublement, un corps avec un cerveau développé permettant des conduites très élaborées, une personnalité, appuyée sur cet organisme vivant, en rapport avec une société, une subjectivité (consciente et inconsciente) construite à partir de la personnalité et insérée dans un ensemble de représentations sociales.

Axe des conduites

Historiquement, c’est ce premier axe qui a bénéficié d’un traitement scientifique, avec des méthodes et des instruments importés d’autres champs de la science. Les conduites sont étudiées par les sciences neuropsychophysiologiques, en tant que conduites naturelles. Elles sont, de ce point de vue, analysables et mesurables aussi bien pour le comportement humain que pour celui des animaux. Et si l’on ne peut, à proprement parler, construire une psychologie animale, il existe une neuropsychophysiologie animale.

Selon cet axe, se sont développées traditionnellement les études des réflexes, de la perception, de l’émotion, du caractère, etc. Depuis les années 1990, le développement des neurosciences ou des sciences cognitives, a permis d’aborder le fonctionnement du cerveau pour chacune des conduites. Ainsi, nous pouvons découvrir les possibilités d’un humain en tant qu’animal muni d’un cerveau puissant.

Axe de la personnalité

Le sens des actes ne peut être induit des conduites : il fait appel à un autre ordre d’explications, bien que tout acte mette en œuvre des conduites neuropsychophysiologiques et passe par le cerveau. Les actes sont à la fois produits et producteurs de la personnalité au cours de son individualisation au sein d’un processus historique, biographique. Les théories de la personnalité font partie du champ des sciences psychologiques et nous informent sur :

la structure singulière des activités, leur répartition dans l’emploi du temps qui mobilise des apprentissages ou des actions de production,

le degré de satisfaction des besoins personnels ;

les contradictions entre les divers besoins, au sein de la société et de la vie personnelle, et leurs possibilités de satisfaction qui donnent une forme à la personnalité, favorisent ou bloquent son développement.

Cet axe suppose une définition de la personnalité, mais aucun accord n’a pu se faire encore sur cette définition qui apparaît toujours un peu en marge des travaux de psychologie. Bien que la personnalité soit largement évoquée et étudiée en littérature, en art, dans les biographies, les théories existantes ne donnent que des aperçus partiels sur ce qui rend tel ou tel événement biographique pertinent et décisif. Les définitions diverses proposées par les théories de la personnalité sont contradictoires, certains voyant la personnalité comme un noyau de conduites permanentes et répétitives, d’autres imaginant que la personnalité est un système vivant, évolutif tout au long de la vie, d’autres encore font de la personnalité une entité morale, idéale.

Axe du sujet

L’objet de cet axe est l’analyse de la formation et du développement du sujet, de la subjectivité comme structure, qui se construit dans le cadre proposé notamment par la langue, les structures de parenté, la socialisation de la sexualité et la place dans le fonctionnement de la société.

Font partie de ces études :

Les conflits inconscients provoqués par le passage de l'hétéronomie à l'autonomie, par la socialisation des pulsions naturelles ;

La conscience de soi, du genre, de sa place dans la famille et dans la société ;

La prise de conscience progressive des déterminants inconscients et sociaux des conduites, etc.

L’intégration de ces sciences de la subjectivité complète les sciences psychologiques. Ces trois axes sont plus ou moins présents au fil de l’histoire de la psychologie, depuis les précurseurs jusqu’aux recherches actuelles. Cette évolution, inégalement avancée selon les axes souvent considérés comme indépendants les uns des autres voire exclusifs, va nous servir de fil conducteur à travers l’extrême variété des travaux en psychologie.

Une première étape a été la séparation entre la philosophie et la psychologie. Cette séparation est encore incomplète sur certains aspects, en particulier pour le sujet où la confusion reste fréquente entre sujet en tant que catégorie philosophique et sujet en tant que concept scientifique en psychologie.

Psychologie clinique

La psychologie clinique, dont le champ d'application est le propre de la psychopathologie de l'adulte et de l'enfant, est une approche théorique et pratique du fonctionnement psychique qui prend appui sur de nombreuses conceptions de la vie mentale, et techniques psychothérapeutiques.

Dans cette démarche, l'histoire passée du patient, les vicissitudes du développement psychologique et leurs réactualisations possibles sont prises en compte par un praticien : le psychologue clinicien. Le symptôme est porteur de sens, et la singularité du sujet, dans son vécu et son discours, est mise au premier plan.

Le but de la psychologie clinique est d'appréhender l'unité et l'unicité du sujet dans une démarche thérapeutique, qui est soutendue par un "logos" appartenant clairement aux sciences humaines.

La psychologie clinique, qui s'est longtemps appuyée sur le modèle psychanalytique et conserve une base théorique psychodynamique, s'est progressivement diversifiée avec l'arrivée des nouvelles psychothérapies et des techniques de développement personnel. Si le symptôme est toujours considéré comme l'expression de la subjectivité, certaines pratiques sont axées davantage sur les mobilisations psychiques ayant trait à l'émotion, au corps, ou aux situations groupales. L'inconscient devenant un objet d'investigation plus secondaire. Il est, dans ce cadre, question de la thérapie systémique familiale, de la gestalt-thérapie, de la thérapie motivationelle, du psychodrame, de la psychothérapie humaniste, pour donner quelques exemples.

Histoire

Mathématiques, informatique et débuts du courant cognitiviste

Les mathématiciens ont abordé très tôt certains aspects de la psychologie, au titre de la logique ou de l'heuristique.

Au XX siècle on peut citer George Pólya (sur la résolution de problèmes) ou Imre Lakatos (sur la démarche mathématique en général, les idées motrices, l'affrontement des échecs etc.)

En rapport plus direct avec l'informatique, qui permet de simuler les mécanismes supposés, on peut citer :

Norbert Wiener (1894–1964) : Mathématicien américain, il a appliqué les statistiques à la communication et a fondé la cybernétique (le contrôle et la communication chez l’animal et la machine). Un des premiers à comparer le cerveau à un ordinateur, il est un pionnier des sciences cognitives modernes. Il a précisé les concepts de « but » et de « rétroaction » : le pilotage d’une activité passe par la détermination de divers buts hiérarchisés. L’activité fournit des informations qui sont constamment comparées aux buts, ce qui constitue la rétroaction et guide l’action (par exemple, pour atteindre un but personnel.

John von Neumann (1903-1957) : Mathématicien américain d’origine hongroise, il s'intéresse à la Physique quantique puis à la Théorie des jeux et à son application à l'économie mathématique. Précurseur de l’intelligence artificielle (IA), il a eu l’idée de coder les programmes et de faire coexister en mémoire données et traitements. Il s'intéressa aussi au traitement de l'information par les organismes biologiques pour définir des applications à des machines artificielles (précurseur du connexionisme et des neurosciences).

Alan Turing (1912–1954) : Mathématicien et logicien anglais. En 1936, son modèle dit Machine de Turing constitue la base de la théorie des automates. Elle applique une succession de règles dépendant des informations d'entrée et d'un état interne, et fournissant un nouvel état interne et un éventuel résultat, modèle dépassant le behaviorisme. A la question "Une machine peut-elle penser ?" il répond par le test de Turing basé sur une conversation homme-machine. En 1954, il écrit un programme jouant aux échecs.

