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词典释义:
vagabonder
时间: 2023-08-17 15:01:27
TEF/TCF
[vagabɔ̃de]

浪,波浪,波涛

词典释义

v.i.
1. , 漂泊

2. 〈转义〉游移, 飘忽不定
Sa pensée vagabonde.他的思想飘忽不定。他在胡思乱想。
近义、反义、派生词
助记:
vag漂泊+ab离开+ond+er动词后缀

词根:
vag(u) 漂泊,游走

想:
  • errer   v.i. ,漂泊,游荡,漫;飘忽不定,闪
  • clochard, e   n. <俗>

近义词:
errer,  rôder,  déambuler,  traînasser,  traîner,  vadrouiller (populaire),  voyager,  divaguer,  vaguer,  rouler,  bourlinguer,  rouler sa bosse,  flotter
想词
promener 领着……着……溜达; flâner 闲逛,闲荡; balader <俗>领闲逛; laisser 留,保留; arpenter 丈量; voyager 旅行; aventurer 拿……去冒险; traîner 拖,拉,曳; distraire 排解; courir 跑; aller 走,去;
短语搭配

avoir une vie vagabonde过流浪生活

imagination vagabonde遐想, 联翩的浮想

Sa pensée vagabonde.他的思想飘忽不定。他在胡思乱想。

navigation (irrégulière, vagabonde)不定线航行

vagabonder au gré de sa fantaisie随心所欲地流浪

On voit passer des tribus vagabondes de gitans.人们看到茨冈流浪部落走过。

Il est temps d'arrêter ici cette lettre vagabonde (Duhamel).此时应该停止使用这种不规则的文字。(杜阿梅尔)

原声例句

Les enfants sont certainement plus indépendants qu'avant et quittent le domicile familial plus tôt, quelquefois pour vagabonder. Les parents semblent se résigner plus facilement à laisser à leurs enfants le choix de leur existence et les rapports s'en trouvent souvent améliorés.

当然,孩子比以往更加独立,他们更早地离开家,有时候是在外漂泊。父母似乎更容易地顺从孩子们的自我选择,父母和孩子的关系得到了改善。

[北外法语 Le français (修订本)第二册]

J'adore vagabonder dans le musée et me laisser porter par les envies, voir tous ces impressionnistes.

我喜欢在博物馆里闲逛,让自己沉浸其中,看看这些印象派画家。

[Iconic]

Mme Bovary se mordait les lèvres, et l’enfant vagabondait dans le village.

包法利太太只好咬咬嘴唇,孩子在村里吊儿郎当

[包法利夫人 Madame Bovary]

Il le regarda longtemps, attentivement, et il comptait les écailles des poissons et les boutonnières des pourpoints, tandis que sa pensée vagabondait à la recherche d’Emma.

他看了很久,看得很仔细,他数鱼身上的鳞和船夫的紧身衣有几个纽扣洞,但他的思想却在到处寻找艾玛。

[包法利夫人 Madame Bovary]

Il la connaissait si bien, sa déraison vagabonde !

他对自己的胡思乱想太熟悉了!

[两兄弟 Pierre et Jean]

Elle ne pensait point, elle ne vagabondait ni dans les souvenirs ni dans les espérances, il lui semblait que son cœur flottait comme son corps sur quelque chose de moelleux, de fluide, de délicieux, qui la berçait et l’engourdissait.

她什么也不想,她既没有随回忆沉浮也没有忘情于冥思,她的心灵也和她的躯体一样像浮在什么软软的、流动的、微妙的物体之上,它轻轻地摇晃她,使她昏昏欲睡。

[两兄弟 Pierre et Jean]

Après avoir eu, on le sait, une jeunesse assez vagabonde, il aspirait au repos. Ayant entendu vanter le méthodisme anglais et la froideur proverbiale des gentlemen, il vint chercher fortune en Angleterre.

人们知道,路路通青年时代曾经历过一段东奔西走的流浪生活,现在他很希望稳定下来,好休息休息。他听到人家夸奖英国人有条有理一丝不苟的作风和典型的冷静的绅士气派,于是就跑到英国来碰运气了。

[八十天环游地球 Le Tour du monde en quatre-vingts jours]

Mais comme j'étais né pour être mon propre destructeur, il me fut aussi impossible de résister à cette offre, qu'il me l'avait été de maîtriser mes premières idées vagabondes lorsque les bons conseils de mon père échouèrent contre moi.

