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词典释义:
faïence
时间: 2023-08-18 21:40:12
TEF/TCF
[fajɑ̃:s]

陶器

词典释义
n.f.
陶,
faïence fine细陶
pâte de faïence 制陶的黏土团
carreau de faïence blanche白陶方砖
Il a acheté de vieilles faïences.购买了一些旧陶器。
se regarder en chiens [comme des chiens] de faïence 怒目相视

常见用法
une assiette en faïence一的陶盘

近义、反义、派生词
联想:
  • biscuit   n.m. 饼干;小圆饼;(陶)素坯,本色,白

近义词:
céramique,  majolique
联想词
porcelaine ; céramique 制陶术; poterie 制造; céramiques 学; cuite 熟; verrerie 玻璃厂; carrelage 铺地; mosaïque 镶嵌,马赛克; grès 砂岩; marbre 大理石; tapisserie 挂毯,挂毡;
当代法汉科技词典

faïence f. 搪

brique de faïence 

短语搭配

collectionner les faïences anciennes收藏古代釉陶制品

Il a acheté de vieilles faïences.他购买了一些旧陶器。

faïence émaillée上釉的陶器

faïence fine细陶

chiner de vieilles faïences chez les brocanteurs上旧货店物色旧彩釉陶器

carreau en faïence陶砖

pâte de faïence制陶的黏土团

vaisselle de faïence釉陶碗碟

brique de faïence瓷砖

cuvette de faïence陶盆

原声例句

Mesurant 29 mètres de long et 3 mètres et demi de hauteur, ce mur, décoré de faïence colorée, servait à protéger la salle de la Suprématie impériale des mauvais esprits.

这座长二十九米,高三米五的墙壁装饰有彩色琉璃,用于保护帝国至尊的房间免受邪祟侵扰。

[旅行的意义]

C’est ainsi que Sylvain a eu l’idée de s’intéresser à un matériau que l’on retrouve sous forme de poterie, de faïence ou de porcelaine : la céramique, du grec keramos, l’argile.

这就是 Sylvain 想出对一种材料产生兴趣的想法的原因,这种材料我们可以在不同形式里面找到,有陶器、彩陶或瓷器:那就是陶瓷,来自希腊语 keramos,粘土。

[Reconnexion]

Quand, en avril, il avait planté dans les pots de faïence de son salon des pieds de réséda ou de volubilis, chaque matin il allait régulièrement les tirer par les feuilles afin de hâter leur croissance.

四月间,他在瓦盆里种了一些木犀草和牵牛花以后,每天早晨他都要去拉拉叶子,让花长得快一些。

[地心历险记 Voyage au centre de la Terre]

Des camelots profitaient de l’occasion, s’installaient avec leurs bazars roulants, étalaient jusqu’à de la faïence et de la charcuterie.

小商贩们乘这个机会带着流动货摊来到这里摆摊,有陶器、熟猪肉,样样俱全。

[萌芽 Germinal]

On en venait à se regarder des heures en chiens de faïence, comme si nous étions coupables.

我们经常怒目相对,好像对方才是罪魁祸首。”

[你在哪里?]

Vuitton, qui ont fréquenté la maison de famille, dans le jardin. D'après eux, les carreaux de faïence de la cuisine ressemblaient à ça.

威登,谁经常在花园里的家庭住宅。据他们说,厨房里的陶器瓷砖看起来像这样。

[法国奢侈品纪录片]

Il y a également répondant aux faïences qui tapissent les décors intérieurs, une multitude de vases, en faïence bleue et blanche dans les jardins, qui crée une véritable féerie avec les fleurs.

对室内装饰品中的陶器,众多花瓶,花园中的蓝色和白色陶器也有反应,这与花朵创造了真正的魔力。

[Secrets d'Histoire]

Avec ces pavillons de plain pied, ses décors en trompe l'oeil et ses bassins orné de faïence, marly est une folie considéré dès son achèvement, comme une merveille architecturale.

这些亭子在一个层面上,它的错视画装饰和用陶器装饰的盆,marly从它的完成开始就被认为是一个疯狂的建筑奇迹。

[Secrets d'Histoire]

Le risque de victimes délibérées ou accidentelles entre deux armées, la turque et la syrienne, qui s’observent en chien de faïence depuis des années, a toujours existé.