Herbert Simon (1916-2001). Économiste américain, "prix Nobel d'économie", 1978, initiera le débat sur les limites de la rationalité : contraintes sur la capacité des agents à traiter l’information disponible, évolution de capacités limitées dans un environnement immensément complexe. Avec Allen Newell, l’un des pionniers de l’informatique, ils développeront la question de la résolution de problèmes à travers des procédures (General Problem Solver) et élaboreront la notion de processus cognitif dans un contexte d’IA.

John McCarthy (1927- 2011). Principal pionnier de l'intelligence artificielle avec Marvin Lee Minsky, il incarne le courant mettant l'accent sur la logique symbolique. Il est également le créateur du langage LISP, en 1958, inspiré du lambda-calcul d'Alonzo Church. Il reçoit le prix Turing en 1971 pour ses travaux en intelligence artificielle.

À partir du langage Simula et de ses successeurs les langages objets, la notion de classification à la Quillian a pris un caractère opérationnel. Et l'emploi informatique de mémoires primaires rapides et de mémoires secondaires d'archivage à bas coût a inspiré aux psychologues les concepts de mémoire court terme et mémoire long terme.

Perspective cognitive

L'approche cognitive ou cognitiviste en psychologie s'est constituée dans le cadre plus large des sciences cognitives vers le milieu des années 1950. Cette approche s'est fondée sur une opposition à la tradition béhavioriste qui considérait l'esprit humain (et animal) comme une « boîte noire » dont les réponses (c.-à-d. le comportement) devaient être analysables comme une fonction des entrées (c.-à-d. les entrées sensorielles), sans qu'il soit nécessaire de faire des hypothèses supplémentaires sur les mécanismes impliqués. Le projet cognitiviste a donc été de chercher à caractériser non pas seulement le lien entre le stimulus et la réponse comportementale observable par l'expérimentateur mais aussi l'organisation des processus internes impliqués dans ce comportement. Le débat entre ces deux approches fut particulièrement illustré dans la critique par le linguiste Noam Chomsky de l'ouvrage Verbal Behavior de Burrhus Skinner consacré au langage. Chomsky dénonce l'erreur qu'il y aurait à vouloir, comme le propose Skinner, analyser le langage ou tout autre comportement complexe comme le résultat d'un apprentissage basé uniquement sur des associations de type comportement-récompense. Ainsi, dans le cas du langage, le fait qu'un enfant puisse produire des phrases grammaticalement correctes alors même qu'il ne les a jamais entendues (et n'a jamais été récompensé ou non pour les avoir dites auparavant) ne peut s'expliquer qu'en faisant l'hypothèse que le cerveau humain est doté d'une capacité cognitive particulière dédiée au langage et en partie innée : cet argument dit argument de la pauvreté du stimulus jouera un rôle important dans la justification de l'idée d'une grammaire universelle dont seraient dotés tous les êtres humains de manière innée.

Au-delà de la question du langage, le projet cognitiviste sera donc de montrer l'impasse scientifique qui consisterait, selon la tradition behavioriste, à vouloir comprendre la pensée sans la décomposer en une combinaison complexe de multiples processus dont certains peuvent être innés mais dont d'autres résulteraient de l'apprentissage et de l'expérience. La métaphore qui prévaut alors est celle du cerveau-ordinateur, à une époque où les progrès en informatique sont plein de promesses pour l'intelligence artificielle. Selon ce paradigme cognitiviste, l'information ferait l'objet d'un traitement séquentiel ou parallèle en circulant entre les différents processus qui constituent l'esprit humain selon la structure schématique : Entrées (perception) Traitement cognitif Sorties (comportement).

Par la suite, ces processus mentaux ont aussi reçu le nom de modules car ils furent conceptualisés comme des mécanismes relativement indépendants les uns des autres. Le philosophe Jerry Fodor formalisera cette conception dans un ouvrage au titre sans ambiguïté, La modularité de l'esprit. Dans cette perspective, l'esprit (humain) est organisé à différents niveaux comme une mécanique complexe comportant des modules caractérisés par le fait qu'ils traitent certaines informations de manière automatique. Cela expliquerait certains phénomènes psychologiques comme les illusions d'optique qui persistent même lorsqu'il s'agit d'une illusion, par le fait que le système visuel fonctionne de façon modulaire. D'autres approches conceptuelles peuvent être citées basées, par exemple, sur les modèles de réseaux de neurones où l'information est distribuée au sein d'un réseau constitué d'un grand nombre d'unité.

Ces évolutions théoriques vont de pair avec des développements expérimentaux qui forment les bases méthodologies de l'expérimentation en psychologie cognitive. Parmi ceux-ci, le renouvellement de l'approche dite de la chronométrie mentale proposée un siècle plus tôt par le psychologue Franciscus Donders selon laquelle la mesure du temps de réaction fournit un indice du temps de traitement d'un stimulus donné. Cette méthodologie en association avec la décomposition modulariste de la psychologie cognitive donne lieu à un très grand nombre de travaux expérimentaux portant sur la perception, la décision, le langage, le calcul, etc.

À partir des années 1970, la psychologie cognitive évoluera fortement sous l'influence des neurosciences et des nouvelles méthodes d'étude du cerveau en activité. Avec les progrès de la technologie, l'électroencéphalographie (EEG) permet de mesurer (par Électroencéphalographie quantitative) des potentiels électriques depuis la surface du scalp qui reflètent la dynamique de l'activité globale des neurones. L'analyse de cette dynamique ouvre une voie d'accès à la séquence temporelle des activités nerveuses proposées d'identifier à la séquence d'opérations mentales mises en évidence par d'autres méthodes basées notamment la chronométrie mentale. Durant les années 1980, de nouvelles méthodes d'imagerie cérébrale feront leur apparition avec la tomographie par émission de positons (PET), puis l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) dans les années 1990. Grâce à ces dernières, on peut cette fois connaître les différentes régions impliquées dans une tâche expérimentale donnée. L'association entre opération mentale se fait donc cette fois non pas sur la dimension temporelle mais sur le plan spatial : l'objectif étant d'identifier les bases neurobiologiques des modules postulés par la psychologie cognitive. L'utilisation des méthodes des neurosciences dans le cadre expérimental de la psychologie cognitive donnera naissance à ce qui est actuellement nommé les neurosciences cognitives.

Critique de l'approche cognitiviste en psychologie

Certains considèrent que cette perspective est celle de « l'homme machine » qui véhicule une image de l'être humain propice à l'idéologie de la performance et du management. Cette remarque souligne le fait qu'une telle approche ne se préoccupe pas de l'impact « écologique » de ses théories, et en ce sens, nous nous éloignons d'une psychologie qui mesure ses avancées selon sa congruence avec l'humanité de son « objet » d'étude : nous.

À l'inverse, les progrès accomplis par cette discipline depuis le milieu du XX siècle peuvent aussi être considérés dans la perspective d'une meilleure connaissance de l'homme, la démarche analytique et la modélisation informationnelle n'étant là que pour guider le scientifique vers des questions précises ouvertes à l'expérimentation : l'image du cerveau-ordinateur n'est qu'une métaphore. À l'appui de cette thèse, on peut ainsi évoquer le fait que la théorie a fondamentalement évolué vers une intégration de multiples approches au sein de la tradition cognitiviste, connexionniste notamment, et a permis de dresser de nouvelles passerelles avec d'autres disciplines scientifiques comme les neurosciences fondamentales, l'éthologie, la génétique du comportement, ou encore la psychologie sociale et les sciences humaines.

