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gênes
时间: 2024-02-02 21:30:15

热那亚[意]

词典释义

热那亚[意]
近义、反义、派生词
近义词:
impedimenta
联想词
gène 基因,遗传因子; origines 起源; génétique 遗传的; ADN 脱氧核糖核酸; joies 欢乐; séquelles 后遗症; génétiquement 根据遗传学的观点; transmissions 速器;
短语搭配
原声例句

Le pilotage, c'est dans les gênes, d'accord ?

驾驶技术是有遗传基因的,好嘛?

[经典电影选段]

Il y eut un moment de gênes, un instant fragile.

刚开始的时候,感觉有点尴尬而敏感。

[那些我们没谈过的事]

Le virus possède sous son enveloppe, son propre ADN. On parle parfois de génomes une succession de gênes.

病毒在其包膜下有自己的 DNA。我们有时会称为基因组,即一连串的基因

[2021年度最热精选]

La philosophie de la violence en Syrie est ancrée dans les gênes de ce régime-là.

叙利亚的暴力哲学植根于该政权的基因

[Le Dessous des Cartes]

Tous ceux qui ont survécu et qui ont pu transmettre leurs gênes, c'était ceux qui collaboraient.

所有幸存下来并能够传递基因的人都是合作者。

[Conseils d'apprentissage - Français Authentique]

Elle commandes de zone 20 cars de taffetas noir, huit fils pour doubler, le taffetas avec du velours vert de gênes, 14 grands boutons d'argents à la polonaise.

她从区20巴士订购黑色塔夫塔,8根电线翻倍,塔夫塔与热那亚的绿色天鹅绒,14个大银按钮在波兰的方式。

[Secrets d'Histoire]

En revanche on apprend qu'entre 1572 et la naissance de Ludwig en 1770, à Bonn, une femme aurait fauté dans la famille Beethoven, car les gênes du musicien ne correspondent pas à son nom.

另一方面, 我们了解到, 在 1572 年至 1770 年路德维希出生期间,在波恩,一名女性在贝多芬家族中犯了罪,因为这位音乐家的基因与他的名字不符. .

[La revue de presse 2023年3月合集]

On importe beaucoup de ses velours d'italie, de l'udc, de florence mais majoritairement de gênes, et malgré l'implantation d'ateliers à tour ou à lyon, les étoffes génoise avait la préférence, des princes des princesses et des aristocrates français.

他的许多天鹅绒是从意大利进口的,乌德克,佛罗伦萨,但主要是从热那亚进口的,尽管在里昂建立了分坊,热那亚面料还是有公主和法国贵族的喜好。

[Secrets d'Histoire]

Je ne le fais pas de gaité de cœur, mais l'abstention n'est pas dans mes gênes. Surtout lorsqu'un parti extrémiste s'approche du pouvoir.

[2017法国总统大选 辩论及演讲合集]

例句库

Cette incessante sonnerie les gênes tous, d’autant que cette nuit-là, les histoires de chacun vont se croiser.

这个不断响的声音让所有人厌烦,而这晚他们的故事将互相交错。

Si les gênes causées par la clôture sont réversibles, le meurtre des Israéliens par des terroristes palestiniens ne l'est pas.

栅栏造成的不便之处,是可以扭转的;被巴勒斯坦恐怖分子谋杀的以色列人,是不能死而复生的。

L'Inde est un des principaux centres de biodiversité agricole et sa richesse en gênes peut être extrêmement profitable au progrès actuel de la biotechnologie et du génie génétique.

印度是农业生物多样性的主要中心之一,其丰富的基因财富可以大大协助当前在生物技术和基因工程领域里的研究发展。

法语百科
Image illustrative de l'article Gênes

Gênes (Genova en italien, Zena en ligurien) est une ville italienne, capitale de la Ligurie, premier port italien et deu**ème port de la mer Méditerranée. Elle compte 594 904 habitants et 800 000 au sein de son agglomération. Sa zone urbaine compte 1 510 000 habitants. Gênes, avec Milan et Turin, délimitait le « triangle industriel », zone la plus industrialisée d'Italie. En outre à Gênes se trouve la quatrième meilleure université du pays. La ville est un centre important pour les sciences, la technologie, la mode et le sport, considérée comme le berceau du football italien. Une partie importante du centre historique est sous la protection de l'UNESCO.

Gênes est une des principales villes sur la côte méditerranéenne de la mer de Ligurie.

Géographie

Localisation

Gênes est située sur le golfe de Gênes, partie septentrionale de la mer de Ligurie. La ville correspond à l'inclinaison de l'arc de cercle formé à cet endroit par la côte. Au nord de la ville commencent les Apennins, débouchant à pro**mité sur la plaine du Pô.

Gênes offre une façade méditerranéenne au nord de l'Italie, à 193 km de Nice au sud-ouest, à 155 km de Milan au nord et à 518 km de Rome au sud-est.

Climat

Le climat y est donc entre subtropical humide (Classification de Köppen:Cfa) et méditerranéen (Classification de Köppen: Csa). Plus qu'ailleurs en mer Méditerranée, le climat de Gênes est humide (plus de 1 000 mm annuels), même si le nombre de jours de pluies est limité. Par ailleurs, on observe une faible amplitude thermique entre le jour et la nuit et, dans une moindre mesure, dans l'année (hivers très doux avec gel exceptionnel, étés chauds mais non caniculaires). Les records absolus de température sont de 38,7 °C ma**mum le 07/08/2015 et de -6,8 °C minimum. Les chutes de neige sont rares mais pas exceptionnelles (en moyenne 1-2 fois par an).

Relevé météorologique de Gênes (1971-2000) Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 5,4 6 8,2 10,7 14,5 18 20,8 20,9 17,9 14,2 9,6 6,4 12,7 Température ma**male moyenne (°C) 11,3 12,1 14,4 17 20,8 24,2 27,2 27,5 24,3 20,3 15,3 12,3 18,9 Précipitations (mm) 106 95 106 85 76 53 27 81 99 153 110 81 1 072

Source : (it) Servizio Meteorologico

Histoire

Antiquité

La province de Gênes.
La province de Gênes.

La nécropole de la ville datant des VI et V siècle av. J.-C. atteste de l'occupation du lieu par les Grecs, mais le port est sans doute plus ancien. L'ancienne ville ligure est connue des Grecs sous le nom de Σταλìα (Stalia) et reste dans l'ombre de Marseille et de Vada Sabatia, près de Savone. Stalia fait alliance avec Rome par un foedus aequum (« traité entre égaux ») au cours de la deu**ème guerre punique (218-201 av. J.-C.). Les Carthaginois la détruisent en 209 av. J.-C. La ville est reconstruite et reçoit des droits municipaux après la troisième guerre punique en 146 av. J.-C. Le castrum original s'agrandit alors vers les quartiers actuels de Santa Maria di Castello et le promontoire San Lorenzo. Le port fait le commerce des peaux, du bois, du miel qui sont convoyées vers des villes comme Tortona et Piacenza.

