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词典释义:
illégalité
时间: 2023-09-14 13:05:59
[ilegalite]

n.f.非法(性), 违法(性);非法行为, 违法行为

词典释义
n.f.
非法(性), 违法(性);非法行为, 违法行为
commettre une illégalité 违法
近义、反义、派生词
近义词:
irrégularité,  abus,  arbitraire,  iniquité,  passe-droit
反义词:
légalité,  légitimité
联想词
légalité 法; illégal 非法的,违法的,不法的; impunité 不受惩罚,不受制裁,逍遥法外; illégalement 非法地, 违法地; clandestinité 秘密性; irrégularité 不规则,无规律; absurdité 荒谬,荒唐,不逻辑; infraction 违反,违犯; légalisation 法化,认可; violation 违反,违犯,违背,破坏; interdiction 禁止;
当代法汉科技词典

illégalité f. 非法性

commettre l'illégalité 违法

commettre l'illégalité un crime 犯罪

短语搭配

commettre une illégalité违法

commettre l'illégalité违法

commettre l'illégalité un crime犯罪

Tout ce qui est illégal est illégitime, mais tout ce qui est illégitime ne comporte pas une illégalité.一切非法的都是不合理的,但一切不合理的不一定都是非法的。

原声例句

Pourtant, malheureusement, les sociétés se sont construites sur des illégalités et certains préjugés continuent d’exister malgré la loi.

然而,不幸的是,社会建立与平等之上,某些偏见无视法律,继续存在。

[un jour une question 每日一问]

La loi Thévenoud confirme son illégalité.

泰文努德法证实了它的非法性

[热点新闻]

Donc, qui dit éphémère dit aussi une part d'illégalité, donc leur... leur survie était quelque peu menacée, mais comme ils ont eu beaucoup de succès, ils ont nourri beaucoup de monde.

所以说,暂时性也意味着非法,因此它们的存在受到了一定的威胁,但是它们很成功,给很多人提供餐食。

[Édito B1]

Alors, comment expliquer le succès de ces artistes, alors que ces peintures vivaient à la lisière de l'illégalité ?

那么,当这些画处于非法边缘时,如何解释这些艺术家的成功呢?

[Édito B1]

On voudrait qu'il y ait des sanctions, des amendes, contre ces illégalités, qu'on nous rende notre quartier.

希望能有相应的政策制裁和处罚这些违法行为,把我们的地盘还给我们。

[Édito C1]

Il permettrait de régulariser ceux qui, aujourd'hui, sont déjà employés dans ces filières, mais dans l'illégalité.

这将使那些今天,已经在这些部门,但非法就业的人正规化成为可能。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年11月合集]

Quant aux bandes, est-ce qu'elles désignent toujours un ensemble de personnages qui sont aux marges de la loi, c'est-à-dire qui prennent leurs distances avec la loi, sont volontiers dans l'illégalité, font des trafics interdits, sont recherchés par les autorités ?

至于黑帮,他们是不是一直都指着一群在法律边缘的人物,也就是说远离法律的,心甘情愿的违法的,非法贩卖的,被通缉的当局?

[RFI简易法语听力 2018年9月合集]

Je suis allée en prison parce que j’ai dit non à la discrimination raciale qui existait dans mon pays ; j’ai dit non à l’esclavage ; j’ai dit non à l’illégalité entre les sociétés ; j’ai dit non à l’illégalité entre les sexes.

我进监狱是因为我对我国存在的种族歧视说不;我对奴隶制说不;我对公司之间的违法行为说不;我对两性之间的违法行为说不。

[TV5每周精选(音频版)2017年合集]

UBS a mené une campagne pour inciter les plus riches, en France, à placer leur argent en Suisse en toute illégalité.

瑞银发起了一场运动,鼓励法国最富有的人,将他们的钱非法存放在瑞士。

[RFI简易法语听力 2016年3月合集]

C'est pour ça donc qu'on parle souvent d'une action à la limite de l'illégalité.

这就是为什么我们经常谈论接近非法的行动。

[HugoDécrypte]

例句库

Pour s'en sortir, Ivan va devoir ruser en toute illégalité.

为了能走出困境,伊万将求助于非法手段。

Nous devons, en tant qu'Organisation des Nations Unies, offrir un espoir aux pays qui viennent de sortir d'un conflit en brisant avec l'aide de la communauté internationale le cercle vicieux de la destruction, de l'illégalité, de l'impunité et de la pauvreté.

我们联合国还必须为那些正在脱离冲突的国家的人民提供希望,为此目的,应确保在国际社会的帮助下打破破坏、违法、有罪不罚和贫穷的恶性循环。

Deuxièmement, la communauté internationale doit insister une fois de plus, conformément aux résolutions pertinentes de l'ONU, notamment les résolutions 478 (1980) et 497 (1981), sur l'illégalité et la nullité de toutes les mesures judiciaires, administratives et juridiques imposées par Israël sur Jérusalem, y compris le transfert par certains pays de leurs missions diplomatiques à Jérusalem et la modification du statut juridique, institutionnel, démographique et structurel du Golan occupé.

第二,国际社会必须按照联合国有关决议、尤其是安全理事会第478(1980)和第497(1981)号决议再次强调,以色列对耶路撒冷强行实施的所有的法律、行政和司法措施,一些国家将其外交使团迁往耶路撒冷,以及改变被占领戈兰的结构、人口和法律地位的作法,均属非法和无效。

La Cour a souligné également que l'Organisation des Nations Unies, en particulier l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité, doivent examiner les mesures supplémentaires requises pour mettre fin à la situation d'illégalité résultant de la construction du mur de séparation et de son régime.

