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词典释义:
otage
时间: 2023-06-20 14:50:01
TEF/TCF专四
[ɔtaʒ]

人质

词典释义

n. m.
1. 人质
servir d'otage 充当人质

2. 作抵押城市或领土


常见用法
prendre/garder qqn en otage 拿/扣留某人作人质
Le voleur a pris une cliente en otage pour obtenir de l'argent de la banque.
为了夺取银行钱财,强盗扣留了一名顾客作为人质。

近义、反义、派生词
词源:
该词源自hôte一词,最初义为“住宅,住所”;由于人质通常都住在绑架者 住宅内,于是人们便用该词来指称“人质”

词根:
hôt, hospit 接待

近义词:
gage,  garant,  prisonnier,  répondant,  caution,  esclave
反义词:
libre
联想词
prisonnier 俘虏; captif 被俘,被监禁; rançon 赎身金; assassiné 被暗/; assaut 突击,冲击; détenu 被拘留者,被监禁者,犯人; tué 者,遇害者; libéré 发布; assassiner ,谋; assassinat ,暗; captive 俘虏;
短语搭配

servir d'otage充当人质

délivrer un otage解救人质

libérer un otage释放人质

échanger des otages交换人质

garder qn en otage扣留某人当人质

retenir qn comme otage扣留某人做人质

prendre/garder qqn en otage拿/扣留某人作人质

l'organisation djihadiste menace de tuer les otages.圣战组织威胁杀了那些人质。

prise d'otages劫持人质

preneur d'otages劫持人质者

原声例句

Vous êtes une machine, vous devez obéir, alors poser cette arme et relâcher l'otage !

您作为机器,必须服从,现在放下枪再放开人质

[2018年度最热精选]

On ne connaît pas encore bien les circonstances de cette prise d'otage mais il semblerait que le forcené soit l'Android de la famille.

我们还不知道这起事件的情况,但是似乎这个疯子是这家人家的机械人。

[2018年度最热精选]

Et des centaines sont emprisonnés, pris en otage ou blessé chaque année.

每年都有数百名战地记者被监禁、被抓做人质或者是受伤。

[un jour une question 每日一问]

On avait plein de devoirs à faire pour le lendemain, mais j'avais décidé de prendre en otage mon travail à l'école en échange d'un sapin de Noël.

第二天要交的作业非常多。但我下定决心拿我在学校的功课作为资本来换取一棵圣诞树。

[Compréhension orale 4]

On voulait peut-être les garder comme otages - mais dans quel but? - ou les emmener prisonniers?

他也许要留住他们做人质——不过目的何在?——或者拘留他们当俘虏吧?

[莫泊桑短篇小说精选集]

Nous périrons, mais nous avons pour otages ces captives divines qui suivront notre chance. Et la mort avec elle a quelque chose de moins amer, de moins inglorieux, peut-être de moins probable.

我们终究会死去,但是我们手上有这些神奇的俘虏作人质,他们将在我们生存的机会丧失时继续存在下去。有了他们,死也就不会那么凄伤,不会那么不光彩了,甚至不会那么太肯定了。

[追忆似水年华第一卷]

Puis, il y a les esclaves, prisonniers de guerre, otages des pirates.

然后是奴隶,战俘,海盗的人质

[Quelle Histoire]

Juste avant les fêtes ! Mais ouais c'est dégueulasse, ils nous prennent en otage, c'est toujours pareil ! Pardon excuse-moi mais ça m'énerve... du coup on fera Noël le 27 et puis c'est tout !

就在假期之前! 是的,这很恶心,他们把我们当作人质,总是这样! 我很抱歉,但这令我生气......所以我们会在27日过圣诞节,就这样吧!

[Topito]

Ce qu’il y avait de plus pressé, c’était d’enlever madame Bonacieux, de la mettre en lieu de sûreté, et là, le cas échéant, de s’en faire un otage.

