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词典释义:
charbonnage
时间: 2023-12-30 03:19:39
[ʃarbɔna:ʒ]

n.m. 1. 采煤 2. 煤矿 3. 开采和经营煤炭的工商企业

词典释义
n.m.
1. 采煤
2. 煤矿
les charbonnages du Nord诺尔省的煤矿
3. 开采和经营煤炭的工商企业
Charbonnages de France法国煤炭:La direction des Charbonnages de France a reçu une délégation des syndicats de mineurs. 法国煤炭领导人接见了一个矿工工会代表团。

近义、反义、派生词
近义词:
houillère
联想词
terril 兵; charbon 煤; puits 水井; minier 矿的; minière 露天矿,浅矿; houille 煤; fourneau 灶; lavoir 洗衣处,洗衣间; gisement 矿脉,矿床,矿层; sidérurgie 钢铁冶金,钢铁冶金学; forage 穿孔,钻孔,钻眼;
短语搭配

porte de charbonnage煤舱门

les charbonnages du Nord诺尔省的煤矿

quai (à charbon, de charbonnage)煤炭码头

例句库

En Inde, un groupement de sept entreprises de charbonnages participe à l'exécution de programmes de développement durable dans le domaine de l'énergie.

印度一个拥有七家产煤公司的控股公司参与执行与能源有关的可持续发展方案。

En République du Kazakhstan, il existe des domaines comme les industries extractives et la métallurgie, les charbonnages et l'exploitation du pétrole et du gaz dans lesquels l'emploi des femmes n'est autorisé que dans des services d'appui qui s'occupent du fonctionnement et de la vie de l'entreprise.

在共和国的一些特殊部门,如采矿、冶金、煤炭、石油天然气部门,只允许在与保证企业正常运转和生活保障有关的辅助性行业中利用妇女的劳动。

法语百科

Un charbonnage ou une houillère est une mine de houille, c'est-à-dire un lieu d'extraction du charbon.

Histoire

L'histoire de l'exploitation du charbon de terre (qu'on appelait ainsi par opposition au charbon de bois) semble relativement récente, alors que celle de la tourbe et de la naphte sont au moins pluri-millénaires. Cette histoire est aussi celui de l'évolution des outils de creusements de puits, d'abattage, de transport et tri du charbon, à main (avec assistance des chevaux), mécanique, hydrauliques puis animés par air comprimé, ce qui permettait aussi d'envoyer de l'oxygène dans les galeries.

Aux débuts de l'exploitation industrielle, les principaux risques, outre la silicose et les effondrements et autres accidents, étaient le manque d'air, les coups de grisou (détecté par la mort d'un canari en cage au XIX siècle ), et l'inondation des galeries à proximité de nappes profonde ou de failles permettant une circulation plus ou moins verticale de l'eau. Ces risques restent d'actualité, et tuent encore de nombreux mineurs, en Chine notamment.

Durant l'exploitation, certaines failles, malgré les progrès de la connaissance géologique des couches de charbon et du sous-sol n'étaient détectées quand on les approchait que par des infiltrations et des suintements à travers les roches du gisement

La Compagnie des mines d'Anzin fut l'une des premières grandes sociétés européennes, puis la stratégie malthusienne des charbonnages français s'est traduite par une pénurie de charbon, qui provoque une prise de conscience nationale lorsque les allemands détruisent les puits pendant la première guerre mondiale.

Les mineurs étaient âgés d'environ 16 ans à environ 40 ou 50 ans. Les causes majeures des décès étaient des coups de grisou, les accidents (tomber de la cage) et les éboulements.

Tous les 4 décembre, la Sainte-Barbe est commémorée. Elle représente la sainte patronne pour les artificiers, les salpêtriers, les fondeurs, les couleuvriers, les arquebusiers, les pompiers, ainsi que les mineurs.

Charbonnage de Vendin-lez-Béthune.

Fosse 5 à Douai-Dorignies.

Charbonnage en Victoria, 1919.