土耳其和叙利亚两支军队之间蓄意或意外受害者的风险一直存在,多年来一直被视为陶器犬。

[Géopolitique 2020年2月合集]

Leurs faces, même les plus veules, étaient nettes comme des faïences: j'y cherchais en vain quelque parenté avec les arbres et les bêtes, avec les pensées de la terre ou de l'eau.

他们的脸,即使是最虚弱的脸,也像陶器一样干净:我徒劳地寻找与树木和动物的亲缘关系,与大地或水的思想。

[La nausée]

例句库

Il a acheté de vieilles faïences.

他购买了一些旧陶器

Il revêt la terre de carreaux de faïence.

他给地面贴一层瓷砖。

Dans l'industrie alimentaire, l'industrie légère, l'industrie du bois et l'industrie de la pâte à papier, les entreprises privées assurent entre 92 % et 98 % de la production; la part de la production d'origine privée est supérieure à 80 % dans la métallurgie, l'industrie du verre, de la porcelaine et de la faïence et l'industrie des matériaux de construction.

粮食业、轻工业、林木加工业、纸浆和造纸工业的私营企业占总产量的92%到98%;在冶金、玻璃、陶瓷工业和建筑材料工业,这个数字超过80%。

法语百科

La faïence, du nom de la ville italienne de Faenza où elle fut inventée, est une poterie, par métonymie un objet, de terre (terre cuite à base d'argile) émaillée ou vernissée, ordinairement à fond blanc.

Il en existe deux types : la faïence stannifère, recouverte d'une glaçure stannifère (à base d'étain) opaque appelée engobe, qui masque totalement la pâte avec laquelle elle a été façonnée et lui donne son aspect caractéristique blanc et brillant, et la faïence fine, dont la pâte blanche ou légèrement ivoire, précuite puis décorée, est recouverte d'une glaçure plombifère (à base de plomb) transparente.

La faïence est l'une des plus communes et des plus anciennes techniques utilisées en céramique. La découverte de la faïence, au IX siècle et sa diffusion en Occident à la Renaissance représentèrent une avancée technique majeure : pour la première fois, le potier s'affranchissait des décors cloisonnés ou incisés pour délimiter les couleurs. Surtout, il pouvait utiliser le fond blanc pour exécuter une véritable peinture et reproduire des décors élaborés, susceptibles d'être inspirés par de grands artistes. Sur la glaçure blanche et poreuse, les couleurs pouvaient être posées au pinceau, sans risque de s'épancher sur le vernis. Elles ressortaient vivement, ce qui n'était pas possible avec le seul fond foncé de l'argile.

Plat en faïence fine à décor d'oiseaux, Creil-Montereau, XIX siècle Au milieu du XVIII siècle, la faïence de Ligurie imita les décors de ses rivaux hollandais et français. (Coupe "grand feu", Musée des Beaux-Arts de Lille)

Caractéristiques de la faïence

Encrier avec la représentation du jugement de Pâris. Faenza, fin du XVe siècle.
Encrier avec la représentation du jugement de Pâris. Faenza, fin du XV siècle.

Protection des faïences de Quimper lors de l'enfournement à l'aide de casettes, début XX siècle.

La plupart des terres cuites de faïence utilisent une terre argileuse de teinte ocre, mélange de potasse, de sable, de feldspath et d'argile. C'est l'un des plus anciens mélanges employés en céramique.

Recouvertes de leur émail à base d'étain, blanc ou coloré, les pièces de terre cuite deviennent des faïences. Elles restent cependant, du fait de leur composition, des céramiques poreuses, moins sonores, moins dures, moins denses que les grès ou les porcelaines. La fragilité de l'objet de faïence tient à la double structure de la terre et de l'émail qui la couvre, cuits tous deux séparément.

Bien que la faïence soit plus tendre et plus poreuse que le grès, son moindre coût et sa facilité de fabrication compensent ces insuffisances.