其中迫在眉睫要做的,就是劫走波那瑟太太,将她安排在安全之处,必要时,就地将她作为自己的人质

[三个火枪手 Les Trois Mousquetaires]

La police a tenté de négocier avec l’homme, sans succès. Elle a fini par entrer dans la pièce et par l’abattre après un échange de coups de feu. Les deux otages ont survécu.

警察试图与那人谈判,但没有成功。她最终进入房间,在交火后向他开枪。两名人质都幸存了下来。

[CCTV-F法语频道]

例句库

20 gendarmes sont retenus en otage par les terroristes.

20名警察被恐怖分子扣留当人质

La prise d'otages à l'école maternelle Charles-Fourier à Besançon a connu une fin heureuse, lundi 13 décembre.

12月13号,星期一发生在Besançon的Charles-Fourier幼儿园的人质危机终于美满收场。

Tout au long de la matinée, le preneur d'otages a libéré la vingtaine d'enfants, âgés de 4 à 6 ans, retenus dans l'école.

整个漫长的上午,人质胁持者释放了关押在学校内的20多名4到6岁的儿童。

Au cours de la prise d'otages, il a réclamé une arme à feu pour se suicider.

在整个的人质危机过程中,他声称拥有火器用于自杀。"

La France dit avoir de bonnes raisons de penser que les otages au Niger sont en vie.

法国称尼日尔的人质们很可能还活着。

La prise d’otages à l’école maternelle Charles-Fourier à Besançon a connu une fin heureuse, en partie grâce au courage de l’enseignante et de l’aide maternelle qu’il faut évidemment saluer.

在贝桑松市的查理-福里尔幼儿园的人质危机最终顺利解除,必须感谢幼儿园教师表现出的勇气,以及向幼儿园的帮助致以敬意。

La dépendance du public pour l'Internet est de plus en plus forte, et les internautes courent le risque d'être pris en otage à tout moment par les compagnies du secteur.

由于群众对互联网的依赖程度越来越高,广大网民随时可能被两家公司挟为人质

30 gendarmes retenus en otage par un groupe d'indépendantistes Kanak.

30名警察被卡纳克人要求独立的组织挟持为人质

Les bandits ont emmené des otages.

歹徒带走了一些人质

Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a promis que la France fera «tout » pour retrouver ses otages.

政府发言人Luc Chatel承诺, 法国会“不惜一切”解救人质

Huit touristes auraient trouvé la mort dans la prise d'otages.Les autres ont été hospitalisés, deux sont grièvement blessés.

八名人质在劫持过程中死亡,其他人被送往医院,其中两人伤势严重。

2 hommes face à face : Philippe Legorjus, capitaine du GIGN et Alphonse Dianou, chef des preneurs d’otages.

法国国家宪兵特勤队的队长菲利普·勒高裘和挟持人质的首脑阿尔方斯·迪亚努。

Le chanteur colombien Juanes a donné au Trocadero le coup d'envoi du "Concert pour la liberté" organisé en solidarité avec tous les otages des FARC, en présence de l'ex-otage franco-colombienne.

这场哥伦比亚革命武装力量的人质们组织的"为了自由"演唱会,由哥伦比亚歌手Juanes在Trocadero打头阵,前人质贝当古也来到了现场。

Le président français Nicolas Sarkozy a confirmé lundi la mort d'un otage français au Sahel, tué dimanche par la branche d'Al-Qaïda au Maghreb.

法国总统尼扣拉萨克奇周一确定一个法国人质在Sahel死了.被阿而达卡一打的分支在Maghreb周日被杀.

20 gendarmes sont retenus comme otage par les terroristes.

20名警察被恐怖分子扣留当人质

Le preneur d'otage, Rolando Mendoza, est un ancien officier de police, renvoyé en 2008, armé d'un fusil d'assaut M16, de gros calibre.

持有重型大口径M16步枪的劫持者Rolando Mendoza是一名于2008年被解雇的前警员。

Etre 1985 et 1987, en échange de missiles livrés par Jérusalem, il s’agissait d’obtenir la libération des otages américains du Liban.