Charbonnage du Grand Hornu, Belgique.

Infrastructure

Le châssis à molettes ou chevalement

La partie la plus visible d'un charbonnage est appelée châssis à molette il est aussi appelé Belle Fleur en Belgique, les termes chevalement et chevalet étant d'usage en France. Il s'agit d'une tour (métallique, en béton ou plus anciennement en bois) supportant en son sommet deux molettes (poulies) sur lesquelles passent les câbles d'extraction (historiquement plats puis ronds).

Le châssis à molettes est dressé au-dessus du puits vertical dans lequel se déplacent le plus souvent deux cages d'ascenseur ou deux skips. Ces derniers ne servant le plus souvent qu'à la remontée du charbon, mais des skips mixes, charbon & personnel existent.

Le fond du puits est appelé bougnou (ou puisard) : c'est là que s'écoule l'eau qui y est alors pompée jusqu'au jour.

Les chevalements vont progressivement disparaître au profit des tours d'extraction où la machine, le plus souvent du type Koepe, est installée au sommet. Cette disposition permet :

de supprimer les contreforts qui n'ont plus de raison d'être ;

l'acier est remplacé par le béton, car la structure travaille essentiellement en compression.

Châssis à molettes.

Châssis restant d'un charbonnage.

Cage.

Le bâtiment de recette

La recette du puits Rodolphe (mine de potasse).

Le bâtiment de recette est un bâtiment qui entoure le puits et se trouve sous le chevalement. C'est dans ce bâtiment qu'ont lieu toutes les manutentions autour du puits (déversement des berlines contenant du charbon où des déblais, changement des cages, des cuffats où des bennes, descente du personnel, du matériel où encore des chevaux).

Les puits

Les puits étaient la prolongation souterraine du chevalement. De forme circulaire le plus souvent (mais aussi elliptiques, rectangulaires et autres) leurs dimensions nettes variaient de 3 à 6 m de diamètre. Ils étaient compartimentés de façons diverses, mais avec le souci constant d’en occuper toute la section. Tout ce qui entrait ou sortait du charbonnage passait par les puits, les hommes, les bêtes, les machines, le matériel, l’énergie, le charbon les stériles sans oublier l’air. Les puits étaient creusés par tronçons, et garnis de cuvelage au plus tôt par de la maçonnerie, par des claveaux de béton, par des cerceaux métalliques en fonte, acier ou en plomb. Si les terrains encaissant étaient très aquifères ou peu stables, des procédés particuliers (congélations, cimentation) étaient nécessaires pendant le creusement. Un grand soin était apporté à la verticalité et au gabarit des puits.

Dans la disposition classique, le puits circulaire était divisé en deux par son diamètre. Deux cordes, parallèles à ce diamètre, divisaient le tout en quatre compartiments.

Le puits contenait essentiellement les guides pour les cages. Ces guides étaient fixes sur des rangées de solives parfaitement alignées verticalement dans le puits. Hors du gabarit de passage des cages étaient logés les câbles électriques, de signalisation ou de téléphone. Mais aussi les cordons de sonnettes, les échelles de secours, les tuyauteries diverses (eau, air comprimé, fluides divers). Enfin, les puits faisaient fonction de conduits d’aérage comme déjà signalé.

Pour des raisons de stabilité et de sécurité les 2 puits étaient creusés à une distance de 20 à 30 m. Pour ces mêmes raisons, il y avait autour des puits une zone appelée stot interdite de toute exploitation.

La partie du puits la plus profonde était réservée à l'exhaure.

En Belgique, les puits recevaient souvent le nom du saint du jour de creusement.