La poterie de faïence peut être techniquement aussi fine que les porcelaines, bien qu'elle ne soit pas translucide et puisse plus facilement être rayée. À partir du début du XVII siècle et le développement des échanges maritimes avec l'Extrême-Orient, la faïence fut largement utilisée pour imiter la porcelaine chinoise, dont la composition demeurait ignorée. Ce fut le cas, entre autres, pour la Faïence de Delft, qui fut aussitôt exportée et imitée partout en Europe.

Types de faïences

Les faïences sont dites :

« faïence stannifère» lorsque la pâte ocre de la terre cuite est recouverte d'un émail blanc à base d'étain appelé engobe. « grand feu » lorsque le décor est posé, après une précuisson « au dégourdi », directement sur l'émail stannifère (blanc opaque) pulvérulent ou engobe, qui l'absorbe sans espoir de repentir. Les couleurs capables de supporter le grand feu sont produites par des oxydes métalliques et limitées à cinq (bleu de cobalt (le plus utilisé), brun-violet à base de manganèse, rouge et vert à partir de cuivre, jaune venant de l'antimoine), auxquelles il convient d'ajouter l'oxyde de fer donnant le noir. Les pièces subissent après le décor leur cuisson définitive. Toutefois la maîtrise de ces couleurs sera progressive, en particulier pour le jaune et le rouge, qui supportent des niveaux de température différents. On utilisera longtemps un orangé en guise de rouge et un ocre jaune pour le jaune, ce qui rendra les décors relativement irréalistes. « petit feu » (fin du XVII siècle) ou faïence de réverbère : le décor est posé sur l'émail stannifère déjà cuit, ce qui fait qu'il est plus net car il ne déborde pas sur l'émail pulvérulent. Les couleurs sont plus faciles à poser et leur gamme est plus délicate (rose, or, vert clair). Elles ne supporteront en effet qu'une seconde cuisson à une température moins élevée, située entre 600 et 700 C°. Bien que davantage utilisé pour la porcelaine, l'or est cuit en dernier car il nécessite une température encore plus basse. Chaque couleur est cuite séparément, ce qui fait que l'on observe sur certaines pièces complexes jusqu'à soixante cuissons successives. Le petit feu est un perfectionnement de la technique du grand feu dans l'objectif d'imiter la porcelaine chinoise, alors aussi coûteuse que demandée. Il constitue un premier pas vers la conquête de « l'or blanc », dont la découverte du secret de fabrication adviendra en 1710 à Meissen.

« grand feu » lorsque le décor est posé, après une précuisson « au dégourdi », directement sur l'émail stannifère (blanc opaque) pulvérulent ou engobe, qui l'absorbe sans espoir de repentir. Les couleurs capables de supporter le grand feu sont produites par des oxydes métalliques et limitées à cinq (bleu de cobalt (le plus utilisé), brun-violet à base de manganèse, rouge et vert à partir de cuivre, jaune venant de l'antimoine), auxquelles il convient d'ajouter l'oxyde de fer donnant le noir. Les pièces subissent après le décor leur cuisson définitive. Toutefois la maîtrise de ces couleurs sera progressive, en particulier pour le jaune et le rouge, qui supportent des niveaux de température différents. On utilisera longtemps un orangé en guise de rouge et un ocre jaune pour le jaune, ce qui rendra les décors relativement irréalistes.

« petit feu » (fin du XVII siècle) ou faïence de réverbère : le décor est posé sur l'émail stannifère déjà cuit, ce qui fait qu'il est plus net car il ne déborde pas sur l'émail pulvérulent. Les couleurs sont plus faciles à poser et leur gamme est plus délicate (rose, or, vert clair). Elles ne supporteront en effet qu'une seconde cuisson à une température moins élevée, située entre 600 et 700 C°. Bien que davantage utilisé pour la porcelaine, l'or est cuit en dernier car il nécessite une température encore plus basse. Chaque couleur est cuite séparément, ce qui fait que l'on observe sur certaines pièces complexes jusqu'à soixante cuissons successives. Le petit feu est un perfectionnement de la technique du grand feu dans l'objectif d'imiter la porcelaine chinoise, alors aussi coûteuse que demandée. Il constitue un premier pas vers la conquête de « l'or blanc », dont la découverte du secret de fabrication adviendra en 1710 à Meissen.