在1985年到1987年期间,美国曾通过耶路撒冷向伊朗出售导弹,以换取在黎巴嫩的美国人质的自由。

Aussi à l'aise sur les tapis soyeux du George-V que dans la peau d'une prof de banlieue qu finit par prendre sa classe en otage dans un huis clos haletant.

化身为一个拘押学生为人质的郊区老师,阿佳妮同走在乔治五世的丝毯上一样自在。

Ce dernier est d'ailleurs considéré comme responsable de l'assassinat en 2009 de l'otage britannique Edwin Dyer et de la mort de l'otage français Michel Germaneau en juillet.

后者也被认为应对杀害2009年英国人质Edwin Dyer以及七月法国人Michel Germaneau的死亡负责。

Habitué aux dossiers de Français détenus à l'étranger ou pris en otages, Nicolas Sar kozy privilégie une gestion très res serrée de l'affaire Clotilde Reiss.

根据以前法国人在外国被抓或者囚禁的纪录所养成的习惯,萨克齐喜欢在克洛蒂尔德·海斯事件上使用比较的紧密的管理。

法语百科

La Police reconstitue les prises d'otages comme exercice d'entraînement.

Un otage est une personne retenue prisonnière par un preneur d'otage, et dont la vie sauve et la libération dépendent d'une exigence à remplir par une tierce partie. Les armées en guerre ont souvent, par le passé, recouru à cette pratique en territoire ennemi pour assurer la sécurité de leurs troupes ou réprimer des actes hostiles. Ce fut notamment le cas durant les deux Guerres mondiales.

Quand le motif est apolitique et ne vise qu'à l'obtention d'une rançon, on parle d'enlèvement, de kidnapping ou de rapt. Dans d'autres cas, il s'agit d'une forme de terrorisme visant à la libération de prisonniers, à la livraison d'armes, à l'impunité des ravisseurs.

Étymologie

En germanique, ghil ou ghisil signifie « otage » ou « héritier ». Il a donné les prénoms Gilbert, Gilles, Gisèle, Ghislain (ou Guislain).

Otage : terme de la famille de hôte, hôtel... (h)ostage. L'otage (souvent un fils, des vassaux) était forcé de loger dans la « demeure » du vainqueur et garantissait que le vaincu allait appliquer les conditions du traité de paix. Exemple : les fils de François I, otages de Charles Quint.

Historique

Les prises d'otages ont toujours existé dans l'histoire mais ne recouvraient pas toujours une notion négative.
Ainsi, la pratique des otages donnés voulait qu'un pays vaincu ou qui s'engageait à quelque chose fournisse des otages (souvent de haut rang) au vainqueur ou à celui envers qui il s'engageait (parfois un allié) comme garanties en attendant que toutes les obligations qu'il avait soient remplies. Ce type d'otages s'apparente à des hôtes et ceux-ci sont bien traités, bénéficiant d'un cadre de vie semblable à celui qu'ils ont quitté

Antiquité

Au V siècle av. J.-C., les Spartiates faits prisonniers après la bataille de Sphactérie sont utilisés par Athènes comme otages, mais dans un seul but : priver Sparte de sa supériorité militaire en les gardant prisonniers.

Le jeune Jules César est capturé par des pirates en Cilicie, contre une rançon dont il juge vexante la modestie.

Dans l'Antiquité, les otages sont parfois offerts à un autre État pour garantir un traité. Cette pratique est utilisée par beaucoup de peuples, Aetius fut otage romain chez les Wisigoths mais aussi dans l'autre sens, Arminius fut otage chérusque chez les romains. Trop impopulaire, cette pratique ne semble pas s'être maintenue.

Moyen Âge

Les otages sont parfois utilisés pour un but purement pécuniaire. C'est une pratique des Vikings. Guy de Lusignan, roi latin de Jérusalem, est fait prisonnier par Saladin, ce dernier le traitant selon son rang de souverain en attendant le versement d'une rançon. C'est le cas également de Jean le Bon otage d'Édouard III à Bordeaux puis à Londres.

