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词典释义:
requin
时间: 2023-08-02 20:09:53
专八
[r(ə)kɛ̃]

鲨鱼,贪婪的人

词典释义
n.m.
1. 鲨,沙鱼,鲛
2. 〈转〉贪婪冷酷的人
les requins de l'immobilier贪婪冷酷的房地产经营商
3. 〈民,转〉野心家


常见用法
des ailerons de requin鲨鱼翅
une mer infestée de requins一片鲨鱼横行的

近义、反义、派生词
近义词:
bandit,  bleu,  forban,  gangster,  margoulin,  requin-lézard,  griset,  vautour,  squale,  pirate,  rapace
联想词
poisson 鱼; baleine 鲸; crocodile 鳄鱼; phoque 豹; poulpe 鱿鱼,章鱼; serpent 蛇; crabe 蟹; lézard 蜥蜴,壁虎; prédateur 捕食性的,食肉; tigre 虎,老虎; marin 员,水手;
当代法汉科技词典

requin m. 鲨[鱼], 鲛

requin bleu 蓝鲨[鱼]

requin noir 黑鲨[鱼]

requin pèlerin 姥鲨[鱼]

requin baleine m. 鲸鲨[鱼]

requin tigre m. 虎鲨[鱼]

ailerons de requin 鱼翅

grand requin blanc 白鲨[鱼]

huile de foie de requin (鲨)鱼肝油

短语搭配

une mer infestée de requins一片鲨鱼横行的海域

requin pèlerin姥鲨[鱼]

requin baleine鲸鲨[鱼]

requin bleu蓝鲨[鱼]

requin noir黑鲨[鱼]

requin tigre虎鲨[鱼]

ailerons de requin鲨鱼鳍, 鱼翅;鱼翅

requin grande gueule巨口鲨

grand requin blanc大白鲨[鱼]

requin d'eau profonde黑縁刺鲨

原声例句

Beaucoup de requins des grands fonds sont tout mous.

许多生存在深海的鲨鱼是非常柔软的。

[动物世界]

Dans l'obscurité la nourriture est difficile à trouver, donc le requin lutin guette la moindre impulsion électrique dans l'eau.

在黑暗中很难找到食物,所以,精灵鲨窥视着水里的丝毫波动。

[动物世界]

Je comprends, mais je ne dessine pas un requin.

我明白,但我画的不是鲨鱼

[可爱法语动画DIDOU]

L'aileron du requin est pointu, celui-là est plus arrondi.

鲨鱼的鱼鳍是尖尖的,而这个要更圆一点。

[可爱法语动画DIDOU]

Près des sites de plongée, la vie marine est abondante : vous y verrez des tortues, des requins de récif, des hippocampes, des bancs de poissons et des raies manta.

在潜水地点附近,海洋生物十分丰富:您会看到海龟,礁鲨,海马,鱼群和魔鬼鱼。

[旅行的意义]

Oui, du requin. Je comprends, mais je ne dessine pas un requin.

明白,是鲨鱼。我理解,但是我画的不是鲨鱼。

[可爱法语动画DIDOU]

L’aileron du requin est pointu, celui-là est plus arrondi.

鲨鱼的鱼鳍是尖尖的,那个鱼鳍更加圆润一点。

[可爱法语动画DIDOU]

J'ai un cadeau, j'ai traversé l'atlantique ! j'ai battu les requins, les dauphins, tout ! Ça va changer ta vie !

我有一样礼物,我穿过了大西洋!我打倒了鲨鱼,鲸鱼,一切!这个礼物会改变你的人生!

[圣诞那些事儿]

Quand on le voit comme ça, il n'a rien d'un requin sauf peut-être son aileron dorsal, ses nageoires pectorales, et ses branchies et bien sûr.

当我们这样看时,除了背上的鱼鳍、胸部的鱼翅还有鱼鳃外,它完全不像鲨鱼

[动物世界]

Personne ne sait quelle taille peut atteindre un adulte, mais un requin de 6 mètres aurait été aperçu.

没人知道一头成年精灵鲨的大小,但人们曾看到过一头长6米的鲨鱼

[动物世界]

例句库

En France, les attaques de requins restent rarissimes et seule l’île de la Réunion est régulièrement touchée.

在法国,鲨鱼袭击十分少见,只有留尼汪岛才经常有此类事件发生。

Mais attention, si vous relâchez vos mains, il risque de tomber dans la mer et d’être proie de requins.

当然要握紧,一不小心,就有可能掉下大海喂

En France, les attaques de requins restent rarissimes.

在法国,鲨鱼袭击十分少见。

Les cris viennent du quai...D'autres cris-Les requins !

呼救声来自码头。。。。还有其它的喊叫声-"鲨鱼!"

Visite de l'îlot du Requin.

访问该岛的鲨鱼。

Un requin a mortellement attaqué un nageur.

一条鲨鱼对一名正在游泳的男子发起了致命攻击。

Des ailerons de requin produits filiale de l'os, la viande, les ailes, l'aile la peau.

鱼翅的附属产品有翅骨、翅肉、翅皮。

Les requins doivent toujours nager pour respirer.

鲨鱼一定要始终游泳才能呼吸。

Un grand requin blanc a attaqué un surfeur.

一只大白鲨袭击了一名冲浪者。

Et dormir dans l’oubli comme un requin dans l’onde.

沉睡于忘却如鲨鱼于波浪。

Le requin offre la particularité d'être vivipare.

鲨鱼具有胎生的特点。

Hier, à quelques dizaines de mètres de la rive, un requin a mortellement attaqué un nageur, un jeune Britannique de 30 ans, Ian Redmon.

昨天,在距海岸数十几米处,一条鲨鱼对一名正在游泳的男子发起了致命攻击。

L'aquarium marin de tropiques démontre requin de grain de léopard, la vie marine de tropiques et ainsi de suite Bai Qisha, espagnol maquereau et corail vivant de spécimen 400 beaucoup de sortes de.

热带海洋水族馆展示豹纹鲨、白鳍鲨、燕鱼和活体珊瑚等热带海洋生物400多种。

Guangdong-Hong requin engins de pêche, Ltd est un professionnel de production de l'usine Lun Yu, a été créé à la mi-2005, est situé dans la ville de Dongguan, de transport et de pratique.

广东红鲨渔具有限公司是一家专业生产渔轮的厂家,成立于2005年年中,位于交通便捷的东莞市。

Malgré son air menaçant, le requin taureau n'est pas une espèce qui s'attaque à l'homme.

尽管它有来势汹汹的气场,公牛鲨并不是一个会攻击人类的物种。

Des produits de la Société des espèces de requins Qi, plein volume, de qualité supérieure, d'un coût abordable, professionnel et de traitement de la production des ailerons de requin.

本公司的鱼翅产品品种齐、货量足、质量优、价格实惠,专业加工和生产鱼翅。

Les requins, pauvres en os mais riches en cartilage, ont été étudiés, et deux substances issues de ces animaux font l'objet d'essais cliniques au titre de leur capacité d'inhiber la vascularisation qui accompagne le développement des tumeurs.

对缺少骨骼但富含软骨的鲨鱼进行了研究,目前正对两种来自鲨鱼的产品进行临床测试,以确定它们抑制血管化肿瘤生长的能力。

Le secrétariat de la Convention et l'Organisation ont déjà entrepris des actions communes concernant le strombe sauvage, le tridacne géant, l'esturgeon et le napoléon, et certaines espèces dont l'inscription est proposée, notamment plusieurs espèces de requins.

《濒危物种公约》和粮农组织已经就野螺、大蛤、鲟鱼和隆头鱼以及考虑列入《公约》附录的诸如若干种鲨鱼等一些鱼种,开展了合作活动。

Par exemple, certaines espèces de requin figurent aux annexes de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) (voir par. 178 ci-dessus).

例如,有些物种的鲨鱼已被列入《濒危野生动植物种国际贸易公约》(濒危物种公约)附录(见上文第178段)。

Un autre point essentiel de la résolution sur la pêche durable est que les États sont priés de s'employer davantage, notamment par l'intermédiaire des ORGP, à mettre en œuvre le Plan d'action international pour la conservation et la gestion des requins, établi par la FAO.

可持续渔业问题决议草案所涉及的另一个十分重要的问题是呼吁各国包括通过区域渔业管理组织,采取更多行动,全面落实粮农组织的《养护和管理鲨鱼国际行动计划》。

法语百科

Selachimorpha, Selachii

Selachimorpha Grand requin blanc Classification Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Classe Chondrichthyes Sous-classe Elasmobranchii Super-ordre Selachimorpha — auteur incomplet —, date à préciser Ordres de rang inférieur Carcharhiniformes Heterodontiformes Hexanchiformes Lamniformes Orectolobiformes Pristiophoriformes Squaliformes Squatiniformes

Les requins, squales ou sélachimorphes forment un super-ordre de poissons cartilagineux, possédant cinq à sept fentes branchiales sur les côtés de la tête et les nageoires pectorales qui ne sont pas fusionnés à la tête. Ils sont présents dans tous les océans du globe et dans certains grands fleuves. Les requins modernes sont classés au sein du clade Selachimorpha ou Selachii et constituent le groupe-frère des raies. Toutefois, le terme « requin », au sens large, désigne aussi les espèces disparues de la sous-classe des élasmobranches, comme Cladoselache et Xenacanthus.

