La réalisation parfois appelée mise en scène en référence au théâtre, est le processus de fabrication d'un film, qui englobe depuis une idée originale, le tournage, le montage et finalement la distribution et la commercialisation. Typiquement, elle implique nombre de techniciens, diffuseurs, et artistes. Elle peut s'étendre sur plusieurs mois, voire quelques années. La réalisation se déroule de par le monde, dans des contextes sociaux et politiques multiples, grâce à une technologie et des techniques très variées. En général, la réalisation est l'art de garder une seule vision et de créer et agencer des plans pour mettre en scène des émotions, des sentiments ou une ambiance.
Déroulement de la réalisation
Un réalisateur sur une scène de tournage, conseillant ses acteurs
La réalisation peut être découpée en cinq étapes.
Avant qu'un projet soit développé, son concepteur se doit d'imaginer le public visé, le sujet et le message véhiculé. Le public visé déterminera le matériel utilisé lors du tournage, et la manière dont le tournage se déroulera. Le sujet détermine quant à lui les limites du film.
En premier lieu, il y a le développement d'un script conçu par un scénariste généralement, via un projet réservé à la production du film.
Ensuite, on trouve la préproduction, la préparation du tournage se met en place, avec la constitution d'un dossier de production. Les modalités du tournage sont prévues et agencées de manière stricte. Les divers lieux où le film sera tourné sont sélectionnés par le réalisateur en collaboration avec l'équipe technique et la production.
Puis la production : les éléments bruts pour le tournage sont rassemblés, et le réalisateur peut ainsi tourner son film, sous la direction d'un producteur, aux côtés de techniciens et d'artistes variés et nombreux, tels que les acteurs, le chef opérateur ou ses assistants.
Il y a alors la postproduction, où, après le tournage, le film entre en phase de montage, et des techniciens peuvent ainsi rajouter des effets spéciaux. De même, le compositeur donne son œuvre pour qu'elle soit superposée aux images.
Et, finalement, la distribution où le film passe sous la direction de distributeurs qui commercialisent le film, en le publicitant via des affiches ou des interviews par exemple. Cette dernière étape se termine par la sortie en salles.
Le développement
La Black Maria, créé par William K.L. Dickson, un des studios de Thomas Edison
Le développement est l'étape de la réalisation pendant laquelle le projet est étoffé et le scénario écrit. Le producteur doit trouver une histoire. Pour cela, il peut acquérir les droits d'un livre, d'un jeu, d'une histoire vraie, d'un autre film, ou partir d'une idée originale. Une fois que le thème, ou l'intrigue, est identifié, un synopsis (résumé) est préparé. Cette étape est suivie par la conception d'un séquencier, qui décompose l'histoire en scènes, se concentrant ainsi sur les idées principales et la structure dramatique. Ensuite, vient l'écriture d'un film treatment. Ce sont 25 à 30 pages de description de l'histoire, des émotions et des personnages, composées de dialogues, qui constituent le premier jet du scénario.
Le scénario est ensuite écrit en plusieurs semaines voire plusieurs mois. Il peut être réécrit à plusieurs reprises pour améliorer l'intensité dramatique, sa structure, la psychologie des personnages, et pour perfectionner les dialogues avant d'obtenir un consensus des créateurs et des producteurs. Cependant, les producteurs sautent souvent ces étapes de développement pour développer le scénario, qui est ensuite évalué ; on parle de « script coverage ». Ils entrent ensuite en contact avec un distributeur pour pouvoir évaluer le succès que le film pourrait potentiellement avoir. Les distributeurs Hollywoodiens adoptent alors une approche réaliste et commerciale et considèrent ensuite différents facteurs comme le genre cinématographique, le public visé, l'historique du succès de films similaires, les acteurs qui sont susceptibles d'apparaître dans le film, et le futur réalisateur. Tous ces facteurs suggèrent un certain attrait du film pour un public possible et ainsi le nombre de « futurs spectateurs » lors de la sortie. Pourtant, tous les films ne font pas un bénéfice important lors de cette sortie, il faut alors prendre en compte la vente en DVD et des droits de distribution qui sont vendus dans le monde.