En 1347, les bourgeois de Calais se livrent en otages au roi Édouard III d'Angleterre, et sauvent ainsi la ville de la destruction.

Il existe des ordres religieux spécialisés dans la négociation d'otages : Ordre de la Très-Sainte Trinité, Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci dont la mission principale est le rachat des chrétiens captifs des pirates barbaresques.

Siècle des Lumières

Au XVIII siècle, la pratique de prendre des otages comme garantie devient obsolète. À la Révolution française, l'otage devient une cible : Loi des suspects du 17 septembre 1793, loi des otages du 12 juillet 1799 en vertu de laquelle les administrations des départements où avaient lieu des troubles politiques peuvent arrêter comme otages, les parents des émigrés et les adversaires notoires de la République.

XIX siècle

Le 5 avril 1871, la Commune de Paris publie le « décret des otages » précisant « que toutes personnes prévenues de complicité avec le gouvernement de Versailles […] seront les otages du peuple de Paris ». Selon l’article 5, « Toute exécution d’un prisonnier de guerre ou d’un partisan du gouvernement régulier de la Commune de Paris sera, sur-le-champ, suivie de l’exécution d’un nombre triple des otages retenus […] et qui seront désignés par le sort. »

Première Guerre mondiale

Un certain nombre de personnalités furent prises en otage comme Jean-Baptiste Langlet, maire de Reims.

Guerre civile russe (1918-1921)

En décembre 1920, la révolution russe est confrontée à une forte résistance, la guerre civile est partout. Le gouvernement des soviets annonce dans la Pravda et les Izvestia qu'il considère ses prisonniers de la Garde blanche et des groupes Savinkov et Wrangel comme des otages : en cas d'attaque contre les chefs des soviets, ils seront « exterminés sans merci ». Lisant cela, Pierre Kropotkine, l'anarchiste, s'adresse aussitôt à Lénine : « Respecté Vladimir Iltich, n'y a-t-il personne autour de vous pour rappeler à vos camarades que de telles mesures sont un retour aux pires périodes du Moyen Âge ? Quiconque se soucie de l'avenir du communisme ne peut y recourir. Personne n'a-t-il expliqué ce qu'est réellement un otage ? Un otage est détenu non pas en punition de quelque crime mais pour exercer un chantage sur l'ennemi avec sa mort. Vos camarades ne comprennent-ils pas que pour les otages et leurs familles, cela équivaut à une restauration de la torture ? N'y verra-t-on pas le signe que vous considérez votre expérience communiste comme un échec et que ce n'est plus tant ce système qui vous est si cher que vous essayez de sauver mais votre propre peau ? »

Seconde Guerre mondiale

Annonce allemande de l'exécution de 100 otages polonais en représailles de la mort de deux soldats Allemands à Varsovie, en Pologne occupée, pendant la Seconde Guerre mondiale (février 1944).

Depuis le 19 juin 1940, la répression allemande dans la France occupée se traduit par des prises d'otages à la journée, sans les fusiller. Cette répression se radicalise après le 21 août 1941 qui voit le communiste Pierre Georges, futur colonel Fabien, aidé de Gilbert Brustlein abattre un officier allemand, l'aspirant Moser au métro Barbès, à Paris. Dès le lendemain, les Allemands font de tous leurs prisonniers des otages afin de tenter d'enrayer la nouvelle extension de ces actions de résistance.

Le 16 septembre 1941, Hitler fait donner le « décret Keitel » qui préconise la peine de mort pour tous les délits à l'encontre de la puissance d'occupation allemande et fixe à 50 ou 100 le nombre d'otages à exécuter pour la mort d'un soldat allemand. Publié le 28 septembre par le MBH (de), un « code des otages » précise les règles du « choix » des victimes potentielles, le ministre de l'Intérieur de Vichy, Pierre Pucheu, suggérant aux Allemands les noms de ces otages.