« faïence fine » : Cette technique d'origine anglaise est une faïence à pâte blanche ou légèrement ivoire. Le décor est posé sur la pièce précuite puis recouvert d'un vernis cristallin plombifère. Ce vernis transparent, à l'inverse de la faïence stannifère, ne masque pas la pâte déjà blanche de la faïence fine. Cette faïence fine apparaît en France à la fin du XVIII siècle (Manufacture de Pont-aux-Choux) et connait un très fort développement au XIX siècle (Faïence de Creil-Montereau, Faïence de Choisy-le-Roi, Faïences Vieillard à Bordeaux). Il existe différentes compositions de pâte connues sous les appellations de « cailloutage » ou de « terre de pipe ». L'adjonction de phosphate de chaux d'abord, de kaolin ensuite, explique le nom impropre de « porcelaine opaque » ou « demi-porcelaine » que lui ont donné les fabricants à l'époque des expositions d'Art industriel. Le procédé d'impression demeure l'innovation décorative la plus appropriée à ce type de céramique. Ce procédé, dans lequel le décor encré sur un papier de soie est absorbé par la surface poreuse du biscuit, favorisa l'émergence de la céramique industrielle.

Fabrication

Poncif au lapin pour décor de céramique. XVIII siècle, Musée de la céramique de Rouen. Faïence de Nevers, pose du décor, "petit feu".

Cuisson de dégourdi

Les pièces de poterie obtenues par moulage, estampage ou tournage sont disposées dans un four à une température de 1 050 °C pendant environ huit heures.

Cette première cuisson peut être simplement une préparation du tesson pour recevoir la couverte. On appelle cette cuisson cuisson de dégourdi. Lors de cette cuisson, l'objet acquiert une solidité suffisante pour faciliter les manipulations et gagne en porosité pour faciliter l'émaillage. La deuxième cuisson (cuisson de l'émail et obtention des qualités définitives du tesson) se fera alors à une température supérieure à la première. Ce sera une cuisson de grand feu.

Dans le cas de poteries de faïence destinées à recevoir un décor, la cuisson permet d'obtenir le biscuit. Ce biscuit est un tesson cuit qui a déjà atteint ses qualités définitives. Sa glaçure stannifère et son décor seront alors cuits à une température inférieure ou égale à celle du tesson.

Pose de la couverte

Composée d'oxyde de plomb, de silice et d'oxyde d'étain, la glaçure nappe la pièce à l'état de biscuit à la manière d'un lait de chaux. Elle est immédiatement absorbée. Le décor posé sur cette surface n'admet aucun repentir.

Assiette en faïence fine, décor imprimé, fin XIX siècle. Choisy-le-Roi, manufacture Hippolyte Boulenger

Pose du décor

La décoration des faïences se fait par décor au pinceau ou par impression.

Le décor peint à la main est réalisé sur un motif reporté à l'aide d'un poncif, certains décors peuvent être réalisés directement à main levée. Les pinceaux utilisés, adaptés à la surface pulvérulente et absorbante de l'émail stannifère doivent être à la fois raides et fournis pour contenir une réserve suffisante de couleur.

Le décor imprimé, innovation déterminante apparue au début du XIX siècle est parfaitement approprié à la faïence. Il exploite la porosité de la pâte à l'état de biscuit. À ce stade elle permet l'absorption d'un décor encré sur papier de soie. Une fois le décor " bu " et le papier décollé, l'objet peut être émaillé. Ce procédé est aujourd'hui mécanisé par transfert ou décalcomanie.

Conditions de travail

La fabrication de la faïence expose les opérateurs à un certain nombre de risques :

risques physiques

risques chimiques

troubles musculo-squelettiques

Historique

Les premières poteries stannifères semblent avoir été produites en Irak vers le IX siècle, les plus anciens fragments ayant été mis au jour au cours de la Première Guerre mondiale, dans le palais de Samarra, au nord de Bagdad. La faïence s'est propagée ensuite à l'Égypte, la Perse et l'Espagne avant d'atteindre l'Italie à la Renaissance, les Pays-Bas espagnols puis les Provinces-Unies néerlandaises au XVI siècle et l'Angleterre, la France ainsi que d'autres pays européens peu après.