C'est ainsi qu'un court résumé du film est préparé et présenté aux potentiels financeurs. S'il est accepté, le feu vert est donné et le film est financé par un studio de distribution ou par un indépendant. Les contrats sont alors signés.
De même, le réalisateur, accompagné quelquefois par le directeur de la photographie, découpe, durant le développement, le scénario en séquences pour en déterminer la position de la caméra et son mouvement : on parle de « découpage ».
La préproduction
Un storyboard de court métrage (8 minutes)
Pendant la préproduction, le film est conçu et entièrement imaginé. Un bureau de production est spécialement mis en place. Pour décrire l'ensemble des plans à tourner, le projet peut être dessiné sur un storyboard avec l'aide d'illustrateurs. Le budget de la production est aussi évalué à ce stade.
Le producteur exécutif s'occupe alors d'embaucher toute l'équipe requise pour la réalisation du film. La nature du film et son budget déterminent la taille et le type d'équipe qu'il faudra employer. Beaucoup de blockbusters américains, tels que Titanic de James Cameron qui a coûté près de 200 millions de dollars, sont réalisés à l'aide d'équipes de plus d'un millier de techniciens, artistes et diffuseurs. Au contraire, les films indépendants peuvent être tournés par une petite équipe de huit ou neuf employés.
Tournage d'un film
Une équipe type serait composée d'un réalisateur, principalement responsable du jeu des acteurs dans le film, qui dirige les éléments créatifs, d'un assistant réalisateur qui supervise le plan de travail et une partie logistique de la production entre autres tâches. Il y a aussi le directeur de casting qui auditionne des acteurs et figurants correspondant aux rôles définis dans le film. On retrouve de même le régisseur général, collaborateur direct du directeur de production, qui participe au repérage des décors et des lieux de tournage, le directeur de production qui gère le budget de la production, mais aussi toute la cellule de production et le directeur de la photographie (ou chef opérateur de prises de vues) qui est la personne responsable, durant le tournage d'un film, de la prise de vues. Il coordonne les efforts de trois équipes : caméra, machinerie et lumière ou éclairage. On a ensuite le directeur artistique qui dirige le département de l'art, qui s'occupe des scènes de tournage, des costumes, du maquillage, du décor et des accessoires. Le décorateur crée l'apparence et le sens des scènes, il travaille avec le directeur du département de l'art pour créer ces différents éléments. Le storyboarder (ou dessinateur de storyboard) crée un storyboard pour aider le réalisateur dans sa tâche et le décorateur à communiquer ses idées à l'équipe de production. Le chef-opérateur du son est le responsable de la prise de son sur un plateau, travaillant en étroite collaboration avec ses assistants, le perchman et le réalisateur. En dernier lieu, on trouve l'opérateur son qui crée de nouveaux sons et cherche à amplifier les sentiments qu'évoque la musique à l'aide de bruitages, le compositeur qui crée spécialement des morceaux de musique pour le film, et le chorégraphe qui crée et coordonne les mouvements des acteurs. Certaines fois, un chorégraphe spécialisé dans les combats est engagé.
La production
Exemple de scène de tournage, à Londres Les rails d'un travelling circulaire.
La production est le moment où l'on tourne le film proprement dit. La plupart de l'équipe doit être présente à ce stade, comme l'accessoiriste, le scripte, le ou les assistant(s) réalisateur, le photographe de plateau, le monteur et l'ingénieur du son. Ce sont les métiers les plus communs dans la réalisation d'un film. La production est libre de monter toute équipe unique adéquate pour un film particulier.
Un jour de tournage commence généralement par la consultation du plan de travail de la journée. Les éclairages et l'équipement d'enregistrement image et son sont installés. Les acteurs revêtent leurs costumes et rejoignent les cellules de coiffure et de maquillage.