法院进一步强调,联合国——特别是大会和安全理事会——必须考虑额外的必要措施,停止建造隔离墙和相关制度造成的非法状况。

À titre de première mesure, pour examiner les questions jumelles de l'illégalité de l'emploi et de la NSA, nous estimons que cette conférence, comme l'a suggéré la communauté des ONG, devrait adopter une décision aux termes de laquelle la Conférence « décide que la menace de l'emploi ou l'emploi d'armes nucléaires contre des États non dotés d'armes nucléaires est interdit ».

使用之不法性和消极安全保证属于双重问题;作为处理此问题的第一步,我们认为,正如非政府组织界所建议,本次大会应通过决定,宣示“大会认定应禁止对无核武器国家威胁使用或使用核武器”。

Ce qu'il faut bien souligner, ce n'est pas uniquement qu'une croissance économique fondée sur l'illégalité n'est pas viable, mais, pire, qu'elle génère des réseaux criminels qui corrompent le système politique d'un pays, encourage les comportements abusifs, génère de la violence et finalement bloque la véritable croissance économique.

虽然可以肯定,建立在非法活动基础上的经济增长是不能持久的,但很严重的一个问题是,非法活动会形成犯罪网络,腐败一个国家的政治、鼓励掠夺性的经济行为、滋生暴力并最终阻碍真正的经济发展。

La culture juridique est un rempart contre les abus et les formes d'illégalité.

法律文化是抵御滥用权力和非法行为的一道壁垒。

Elle demande également à Israël de se conformer à l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice, qui établit l'illégalité de la construction du mur à l'intérieur des territoires palestiniens et souligne la nécessité d'arrêter sa construction et de détruire les parties déjà construites.

埃及同时要求以色列遵守国际法院的协商意见,即认为在被占领领土内修建隔离墙为非法并敦促以方停止修建并拆除已修建部分。

Elles contreviennent aux dispositions du paragraphe 6 de l'article 49 de la quatrième Convention de Genève et leur illégalité a été confirmée par la Cour internationale de Justice dans son avis consultatif concernant le mur.

这些定居点违反了《日内瓦第四公约》第四十九条(6)款,其非法地位也经国际法院关于围墙的咨询意见所证实。

Par conséquent, toute institution non financière qui proposerait ce genre de service serait dans l'illégalité.

因此,任何非金融机构若提供此种服务,均为非法。

Il est indéniable que le maintien de cette situation d'illégalité a une incidence directe et grave sur les efforts déployés en vue de parvenir à un règlement pacifique du conflit israélo-palestinien et qu'il doit donc être examiné d'urgence tant par l'Assemblée générale que par le Conseil de sécurité - il s'agit là d'une obligation qui a été affirmée par la Cour internationale de Justice de façon claire et catégorique.

这种持续存在的非法局面无疑对和平解决以色列-巴勒斯坦冲突的努力造成直接和严重的影响,大会和安全理事会必须紧急予以处理,这是国际法院明确、无疑地确认的一项职责。

L'indépendance du pouvoir judiciaire dans l'exercice de ses fonctions, y compris celle de décider en dernier ressort, lesquelles sont garantis par les articles 2 et 19 de la Loi fondamentale, n'est en aucune façon menacée par ces pouvoirs qui sont des obligations constitutionnelles auxquelles nous ne pouvons déroger sans sombrer dans l'illégalité.

这些权力与《基本法》第二条及第十九条所保证的独立司法权和终审权并无冲突。

Cependant, cette conclusion quant à l'effet de la levée de l'interdiction des maisons de prostitution ne signifie pas que l'inapplicabilité de la loi relative à l'emploi des ressortissants étrangers ait entraîné une situation d'illégalité.

但是,关于取消妓院禁令的上述评价并没有表明《外国公民(就业)法》无法适用这一事实已经导致转向非法渠道。

À cela s'ajoutait le fait qu'à certains égards, les dispositions législatives en place pour faire répondre de leurs actes ceux qui agissaient dans l'illégalité étaient variées et peu précises.

并且,在一些方面,致使那些犯有非法行为的人担负罪责的法律结构的差别很大,而且很不明确。

Pareille attitude de la part de l'État colombien devrait inciter la communauté internationale à exercer des pressions sur les groupes armés opérant dans l'illégalité afin qu'ils répondent à cette décision unilatérale de l'État par un acte analogue qui mette le territoire et le peuple colombiens à l'abri de la menace grave présentée par des engins explosifs employés sans discrimination.

哥伦比亚国家的这一态度对国际社会将产生一定压力,使它敦促非法武装团伙以类似行动响应我国的这一单方面举措,并使哥伦比亚领土和哥伦比亚人民免受这一严重的、滥杀滥伤和有害的威胁。

Il a été noté que des États sont d'autant plus fondés à adopter de telles mesures au niveau national, et ont d'autant plus de possibilités de le faire, qu'ils peuvent se réclamer de l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice de 1996 affirmant l'illégalité du recours et de la menace du recours aux armes nucléaires, et de la résolution 1540 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la prévention de la prolifération des armes de destruction massive.