Bouclier humain

Au cours d'un conflit armé, les otages sont considérés comme des boucliers humains quand ils sont placés en avant des combattants de façon à mettre ceux-ci à l’abri, ou mis dans des convois militaires, trains, navires etc. et dans des lieux jugés stratégiques afin d'éviter leur attaque ou leur bombardement.

Une population est « prise en otage » quand des combattants sont dissimulés dans des zones civiles ; il s’agit là aussi de boucliers humains.

Pays

Liban (1982-1991)

Durant la guerre du Liban, les enlèvements étaient nombreux touchant la population locale et les étrangers.

Otages français

Marcel Carton, diplomate (22 mars 1985 - libéré le 4 mai 1988)

Marcel Fontaine, diplomate (22 mars 1985 - libéré le 4 mai 1988)

Jean-Paul Kauffmann, journaliste (22 mai 1985 - libéré le 4 mai 1988)

Michel Seurat, chercheur au CNRS (22 mai 1985, en même temps que Jean-Paul Kauffmann – l'annonce de son exécution a été faite le 6 mars 1986. Son corps a été retrouvé le 24 novembre 2005 dans un chantier de construction à Beyrouth)

Marcel Coudari (2 mars 1986 – libéré le 11 novembre 1986)

Camille Sontag, avait 84 ans au moment de son rapt (7 mai 1986 – libéré le 10 novembre 1986)

Philippe Rochot, journaliste d'Antenne 2, enlevé avec ses trois camarades alors qu'ils filmaient une manifestation du Hezbollah (8 mars 1986 - libéré le 7 juin 1986)

Georges Hansen, journaliste d'Antenne 2 (8 mars 1986 - libéré le 7 juin 1986)

Aurel Cornéa, journaliste d'Antenne 2 (8 mars 1986 -libéré le 24 décembre 1986)

Jean-Louis Normandin, journaliste d'Antenne 2 (8 mars 1986 - libéré le 27 novembre 1987)

Roger Auque, journaliste (13 janvier 1987 – libéré le 27 novembre 1987)

Otages américains

David Dodge, vice-président de l'Université américaine de Beyrouth (AUB) (19 juillet 1982 – libéré le 20 juillet 1983)

Frank Reiger, professeur à l'AUB (11 février 1984 – libéré le 16 avril 1984).

Jeremy Levin, journaliste, chef du bureau de CNN (7 mars 1984 – a réussi à s'évader le 18 février 1985).

William Buckley, chef du bureau de la CIA au Liban (16 mars 1984 – mort probablement en 1985, sous la torture. Ses restes ont été retrouvés le 27 décembre 1991 dans la banlieue sud de Beyrouth).

Benjamin Weir, pasteur protestant (8 mai 1984 – libéré le 19 septembre 1985).

Peter Kilburn, bibliothécaire à l'AUB (3 décembre 1984 - assassiné le 18 avril 1986).

Lawrence Martin Jenco, prêtre catholique, directeur du Catholic Relief Services (9 janvier 1985 – libéré le 24 juillet 1986).

Terry Anderson, journaliste, chef du bureau Moyen-Orient de l'Associated Press (16 mars 1985 – libéré le 4 décembre 1991).

David Jacobsen, directeur de l'Hôpital Américain de Beyrouth (28 mai 1985 - libéré le 2 novembre 1986)

Thomas Sutherland, doyen de la Faculté d'agronomie de l'AUB (9 juin 1985 – libéré le 18 novembre 1991)

Frank Reed, directeur de la Lebanese International School (9 septembre 1986 – libéré le 1 mai 1990)

Joseph Cicippio, comptable à l'AUB, enlevé sur le campus (12 septembre 1986 – libéré le 2 décembre 1991)

Edward Tracy, écrivain (21 octobre 1986 - libéré le 11 août 1991).

Alann Steen, professeur au Beirut University College (24 janvier 1987 – libéré le 3 décembre 1991).

Robert Polhill, professeur au Beirut University College (24 janvier 1987 – libéré le 22 avril 1990).

Jesse Turner, professeur au Beirut University College (24 janvier 1987 – libéré le 21 octobre 1991).