Les acteurs répètent ensuite leur texte et les didascalies en compagnie du réalisateur, qui leur indique les mouvements à effectuer lors des prises de vues. Les équipes image et son peuvent ensuite répéter avec les acteurs et figurants. Enfin, on filme l'action selon les souhaits du réalisateur.
Herbert Brenon et Alla Nazimova sur le tournage de War Brides
Chaque scène est tournée en plusieurs fois bout par bout et chaque prise est marquée à l'aide d'un clap filmé à chaque début (ou fin) de prise ce qui permet au monteur ensuite de les repérer. Sur le clap on retrouve des informations comme le numéro de la scène, celui de la prise, le nom du réalisateur, celui du directeur artistique, la date, et le nom du film. Le clap sert aussi de marqueur pour la synchronisation du son, celui-ci étant enregistré séparément et intégré au film lors du montage.
Le réalisateur décidera si la prise est bonne ou au contraire, s'il faut la refaire. Le scripte et les équipes image et son émettent leurs remarques respectives. Chaque remarque comprend d'importantes informations sur la prise. Une fois cela effectué, le metteur en scène déclare la fin du tournage du jour.
À noter que le scripte est présent sur chaque étape de la réalisation d'un film. Elle est la mémoire du tournage.
Pour les productions utilisant des pellicules photographiques traditionnelles, les négatifs du jour sont envoyés au laboratoire pour un développement nocturne. Ensuite, les développements reviennent du laboratoire sous le nom de « rushes » (les positifs) et sont visionnés par le réalisateur, l'équipe de tournage, et parfois les acteurs. Pour les techniques digitales, les prises sont téléchargées et orchestrées dans un ordinateur sous le nom de « prises du jour ».
Une fois le film terminé « dans la boîte », la production organise une « wrap party » pour remercier tous les acteurs et toutes les équipes de leurs efforts.
La postproduction
Durant la postproduction, le film est assemblé par le monteur. La modernité de la vidéo dans le processus de réalisation a amené à différentes procédures : l'une utilisant seulement le film, et une autre mélangeant film et vidéo.
Dans la procédure n'incluant que le film, le film original enregistré (ou le négatif) est développé et copié sur un positif pour le montage grâce à une machine mécanique de montage. Un code spécifique est enregistré sur la pellicule pour reconnaître la position d'images spécifiques. Depuis le développement du montage non-linéaire, comme l'Avid, le Quantel ou le Final Cut Pro, cette variante est utilisée par peu de productions.
Dans la procédure incluant la vidéo, le négatif original est développé et transféré sur un support spécial pour un montage par ordinateur, via des logiciels. Le time-code est enregistré sur la vidéo pour localiser des images sur la pellicule. En même temps, le son est synchronisé avec la vidéo.
Le premier travail du monteur est d'assembler les différentes séquences (ou scènes) basées sur les différentes prises de vues. Le but de cette étape est de sélectionner et d'ordonner les meilleures prises. L'étape suivante consiste à créer une certaine fluidité, ou uniformité, dans l'enchaînement des cadres, sans à-coups. Pendant cette phase, les scènes sont également raccourcies de quelques secondes, voire minutes : des prises de vues sont coupées. Et après l'examen et l'approbation du réalisateur et du producteur, la pellicule est « fermée », ce qui veut dire qu'aucun changement ne sera effectué après cette phase. Puis, le monteur crée la liste des négatifs coupés (en utilisant le code spécifique mentionné ci-dessus) en utilisant le time-code, manuellement ou mécaniquement. Cette liste de montage identifie la source et le cadre de chaque prise dans le montage.
Après le verrouillage de la pellicule, le film passe dans le département du son pour que l'image soit superposée au son. Les différentes voix enregistrées sont synchronisées et le mixage audio final est créé. Il est alors ajouté aux effets sonores, au doublage, aux dialogues et à la composition.