Les premiers requins sont apparus au dévonien, il y a environ 420 Ma. À partir du crétacé, il y a 100 Ma, beaucoup d'espèces de requins ont adopté leur forme moderne. Depuis, il existe plus de 465 espèces de requins regroupées en 35 familles. En sus de ces espèces encore vivantes beaucoup d'espèces ne sont connues que par leurs fossiles. Leur taille varie de seulement 17 cm de longueur pour Etmopterus perryi, à plus de 20 m pour le requin-baleine. Malgré sa taille, ce dernier se nourrit principalement de plancton en filtrant l'eau de mer. Mais la plupart des requins sont des prédateurs, voire des superprédateurs. Les requins sont présents dans toutes les mers, jusqu'à une profondeur d'environ 2 500 mètres. Ils ne vivent généralement pas dans l'eau douce, mais il y a quelques exceptions, telles que le requin-bouledogue et les requins de rivière qui peuvent vivre aussi bien dans l'eau de mer que dans l'eau douce. Ils respirent à travers cinq à sept fentes branchiales. Les requins ont un revêtement de denticules dermiques qui protègent la peau contre les parasites en plus d'améliorer leur hydrodynamisme. Ils ont également plusieurs rangées de dents qui se renouvellent régulièrement.

Malgré une mauvaise réputation véhiculée par les médias, seulement cinq espèces sont considérées comme dangereuses pour l'homme. Selon l’UICN, un tiers des espèces de requins sont menacées de disparition (surpêche, prise accessoire, élimination gratuite, etc).

Ils sont utilisés par l'homme pour de nombreux usages, comme l'alimentation, la maroquinerie, le tourisme, les cosmétiques et sont parfois maintenus en captivité. En tant que superprédateurs, les requins sont indispensables à leur écosystème. La protection mondiale des requins reste faible, mais certains États décident de transformer leurs eaux territoriales en sanctuaire de requins.

Anatomie

Anatomie externe du requin.
Anatomie externe du requin.

Le requin se caractérise par sa silhouette fuselée, particulièrement hydrodynamique, et ses nageoires pectorales et dorsales, ainsi que sa nageoire caudale hétérocerque (de forme asymétrique). Il est pourvu d'un squelette entièrement cartilagineux et de cinq à sept fentes branchiales latérales selon les espèces.

Sa peau est rugueuse, recouverte d'innombrables denticules cutanés, des écailles osseuses placoïdes d'origine dermique et épidermique, qui le protègent contre les parasites et améliorent sa pénétration dans l'eau.

Son foie, qui peut représenter jusqu'à 25 % de son poids, est constitué à 90 % de squalène, et lui sert principalement à compenser son absence de vessie natatoire pour se stabiliser, mais également de réserve énergétique.

Mâchoire

La mâchoire d'un requin mako.

La mâchoire de requin, comme celle des raies, n'est pas attachée au crâne. La surface de la mâchoire, en comparaison avec les vertèbres et les arcs branchiaux du requin, a besoin de soutiens supplémentaires en raison de sa forte exposition à un stress physique et son besoin de force. Le requin a une couche de minuscules plaques hexagonales appelées « tesselles », qui sont des blocs de cristaux de sels de calcium disposés comme une mosaïque. Cela donne à ces zones une grande partie de la force que l'on retrouve dans le tissu osseux chez d'autres animaux.

En général, les requins ont une seule couche de tesselles, mais les mâchoires de spécimens de grande taille, tels que le requin-bouledogue, le requin tigre et le grand requin blanc ont deux à trois couches ou plus, en fonction de la taille du corps. La mâchoire d'un grand requin blanc peut avoir une grande place à cinq couches. Dans le rostre, le cartilage peut être spongieux et souple pour absorber la puissance des impacts.

Dents

Les dents avec des bords dentelés d'un requin-tigre.

Les dents pointues et effilées d'un requin mako.

Les mâchoires du requin présentent des particularités uniques dans le monde animal. Elles sont entièrement mobiles, indépendantes, et garnies de plusieurs centaines de dents (polyodontie) réparties sur plusieurs rangées dont seule la dernière est fonctionnelle, les autres étant des dents de remplacement. Les dents, dont la forme varie selon les espèces (dérivées du type haplodonte par un aplatissement plus ou moins prononcé), sont renouvelées en permanence tout au long de la vie du requin (dentition polyphyodonte), et sont spontanément remplacées par une dent de la rangée suivante lorsqu'elles tombent ou sont abîmées. Fixées sur un tissu fibreux très solide, elles se redressent vers l'extérieur lorsque le requin ouvre la gueule, ce qui lui permet de mordre plus facilement une proie et de la maintenir fermement grâce à la concavité des dents. Certains requins perdent plus de 30 000 dents durant leur vie. Le taux de remplacement des dents varie de une fois tous les huit à dix jours à plusieurs mois. Chez la plupart des espèces, les dents sont remplacées une à la fois contrairement à certaines, comme le squalelet féroce, qui remplace une rangée entière.

La forme de la dent dépend du régime alimentaire du requin : ceux qui se nourrissent de mollusques et de crustacés ont des dents denses et aplaties utilisées pour le concassage, ceux qui se nourrissent de poissons ont des dents pointues et effilées, tandis que ceux qui se nourrissent de proies plus grosses, telles que les mammifères, ont des dents triangulaires avec des bords dentelés facilitant la coupe. Les dents des requins se nourrissant de plancton sont de petite taille et non-fonctionnelles.

Les dents de requins sont probablement issues de l'évolution de certains denticules dermiques autour de la bouche, d'où la difficulté de différencier ces deux structures dans les fossiles de requins.

Nageoires

L'épine d'un aiguillat noir à l'avant de sa première nageoire dorsale.

Les requins-renards utilisent leur longue nageoire caudale pour rassembler et assommer leurs proies.

Un requin soyeux dans son milieu naturel.

Le squelette des nageoires est allongé et soutenu par des rayons mous et non segmentés nommés cératotriches, filaments à base d'une protéine élastique ressemblant à la kératine cornée des cheveux et des plumes. La plupart des requins ont huit nageoires.

Les requins utilisent leur nageoire caudale pour se propulser et changer brutalement de direction, les nageoires pectorales font office de gouvernail selon le même principe que les ailerons d'avion, la ou les nageoires dorsales servent de stabilisateurs. La plupart des requins sont obligés de nager en permanence, même à faible vitesse, afin de maintenir un courant d'eau apportant suffisamment d'oxygène à leurs branchies. Il arrive cependant que certains requins, plus particulièrement ceux vivant à proximité de récifs, se reposent sur le fond en se mettant face au courant, ce qui est suffisant pour qu'ils capturent l'oxygène nécessaire à leur métabolisme.

La vitesse et l'accélération dépendent de la forme de la nageoire caudale. Les formes varient considérablement entre les espèces de requins, en raison de leur évolution dans des environnements distincts. Les requins possèdent une nageoire caudale hétérocerque ; la partie dorsale est généralement plus grande que la partie ventrale. La colonne vertébrale du requin s'étend dans la partie dorsale, fournissant une plus grande surface pour la fixation du muscle. Cela permet une nage plus efficace compensant la flottabilité négative des poisson cartilagineux. Contrairement à la plupart des poissons osseux qui possèdent une nageoire caudale homocerque.

Le requin-tigre a un gros lobe supérieur, ce qui lui permet de passer d'une nage lente à une nage rapide. Le requin-tigre doit être capable de tordre et tourner dans l'eau facilement lors de la chasse à l'appui de son régime alimentaire varié, tandis que le requin-taupe commun, qui chasse des bancs de poissons comme le maquereau et le hareng, a un gros lobe inférieur pour l'aider à suivre le rythme rapide de ses proies. La queue peut aussi aider à attraper des proies, comme chez le requin-renard qui à le lobe supérieur très allongé pour assommer les poissons et les calmars.

Peau

Denticules cutanés du requin-citron vus au microscope électronique à balayage.

Contrairement aux poissons osseux, les requins ont un corset cutané complexe fait de fibres de collagène flexibles et disposées de façon hélicoïdale en réseau autour de leur corps. Cela fonctionne comme un squelette externe, fournissant l'attachement de leurs muscles de natation et ainsi économisant de l'énergie. Leurs denticules dermiques leur donnent des avantages hydrodynamiques, car ils réduisent la turbulence lors de la nage.

La peau rugueuse des requins résiste aux micro-organismes. Cet atout est mis à profit par le biomimétisme. Anthony Brennan, ingénieur à l'université de Floride, explique que tous les requins ont des écailles superposées - les denticules -, trop dures pour être colonisées par des bactéries.

La peau des femelles est plus épaisse pour résister aux morsures des mâles pendant la parade nuptiale.

Branchies

Les requins respirent à travers cinq à sept fentes branchiales. En général, plus la famille d'appartenance est primitive, plus le nombre de fentes est élevé. Comme chez les raies, les branchies sont protégées par un repli de peau. Cependant, les fentes branchiales des squales sont situées sur les flancs, tandis que celles des raies sont situées sur la face ventrale.

Sens

Olfaction

La forme de la tête du requin marteau lui permet non seulement d'avoir une meilleure vision mais aussi un odorat plus développé grâce à ses ouvertures nasales plus écartées.

Beaucoup de requins ont un odorat très développé : leur centre olfactif pouvant occuper près de 2/3 de leur cerveau, ils sont souvent appelés les « nez de la mer ». Ils peuvent détecter des concentrations très faibles (de l’ordre d'une molécule pour 1 million d’une solution molaire dans l’eau de mer) de certains composants du sang (hémoglobine, albumine), de la viande (acides aminés), de la peau ou des excrétions des poissons (triméthylamine, bétaïne).