William Higgins, lieutenant-colonel de la marine américaine, commandant en chef adjoint de l'ONUST, l'Organisation des Nations unies pour la supervision de la trêve (17 février 1988 – sa mort, probablement sous la torture, a été annoncée le 6 juillet 1990. Son corps a été retrouvé le 24 décembre 1991).

Otages britanniques

Geoffrey Nash, chercheur (14 mars 1985 – libéré le 28 mars 1985).

Brian Levick (15 mars 1985 – libéré le 30 mars 1985).

Alec Collett, journaliste et fonctionnaire à l'UNRWA (25 mars 1985 – son corps a été retrouvé le 18 avril 1986).

Brian Keenan, anglo-irlandais, professeur à l'AUB, enlevé sur le campus de l'université (11 avril 1986 – libéré le 24 août 1990)

John McCarthy, journaliste (17 avril 1986 – libéré le 8 août 1991).

Terry Waite, envoyé spécial de l'archevêque de Canterbury, chef de l'Église anglicane, pour négocier la libération de John McCarthy. En dépit des interventions de son Église auprès des autorités iraniennes, il sera l'un des derniers otages à être libérés par le Hezbollah (20 janvier 1987 – 18 novembre 1991).

Jackie Mann, 77 ans, britannique (12 mai 1989 – libéré le 23 septembre 1991).

Autres nationalités

Alberto Molinari, cadre commercial italien, (11 septembre 1985 – son corps n'a jamais été retrouvé).

Rudolf Cordes, Allemand (17 janvier 1987 - libéré le 12 septembre 1988).

Alfred Schmidt, Allemand (20 janvier 1987 - libéré le 7 septembre 1987).

Mitheleshvara Singh, Indien, professeur à l'AUB (24 janvier 1987 – libéré le 3 octobre 1988).

Irak

Saddam Hussein prit en otage des familles de ressortissants étrangers et les plaça sur des sites stratégiques pour prévenir des bombardements. Il utilisa aussi ces otages pour les médiatiser en se montrant à la télévision avec un enfant. En Irak, et sous l'occupation américaine, un très grand nombre d'otages sont pris par diverses factions politiques en guérilla ou plus souvent encore à des fins crapuleuses. Quelques-uns ont malheureusement été exécutés.

Le 20 août 2004, deux journalistes français Christian Chesnot, Georges Malbrunot et leur chauffeur irakien, sont enlevés par l’Armée islamique en Irak, au sud de Bagdad. Une campagne internationale se développe en faveur de la libération des otages : Les représentants des musulmans de France, Le comité des oulémas musulmans (sunnites), Yasser Arafat demandent la libération des deux journalistes français. Une manifestation de soutien a eu lieu le 30 août à Paris. Le 15 septembre 2004, des dizaines de personnes ont manifesté dans les rues de la capitale irakienne pour exiger la libération des deux journalistes français pris en otages. Les ravisseurs réclament l’abrogation de la loi sur la laïcité à l’école qualifiée d’«injustice et une agression contre l'islam et la liberté personnelle dans le pays de la liberté présumée». Ils sont finalement libérés le 21 décembre 2004. Florence Aubenas et son guide Hussein Hanoun, enlevés le 5 janvier et libérés le 11 juin 2005. Bernard Planche, qui travaille pour l'ONG AACCESS dans le secteur économique et social a été enlevé le 5 décembre 2005 par des inconnus armés dans le quartier résidentiel de Mansour, à l'ouest de Bagdad, alors qu'il sortait de chez lui pour aller travailler et libéré le 7 janvier 2006.

Plusieurs otages américains ont été recensés dans ce pays. Nick Berg, homme d'affaires, a été enlevé en avril 2004, le 11 mai une vidéo d'Al-Qaida en Irak montre sa décapitation. Sgt. Keith Maupin, enlevé le 9 avril 2004, présumé mort en juin, considéré comme disparu par l'armée. Tom Fox, pacifiste, enlevé le 26 novembre 2005 et retrouvé mort le 9 mars 2006.

