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词典释义:
météorite
时间: 2023-08-12 22:52:12
[meteɔrit]

陨星

词典释义
n. f.
[天]陨星
近义、反义、派生词
近义词:
aérolithe,  météoroïde
联想词
comète 彗星,扫帚星; tornade 龙卷风,旋风; extraterrestre 外星的,地球以外的; volcanique 火山的; extra-terrestre 外侨; OVNI 不明飞行器, 飞碟; cratère 火山口; astéroïde 小行星; roche 岩; débris 碎片,碎屑,残骸; fossile 化石的;
当代法汉科技词典
n. f. 【天】陨星

météorite f. 陨石; 陨星

météorites pierreuses 石陨石

短语搭配

météorites pierreuses石陨石

pluie de météorites流星雨

原声例句

Mais non, il ne s'agit pas de la chute d'une météorite.

但不,这不是一个坠落的陨石

[Jamy爷爷的科普时间]

Une question de chose951 sur Twitter : « Dis Jamy, survivrait-on si une météorite de la même taille, que celle qui a tuée les dinosaures, s'abattait sur Terre ? »

Twitter上的something951的问题:" Jamy,如果有一颗与杀死恐龙的陨石同样大小的陨石撞击地球,我们会不会活下来?"

[Jamy爷爷的科普时间]

– Et si c'était un fragment de météorite ?

“这会不会是一块陨石碎片啊?”

[《第一日》&《第一夜》]

– Tu as déjà entendu parler d'une météorite aussi douce que la peau d'un bébé ?

“你有听说过像婴儿的皮肤一样光滑的陨石吗?”

[《第一日》&《第一夜》]

Cette pluie de météorites a duré pendant des siècles… Pouvez-vous imaginer cet enfer ?

使世界处于长达几世纪的陨石雨中… … 你能想象那是怎样的地狱啊?

[《三体》法语版]

Les météorites de fer sont rares. Elles ne représentent que cinq pour cent de l'ensemble des météorites et ces trois-là sont de très bonne qualité.

“铁陨石数量不多,只占陨石总数的百分之五,而且这三块成色都很好。

[《三体2:黑暗森林》法语版]

Tous croiront qu'ils sont morts frappés par une pluie de météorites.

谁都会相信那些人是死于一场陨石雨。

[《三体2:黑暗森林》法语版]

On raconte même que l'eau sur Terre a été apportée par des comètes, par conséquent… ajouta-t-il en levant sa tasse, même le contenu de cette tasse est une météorite. Vos cailloux ne sont pas si rares que ça.

而且,据说地球上的水是由彗星带来的,所以… … ”他说着举举茶杯,“这茶杯里面盛的也是陨石,您这些东西应该是不稀罕的。”

[《三体2:黑暗森林》法语版]

Il commença à découper les trois météorites en petits cylindres de même diamètre, de l'épaisseur d'un crayon à papier, puis il les tronçonna en segments de longueur égale.

他首先把三块陨石在机床上按照一定的直径切割成许多根铅笔粗细的圆柱体,然后又按照一定的长度把这些圆柱体切成小段。

[《三体2:黑暗森林》法语版]

Il procédait avec précaution, s'efforçant de gaspiller le moins possible le matériau d'origine. Il finit par obtenir trente-six petits cylindres de météorite.

他很小心地操作,尽量减少原料的浪费,最后得到了三十六个小圆柱形的陨石。

[《三体2:黑暗森林》法语版]

例句库

Que se passerait-il si une météorite de 150 tonnes vous tombait dessus ?

如果一个重达150吨的陨石砸在你身上会怎样?

Souvent, ils explosent très haut dans l'air, se cassent en2 petits morceaux qui retombent en pluie.Ce sont les météorites.

它们经常在很高的空中爆炸后,形成无数小碎块,碎块象雨点般溅落下来,这就是陨石

Avec l'observatoire d'Ondrejov en République tchèque, la DLR exerce un rôle de premier plan dans le Réseau européen sur les aérolithes, réseau de toutes les caméras célestes qui enregistrent les trajectoires des grandes météorites qui entrent en collision avec l'atmosphère terrestre.

德国航天中心与捷克共和国Ondrejov 天文台对欧洲火球网实行联合领导,这是一个记录与地球大气发生碰撞的较大流星体的轨迹的全天空照相机网。

Le planétarium et le Réseau polonais d'observation des comètes et météorites ont effectué des observations visuelles et radio d'objets géocroiseurs.

霍茹夫天文馆和波兰火流星网对近地天体进行了目测和无线电观测活动。

La société QinetiQ a pris part à l'exécution d'un contrat en cours attribué par l'ESA à l'Institut Ernst Mach (Allemagne) afin de caractériser le comportement d'équipements spatiaux courants soumis à des impacts de débris ou de météorites.

奇夸蒂克公司参与了由德国马赫研究所牵头的欧空局的一项合同,以便确定典型航天器设备应对碎片和流星体撞击的特点。

L'opinion générale veut aujourd'hui que les débris spatiaux, en tant que menace pour l'espace, figurent en tête de liste, suivis par l'armement de l'espace et les objets géocroiseurs naturels (comme les astéroïdes et les météorites) qui peuvent être un facteur de risque grave de collision avec la Terre.

当今的一般性意见认为,空间碎片作为对空间的一个威胁,应当被列于清单的首位,然后是外层空间的武器化和自然近地天体(如小行星和陨星等等),这些近地天体被认为有与地球发生碰撞的严重危险。

Ces risques sont liés aux rayonnements, aux météorites naturelles et aux débris générés par les activités humaines dans l'espace.

构成风险的是放射性、自然陨石和人类空间活动的残留物。

法语百科

Météorite de Willamette avec ses regmaglyptes caractéristiques.

Une météorite est un corps solide naturel d'un système planétaire qui en traversant l'atmosphère d'un autre corps n'a pas perdu toute sa masse et qui atteint la surface de la Terre ou d'un autre astre (planète, exoplanète, satellite naturel, astéroïde) sans être complètement volatilisé lors de l'impact avec cette surface.