La machinerie

À côté du chevalement se trouve le bâtiment de la machine d'extraction. Celle-ci, actionnée par la vapeur au début et plus tard par des moteurs électriques, était placée à une certaine distance du puits pour ne pas compromettre la stabilité du puits et du chevalement par les vibrations qu’elle engendrait. Le chevalement avait une forme caractéristique avec ses contreforts (ou bigue) destinés à compenser la composante horizontale de la force que la machine exerçait dessus. La machine d’extraction se composait toujours au minimum d’un élément moteur, d’un élément enrouleur et des éléments de manœuvre, de sécurité et d’indication. Le plus souvent y étaient adjoints : un réducteur à engrenages, un frein de secours, un indicateur des profondeurs et un enregistreur des cordées, c’est-à-dire des mouvements des cages dans le puits.

Les câbles plats en chanvre, aloès ou acier, s’enroulaient toujours en bobines. Les câbles ronds s’enroulaient sur des tambours de formes et dimensions variées. Dans les deux cas, les câbles s’enroulaient en sens inverse, de sorte que quand la machine tournait (quel que soit le sens) un câble s’enroulait et l’autre se déroulait.

Les machines d’extraction faisant appel à la poulie Koepe, avaient un seul câble rond, entraîné par adhérence dans la gorge de cette poulie. À chaque extrémité de ce premier câble était fixée une cage, mais leurs fonds étaient reliés par un second câble appelé câble d’équilibrage. Les molettes au sommet du chevalement étaient placées à la verticale du compartiment de la cage qu’elles desservaient. La disposition des molettes dépendait de l’aménagement de ces compartiments dans le puits. Ces différents systèmes présentaient des avantages et des inconvénients.

Un ouvrier appelé « machiniste d'extraction » installé dans la salle des machines actionnait le mouvement des cages. Des curseurs placés sur des vis sans fin synchronisés aux bobines indiquaient l'emplacement approximatif des cages. Les communications entre les gens dans le puits et le machiniste se faisaient en actionnant des sonnettes ; un long câble longeait l'intérieur du puits.

La salle des machines contenait également des ventilateurs pour forcer l'aérage des galeries souterraines. Il y avait parfois également des pompes car à certains endroits il fallait évacuer l'eau provenant de nappes souterraines.

La machinerie.

Vue générale.

Le câble tressé à plat.

Les galeries

Reconstitution d'une galerie au Bois du Cazier.

Un charbonnage fonctionnait au moins avec deux puits (fosses). L'un servait pour l'entrée d'air et l'autre pour le retour. Les galeries qui partaient des puits s'appelaient travers-bancs (dit T.B.) ou bouveaux, elles étaient creusées avec une légère pente qui facilitait le roulage des wagonnets pleins. Les jonctions entre les travers-bancs et le puits s'appelaient accrochages, envoyages ou recette (dans la Loire). Elles étaient numérotées selon leur profondeur. Exemple : envoyage 90, envoyage 967, envoyage 1242. À Saint-Étienne, la profondeur des recettes est calculée par rapport au niveau de la mer. Dans certains puits, il y avait parfois jusqu'à 14 envoyages.

Les bouveaux étaient creusés jusqu'au moment où l'on arrivait dans une veine (ou couche), c’est-à-dire une strate de charbon. Une seconde galerie appelée voie suivait alors la couche de charbon. La veine était exploitée par des chantiers d'abattage appelés tailles. Une taille était délimitée par une voie inférieure (ou de pied) et une voie supérieure (ou de tête) Au point de vue aérage la galerie inférieure partait du puits d'entrée d'air, la galerie supérieure revenait dans le puits de retour d'air, bouclant ainsi le circuit d'aérage.

La taille

C'est le chantier d'abattage du charbon. Elle se présente sous la forme d'un couloir de longueur et d'inclinaison variable avançant quotidiennement de plus ou moins 1 mètre dans le massif exploité.

Les tailles sont toujours desservies par 2 voies d'accès : Une voie basse (dite voie de base), par laquelle le charbon est évacué et par où l'air frais arrive. Une voie haute (dite voie de tête), par laquelle le matériel arrive sur le chantier.

Le principe de la taille (par rapport à celui des chambres à piliers par exemple) est de réduire au fur et à mesure de l'avancée dans le massif la largeur du toit afin de réduire la surface exposée à la pression. À chaque mètre gagné sur le massif, on réduisait l'arrière taille d'autant (par remblayage ou par foudroyage du toit).