Également, des otages italiens ont été recensés dans ce pays. Fabrizio Quattrocchi, abattu d'une balle dans la tête le 14 avril 2004. Premier otage occidental assassiné. Ses 3 autres compagnons sont libérés le 8 juin 2004. Enzo Baldoni, journaliste, exécuté par l'Armée islamique en Irak le 27 août 2004. Simona Toretta et Simona Pari, âgées toutes deux de 29 ans, ont été enlevées le 7 septembre 2004 à Bagdad dans les bureaux de leur ONG, un pont pour Bagdad. Elles ont été libérées le 28 septembre. Salvatore Santoro, homme d'affaires exécuté le 16 décembre 2004 par le Mouvement islamique des moudjahidin irakiens. Giuliana Sgrena, journaliste à Il Manifesto, enlevée le 4 février 2005 à Bagdad, à la sortie d'une mosquée où elle était allée interviewer des habitants de Falloujah. Le 16 février, la journaliste demande en larmes le retrait des troupes italiennes dans une vidéo. Elle est libérée le 4 mars, alors que Nicola Calipari, membre des services secrets italiens, est tué par des balles américaines à l'approche de l'aéroport de Bagdad à hauteur d'un barrage américain.

Des journalistes irakiens ont aussi été victimes d'enlèvement : Rim Zeid et Marouane Khazaal disparus en 2006.

Suzanne Osthoff, 43 ans, archéologue allemande et son chauffeur ont été enlevés le 25 novembre 2005 dans la région de Ninive, dans le nord-ouest du pays. Dans leur message vidéo, les ravisseurs demandent à l'Allemagne de cesser toute collaboration avec le gouvernement irakien et menacent de tuer leurs deux otages. Ils ont été libérés par les ravisseurs le 18 décembre 2005.

Territoires Palestiniens

Alan Johnston, journaliste de la BBC à Gaza, fut enlevé par un groupe de terroristes palestiniens le 12 mars 2007 et fut libéré le 4 juillet. Guilad Shalit, soldat israélien, de nationalité franco-israélienne, a été capturé en territoire israélien le 25 juin 2006 à l'âge de 19 ans au sud de Gaza, par les Brigades Ezzedine Al-Qassam (branche armée du Hamas) et par le Comité de résistance populaire et « l'Armée de l'islam », un groupe créé fin 2005 se revendiquant du courant d'al-Qaida. Il fut libéré le 18 octobre 2011 en échange de 1027 prisonniers palestiniens, après plus de 5 années de captivité retenu dans une cave à Gaza.

Colombie

Environ 3 000 otages sont recensés en Colombie, classés en deux groupes : « les otages « financiers » – aux mains de divers groupes et libérables contre rançon –, en majorité écrasante et les otages « politiques » – aux mains des FARC et libérables contre un échange de prisonniers. »

Syrie

La façade du Club de la Presse de Strasbourg-Europe arborant un calicot « Libérez les otages », le 26 octobre 2013.

Les journalistes sont devenus en 2012 la cible d’assassinats, de rapts et d’exactions de la part des djihadistes. Le 10 août, Yara Saleh, jeune femme reporter d’Al-Ikhbariya, est enlevée avec son équipe par un groupe salafiste de l'ASL alors qu'ils couvrent la Bataille d'Al-tel. L'assistant cameraman est rapidement exécuté. L'armée syrienne parvient à les localiser et à les libérer sains et saufs le 16 août 2012.

Célébrités

Politiques

les fils de François I en otage auprès de Charles Quint pour garantir l'exécution du traité de Madrid.

Jean II le Bon, roi de France, fait prisonnier après la défaite de Poitiers en 1356.

Prise d'otages des Jeux olympiques de Munich

Crise iranienne des otages

Françoise Claustre, Marc Combe et le Dr Christophe Staewenet, un Allemand sont enlevés le 21 avril 1974 dans le Tibesti (Tchad) par des rebelles menés par Hissène Habré et Goukouni Weddeye. Françoise Claustre ne sera relâchée avec son mari Pierre Claustre que le 31 janvier 1977.