La majorité des météorites proviennent de petits corps célestes du Système solaire appelés météoroïdes (99,4 % des météorites analysées proviennent de fragments d'astéroïdes, quelques centaines de spécimens sont d'origine lunaire ou martienne), elles sont plus rarement produites par l'impact de gros astéroïdes.

La traînée lumineuse produite par l'entrée dans l'atmosphère du météoroïde à des vitesses de l'ordre de dizaines de km/s s'appelle un météore qui est soit une étoile filante (petit météoroïde dont la combustion illumine le ciel la nuit), soit un bolide (gros météoroïde brillant assez pour être visible même le jour), ce météore lumineux s'éteignant à une altitude le plus souvent de 20 km et prenant le nom de météorite lorsque son ablation dans la troposphère n'est pas complète et qu'il atteint le sol en chute libre. La réaction de la météorite lors de son contact avec l'atmosphère, et ensuite éventuellement avec le sol, peut se traduire par un champ de dispersion.

Le chasseur de météorites distingue les « chutes », météorites qu'on a vu tomber sur Terre et qu'on a retrouvées peu après leur atterrissage, des « trouvailles », météorites découvertes par hasard sans que leur chute soit observée.

Fin 2011, il y a environ 41 600 météorites classifiées (nom officiel validé) par la Meteoritical Society qui publie chaque année un catalogue des nouvelles météorites analysées, le Meteoritical Bulletin. Ce nombre augmente d’environ 1 500 chaque année.

Définitions

Météoroïde → météore → météorite.
Météoroïde → météore → météorite.

La XI assemblée générale de l'Union astronomique internationale donne les définitions suivantes en 1958, définitions toujours en vigueur:

La météorite est un fragment de météoroïde qui a atteint la surface de la Terre sans être détruit par la traversée de l'atmosphère ni par l'impact.

Le météoroïde est « un objet se déplaçant dans le milieu interplanétaire, qui a une taille beaucoup plus petite qu'un astéroïde mais bien plus grande qu'un atome ou une molécule ».

La Royal Astronomical Society précise en 1995 ces dimensions : un météoroïde a une taille comprise entre 100 µm et 10 m. En dessous de 100 µm il s'agit de poussière interplanétaire trop petite pour produire une étoile filante. Au-delà de 10 mètres, ce sont des astéroïdes, petits corps du Système solaire mais suffisamment grands pour réfléchir une lumière comme les étoiles détectables au télescope.

Le Near-Earth Object Program de la NASA propose une limite supérieure à 50 mètres. Chaque jour, la masse de la Terre s'accroit de 100 tonnes provenant de petits météroïdes de taille inférieure au mètre, ces petits objets ne pouvant atteindre la surface terrestre que sous forme de poussière. La définition du NEO Program permet d'inclure des objets de taille moyenne suffisante (entre 1 et 50 mètres) pour pouvoir atteindre la Terre sous forme de météorite visible (taille dépendant de la composition du météroïde, de sa vitesse et de son angle d'entrée dans l'atmosphère). Au-delà de 50 mètres, ce sont des objets géocroiseurs de type astéroïde ou comètes dont l'impact avec la Terre peut créer un hiver nucléaire (objet de diamètre de 2 km) voire des extinctions de masse pour des diamètres supérieurs.

Les limites de la Royal Astronomical Society ne constituent pas une définition officielle et définitive puisqu'elles fluctuent en fonction de l'avancée des sciences et technologies. La puissance des télescopes est aujourd'hui telle qu'ils peuvent détecter des astéroïdes de plus en plus petits, inférieurs à 10 mètres actuellement pour les instruments du réseau de surveillance optique américain GEODSS (tel l'astéroïde 2008 TC3), rendant caduque la limite supérieure. Il en est de même pour la limite inférieure : alors que le plus petit météoroïde est défini comme un objet d'au moins 100 µm pour produire une étoile filante lors de sa rentrée atmosphérique (il perd son énergie cinétique par ablation, sa combustion illuminant le ciel la nuit alors qu'une poussière plus petite perd son énergie par radiation qui est incapable d'ioniser et d'illuminer l'air), des particules de 10 µm peuvent parfois produire ce type de météore selon leur vitesse, densité, structure et angle d'entrée dans l'atmosphère.

Le chasseur de météorites a une définition pratique en fonction de la manière dont il les collecte : une météorite est un objet de taille comprise entre le centimètre et la centaine de mètres.

La définition la plus récente prend en compte ces évolutions (puissance des instruments d'observation, découverte de météorites lunaires ou martiennes, etc.). Une météorite est un objet solide naturel de taille supérieure à 10 µm, issu d'un corps céleste qui a été transporté par des moyens naturels, à partir d'un corps-parent dont il est issu, vers une région de l'espace échappant à l'attraction gravitationnelle de ce corps-parent et dont la trajectoire croise celle d'un corps naturel ou artificiel plus grand que lui-même. Il pénètre dans son atmosphère et atteint sa surface car il n'a pas été complètement volatilisé lors de sa rentrée atmosphérique et de l'impact avec cette surface. L'altération météoritique ne modifie pas le statut de la météorite aussi longtemps que certains de ses minéraux ou de sa structure initiale n'ont pas disparu. Cet objet perd son statut de météorite s'il est incorporé dans une roche plus grande qui devient elle-même une météorite. Un météoroïde est un objet de taille comprise entre 10 µm et 1 m se déplaçant dans le milieu interplanétaire, il peut être le corps principal ou provenir de la fragmentation de corps célestes plus grands (notamment mais pas seulement les astéroïdes). De 100 μm à 2 mm se classent les micrométéoroïdes ainsi que les micrométéorites.

Histoire des représentations et de l'étude des météorites

Monnaie d'Émèse en bronze représentant le temple du dieu solaire Élagabal et son bétyle avec un aigle en relief.

Der Donnerstein von Ensisheim, un compte-rendu de Sébastien Brant à propos de la chute de la Météorite d'Ensisheim de 1492.

Coupe d’une météorite à alliage de fer, figures de Widmanstätten apparentes.