但我这个人真是命里注定自取灭亡,竟然抵御不了这种提议的诱惑,就像我当初一心要周游世界而不听父亲的忠告一样。

[鲁滨逊漂流记 Robinson Crusoé]

Troisième fils de la famille, et n'ayant appris aucun métier, ma tête commença de bonne heure à se remplir de pensées vagabondes.

我是家里的小儿子,父母亲没让我学谋生的手艺,因此从小只是喜欢胡思乱想,一心想出洋远游。

[鲁滨逊漂流记 Robinson Crusoé]

Et, dès lors, elle vagabonda, effarée au moindre bruit, tremblante d’être ramassée et conduite, comme une gueuse, à cette maison publique de Marchiennes, dont la menace la hantait d’un cauchemar depuis des mois.

从这时起,她就漫无目的地游荡起来,听到一点声音就吓得要命,唯恐被人当作叫花婆子收容起来,被送到马西恩纳的妓院去。这种可怕的恶梦几个月以来一直威胁着她。

[萌芽 Germinal]

例句库

Des enfants ayant les pieds nus vagabondent dans la rue.

光脚的孩子们在街上流浪

Et tu ne peux jamais quitter ta scène si radieuse pour mener une vie vagabonde avec moi.

而你永远不会为了和我一起过流浪生活而放弃你的舞台。

Il aime laisser vagabonder son imagination.

他喜欢随意畅想。

J'aime vagabonder sur les chemins avec ni feu ni lieu ni identité.

我喜欢风餐露宿,没有身份的生活。

Sa pensée vagabonde.

他的思想飘忽不定。他在胡思乱想。

C’étaient de merveilleux portiques pour partir à la reconnaissance du monde, pour vagabonder et rêver devant les planches d’illustrations, les cartes, les listes de mots inconnus.

那是一些美妙的大门,从那里可以走向对世界的认知,在那些彩色插页、那些地图,那些生词表面前,可以尽情地流浪和梦想。

法语百科

Leatherman (en) (« L'homme de cuir »), un vagabond du XIX siècle qui voyageait entre le fleuve du Connecticut et celui du Hudson dans la seconde moitié du XIX siècle. Probablement d'origine lyonnaise, il parlait couramment français et fabriquait lui-même ses vêtements. Les passeports ont souvent été des moyens de répression à l'égard du vagabondage et autres sans-papiers ou « gens sans aveu ».

Le vagabondage désigne communément le style de vie de celui qui vit de manière permanente sans adresse et sans emploi fixe, volontairement ou non, le « sans feu, ni lieu », errant de ville en ville, à la différence du mendiant qui se fixe sur un territoire. Juridiquement, le vagabond était souvent celui qui était inconnu dans l'endroit où il se trouvait, qui ne possédait aucun passeport ou autre certificat d'identité ou de bonnes mœurs, et ne pouvait se faire « avouer » (reconnaître) par quelqu'un (curé d'une autre paroisse, etc.). Le vagabondage était alors lourdement réprimé; le délit de vagabondage n'a disparu du droit français qu'en 1992.

Le terme « vagabond » peut être utilisé, au sens péjoratif, pour représenter un sans-abri. Il peut aussi désigner celui qui part à l'aventure pour vivre une expérience de vie différente du mode de vie sédentaire; c'est pourquoi on dit qu'ils vivent de manière désordonnée, du moins en apparence. Des vagabonds célèbres ont existé, par exemple Gandhi, Nietzsche, Lanza Del Vasto, et d'innombrables philosophes-vagabonds. Le vagabond est celui qui décide de vivre pour une durée indéfinie sans attache, dans un but spirituel (voir Les Clochards célestes de Kérouac), social ou sous une contrainte matérielle. Au sortir de leur période vagabonde, certains d'entre eux ont produit telle ou telle œuvre, résultant de l'inspiration littéraire ou artistique découlant cette phase de vagabondage.

La fable de Jean de La Fontaine, Le Loup et Le Chien, illustre bien une situation où un vagabond l'est par choix.