有人指出,在国际法院于1996提出咨询意见,确认以核武器相威胁及使用核武器的非法性,以及联合国安全理事会通过关于防止大规模毁灭性武器扩散的第1540号决议以后,各国更有理由、更有机会采取这类国内行动。

À la visite du Rapporteur spécial, la délégation polonaise doute qu'il faille consacrer des dispositions plus détaillées à la légalité ou l'illégalité d'un conflit armé relativement à ses effets sur un traité.

波兰代表团同特别报告员一样怀疑是否有必要就武装冲突给条约带来影响的合法性或非法性提出更详细的规定。

Le chapitre IV porte sur les infractions et violations dans ce domaine, et étend le champ de l'illégalité en définissant des actes assimilés à des actes terroristes (art. 33).

第四章规定这方面的违规行为,通过起诉各种等同恐怖活动的行为的方式,扩大刑事违法行为的适用范围。

Pour fonder sa requête, l'auteur a fait valoir qu'il avait été privé de l'exercice du droit d'être confronté aux témoins à charge ou de les soumettre à un contre-interrogatoire; il a également invoqué l'illégalité de son arrestation et de la perquisition à sa chambre d'hôtel, effectuées sans mandat.

提交人提出申请的依据是他与指控证人对质或进行盘问的权利被剥夺,并声称他在没有拘捕证的情况下被逮捕并搜查他的房间是违法行为。

La cour a également conclu que l'illégalité présumée de l'arrestation de l'auteur n'avait d'incidence que sur la recevabilité en tant que preuve des photos prises dans la chambre d'hôtel au moment de l'arrestation.

法院还认为,所谓提交人被捕的非法性所涉影响只包括将逮捕时在旅馆房间拍摄的照片作为证据这一点。

法语百科

La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen française, qui a toujours une valeur constitutionnelle en France.

En droit, la loi (du latin lex, legis, qui signifie loi) est une règle juridique suprême, générale et impersonnelle, ou l'ensemble formé de telles règles. Source du droit, la loi est aujourd'hui typiquement prescrite par le parlement, représentant du peuple et donc titulaire du pouvoir législatif, le pouvoir d'édicter les lois. On parle parfois de législation comme synonyme de loi même si la législation englobe également le règlement qui lui aussi fixe des règles générales et impersonnelles, mais dont l'auteur est le pouvoir exécutif.

La notion de loi se définit par rapport d'une part au contrat et au traité (qui résultent d'une négociation entre égaux (sur le plan du Droit)), d'autre part par rapport à d'autres sources de droit : la tradition (us et coutumes), la jurisprudence, les lois fondamentales (constitution, « grande charte », etc.), et les règlements et autres actes écrits du pouvoir exécutif alors que la loi est l'œuvre du pouvoir législatif, souvent incarné par un parlement représentant du peuple. Dans les pays qui ont gardé des formes de démocratie directe, la loi peut être votée par l'ensemble des citoyens. La loi dans son sens le plus large correspond à une norme juridique, quelle qu'en soit la nature.

Définition

On trouve chez Xénophon, dans les Mémorables, une définition de la loi selon Périclès : « toute délibération en vertu de laquelle le peuple assemblé décrète ce qu’on doit faire de bien ou non ; ce que le pouvoir qui commande dans un État ordonne, après en avoir délibéré ». D’après les Définitions du pseudo-Platon, la loi est « décision politique du grand nombre, qui vaut sans limitation dans le temps ». Au Livre Premier des Lois de Platon, la définition donnée pour une loi est « jugement de la raison qui est la décision commune de l'État ». Selon Aristote, la loi est « un discours déterminé par le consentement unanime de la ville, indiquant comment il faut faire chaque chose. »

Vue d'ensemble

La loi est comprise dans l'ensemble de règles et de normes dans une société donnée. Loi est souvent le terme générique pour tous les actes, où qu'ils soient dans la hiérarchie des normes (normes constitutionnelles, légales au sens formel ou strict, réglementaires...) Si la loi n'est pas respectée par les individus, cela peut engendrer des sanctions judiciaires (pénales ou civiles).

Au plan de sa forme, une loi est un acte juridique pris par une autorité précise, en général le parlement, qui est légitime et a les moyens de commander. Dans les pays qui connaissent une forme de séparation des pouvoirs, la loi est une norme juridique adoptée par le pouvoir législatif dans les formes et procédures prescrites par le droit constitutionnel du lieu. Son application peut être ensuite précisée par un texte pris par le pouvoir exécutif, tel qu'un décret d'application en France ou un arrêté royal en Belgique, et sera par ailleurs encore précisée par l'interprétation qui en sera faite par les tribunaux.

Aujourd'hui, la loi est la source principale du droit dans les pays de tradition civiliste. Même dans les pays de common law, la loi tend à prendre un poids particulier. Même si elles tendent aujourd'hui à être confondues, les notions de loi et de règle de droit restent distinctes.

La règle de droit est un outil à la disposition du juriste qui lui permet de rendre un travail conforme à l'idéal de justice. Toute liberté ou tout droit implique nécessairement, pour s'exercer complètement, un devoir de tolérance et de respect, voire de responsabilité.

La loi n'est donc pas forcément une règle de droit puisque par définition elle n'est pas obligatoirement créée dans un but d'idéal de justice.

La loi et le contrat

« Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites ». Article 1134 du code civil aussi appelé « Code Napoléon », France, 1804.