De l'objet sacré jusqu'à l'objet scientifique

« S'il pleut des pierres, c'est que les vents les ont d'abord enlevées. »

— Pline l'Ancien,Extrait d’Histoire Naturelle, livre II, chapitre XXXVIII : De aere ; Quare lapidibus pluat (De l'air : pourquoi il pleut des pierres)

L'histoire des représentations des météorites montre l'évolution des différentes perceptions de ces objets au cours des siècles, depuis l'objet sacré jusqu'à l'objet scientifique.

Tout au long des siècles, les météorites ont été vénérées comme des objets sacrés par différentes cultures et civilisations antiques. La chute spectaculaire (lumière intense, parfois phénomènes sonores, comme pour la météorite de Nōgata découverte en 861, la plus ancienne recueillie encore conservée) d'une météorite a toujours suscité l'imagination humaine, évoquant la peur, le respect ou l'adoration, entraînant la recherche de ces objets tombés du ciel pour en faire des objets sacrés du pouvoir et de cérémonies religieuses, tels les bétyles constituant l'Omphalos des Grecs à Delphes ou la Pierre noire de la Kaaba à La Mecque. Les météorites de fer sont également très tôt utilisées comme bijoux et armes, telle une dague en fer météorique trouvée dans le tombeau de Toutânkhamon. L'âge du fer aurait débuté chez les Inuits à partir de la chute de la météorite du cap York, ces derniers utilisant des esquilles de fer tirées de ce type de météorite pour fabriquer des lames de couteau et des pointes de harpon.

La première mention d'une météorite dans le corpus écrit occidental est due à Anaxagore qui cite la chute de météorites en Crète en 1478 av. J.-C.. Bien que sa prédiction de la chute d'une météorite proche d'Aigos Potamos après le passage d'une comète en 476 av. J.-C. soit légendaire, il est le premier à formuler une hypothèse sur son origine, pensant avec audace que cette météorite est issue du soleil qu'il considère comme une pierre en flammes. Les auteurs en Chine ancienne consignent dans leurs ouvrages les chutes de pierres sans donner de cause. Les auteurs de langue arabe en font de même, tel Avicenne dans la section géologie de son Livre de la Guérison, le polymathe iranien n'hésitant pas à affirmer que deux types de pierre tombent du ciel (des fers et des pierres) et à réaliser des expériences de fusion de météorites pour voir si elles sont métalliques.

Au Moyen Âge, l'Église chrétienne combat le culte des météorites et demande que ce symbole païen soit jeté et détruit. La conception aristotélicienne du ciel prévaut (des fragments de roche ou de métal ne peuvent pas tomber du ciel et il n'existe pas de petits objets célestes au-delà de la lune), aussi la météorite est considérée soit comme une illusion d'optique (thèse de Guillaume de Conches), soit comme un artefact terrestre (type produits de métallurgie) soit comme un phénomène atmosphérique causé par des fragments de montagnes arrachés, des laves éjectées par les volcans (l'averse météoritique à Sienne le 9 juillet 1794 est attribuée ainsi à la proximité du Vésuve), par la foudre ou par le tonnerre, d'où sa dénomination particulière de « pierre de foudre (en) » (pouvant être confondue à tort avec la fulgurite) ou « pierre du tonnerre » (exemple la pierre du tonnerre d'Ensisheim en 1492, plus ancienne chute répertoriée en Europe). De même sa dénomination générale n'est pas fixée, la météorite étant appelée indifféremment aérolithe (« pierre de l'air »), uranolithe (« pierre du ciel »), etc.

Jusqu'au XVIII siècle, l'idée que la météorite est une roche venue de l'espace est considérée comme absurde par les savants, d'autant plus que les récits antiques et médiévaux sur des chutes de météorites associent souvent ce phénomène à la longue série des prodigia, miracula (prodiges et miracles telle que pluie d'animaux, de lait, de sang, de feu et de soufre, etc.) et omina (présages telle que la pluie de pierres le jour de la naissance de Charles le Chauve), ce qui suscite le scepticisme des savants européens qui se refusent à étudier ces superstitions. Les quelques spécimens analysés s'avèrent de plus être le plus souvent des fossiles, des outils préhistoriques supposés façonnés par la foudre, ou des roches communes (leur analyse met généralement en évidence des espèces minérales terrestres comme la pyrite ou la marcassite). Les trois aérolithes tombés à Coutances en 1750, à Lucé en 1768 et Aire-sur-la-Lys en 1769 sont pour la première fois analysées chimiquement par une académie scientifique et décrits dans un journal scientifique mais les trois membres de l'Académie des sciences, Fougeroux de Bondaroy, Cadet de Gassicourt et Antoine Lavoisier concluent à tort qu'elles ne sont pas des pierres tombées du ciel et que la pierre du 13 septembre 1768 n'est qu'un grès pyriteux. La croûte de fusion noire de la météorite est expliquée par le fait qu'il s'agisse d'une « pierre de foudre ».

John Wallis, après l'observation d'une pluie de météores en Angleterre en 1676, suggère qu'ils peuvent être dus à la rentrée atmosphérique de comètes.

Au XVIII et début XIX siècle, les savants pensent encore dans leur majorité que la météorite se forme dans l'atmosphère, selon l'hypothèse la plus communément admise d'Eugène Louis Melchior Patrin en 1801 : le météore résulte de la circulation de fluides gazeux atmosphériques puis la météorite solide se forme par la combinaison des molécules gazeuses. D'autres hypothèses dans la même veine sont formulées : formation lors d'un orage par la foudre selon Antoine Lavoisier en 1769, formation à partir des nuages selon le médecin Joseph Izarn.

L’origine extra-terrestre interstellaire est avancée par le physicien allemand Chladni dans son ouvrage Über den Ursprung der von Pallas gefundenen und anderer ihr ähnlichen Eisenmassen und über einige damit in Verbindung stehende Naturerscheinungen en 1794 (« De l'origine de la masse de fer trouvée par Pallas et d'autres similaires, et sur quelques phénomènes naturels en relation avec elles »), sa thèse étant renforcée par l'analyse chimique et minéralogique de plusieurs météorites réalisée en 1802 par Edward Charles Howard et Jacques Louis, Comte de Bournon (en) qui mettent notamment en évidence les chondres.