Le long périple lié à sa diffusion a donné à la faïence des dénominations particulières à chaque pays. La faïence italienne de la Renaissance fut stimulée par l'importation de céramiques hispano-mauresques venant de Valence en Espagne en transitant par l'île de Majorque. Elle en tira le nom générique de majolique.

Faïence italienne plus connue sous l'appellation de Majolique. Ces magistrales compositions picturales seront détrônées au XVII siècle par le goût nouveau pour la faïence de Delft. Daniel dans la fosse aux lions, Francesco Xanto Avelli, 1535, Musée Boymans van Beuningen, Rotterdam.

Les potiers italiens mirent à profit l'émail blanc de la faïence pour peindre de véritables tableaux en miniature qui bénéficièrent de l'extraordinaire vitalité artistique de la Renaissance italienne. On vit apparaître dans les décors, dès le début du XVI siècle, les figures humaines (décors dits « historiés ») inspirés par les gravures reproduisant les peintures célèbres. Ils supplantèrent peu à peu les motifs stylisés de la majolique archaïque de la fin du Moyen Âge bien que l'on observât la poursuite de décors ornementaux, en particulier les grotesques à l'époque maniériste. Ces scènes allégoriques rencontrèrent rapidement le goût du moment et les décors gagnèrent en finesse et en richesse jusqu'à recouvrir totalement le support blanc de la pâte à faïence. Le premier centre et le plus inventif fut situé à Faenza. L'exportation de ses modèles fera apparaître en France le terme « faïence ».

Le XVIII siècle sera marqué par une multiplication du nombre de manufactures de faïence en France. Trois raisons historiques expliquent cet exceptionnel développement:

L'âge d'or de la faïence en France fut indirectement lié à la politique extérieure de Louis XIV. Pour financer ses nombreuses et ruineuses guerres contre des puissances étrangères, le souverain français demanda que soient fondus tous les objets et meubles en or et en argent du royaume. Cette décision affecta directement les services de table de l'aristocratie, qui se tourna alors vers la faïence.

La mode des armoiries, au début du XVIII siècle, incita par ailleurs les nobles à faire réaliser des services en faïence ornés des armoiries familiales.

Enfin, le long essor économique de la France permit à la bourgeoisie de devenir une clientèle nouvelle pour la faïence. Néanmoins certaines manufactures comme celle de Rouen, fondée par Masséot Abaquesne autour de 1526, purent se développer plus tôt grâce à la présence d'une forte demande locale et une position géographique stratégique.

La technique de la faïence, avec son engobe blanc et son décor peint, sera introduite dans le reste de l'Europe par les potiers italiens passés maîtres dans l'art de la majolique. Les Hollandais deviennent de fins connaisseurs des porcelaines chinoises grâce à leur Compagnie des Indes ; ils remettront au goût du jour l'émail blanc délaissé par la majolique italienne.

Chassés par les persécutions religieuses, de nombreux potiers de Delft quitteront la Hollande pour l'Angleterre pour y introduire une faïence qui prendra alors le nom de Delftware.

La faïence européenne

La faïence italienne

La majolique

La faïence de Toscane

La faïence de Faenza

Les faïences de Sienne, Gubbio, Deruta, Castel Durante, Montelupo Fiorentino, Cafaggiolo et Laterza

La faïence d'Urbino

La faïence de Vénétie

La faïence de Ligurie

La faïence en Sicile et au Sud de l'Italie

La faïence au nord de l'Italie

La faïence en France

Le Déluge, embarquement sur l'Arche de Masséot Abaquesne, 1550. Exposé au Musée national de la Renaissance d'Écouen.

Plat de barbier en Faïence Lithocérame de Briare vers 1840
Plat de barbier en Faïence Lithocérame de Briare vers 1840
Soupière par Emile Tessier, Faïence de Malicorne, fin XIXe siècle.
Soupière par Emile Tessier, Faïence de Malicorne, fin XIX siècle.

Depuis l'apparition de la technique faïencière en France au XVII siècle, plus de 1300 faïenceries régionales produisirent des pièces.