Classement des disciplines et approches

Le classement proposé des diverses disciplines psychologiques est empirique, il utilise les catégories classiques de la méthode scientifique ; objet d'étude, méthode d'analyse, champ d'étude. Comme tout classement empirique, il n'est pas totalement satisfaisant et les disciplines appartiennent à plusieurs catégories, mais l'accent est mis sur un aspect du fait du nom choisi par les fondateurs.

C'est une des tâches essentielles de la psychologie et de son épistémologie que de parvenir à définir scientifiquement son objet d'étude, sa méthode et son champ d'étude. Travail en cours mais qu'on ne peut considérer comme achevé ou même stabilisé.

Comportementalisme Béhaviorisme : S →R (Stimulus→Réponse)

Cognitivisme Traitement de l'information: S →O →R (Stimulus→Organisme→Réponse)

Approches psychodynamiques (psychologie dynamique, psychanalyse, psychologie analytique, etc.)

Psychologie de la forme (dite aussi Gestalt theory)

Cognition sociale

Psychologie introspective

Psychologie générale

Psychologie du comportement

Psychologie cognitive

Psychologie du développement

Psychopathologie

Psychologie sociale

Psychologie animale

Psychophysiologie

Psychologie évolutionniste

Psychologie de l'éducation

Psychologie de l'apprentissage

Psychologie comparée

Psychométrie

Méthode expérimentale

Approche pragmatique en psychologie

Psychologie différentielle

Méthode clinique (psychologie clinique)

Psychanalyse

Psychologie humaniste

Psychologie transpersonnelle

Psychologie criminologie

Psychologie scolaire

Psychologie du travail

Psychologie de l'art

Psychologie du sport

Psychologie légale

Psychologie des marchés

Psychologie de l'enfant

Psychopathologie

Psychothérapie

Psychosociologie des organisations

Psychologie environnementale

Psychologie de la santé du travail

Psychologie du conseil et de l'orientation

Psychopédagogie

Psychopathologie

Psychophysiologie

Neuropsychologie

Psycholinguistique

Neurolinguistique

Psychosociologie

Psychoéducation

Problématiques

La psychologie est traversée par plusieurs problématiques qui la fragmentent selon les options prises par ceux qui l’étudient. La combinaison rationnelle et synthétique des résultats n’est pas l’objet d’un consensus général, même si bien sûr beaucoup de résultats se sont accumulés et si localement, il est possible d’affirmer que certaines hypothèses sont justes ou fausses.

Scientificité

Tout comme la médecine, la psychologie est confrontée à un double objectif, comprendre et soigner le psychisme. Elle se définit donc à la fois comme une science et comme une pratique. En outre, par son objet même, la psychologie pose une difficulté supplémentaire : l'objet de la psychologie est un sujet pensant, tout comme ceux-là mêmes qui l'étudient.

Deux conceptions s'affrontent, la première affirmant que la psychologie est bien devenue une science, et la seconde remettant en question ceci, en affirmant qu'il n'y a en psychologie qu'une pré-science. Il est possible de s'appuyer sur un texte de Kurt Lewin, qui oppose les modes de pensée galiléen (scientifique) et aristotélicien (pré-scientifique), afin de développer ce propos.

Longtemps controversé par son origine comme branche de la philosophie, le statut scientifique de la psychologie ne fait plus débat dans le monde académique contemporain. La discipline a acquis le statut de discipline scientifique à part entière au travers d'une série de transformations épistémologiques, méthodologiques, institutionnelles et culturelles, intervenues tout au long du XX siècle. L'intérêt nouveau porté à la perception par les psychophysiciens, la mise œuvre de la méthode expérimentale et d'analyses quantitatives, le rapprochement avec les disciplines médicales de la psychiatrie et de la neurologie, la création de laboratoires de recherche et de facultés universitaires, la structuration d'une communauté scientifique autour de sociétés savantes et de revues scientifiques furent autant de facteurs qui contribuèrent à faire de la psychologie une science émargeant à la fois au rang des sciences dites naturelles qu'à celui des sciences dites humaines.

Signe de cette évolution, l'expression « psychologie scientifique » apparue sous la plume de Johann Friedrich Herbart (1776-1841) comme une réponse à l'emprise philosophique de l'idéalisme allemand, tend à disparaître pour laisser la place à des dénominations plus spécifiques référant à la méthode (psychologie expérimentale, psychologie différentielle, psychologie comparée) ou à l'objet (psychologie du développement, psychologie sociale, etc.). Or si aujourd'hui la critique ne porte plus tant sur le champ dans sa globalité, la question s'est néanmoins déplacée sur des frontières internes à la psychologie. Le champ se caractérise en effet par une hétérogénéité, pour certains irréductible, dans les méthodes employées, les entités théoriques, la démarche intellectuelle voire dans l'explanandum, c'est-à-dire de ce sur quoi doivent porter les questions en psychologie. L'exemple le plus médiatisé de telles oppositions est sans doute la différence d'approches entre la psychanalyse et la psychologie cognitive.

Critique de la scientificité

Si l'humain est considéré comme un système complexe par exemple, alors la méthode d'Edgar Morin peut lui être appliqué qui rejette la pensée réductionniste.

D'autres auteurs affirment en effet que les méthodes utilisées ne suffisent pas à faire de la psychologie une science, car beaucoup de ses concepts ne sont pas scientifiques, mais pré-scientifiques, dans le sens qu'ils sont trop souvent de forme anthropomorphiques (le vécu de l'individu sert de critère au savoir). Les défenseurs de cette thèse, expliquent que la psychologie ne pourra devenir science que lorsqu'elle distinguera le vécu, de la description scientifique. Cela n'a rien à voir avec la méthode (quantitatif vs qualitatif), mais sur la construction de concepts solides.

De plus, la psychologie fait, pour ces mêmes personnes, des classifications instinctives et non basées sur des critères objectifs, ou tout du moins explicitées sur des critères qui permettront de donner des groupes homogènes (exemple de la classification émotion/ cognition ou de l'intelligence). « Les concepts psychologiques, au moins à certains égards déterminants, sont totalement aristotéliciens dans leur contenu réel, bien que, à d'autres égards, leur formulation ait été quelque peu civilisée, si l'on peut dire ». En effet, certains concepts de psychologie peuvent être vus comme un jugement moral (exemple : normal vs pathologique).

Certains domaines d'application de la psychologie semble mettre en exergue cette idée : « L'étude du vieillissement psychologique est un véritable test par lesquels la psychologie générale et différentielle montre bien ses limites. [...] Dès que l'on s'écarte de ces deux cas de figure [non cités ici], on entre dans un type de fonctionnement où le raffinement méthodologique va tenter désespérément de masquer et de compenser l'insuffisance des concepts. [...] Or le problème de fond serait plutôt celui du statut des variables utilisées. Méthode de regroupement de données empirique sur la base de corrélations, l'analyse factorielle (des correspondances ?) ne peut aboutir qu'à la création de catégories empiriques contingentes ».