L’étude scientifique complète (analyse chimique et recueil des témoignages) des météorites n'apparaît réellement qu'à partir de 1803, date du rapport minutieux de Jean-Baptiste Biot à l'Académie des Sciences de Paris, fait à la demande du Ministre Chaptal, sur la météorite de L'Aigle tombée la même année.

Un changement dans la conception des météorites est perceptible au début du XIX siècle lorsque l'existence de cratères d'impact à la surface de la terre est admise, comme pour le Meteor Crater. L'astronome Denison Olmsted (en) observe en 1833 que le radiant de l'essaim d'étoiles filantes des Léonides n'est pas entraîné avec la rotation de la Terre, il infirme ainsi définitivement l'origine terrestre et atmosphérique des météorites. Auguste Daubrée systématise la classification des météorites à la fin du XIX siècle.

Si d'illustres savants catastrophistes (Jean-Baptiste Biot, Siméon Denis Poisson, John Lawrence Smith en 1855) sont encore partisans de l'hypothèse lunaire de Pierre-Simon de Laplace (météorites appelées « pierres de Lune » issues de l'éruption de volcans lunaires), la majorité se rallie progressivement à l'hypothèse extraterrestre de Chladni. Les débats intenses suscitent la constitution de collections de météorites afin de mieux les étudier : la majorité des muséums d'histoire naturelle se dotent au XIX siècle de telles collections. Le Muséum national d'histoire naturelle de Paris, le Musée d'histoire naturelle de Londres et la Smithsonian Institution de Washington, qui possèdent aujourd'hui les collections de météorites les plus importantes au monde, le doivent à cet essor du milieu du XIX siècle.

L'hypothèse extraterrestre de Chladni bien établie, l'origine exacte des météorites fait l'objet de débats jusque dans les années 1950 (milieu interstellaire, interplanétaire ?) qui voient un consensus se dégager sur les astéroïdes comme étant la source principale des météorites, les années 1980 étant celles de la découverte de météorites martiennes et lunaires.

Études actuelles

En quelques décennies, les analyses de plus en plus fines faites en laboratoire, les explorations spatiales et les observations astronomiques ont bouleversé notre connaissance du Système solaire.

Différenciation de la Terre et d'un corps-parent

La datation des météorites est réalisée par radiochronologie (datation Pb - Pb) à l'aide de spectromètres de masse à ionisation secondaire ou de spectromètres de masse à plasma. Après plusieurs échecs, le premier à réussir la datation d'une météorite est le géochimiste Clair Cameron Patterson (en) qui estime en 1956 l'âge d'une météorite ferreuse à 4,55 milliards d'années correspondant à l'âge de la Terre et de la formation du système solaire.

L'étude des différents minéraux présents dans une chondrite (issue d’un corps parent non différencié) sont identiques à ceux que l’on peut trouver sur une planète (corps différencié) comme la Terre. En effet, si l’on écrase un fragment de chondrite jusqu’à le réduire en poudre, puis si on approche un aimant afin de séparer les particules magnétiques de celles qui ne le sont pas, on obtient d’une part les particules de fer/nickel constituant le noyau d’une planète comme la Terre et d’autre part principalement des silicates identiques à ceux présents dans le manteau et la croûte terrestres. Ces études ont conduit les cosmochimistes à approfondir le sujet et notamment à mieux expliquer le phénomène de différenciation planétaire.

L'analyse chimique de certaines chondrites carbonées (météorite d'Orgueil), qui sont soupçonnées de provenir non pas d’astéroïdes mais de noyaux de comètes, ou d'achondrites (météorite probablement d'origine martienne ALH 84001), révèle la présence d'acides aminés qui sont les « briques » élémentaires de la vie et semblent renforcer (si leur origine est bien prouvée) la théorie de la panspermie qui soutient que la Terre a été fécondée de l'extérieur, par des moyens extraterrestres.

Les météorites martiennes permettent aux scientifiques de commencer à mieux connaitre la géologie martienne avant même que des échantillons n’aient été rapportés depuis cette planète, ce qui est possible grâce à des programmes de recherche terrestres tel qu’ANSMET. Les connaissances acquises grâce à ces très rares météorites pourront aider ces mêmes scientifiques dans leurs recherches lorsqu’ils disposeront enfin d’échantillons prélevés sur la planète rouge lors des missions prévues pour les années à venir. Quant aux météorites d’origine lunaire, elles donnent l’occasion aux scientifiques n’ayant pas à leur disposition des échantillons rapportés par les missions Apollo de travailler sur l’histoire de la formation de ce satellite terrestre, notamment sur l'hypothèse de l'impact géant selon laquelle la Lune proviendrait de la collision entre la Terre et un astre de la taille de Mars, appelé Théia, qui aurait arraché et projeté hors du manteau terrestre des éjectas dont une bonne partie est resté en orbite autour de celle-ci, se réaccrétant pour former la Lune. Il s’agirait alors de la plus grosse météorite ayant jamais croisé la Terre, donnant naissance à notre satellite.

La présence d'isotopes radioactifs de l'aluminium Al et du fer Fe dans des inclusions météoritiques au tout début du Système solaire permet, à partir d'observations astronomiques d'étoiles jeunes, de modéliser l'environnement stellaire du Soleil primitif : en moins de 20 millions d'années, trois générations d'étoiles, formées par la compression du gaz à la suite d'ondes de choc produites par les supernovae selon le scénario du Little Bang, se seraient succédé dans un nuage moléculaire géant pour former le Système solaire.

Flux et impacts de météorites

Meteor Crater en Arizona.