Ils possèdent deux ouvertures nasales (terme préférable à celui de narines puisque ces organes olfactifs sont des sacs - ou capsules - olfactifs non reliés au système respiratoire) symétriques et indépendantes l’une de l’autre, situées juste sous le bord de leur museau, au-dessus et de chaque côté de la gueule. Chaque ouverture est divisée en deux canaux par un clapet cutané : l'eau pénètre dans le sac olfactif par un canal (sillon inhalant), passe sur l'épithélium olfactif plissé (ces replis des lamelles olfactives disposées en rosette permettent d'augmenter la surface d'échange avec les molécules odorantes) où l'odeur est détectée puis ressort par le sillon exhalant. Le flux d'eau dans les sacs olfactifs se fait naturellement pour les espèces nageant en permanence. Pour les espèces benthiques immobiles, le flux est pompé activement par les branchies et transmis aux sacs olfactifs via les sillons naso-oraux.

Leur odorat sert non seulement à repérer leurs proies (senties jusqu'à 75 m de distance en l'absence de tout autre stimulus sensoriel) mais aussi à reconnaître des composés chimiques qui facilitent leur orientation (phéromones d'autres requins ou des femelles de leur espèce ; salinité de différentes régions marines pour migrer ou repérer géographiquement des lieux de ponte ou de chasse...).

La détection du stimulus olfactif déclenche un comportement natatoire caractéristique : le requin nage en zig-zag en balançant la tête de droite à gauche pour suivre la piste olfactive et remonter à la source odorante. Si l'odeur est perdue ou trop loin pour être détectée, le requin avance en effectuant un mouvement en forme de grand S.

Au sujet du mécanisme, l'hypothèse qui prévalait voulait que le requin s'orientait vers la source odoriférante grâce aux ouvertures nasales agissant par analyse différentielle de la concentration des odeurs dans l’eau. En fait, le requin prend la direction de l’odeur qui lui parvient en premier (même si elle est moins concentrée qu'une autre) et, à l'instar de la vision stéréoscopique, sent en « stéréo » : il s'oriente vers la source odoriférante en fonction du délai (analysé par le cerveau) de la perception de cette source entre l'ouverture nasale droite et gauche.

Vision

Le tapetum choroïdien est visible chez ce requin perlon.

Détail de la tête d'un Etmopterus pusillus.

L'œil des requins est analogue à celui des vertébrés : il est composé d'un cristallin similaire, d'une cornée, d'une rétine ainsi que d'une pupille qui peut se dilater et se contracter (contrairement aux téléostéens) comme chez les hommes. Ils possèdent également un tapetum choroïdien, ce tissu contient des cristaux de guanine facilitant la vision aquatique. Il est situé derrière la rétine et réfléchit la lumière, augmentant ainsi la visibilité dans les eaux sombres.

Il a également des paupières mais qui ne clignent pas, l'eau environnante nettoyant en permanence sa cornée. Certaines espèces ont en plus une membrane nictitante, cette membrane recouvre les yeux pendant la chasse afin de les protéger. Cependant, certaines espèces, comme le grand requin blanc, n'ont pas cette membrane, mais roulent leurs yeux vers l'arrière pour les protéger quand ils attaquent une proie.

L'importance de la vue dans le comportement de chasse des requins est débattue. Certains scientifiques pensent que l'électroréception et la chimioréception sont plus importantes, tandis que d'autres prennent la membrane nictitante pour preuve que les yeux sont importants. Vraisemblablement, le requin ne se protégerait pas les yeux s'ils étaient sans importance. Mais l'utilisation de la vue dans la chasse varie probablement avec les espèces et les conditions de l'eau. Le requin peut basculer entre une vision monoculaire et une vision stéréoscopique à tout moment.

En 2011, une étude australienne de microspectrophotométrie sur les photorécepteurs de 17 espèces de requins montrent que leurs photorécepteurs sont riches en bâtonnets mais n'ont pas de cônes ou un seul type de cône monochromatique, les rendant daltoniens. Les requins sont donc surtout sensibles à l'intensité du contraste entre le fond ambiant et l'objet. Ces chercheurs prévoient plusieurs applications à cette découverte : combinaisons de plongée et planches de surf adaptées pour éviter les attaques de requins, leurres des lignes de pêche industrielle moins attractifs pour éviter que les requins ne s'y prennent accidentellement .

Ouïe

Le requin peut percevoir des sons jusqu'à deux kilomètres de distance.

Toucher

Grâce à un organe appelé système latéral, le requin perçoit les mouvements de l'eau.

Ampoules de Lorenzini

électro récepteur et canal des lignes latérales.

Les ampoules de Lorenzini sont clairement visibles sur ce requin à pointes noires.

Les requins possèdent des organes sensitifs spéciaux appelés ampoules de Lorenzini pouvant détecter des champs électromagnétiques aussi bien que des gradients de la température (ce gradient étant la direction où la température augmente le plus). Ils fournissent aux requins et aux raies un véritable sixième sens.

Chaque ampoule se compose d'un canal rempli d'une sorte de gelée s'ouvrant sur la surface par un pore dans la peau et se terminant dans un faisceau de petites poches pleines de cellules électroréceptrices. Les ampoules sont la plupart du temps groupées en paquets à l'intérieur du corps, chaque faisceau ayant des ampoules reliées avec différentes parties de la peau, mais gardant une symétrie gauche/droite. La longueur des canaux change selon chaque animal, mais la distribution des pores semble spécifique à l'espèce. Les pores se présentent comme des taches foncées sur la peau.

Étymologie et dénomination

Un grand requin blanc dans l'Histoire naturelle des poissons de l'ichtyologiste Marcus Élieser Bloch (1795).

Apparu vers la fin du XVI siècle, le terme « requin » a une origine obscure. Il s'agit peut-être d'une déformation de quin (chien), au sens de chien de mer ou un rapprochement fantaisiste de requiem (requien), en référence à sa réputation de mangeur d'homme. Ce terme pourrait aussi être une altération d'un mot exotique. Le terme « squale », apparu vers le milieu du XVIII siècle, dérive du latin Squalus fait référence à la peau rugueuse de ces animaux du fait des écailles cartilagineuses présentes sous la peau de leur corps. Le nom d'un ordre (Squaliformes), d'une famille (Squalidae) en dérive.

Plusieurs espèces de requin comportent le terme requin dans l'un de leurs noms vernaculaires, par exemple : requin-marteau, requin-tigre, requin-pèlerin, mais ce n'est pas une généralité, il existe aussi des noms vernaculaires ne comprenant pas le terme requin comme dans le cas de maraîche, roussette, mako etc.

Ce groupe est actuellement appelé soit Selachimorpha soit Selachii (infraclasse).

Systématique

Arbre phylogénétique putatif des requins actuels, avec clefs d'identification des 8 ordres.

Taxinomie

529 espèces sont répertoriées en 2014, dont une cinquantaine vivent dans les profondeurs des eaux hexagonales.

Liste des ordres de requins du super-ordre Selachimorpha de la classification classique ou de l'infra-classe des Selachii selon World Register of Marine Species(10 mars 2016) :

super-ordre Galeomorphi ordre Carcharhiniformes (Requins-marteau, Roussettes, requins de récifs...) ordre Heterodontiformes (Requins dormeurs...) ordre Lamniformes (Requin pèlerin, grand requin blanc, requins renards, requins taupes...) ordre Orectolobiformes (Requin baleine, requins nourrices, requins tapis...)

ordre Carcharhiniformes (Requins-marteau, Roussettes, requins de récifs...)

ordre Heterodontiformes (Requins dormeurs...)

ordre Lamniformes (Requin pèlerin, grand requin blanc, requins renards, requins taupes...)

ordre Orectolobiformes (Requin baleine, requins nourrices, requins tapis...)

super-ordre Squalomorphi ordre Hexanchiformes (Requin-lézard, requin griset...) ordre Pristiophoriformes (Requin-scie) ordre Squaliformes (Aiguillat...) ordre Squatiniformes (Ange de mer...)

ordre Hexanchiformes (Requin-lézard, requin griset...)

ordre Pristiophoriformes (Requin-scie)

ordre Squaliformes (Aiguillat...)

ordre Squatiniformes (Ange de mer...)

Carcharhiniformes

Heterodontiformes

Lamniformes

Orectolobiformes

Hexanchiformes

Pristiophoriformes

Squaliformes

Squatiniformes

Histoire évolutive

Des requins préhistoriques du genre Falcatus.

Les fossiles de requins bien conservés sont très rares, compte tenu de la nature cartilagineuse du squelette, (seuls une dizaine de sites fossilifères dans le monde entier ont livré des requins complets), le plus souvent seules les dents et denticules résistent à l'altération du temps. La phylogenèse du requin est donc particulièrement délicate. Les squelettes les plus anciens furent découverts à la fin du XIX siècle dans l'État de l'Ohio aux États-Unis sont du genre Cladoselache, datant du Dévonien supérieur (360 Ma). D'une taille d'environ 2 m ce requin est loin d'être en position de superprédateur, mais plutôt de proie en particulier des Placodermes comme le Dunkleosteus. La disparition des Placodermes vers 354 Ma lors de l'extinction du Dévonien va libérer une niche écologique et favoriser le développement des chondrichtyens, en particulier en matière de diversité.

À la fin du Permien, une extinction de masse se produit, faisant disparaître 90 % des espèces marines, dont des chondrichtyens. Une deuxième extinction à la fin du Trias opère à nouveau une sélection et élimine, par exemple, les xénacanthes qui avaient vécu pendant 200 Ma. Au Mésozoïque les hybodontes se distinguent par leur grande taille (au moins 3 m) et une mâchoire capable de broyer n'importe quelle carapace. Au Jurassique les néosélaciens sont en compétition avec les hybodontes mais l'extinction du Crétacé il y a 65 Ma provoqua la fin des hybodontes ainsi que celle de beaucoup d'autres espèces à commencer par les dinosaures.