Le nom latin, oppidum Genua, est mentionné par Pline l'Ancien (Nat. Hist. 3.48) comme faisant partie de la Regio IX Liguria. La ville était surnommée Superba, « l'orgueilleuse ». Pétrarque la voit comme « une ville royale, adossée à une colline alpestre, superbe grâce à ses hommes et à ses murs dont le seul aspect, la désigne comme la reine des mers ». Son nom latin est aussi celui de Genève.

Après la chute de l'Empire Romain d'Occident, Gênes est occupée par les Ostrogoths jusqu'à la reconquête de l'Italie par Justinien en 553. Quand les Lombards envahissent l'Italie en 568, l'évêque de Milan se réfugie à Gênes mais les Lombards du roi Rothari prennent Gênes et la Ligurie vers **3. En 773, le Royaume Lombard est annexé par l'Empire franc. Le premier comte carolingien de Gênes est Ademar, qui reçoit le titre de praefectus civitatis Genuensis. Ademar meurt en Corse en combattant les Sarrasins. À cette époque, les remparts romains détruits par les Lombards sont reconstruits.

Durant les siècles suivants, Gênes est un centre de taille moyenne, construisant lentement sa flotte marchande. La ville est mise à sac et brûlée en 934 par des pirates d'Afrique de Nord et quasiment abandonnée pendant quelques années. Au X siècle la ville, située dans la Marche de Gênes, est sous l'autorité de la famille Obertenghi dont le premier est Obertus I. Gênes devient une des premières villes italiennes à avoir des droits civiques garantis par les seigneurs locaux.

La République de Gênes

Au Moyen Âge, Gênes est l’une des quatre Républiques maritimes italiennes avec Venise, Amalfi et Pise dont elle devint la plus puissante pendant plusieurs siècles à la suite des Croisades. Elle connaît en particulier deux apogées, tout d'abord de 1284 à 1381, militairement et politiquement, puis de 1550 à 1630 environ, financièrement cette fois. On appelle cette période « le siècle des Génois ».

La République de Gênes comprend

la Ligurie actuelle, la Corse et des colonies au Moyen-Orient, en Grèce, autour des bouches du Danube, en Crimée et en Afrique du Nord. Du **II siècle à la fin du XV, la mer Noire est une mer génoise, Caffa en Crimée est la plus importante des colonies avec 80 000 habitants, il faut ajouter que les Génois ont fondé des colonies loin sur le Danube. De plus, ils contrôlent les grandes routes terrestres dans le cas où la route des Détroits aurait été fermée. Elle succombe sous la pression des troupes de Napoléon I et ne fut réinstituée qu'en 1815. Le Congrès de Vienne accorde l'ancienne république « à perpétuité aux États de S.M. le roi de Sardaigne ».

La conquête

Á la fin du X siècle, Gênes et Pise entreprennent de chasser les maures de Corse et de Sardaigne. Pendant deux siècles, les deux cités se disputent avec acharnement les deux îles et de manière plus générale, le contrôle de la mer Tyrrhénienne. Dans un premier temps, Pise a l'avantage. Gênes et Pise, au gré des changements brusques de la politique romaine, se partagent les îles entre leurs différents évêchés. Durant le bas Moyen Âge, aux **Iet**II siècles, Gênes connaît une période de prospérité et de montée en puissance grâce à son grand commerce (soie, épices, or, pierres précieuses, alun). Les Génois sont fermement implantés dans le Nord de la Sardaigne, l'extrême Sud corse avec Bonifacio, en Balagne avec Calvi qu'ils fondent au **II siècle et dans le cap Corse avec Bastia. Ils possèdent en outre l'île de Capraia en face de Bastia. Les Pisans possèdent le reste des îles. La vie des institutions de la « Commune » est dominée par les rivalités entre ses quatre grandes familles, les Fieschi, Grimaldi, Doria et Spinola.

La grandeur

Cependant Gênes écrase la flotte de Pise lors de la plus grande bataille navale du Moyen Âge, la bataille de la Meloria (1284). En effet, le 6 août 1284, près de l'îlot dit de la Meloria, se rencontrent les 88 galères d'Oberto Doria et les 103 galères de Pise commandées par le podestat vénitien, Alberto Morosini. La victoire est totale pour Gênes. Pour Pise la défaite est catastrophique, non seulement elle déplore 5 000 tués, 9 000 prisonniers et 7 galères coulées mais la cité perd à tout jamais son indépendance et sa puissance : son port, Porto Pisano est comblé et les chaînes le fermant sont longtemps exposées sur la façade de Santa Maria di Castello.

Gênes récupère alors, outre le port de Livourne, les droits de Pise sur la Corse et sur la Sardaigne. Droits qui lui sont très vite contestés par la papauté et le roi d'Aragon, investi roi de Corse et de Sardaigne. La Sardaigne est abandonnée en 1320 aux Aragonais mais la Corse reste génoise malgré de longues luttes sur terre et sur mer entre la cité et l'Aragon. Dans les années 1350, le doge de Gênes, Jean da Murta, reçoit la soumission du peuple de Corse. Désormais, Gênes, par l'intermédiaire d'offices financiers (la Maona jusqu'en 1453 puis la banque de Saint-George jusqu'en 1561), s'efforce de réduire la noblesse insulaire.

Sa puissante flotte affronte également la République de Venise à plusieurs reprises, sans qu'aucune des deux rivales puisse dominer l'autre. Depuis 1270, les deux cités renouvellent des trêves successives, tout en sachant l'affrontement inévitable.

Les croisades apportent à Gênes une immense prospérité grâce au transport des troupes chrétiennes outre mer. De cette activité sont issus les nombreux ordres militaires encore aujourd'hui représentés dans la cité. Les marins génois prennent une part considérable dans la prise de Saint-Jean d'Acre en 1191. Le commerce génois s’avère florissant dans le Sud des royaumes latins.

En 1259, par le traité de Nymphée, les Génois obtiennent du basileus Michel VIII Paléologue des avantages commerciaux considérables et le quartier de Galata à Constantinople, de l'autre côté de la Corne d'Or. Bien vite, le comptoir de Galata attire plus de navires que Constantinople elle-même. La mer Noire devient le domaine réservé des Génois. Ceux-ci s'assurent le contrôle des routes terrestres et du Danube (maitrise de l'estuaire du Danube et fondation de San Giorgio) dans le cas où la route des détroits serait inaccessible. Cette domination sans partage malgré les tentatives de Venise et de l'empire de Trébizonde s'achève en 1481 quand la population de Caffa ouvre la ville aux assiégeants ottomans.