La masse totale de matière interplanétaire balayée par la Terre est estimée à cent tonnes par jour (un facteur 10 n'étant pas à exclure par rapport à cette estimation), ce qui correspond à 100 millions d'objets météoriques qui traversent l'atmosphère terrestre quotidiennement : cette matière est constituée essentiellement de poussières (moins de 0,1 mg), avec un nombre de corpuscules dépendant (approximativement) du logarithme de l’inverse de leur masse, avec un seuil d’environ 1×10 kg, en dessous duquel il y a très peu de poussières. La majorité de ces poussières sont des micrométéoroïdes : ayant la consistance des cendres de cigarette, ils sont en grande partie consumés dans l'atmosphère et finalement 6 tonnes de matériel météorique atteint le sol quotidiennement. Le flux annuel de micrométéorites est estimé entre 15 000 à 20 000 tonnes (50 000 à 100 000 tonnes si on inclut les poussières interstellaires), celui de météorites de masse comprise entre 0,01 kg à 100 kg est évalué à 40 tonnes, les grosses météorites perdant 80 % de leur masse lors de la traversée atmosphérique.

18 000 à 84 000 météorites de masse supérieure à 10 g atteignent le sol chaque année, ce qui correspond à une météorite toutes les 6 à 30 minutes. De 2 000 à 5 000 météorites de plus d’un kilogramme tombent au sol annuellement mais 75 % disparaissant pour cause de météorologie, de la nature du terrain de chute (essentiellement dans les océans, qui couvrent près de deux tiers de la planète, ou dans les déserts, qui constituent près d’un tiers des terres, rarement dans les villes car les zones urbaines ne couvrent que 3 % des terres émergées) et sur les 25 % restantes peu sont collectées. Sur la surface terrestre entière, un météoroïde d'1 µm de diamètre percute le sol toutes les 30 µs, un météoroïde d'1 mm de diamètre toutes les 30 s, un météoroïde d'un mètre de diamètre tous les ans, un météoroïde de 50 m de diamètre tous les siècles, un météoroïde de 100 m de diamètre tous les 10 000 ans, un météoroïde d'un kilomètre de diamètre tous les millions d'années et un météoroïde de 10 km de diamètre tous les 100 millions d'années.

Chaque année, il se produit actuellement en moyenne une dizaine de chutes météoriques observées (avec des écarts de 5 à 25 chutes par an) et de 2 à 5 structures d'impacts sont découvertes.

Le météoroïde pénètre dans l'atmosphère à une vitesse qui varie de 11 à 72 km/s. La traînée atmosphérique provoque sa décélération jusqu'au retardation point (point de ralentissement correspondant au maximum de la décélération et qui a lieu le plus souvent à une altitude de 20 km) à partir duquel le météore s'éteint et le météoroïde réaccélère sous l'influence de la gravitation. Accélération et décélération s'équilibrent progressivement, il atteint sa vitesse finale, généralement de 90 à 180 m/s, lors de son impact. Les météoroïdes de plusieurs tonnes sont moins ralentis, conservent une partie de leur vitesse initiale et ont une vitesse à l'impact bien plus élevée.

Lorsqu’elles pénètrent dans l’atmosphère, le frottement sur les particules la constituant entraîne un violent échauffement et une émission de lumière, ce qui forme un météore ou étoile filante :

Les poussières d’environ 1×10 kg et moins sont volatilisées, mais pas détruites : les produits minéraux formés se condensent et tombent très lentement sur la surface terrestre ;

les poussières de taille supérieure constituent les micrométéorites, une partie de leur matière ne sera pas volatilisée et tombera au sol comme des grains de sable ;

en dessous d’une certaine taille (fonction inverse de la cohésion de leur matière constitutive) la plupart des météorites se désagrègent en blocs tout au long de leur traversée dans l’atmosphère, ce qui réduit le nombre des gros impacts sur la surface de la Terre : environ 500 pierres de la taille d’une balle de tennis atteignent ainsi le sol chaque année.

Des météorites plus massives, heureusement rares (l’histoire humaine écrite n’en relate que deux) peuvent créer d’importants cratères lors de leur impact sur le sol, ou des tsunamis en cas d’arrivée en mer. Considérant la fréquence des chutes, les impacts extra-terrestres (météorites, astéroïdes) pourraient virtuellement causer 90 décès par an. Aucune mort humaine n'a cependant été attribuée de manière certaine à l'impact d'une météorite, jusqu'en 2015 ; la revue International Comet Quaterly rapporte 3 témoignages de cas de morts humaines au XIX siècle mais ils sont douteux faute d'investigations scientifiques . Le 6 février 2016, Monsieur Kamaraj, chauffeur de bus, est décédé dans l'état du Tamil Nadu (sud de l'Inde) par l'impact d'une météorite.

L’énergie libérée lors de ces impacts peut entrainer, directement ou par des effets secondaires catastrophiques (par exemple : réactivation de volcans endormis, incendies généralisés, etc.), la dispersion d’une quantité considérable de particules dans l’atmosphère, suffisante pour modifier brutalement et durablement le climat sur l’ensemble de la Terre. Suivant la théorie de Luis Walter Alvarez, l’extinction des dinosaures, qui marque la fin du Crétacé, s’expliquerait par les conséquences de l’impact d’une météorite (voir Cratère d'impact).

Les astronomes ont dénombré 900 objets volants potentiellement « dangereux » dont le diamètre est compris entre 1 et 10 km. La plupart de ces corps se trouvent dans la ceinture d’astéroïdes, située entre Mars et Jupiter, qui contient des objets pouvant mesurer jusqu’à 1 000 km de diamètre. Actuellement, 70 « objets » pourraient nous rendre visite au cours du prochain siècle. S’ils sont tous d’une taille inférieure à 1 km, la chute d’un seul d’entre eux risquerait d’avoir des conséquences irrémédiables pour la planète. Ainsi, Apophis, un astéroïde de 270 mètres, pourrait percuter la Terre en 2036. La collision est quasi impossible (la probabilité est de 1 pour 12 346 000) mais si elle avait lieu, elle libèrerait une puissance équivalente à 10 000 mégatonnes de TNT, soit toutes les armes nucléaires de la planète.

Classification des météorites

On n’a pas de preuve que certaines d’entre elles puissent être du matériel interplanétaire originel primaire. On pense plutôt généralement que les météorites sont des fragments libérés par impact entre des corps plus gros : les astéroïdes (certaines semblent même, à n’en pas douter, résulter d’impacts violents sur la Lune et sur Mars) ou encore libérés par désagrégation gravitationnelle des comètes lors de leur passage près du Soleil.