Ces néosélaciens ont la plupart des caractéristiques du requin moderne. Le mégalodon a probablement été le superprédateur des océans tropicaux à partir du Miocène, d'une taille supposée de 13 m, on trouve en abondance ses dents fossilisées. Ce requin s'est éteint vraisemblablement il y a 1,6 Ma.

Fossiles

Louis Agassiz est le premier ichtyologiste à classer les poissons fossiles. Les volumes de ses Recherches sur les poissons fossiles parus entre 1833 et 1843 recensent et nomment près de la moitié des requins fossiles actuels. La classification des espèces fossiles est en grande partie complétée par le catalogue d'Arthur Smith Woodward, Catalogue of the Fossil Fishes in the British Museum (1889–1901).

Phylogénie

Un requin gris de récif.

Les premières études phylogénétiques, qui se basaient sur la morphologie, plaçaient les raies parmi les requins, ce qui en faisait un groupe polyphylétique d'espèces. Les sélachimorphes étaient alors divisés en deux groupes, Galea et Squalea. Ce dernier rassemblait certains requins et toutes les raies, avec comme trait commun l'absence de nageoire anale (sauf pour les Hexanchiformes), un caractère typique des poissons dits primitifs. En 2003, la phylogénie moléculaire a rendu ce regroupement obsolète, suggérant que les ressemblances anatomiques entre les raies et les requins modernes ne sont que le fruit de convergences évolutives. Les requins forment donc un groupe monophylétique d'espèces divisé en deux groupes : les Galeomorphii et les Squalimorphii, complètement distinct des raies (devenues le super-ordre des Batoidea). Cependant, la position des ordres au sein du super ordre est encore sujette à débat et varie selon les études.

Selachimorpha Batoidea Squalimorphii Hexanchiformes Pristiophoriformes Squaliformes Squatiniformes Galeomorphii Heterodontiformes Orectolobiformes Lamniformes Carcharhiniformes

Batoidea

Squalimorphii Hexanchiformes Pristiophoriformes Squaliformes Squatiniformes Galeomorphii Heterodontiformes Orectolobiformes Lamniformes Carcharhiniformes

Squalimorphii Hexanchiformes Pristiophoriformes Squaliformes Squatiniformes

Hexanchiformes

Pristiophoriformes Squaliformes Squatiniformes

Pristiophoriformes

Squaliformes Squatiniformes

Squaliformes

Squatiniformes

Galeomorphii Heterodontiformes Orectolobiformes Lamniformes Carcharhiniformes

Heterodontiformes

Orectolobiformes Lamniformes Carcharhiniformes

Orectolobiformes

Lamniformes Carcharhiniformes

Lamniformes

Carcharhiniformes

Selachimorpha Batoidea Squalimorphii Hexanchiformes Pristiophoriformes Squatiniformes Squaliformes Galeomorphii Heterodontiformes Lamniformes Orectolobiformes Carcharhiniformes

Batoidea

Squalimorphii Hexanchiformes Pristiophoriformes Squatiniformes Squaliformes Galeomorphii Heterodontiformes Lamniformes Orectolobiformes Carcharhiniformes

Squalimorphii Hexanchiformes Pristiophoriformes Squatiniformes Squaliformes

Hexanchiformes

Pristiophoriformes Squatiniformes Squaliformes

Pristiophoriformes Squatiniformes

Pristiophoriformes

Squatiniformes

Squaliformes

Galeomorphii Heterodontiformes Lamniformes Orectolobiformes Carcharhiniformes

Heterodontiformes

Lamniformes Orectolobiformes Carcharhiniformes

Lamniformes

Orectolobiformes Carcharhiniformes

Orectolobiformes

Carcharhiniformes

Répartition et habitat

 Etmopterus schultzi vit entre 200 et 1 000 m de profondeur.
Etmopterus schultzi vit entre 200 et 1 000 m de profondeur.

Les requins sont présents dans toutes les mers et tous les océans du globe, à l'exception de l'Antarctique. Quelques espèces, comme le requin bouledogue (carcharhinus leucas), sont capables de vivre en eau douce ou peu salée (fleuves, rivières, estuaires, lacs). Il leur arrive de remonter certains fleuves jusqu'à plus de 3 000 km à l'intérieur des terres, comme dans le Zambèze et le lac Victoria, en Afrique. Des membres d'une espèce (Pristiophoridés) sont même présents dans le Lac Titicaca, en Amérique du Sud, s'y étant retrouvés enfermés après que l’ensemble de l’Altiplano ait été soulevé autrefois.

Certaines espèces sont pélagiques, d'autres côtières ; on trouve des requins depuis la surface jusqu'à 2 500 m de profondeur environ.

Comportement

Les requins-marteaux halicornes se rassemblent en bancs de centaines d'individus.

On pense souvent que les requins sont des chasseurs solitaires, parcourant les océans en quête de nourriture. En vérité, c'est le cas de seulement quelques espèces. La plupart sont sédentaires et mènent une vie benthique. Même les requins solitaires se rencontrent pour la reproduction ou sur les terrains de chasse riches, qui peuvent les conduire à couvrir des milliers de miles en un an. Les schémas de migration de requin peuvent être encore plus complexes que chez les oiseaux, avec de nombreux requins couvrant des bassins océaniques entiers. Les requins peuvent être très sociaux et former de grands bancs. Parfois, plus de 100 requins-marteaux se rassemblent autour de monts sous-marins et d'îles, notamment dans le golfe de Californie. Chez certaines espèces une hiérarchie sociale existe. Par exemple, les requins longimanes dominent les requins soyeux de taille comparable lors de l'alimentation.

Cycle de vie et reproduction

Un œuf de petite roussette arrivé à maturité.

Un requin dormeur à crête et son œuf en spirale.

Petits chiens de mer et leurs sacs vitellins, extirpés de l'utérus par dissection. À la naissance, les petits n'ont pas fini de se nourrir de leur sac vitellin, dont le volume est beaucoup plus petit que sur la photo.

La plupart des requins se reproduisent dans l'océan ; cependant certains requins de l'ordre des pristiophoriformes choisissent les lacs (Amérique centrale).

Contrairement aux autres poissons, les requins ont un mécanisme de reproduction peu efficace et rarement observé. La maturité sexuelle est atteinte tardivement (plusieurs années, 20 ans chez certaines espèces), le nombre d'individus par portée est très faible (d'un individu à quelques centaines selon les espèces) et la durée de la gestation est particulièrement longue (de 7 mois à 2 ans). On parle d'espèce à stratégie K.

Lors de l'accouplement, le mâle mord la femelle assez violemment au-dessus de la tête pour la maintenir en position d'accouplement. La femelle mettra environ un mois à cicatriser. Le mâle dispose de deux ptérygopodes mais un seul est utilisé. Le sperme est déposé dans le cloaque de la femelle.

Le développement des embryons varie selon l'espèce considérée ; il peut être :

ovipare - ponte d'œufs ;

vivipare - développement dans l'utérus grâce à un placenta ;

ovovivipare - les œufs se développent et éclosent à l'intérieur même de l'abdomen de la mère, mais celle-ci n'est pas reliée aux bébés à venir, ceux-ci sont donc complètement indépendants ;

Plusieurs cas de reproduction sans accouplement sont documentés et laissent supposer que certains requins seraient capables de parthénogenèse. Dans tous les cas le requin est autonome à sa naissance.

Alimentation

Le requin pèlerin se nourrit essentiellement de zooplancton.

L'ange de mer commun vit à demi-enterré sur le fond en attendant qu’une proie passe à sa portée.

Tous les requins sont carnivores. Certaines espèces, comme le requin-tigre, sont opportunistes, mais la grande majorité cherche des proies spécifiques et varie rarement son régime alimentaire. Le requin-baleine, le requin pèlerin et le requin grande gueule sont des requins planctonophages. Ce type d'alimentation nécessite des branchiospines, de longs filaments minces qui forment un tamis très efficace, analogues aux fanons des grandes baleines pour piéger le plancton. Les dents de ces espèces sont relativement petites, car elles ne sont pas nécessaires pour l'alimentation.

Les autres requins hautement spécialisés comprennent le squalelet féroce, qui prélève de gros morceaux de chair à de grands poissons et de mammifères marins avec ses dents inférieures particulièrement pointues. Certaines espèces benthiques sont de redoutables prédateurs en embuscade. Les anges de mer et les requins-tapis utilisent un camouflage pour guetter et aspirer des proies dans leur bouche. Beaucoup de requins benthiques se nourrissent exclusivement de crustacés dont ils écrasent la carapace avec leurs molaires.

Les céphalopodes et les poissons constituent les proies favorites de la plupart des requins. L'aiguillat-vipère a des dents qu'il peut pointer vers l'extérieur pour capturer des proies qu'il avale intactes. Le grand requin blanc et d'autres grands prédateurs, avalent en entier de petites proies ou prélèvent de grands morceaux sur les grands animaux. Les requins-renards utilisent leur longue queue pour étourdir les poissons vivant en bancs, et le requins-scies déloge ses proies du sol ou les assomme avec son long rostre muni de dents.

Beaucoup de requins, y compris le requin-corail chassent en meute afin de capturer des proies rapides. Ces requins sociaux sont souvent migrateurs, parcourent de longues distances autour des bassins océaniques en grands bancs. Ces migrations servent en partie à trouver de nouvelles sources alimentaires.