La bande sonore et l'image sont superposées ensemble, aboutissant à la base du film, en basse qualité. Il y a désormais deux variantes possibles pour créer les copies de meilleure qualité, selon le moyen d'enregistrement utilisé :
Pour la variante n'utilisant que le film, la liste des prises coupées qui décrit la base du film est utilisée pour couper le négatif original en couleurs (NOC), et un dégradé de couleurs nommé le « positif master de la couleur » ou
La distribution
Affiche du film Frankenstein (1910)
La distribution du film est la dernière étape de la réalisation, lorsque le film sort dans les salles ou, quelques mois plus tard, en DVD, en vidéo CD, ou encore en vidéo cassette. Le film est dupliqué en copies comme requis pour la distribution. Le matériel publicitaire est mis en place pour la promotion du film : bande-annonce, dossier de presse, affiches, objets publicitaires, etc.
Le film est habituellement lancé par un distributeur, accompagné de quelques parutions dans la presse, des interviews, plusieurs avant-premières destinées aux journalistes, et de projections aux festivals. Il est aussi courant de créer un site internet afin de mettre en valeur le film. Le film sera ensuite projeté dans un certain nombre de cinémas, puis le DVD sort, traditionnellement quelques mois plus tard. Les droits de distribution pour le film et le DVD sont aussi vendus pour la distribution dans le monde. Tous les profits sont répartis entre les sociétés de distribution et de production.
Affiche
L'affiche d'un film joue un rôle essentiel dans la commercialisation d'un film. On peut y déterminer le public visé. S'il s'agit d'une comédie familiale, ce seront des couleurs et des images vives qui seront utilisées par exemple. Les affiches donnent une idée originale du film, elles en reflètent l'atmosphère.
Les méthodes de réalisation
Les droits du réalisateur varient beaucoup selon les films, et les pays. Souvent, ils sont sous le contrôle de l'équipe de production. Mais, de plus en plus, les réalisateurs acquièrent un pouvoir considérable sur les plateaux de tournage. L'élargissement du pouvoir n'était pas très visible durant les années 1930, jusqu'aux années 1950.
Tournage du film Molière
Mais, depuis, des réalisateurs se sont vu donner un pouvoir étendu, pour pouvoir exécuter leur vision artistique du film. Pour ce faire, il existe plusieurs méthodes. Les réalisateurs peuvent créer une structure dramatique générale, laissant à l'acteur le choix de ses paroles. On retrouve parmi ces réalisateurs Christopher Guest, Spike Lee ou encore Robert Altman. Au contraire, ils peuvent contrôler tous les aspects du tournage : les dialogues, les mouvements, et les prises de vues. On parle alors de politique des auteurs. Sinon, les réalisateurs écrivent leur propre scénario en tant que scénariste pour pouvoir être impliqués dans l'histoire, et affirmer leur volonté. Parmi ceux-ci, on retrouve Stanley Kubrick, Woody Allen, Charlie Chaplin, Pedro Almodóvar, Quentin Tarantino, Oliver Stone, ou M. Night Shyamalan. Ou, plus simplement, ils engagent toujours le même scénariste pour s'assurer de connaître le style d'écriture, et l'ambiance de l'histoire. On remarque parmi ces « associations » : Wes Anderson et Owen Wilson avec Noah Baumbach, Martin Scorsese et Nicholas Pileggi avec Paul Schrader, ou Robert Zemeckis avec Bob Gale.
Le réalisateur peut prendre le rôle du chef opérateur et du monteur comme Steven Soderbergh, Don Coscarelli, et Robert Rodriguez, pour pouvoir s'assurer de choisir les images qu'il désire. Et, en dernier lieu, il peut aussi être acteur, souvent pour un petit rôle. On remarque Martin Scorsese, Orson Welles, Zach Braff, Mel Brooks, Mel Gibson, Kevin Costner, Woody Allen, Alfred Hitchcock, Quentin Tarantino, Kevin Smith, M. Night Shyamalan, Harold Ramis, ou encore Ed Wood.