Chondrite H5 trouvée au Maroc.
Chondrite H5 trouvée au Maroc.

On distingue deux types principaux de météorites suivant leur corps parent :

Les « météorites non différenciées », appelées aussi chondrites, qui proviennent de corps relativement petits (de diamètre inférieur à quelques dizaines de kilomètres) qui, trop petits, n’ont pas pu se différencier intérieurement depuis leur formation. Leur matériau constitutif s’est formé il y a 4,57 milliards d’années, en même temps que le Système solaire. Les fragments de ces petits astéroïdes sont restés dans leur état originel et sont les parents de météorites essentiellement pierreuses, constitués d’un mélange de silicates et de métal (des alliages de fer et nickel). Ces météorites sont formées de chondres, des petites sphères millimétriques qui se sont formées dans la nébuleuse solaire, de grains de métal et de sulfure, et d’une matrice finement grenue qui cimente le tout. Occasionnellement, on trouve des inclusions minérales riches en calcium et en aluminium réfractaires (CAI pour Ca-Al-rich Inclusion) qui constituent les tout premiers solides condensés dans la nébuleuse solaire. Parmi les chondrites, on distingue, grossièrement selon la distance croissante entre le lieu de formation et le Soleil : les chondrites à enstatite, les chondrites ordinaires (79 % en masse), et les chondrites carbonées (5 %), qui renferment du carbone parfois sous forme organique (par exemple acides aminés). Plus rares sont les chondrites de Kakangari et de Rumuruti.

Les « météorites différenciées », celles qui proviennent de corps parents beaucoup plus gros (de diamètres de plusieurs centaines de kilomètres) qui se sont différenciés, c’est-à-dire dont les corps parents ont eu une activité tectonique, comme notre Terre. Sous l’effet d’un réchauffement provoqué par la désintégration d’éléments instables, ces « embryons » de planètes naines ont fondu intérieurement et la matière qui les constitue s’est réorganisée : les éléments les plus lourds sont allés constituer des noyaux métalliques (comme sur Terre le Ni Fe) alors que les éléments les plus légers ont formé un manteau et une croûte rocheuse. Cette classe de météorites renferme les achondrites (8 %) (ayant pour origine la croûte des corps parents), les Fers (5 %) (ayant pour origine les noyaux des corps parents), et les pallasites formées. Ces dernières sont les plus visuelles. Les « Fers » (anciennement appelés « Sidérites ») sont des météorites principalement constituées d’un alliage de fer et de nickel. Avec une densité voisine de 8, ce sont les météorites les plus denses. La plupart d’entre elles (octaédrites) présentent, si on les scie, polit et attaque à l’acide, des bandes entrecroisées caractéristiques appelées figures de Widmanstätten. Les hexaédrites et les ataxites sont respectivement trop pauvres et trop riches en nickel pour présenter ces structures, mais n’en sont pas moins extraterrestres. Les « Achondrites », nous apportent des informations sur la formation et l’évolution des gros astéroïdes et des planètes. Les howardites, eucrites et diogénites (HED), les plus nombreuses, proviendraient de l’astéroïde Vesta (520 km de diamètre). Les shergottites, nakhlites, chassignites (SNC) auraient été arrachées de la surface de Mars lors d’impacts et seraient tombées sur Terre après un transit dans l’espace interplanétaire ; on connait de même des achondrites venues de la Lune. Aubrites, angrites, brachinites sont autant d’autres types d’achondrites. Les uréilites, winonaïtes, acapulcoïtes, lodranites proviendraient d’astéroïdes partiellement différenciés.

Les « Fers » (anciennement appelés « Sidérites ») sont des météorites principalement constituées d’un alliage de fer et de nickel. Avec une densité voisine de 8, ce sont les météorites les plus denses. La plupart d’entre elles (octaédrites) présentent, si on les scie, polit et attaque à l’acide, des bandes entrecroisées caractéristiques appelées figures de Widmanstätten. Les hexaédrites et les ataxites sont respectivement trop pauvres et trop riches en nickel pour présenter ces structures, mais n’en sont pas moins extraterrestres.

Les « Achondrites », nous apportent des informations sur la formation et l’évolution des gros astéroïdes et des planètes. Les howardites, eucrites et diogénites (HED), les plus nombreuses, proviendraient de l’astéroïde Vesta (520 km de diamètre). Les shergottites, nakhlites, chassignites (SNC) auraient été arrachées de la surface de Mars lors d’impacts et seraient tombées sur Terre après un transit dans l’espace interplanétaire ; on connait de même des achondrites venues de la Lune. Aubrites, angrites, brachinites sont autant d’autres types d’achondrites. Les uréilites, winonaïtes, acapulcoïtes, lodranites proviendraient d’astéroïdes partiellement différenciés.

Mentionnons enfin des météorites mixtes (métal-pierre) : les pallasites (2 %) sont formées de cristaux d’olivine translucide enchâssés dans une matrice métallique, ce qui en fait les météorites les plus visuelles, et proviendraient de l’interface entre le noyau métallique et le manteau pierreux d’un astéroïde différencié, et les mésosidérites seraient issues d’un astéroïde détruit lors d’un impact dont des fragments du noyau et de la surface ont pu se mélanger.

Enfin un troisième groupe de météorites, les « météorites non groupées », renferme un petit nombre d’autres météorites, ayant des caractéristiques chimiques particulières relativement aux membres des groupes principaux, appartiennent à des groupes ou sous-groupes additionnels. La météorite de Kaidun qui est présentée comme originaire de Phobos fait partie de ce troisième groupe.

Météorites remarquables

Détail de la météorite de Tamentit découverte au Sahara en ** (exposée à Vulcania)

On distingue les météorites que l’on a vu tomber et que l’on a retrouvées peu après leur atterrissage : on les appelle des « chutes observées » ou plus simplement des « chutes », par opposition à celles que l’on a découvertes par hasard et que l’on appelle des « trouvailles ».