Il y a deux manières de faire avancer une taille dans la couche :

À chassant : les 2 voies sont courtes et la taille avance dans le massif. Ainsi on avance « à l'aveugle » dans une couche inconnue. Cette technique est abandonnée à la fin du XIX siècle car elle favorise les échauffements dans l'arrière-taille (incendies provoqués par l'oxydation de la poussière de charbon).

À rabattant : on trace préalablement les deux longues voies afin de délimiter un panneau. La taille remonte alors dans le panneau. Cette technique permet un meilleur aérage du chantier car le courant d'air passe alors contre le massif et non dans le remblai.

Le roulage

Wagonnets.
Wagonnets.

Les transports en surface comme au fond se faisaient par des petits wagonnets (bennes dans la Loire) roulant sur des rails. Au début, ils étaient tirés par des chevaux. Ces chevaux étaient descendus dans la mine pendus dans un harnais. Souvent, ils passaient toute leur vie sous terre et n'étaient remontés que lorsqu'ils ne pouvaient plus travailler. Dans les écuries souterraines, on trouvait toujours des rongeurs attirés par le contenu des mangeoires. On trouvait parfois aussi des chats probablement descendus par l'un ou l'autre mineur. Après la Première Guerre mondiale, les chevaux furent progressivement remplacés par des trolleys électriques puis des locomotives diesel.

Les stations de triage

Station de triage.
Station de triage.

Lorsque les wagonnets arrivaient en surface, il fallait les tirer vers des stations de triage. Il y avait des wagonnets de matériaux stériles qui étaient amenés sur les terrils pour y être déversés et de wagonnets de charbon qui devaient être traités.

La salle des pendus

La salle des pendus du puits Couriot.

Le vestiaire dans lequel les mineurs se changeaient, était une salle très haute avec des barres rondes ou des poulies au plafond sur lesquelles passaient de longues chaînes. Les mineurs accrochaient leurs vêtements à un crochet au bout de la chaîne puis les faisaient monter au plafond. Ils accrochaient l'autre bout de la chaîne avec un cadenas à un cadre ancré dans le sol. Ce système était plus simple que des armoires et prenait moins de place. Il facilitait le nettoyage de la salle et permettait également aux vêtements de sécher plus facilement. Les journalistes appelaient souvent cet endroit « salle des pendus ». Dans le bassin du centre les mineurs parlent de la « chambre chaude ». Dans la Loire, mineurs et ingénieurs parlaient du lavabo.

La lampisterie

Collection de lampes de mineurs.
Collection de lampes de mineurs.

Les lampes des mineurs étaient stockées à la lampisterie. Avant de descendre au fond, le mineur y enlevait sa lampe contre remise d'un jeton qui portait le même numéro que la lampe. Un contrôle à la lampisterie permettait de savoir quel était le personnel au fond (nombre, noms…) .

Les terrils

Les mineurs

Personnel

Haveur : mineur chargé de l'abattage du charbon. (piqueur dans le bassin Sud-Centre).

Boutefeu : mineur chargé de la mise en œuvre des explosifs

Bouveleur : mineur chargé de creuser les galeries, de les étançonner et de les entretenir (boiseur dans la Loire)

Hercheur : mineur ou personnel chargé de pousser les wagonnets avant la mécanisation (rouleur dans la Loire)

Ingénieur des mines : cadre supérieur dirigeant

Machiniste d'extraction : ouvrier travaillant en surface chargé d'actionner le mouvement des cages

Porion : chef responsable d'un chantier (gouverneur dans la Loire)

Remblayeur : personne chargée de remblayer les vides après l’extraction du charbon

Repasseur de fosse : mineur chargé de l'entretien du puits (mineur de puits dans la Loire)

Les sonnettes

Les communications entre les receveurs du fond et du jour se faisaient principalement par coup de sonnettes. Le receveur du jour les transmettait au machiniste d'extraction qui actionnait les cages. Il faut distinguer deux choses, les codes et la structure. Les codes donnaient une signification (pré-établie, conventionnelle) à un nombre de coups, ces codes étaient particuliers à chaque bassin si pas à chaque charbonnage. La structure déterminait, quand, comment, d'où venaient les coups de sonnettes. La structure devait donc répondre à des impératifs d'organisation, elle était plus constante.