Parasites et commensaux

Un requin longimane accompagné de poissons-pilotes.

Malgré leur peau épaisse et robuste, les requins sont affectés par divers parasites externes. Ce sont surtout des petits copépodes qui, à l'aide de leurs crochets acérés, s'accrochent à la peau des squales pour se nourrir des tissus de leur hôte. Certains protozoaires peuvent également affecter les requins.

Les squales ont un métabolisme peu propice à l'épanouissement des parasites internes, notamment à cause de leur régulation osmotique avec leur urée. Seuls les vers plats peuvent s'y développer, comme les trématodes, les cestodes et les nématodes.

Les rémoras sont des organismes commensaux qui s'attachent au corps des grands squales à l'aide de leur nageoire dorsale modifiée. Elles profitent ainsi de la protection, du flux hydrique de déplacement et des restes fournis par leur hôte, mais surtout elles débarrassent les requins des parasites qui infestent leur peau. Les poissons-pilotes ne guident pas les requins, comme on le pensait autrefois, ils profitent du flux hydrique créé par la nage du requin. La plupart des squales fréquentent les « stations de nettoyages » près des récifs, où des poissons et des crevettes spécialisés se nourrissent des parasites externes sans craindre d'être mangés à leur tour.

Vitesse

Le requin mako est capable d'atteindre des vitesses de pointe jusqu'à 50 km/h.

En général, les requins nagent à une vitesse moyenne de 8 km/h, mais lorsqu'il chasse, le requin peut atteindre une vitesse moyenne de 19 km/h. Le requin mako, requin le plus rapide et l'un des poissons les plus rapides, peut atteindre des vitesses allant jusqu'à 50 km/h. Le grand requin blanc est également capable de faire des sprints. Ces exceptions s'expliqueraient par l'endothermie de ces espèces, c'est-à-dire leur capacité à produire de la chaleur pour maintenir leur sang à une température plus élevée que le milieu ambiant. Les denticules cutanés des espèces actives, présents sur la peau des requins, favorisent un écoulement laminaire des fluides en facilitant l'écoulement hydrodynamique par la création d'une couche limite d'eau permanente contre la peau, permettant une pénétration facilitée au cours du déplacement.

Les requins pélagiques sont capables de parcourir des distances considérables, et pour certaines espèces comme le requin bleu d'avoir parfois un circuit migratoire, mais peu de données sont disponibles. Toutefois, un traçage par satellite a montré qu'un grand requin blanc, surnommé « Nicole », a effectué une migration d'Afrique du Sud vers l'Australie. La distance d'environ 11 000 km a été couverte en 99 jours soit une vitesse moyenne de 4,6 km/h.

Les requins et l'homme

Attaque de requin

Un panneau d'avertissement de la présence de requins sur une plage d'Afrique du Sud.

Seules cinq espèces sont qualifiées de dangereuses compte tenu de leur taille et de leur régime alimentaire : le requin tigre (Galeocerdo cuvieri), le requin blanc (Carcharodon carcharias), le requin bouledogue (Carcharhinus leucas), le requin mako (Isurus oxyrinchus) et le requin longimane (Carcharhinus longimanus).

Le nombre d'accidents causés par les requins est extrêmement faible : entre 57 et 78 attaques de requin non provoquées par an dans le monde entier. Le plus grand nombre d'attaques ayant été 80 attaques sur toute l'année 2000.

Le danger n'est pas forcément lié à une morsure, car un coup de queue peut aussi être très dangereux, comme ceux des mammifères marins (orque, baleine). De plus, du fait de sa rugosité, la peau du requin ainsi que les ailerons peuvent provoquer des blessures importantes par simple frôlement.

Généralement, parmi les quelques dizaines d'attaques recensées tous les ans, seules quatre ou cinq sont mortelles, dues principalement aux blessures traitées trop tard. En effet, lorsqu'un requin mord un homme, c'est la plupart du temps par accident. Le requin le confond avec sa proie habituelle : très souvent, il ne s'acharne pas dessus et préfère faire demi-tour. Aux États-Unis, seuls dix décès par morsure de requin ont été recensés entre 2001 et 2010, contre 263 victimes de chiens.

Mauvaise réputation

Guillaume Rondelet, L'histoire entière des poissons (1558) « Ce poisson mange les autres, il est très goulu, il dévore les hommes entiers, comme on a connu par expérience ; car à Nice et à Marseille on a autrefois pris des Lamies, dans l'estomac desquelles on a trouvé homme armé entier. »

La mâchoire et la denture des requins ont tout pour effrayer le grand public (ici un grand requin blanc).

Dans la culture occidentale, les mythes et légendes, ainsi que différentes œuvres accordent aux requins une mauvaise réputation. Notamment la tétralogie Les Dents de la mer, qui présente le grand requin blanc comme un mangeur d'hommes, ce qui dans les faits n'est pas crédible et ne pourrait être le fait d'un seul requin.

Paradoxalement, la réputation du requin tient surtout à l'aspect exceptionnel et rare d'une attaque. En effet, l'éléphant, le crocodile, l'hippopotame ou le cobra tuent des milliers de personnes chaque année dans le monde sans pour autant que cela soit médiatisé, en revanche une attaque ou même la seule présence d'un requin dans l'eau donne lieu à un article en bonne place dans les journaux. En fait, la raison de cette crainte est surtout liée à la perception psychologique, voire psychanalytique, des profondeurs sombres et inconnues des océans qui alimentent tous les fantasmes.

Watson et le requin, peint en 1778 par John Singleton Copley

Le requin est un prédateur, notamment spécialisé dans le nettoyage de cadavres et l'attaque d'animaux malades. Qualifier un requin de mangeur d'homme est impropre, car son régime ne comprend qu'exceptionnellement des êtres humains. La majorité des rares attaques de requins sont du type mordu-relâché (ou morsure d'exploration) sans autre suite que les conséquences de l'unique morsure (qui peut être mutilante et fatale pour cause d'hémorragie).

Le plus souvent une attaque est liée à une erreur d'identification ou peut être motivée par la curiosité ; cette dernière hypothèse devenant de plus en plus crédible aux yeux de spécialistes du grand requin blanc comme R. Aidan Martin.

Un événement aussi spectaculaire qu'une attaque de requin a souvent une large couverture médiatique, alimentée par la recherche du sensationnel. C'est ce qui a amené George Burgess, spécialiste des requins du muséum d'histoire naturelle de Floride et responsable de la base de données mondiales des attaques de requins, à avancer qu'il y aurait statistiquement plus de risque d'être tué en allant se baigner en Floride par une noix de coco qui tombe sur la tête que par un requin.

Pêche

Des requin mako alignés dans le port de pêche de Vigo (Espagne).

Un requin-marteau halicorne emmêlé dans un filet dérivant.

Les requins sont intensivement pêchés, le plus souvent uniquement pour leurs ailerons qui constituent l'ingrédient principal de mets, notamment la soupe d'ailerons de requin, appréciés en Asie du Sud-Est. Ils font aussi parfois partie des captures involontaires ou accessoires, même dans des filets de pêche artisanale.

La plupart des études estiment que le nombre de requins tués pour leurs ailerons serait de 38 à 100 millions chaque année dans le monde entier. Mais l'intensification de cette pêche, l'augmentation de la demande d'ailerons et l’absence de données internationales fiables laissent à penser que ce nombre est fortement sous-évalué aujourd'hui. L'Union européenne évaluait les pêches de requin à 800 000 t/an en 2008, dont 100 000 t/an essentiellement pêchées en mer du Nord, Atlantique nord-est et eaux norvégiennes, mais aussi en Atlantique central, océan Indien ou Pacifique par des bateaux européens.

Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, 890 000 tonnes de requins étaient pêchées en 2000, contre 770 000 tonnes en 2005 et 740 000 tonnes en 2008. En 2008, l'Indonésie était le premier pays pécheur de requins au monde avec 110 000 tonnes, suivi par l'Inde (80 000 tonnes), l'Espagne (56 000 tonnes), l'Argentine (46 000 tonnes), Taïwan (41 000 tonnes), les États-Unis (37 000 tonnes), le Mexique (29 000 tonnes) et la Malaisie (23 000 tonnes).

Utilisation

La pêche aux ailerons est une pratique consistant à capturer des requins pour leur couper les ailerons et la nageoire caudale puis à les rejeter mutilés à la mer. Les éléments anatomiques prélevés servent à la préparation d'une soupe traditionnelle chinoise.

Outre l'utilisation de sa chair et de ses ailerons pour l'alimentation, le requin est entièrement exploitable. Toutefois, la disproportion du prix d'achat entre les ailerons et les autres parties du corps fait qu'en pratique le requin n'est exploité quasiment que pour ses ailerons, le reste étant retourné à la mer pour ne pas encombrer les cales.

Alimentation

Le cartilage des ailerons agrémente des soupes en Chine, et les dents y sont vendues comme souvenir.

Peau

Commercialisée sous le nom de « peau de chagrin » ou « galuchat », la peau de requin était prisée pour les capacités abrasives des denticules dermiques. Les artisans l'utilisaient, avant l'invention du papier de verre, notamment pour travailler l'ivoire. La peau servait aussi à recouvrir les manches des katanas des samouraïs japonais ou des objets précieux pour les rendre plus solides. Au XXI siècle, elle n'est plus recherchée, hormis pour faire des ceintures et des bottes de cow-boy, aux États-Unis.