On oppose souvent les contrats, dont les traités, aux lois (au sens matériel du terme). Les premiers sont des actes juridiques traduisant une logique « horizontale » : les sujets de droit sont juridiquement égaux lorsqu'ils contractent, même s'ils sont inégaux par d'autre aspects. Les secondes suivent une logique « verticale », puisque les individus ne font qu'appliquer une loi fixée par une autorité hiérarchiquement supérieure.

Le vocabulaire juridique porte la trace de cette distinction : les traités, les conventions et les contrats sont conclus alors que les constitutions et tous les autres actes de nature législative ou réglementaire sont promulgués (lois, ordonnances, décrets (autonomes, et d'applications), arrêtés et circulaires).

Néanmoins, dans un tel cadre, se pose la question de la nature de l'autorité supérieure, et de la justification de sa supériorité. Dans les sociétés fondées sur une base religieuse on peut relier la loi à l'impératif divin, et les sociétés traditionnelles se rattachent à l'autorité du passé, mais dans les sociétés laïcisées et modernes cette question a pris de l'acuité. Ainsi émergea la notion de contrat social, instituant cette autorité supérieure : la loi est fondée sur une sorte de contrat. Dans les situations de troubles, le contrat social est rompu, l'autorité contestée, et les lois vacillent.

Quelle qu'en soit l'origine, le rôle de l'autorité supérieure est d'imposer la loi, avec une force potentiellement supérieure à celle des actes individuels, qui doivent donc la respecter. Cependant, la loi peut n'être qu'une norme par défaut, qui laisse les individus fixer d'autres règles s'ils le souhaitent. On distingue donc

Les lois dites impératives, que nul ne peut écarter (notion d'ordre public). Par exemple un contrat stipulant qu'un individu s'engage à en tuer un autre est clairement illicite donc nul de plein droit. Ainsi personne ne peut réclamer en justice l'exécution du contrat puisqu'il est contraire à la loi.

Les lois dites supplétives, qui s'appliquent en l'absence de volonté contraire de leurs destinataires qui peuvent s'accorder dans le contrat ou autre acte qui les lie. Ainsi, il existe une loi qui fixe les compétences des tribunaux de façon qu'il soit toujours possible de porter une affaire devant un tribunal ou un autre, mais il reste possible de fixer dans un contrat quel serait le tribunal compétent en cas de litige.

Hiérarchie des normes

La Loi, par Jean Feuchère

Le système juridique est organisé, pour tous les États, selon la théorie de la hiérarchie des normes de Hans Kelsen. Les normes inférieures doivent ainsi être en accord avec ce qui est édicté par la norme supérieure.

Les différentes normes hiérarchisées sont :

La constitution qui constitue la loi fondamentale d'un État. En France, depuis 1971 et la décision Liberté d'association du Conseil constitutionnel, le préambule de la Constitution de 1946 et la déclaration des droits de l'homme et du citoyen sont considérés comme textes à valeur constitutionnelle. Les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République, reconnus par les préambules de 1946 et 1958, sont aussi à valeur constitutionnelle. La Charte de l'environnement de 2004 a été reconnue à valeur constitutionnelle dans la décision du 28 avril 2005, relative à la création du registre international français en ce qui concerne l’immatriculation des navires.

En France, depuis 1971 et la décision Liberté d'association du Conseil constitutionnel, le préambule de la Constitution de 1946 et la déclaration des droits de l'homme et du citoyen sont considérés comme textes à valeur constitutionnelle.

Les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République, reconnus par les préambules de 1946 et 1958, sont aussi à valeur constitutionnelle.

La Charte de l'environnement de 2004 a été reconnue à valeur constitutionnelle dans la décision du 28 avril 2005, relative à la création du registre international français en ce qui concerne l’immatriculation des navires.

Les traités internationaux

Les lois: En France, les lois organiques ont pour objectif de préciser l'organisation des pouvoirs publics et leurs fonctionnement, ou de préciser la constitution. Elles ne font pas partie du bloc de constitutionnalité, mais du bloc de légalité où elles ont une valeur juridique supérieure à la loi ordinaire, dont les lois non organiques doivent se conformer.

En France, les lois organiques ont pour objectif de préciser l'organisation des pouvoirs publics et leurs fonctionnement, ou de préciser la constitution. Elles ne font pas partie du bloc de constitutionnalité, mais du bloc de légalité où elles ont une valeur juridique supérieure à la loi ordinaire, dont les lois non organiques doivent se conformer.

Les règlements: Les décrets (qui sont signés par le président de la république lorsqu'ils sont pris «en conseil des ministres», par le premier ministre sinon. Les décrets ne sont jamais signés par les seuls ministres, même s'ils sont contresignés par eux, sauf pour quelques décrets de nomination). Les arrêtés (ministériels, préfectoraux ou municipaux). En Belgique, les arrêtés royaux sont au même niveau hiérarchique que les décrets en France.

Les décrets (qui sont signés par le président de la république lorsqu'ils sont pris «en conseil des ministres», par le premier ministre sinon. Les décrets ne sont jamais signés par les seuls ministres, même s'ils sont contresignés par eux, sauf pour quelques décrets de nomination).

Les arrêtés (ministériels, préfectoraux ou municipaux). En Belgique, les arrêtés royaux sont au même niveau hiérarchique que les décrets en France.

En Belgique, les arrêtés royaux sont au même niveau hiérarchique que les décrets en France.

Les actes: Les actes administratifs Les actes individuels.

Les actes administratifs

Les actes individuels.