Exemples :

1 coup : arrêt
2 coups : plus bas
3 coups : plus haut
2 + 6 coups : envoyage 1232
roulement + 1 coup : surface

Des liaisons téléphoniques existaient mais elles n'étaient pas utilisées pour les actions de routine. Les communications téléphoniques se faisaient pendant les translations des cages car les receveurs avaient peu à faire pendant ce temps-là.

La langue

Pour des raisons de sécurité, en Belgique et également dans le Nord de la France, ce sont les langues régionales qui étaient jusqu'à tout récemment les langues des charbonnages et en général des installations industrielles modernes, le wallon surtout mais également le picard disposant d'un vocabulaire technique plus étendu que le français qui servaient donc d'instrument plus expédient en cas de problèmes graves à traiter rapidement. Le même phénomène se retrouvait du côté néerlandophone où les dialectes du Limbourg offraient plus de richesse de vocabulaire.

Dans le bassin de la Loire, le vocabulaire de la mine est fortement influencé par celui des autres industries locales. Il témoigne de la mobilité des ouvriers au XIX siècle. ex. : crassier (métallurgie), recette (passementerie).

Valorisation culturelle des charbonnages

La commune de Frameries a reconstitué l'ensemble des installations de surface et celle de Blegny, entretient les mines proprement dites ou les galeries: voyez le site de cette mine d'antan que l'on peut visiter (film, photos, conseils pour enseignants…).

De nombreux acteurs du Nord-pas-de-Calais ont proposé que les terrils et certaines installations minières soient classées sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Le charbonnage était central dans la programmation de Ruhr.2010, qui présentait la région houillère et industrielle de la Ruhr comme capitale européenne culture en 2010 en prenant le puits de la Zeche Zollverein, qui fait partie de la Route européenne du patrimoine industriel, comme icône.

Le vocabulaire wallon des charbonnages pourrait avoir influencé le vocabulaire français (à commencer par houille : wa:Houyire sur le Wikipédia wallon (wa) (WPW)). Diverses expressions employées couramment peuvent pour partie venir des mines. Ex. : en avoir plein les bottes, avoir les jetons, la mettre en veilleuse…

Charbonnages en Belgique

On estime que l'exploitation de la houille (un mot de wallon repris en français), était déjà une réalité dans le sillon Sambre-et-Meuse à l'époque romaine; les premiers textes qui en parlent datent du XII siècle . Dès 1229, on trouve des traces de réglementation pour l'exploitation de « carbonières ». Dans la région de Liège, des galeries d'exhaure, appelées areines existent depuis le Moyen Âge. Un tribunal spécial, la Cour des Voir-Jurés de charbonnage, statue sur les nombreux conflits qui font rage entre les exploitants houilleurs, les areiniers et autres parties intéressées jusqu'à la Révolution française.

Charbonnage de Souvret.

La cheminée de "Vedette" à Boussu-Bois.

Frameries "Crachet Picquery".

Dour "Sauwartan".