Huile de foie

Le foie des requins, riche en huiles hépatiques, est exploité dans l'industrie pharmaceutique, dans les cosmétiques ou pour la lubrification de machines depuis longtemps. L'exploitation à grande échelle débuta lorsqu'on mit en évidence la forte concentration en vitamine A et en squalène. Ce lipide de composition hydrocarbonée est utilisé par l'industrie pharmaceutique et cosmétique, notamment dans des vaccins et des crèmes. Dans les cas graves d’infarctus, certains acides gras polyinsaturés du foie servent d'anticoagulants.

Médecine

Contrairement à ce qui est parfois avancé, les requins peuvent développer un cancer . Cependant, ils disposent de mécanismes biologiques particuliers qui semblent être très efficaces pour prévenir l'angiogénèse, c'est-à-dire la formation de petits vaisseaux qui irriguent les cellules cancéreuses. Les médicaments à base de cartilages de requin sont sujets à caution dans le milieu scientifique. La squalamine, substance extraite de l'estomac du requin, pourrait être efficace dans le traitement des tumeurs cancéreuses. La squalamine affamerait les cellules cancéreuses en inhibant l'angiogénèse.

Éco-tourisme

Dans des conditions normales, le requin à pointes noires est inoffensif et timide.

Depuis quelques années se développe la plongée sans cage avec des requins en milieu tropical. Les requins sont alors, parfois, habitués à être nourris, une activité communément appelée feeding (de « to feed », « nourrir » en anglais). Des centaines de plongées sont organisées chaque jour dans le monde en compagnie essentiellement de requins de récif mais également à l'occasion en présence de requins tigres, de grands requins-marteaux ou encore de requins bouledogues. Cette activité permet de démystifier le requin auprès des plongeurs et de l'observer en milieu naturel. Cet écotourisme rencontre un réel succès et participe pour une part importante à l'économie de pays comme l'Égypte, les Maldives ou encore la Polynésie française. C'est pourquoi des mesures interdisant ou limitant la pêche aux ailerons de requins ont été prises sous la pression de l'industrie touristique et des plongeurs.

Reste à savoir, sur le moyen terme, l'impact que peut avoir cet écotourisme. Habituer le requin à être nourri par la main de l'homme est aussi une manière de l'habituer à s'approcher des hommes. Sachant que le requin est un animal sauvage et qu'on ne peut l'apprivoiser, cet écotourisme pourrait être à double tranchant.

Captivité

Un requin-baleine à l'aquarium de Géorgie à Atlanta aux États-Unis.

Jusqu'à récemment, seules quelques espèces benthiques de requins, comme le requin dormeur cornu, le requin-léopard et roussettes survivaient dans des conditions d'aquarium pendant un an ou plus. Cela a donné lieu à la croyance que les requins, tout en étant difficiles à capturer et à transporter, étaient difficiles à élever en captivité. L'avancée des connaissances a permis de maintenir plus d'espèces en captivité (y compris les grands requins pélagiques). Dans le même temps, les techniques de transport plus sûres ont permis de déplacer des requins sur de longues distances. Le grand requin blanc est longtemps resté un requin impossible à garder en captivité. Mais en septembre 2004, le Monterey Bay Aquarium a réussi à garder une jeune femelle pendant 198 jours, avant de la relâcher.

La plupart des espèces ne sont pas adaptées pour les aquariums des particuliers et toutes les espèces vendues dans les magasins d'animaux de compagnie ne sont pas appropriées. Certaines espèces peuvent prospérer dans les aquariums d'eau salée à la maison. Mais des commerçants mal informés ou peu scrupuleux vendent parfois des requins juvéniles, comme le requin nourrice, qui à l'âge adulte atteint une taille beaucoup trop grande pour un aquarium de particulier. Les aquariums publics n'acceptent généralement pas les spécimens donnés, certains propriétaires ont donc été tentés de les libérer dans l'océan. Les espèces appropriées pour les aquariums à domicile représentent des investissements spatiaux et financiers considérables, car généralement un adulte dépasse un mètre et peut vivre jusqu'à 25 ans.

Menaces et conservation

La pêche au requin a triplé entre 1950 et 2000.
La pêche au requin a triplé entre 1950 et 2000.

Une maturité sexuelle tardive et une durée particulièrement longue de la gestation, ainsi qu'une faible production d'embryons rendent les requins particulièrement vulnérables à la surexploitation. En 2008, près de 10 % des espèces d'élasmobranches (requins et raies) figuraient sur la liste rouge de l'UICN et sont menacées d'extinction à des degrés divers. 1,41 millions de tonnes de requins sont capturés chaque année, ce qui correspond, selon le modèle des moyennes de poids adopté, à une mortalité de 63 à 273 millions de requins par an (le chiffre moyen de 100 millions étant généralement adopté).

La Méditerranée détenait selon l'UICN le plus grand nombre d'espèces de poissons cartilagineux menacés de disparition, avec en 2007 42 % des espèces de requins et raies menacées d'extinction. Trente espèces sont menacées de disparition :

treize considérées « en danger critique d'extinction », comme la Raie de Malte (endémique) dont la population a chuté de 80 % en raison des pêcheries de grands fonds, le requin-taupe bleu et le requin-taupe commun ;

huit « en danger » ;

neuf « vulnérables ».

Dans cette région, les causes sont :

la surpêche induite par le développement et l'utilisation des chaluts. Qu'ils soient côtiers, pélagiques ou des grandes profondeurs, presque tous les requins sont menacés par la surpêche ;

les prises accidentelles (pêche à la palangre ou au filet) ;

la pollution (mercure et méthylmercure en particulier, avec des taux dépassant 0,50 mg/kg, notamment chez l’aiguillat commun) ;

la dégradation de leurs habitats. Les pays qui en pêchent le plus sont la Turquie, la Tunisie, le Maroc, la Grèce, l'Italie et l'Espagne.

L'UICN alerte sur le fait que le filet dérivant, bien qu'interdit en mer Méditerranée, continue à être utilisé et à capturer de nombreux requins. En 2007, seuls le requin blanc et le requin pèlerin étaient protégés dans les eaux de la Communauté européenne (et en Croatie). L'UICN notait en novembre 2007 que bien que huit espèces de requins et de raies aient été listées par quatre conventions internationales sur la conservation de la faune sauvage méditerranéenne, seules trois espèces ont été protégées. L'UICN a donc demandé : un moratoire sur la pêche profonde, l'interdiction des filets dérivants, et une application des lois, des quotas et limites de prise de pêche pour les requins (et les raies) en Méditerranée.

La Commission européenne, reconnaissant le laxisme de l'Europe responsable de 56 % des importations mondiales de chair de requin et de 32 % des exportations, et notant que les États-membres n'ont pas honoré leur engagement à traduire dans les faits un plan d'action adopté aux Nations unies dix ans plus tôt, a produit en février 2009 un « plan d'action en faveur des requins » : les pêcheurs devront tenir à jour un registre des captures, respecter des quotas moins largement attribués et qui respectent mieux les recommandations des scientifiques. La pêche aux ailerons (rejet en mer de requins dont on a simplement coupé les nageoires), déjà théoriquement interdit en Europe, devrait être mieux contrôlée et verbalisée, y compris pour les pêcheurs européens pêchant hors des eaux européennes. Les requins capturés en prises accessoires devront être rejetés en mer, et localement, la pêche d'espèces jugées très vulnérables pourra être interdite. Les fonds de l'Atlantique nord-est (hautement prioritaires) bénéficieront d'un programme d'observation. Mais le plan ne sera applicable qu'après validation par le Parlement et le Conseil.

Différentes études démontrent une baisse alarmante des populations de requins, allant dans le golfe du Mexique jusqu'à 99 % pour le requin longimane sur une période de seulement 50 ans. La taille et la masse moyenne des poissons pélagiques et des requins pêchés sont en très forte baisse ce qui laisse penser que beaucoup de requins sont pêchés avant de pouvoir atteindre la maturité sexuelle et donc se reproduire. Shark Alliance, qui regroupe soixante ONG, réclame l'interdiction immédiate de tout prélèvement de nageoires en mer et des contrôles suffisants.

Dans la culture

Certains requins sont sans doute à l'origine du mythe du serpent de mer.

Homme-requin de Sossa Dede (vers 1890), statue symbolisant Béhanzin, dernier roi du Dahomey (musée du quai Branly)

L'image négative des requins dans la culture occidentale date seulement de la fin du XX siècle. Auparavant, c'était les prédateurs terrestres, comme le loup et l'ours qui véhiculaient le mal et la crainte. Après la parution de Moby Dick de Herman Melville en 1851, les baleines avaient suscité l'effroi, mais rien de comparable avec la peur actuelle des requins. Pourtant ces derniers étaient bien connus, Aristote avait décrit leurs principales caractéristiques dans un de ses traités de zoologie. De plus, les marins de la Grèce antique avaient une bonne connaissance du milieu marin et ils croisaient souvent des requins en Méditerranée. Durant les siècles qui suivirent, la culture occidentale ne mentionna plus les requins, même si on accorde l'explication du mythe du serpent de mer à certains requins, comme le requin-lézard et le requin pèlerin.

La figure du « mangeur d'hommes » n'est apparue que dans les années soixante, après plusieurs accidents dans les mers australiennes. La psychose culmina lors de la parution du best seller Les Dents de la mer de Peter Benchley en 1974, puis l'adaptation éponyme au cinéma par Steven Spielberg en 1975. Depuis, les squales trainent une mauvaise réputation dans la culture occidentale et symbolisent le danger, la mort et la peur. Après avoir fait part publiquement de ses regrets, Peter Benchley milite activement pour la protection des requins. Le mégalodon, un requin géant préhistorique disparu, a aussi fait l'objet de films.