En 1972, la communauté scientifique recensait environ 2 100 météorites, correspondant à une dizaine de découvertes par an sur les deux derniers siècles . Fin 2011, il y a environ 41 600 météorites classifiées (nom officiel validé) par la Meteoritical Society qui publie chaque année un catalogue des nouvelles météorites analysées, le Meteoritical Bulletin. Parmi ces 41 600, 97 % sont des trouvailles, 3 % sont des chutes, 70 % proviennent de l'Antarctique. Ce nombre augmente d’environ 1 500 chaque année.

99,8 % des météorites analysées proviennent de fragments d'astéroïdes, 0,2 % sont d'origine lunaire (160 recensées officiellement en 2011) ou martienne). Des cas plus rares concernent des météorites produites par l'impact de gros astéroïdes.

La Meteoritical Society attribue un nom ou un numéro à chaque météorite. Il s’agit en général d’un nom géographique d’un lieu proche de l’endroit de la découverte. Les règles de nomenclature ont été établies au milieu des années 1970 par le Committee on Meteorite Nomenclature (Comité de Nomenclature des Météorites) de cette Société internationale.

En France, le 7 novembre 1492 est tombée en Alsace à Ensisheim une chondrite de 127 kg : la météorite d’Ensisheim. Elle est aujourd’hui conservée au Palais de la Régence à Ensisheim et gardée par la confrérie St Georges des Gardiens de la Météorite d’Ensisheim, qui réunit chaque année, en juin, les passionnés de ces pierres célestes lors d’une bourse d’échanges remarquable. Les collectionneurs et chasseurs de météorites du monde entier s’y retrouvent. Le 3 octobre 1815, la chute historique de la météorite de Chassigny (en) apporte le premier spécimen type d'un nouveau groupe de météorites, les chassignites (en). Elle contient des bulles de gaz dont la composition est différente de l'atmosphère martienne, suggérant que les chassignites cristallisent dans le manteau profond de Mars, à la différence des nakhlites (en).

Parmi les météorites remarquables tombées en France, on peut citer Orgueil, une météorite carbonée classée CI ; Ornans, une autre carbonée qui a donné son nom à une classe de météorites les CO ; L’Aigle, tombée le 26 avril 1803 en Normandie qui fit l’objet d’un rapport scientifique de Jean-Baptiste Biot de l’Académie des sciences. Plus de 2 000 individus (petites météorites) furent retrouvés dans les environs de la ville de L’Aigle.

La plus grande météorite connue à ce jour est la météorite d'Hoba découverte en 1920 en Namibie.

Le plus gros impact français a été identifié en 1967 entre les villes de Rochechouart dans la Haute-Vienne et de Chassenon en Charente. Le cratère d’environ 21 km de diamètre n’est plus identifiable, mais les roches fracturées par l’énergie de l’impact subsistent par endroits. Il ne reste plus de trace de la météorite qui s’est complètement désintégrée sous la violence du choc. Cet impact a eu lieu il y a environ 214 millions d’années.

L'unique météorite mortelle historiquement attestée est la chute de la météorite de Valera au Venezuela qui a tué une vache le 15 octobre 1972. De nombreuses histoires mentionnent que des fragments de météorites ont directement atterri sur la tête d'un homme ou d'un chien (telle la météorite de Nakhla) et les ont blessé ou tué, mais elles relèvent plus de la légende ou leurs témoins manquent de fiabilité.

En 1996, l'analyse par la NASA de la météorite ALH 84001 suggérerait la possibilité d'une vie sur Mars. À ce jour, cette question est encore ouverte.

En 2005, la sonde Opportunity analysant géologiquement Mars, découvre la première météorite sur une autre planète, Heat Shield Rock (Meridiani Planum).

En 2011, l'analyse de chondrites carbonées révèlent des traces d'adénine et de guanine, bases constitutives de l'ADN, et renforce les observations selon lesquelles certaines météorites contiennent des molécules prébiotiques confinées qui seraient à l'origine de l'ensemencement de la Terre.

En 2013, le 15 février, le météore de Tcheliabinsk s'est désintégré au-dessus de l'Oural, brûlant partiellement dans les couches basses de l'atmosphère. Des fragments de la météorite ont atteint la Terre et sont tombés dans des zones peu habitées de la région de Tcheliabinsk en Russie. L'onde de choc produite a provoqué de nombreuses blessures, principalement dues à des bris de verre. Plusieurs images et vidéos de cette météorite ont été diffusées sur Internet.

Météorites dans les arts et la littérature

Les météorites inspirent de nombreux auteurs et scénaristes. Elles sont notamment le thème principal de la nouvelle La Couleur tombée du ciel, de films comme Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare, La Cité pétrifiée ou Meteor, des films catastrophe comme Deep Impact ou Armageddon.

La kryptonite est une météorite de l'univers DC, présente dans beaucoup d'aventures de Superman.

中文百科

在纳米比亚的霍巴陨铁:已知最大的完好陨石,长2.7公尺,重60吨。

威拉姆特陨石

陨石是小块的固体碎片,它的来源是小行星或彗星,起源于外太空,对地球的表面及生物都有影响。在它撞击到地表之前称为流星。陨石的大小范围从小型到极大不等。当流星体进入地球大气层,由于摩擦、压力以及大气中气体的化学作用,导致其温度升高并发光,因此形成了流星,包括火球,也称为射星或墬星。火流星既是与地球碰撞的外星**,也是异常明亮的流星,而像火球这样的流星无论如何最终都会影响地球的表面。

更通俗的说法,在地球表面的任何一颗陨石都是来自外太空的一个天然物体。月球和火星上也有发现陨石。

被观察到穿越大气层或撞击地球陨石称为墬落陨石,其它的陨石都称为发现陨石。截至2010年2月,只有大约1,086颗的墬落陨石的标本被收藏 ,但却有38,660颗被确认的发现陨石。

陨石通常分为三大类:石陨石主要是岩石,其组成大多是硅酸盐矿物;铁陨石,很大部分的成分是铁与镍;石铁陨石的成分既有大量的岩石也有金属。现代的陨石分类是根据其结构、化学同位素和矿物学来分类,小于2毫米的陨石被分类为微陨石。