Il existe également une autre position (psychanalytique la plupart du temps) dans ce débat, qui défend l'idée que la psychologie peut ne pas être une science au sens strict du terme sans pour autant être une discipline non rationnelle. La rationalité du discours psychologique pourrait être indépendante des méthodes de vérification expérimentale, soit du fait des interdits éthiques s'opposant à certains types d'expériences sur le sujet soit pour un motif d'irréductibilité de la complexité de la psyché à un jeu simple de facteurs. On rejoint donc, sur ce dernier point la pensée précédente, mais on s'en écarte quand il est dit que la « scientificité » d'un discours rationnel n'est pas la condition sine qua non du sérieux d'une discipline. Cependant des exemples montrent que, parfois, les apparences de la scientificité peuvent recouvrir et cacher des motifs totalement irrationnels - lesquels jouent aussi leur rôle dans tout travail à visée scientifique, puisque la « science » n'est jamais que l'ensemble des discours dits scientifiques tenus par des hommes et des femmes, lesquels ne sauraient être totalement à l'abri des « passions », pour user d'un terme qui a certes beaucoup vieilli si l'on se réfère au corpus conceptuel psychologique actuel.

Critique de la psychanalyse

Dans ce débat, des critiques récurrentes sont trouvées et en particulier ciblées sur la théorie psychanalytique, qui rappelons-le ne fait pas partie de la recherche expérimentale en psychologie. En effet, Pierre Janet, Henri F. Ellenberger, Karl Popper ont largement écrit à ce propos pour diverses raisons. Mais il semble pertinent d'élargir le débat de la scientificité à l'ensemble de la psychologie.

Idéalisme et matérialisme

La problématique la plus ancienne et la plus générale est celle que la philosophie projette depuis les origines sur les études de psychologie : les conceptions idéalistes et matérialistes s’opposent depuis Platon et Épicure et sont sensibles à toutes les époques avec des nuances, des compromis variables selon les auteurs (cf. Histoire de la psychologie). Cette problématique traverse les sciences dites cognitives : « les recherches qui utilisent des outils modernes pour analyser matériellement le cerveau et comprendre son fonctionnement vont-elles trouver le sens de ce que vit la personne ? »

Méthode scientifique générale et méthode psychologique spécifique

Le problème est que la psychologie n’a pas sa méthode spécifique d’étude : chaque grande étape dans l’histoire de la psychologie est marquée par l’utilisation de méthodes scientifiques qui ont obtenu des succès dans d’autres champs et qui sont appliquées à ce qui paraît être l’objet d’étude de la psychologie, adéquat à la méthode... raisonnement circulaire qui a des effets limités et inévitables. Par exemple, la méthode expérimentale sera appliquée au cours des XIXetXX siècles, avec des résultats très critiquables : Wilhelm Wundt paraît limiter la psychologie à ce que mesure ses instruments (temps de réaction, excitabilité, ...), Gustav Fechner ou les études comportementalistes (behavioristes) vont refuser d’étudier la conscience ou la pensée en considérant que c’est une « boîte noire » dont on ne peut rien dire, rien mesurer. Ainsi, la méthode linguistique, la méthode herméneutique, etc. vont tour à tour apporter des informations mais surtout des critiques à l’égard des autres méthodes et de leurs résultats... On notera toutefois que depuis l'adoption du paradigme cognitiviste, la méthode expérimentale a produit en psychologie de très nombreux résultats (dont certains ont d'ailleurs été couronnés par un prix Nobel d'Économie attribué au psychologue cognitiviste Daniel Kahneman). La recherche conjointe avec les outils des neurosciences, qui permet de produire des données rigoureuses (dont l'interprétation reste toutefois à développer) l'adoption de plus en plus fréquente de formalismes mathématiques et/ou informatiques chez les chercheurs en psychologie, qui permet un description précise et rigoureuses des théories et de leurs prédictions, tout cela rend maintenant difficile l'adoption d'une position refusant le caractère scientifique à la psychologie.

Cerveau et société humaine

Cette problématique est la conséquence de la position de la psychologie à la frontière de domaines de recherches qui sont en plein développement et que la science contemporaine du XXI siècle est loin d'avoir épuisé.

D'une part, en tant qu'objet d'étude le cerveau se trouve au cœur de thématiques liant les aspects fonctionnels (comment le cerveau produit la pensée ?) mais aussi génétiques et développementaux. Les neurosciences cognitives ont, depuis le milieu du XX siècle, entrepris d'étudier les mécanismes à l'œuvre à la fois dans la physiologie cellulaire des neurones et dans l'organisation générale des différentes structures du cerveau. Malgré les progrès étonnants faits depuis lors, les débats restent toujours vifs quant à savoir quel est le niveau pertinent d'analyse (le neurone individuel ou le réseau de neurones), à quels mécanismes neurophysiologiques correspondent les opérations mentales invoquées par la psychologie (traitement séquentiel de l'information ou dynamique complexe d'interactions) etc. En outre, l'approche essentiellement cognitiviste qui a guidé les premiers travaux se voit elle-même remise en cause avec l'émergence de problématiques inspirées de la psychologie du développement, de la psychologie sociale, voire de la tradition psychanalytique.

D'autre part, la psychologie de l'humain en tant qu'être social ne peut s'abstraire d'une perspective plus générale sur la société humaine, à la fois produit de la psychologie individuelle des êtres qui la composent et contexte dans lequel naissent, grandissent et interagissent l'ensemble des êtres humains. Au cours de leur histoire récente, les sciences sociales ont ainsi évolué pour prendre en compte dans leurs analyses des faits sociaux la psychologie des hommes. Par exemple, en économie, les travaux de Daniel Kahneman se portent justement sur l'importance qu'il y a à considérer les spécificités de la psychologie humaine pour enrichir les modèles traditionnels d'agents économiques. par exemple, le cas de certains domaines des sciences humaines comme la critique littéraire qui ont vu apparaître des courants exploitant les concepts de la psychologie contemporaine pour analyser la construction et le contenu des œuvres d'art (par exemple, les fictions). Par ailleurs, lorsqu'elle devient une technique appliquée, la science psychologique soulève des débats éthiques sur l'utilisation qu'il est possible de faire de ses résultats et découvertes : l'exemple le plus caractéristique est sans doute le cas des travaux sur les images subliminales dont l'objectif était de modifier les comportements (économique, politiques, ...) en diffusant des messages très brefs de façon à ce qu'ils ne soient pas perçus consciemment.

Entre ces deux niveaux, infra-individuel et supra-individuel, la psychologie se retrouve donc dans une position charnières où les progrès de cette science enrichissent et s'enrichissent des évolutions de ces multiples domaines de recherche.

Individuel et collectif

Cette problématique oppose l’individuel au collectif. Beaucoup de théories se sont affrontées sur cette dimension des études psychologiques, sans qu’une conclusion consensuelle se dégage actuellement sur les rapports entre la personne et la société. Certains pensent que c’est la personne qui permet à la société d'exister et de se transformer (conception individualiste), pour d’autres c’est le contraire. C'est-à-dire qu'il faut pour comprendre un phénomène social partir de la société pour aller vers l'individu. Il s'agit du holisme. Bien entendu, beaucoup pensent que les deux sont nécessaires, mais la question est de savoir de quelle manière il peut être décrit.

Inné et acquis

Cette problématique n’est pas la plus simple ni la dernière, les rapports entre ce qui est déterminé génétiquement et ce qui est acquis de l'environnement ou socialement ont occupé les universités depuis longtemps et peut-être les occuperont encore longtemps, tant le problème est difficile à poser scientifiquement. Posée de façon naïve, la question n'a pas plus de sens que se demander si l'aire d'un rectangle dépend davantage de sa largeur ou de sa hauteur. Comme il n'existe pas davantage d'homme sans inné que sans acquis, il serait impossible de donner une réponse univoque qui ne soit pas subjective ou tout simplement fausse.