La gloire

Au **V siècle, la République de Gênes a un véritable empire maritime en mer Méditerranée et en mer Noire, incluant la Corse, alors son grenier à blé, des îles grecques (Lesbos, Chios, Ikaria et Samos), des comptoirs en Anatolie (Galata, Phocée, Scalanova, Amastris et Sinope), en Crimée (Cherson, Cembalos, Halopsis, Yalta, Soudak, Caffa et Kertch), autour des bouches du Danube (San Giorgio, Caladda, Licostomo, Eraclea aujourd'hui ruinée et Constanța), et ailleurs en mer Noire (Montecastro en Moldavie, Matrida, Taman et Tana dans le khânat de la Horde d'or autour de la mer d'Azov). C'est une nef génoise qui rapporte involontairement de Crimée la peste noire en 1348.

Cet empire a pour principal concurrent celui de Venise, dominant en mer Égée, sur les marchés de Constantinople et de Trébizonde, à Chypre ; de leur côté, les Vénitiens veulent chasser les Génois de leurs possessions de Syrie. Gênes se rapproche de Byzance (traité de Nymphée) tandis que Venise se rapproche de Pise. Les deux cités s'affrontent par intermittence depuis la fin du **II siècle et plus particulièrement depuis le printemps 1294 où les navires vénitiens attaquent les colonies génoises de Chypre puis, le 7 octobre 1294, mettent les voiles vers la Cilicie. Ils rencontrent les Génois sur la côte arménienne : la bataille est désastreuse pour Venise qui perd 25 navires, un nombre important de combattants dont son général Marco Basagio.

Gênes en 1493.
Gênes en 1493.

Face à la défaite, la ville réagit en donnant ordre à tous ses armateurs d'entreprendre une guerre de course, tandis que la cité reconstruit une nouvelle flotte de 65 galères.

Gênes, qui a ainsi triomphé de Pise et de Venise, est alors à l'apogée de sa puissance militaire. Cependant si elle n'a rien à craindre de Pise, alors divisée en factions, Venise est parfaitement capable de s'opposer à nouveau à elle et, dès l'année suivante, les deux cités s'affrontent dans une série de coups de mains jusqu'à ce que Gênes batte à nouveau Venise le 8 septembre 1298 devant Curzola, bataille remportée par Lamba Doria, frère d'Oberto Doria, vainqueur de Pise à la Meloria. Le nouveau type de galère génoise, dite « à la sensile », est largement responsable de la victoire. Le bilan pour Venise est lourd : 18 navires coulés, 66 navires brûlés par les Génois qui ne peuvent les remorquer à Gênes, 7 400 prisonniers dont Marco Polo (qui rédige ses récits de voyage dans les prison génoises) et Andrea Dandolo, fils du doge Giovanni qui préfère se tuer en se fracassant la tête à son banc plutôt que de figurer au défilé triomphal de Lamba.

Une médiation du pape et de Charles d'Anjou amène les deux cités à signer la paix de Milan en 1299, faisant planer sur Gênes toujours en proie aux luttes entre factions, l'ombre des souverains de Milan, les Visconti.

Une troisième guerre éclate, de 1350 à 1355, émaillée de victoires incertaines de part et d'autre, jusqu'à ce qu'elles signent une paix temporaire à Byzance, en 1355, puis qu'elles concluent des accords commerciaux en 1361. De 1372 à 1378, une nouvelle période de tensions amène successivement une défaite vénitienne devant Pola en 1374, puis de Gênes près du cap d'Anzio en 1378. L'année suivante voit Gênes s'imposer mais, en 1379, commence entre les deux villes, la guerre de Chioggia s'achevant par la défaite génoise en 1380, Venise assurant sa souveraineté sur la Méditerranée orientale. La paix de Turin de 1381 permet à Venise de rentrer à nouveau en possession de tous ses privilèges à Constantinople et même de se faire reconnaître le droit de commercer librement en mer Noire. Durant cette guerre, Venise ne doit son salut qu'à la mort du général génois, Pietro Doria, tué lors de la bataille finale et au retour opportun de Vettor Pisani et de son escadre. Pour sauver leur patrie les Vénitiens se saignent autant financièrement que physiquement, induisant de profondes et irréversibles modifications des institutions.

L'essor

Alors que Gênes est au sommet de sa gloire, la concurrence émerge à Venise, où une "Bourse du Rialto" facilite l'échange des parts de navires, le développement d'une flotte commerciale, et le quadruplement de la superficie de l'Arsenal de Venise dans les trois premières décennies du XVI siècle.

Mais tandis que Venise plaçait comme suprême bien l'indépendance et l'union des citoyens, Gênes s'offrit aux différentes puissances étrangères, Visconti, France, puis Espagne, déchirée de l'intérieur par les luttes fratricides des différentes factions, patriciens contre plébéiens, guelfes contre gibelins, Adorno contre Fregoso ou Campofregoso.

En 1339, Simon Boccanegra avait été acclamé premier doge de Gênes. Le doge, élu à vie, devait être plébéien et de la faction gibeline. On appelle cette période le dogat populaire. Aucun doge ne put rester durablement en place. Chaque coup d'État entrainant la perte de l'indépendance dans un mouvement irréversible de décomposition.

En 1390, devant la perte de ses positions commerciales en Tunisie en faveur de Venise, Gênes organisa une expédition militaire voulant lui donner le caractère d'une nouvelle croisade au prétexte de venger la piraterie des Barbaresques contre les Chrétiens. Elle obtint l'assistance d'un corps de seigneurs franco-anglais, dont Louis II de Bourbon prit le commandement et qui mit le siège devant Mahdia. Par traité du 25 octobre 1396 Gênes se donne au royaume de France qui conserve sa souveraineté jusqu'en 1409.

Réparation faite à Louis **V par le doge de Gênes dans la galerie des Glaces de Versailles (par Claude Guy Hallé, château de Versailles).

Le conflit avec Venise reprend sporadiquement et une nouvelle défaite génoise amena un nouveau traité en 1404. Gênes n'est alors plus en mesure de s'imposer. Elle est à nouveau battue en 1431.