中文百科

美国怀俄明州的露天开采煤矿

1940年代抚顺煤矿

煤矿是指富含煤炭资源的地方,通常也指采用地下采掘或露天采掘方式生产煤炭的工厂。

煤矿类型

长壁开采–长约300公尺以上的采掘面。一台精密的采矿机在矿层隧道中前后移动。松动的矿石掉入输送带中,并移到工作区域。

连续开采–利用一台有碳化钨钻头的机器从矿层中刮下煤矿。在"房柱法"系统中操作–在一系列约10公尺的房间区域中工作。

爆破开采–传统的开采方式。使用炸药打碎矿层,将矿石收集放在矿车或运输带中。

短壁开采–使用连续开采的机器。类似长壁开采有着可移动的坑顶支撑。

中华民国第一座海底煤矿是台北县瑞芳镇(今新北市瑞芳区)的建基煤矿,于1966年完成海底大斜坑开凿工程,成为世界第四个开采海底煤矿的国家。

中国大陆首个海底煤矿是位于渤海湾的龙口矿业集团北皂煤矿,于2004年开始开采海底煤矿,成为继英国、日本、美国、中华民国、澳大利亚之后,第六个海底采煤国家/地区。

煤矿生产

煤矿在超过50个国家中商业开采。世界一年(2006年估计)约生产53亿7000万公吨的硬煤。2006年的前十大产煤国为: 前十大产煤国(2006年估计) 排名 国家 产量 (百万吨) 比率 1 中国 2482 46.2% 2 美国 990 18.4% 3 印度 427 8.0% 4 澳大利亚 309 5.8% 5 南非 244 4.5% 6 俄罗斯 233 4.3% 7 印尼 169 3.1% 8 波兰 95 1.8% 9 哈萨克斯坦 92 1.7% 10 哥伦比亚 ** 1.2% 主要煤炭出口国(2006年估计) 排名 国家 数量 (百万吨) 1 澳大利亚 231 2 印尼 129 3 俄罗斯 92 4 南非 69 5 中国 63 主要煤炭进口国(2006年估计) 排名 国家 数量 (百万吨) 1 日本 178 2 韩国 80 3 中华民国(**) ** 4 英国 51 5 德国 41 世界上大部分国家都有煤矿储藏。以目前的生产量与消费量,已探明的煤矿储藏量估计可再使用147年。

历史

轨道上的搬运机车,1920年 早在新石器时代,人类便有使用煤的记录。煤矿的主要用途是作为燃料。 美国最早的商业煤矿位于维吉尼亚州的Midlothian,1748年开始开采。 煤炭成为18世纪工业革命中的主要能量来源,蒸汽火车、蒸汽船等开始成为工业国家中的主要交通运输工具。同时炼钢业也需要大量的煤矿。城市的照明、暖气和烹调等也需要使用煤气。英国在18世纪末发明了许多地下采煤的科技,从此采煤进入了大规模商业开采的时代。挖煤的机器约在1880年代左右发明;在那之前,采矿需要以人工用铲子或十字镐挖掘。到了1912年,蒸汽挖土机科技方面的进步使得露天开采变得可能。 煤炭在18世纪至1950年代是西方国家的主要工业和运输能量来源。另一方面,石油的开采技术在20世纪初得到很大的发展,在美国、中东和印尼发现了大规模油田。石油作为燃料的优点多于煤炭。石油及其附属品在1950年代以后开始成为主要的燃料。很快的蒸汽机被内燃机所取代。至20世纪末,煤炭在家庭、工业和运输上很大的一部分被石油、天然气、核能或可再生能源等所取代。 1908年美国的未成年矿工 自1890年开始,采煤也开始成为政治和社会上的争议来源。使用童工、剥削矿工、恶劣的工作环境等使得工会开始形成,社会主义思想开始兴起。另外,机器的大量使用也造成许多矿工失业,造成许多社会问题。环境标准的限制、西部大规模露天矿场的开采等,使得美国的地下采煤业在1970年代后急剧衰退。1914年最盛期时,美国有18万名无烟煤矿工,到1970年只剩6千名。沥青的工作从1923年70.5万人的颠峰,下降到1970年的14万人及2003年的7万人。矿工联合会(UMW)的活跃会员也由1980年的16万人减少到2005年的1.6万人。 1973年与1979年的两次石油危机使得各国政府开始寻找替代能源。在开发核能、风力、太阳能等新能源的同时,煤炭的重要性也再度受到重视。 不过,自1970年代开始,环保意识抬头,人们开始注意包括景观破坏、空气污染与其他燃烧煤炭所可能产生的问题等。和其他化石燃料比较,燃烧煤炭比石油或天然气产生更多的二氧化碳、二氧化硫及氧化亚氮等温室气体,并可能是造成全球暖化及酸雨等问题的主要原因之一。 煤炭在今日仍是重要的能源,因为其经济的价格和丰富的储藏量,特别是用于发电。煤炭目前在中国是最重要的能源,2005年中国约有80%的能源来自于燃煤。2007年中国首度成为了煤炭进口国。