Toutefois les scientifiques ont régulièrement tenté d'appliquer les méthodes disponibles à leur époque pour aborder cette question de manière plus rigoureuse. La principale voie d'approche est statistique : elle repose sur le concept d'héritabilité issu de la génétique. L'héritabilité mesure dans une population donnée, la part de variabilité d'un trait qui est expliquée par l'hérédité génétique : selon cette définition, l'« acquis » est donc ce qui n'est pas génétiquement héréditaire. Le concept d'héritabilité est souvent mal compris du grand public et conduit à des erreurs quant à l'interprétation des résultats. La méthode du calcul de l'héritabilité ne permet en effet pas de tirer des conclusions sur un plan individuel : une caractéristique héritable à 50 % ne signifie surtout pas que chez chaque individu, « la part de génétique est de 50 % » (cette dernière expression n'a pas de signification scientifique).

Par ailleurs, aussi rigoureux soit-il, le calcul de l'héritabilité dépend de la mesure du trait en question et les études sur l'inné et l'acquis ont souvent été critiquées pour leur méthodologie à cet égard. En particulier, si le quotient intellectuel (QI) est une mesure bien définie (dont l'héritabilité peut être calculée dans une population donnée, à un instant donné — pour le QI, un taux d'environ 75 % dans les sociétés occidentales modernes est obtenu), la question de savoir s'il constitue une mesure pertinente et fiable de l'intelligence est beaucoup plus problématique.

Développement et permanence

« Qu’est-ce qui chez l’adulte reste de l’enfant, qu’est-ce qui chez l’enfant détermine l’adulte qu'il sera ? » L’écho s’en fait entendre dans les affirmations du type « Tout se joue avant 6 ans ! » ou « Il faut rester enfant pour être créatif ! » dont la scientificité est éminemment douteuse.

Ainsi, plusieurs expériences d'éducation précoce de très jeunes enfants ont eu des résultats dont le nom est passé dans l'histoire : Blaise Pascal, Mozart, Goethe, John Stuart Mill… et des apprentissages tardifs qui ont aussi laissé une trace historique : Helen Keller, Gustave Flaubert (dyslexique, apprend à lire vers dix ans), François Cheng…

Humain et animal

Comment penser l'évidente différence entre une société humaine et un groupe de primates, tout en intégrant la continuité de l'évolution de l'animal vers l'homme ? {{La faculté interroge toujours le savoir : Le "je sais tant bien que saisir expérimentalement" (met l'accent sur la faculté de l'homme), tandis que tant bien que mal: le "je ne sais pas beaucoup et je fais tout avec difficulté" (faculté animal, primates...), ouvrirent de nombreux débats traditionnels sur le déterminisme de la causalité existentielle entre "la société humaine et groupe de primates". L'initiale recherche sur continuité évolutive du monde animal vers l'homme favorise un arrêt obligatoire sur l'analyse morphologique du cerveau humain. (Rappel : volume de la boite cérébrale de l'homme est plus large et bien plus développée que celle des primates, ceci fait appel à une capacité cognitive meilleure, large, efficace et élaborée). Modérément, suivant le cadrant squelettique et cérébraux (homme-primate) ; le principe de la continuité évolutionniste, animal vers l’homme, représente des caractéristique différentielle majeurs. Toutefois, la préhension (manipulations expérimentales/ instrumentales) et la bipédie témoignent la causalité planchant la séparation évidente entre société humaine et groupe de primates. la " bipédie", "la faculté" et la "préhension" sont les principales causes obligatoires à mettre en lumière parce qu'elles révolutionnent cette différence entre humain et primates, tout en suivant l'évolution phylogénétique de l'animal(primate) vers l'homme. A contrario, il est vérifié et validé scientifiquement qu'en matière de l’adhérence, les primates sont plus résistant, et plus endurant que l'homme.}}

Conscient et inconscient

La découverte que les humains ne maîtrisent pas tous leurs actes (Je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas, écrit Paul de Tarse), que des paroles, des moments de leur vie intellectuelle ou affective ne sont pas conscients n'est pas facilement compatible avec l'image d'un homme de raison, maître de lui-même et du monde. La conscience claire reste un objectif mais n'est pas donnée naturellement. D'autre part, l'équivalence entre conscience totale et maîtrise totale n'est pas évidente.

Chaque champ d’étude de la psychologie pose de telles oppositions que les auteurs tranchent ou accommodent pour tenter de construire une démarche scientifique, comme le rapport entre raison et folie ou celui entre normal et pathologique, déjà évoqué.

L’histoire de la psychologie, pas plus qu'aucune autre, n’est une construction linéaire où les progrès s'accumulent dans une même direction, à partir d’un même objet. S'il est assez simple d'établir une chronologie de la psychologie, le cours de son histoire est rempli de fractures, de contradictions dès qu'il est cherché à étendre les résultats en dehors de la zone étroite où ils ont été élaborés. Il est difficile d’étudier la psychologie sans connaître son histoire : le risque, en l'ignorant, serait de répéter des erreurs déjà identifiées comme telles dans le passé.

中文百科

心理学是一门研究人及非人动物的心理现象、精神功能和行为的科学,既是一门理论学科,也是一门应用学科。包括理论心理学与应用心理学两大领域。

心理学研究涉及知觉、认知、情绪、人格、行为和人际关系等众多领域,也与日常生活的许多领域——家庭、教育、健康等发生关联。心理学一方面尝试用大脑运作来解释个体基本的行为与心理机能,同时,心理学也尝试解释个体心理机能在社会行为与社会动力中的角色;同时它也与神经科学、医学、生物学等科学有关,因为这些科学所探讨的生理作用会影响个体的心智。心理学家从事基础研究的目的是描述、解释、预测和控制行为。应用心理学家还有第五个目的——提高人类生活的质量。这些目标构成了心理学事业的基础。