Mais le grand adversaire de la cité n'est plus Venise, au XV siècle, mais l'Aragon qui lui dispute la Sardaigne (perdue dès 1320) et la Corse, et plus largement, la domination de la Méditerranée occidentale. Mais le 5 août 1435, Alphonse V est vaincu et fait prisonnier par les Génois à la bataille de Ponza. Il est capturé par le génois Biagio Assereto.

Toutefois, la république reste étranglée entre de puissants rivaux. Et finalement, elle se résout à se déclarer sous la protection de la France. La France nomme le 11 mars 1458 comme nouveau gouverneur Jean d'Anjou, duc de Calabre il a six successeurs, dont Antonio Ardorno (1513-1515) et Octavio Fregoso (1515-1522). Toutefois, Gênes se rebelle le 12 mars 1461. À partir du 16 avril 14**, c'est le duc de Milan qui impose son protectorat sur la république jusqu'au 7 juillet 1478. Par la suite, Milan parviendra à nouveau à imposer son protectorat du 13 septembre 1488 au 26 octobre 1499.

L'intervention en Italie de Louis **I permet à la France de rétablir sa tutelle du 26 octobre 1499 jusqu'au 30 mai 1522. Une brève reconquête eut lieu par les français en 1527. La ville reprend définitivement son indépendance en 1528 quand Andrea Doria, oblige Adorno et Fregoso à changer de nom et transforme les institutions. Gênes est une ville particulière, marquée par les luttes intestines

C'est un port où règnent les riches familles d'armateurs, la ville grimpe vers le ciel pour voir arriver les navires, c'est avec ses palais à huit étages, la « New York » du Moyen Âge. Il n'y a pas de rues rectilignes à part la via Garibaldi (Strada nuova) mais des palais, tours, véritables quartiers fortifiés des familles patriciennes avec leurs églises et sanctuaires.

La population de la ville tombe à 40 000 âmes en 1528.

La renaissance

Andrea Doria offre à sa cité l'indépendance. Il proclame la formation d'un unique corps civique et veille à supprimer les luttes de faction.

Désormais la république est aristocratique. Est noble ou patricien tout homme de 18 ans révolus dont la famille a exercé des charges politiques avant la révolte populaire de 1506. 400 nobles sont tirés au sort et forment le grand conseil, renouvelé par quart tous les ans. Le petit conseil ou Sénat de 100 membres est formé par tirage au sort au sein du grand conseil. La seigneurie est formée du doge, de deux procurateurs et des gouverneurs, tous élus pour deux ans. Le pouvoir prend une forme collégiale. Organe très puissant de contrôle des institutions, le syndicato est composé entre autres de deux censeurs. Le doge est de rang royal, il lui est interdit de sortir de la cité pendant son mandat de 2 ans non renouvelable avant 10 années. Or on élit généralement des hommes fort âgés et seul Giacomo Maria Brignole sera élu deux fois, en 1779 et 1795, il sera le tout dernier doge de la République.

En 1528, la commune de Gênes disparaît et devient une république sérénissime en 1596.

En 1547, a lieu la Conjuration de Gian Luigi Fieschi qui s'achève tragiquement et provoque la cruelle vengeance d'Andrea Doria.

Gênes perd l'île de Chios, habitée par près de 40 000 Génois en 1566. Tabarka (Tunisie) en 1744, la Corse en 1768.

La splendeur

L'Université Photo de James Anderson.

À l’époque moderne donc, les anciennes institutions font place, en 1528, à une république oligarchique ou aristocratique puisque tous les nobles gouvernent la République, composée de 28 alberghi, factions qui rassemblent les grandes familles de la noblesse génoise en près de 800 patriciens, telles que les Doria, Grimaldi, Fieschi, Spinola, Sauli, De Ferrari, Brignole Sale, Lomellino, Balbi, Durazzo, Giustiniani, Pareto. Elles élisent tous les deux ans un doge de la République assisté d'un censeur et de deux consuls. Les Génois sont les principaux banquiers de la Couronne d'Espagne, jusqu'à la banqueroute de Philippe II. Le siècle qui s'étend de 1550 à 1650 est parfois nommé « le siècle des Génois ».

En 1575 et 1576 se déroule la guerre civile génoise. Au début de la république, la succession de « nouveaux nobles » (tels les Sauli, Brignole Sale) et d'« anciens nobles » (tel les Doria, Grimaldi, Spinola, Centurione) fut respectée mais les « anciens nobles » accaparèrent rapidement le pouvoir. Les « nouveaux nobles » s'enrichirent considérablement en faisant commerce du coton et de la soie tandis que les « anciens nobles » s'adonnaient à la banque. Après cette crise, anciens et nouveaux nobles se virent égaux et les alberghi disparurent.

La Marquise Spinola-Doria1606, RubensNational gallery, Washington.
La Marquise Spinola-Doria
1606, Rubens
National gallery, Washington.

À cette époque, Gênes est une cité splendide qui mérite à nouveau son surnom de « la Superbe », c'est-à-dire l'Orgueilleuse. La Strada nuova, seule rue droite de la ville dont madame de Staël disait « la rue des rois et la reine des rues », abrite les plus somptueux palais (Palazzo Rosso des Brignole-Sale, Palazzo Bianco des Grimaldi). Rubens puis Van Dick font les portraits de son riche patriciat. Rubens y séjourna pendant les quatre années qu'il passa en Italie de 1604 à 1608. Il réalisa le Portrait de Brigida Spinola Doria, conservé à la National Gallery de Washington, et le Portrait de Maria Serra Pallavicino. Antoine van Dyck qui partit fin 1621 pour six ans en Italie séjourna surtout à Gênes. Il y commença sa carrière de portraitiste à succès et décora les palais somptueux des nobles génois, de tableaux religieux. Dans ses portraits il mettait toujours en valeur la position sociale importante de ses modèles dans un style de portrait de plain-pied, s'inspirant du Titien et de Rubens.

La population croît rapidement, 140 000 habitants en 1630, nécessitant la construction de la plus impressionnante muraille d'Italie : le nouveau mur, s'étirant sur 12 km et protégeant la cité de tous côtés. Il fut édifié entre 1626 et 1639.

En 1637, le doge Gian Francesco I Brignole offre la souveraineté de ses États à la Vierge Marie.

Au XVII siècle, la république soutient deux guerres victorieuses contre la Savoie.

Les conjurations de Vacheron et de Della Torre

Le riche plébéien Vacheron, avec l'aide de la Savoie, tenta en 1628 d'assassiner tous les patriciens afin de permettre une invasion victorieuse de Gênes par la Savoie. Mais il fut découvert et exécuté avec ses complices.

Néanmoins, cela ne découragea pas le duc de Savoie et en 1672, Raffaele Della Torre tenta de faire sauter la salle du Conseil à l'aide d'une machine infernale. Au cours de sa fuite, il fut assassiné d'un coup de poignard à Venise.