Pour trancher entre deux lois qui apparaissent se contredire, on en appelle dans ces cas aux principes généraux du droit :

En matière pénale, c'est la loi la plus douce pour le justiciable qui est appliquée. Elle ne peut pas être pas sujette à rétroactivité contrairement à la loi civile qui peut l'être lorsque le législateur le prévoit.

On privilégie la loi qui règle un cas particulier précisément évoqué à la loi générale,

Mais on peut à l'inverse privilégier le principe à portée général à la loi prévoyant une hypothèse particulière,

On privilégie la loi la plus récente à une loi antérieure,

On doit parfois avoir recours à l'intention du législateur, en s'appuyant sur différents éléments, notamment les débats parlementaires ou les déclarations du gouvernement, pour se conformer à l'esprit de la loi.

Règle de forme

Comme pour la constitution, il faut distinguer deux dimensions de la loi :

La dimension matérielle : ce sur quoi la loi porte.

La dimension formelle (ou organique) : qui fait la loi, et comment.

Une loi doit être faite par une autorité dotée du pouvoir législatif, appelée le législateur (quand bien même il s'agit d'une personne abstraite, comme un parlement). Elle doit, en outre, être faite en suivant des formes et procédures bien précises. Enfin, elle doit répondre à la définition d'une loi, telle que définie par l'ordre juridique de la contrée.

Lorsqu'une loi est adoptée, seul le législateur lui-même ou une autorité supérieure pourra la défaire ou la refaire (règle du « parallélisme des formes »).

Puissance de la loi

La loi est édictée par un organe, le législateur, auquel on reconnaît une autorité particulière, plus ou moins grande. Il existe à cet égard deux grandes conceptions :

La loi comme expression de la volonté générale du peuple, de l'intérêt général. Dans cette conception, la loi ne connaît aucune autre limite que celle qu'elle peut poser par ailleurs ; c'est notamment la conception traditionnelle en France. La loi a un contenu symbolique fort, celui de proclamer l'idéal social, mais au risque de négliger les aspects pratiques et les effets réels : peu importe que la loi ne marche pas, pourvu qu'elle soit « juste ». Lorsque cet aspect l'emporte, on obtient des lois contenant de généreuses ou fermes proclamations de principe, des lois de circonstance de réponse à des scandales ou de gestion d'une émotion collective, le tout avec un contenu pratique (permettre, interdire, taxer, subventionner, punir...) réduit ou sans effet significatif. Le faiseur de loi (normalement, le législateur, à moins qu'il soit tombé sous la coupe d'un autre organe politique, comme un parti ou le pouvoir exécutif) domine le champ politique.

La loi comme limite aux combats inter-individuels pour la prééminence, comme outil moral servant à éviter le recours aux vraies armes. Dans cette conception, la loi et le législateur n'ont d'autorité qu'à la hauteur de leur succès pratique à effectivement organiser une société assez convenable pour les habitants du lieu, c'est-à-dire une autorité limitée et subordonnée aux multiples conceptions morales de ce que les choses devraient être ; des principes supérieurs sont reconnus, qu'aucune loi ne peut enfreindre sans cesser ipso facto d'être une loi. La loi reste une chose très pratique, mais au risque du cynisme et de l'immoralité : peu importe que la loi ne soit pas « juste » si elle atteint ses buts.

Le législateur n'est qu'un organe, important mais pas dominant, du champ politique.

Ces deux conceptions ont des fondements contradictoires, mais restent compatibles en pratique, lorsqu'on conçoit une loi qui se conforme aux idéaux supérieurs (les Droits de l'Homme, les « principes généraux du droit », …), qui exprime quel aspect elle veut en traiter, et qui contient des dispositions pratiques permettant effectivement de s'en rapprocher.

Portée d'une loi

Dans les États unitaires, seul l'État dispose du pouvoir législatif et peut édicter des lois. Inversement, dans les États fédérés, il existe à la fois des lois fédérales et les lois des entités fédérées. La constitution précise généralement dans ce cas quelles compétences relèvent de l'État fédéral et lesquelles appartiennent aux entités fédérées. Les textes de niveau législatif peuvent porter des noms différents selon qu'ils sont adoptés au niveau fédéral ou au niveau fédéré, comme en Belgique où les lois prises au niveau fédéral et les décrets pris au niveau des communautés ou des régions sont de même niveau dans la hiérarchie des normes. Les constitutions peuvent aussi préciser le domaine de la loi et celui du règlement.

Processus législatif

La procédure législative comprend habituellement trois grandes phases :

l'initiative, qui peut venir du pouvoir exécutif ou du pouvoir législatif lui-même;

l'adoption du texte par le parlement et de chaque chambre en cas de bicamérisme ou par le peuple par référendum dans les pays où cela est prévu ;

la Sanction royale et/ou la promulgation suivant les pays, suivi de la publication au journal officiel.

Entre l'adoption et la sanction ou la promulgation peut intervenir un contrôle de constitutionnalité facultatif ou obligatoire selon les circonstances. Ce contrôle peut aussi intervenir a posteriori sur recours au moment où la loi est appliquée, comme cela est le cas en France depuis la réforme constitutionnelle intervenue en 2008 : il s'agit de la QPC ou Question Prioritaire de Constitutionnalité.