Contrairement à la culture occidentale, la culture des mers tropicales considère les requins comme des divinités. Les populations autochtones, dépendantes des ressources de la mer, côtoient les squales et connaissent leurs habitudes comportementales. Dans les îles du Pacifique, de la Nouvelle-Guinée de l'Australie et de l'Océanie, les requins sont considérés comme des divinités qui secourent les nageurs en danger et les ramènent sur la rive. Le nageur doit cependant savoir respecter les requins, au risque de ne pas être sauvé. En Amérique du Nord, les peuples vivant au bord du Pacifique utilisaient les dents de requins pour leurs pointes de flèches et représentaient des requins dans leurs totems.

Dans la symbolique tahitienne, le requin est associé à la sagesse.

Dans la symbolique hawaïenne, le requin est associé à la protection (Aumakua).

Dans la symbolique māori, le requin est associé à un guide bienfaiteur du marin égaré.

Dans la symbolique japonaise, le requin est associé à la terreur.

Dans la symbolique polynésienne, le requin est associé à l'incarnation ultime de l'âme

Le Vieil Homme et la Mer, roman d'Ernest Hemingway, prix Pulitzer en 1953 et du prix Nobel de littérature en 1954.

Recherche scientifique

En 2008, Bernard Séret, faisait état de la découverte de douze nouvelles espèces de requins, raies et chimères entre la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie en moins de quatre semaines de prospection. Dans les 15 ans qui ont précédé ces découvertes, 130 espèces nouvelles de requins ont été décrites, mais il pourrait en exister 1 500 à 2 000 espèces (requins + raies) pour 529 décrites en 2014. L'essentiel de la connaissance sur les requins vient de l’étude d’une dizaine d’espèces.

Depuis 1995, le « Shark Lab » (laboratoire d'études des requins appelé officiellement Bimini Biological Field Station), dirigé par le docteur Samuel H. Gruber (docteur en biologie marine, professeur d'éthologie et d'écologie marine de l'université de Miami) a procédé au marquage de près de 3 000 squales. Une petite plaque métallique placée sous la peau de l'animal permet de suivre l'évolution des populations.

L'une des missions de Shark Lab consiste à capturer, mesurer, marquer et prélever un échantillon d'ADN sur les requins citrons. On trouve environ soixante-dix espèces de requins dans les eaux des Bahamas et le requin citron n'a pas été choisi au hasard mais bien parce que c'est le seul capable de vivre en captivité dans un petit espace.

Depuis 2006, les requins peuvent être marqués avec de nouvelles balises dotées d'inclinomètres, qui renseignent sur leurs déplacements horizontaux mais aussi verticaux. Au bout de trois mois à un an, les données sont récupérées. Sont ainsi connus le moment où ils chassent et mangent, les trajets qu'ils réalisent... Quelques centaines d'animaux (requins blancs, requins-baleines et requins soyeux, notamment) sont déjà équipés dans le monde.

中文百科

鲨鱼(Shark)是一群板鳃类鱼的通称,属于软骨鱼的一支。这是一种古老的鱼,最早在4亿2千万年前的志留纪就已经出现,至今已经演化出约440个不同的种,大约包括5目20科(由于分类学家的意见不一致)。它们有高度流线、适合游泳的外型,全身覆满了盾鳞,盾鳞除了保护鲨鱼免于受伤或者被寄生,还可以增进它们的流体动力,让它们游得更快速。鲨鱼体侧用于呼吸的鳃裂有5-7个。它们有数套可替换的牙齿。鲨鱼在水域食物链中是高级消费者(有些种类甚至是最顶级的掠食者,如巨牙鲨),不同的种类有不同的食物,有的肉食,可以吞噬海豹、海龟,有的只滤食浮游生物;大的体长达20米,小的只有10多厘米。

鲨鱼的感觉器官相当灵敏,甚至能嗅出几公里之外的血腥味。它们具有感应电的能力,并可以此发觉隐藏在沙底下的猎物。

词源

因摸起来肤质粗糙,中国古代称其为沙鱼,典故自明·李时珍《本草纲目‧鳞四‧鲛鱼》「鲛有二种,皆不类鳖,南人通谓之沙鱼…」,鲨鱼原为别称,然而到了现代,已成为大众习惯的称谓。

分类

鲨总目 Selachimorpha 虎鲨目Heterodontiformes 六鳃鲨目Hexanchiformes 鼠鲨目Lamniformes 角鲨目Squaliformes 锯鲨目Pristiophoriformes 须鲛目Orectolobiformes 真鲨目Carcharhiniformes(白眼鲛目) 扁鲨目Squatiniformes

虎鲨目Heterodontiformes

六鳃鲨目Hexanchiformes

鼠鲨目Lamniformes

角鲨目Squaliformes

锯鲨目Pristiophoriformes

须鲛目Orectolobiformes

真鲨目Carcharhiniformes(白眼鲛目)

扁鲨目Squatiniformes

身体构造

身体部位 牙齿 鲨鱼牙齿 鲨鱼的牙齿并不是直接固定在颚上,而是嵌在牙龈中。它们的牙齿在一生中会不断的被更新替换,有些鲨鱼在一生中甚至会替换掉3万颗以上的牙齿。替换用的牙齿原本长在上下颚内的沟槽中,接着慢慢像输送带一样的往前移动替补。替换的频率从10天左右到数个月都有可能。大部分的种类都是一次替换一颗牙齿,只有巴西达摩鲨会一次替换整排的牙齿。 根据鲨鱼食性的不同,它们也有不同形状的牙齿:以软件动物或甲壳类为食的鲨鱼,有较平的牙齿容易辗碎食物;以鱼为食的有针状的牙齿用来紧咬猎物;而以更大的动物例如海洋哺乳类为食的鲨鱼,则有尖锐的下颚牙齿和锯齿状的上颚牙齿,分别用来抓住和切割猎物的肉;以浮游生物为食的种类,像是鲸鲨和姥鲨,则只有小型而无功能的牙齿。 骨骼 鲨鱼的骨骼和硬骨鱼及陆上的脊椎动物有很大的不同。鲨鱼和其它软骨鱼的骨骼是由软骨和结缔组织构成的。软骨耐用而且有弹性,但是密度只有硬骨的一半左右,由此减低了整副骨架的重量,对鲨鱼来说可以节省能量。鲨鱼没有肋骨,所以如果鲨鱼在陆地上,它身体的重量会把自己压垮。 颚 鲨鱼的颚部没有和头骨相连。因为颚的表面会遭遇到巨大的物理压力,也由于颚部对于力量的需求,所以颚和鲨鱼的脊椎骨与鳃弧一样,都需要额外的支撑:颚部有一层小型的六角形板阵,是由钙盐结晶块组合成马赛克一般的结构而成,这层结构可以提供鲨鱼的颚部很强的力量,超过一般硬骨组织的能力。 普通的鲨鱼只有一层这种称为「纸皮石状晶层(tesserae)」的结构,但一些比较大型的鲨鱼,如公牛鲨、鼬鲨或大白鲨,可能有两、三层或更多,基本上这取决于鲨鱼的体型,有些大型的大白鲨就可能有五层。鲨鱼吻部柔软和富弹性的软骨同样也有助于吸收冲击的力道。 盾鳞 它们有高度流线、适合游泳的外型,全身覆满了盾鳞,盾鳞除了保护鲨鱼免于受伤或者被寄生,还可以增进它们的流体动力,让它们游得更快速。 鳃裂 软骨鱼纲的鱼类都具有鳃裂,鳃裂不能像其他硬骨鱼的鳃盖,能用肌肉主动鼓动造成水压,让水循环过鳃,而只是水流出口。因此,大多数的鲨鱼都必须不断的游动,让海水进入口中,经过鳃进行气体交换后,再从鳃裂外流进去。 鳍 鲨鱼全身上下约有6-8片鳍,都各有各的功用。胸鳍控制方向,背鳍保持平衡,尾鳍提供前进的力量。有些底栖性鲨鱼背鳍上具有硬棘,可供自卫,有些甚至能分泌毒素。 尾巴 鲨鱼的尾鳍跟其他鱼类一样,都具有提供前进及改变方向的功能,但各种鲨鱼的尾鳍在协助其猎捕及行动上都有各种的帮助。一般在大洋中活动的鲨鱼,为了能在海中追逐猎物,因此其尾鳍通常上叶都与下叶差不多等长(例如大白鲨),可进行短距离的冲刺。还有一种是上下叶不对称,平时在海中游速缓慢,但在偷袭时具有爆发性的冲刺。长尾鲨科的鲨鱼尾鳍上叶特长(长尾鲨的尾鳍上叶长度可超过身体的一半),可击昏猎物,亦可防御。其他像扁鲨或护士鲨这类底栖性鲨鱼,尾巴几乎没有了下叶,好方便于海底活动。

感官

鲨鱼的感觉器官相当灵敏,甚至能嗅出几公里之外的血腥味。它们具有感应电的能力,并可以此发觉隐藏在沙底下的猎物肌肉或心脏所发出的微弱生物电。

生长

各种的鲨鱼可以以卵胎生、卵生或胎生的方式来生殖。 有些鲨鱼的幼胎在肚子中孵化时,会在母鲨的子宫内同类相残,吃掉其他的兄弟姊妹,或是未孵化的鲨卵。由此可见这种杀手本性从未出生时就开始养成。 鲨鱼的成长相当的缓慢,这段期间牠们会捕捉小鱼、软件动物、甲壳类。公鲨平均9岁时才算性成熟,母鲨则可能必须要10年以上。 鲨鱼的寿命长度因种类而不同,大多数的鲨鱼的寿命在20到30年间,白斑角鲨的寿命最长,可以超过100年,鲸鲨可能也有超过100年的寿命。