煤矿事故

1968年美国西维吉尼亚州的Farmington矿难,共造成78人罹难 世界上最严重的矿难发生在1942年中国的日本**区「满州国」;见本溪湖煤矿爆炸,共1549人死亡。 爆炸 煤层中经常伴随沼气(甲烷等)的存在。沼气容易引起爆炸事故。因此在封闭的空间工作时,需要经常监测沼气浓度。 若气体中有一定浓度的粉尘,也有可能因为火星引起爆炸。粉尘体积细小,但表面面积大。若周围空气中有充足的氧,对于燃烧反应便会非常敏感。 气体喷出 沼气本身对人体无害,但有时伴随着一氧化碳等有毒气体。若大量的沼气一次喷出,通常煤气爆炸的可能性也迅速增加。 火灾 煤矿事故中最坏的情况。与一般的火灾不同,周围有许多可燃物(煤)大量存在。若坑道被热及烟堵住出口,同时发生缺氧的情况,通常会造成重大的伤亡。 在水底(海底、湖泊或水库附近)的矿区坍塌时发生的事故。是比坑内火灾更糟糕的情况,几乎没有生还的可能。大量洪水在很快的时间内将坑道吞没,造成全体工作人员死亡。通常生还者无法救援、遗体无法回收,坑道也同样被放弃。

环境影响

慢性肺部疾病,如尘肺病曾经在矿工中非常普遍,导致预期寿命减少。在一些采矿国家,尘肺病仍非常普遍;在美国一年约有4,000个黑肺病例(其中约1,500人为前矿工),中国则每年约有10,000个新病例。 中国的空气污染被认为和近年来的大量燃煤有关 采煤对环境造成多种冲击。露天煤矿让土地无法再使用。洗煤厂所产生的酸性矿山排水可能渗入河流中,造成生态污染或人体健康的不良影响。 美国宾夕法尼亚州的森特勒利亚(Centralia)的地下矿坑火灾自1962年以来持续焚烧至今超过40年,造成地下水蒸发,地层下陷。由于矿脉延伸了整个城镇,使得地面经常出现裂缝冒出火苗。当地人口亦从极盛时期的2000人减少到2007年的9人。

煤矿之最

全世界单井口产量之最:山西省塔山矿,设计年产煤1500万吨,2009年实际产量1700万吨,正在进行年产2000万吨技术改造。新华社:全球最大单井口矿井首创千万吨新矿"验收当年达产"纪录,2009年11月13日

中国设计产煤最多的露天矿:准格尔煤田哈尔乌素露天煤矿,设计年产煤炭2000万吨。新华网:中国目前设计产能最大露天煤矿在内蒙古建成投产,2008年12月18日

注解

↑ World Coal Institute - Surface Mining

1 2 World Coal Institute - Coal Mining

1 2 3 4 5 World Coal Institute - Coal Facts 2007

↑ Historical Overview Of The Midlothian Coal Mining Company Tract, Chesterfield County, Virginia, Martha W. McCartney, December, 1989

↑ Barbara Freese. Coal: A Human History(2003)

↑ Uranium Information Centre. Nuclear power in China.

↑ FT.com / Asia-Pacific / China - Australia loses market share in China’s coal

↑ http://www.abelard.org/briefings/fossil_fuel_disasters.php

↑ Couch, Stephen. Presentation at Eastern Section meeting of the National Association of Geoscience Teachers, June 2007

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