Nom

Les lois sont généralement désignées par leur date ou leur objet (loi de modernisation sociale, loi de séparation de l'église et de l'État). Par souci démagogique ou simplement mnémotechnique, les lois sont désignées parfois par le nom d'un instigateur, ministre ou parlementaire (loi Perben, loi Sapin, loi Gouvion-Saint-Cyr, loi Mahoux, lois Auroux, etc.), parfois encore par leur date (loi de 1901), ou finalement par leur rang dans la session parlementaire, (loi 101, loi C‑36).

En droit, seuls les intitulés exacts sont admis. À la rigueur, on peut accepter les intitulés tronqués ou une simple date. L'utilisation d'un nom de ministre, instigateur de la loi, ne reflète pas le texte constitutionnel, car l'initiative de la loi appartient au gouvernement ou au parlement, jamais à un ministre seul. Il est néanmoins admis de préciser ainsi : loi de 1995 sur l'aménagement territorial (loi dite « Chevènement »).

Selon les pays

En Belgique

Le projet de loi est d'initiative gouvernementale et doit être soumis au Conseil d'État, qui dispose d'un délai d'un mois avant de rendre un avis consultatif, tandis qu'une proposition de loi est d'initiative parlementaire.

Les textes votés au niveau régional et communautaire (Région flamande, Région wallonne, Communauté flamande, Communauté française, Communauté germanophone) se nomment « décrets » (régional ou communautaire) et ont la même force contraignante que la loi (les ordonnances de la région de Bruxelles-Capitale ont un statut légèrement distinct). Les règles d'adoption sont les mêmes que pour la loi, mutatis mutandis.

La loi est votée par la Chambre des représentants de Belgique ainsi que parfois par le Sénat belge. Elle est généralement élaborée comme suit :

Un projet est développé par la gouvernement fédéral. Alternativement, le parlement fédéral peut être lui-même l'initiateur du texte, alors appelé « proposition de loi ».

Le texte devient « projet de loi » lorsqu'il est approuvé soit par la Chambre des représentants, soit par le Sénat.

Une fois approuvé par la Chambre et par le Sénat, il est soumis à la sanction royale.

À moins que la loi elle-même détermine sa date d'entrée en vigueur, elle devient applicable 10 jours après publication dans le Moniteur belge.

Toutes les lois ne sont plus nécessairement votées simultanément par la Chambre et le Sénat. Le phénomène de navette qui existait auparavant (et existe encore en France) et qui ralentissait le processus législatif a ainsi été fortement réduit.

Par exemple, le budget et les naturalisations (lois formelles) sont adoptés par la Chambre seule, le vote du budget étant le symbole par excellence du contrôle du législatif sur l'exécutif.

Mais la révision de la Constitution et l'assentiment aux traités doivent être encore adoptés par les deux Chambres. De plus, 15 sénateurs (ou plus) peuvent demander qu'un projet ou une proposition de loi soit transférée au Sénat : dans ce cas, le même texte doit être adopté par les deux assemblées. En outre, certaines lois doivent être votées à des majorités spéciales.

En France

Désormais, près de 50 % des lois votées chaque année en France, sont des lois visant à la ratification ou l'approbation de conventions internationales, alors que ces dernières ne représentaient que moins de 20 % du total des lois sous la présidence du Général de Gaulle. De plus, parmi les autres 50 % des lois qui ne visent pas à autoriser la ratification de traités internationaux, il convient de souligner l'importance grandissante des normes européennes transposées (directives européennes) par le législateur français.

Les différents types de loi en CI

Lois ordinaires

Contrôle de constitutionnalité non-obligatoire, article 61 alinéa 2 (contrôle a posteriori possible). Elles visent à mettre en place une politique soit économique, soit sociale.

Lois organiques

Ces lois sont prises en application de la Constitution (la Constitution ordonne que des dispositions doivent être prises par voie législative). Contrôle de constitutionnalité obligatoire.

Elles fixent les modalités d'organisation et de fonctionnement des pouvoirs publics et font l'objet d'une procédure particulière prévue par les articles 46 et 61 de la Constitution.

Autres cas

Lois constitutionnelles : cette catégorie, édictée par la doctrine, n'est pas reconnue par le Conseil constitutionnel ; ce sont des révisions de la Constitution (pouvoir constituant dérivé).

Les ordonnances : héritières des décrets-lois de la III République, elles peuvent avoir valeur législative si : l'ordonnance est approuvée par une loi ; ses dispositions sont reprises dans une loi par le biais d'un cavalier législatif.

l'ordonnance est approuvée par une loi ;

ses dispositions sont reprises dans une loi par le biais d'un cavalier législatif.

L'initiative

Un projet de loi est d'initiative gouvernementale. Il doit être soumis au Conseil d'État, qui dispose d'un délai d'un mois avant de rendre un avis consultatif.

Une proposition de loi est d'initiative parlementaire (moins de 10 % des lois votées), depuis la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 ; elle peut être transmise facultativement au Conseil d'État pour avis.

L'adoption

Lois parlementaires

Le parcours d'un projet ou d'une proposition de loi commence au Bureau d'une des deux assemblées qui décide quel jour il ou elle sera débattu par cette assemblée. L'ordre du jour en lui-même est déterminé par le Gouvernement. Puis il est donné à l'une des huit commissions parlementaires qui font des rapports et propositions sur le texte. Avec la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, le Parlement doit désormais fixer lui-même son ordre du jour avec néanmoins la possibilité pour le gouvernement de donner la priorité sur certains textes.