行为

大型的鲨鱼通常都单独行动,很多真鲨科的鲨鱼则会成群聚集,甚至也会有如海豚般成群和作狩猎。 鲨鱼一般是肉食性的,除非曾经受到特殊的伤害。 鲨鱼依据种类的不同,捕食的方法最多能分成四种。 滤食性 这类鲨鱼包括鲸鲨、姥鲨、巨口鲨等。滤食性的鲨鱼通常口极大,但牙齿细小,因此在海中必须将嘴巴张大,滤食被吸进来的小鱼小虾、乌贼或浮游生物,多余的海水再从鳃裂排出。 掠食性 这是大多数鲨鱼广泛的捕食习性。这类鲨鱼通常具有尖锐的牙齿,且速度较为敏捷,在海中捕食鱼类、乌贼、海鸟、海洋哺乳动物为食。掠食性鲨鱼捕食猎物食,通常采取偷袭或短距离追捕等方式,有些鲨鱼是让猎物失血过多而死。如大白鲨,牠们在攻击海面上的海豹时,会先在水底埋伏,因为大白鲨背部的颜色与海水深处的黑色极像,因此猎物不容易察觉。而长尾鲨的猎食方式则较令人惊奇,牠们利用长型尾将猎物击昏或劈砍,在进而进食。 食腐性 这类鲨鱼通常居住在深海,因此寻找食物不易,因此大多吃沉入海底的动物尸体为主。不过若在食物不充足的情况下,亦捕捉鱼类或软件动物、甲壳类等。这类鲨鱼包括灰六鳃鲨。但食腐其实是鲨鱼的天性,掠食性鲨鱼也会吃腐肉,曾有人目睹一群鲨鱼在海岸啃噬鲸鱼的尸体,但也不表示鲨鱼特别倾爱腐肉。 寄生性 这类鲨鱼体型通常不大,其口部特化,能吸附在鲸豚或鱼类的身上,啃食其肉,如雪茄达摩鲨。被寄生后的海豚,通常都会因身体衰弱而搁浅,因此在很多的海豚搁浅案件中,不少都是因遭达摩鲨咬伤而造成。但达摩鲨并非完全靠寄生过活,牠们亦会捕捉软件动物、甲壳类动物。

生态

从沿岸浅海,一直到大洋区、深海,都一直有鲨鱼的踪影。鲨鱼是海洋食物链中的高级消费者,也因为如此,在人类不断滥捕的情况下使鲨鱼的数量严重减少,若再继续猎捕下去,最终使海洋的生态系崩溃。因此鲨鱼是海洋中绝对不可少的鱼类。

与人类的交互

鲨鱼警示牌 (香港) 大多数的鲨鱼都被电影情节丑化,而成为可怕的吃人怪兽。事实上在数百种的鲨鱼之中,只有几种才会对人类有威胁与吃人的纪录。所有鲨鱼中,以大白鲨、鼬鲨(Tiger shark)、公牛鲨这3种危险性最高,而亦有报告指出远洋白鳍鲨也可以包含在高度危险性的鲨鱼名单中,因为牠们攻击人类的纪录比上述这三种还多。 当然并非所有的鲨鱼都十分凶猛,如鲸鲨就是相当温驯的滤食性鲨鱼。牠们对人类完全没有任何的威胁,潜水人可以跟牠们一起共游,甚至还能抚摸牠的身体。有些国家还有潜水观赏鲨鱼的旅游活动,如菲律宾的北宿雾因为有许多长尾鲨的栖息而吸引游客前来,因此为当地许多居民带来可观的收入。 在帕劳、斐济与美拉尼西亚等地,当地人民崇拜并敬畏鲨鱼,太平洋许多群岛上的原住民认为鲨鱼会引领祖先到他们所该去的地方。

保护

有说法称每隔一年就有一亿鲨鱼被人类杀害。其他质疑者认为充其量二千六百万-七千三百万。人类食用鱼翅汤是导致鲨鱼数量减少的一大因素。 鲨鱼是一个生态系统的必要组成部分, 而人类活动可能导致它们灭绝。一些国家(如帕劳),创建了“鲨鱼避难所”,以防止他们被杀害。 帕劳 帕劳在2003年时成立了世界第一座的「鲨鱼保护区」,严禁在此进行捕鱼活动。 美国 美国夏威夷州最早规定禁止贩卖和食用鱼翅,违者可罚款5,000至15,000美元,现在已有多个州采取相同规定。议员霍夫曼评论道:“从活生生的鲨鱼身上切下鱼翅再把它们扔回海里的做法不仅残酷,还动摇食物链并伤害我们的海洋。”“加州的立法迈出了一大步让这些食肉动物恢复数量并让我们的海洋回复平衡。”有声音说这是文化不平等,在一份中文报道中,伍国庆说鲨鱼在西方社会被大量捕杀,猎取其中的鱼油等成分,其鱼翅被大量丢弃。内中还说鱼翅含有害成分并无实在科学根据但是中文报道中存在编造:加州沿海的鲨鱼总数都远少于32万。伍国庆在英文报道中只说到该法案是强加给华人社区的,提到鲨鱼肉鲨鱼油的是一名业主。 中国大陆 厦门2011年举办了鲨鱼知识展,一些小学生签字拒鱼翅,展会负责人并介绍说鱼翅含有很多水银或其他重金属。 ** 中华民国政府自2008年起立法保护鲸鲨,不过仍有不法渔民不断私自滥捕。 在2010年6月7日时,有渔民曾于屏东车城海域发现一条重达165公斤的公牛鲨,疑似因为为了捕食箱网中的鱼类而卡住,发现时已不幸死亡,7天后又发现一只,重约320公斤。7月8日也捕获一只,第四只于同月15日发现。由于发现地点都和热门旅游景点垦丁南湾相当接近,因此在当时造成相当大的风波。专家指出有可能是暖化使公牛鲨迁徙至**南部海域觅食。后来在2011年也有多次发现纪录,2012年甚至有冲浪客声称在南湾发现小型鲨鱼,不过后来都没有捕获。 中华民国农委会渔业署自2012年起全面要求**渔船捕鲨时,要「全鱼入港」、「带鳍上岸」,违者不仅会依法罚款,情节重大违规甚至会被吊销执照,是亚洲第一个针对鲨鱼割鳍弃身开罚的国家。渔业署说明**并非完全禁捕鲨鱼,不吃鱼翅也非终极目标,但一定要让鱼翅来源合法,必须是合法取得,而非非法屠宰,才能兼顾饮食文化与渔民利益,让渔业资源永续经营。 渔业署也在2013年3月5日正式公告「大白鲨、象鲛及巨口鲨渔获管制措施」,回应民间团体诉求及国际鲨鱼保育潮流,比照鲸鲨保育管理模式,第一步先规范通报管制措施。依据该公告,该年4月1日起,渔民若捕获「大白鲨、象鲛及巨口鲨」,需通报渔业署,并由学术单位进行科学采样及搜集生物学数据后,始得拍卖及利用鱼体。且学术单位可优先依议价、购买,作为科学研究及教学展示之用。 香港 由于部分地区人喜欢以鲨鱼作为食物,尤其是鱼翅。 在香港水域中,至今纪录有八种鲨鱼出没,亦曾有五个泳客被鲨鱼咬死。而全部都是发生于西贡水域,其中1995年6月,最高纪录中两星期内有三位泳客遇害。可是鲨鱼并不只在西贡里出没,还会在港岛中湾、赤柱及南湾等地方亦有鲨鱼的踪影。2006年8月31日,康文署于石澳泳滩的防鲨网外发现两条灰礁鲨的尸体。 现在,香港海洋公园设有「鲨鱼馆」,于1989年落成。但为了改养中华鲟,已经于2008年改建,部份鲨鱼会改放在海洋馆里饲养,或送去外地,令部分保育人士不满意。 到2014年7月,「寻鲨探秘」于海洋公园开幕,宣扬保护鲨鱼的消息。 躲避鲨鱼攻击方法 鲨鱼通常是闻到血腥味才会猎食,平常牠不会随便攻击人类,如果身上有伤口最好不要下水,以免被鲨鱼攻击。 冲浪板的形状看似海豹,应避免在鲨鱼出没点冲浪。

大众文化中的鲨鱼

大白鲨:1975年美国的惊悚电影

大白鲨2

鲨鱼黑帮

海底总动员

八爪狂鲨

大白鲨 (小说):1974年发行的小说

阿德莱德鲨鱼:澳洲棒球联盟的棒球队

圣荷西鲨鱼:国家冰球联盟的球队

长尾鲨级核动力攻击型潜艇:美国海军的第三代攻击型核子潜艇

鲨鱼级潜艇 (朝鲜):朝鲜的微型潜艇

法法词典

requin nom commun - masculin ( requins )

  • 1. zoologie poisson cartilagineux du groupe des sélaciens, généralement marin, au corps fuselé et aux dents tranchantes, pourvu d'un aileron dorsal comestible

    un océan infesté de requins

  • 2. homme d'affaires cupide et dénué de scrupules (péjoratif) Synonyme: rapace Synonyme: vautour

    un requin de la finance

requin blanc locution nominale - masculin ( (requins blancs) )

  • 1. zoologie grand poisson marin cartilagineux de couleur blanche, constituant un prédateur redoutable y compris pour l'homme

    un requin blanc a attaqué un surfeur

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