La lutte

Vu panoramique, ca 1880 Photographie de Celestino Degoix.

Vue de Gênes, aquatinte d'Ambroise Louis Garneray (1810 ca.).

Gian Francesco II Brignole Sale, doge de Gênes de 1746 à 1748 par Hyacinthe Rigaud en 1739.

En 1684, le doge de Gênes (Francesco Maria Imperiale Lercari) commet l'erreur de défier Louis **V en fournissant des galères à l'Espagne, ennemie de la France. Au même moment, il traite avec désinvolture l'ambassadeur français François Pidou, chevalier de Saint-Olon. Sur ordre du roi, le marquis de Seignelay, intendant de la marine, accompagné du lieutenant général des armées navales Abraham Duquesne, organise en mai 1684 une expédition punitive. La ville subit un violent bombardement. Le doge dut venir s'humilier à Versailles en mai 1685. Le doge se rendit à la présence du roi, en août plein, avec un vêtement de velours, une action publicitaire adroite qui détermina le début d'une période de grande exportation de velours de Gênes à la France. Pendant la visite, le roi, montrant au doge le nouveau palais royal de Versailles, lui demanda quelle était la chose qui l'avait le plus étonné pendant sa visite. Le doge répondit d'une formule lapidaire, caractéristique du sarcasme génois : « Mi chi » c'est-à-dire « Moi ici ».

Le gouvernement génois se limite désormais à assurer la sécurité et à prélever l'impôt, tandis que la haute classe dirigeante s'adonne au grand commerce et à la finance. Le blé acheté en grande quantité et à bas prix au royaume de Naples suffit à approvisionner la cité qui, ainsi, ne pense pas à mettre en valeur la Corse où elle construit tout de mêmes routes, forts et ponts. La maitrise de la Corse est nécessaire à la survie de Gênes, car toute nation possédant l'île serait en mesure d'exercer le blocus de la métropole.

Durant le XVII siècle, la République eut à mener plusieurs violentes guerres contre le royaume de Savoie. Lors de la guerre de Succession d'Autriche, les armées génoises tout juste réorganisées et portées à 10 000 hommes par le général en chef Francesco II Brignole Sale, souffrent des défaites de la France. Gênes est dès lors occupée. En 1747, Gênes se révolte contre l'occupant autrichien menée par un enfant nommé Ballila.

Gênes cède à titre « provisoire » sa séculaire souveraineté sur l'île de Corse en 1768.

En 1795, Giacomo Maria Brignole est élu, pour la seconde fois (après 1779), dernier doge de Gênes. La République continua d'e**ster moralement malgré l'occupation française et au Congrès de Vienne en 1814-1815, Antoine Brignole Sale défend vigoureusement mais sans succès l'indépendance de la Ligurie; il est le dernier ministre de l'antique République et il poursuivra une brillante carrière commencée au côté de Napoléon, comme ministre et maire de Gênes.

Par la Constitution dorienne de 1528, le choix du doge devait être équiprobable entre les membres du grand conseil mais, vers la fin de la République et l'augmentation du nombre de patriciens pauvres, certains suffrages se monnayaient parfois même à vil prix.

Les principales familles aristocratiques

Sur les 79 doges que compta la République, un certain nombre de familles seront représentées plusieurs fois au dogat :

11 doges : Grimaldi - Spinola

8 doges: Durazzo - Adorno

7 doges : De Franchi - Giustiniani - Lomellini

6 doges: Centurione - Doria

5 doges : Cattaneo - Gentile

5 mandats biennaux, 4 doges: Brignole (Giacomo Maria fut l'unique doge élu deux fois et fut l’ultime doge)

4 doges: De Mari - Imperiale - Invrea - Negrone

3 doges: Pallavicini - Sauli

2 doges: Balbi (it) - Cambiaso - Chiavari - Della Torre - Lercari - Pinello - Veneroso - Viale

1 doge : Assereto - Ayroli - Canevaro - Chiavica Cibo - Cicala Zoaglio - Clavarezza - Da Passano - De Ferrari - De Fornari - De Marini - Della Rovere - Di Negro - Ferreti - Franzoni - Frugoni - Garbarino - Giudice Calvi - Odone - Promontorio - Saluzzo - Senarega - Vacca (ou Vaccari) - Vivaldi

À Gênes, où ne s'affirma pas une seigneurie, où l'union tardive de l'oligarchie préférait taire les guerres fratricides du passé, il n'y eut pas d'historiographie officielle qui aurait projeté dans le passé les gloires de la noblesse génoise. Ainsi, par cet aspect, véritable omerta du passé, des gloires comme des violences, l'histoire de la Superbe République semble moins glorieuse que celle de Venise, sa Sérénissime sœur rivale. Mais cela n'est qu'apparence trompeuse.

La République ligurienne

En 1797, les armées de la République française avancent en Italie et un comité jacobin proclame une République ligurienne à Gênes, renversant ainsi l'ancienne république au profit d'une « république sœur ». Les aristocrates génois, dont le dernier doge Giacomo Maria Brignole, continuent la lutte en se disséminant dans l'Italie du Nord. Les Génois, attachés à leur république aristocratique, acceptent d'abord mal cet nouvel état calqué sur le modèle français. En novembre 1799 il a une révolte sous le commandement du noble Pasqual Adorno a la ville de Gênes. L'année suivante, Gênes se donne un doge pour cinq ans en la personne d'un membre de la famille Durazzo. En 1802, il obtient un mandat à vie, comme le mandat de l'empereur français. En 1805, la république est annexée à l'empire français. En 1814, le territoire de l'ancienne République de Gênes ne retrouve pas son indépendance et est annexé au Royaume de Sardaigne (Piémont). Antoine-françois-Hector Vulliet de la Saunière, marquis de Yenne, est à sa mort, survenue en 1830, gouverneur général de Gênes.

Plus tard, en 1861, Gênes, avec tout le Royaume de Sardaigne, sont intégrés dans le nouveau Royaume d'Italie.

XXetX** siècles

Sous le fascisme, la Grande Gênes est constituée. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la flotte britannique bombarde Gênes et un obus tombe dans la cathédrale San Lorenzo sans exploser. Il est maintenant visible pour le public dans le collatéral droit de la cathédrale. La ville fut libérée par les partisans, quelques jours avant l'arrivée des Alliés.

Mussolini dans le port de Gênes, 1932.

L'obus dans San Lorenzo.

Entrée des Alliés à Gênes, 1945.