Histoire

Le vagabondage au Moyen Âge

La distinction entre le « mendiant valide », le « pauvre honteux » et les « oyseux » qui vivaient d'aumônes (« ceux qui n'ont même pas honte de mendier », selon saint Augustin) pose problème aux autorités gestionnaires des villes au Moyen Âge. L'ordonnance prise en France en 1351 par Jean II le Bon précise ainsi que « Ceux qui voudraient y donner l'aumône n'en donnent à nul gens sain de corps et de membre qui puisse besogne faire dont ils puissent gagner leur vie, mais les donnent à gens contrefaiz, aveugles, impotents et autres misérables personnes. » En Angleterre, à la même époque, l'ordonnance de Richard II de 1388 assimile tout mendiant valide – « every person that goeth to begging and is able to serve or labor » – aux vagabonds, qui relèvent de mesures de police, et les distingue des invalides – « impotent beggars » – qui peuvent exercer leur activité sur place, si les habitants les tolèrent. Cette même distinction se répète à travers la longue série des condamnations du vagabondage et de la mendicité par les Valois et dans les premières « poor laws » anglaises du XVI siècle.

Au Moyen Âge, l'image du gueux en haillons avec besace et bâton ferré parcourant la campagne pour mendier doit être nuancée : ces personnes sont le plus souvent à la recherche du travail ou fuient des épidémies. Les discours et contes de fées qui sanctifent ces pauvres évoluent progressivement à la fin de la période médiévale, se doublant d'une représentation de « mauvais pauvres » simulant et pervertissant la charité.

Le vagabondage sous l'Ancien Régime

Chemins de pèlerinage médiévaux vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Les pèlerins devaient se munir de certificats d'identité s'ils voulaient éviter d'être considérés comme des « vagabonds ».

En Angleterre, en 1547, une loi peu appliquée autorise de marquer au fer rouge les vagabonds et de les asservir pendant deux ans.

Sous l'Ancien Régime, la progression de la pauvreté accroît la mendicité et le vagabondage, notamment dans les grandes villes. En 1526, le philosophe Jean Louis Vivès estime dans son traité De subventione pauperum que la charité encourage les pauvres à ne pas chercher de travail. Il est le premier à proposer l'intervention de l'État pour mettre au travail les inactifs. Au XVI siècle, le pouvoir royal décide de prendre en charge par l'État la gestion de la pauvreté. L'idée de regrouper les indigents dans des ateliers de charité ou des maisons du travail est reprise sous le règne de Louis XIV, et plus encore au XVIII siècle, notamment à l'initiative de Turgot. Le vagabond est à cette époque appelé chemineau, trimard ou trimardeur.

Parallèlement au cours du XVII siècle, le pouvoir royal veut régler le problème du vagabondage en menant une politique d'enfermement systématique dans les hôpitaux généraux. Cette politique d'internement forcé des pauvres a affecté l'ensemble des États européens.

En Angleterre, dès 1575, un acte d'Elisabeth I institue des établissements visant « la punition des vagabonds et le soulagement des pauvres ». Les Houses of Correction qui auraient dû être présentes dans chaque comté vont laisser la place aux workhouses qui, dans la seconde moitié du XVIII siècle trouveront leur véritable expansion. Foucault note qu'en « quelques années, c'est tout un réseau qui a été jeté sur l'Europe ». Aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne, en Allemagne se créent également des lieux d'internement de même nature.

En France, Louis XIV effectue deux déclarations, le 31 mai 1682 et le 27 août 1701, « portant bannissement des gens sans aveu et vagabonds hors de Paris ». Enfin, alors que les Tsiganes, dont les premiers représentants arrivent en France au début du XV siècle, étaient bien accueillis au XVI siècle, leur situation se dégrade lors du XVII siècle, étant alors assimilés à des vagabonds.

Sous la Régence, la déportation est envisagée comme peine alternative, notamment aux galères, pour les « gens sans aveu et vagabonds », avec l'objectif explicite d'exploiter les colonies. Une déclaration royale du 12 mars 1719 dispose ainsi :

« Mais le besoin que nous avons de faire passer les habitants dans nos colonies nous a fait regarder comme un grand bien pour notre état de permettre à nos juges au lieu de condamner les dits vagabonds aux galères, d’ordonner qu’ils seraient transportés dans nos colonies comme engagés pour y travailler aux ouvrages auxquels ils seraient destinés ainsi qu’il est porté par notre déclaration du 8 janvier dernier… »

En janvier-mai 1750, des émeutes accueillent à Paris la volonté du comte d'Argenson de « moraliser » la ville en expulsant vers la Louisiane les « filles de mauvaise vie » et les vagabonds. Les maçons de la Creuse, voyageant sans certificat de bonnes mœurs ou sans livret ouvrier, ont souvent été réputés vagabonds et traités comme tels par la police. En 1787, sous le règne de Louis XVI, les ateliers de charité passent sous la responsabilité des Assemblées provinciales.