Le réalisateur peut aussi travailler étroitement en association avec le producteur du film, généralement responsable des aspects non artistiques du film, comme le financement et le marketing du film. Plusieurs réalisateurs s'investissent souvent plus sur le tournage, en se confiant de plus amples responsabilités. Orson Welles, par exemple, est célèbre pour son écriture, sa réalisation et sa production. D'autres, comme Alice Guy Blaché, pionnière du cinéma muet, ont même créé leur société de production.
Esthétique de l'image
Pour pouvoir formaliser leur réflexion sur le cinéma, ou de singulariser leur œuvre, des réalisateurs ont élaboré au cours du temps des théories esthétiques, et des concepts qui sous-tendent leurs films. Ces concepts ont quelquefois été réutilisés sous d'autres formes, et d'autres arts comme le théâtre ou la littérature, témoignant de l'influence du 7 art. On remarque parmi ces concepts le catharsis, le cliffhanger, le climax, le Dogme95, la distanciation, l'effet Koulechov, la focalisation, le Kino-pravda, le MacGuffin, le mexican standoff, la pastiche, le plan grue, le plan américain, le ralenti, un son diégétique et extradiégétique, les téléphones blancs, un tourné-monté ou encore un travelling contrarié.
Film indépendant
La réalisation se déroule aussi en dehors des diverses productions et distributions, et est communément appelé réalisation indépendante. Depuis l'introduction de la technologie de la vidéo digitale, la production est devenue plus démocratisée. Des réalisateurs peuvent désormais tourner et monter des prises de vues, créer et monter le son avec la musique, et mixer le final cut sur un ordinateur. Cependant, outre la démocratisation de la production, le financement, la distribution, et la mercatique, deviennent difficile à accomplir en dehors du système traditionnel. La plupart des réalisateurs indépendants dépendent des festivals de cinéma pour obtenir leur visa et vendre leurs films aux distributions. Toutefois, l'internet a tenu compte de la distribution peu coûteuse de films indépendants, et beaucoup de cinéastes propulsent ainsi leurs films en ligne pour la critique et la reconnaissance. Bien que ce processus ne soit pas très rentable, un réalisateur peut toujours y faire un quelconque bénéfice.
La réalisation autour du monde
La réalisation dans le Monde de dessins animés, documentaires, ou sous toute autre forme, de longs et courts métrages destinés à la projection en salle s'élevait en 2005 à 4 603 œuvres, ce qui constitue une augmentation de près de 8 % par rapport à l'an précédent. De même, 2005 est l'année la plus importante pour l'industrie cinématographique depuis 1990, où ce ne sont que 1 909 œuvres produits en Europe. C'est d'ailleurs l'année la plus imposante depuis que le décompte des métrages projetés est effectué. Parallèlement, on remarque que le nombre de coproductions prend une part plus importante dans le monde du cinéma. Ceci est dû à des accords signés entre les pays, qui facilitent et réglementent les tournages. Pour l'Europe, on remarque par exemple la Convention européenne de la coproduction cinématographique.
Le métier
Un réalisateur de cinéma est une personne qui assure la direction de fabrication d'une œuvre audiovisuelle captée par une ou plusieurs caméras, généralement pour le cinéma ou la télévision. À partir d'un scénario, il détermine les aspects visuels et dramatiques du film, pour créer l'ambiance qu'il désire. Lors du tournage, il assure la mise en scène, la direction d'acteurs et dirige l'équipe technique. Il peut aussi s'occuper du montage.
Le réalisateur est employé par des producteurs qui fixent le budget du film, ainsi que plusieurs autres tâches. Accompagné d'un assistant réalisateur, le réalisateur est en quelque sorte le dirigeant d'un tournage, et délègue des tâches aux techniciens.
Aujourd'hui, la profession de réalisateur s'exerce dans de nombreux domaines tels que les films de fiction, les documentaires et les films animaliers, les films d'animation ou encore les films expérimentaux, les spots publicitaires, les films de communication audiovisuelle ou le direct à la télévision (sport, divertissement, etc.). Un réalisateur novice pourrait gagner près de 20 000 $ par an, alors qu'un réalisateur célèbre touche près de 500 000 $ par film, voire des millions dans certains cas.