En juillet 2001, le 27 sommet du G8 se tient dans la ville ; il est éclipsé par des manifestations violentes, avec la mort d'un manifestant, Carlo Giuliani, tué à la suite de confrontations avec la police italienne. En 2007, 15 fonctionnaires, parmi lesquels figuraient des policiers, agents pénitentiaires et deux médecins, ont été reconnus coupables par un tribunal italien d'avoir maltraité des manifestants. Un juge a prononcé des peines de prison allant de cinq mois à cinq ans.

En 2004, l'Union européenne a désigné Gênes comme capitale européenne de la culture, avec la ville française de Lille.

Culture

Monuments et patrimoine

La Lanterna.
La Lanterna.
La Piazza de Ferrari.
La Piazza de Ferrari.

Dans les trois quartiers principaux du centre historique, médiéval, Renaissance et du port :

Leurs ruelles, i vicoli, celles du Sottoripa descendant vers le port.

Le Porto Antico (Vieux Port) avec le plus grand aquarium d’Italie et d'Europe et le Galata - Museo del mare dédié au monde maritime.

La Lanterna, un des phares les plus anciens encore en fonction, haut de 117 mètres, il domine la ville et la mer depuis le XVI siècle.

La Loggia dei Mercanti (Loge des Banquiers, l'ancienne Bourse).

Porta Soprana, ancienne porte d'entrée de la ville.

Les palais (dont ceux de la célèbre rue Garibaldi, l'ancienne Strada Nuova) : Le Palazzo Reale Le Palazzo San Giorgio (palais Saint-Georges, siège de la banque fondée en 1407) Le Palazzo Ducale (palais des Doges) Le Palazzo Bianco Le Palazzo Rosso Le Palazzo Doria-Tursi Le Palazzo della Meridiana Le Palazzo Doria del Principe

Le Palazzo Reale

Le Palazzo San Giorgio (palais Saint-Georges, siège de la banque fondée en 1407)

Le Palazzo Ducale (palais des Doges)

Le Palazzo Bianco

Le Palazzo Rosso

Le Palazzo Doria-Tursi

Le Palazzo della Meridiana

Le Palazzo Doria del Principe

Les édifices religieux : Le Duomo di San Lorenzo (cathédrale Saint-Laurent) où était conservé le Sacro Catino L'église de Gesù e dei Santi Ambrogio et Andrea (Circoncision de Rubens, retable du maître-autel) L'église de San Donato L'église Santa Maria di Castello La Basilique Santissima Annunziata del Vastato La Basilique Santa Maria Immacolata La Basilique Santa Maria Assunta La Basilique Santa Maria delle Vigne La Basilique de San Siro (it)

Le Duomo di San Lorenzo (cathédrale Saint-Laurent) où était conservé le Sacro Catino

L'église de Gesù e dei Santi Ambrogio et Andrea (Circoncision de Rubens, retable du maître-autel)

L'église de San Donato

L'église Santa Maria di Castello

La Basilique Santissima Annunziata del Vastato

La Basilique Santa Maria Immacolata

La Basilique Santa Maria Assunta

La Basilique Santa Maria delle Vigne

La Basilique de San Siro (it)

Les musées d'art de la Strada Nuova (maintenant Via Garibaldi) : Palazzo Bianco, Palazzo Rosso et Palazzo Tursi

La Piazza de Ferrari, avec la Bourse et les magasins de la Via XX Settembre

L'Arc de la Victoire

Le théâtre Carlo Felice

En périphérie :

Le Cimetière monumental de Staglieno

Bibliographie culturelle

Federico Alizeri (Gênes 1817-1882) Guida artistica di Genova (rist. anast. Genova, 1846-47)

Cuisine

Personnalités liées à Gênes

l'architecte Leone Battista Alberti (1404 - 1472)

sainte Catherine de Gênes ou Caterina Fieschi Adorno, (1447-1510), mystique

le marin Cristoforo Colombo (Christophe Colomb) (Gênes, 1451 - 1506)

le religieux Fabiano Chiavari (** - 1569)

les peintres de l'école génoise : Giovanni Bernardo Carlone (Gênes, 1584 - Milan, 1631) Giovanni Battista Carlone (Gênes, 16 février 1603 - Parodi Ligure, 1684) Domenico Piola (Gênes, 1624 - 1703) Giovanni Andrea Carlone dit il Genovese (le Génois) (Gênes, 1639 - ?, 1697)

Giovanni Bernardo Carlone (Gênes, 1584 - Milan, 1631)

Giovanni Battista Carlone (Gênes, 16 février 1603 - Parodi Ligure, 1684)

Domenico Piola (Gênes, 1624 - 1703)

Giovanni Andrea Carlone dit il Genovese (le Génois) (Gênes, 1639 - ?, 1697)

le violoniste Niccolò Paganini (1782 - 1840)

La chanteuse Angela Brambati du groupe Ricchi e Poveri 1947

le patriote Giuseppe Mazzini (1805 - 1872)

l'acteur de cinéma Bartolomeo Pagano (Gênes, 1878 - Gênes 1947)

l'archéologue Luigi Bernabò Brea (1910 - 1999)

le réalisateur Pietro Germi (1914 - 1974)

le peintre contemporain abstrait Emilio Scanavino (Gênes, 1922 - Milan, 1986)

l'acteur de cinéma et de théâtre Vittorio Gassman (Gênes, 1922 - Rome, 2000).

le physicien Riccardo Giacconi (1931 -)

le chanteur français Nino Ferrer (1934 - 1998)

l'architecte Renzo Piano (1937-)

le chanteur Fabrizio De André (1940 - 1999)

l'animatrice de television et chateuse Angela Cavagna (1966)

la chanteuse Sabrina Salerno (1968-)

Administration

Les maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1876 1877 Lazzaro Negrotto Cambiaso Maire Les données manquantes sont à compléter. 1**1 1**1 Giacomo Doria Maire Les données manquantes sont à compléter. 1992 1993 Claudio Burlando Parti démocrate de la gauche Maire 1993 1993 Alfio Lamanna Parti républicain italien Maire régent 1993 1993 Vittorio Stelo Commissaire préfet 1993 1997 Adriano Sansa Alliance des progressistes Maire 1997 2007 Giuseppe Pericu Démocrates de gauche Maire 2007 2012 Marta Vincenzi Parti démocrate Maire 2012 en cours Marco Doria Gauche, écologie et liberté Maire Les données manquantes sont à compléter.