历史

起源 威廉·冯特 (坐)与他的同事在第一个心理实验室里。冯特被誉为第一个将心理学作为科学独立于哲学、生物学来研究的人。 早期的心理学研究是属于哲学的范畴,称为哲学心理学。哲学心理学的研究可以追溯到埃及、希腊、印度和华夏等古代文明。中国古代认为人的性情思想是由一定的器官承担的,并且其活动会在器官上反映出来,如“心之官则思”(《孟子》),“人精在脑”、“头者神之所居”(《春秋元命苞》)。“神形合一”、“形神相印”等思想在《黄帝内经》等涉及医学心理的著作中有很多阐述和应用。在古希腊语中,心理学由“灵魂”(ψυχή)和“研究”(λόγος)所组成。柏拉图提出过二元并存的理念,有人认为亚里斯多德《论灵魂》是西方最早的一部论述心理学思想的著作。经由长久的演变,慢慢的产生各式各样不同的学科,包括了现在人所了解的心理学。 哲学心理学主要是在探讨心身关系、天性与教养、自由意志与决定论、知识来源等四大议题。其早期的理论有一元论、二元论、环境决定论、精神决定论等。近代的哲学心理学则是有三大思想流派,包括了理性主义、经验主义与浪漫主义。正如德国心理学家艾宾浩斯所说:“心理学有一个漫长的过去,却只有一个短暂的历史”。 在中世纪的伊斯兰医学与心理学中,已经开始进行临床的精神科治疗和实验研究。 科学心理学 虽然心理学实验可以追溯到阿拉伯学者海什木的著作《光学》(1021年)不过,心理学作为一门独立的学科是开始于1874年,那一年,德国的生理学家威廉·冯特发表两册的心理学教科书——《生理心理学的原理》(Principles of Physiological Psychology)——,在序言里大胆宣称:「要创建一个新的科学领域」;冯特也因此被称为“心理学之父”。1875年,莱比锡大学聘冯特为教授;1879年,他在莱比锡大学创建世界第一个专门的心理实验室,吸引了来自世界各地的学生。10余年后,也就是1890年代,美国各大学风起云涌地仿傚此举,创建数十座心理学实验室,尤其1892这一年就成立了20座,这一年也是美国心理学会的成立年。通常将1874年作为科学心理学诞生的时间,这一时间比许多自然科学脱离哲学而形成独立学科的时间为晚。冯特也是第一个把自己称为心理学家的人。其他早期而重要的心理学家包括艾宾浩斯等。19世纪末、20世纪初,西格蒙德·弗洛伊德的精神分析学派兴起。 结构主义 德国医生威廉·冯特被认为是将实验引入心理学研究的人,被誉为“实验心理学之父”。1879年,他在莱比锡大学创建了第一个心理学实验室。冯特着重于将心理分解成为基本的元素,这是由于当时化学的进步,后者在分析物质元素与结构上取得突破。虽然冯特自己不是结构主义者,他的学生爱德华·B·铁钦纳成为了结构主义的思想家,与机能主义者对立。铁钦纳是美国早期心理学家的重要人物。 机能主义 机能主义相对于结构主义而生,并受到美国哲学家、科学家、心理学家威廉·詹姆士影响颇多。詹姆士认为心理学应该有实用价值,心理学家应该找到有益于人的科学方式。他的著作《心理学原理》中于1890年出版,其中有许多铺垫性问题,为后续科学家提供了方向。其他主要机能主义者包括约翰·杜威和哈维·卡尔。 其它19世纪的杰出人物有德国心理学家赫尔曼·艾宾浩斯,他是研究记忆实验的先驱,在柏林洪堡大学创立了学习与遗忘的量化模型。苏俄心理学家伊万·彼得罗维奇·巴甫洛夫,他在对狗进行实验时发现了“古典制约”,并将其应用与人类。 自二十世纪50年代起,冯特、詹姆士、艾宾浩斯与其他实验心理学家们所发展的实验技术方向更加趋向研究认知——关注信息以及信息处理——最终演化为认知科学中的一部分。在早些时候,这被视为“革命性”的发展,因为认知科学回复并对应之前的流行理论,包括精神分析和行为主义理论等。 精神分析 1909照于克拉克大学。前排:西格蒙德·弗洛伊德,斯坦利·霍尔, 卡尔·荣格;后排:亚伯拉罕·布里尔, 欧内斯特·琼斯, 桑多尔·费伦齐。 奥地利医生西格蒙德·弗洛伊德自十九世纪90年代开始研究精神分析学,直到自己1939年去世为止。精神分析学是一种研究意识、解释经历的方法;是一种关于人类行为的理论系统;是一种针对心理、情绪的治疗方法,特别是对潜意识中的冲突进行心理治疗。弗洛伊德的精神分析中的很多理论基于解释法、内省法以及临床观察。精神分析法广为流传,因为它的研究对象涉及性别、压抑、心理发展中的潜意识等。这些问题在当时都被列为社会禁忌,弗洛伊德则提供了催化剂,使得问题可以在正式社交中得以公开讨论。在临床上,弗洛伊德是自由联想的先驱,他对释梦治疗也很有研究。 弗洛伊德对瑞士精神科医师卡尔·荣格的影响很大,后者的分析心理学与深度心理学互补。20世纪中叶心理学者们研究精神分析、心理学、精神病治疗、以及哲学。这些著名的学者包括爱利克·埃里克森、梅兰妮·克莱因、唐纳德·威尼科特、卡伦·霍妮、埃里希·弗罗姆、约翰·鲍比、以及弗洛伊德的女儿安娜·弗洛伊德。在整个二十世纪里,精神分析衍生出不同的分支学派,它们中很多被划分为新弗洛伊德学派。 精神分析及其治疗受到诸多人士的批评,如心理学家汉斯·艾森克、以及哲学家卡尔·波普尔。波普尔是位科学哲学家,认为精神分析作为科学是错误的,,而艾森克则称精神分析原理与实验数据不符。到二十世纪末,美国高等院校心理学院变得更加倾向于实证主义,将弗洛伊德理论边缘化,并蔑称其为“干瘪老死”的历史古董。与此同时,研究人员在神经精神分析领域上维护弗洛伊德的科学立场,而其它人文学科学者们则固守弗洛伊德“根本不是科学家,而是个...诠释者。” 行为主义的兴起 在整个20世纪的上半叶,行为主义学派支配了当时的心理学,其主张心理学是:“寻求理解特定的环境刺激如何控制特定类型的行为”。其主张心理学应分析先行的环境条件,即在行为之前出现、而且为一个机体产生反应或抑制反应提供活动场所的条件。因此,他们把行为反应看做是机体理解、预测和控制的行为,并因此做出相应的结果。基于对实验和变量的严格控制和强调,行为主义学对后来的心理学研究有着重要的影响。其代表人物为史金纳,然而其对于内在的认知历程是存而不论,近期流行的认知主义则是重视之前忽视的内在认知历程,代表人物有皮亚杰、米勒、西蒙等。 当今世界主要的心理学学派有五大观点,每一个观点都强调行为及心理过程的不同方面。其主要包括神经心理学、精神分析学、行为主义心理学、人本主义心理学、认知心理学。 人本主义 心理学家亚伯拉罕·马斯洛与1943年总结了人的需求层次理论。先吃饭,然后在去实现更高层次的需求——这种逻辑似乎合理。 二十世纪50年代,在行为主义与精神分析的影响下,人本心理学应育而生。应用现象学、交互主体性、第一人称视角,人本主义试图捕捉整个人——而不是人格或认知的一部分。人本主义心理学关注人类独特问题的基础,例如个人的自由意志、成长、自我实现、认同、死亡、孤独、自由与意义。人本过程的特点在于它关注主观臆想、拒绝宿命、着重成长的积极性而不是病理因素。一些人本学派的奠基人,如美国心理学家亚伯拉罕·马斯洛,创立了需求层次理论;卡尔·罗哲斯,创立了个人中心治疗。在此之后,正面心理学剖析了人本主义,对其更进一步的科学分析。 格式塔—完形 沃尔夫冈·苛勒、马科斯·韦特墨、科特·考夫卡三人联合创立了完形心理学派。这种心理研究创建在个人经历为一整体的观点上。对应物质的分子结构,这种观点于十九世纪晚期在德国、奥地利产生。完形心理学没有将思维、行为分解成为细小的元素,而是坚持经验作为整体的重要性,认为总体不同于部分相加的和。 完形心理学不应与弗里茨·波尔斯的格式塔治疗相混淆,后者只在外表上与完形心理学有关联。 存在主义 在二十世纪50到60年代,美国原精神分析学家罗洛·梅在德国哲学家马丁·海德格尔、丹麦哲学家索伦·奥贝·克尔凯郭尔的影响下,走上了心理学存在主义之路。这包括存在治疗。 存在主义心理学不同于其它人本学派,即人性中立视角、对焦虑的积极观点等。存在主义心理学注重于人文主题,如死亡、自由意志、意义,并认为意义可以被神话、或是讲述方式改变。对于死亡及未来的真实性,通常会鼓励人们接受自由意志,尽管令人焦虑。 奥地利存在主义精神病医生、**幸存者维克多·弗兰克从集中营中吸取教训,总结出不同版本的存在主义治疗法,这种方法着重于存在的意义,不同于阿德勒的尼采主义的权力意志或弗洛伊德的享乐意志。 瑞士精神分析学家路德维格·宾斯万格(Ludwig Binswanger),美国心理学家乔治·凯利(George Kelly)和梅(May)、弗兰克尔(Frankl)一道,也被认为是存在主义学派学者。 认知主义 巴德利记忆模型 认知主义心理学派研究心理活动,包括解决问题、知觉、记忆、学习等。作为认知科学的一部分,这个心理学分支与其它学科有密切联系,包括神经科学、哲学、语言学等。 诺姆·乔姆斯基在批评行为学概念中的“刺激”、“相应”、“强化”时,触发了一场心理学“认知革命”。乔姆斯基辩称这种观点会以一种肤浅、模糊的方式应用到复杂的人类行为中,特别是在语言习得的领域上。有一种假定认为人类天生拥有一种“内在的”语言习得机能,然而对于行为主义来说,这个问题在于所有行为,包括语言在内,都必须通过学习和强化来获得。社会学习理论家,如阿尔波特·班杜拉称儿童的生活环境有助于行为的改良。 穆勒-里亚尔错觉 与此同时,技术进步帮助人们重拾被行为主义抛弃的心理活动与表述,如认知等。英国神经科学家查尔斯·斯科特·谢灵顿爵士与加拿大心理学家唐纳德·赫布应用实验总结了心理现象与人脑结构、功能之间的联系。计算机科学与人工智能的兴起,使得人类信息处理时常与机械信息处理相互类比。对认知的研究被应用于二战,用以理解武器操作。在二十世纪晚期,认知主义成为心理学的统领范式,认知心理学成为了流行分支。 认知心理学认为隐蔽的心理活动应该使用科学的方式进行研究,心理学家创立了两种概念:阈下刺激物与内隐记忆,对应精神分析的潜意识或行为学的偶然形成行为。行为主义元素与认知心理学被集成成为认知治疗的基础。这种心理治疗由美国心理学家阿尔伯特·艾利斯和精神病学家亚伦·T·贝克创立而成。认知心理学与其它学科,如精神哲学、计算机科学、神经科学,一道被归入的上层学科认知科学。