Faïence du pays d'Apt

Faïence d'Auch

Faïence de l'Argonne

Faïence de Badonviller

Faïence de Blois

Faïencerie de Boulogne-sur-mer

Faïence de Bordeaux

Faïenceries de Bourg-la-Reine

Faïence lithocérame de Briare

Faïencerie de Castres

Faïence de Charente

Faïence de Clamecy

Faïence de Creil-Montereau

Faïence de Desvres

Faïence de Dieulefit

Faïence de Fives-Lille

Faïence de Gérardmer

Faïence de Gien

Faïence de Langeais

Faïence de La Rochelle

Faience de Longchamp

Faïence de Longwy

Faïencerie de Lunéville-Saint-Clément

Faïence de Malicorne

Faïence de Marseille

Faïence de Martres-Tolosane

Faïence de Meillonnas

Faïence de Mesves sur Loire-Rémusat

Faïence de Montpellier

Faïence de Moustiers

Faïence de Nevers

Faïence de Niderviller

Faïence d'Onnaing

Faïence de Pornic

Faïence de Quimper

Faïence de Roanne

Faïence de Rouen

Faïence de Rubelles

Faïence de Saint-Amand-les-Eaux

Faïence de Salins-les-Bains

Faïence de Samadet

Faïence de Sarreguemines et Digoin

Faïence de Strasbourg

Faïence de Varages

La faïence aux Pays-Bas

la faïence de Delft aussi appelée Bleu de Delft

Les autres centres hollandais comme Rotterdam ou la Frise.

Plat rond à décor dit Faixa Barroca, Portugal, XVIIIe siècle
Plat rond à décor dit Faixa Barroca, Portugal, XVIII siècle
Ensemble de céramiques William Moorcroft, 1913-1930. Au centre se trouve un grand 
vase du premier type
Ensemble de céramiques William Moorcroft, 1913-1930. Au centre se trouve un grand vase du premier type "Florian" produit par Macintyre. Les deux assiettes et le gobelet portent le décor "grenade".

La faïence hispanique

Espagne : faïence hispano-mauresque

Portugal : Azulejos

La faïence en Angleterre

faïence de Wedgwood

faïence de Stafford

Faïence de Moorcroft

La faïence en Belgique

Au XVI siècle, G. Andriesz arrive de Castel Durante pour faire de la majolique à Anvers. À cette époque Anvers est un centre commercial très important. On y fabrique des carreaux et des pots à pharmacie ainsi que des assiettes à décor grotesque.

La faïence des frères Boch à La Louvière

La faïence de Nimy

La faïence du Borinage

La faïence d'Andenne

La faïence de Namur

La faïence des pays germaniques

Terrine à poisson en faïence, Schramberg, Allemagne, XXe siècle
Terrine à poisson en faïence, Schramberg, Allemagne, XX siècle

Faïence de Hanau

Faïence de Francfort

Faïence de Durlach

Faïence de Schramberg

Faïence de Künersberg

Faïence de Höchst

Faïence de Stuttgart

La faïence suisse

Faïence de Bonfol

La faïence des pays scandinaves

Dans le reste du monde

La faïence d'Okinawa, Japon

La faïence égyptienne, Égypte antique

Symbolique

Les noces de faïence symbolisent les 9 ans de mariage dans le folklore français.

Bibliographie

Henri Curtil, Marques et signatures de la faïence française, Paris, éditions Charles Massin, 1969, 152 p.

Christine Lahaussois, La céramique, Collection Arts et techniques, éditions Massin, (ISBN 2-7072-0255-X)

法法词典

faïence nom commun - féminin ( faïences )

  • 1. objet de poterie émaillée, généralement colorée et ornée de dessins raffinés

    acheter des faïences anciennes

faïence nom commun - féminin ; singulier

  • 1. technique procédé de modelage, de cuisson et de vernissage d'une pâte argileuse destiné à obtenir des poteries émaillées, généralement colorées

    un service en faïence

faïence adjectif ; invariable

  • 1. qui rappelle la couleur des dessins ornant la poterie émaillée

    des yeux bleu faïence

se regarder en chiens de faïence locution verbale

  • 1. s'observer avec animosité, sans s'adresser la parole

    les deux pays persistent à se regarder en chiens de faïence

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