Hameaux

La Grande Gênes

L'ensemble Grande Genova (Grande Gênes) - c'est-à-dire la ville qui s'étend d'un bout à l'autre du golfe qui porte le nom de Gênes, depuis les falaises de Nervi jusqu'à la plage de galets de Voltri - remonte à l'époque du fascisme (1926), quand furent agglomérés au chef-lieu plus de vingt communes, jusque là autonomes, qui sont aujourd'hui des quartiers (delegazioni) mais qui sont depuis toujours dans le cadre du centre-ville : les vallées adjacentes et les deux rivieras.

Par extension, on utilise parfois le terme pour l'ensemble de l'agglomération autour de la commune de Gênes, avec les myriades de petites municipalités qui s'étendent sur flancs des collines et les hauteurs des environs (comme le mont Figogna, où se trouve le sanctuaire Nostra Signora della Guardia) ou encore les lieux touristiques divers, falaise ou plages de sable au-delà de Vesima, à l'ouest, ou de Bogliasco, à l'est.

En fait, le réseau d'autobus et la ligne ferroviaire qui les desservent marquent le mieux l'unité de ces divers quartiers de l'actuelle « grande Gênes ».

Autrefois communes, aujourd’hui quartiers (delegazioni)

Communes adjointes en 1873

Le Cimetière monumental de Staglieno.

Foce

S.Francesco d'Albaro

San Martino d'Albaro

San Fruttuoso

Marassi (comprenait Quezzi)

Staglieno où se trouve le fameux cimetière monumental

Communes adjointes en 1926

Apparizione

Bavari

Bolzaneto

Borzoli

Cornigliano Ligure ou Cornigliano

Molassana

Nervi

Pegli

Pontedecimo

Pra'

Quarto dei mille

Quinto al mare

Rivarolo Ligure

Sampierdarena

San Quirico

Sant'Ilario

Sestri Ponente

Struppa

Voltri

Communes limitrophes

Arenzano, Bargagli, Bogliasco, Bosio (AL), Campomorone, Ceranesi, Davagna, Masone, Mele, Mignanego, Montoggio, Sant'Olcese, Sassello (SV), Serra Riccò, Sori, Tiglieto, Urbe (SV)

Évolution démographique

Habitants recensés

Sports

La ville organise chaque année en septembre un tournoi de tennis sur terre battue du circuit ATP Challenger Tour.

Genoa Cricket and Football Club

Unione Calcio Sampdoria

Voies de communication et transports

Transports urbains

Depuis 1990, Gênes est équipée d’une ligne de métro gérée par la compagnie Transdev. Le réseau comporte aussi 3 navebus (Pegli-Centro, Genes-Camogli, Genes-Portofino), une ligne de trolleybus, deux funiculaires, une ligne à crémaillère, plusieurs lignes d'autobus, et dix ascenseurs urbains.

Transports ferroviaires

La ville de Gênes comporte 23 stations de trains réparties le long de la côte :

Stazione di Genova Acquasanta (it)

Stazione di Genova Bolzaneto (it)

Stazione di Genova Borzoli (it)

Gare de Gênes-Brignole

Stazione di Genova Cornigliano (it)

Stazione di Genova Costa (it)

Stazione di Genova Granara (it)

Stazione di Genova Nervi (it)

Stazione di Genova Pegli (it)

Stazione di Genova Piazza Manin (it)

Gare de Gênes-Piazza-Principe

Stazione di Genova Pontedecimo (it)

Stazione di Genova Pra (it)

Stazione di Genova Quarto dei Mille (it)

Stazione di Genova Quinto al Mare (it)

Stazione di Genova Rivarolo (it)

Stazione di Genova Sampierdarena (it)

Stazione di Genova San Biagio (it)

Stazione di Genova Sestri Ponente (it)

Stazione di Genova Sturla (it)

Stazione di Genova Vesima (it)

Stazione di Genova Via di Francia (it)

Stazione di Genova Voltri (it)

Relations extérieures

Jumelages

Baltimore (États-Unis)

Chios (Grèce)

Columbus (Ohio) (États-Unis)

Marseille (France)

Odessa (Ukraine)

Rijeka (Croatie)

Accords bilatéraux

Saint-Pétersbourg (Russie)

Iekaterinbourg (Russie)

Buenos Aires (Argentine)

Guayaquil (Équateur)

La Havane (Cuba)

Barcelone (Espagne)

Dalian (Chine)

Marseille (France)

Belém (Brésil)

Athènes (Grèce)

Lille (France)

Acqui Terme (Italie)

Moscou (Russie)

Varna (Bulgarie)

Mantoue (Italie)

Crémone (Italie)

Ovada (Italie)

Constanța (Roumanie)

Turin (Italie)

Deva (Hunedoara) (Roumanie)

Sienne (Italie)

Odessa (Ukraine)

Kiev (Ukraine)

Nice (France)

La Paz (Bolivie)

Azuchi (Japon)Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées.Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées.

Bogota (Colombie)

Valparaíso (Chili)

Buenos Aires (Argentine)

Capo di Ponte (Italie)

Castelsardo (Italie)

Saint-Domingue (République dominicaine)

Tursi (Italie)

Pointe Noire (Congo)

Kaolack (Sénégal)

Lattaquié (Syrie)

Galata (Turquie)

Hébron (Palestine)

El Mina (Liban)

Pizzo (Italie)

Polokwane (Afrique du Sud)

Lyon (France)

Sousse (Tunisie)

Réseau de villes

Eurocities

中文百科

热那亚(意大利文:Genova,旧译柔鲁、热诺瓦)是意大利北部的港口城市,属于利古里亚大区,是该大区首府,并且是意大利第六大城市。

历史

热那亚是个历史很悠久的古城。早在古罗马兴建城之前,利古里亚(Liguria)人已经住在当地,居住中心在热那亚。在第二次布匿战争时候,热那亚忠于罗马,而别的北意的利古里亚和凯尔特人都忠于迦太基人。战争之后,热那亚的港口失宠,大家转用萨伏伊的附近新起的Vada Sabatia。 在中世纪时期,热那亚藉十字军东征而逐渐繁荣起来,并创建一个独立而强壮的海洋共和国,并与威尼斯、比萨和阿马尔菲齐名。热那亚共和国从今日的热那亚向外伸展,直到今日的利古里亚及皮埃蒙特。她在地中海沿岸有好几个殖民地,分别位于中东、黑海、西西里岛、撒丁岛和北非。在最强盛的时期,热那亚完全控制了意大利半岛以西的第勒尼安海的所有,包括科西嘉岛。过去亦曾与威尼斯之间进行过激烈的权力及经济斗争,仍勉强保持欧洲大都市之一的经济地位。 到19世纪初期,拿破仑的扩张使热那亚共和国变成法兰西帝国的一部份。1815年,根据维也纳条约,除科西嘉岛以外的热那亚共和国领土都被割让与萨丁尼亚王国,并稍后随着萨丁尼亚王国统一意大利半岛,成为意大利王国的一部份。