分支

生物 核磁共振成像显示的人脑。箭头所指的是下丘脑。 生物心理学或行为神经科学从生物角度研究行为和心理过程。生物心理学中有不同的专业分支。例如,生理心理学运用动物模型,特别是老鼠,来研究神经、基因、细胞机能在学习、记忆、恐惧中产生的作用。知神经科学家利用神经成像工具研究神经与人类心理活动之间的关系,神经心理学家使用心理测评来进行科学研究,如大脑损伤带来认知缺失的程度与表现形式。 临床 临床心理学的研究与应用包括理解、预防、缓解心理痛苦与紊乱,促进心理健康和个人成长。虽然临床心理学家也会参与研究、教学、咨询、出庭作证、进程编订与管理,但该分支的中心是心理测评与治疗。一些临床心理学家会着重于对脑损伤的病人进行临床监护,这一领域被称为临床神经心理学。在许多国家里,临床心理学是受到管制的心理治疗专业。 临床心理学家所做的努力受到诸多治疗方案的影响,所有方案都包括专业人士与患者(通常是个人、夫妻、家庭、或小群体)之间的正式关系。不同的治疗实践方案与不同的理论观点相互关联,采用不同的流程来创建治疗组合、探究心理病因、鼓励新的方法来思考、感受、行动。四大治疗理论观点包括精神动力治疗、认知行为治疗、存在—人本主义治疗和系统/家庭治疗。目前有趋势表明一部分心理家正在努力集成各个治疗派系,特别是在对文化、性别、精神、性取向的理解加深的情况下,这个趋势更加显着。在丰富的研究成果下,有证据表明各大治疗派系的效果趋于等同,并共享相同的基础元素,可以形成强大的心理治疗组合。正因为如此,更多的心理学培训课程采取了折中的治疗趋向。 认知 绿 红 蓝 紫 蓝 紫 蓝 紫 红 绿 紫 绿 斯特鲁普效应指出读出文本的颜色,第一组的要比第二组的简单很多。 认知心理学研究心理活动中的认知。知觉、注意、理智、思维、解题、记忆、学习、语言、情绪都在它的研究领域之中。经典认知心理学与认知主义学派有相互联系,根据机能主义与实验心理学,认知主义支持心理信息处理模型。 在更广域的层面上,认知科学是一种跨学科范畴,包括认知心理学、认知神经科学、人工智能、语言学、人机交互、计算神经科学、数理逻辑与人类学。计算机常被用于模拟这类实验现象。 计算机模拟为研究思维的功能组织提供了工具,神经系统科学则为大脑活动提供了度量衡。 比较 比较心理学指对非人类动物的科学研究,特别是与系统发展史、适应值、行为发展相关的领域。在此领域的研究讨论许多问题,使用许多不同的方式,探索不同物种的行为,从昆虫到灵长类动物。比较心理学与其它研究动物行为的学科,如动物行为学有紧密联系。比较心理学的研究有时会给人类行为研究带来启发,但是有时两者的关联却十分矛盾,例如艾德华·威尔森所提出的社会生物学。动物模型常常被用来研究与人类行为相关的神经处理过程,例如在认知神经科学就常常应用动物模型。 发展 发展心理学着重于人类意志在毕生当中的发展过程,试图理解人们在世界中如何意识、理解、行动,并且研究这些现象是如何随着年龄而改变的。这些研究可能会着重于认知、感情、道德、社交、神经的发展。研究人员在探究儿童案例时使用一系列特殊的方式,以使得观察在自然的环境中进行,或是干脆与他们在实验中进行互动。这些实验常常以游戏或是活动的方式呈现,既好玩,又有科学意义;研究人员甚至设计出非常灵巧的方式以研究婴儿的心理活动。在研究儿童心理之余,发展心理学家也会研究人类毕生的老化过程,特别是在某些时段的快速转变(例如青少年和老年)。发展心理学家设计了一整套心理学理论来支持他们的研究。 学校教育 教育心理学中认知能力测试的一个例题。 教育心理学是研究人类在教育过程中的学习、效率、授课心理以及学校作为一个组织的社会心理。儿童心理学家,如利维·维谷斯基、让·皮亚杰、杰罗姆·布鲁纳、伯纳德·罗斯金(Bernard Luskins)等人对教授方式与教学实践都有重要影响。在许多国家里,教育心理学都是教师的必修课。 学校心理学组合了教育心理学和临床心理学,试图理解、应付有学习障碍的学生;培育资优生;促进青春期亲社会行为;或是提倡安全、互助、高效的教育环境。学校心理学家在许多领域,如教育行为评估、干预、预防、咨询等都有了解、有的在研究领域颇有造诣。 演化 演化心理学从现代演化观点来研究心理的特质理论——例如记忆、知觉、语言等。它试图去探究是何种人类心理特征在适应进化,即,作为自然选择和性选择的功能产品。演化心理学家认为在人类先祖生活的环境下,心理适应的演化解决了呈周期性出现的问题。通过研究心理特质的演化及其适应性功能,演化心理学为其它心理学领域提供了最为近似的发展性解释(即演化心理学专注于终极问题、或问“为什幺”,而不是近似的、或问“如何”)。 工业——组织 工业与组织心理学(I–O)应用心理学概念与方法优化工作场所的人类潜能。作为I–O的分支,**心理学应用心理学原理与方法对员工进行筛选与评估。I–O的另一分支组织心理学研究工作环境与管理风格对工作积极性、成就感和生产力的影响效果。 人格 人格心理学关注个人持续性的行为、思想、情绪——这些被称作是人格。人格理论因学派不同而有所不同,他们就潜意识的作用及儿时经历的重要性有不同的假设。根据弗洛伊德,人格是基于本我、自我与超我之间的互动而产生的。与之相反,特质理论则尝试使用离散统计数据来进行研究,所提出的特质种类也大有千秋。早期的汉斯·艾森克模型提出人格由三种基本特质组成:外向性与内向性、神经质、精神质。雷蒙德·卡特尔则提出了16条人格特征。如今,人格维度模型受到越来越多的重视,例如DSM-V模型。 社会 社会心理学研究社会行为的质与因。 社会心理学研究人类彼此之间的看法以及它们是如何产生联系的。社会心理学家研究课题包括他人对个体行为的影响(例如:从众、劝导)、信仰的创建、态度、对他人的刻板印象等。社会认知将认知心理学与社会学的元素联系在一起,试图理解人们如何处理、记忆、扭曲社会信息。群体动力学研究揭示领导能力、交流及其他微观层面现象的本质及其优化潜质。近些年来,许多社会心理学家对隐含尺度、中位模型、个人与社会价值互动所致行为倍感兴趣。因此,对人类社会的研究可以发现导致心理紊乱的潜在原因。一些被应用到心理紊乱的社会学概念包括社会角色、病人角色、阶层、生活事件、文化、迁移等等。 正向心理学 正向心理学从马斯洛的人本主义心理学衍生而来。正向心理**用实验科学手法,研究人类的快乐与力量。与传统临床心理学不同,正向心理学关注健康人的保健。目前,正向心理学的介入已获得了一些实验性的肯定。在2010年《临床心理学评论》(Clinical Psychological Review)中发表了一篇特刊,报道使用正向心理学方法介入(intervention)的效果,例如感恩日记和物理形式的感恩表达。然而,对于介入的效果来讲还需要进一步的研究。正向心理学介入仍然有局限性,但是他们的效果被认为高于安慰剂,特别是对于身体形象缺失者有更好的效果。