Daniel Pearl, journaliste américain enlevé, puis assassiné à Karachi au Pakistan le 30 janvier 2002.

Íngrid Betancourt

« Crapuleux »

On parle alors plutôt d'enlèvement

Le bébé de Charles et Anne Lindberg ;

le baron Empain ;

La petite Mélodie Nakachian.

Économie

Afin de garantir le « retour au pays » des travailleuses immigrées, le gouvernement des pays d'accueil impose parfois la présence d'enfant laissés au pays de départ.

Notes et références

1 2 3 4 Irène Herrmann et Daniel Palmieri, « Une figure obsédante: l’otage à travers les siècles », Revue internationale de la Croix-Rouge, vol. 87,‎ 2005, p. 77-87 (lire en ligne)

↑ Erwan Le Fur, « La renaissance d’un apostolat : l’Ordre de la Trinité et la rédemption des captifs dans les années 1630 », Cahiers de la Méditerranée, n 66,‎ 2003, p. 201-214 (lire en ligne)

↑ Frédéric Rouvillois, Libertés Fondamentales, Flammarion,‎ 2012, p. 25

↑ « Décret des otages » du 2 prairial An 79, sur Wikisource

↑ Roger Linet, 1933-1943, la traversée de la tourmente, Messidor,‎ 1990, p. 231

↑ Denis Peschanski, Vichy 1940-1944. Contrôle et exclusion, Éditions Complexe,‎ 1990, p. 119

↑ Herrman, Irène et Palmieri, Daniel Une figure obsédante : l'otage à travers les siècles Revue internationale de la Croix-Rouge, Vol. 87, sélection française 2005, pp.77-87.

↑ Amnesty International en Belgique

↑ http://teleobs.nouvelobs.com/articles/3**04-l-armee-syrienne-libere-par-la-force-une-equipe-de-la-tv-officielle

↑ Capital, Dimanche 25 décembre 2007.

中文百科
警察在人质的训练里,经常会使用武力将人质救出。
警察在人质的训练里,经常会使用武力将人质救出。

人质,即是被俘虏者掳走的人。这词最早的用意是指在战争里,某一方将敌人的人捉走,然后向敌方提出条件,以方便威胁对方。但到了近代,人质一词意即被犯罪者绑架,接着强求人质的亲属,雇主或甚至该政府做出某些事情,或控制其举动,尤其是在威胁的态度下进行。在特别的情况下,例如绑架者提出的限期已到(透过发出最后通牒来通知),而对方没有回应或拒绝其要求,绑架者将会于身体上残害人质。

政治

在中国春秋战国时代,诸侯之间为了互相取信,会互相交换人质,称为质子。通常是以诸侯的儿子作为质子质押于别国,秦异人就是一例子。除了以平等方式互相交换人质外,亦有当弱国有求于强国时,就出现单方面送出质子的情况。 互换质子的行为在日本亦有出现。

非法地绑架人质

绑架或掳走人质的行为,已在今日被公众视为是一种刑事罪行,或是****的行为。「abductee(被绑架者)」一词出现于1970年代。另外,人质通常会被武装的恐怖份子或罪犯,锁在一座大厦或一辆车子里,我们称这类情况为「hostage crisis(人质危机)」。通常在绑架人质的事件里,绑架者往往会提出赎金作交换条件。

法法词典

otage nom commun - masculin ( otages )

  • 1. personne capturée pour servir de gage ou de moyen de pression auprès de la police ou d'un État, afin d'obtenir l'exécution de certaines exigences

    prendre quelqu'un en otage

  • 2. personne soumise au pouvoir, à la pression ou au chantage (de quelqu'un ou de quelque chose) Synonyme: prisonnier Synonyme: esclave

    être l'otage de ses sentiments

  • 3. personne livrée ou reçue comme garantie de la conclusion ou de l'exécution d'un accord politique ou militaire

    se proposer comme otage pour une négociation

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