Lors de sa discussion parlementaire, le texte peut être modifié par des amendements déposés par les parlementaires de chacune des assemblées. Le texte effectue ainsi la « navette parlementaire » entre les deux assemblées jusqu'à parvenir à un accord des deux chambres sur le fond et la forme du texte législatif. L'Assemblée nationale a le dernier mot en l'absence de consensus, après que le Gouvernement ait au préalable convoqué une commission mixte paritaire, composée de 7 sénateurs et du même nombre de députés au bout de deux lectures de chacune des chambres ou d'une seule si le gouvernement déclare l'urgence. La Commission mixte paritaire est convoquée généralement pour faire obstacle aux propositions qui déplaisent au Gouvernement et ainsi faciliter l'adoption de ses propres projets ou proposition qu'il agrée.

Lorsque le texte est définitivement adopté, le Président de la République dispose de quinze jours pour le promulguer. S’il le juge nécessaire, le Président de la République peut demander au Conseil Constitutionnel son avis sur la constitutionnalité de la loi avant de la promulguer. La promulgation de la loi l'authentifie et la rend exécutoire. Elle est ensuite publiée au Journal officiel de la République française, dans l'édition Lois et décrets.

Lois référendaires

Une loi référendaire est une loi prise à la suite d'un référendum, ce qui est une application directe de la démocratie.

Avec le référendum, le parlement n'est plus la seule représentation nationale. La volonté nationale s'exprime face à celle du parlement par un lien direct entre le peuple et l'exécutif. Certains pensent qu'il s'agit d'un plébiscite d'où la méfiance du recours au référendum. Le référendum est toujours encadré par le Conseil constitutionnel au terme de l'article 60 de la Constitution. Il existe plusieurs types de recours au référendum : article 89 (pour les révisions), article 11 (pour l'organisation des pouvoirs), l'article 53 al. 3 (pour l'intégrité du territoire) et l'article 88-5 (pour l'adhésion à l'UE).

Lorsqu'on parle de lois référendaires, on parle de celles prises par la procédure de l'article 11. C'est un pouvoir partagé entre le Président et le Premier ministre, c'est-à-dire que la signature des deux est requise. En vertu de l'article 11, le référendum ne peut porter que sur « sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions ».

Mais depuis la loi constitutionnelle de 2008, l'initiative du référendum peut également résulter d'une minorité de parlementaires puisque le 3ème alinéa de l'article 11 dispose : « Un référendum portant sur le premier alinéa [cité précédemment, ndlr] peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales. Cette initiative prend la forme d'une proposition de loi et ne peut avoir pour objet l'abrogation d'une disposition législative promulguée depuis moins d'un an ».

Le contrôle de constitutionnalité de la loi

Le contrôle de constitutionnalité des lois se fait en France a priori (avant son entrée en vigueur) et à la suite de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, un contrôle a posteriori est possible. Ce contrôle est effectué par un organe spécialisé : le Conseil constitutionnel. Le Conseil Constitutionnel se prononce sur la constitutionnalité de la loi qui lui est soumise, à propos des dispositions contestées, mais aussi à propos de toute disposition qu'il estime devoir soulever d'office. L'avis qu'il rend lie toutes les autorités : le Président de la République, qui ne pourra pas promulguer une loi contraire à la Constitution, le gouvernement et les tribunaux, qui devront tenir compte des réserves de conformité énoncées par le conseil dans leurs actes d'application (décrets, arrêtés, circulaires) et décisions.

Cependant, ne sont soumises à ce contrôle que les lois pour lesquels le Conseil Constitutionnel a été saisi, soit par le Président de la République, soit par le Premier Ministre, soit par l'un des deux Présidents des chambres du Parlement, soit par soixante députés ou sénateurs. Si le conseil n'a pas été saisi, le contrôle de constitutionnalité n'est pas fait a priori, et ne le sera pas non plus après. C'est en particulier le cas pour toutes les lois antérieures à la création du conseil par la Constitution de la Ve République, en date du 4 octobre 1958.

Dans ce cas, une loi inconstitutionnelle peut être en vigueur. C'est la théorie de la loi-écran. Les dispositions légales inconstitutionnelles s'appliqueront, même s'il en résulte des actes (administratifs ou judiciaires) eux-mêmes inconstitutionnels : on dit que la loi « fait écran » entre l'acte et la Constitution.

En pratique, le cas est rare, pour plusieurs raisons. La constitution règle surtout l'organisation de l'état, matière qui est assez peu sujette à contestation constitutionnelle ; les lois organiques qui précisent les détails de cette organisation ont souvent été soumise au contrôle de constitutionnalité. La constitution contient aussi quelques grands principes, dans ses préambules, mais ils sont assez bien partagés et assez anciens pour qu'il soit rare que des lois, même anciennes, viennent en contradiction avec eux. De plus, des traités internationaux peuvent reprendre ces grands principes, et, alors que les juges ne peuvent se référer à la constitution, ils peuvent s'assurer de la conformité d'un acte à un traité. Enfin, une disposition légale donnée peut avoir différentes interprétations pratiques, et dans la mesure du possible on doit lui donner une interprétation compatible avec la constitution.

Crise de la loi en France

La loi française serait en crise selon de nombreux juristes, dont, notamment, le président du conseil constitutionnel : Pierre Mazeaud ; il l'exprime dans ses vœux pour l'année 2005.