研究方法

横断设计(cross-sectional design):在同一个时间下调查不同年龄层的受试者在某个特质或是行为上的表现。

纵贯研究(longitudinal design):在不同时间追踪同一个年次出生的人在某特质或行为上的表现

连续研究(sequential design):又称横断后续法(cross-sequential method),是同时采用横断设计和纵贯设计的方法。

批评

斯坦利·米尔格拉姆的米尔格伦实验使得参与者饱受折磨,挑战了科学实验的道德底线。实验研究参与对象会在多大程度上违背自己意愿执行规定行为。

二十世纪70年代,哈里·哈洛在威斯康星大学麦迪逊分校利用猕猴进行了“绝望”实验,遭到谴责。实验利用动物来模拟抑郁症。哈洛设计出了一种“强暴架”,利用对母猕猴行为的干扰进行研究。1974年,美国文学评论家韦恩·布斯写道:“哈里·哈洛跟他同事几十年折磨着非人类灵长实验品,证明了我们都早已知道的——社交生物会因社交纽带的损害而被损害。”他写道哈洛对他研究的伦理道德没有任何评论。

研究领域

理论心理学:与应用心理学相对,包括用于学术研究目的的变态心理学、生理心理学、认知心理学、比较心理学、发展心理学、健康心理学、人格心理学、社会心理学等。

演化心理学:是对所有心理学的一种集成尝试,提供了简练的方式来解释各门心理学中观测到的各种现象及理论。

异常心理学:是对异常行为的研究,以描述、预报、解释和矫治功能的变态模式。异常心理学的研究应用于临床心理学,以治疗心理疾病的患者。

生理心理学:基于生理组成结构而进行的研究,其中主要包括人脑等。

认知心理学:所谓认知,指在获取知识过程中进行的各种心理活动,主要包括知觉,记忆,言语,思维等,即通常所谓的认识过程。

正面心理学:正面心理学从20世纪里重点关注快乐和满足的人本主义心理学中找到根源。

比较心理学:是研究动物行为进化的基本理论,和不同进化水平的动物的各种行为特点的心理学分支。它对哲学认识论具有重要意义,比较心理学的研究还能为生产实践和生物医学研究提供动物行为进化方面的基础科学知识。

发展心理学:主要研究人类由出生至死亡时的人格发展过程,艾瑞克森把人格发展分为8个阶段,并认为每个阶段的人都会面对不同的人格发展的障碍,如处理得好便能顺利发展,如处理不好便会形成焦虑及各样问题。

人格心理学:研究行为、思维和情绪的模式,通常称为个体的人格。

定量心理学:在心理学研究中应用数学模型和统计学模型,以及将统计学方法用于分析、解释行为数据。

心理统计学:是心理学中对知识、能力、态度和人格特征等进行心理测量的理论和技术,主要与教育、人格和临床心理学有关。数学心理学则与实验和认知、生理心理学关系密切。

社会心理学:探讨社会与认知历程对于个体知觉他人,影响他人及联系他人的方式如何产生作用的科学性研究,以心理学、社会学相关理论为基础的社会科学。

临床心理学:是讨论人类非正常行为,通过临床观察探讨这些行为的论据,评估,分类,治疗,预防以及科学研究的心理学分支学科。

教育心理学:研究人类如何在教育情境下进行学习、教育性干预的效果、教学的心理学、作为组织的学校的社会心理学。利维·维谷斯基、让·皮亚杰和杰罗姆·布鲁纳等儿童心理学家的研究成果在教学方法和教育实践领域已经产生了重大影响。

健康心理学:是心理学理论与研究在健康、疾病与卫生保健领域的应用。不过临床心理学关注与心理健康和神经学疾病,健康心理学则在更大范围内关注健康行为,包括健康饮食、医生-患者关系、病人对健康知识的理解。

工业与组织心理学:主要研究组织心理,目的也是为了进步利用、管理,达至组织的目标。

学校心理学:主要研究的是学生在学校学习、教师教学过程中的心理和规律。这门学科在解决学习问题和教育困难时有显着功效。

社区心理学:主要关注个人与社区、社会的相互关系,并透过合作性的研究与行动,以及预防、赋权、社会改变等介入,有效提升个人安适、幸福感与生活品质。

儿童心理学:主要关注儿童的心理,认知发展及成长,并因应理论探讨儿童有心理障碍时应如何处理。

超个人心理学:专长于跨越自我层面的心灵研究、跨越个人领域的心理学,和人性在灵性方面的层面。

法法词典

psychologique adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel psychologiques )

  • 1. sciences humaines : en psychologie qui concerne la science qui a pour objet l'étude de la personnalité et des phénomènes mentaux

    un test psychologique

  • 2. qui agit sur l'esprit

    un impact psychologique

  • 3. de l'esprit

    l'environnement psychologique

  • 4. qui convient pour avoir une action efficace

    un instant psychologique

  • 5. qui privilégie l'analyse des pensées et des sentiments des personnages

    un roman psychologique

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récapitulatif a.摘的, 重述点的, 概括的