地理

热那亚位于意大利西北部,南隔地中海与法国科西嘉岛遥望。火车沿海岸西行三小时左右即可到达摩纳哥。 气候 热那亚属地中海式气候,夏季炎热干燥,冬季温暖多雨。一月份平均气温8-10 °C,除山地以外均无霜。夏季平均气温24-25 °C.因为临海而雨水充足,有时年降雨量可达2000毫米。 Genova (1962-1990)气候平均数据 月份 1月 2月 3月 4月 5月 6月 7月 8月 9月 10月 11月 12月 全年 平均高温 °C(°F) 10.9 (51.6) 11.8 (53.2) 14.2 (57.6) 16.8 (62.2) 20.5 (68.9) 23.9 (75) 27.2 (81) 27.2 (81) 24.3 (75.7) 20.3 (68.5) 15.1 (59.2) 12.0 (53.6) 18.68 (6***3) 平均低温 °C(°F) 5.0 (41) 5.7 (42.3) 7.9 (46.2) 10.6 (51.1) 14.1 (57.4) 17.5 (63.5) 20.6 (69.1) 20.5 (68.9) 17.7 (63.9) 14.0 (57.2) 9.3 (48.7) 6.1 (43) 12.42 (54.36) 平均降水量 mm(英寸) 106.4 (4.1**) 95.1 (3.744) 105.8 (4.165) 85.3 (3.358) 7*** (2.976) 53.2 (2.094) 26.8 (1.055) 80.8 (3.181) 98.6 (3.882) 153.0 (6.024) 110.5 (4.35) 81.1 (3.193) 1,072.2 (42.211) 平均相对湿度(%) 61 63 61 70 71 71 67 66 66 66 ** ** 65.8 来源:MeteoAM

经济

热那亚港口 热那亚港是意大利最大的港口,也是地中海第二大港口,仅次于法国马赛。 另也有列车、船舶和飞机生产基地。比雅久航太之总部正设于热那亚。

人口

历史人口 年份 人口 %± 1115 50,000 — 1300 100,000 100.0% 1400 100,000 0.0% 1400+ 117,000 17.0% 1861 242,447 107.2% 1871 256,486 5.8% 1881 2**,234 12.8% 1901 377,610 30.6% 1911 465,496 23.3% 1921 541,562 16.3% 1931 590,736 9.1% 1936 634,**6 7.4% 1951 688,447 8.5% 1961 784,194 13.9% 1971 816,872 4.2% 1981 762,**5 −6.6% 1991 678,771 −11.0% 2001 610,307 −10.1% 2011 608,493 −0.3% 2014 594,904 −2.2% 2015 588,668 −1.0% 来源:ISTAT 2001 二战后热那亚之人口,曾达到逾750,000。自1981年起热那亚人口尽管有所减少,由于是港口和重工业重镇,仍维持在600,000左右。 截至2006年,全市94.23%人口是意大利本土人,而外来居民则主要来自东欧、北非等地。

文化

2004年,热那亚被定为欧洲文化首府之一。

景观

热那亚旧海港 热那亚的市中心位于费拉里广场(Piazza De Ferrari),周围坐落着卡洛·费利切剧院(Teatro Carlo Felice)和公爵府(Palazzo Ducale)。据说哥伦布在此出生。 位于老城的新街(今加里波第街,Via Garibaldi),2006年被列为世界遗产。这一带规划于16世纪中叶,以适应该市最显赫的家族富丽堂皇的宫殿,包括红宫(Palazzo Rosso,现在是博物馆),白宫(Palazzo Bianco)、格里马迪宫(Palazzo Grimaldi)和Reale宫。著名的艺术学院,新街博物馆和Principe宫也位于这条街上。 该市其他的地标有圣老楞佐主教座堂(Cattedrale di San Lorenzo)、旧海港(Porto Antico),由建筑师伦佐·皮亚诺改变为购物中心,和著名的斯塔列诺公墓,以纪念碑和雕塑闻名。Edoardo Chiossone东方艺术博物馆是欧洲最大的东方艺术收藏馆之一。 热那亚还有一个巨大的水族馆,位于上面提到的旧海港。热那亚港口还有一座古代灯塔,称为“灯笼塔”(Torre della Lanterna)。 公园 在热那亚市中心,有82,000平方米的公园,例如正位于市中心,俯视历史中心的Villetta Di Negro。许多较大的绿地位于位于市中心以外:东面有俯视大海的奈尔维(Nervi)公园(96,000平方米),西面有度拉佐-帕拉维奇尼(Durazzo-Pallavicini)别墅的美丽花园(265,000平方米)。该市众多的别墅和宫殿也拥有自己的花园,例如王子宫(Palazzo del Principe)、多里亚别墅、白宫和Tursi宫、Nicolosio Lomellino宫、Albertis城堡、克罗切别墅、Imperiale Cattaneo别墅、Bombrini别墅等等。 漫步 Corso Italia全长2.5公里,位于Albaro区,连接Foce和Boccadasse。这条散步道始建于1908年,俯视大海,面向波托芬诺半岛(Portofino)的岬角,主要地标有Punta Vagno的小灯塔、圣Giuliano修道院和Albaro的游泳池。 旧海港 旧海港(Porto Antico)是热那亚港口古老的部分。热那亚建筑师伦佐·皮亚诺重新开发这一地区,恢复历史建筑(例如棉花仓库),创造了水族馆、Bigo和球(Bolla)等新地标。这一地区的主要名胜有著名的水族馆和海洋博物馆。2007年,这些吸引了大约170万游客。

其他题目

热那亚大学,创建于1471年。

桑普多利亚足球队

热那亚足球队

哥伦布

安德烈亚·多里亚海军上将

帕格尼尼

马志尼

建筑师伦佐·皮亚诺(Renzo Piano)

另见

热那亚共和国

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parler 说,讲,讲话,说话

sustenter v. t. 使(某人)吃西以持体力 2. [空]支承在空中:

grassement adv. 1. 丰富地2. 慷慨地3. 声地, 含糊不清地常见用法

empressement n.m.1. 殷勤, 热情, 热心 2. 急忙, 赶快常见用法

sacrément adv. [俗]极度; 非常

évasif a.支吾搪塞的, 含糊其词的

matutinal matutinal, ale (复数~aux) a. (m) <书>早晨的

plupart 大部分

football n.m.[口语中缩写为 foot] 〈英语〉常见用法

superlativement adv. <口>极端, 极度