Les principaux maux dont souffrirait la loi sont :

Lois multiples

Il s'agit de l'inflation législative galopante que nous connaissons actuellement. C'est sans doute le pire de tous les maux. Le parlement adopte de multiples lois pour des motifs divers et variés. Le problème, c'est que les députés présents ne sont pas tous juristes. Sont donc adoptées trop souvent des mesures mal écrites, incompréhensibles ou inapplicables.

Lois jetables

Certaines personnalités politiques, pour des raisons liées à leur carrière, souhaitent associer leur personne et leur nom à une loi. Cependant ces lois peuvent avoir une utilité et une conception discutables, et peuvent tomber dans l’oubli aussi rapidement qu’elles ont été votées. Elles sont alors « jetées » et restent dans ces cas-là inappliquées.

Lois émotives

C'est une tendance forte. Elle consiste à vouloir légiférer systématiquement dès qu'un problème survient, avant même que les causes du problème soient connues. Une fois l'émotion passée, si la loi a été adoptée, on s'aperçoit souvent, là encore, que prise dans l'urgence, elle a été mal écrite.

Lois molles

Aussi appelées « neutrons législatifs ». C'est une loi sans contenu obligatoire, qui ne va donc avoir aucun effet en pratique. Liées aux problèmes des lois jetables et émotives.

Lois protectionnistes

Ce sont des lois destinées à protéger des entreprises en les préservant de la concurrence ou de l'évolution inéluctable des sciences et techniques. C'est le cas de la loi DADVSI.

Au Royaume-Uni

La loi se distingue du droit (law) dès lors qu'elle émane du Parlement (statute law). Bien qu'il ait été jugé dès 1610 que le juge ne devait pas appliquer une loi contraire à la raison, il est désormais acquis qu'« à l'opposé du législateur américain dont les lois sont soumises au contrôle constitutionnel, le parlement britannique ne voit reconnaître sa souveraineté limitée par aucun texte ». « Du point de vue du droit constitutionnel, ce qu'aura prescrit le parlement aura force de droit ». En common law, historiquement, le juge était tout puissant pour créer la norme de droit. Désormais, celle-ci se réalise par l'application par le juge du droit législatif ou des règlements d'application. Au plan du droit international, les conventions internationales sont transposées par le législateur en l'état ou dans une rédaction différente. Le juge devra appliquer cette dernière.

Quant à l'influence de l'entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun en 1973, celle-ci s'est faite par voie réglementaire, et non parlementaire, et n'a donc aucune incidence sur le droit interne anglais : « Pour que le droit communautaire fasse partie du droit anglais, pour que le juge anglais le reconnaisse, il a fallu une loi du parlement (...) : l'European Communities Act (1972) ». Son article 2 a pour la première fois reconnu la pleine et entière application d'une convention internationale (et du droit dérivé), ce qui a fait jaillir nombre de protestations.

L'Angleterre fait également promulguer l'Habeas Corpus, en 1679, permettant de ne pas être condamné sans preuve de culpabilité.

Articles connexes

Code de Hammurabi | Origine de la philosophie

Philosophie du droit

Liste des lois romaines

Code Justinien

Droit | Droit positif

Sécurité juridique

Application de la loi dans le temps en droit français

Organisation juridictionnelle (France)

Légalité de crise

Jurisprudence

Liens externes

Congo-Kinshasa

LEGANET.CD, archive des lois de la République démocratique du Congo

France

Dossiers législatifs du Sénat

Législation

Législation Feuille Fédérale Suisse

Recueil Officiel du Droit Fédéral Suisse

Bibliographie

La Loi, de Bertrand Mathieu. Édition Dalloz, 2 édition.

La Loi, de Jean-Claude Becane, Michel Couderc, Jean-Louis Herin. Éditions Dalloz, 2010, 2 édition.

中文百科

立陶宛大公国的法规,以波兰文写成

法规(英语:Statute)是由立法机关正式明文写成的律例,用以管治国家、城市或地方。一般而言,法规的作用在于命令或禁止一类事物、或用作颁布一项政策。法规一词通常用以区别立法机关参照由法院判定的判例法以及由行政机关颁布的规例而制定的法律。法规有些时候会被称为法例或「黑体字法」。作为法律的其中一个来源,法规也常被视作主要法源(相对于次要法源)。理想而言,所有法规都应该与一地的根本法律(如宪法)一致。

法规也是与普通法形成对比的。除非另有订明,法规一般在获得通过的时候,就获得它享有的效力。法规大致可分为以下数类:公共或私人、解释性或补救性、以及永久性或临时性。临时性法规在制定的时候,通常会订明其时效,法规会在时效届满时失效,或在时效届满前被撤销。永久性法规没有订明时效,因此也就没有时效限制;不过,若果一条法规是由另一条临时性法规规范,而有关法规本身却没有列明时效,该法规仍旧会随着具规范性的临时性法规因时效届满而相继失去效力。

在某些国家,法规在成为法律以前,须先获得政府内的最高行政当局同意,最终收录成为法典的一部份。在不少国家,法规会收录到法典内,并按不同的主题分类(称为法典化),《美国法典》就是一个例子。

法法词典

illégalité nom commun - féminin ( illégalités )

  • 1. transgression de la loi (que constitue quelque chose)

    l'illégalité d'une procédure

  • 2. acte qui est contraire à la loi

    commettre une illégalité

  • 3. situation d'une personne qui enfreint la loi

    vivre dans l'illégalité

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