Le vagabondage à l'époque moderne

Au XIX siècle prédomine l'image du vagabond dangereux, tel Joseph Vacher, le chemineau éventreur de bergers, à la fin du siècle. Bien que bénéficiant de l'assistance sociale d'œuvres caritatives privées, il est soumis à une forte répression, le délit de vagabondage étant apparu dans le Code pénal de 1810. Le tzigane est fiché par le carnet anthropométrique d’identité obligatoire depuis la loi du 16 juillet 1912.

La fin du XIX siècle voit l'avènement en France d'une nouvelle catégorie de pauvres : les « sans-abri », assistés légitimes qui sont pris en charge dans un dispositif spécifique, celui des asiles de nuit. La révolution industrielle et l'urbanisation massive ont en effet favorisé le chômage et la mendicité. Ces nouveaux vagabonds étaient généralement mis en prison ou dans des dépôts de mendicité mais ces établissements sont désormais perçus comme des lieux de contamination morale, d'où l'instauration d'asiles de nuit dont l'objectif est de rééduquer les vagabonds et les réintégrer dans le monde du travail en les plaçant dans un refuge-ouvroir ou un atelier de profession (analogues des workhouses en Angleterre).

Au milieu du XX siècle se développe l'image bienveillante du clochard ayant choisi ce type de liberté, tel Jehan-Rictus. Image qui se renverse à la fin du XX siècle avec la multiplication des SDF, des arrêtés anti-mendicité étant pris par différents maires, le premier en 1993 par le maire de Montpellier Georges Frêche.

Vagabondage selon le droit

Enregistrement de l'écrou d'un inculpé de rupture de ban probablement condamné pour vagabondage. 1859-1869.

En France, selon le Code pénal de 1810 (art. 269 à 273), le vagabondage était un délit réprimé de trois à six mois d'emprisonnement. L'art. 270 donnait la définition juridique suivante : « Les vagabonds ou gens sans aveu sont ceux qui n'ont ni domicile certain, ni moyens de subsistance, et qui n'exercent habituellement ni métier, ni profession. » Ces trois conditions devaient être réunies pour qualifier le délit de vagabondage, excluant dès lors les nomades, qui ont fait l'objet d'une loi spécifique en 1912 (voir carte d'identité en France). En 1972, des décrets définissent la catégorie juridique des « gens du voyage ».

Ces articles ont été abrogés par une loi de décembre 1992, entrée en vigueur le 1 mars 1994, réformant le Code pénal. À la suite de cette abrogation, de nombreuses municipalités, notamment dans les zones touristiques, ont mis en place des arrêtés anti-mendicité dès l'été 1995.

Sans-domicile fixes

On emploie en France, de manière usuelle, le sigle SDF (Sans domicile fixe), à propos de cette frange de la population qui, marginale sur le plan social, pose à la société et notamment aux municipalités de multiples problèmes quant à la manière la plus judicieuse et rationnelle de la traiter, tant en matière de police (troubles fréquents sur la voie publique…), que d'assistance médicale (difficulté à l'hospitalisation…), ou sociale (difficulté, allant souvent jusqu'à l'incapacité à la réinsertion…). Les SDF nécessitent souvent d'être assistés, secourus, aidés et soignés. Ils le sont le plus souvent par des organismes caritatifs privés, fonctionnant sur le principe du bénévolat social, surtout pendant les plus grands froids…

Vagabonds célèbres

Apollonios de Tyane

Benoît-Joseph Labre, saint catholique, surnommé le « vagabond de Dieu »

Charlot, personnage de vagabond créé par Charles Chaplin, icône du cinéma muet

Diogène de Sinope, vagabond philosophe

Jean Genet

Gandhi

Jack Kerouac, écrivain de la Beat Generation, auteur, notamment, de Sur la route

Lanza del Vasto

Jack London

le Juif errant, immortel et condamné, de ce fait, à un éternel vagabondage

Christopher McCandless

George Orwell

Raspoutine

Joseph Vacher, le vagabond « tueur de bergers »

François Villon, poète vagabond

Jules Bourglay (en)

法法词典

vagabonder verbe intransitif

  • 1. se déplacer sans but précis en errant à l'aventure, là où portent les pas Synonyme: errer

    vagabonder de par le monde

  • 2. passer d'un sujet à l'autre au gré des associations (soutenu)

    laisser vagabonder son imagination

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