命名

陨石迄今都以找到的地方来命名,通常使用邻近的城市或地理特征的名称。如果在一个地区发现了许多的陨石,则在名称之后会跟随着数字或字母(例如,ALH 84001或迪米特(b))。有些陨石会有非正式的暱称:阿拉巴马州夕拉科加陨石有时被称为霍奇斯陨石,因为它击中了安妮·霍奇斯这名女子;迪亚布洛峡谷陨石形成的巴林杰陨石坑有一打以上的别名。但是,经由陨石学会公布官方命名的唯一名称,是科学家、目录以及大多数的收藏家最常使用的名称。

堕落现象

在1868年坠落在威斯康辛的陨石(全图). 大多数流星体在进入大气层时都会瓦解,估计每年仍有500颗左右的小至弹珠大至篮球的陨石落在地面上;但是,通常每年只有5至10颗流星会被发现坠落,并被科学家得知和寻获。少数的陨石够大,可以创造出巨大的撞击坑;相对的,其它的陨石则因为不够大,坠地时都已经达到终端速度,最多只能创造出一个小坑洞。 这个坑穴是重61.9公克的诺瓦托陨石造成的。它在2012年10月17日击中某户人家的屋顶。 Campo del Cielo陨石上有个天然的洞。 大陨石击中地面时的速度可能仍接近它们的第二宇宙速度,在超高速的撞击下会留下一个撞击坑。坑洞的类型取决于陨石的大小、组成、破碎的程度、和进入的撞击角度。这种碰撞的力量有可能造成广泛的破坏。在地球上最常见到的超高速撞击,是由最容易穿越大气层的铁陨石造成的。铁陨石造成的撞击坑例子如,巴林杰陨石坑、奥德萨陨石坑、瓦巴尔陨石坑和狼溪陨石坑,在这些陨石坑都发现相关联的铁陨石。相较之下,够大的石质流星体或像彗星这样的冰雪球或小行星,即使重量达到数百万公吨,在进入和通过大气层时,依然会被破坏而不会留下撞击坑。虽然这种瓦解的事件很罕见, 它们会造成可以引起重视的振荡,著名的通古斯事件可能就是这种事件。. 非常大的石质流星体,直径数百米或更大,质量达到千万公吨或更重,可以墬落到地球表面,并撞击出大撞击坑,但是这是非常罕见的。这种撞击通常都伴随着巨大的能量,因此撞击体会完全被摧毁,而没有陨石能残留下来(第一个被发现与石陨石有关联的大陨石坑,是2006年五月提出报告的南非摩洛衮陨石坑)。 火流星:非常明亮的流星,视星等为 −14等或更亮。 几种由于太小而无法造成超高速撞击坑的墬落陨石需要由目击者提出证据。流星体穿过大气层时的火球可以非常明亮,甚至足以媲美太阳的强度,然而大多数都比较黯淡,甚至在白天而不会被注意到。有许多的颜色曾被报告过,包括黄色、绿色和红色。随着对象的碎裂,会有闪光和爆发。在陨石坠落时经常会听到主要碎裂事件引起的激波产生爆炸、碎裂或隆隆的声爆。在广大的范围内都可以听到这种声音,半径可以达到数百公里或更大;有时可以听到口哨声或嘶嘶声,但还缺乏理解。在火球经过之后,经常会看见烟尘的尾巴在大气层内残留好几分钟。 铁陨石NWA 859显示出大气烧蚀造成的影响。 流星体在进入大气层的过程中会被加热,它的表面会融化和经历烧蚀的体验。在这个过程中,它们可以被雕塑成各种不同的形状,在表面出现和留下被称为气印的浅层指纹状凹陷。如果流星体保持固定的方位,没有翻滚的前进一段时间,它可能会形成一个锥形的鼻锥或是热遮罩的形状。当它减速,最终会使融化的表面层凝固成薄博的熔壳。在大多数的陨石,这一层是黑色的(在一些无粒陨石,熔壳可能是非常明亮的色彩)。在石陨石,热影响区顶多只有几毫米深;在铁陨石,是较好的热导体在表面下1厘米(0.39英寸)的金属结构可能会受到高温的影响,但报告不尽相同。一些陨石据报说在落地后有被烧得滚烫的触感,而其他的则是冷到足以让水冻结成霜。来自许多坠落陨石,像是Bjurbole、塔吉什湖陨石、和Buzzard Coulee,被发现落在冰冷的湖或海内,或许它们在坠落时并不是热的。 流星体在大气层中碎裂,有可能形成陨石雨,落下的陨石从几颗到几千颗都有可能。这些陨石雨坠落的区域被称为散布区,通常是椭圆的形状,长轴的方向与流星飞行的方向平行。在大多数况下,在陨石雨中最大的陨石会坠落在散布区最远的距离。

陨石的类型

Murnpeowie陨石:一颗布满类似指纹气印的铁陨石。 马里利亚陨石:1971年10月5日17:00坠落在巴西圣保罗州马里利亚(Marília)的球粒陨石,分类为H4。 切割和抛光的一片埃斯克尔(Esquel)陨石,黄绿色的橄榄石晶体被包裹在铁镍基体内,是颗石铁陨石的橄榄陨铁。 绝大部分的陨石都是石陨石,可以分为球粒陨石和无粒陨石两大类,只有6%的陨石是铁陨石或混杂着岩石和金属的石铁陨石。现代的陨石分类颇为复杂,可以回顾Krot等人的论文(2007年),总结了现代陨石的分类法。 坠落在地球上的陨石有86%是球粒陨石,它们因为含有圆形的小颗粒而得名。这些颗粒,或陨石球粒,的主要成分是在太空中自由漂浮时被熔化过的硅酸盐矿物。有些类型的球粒陨石也包含少量的有机物质,包括胺基酸和太阳前颗粒。球粒陨石通常有45.5亿岁的年龄,被认为是来自小行星带中未能结合成大**的物质。像彗星一样,球粒的小行星是太阳系中最早和最原始的质点。球粒陨石常被称为行星构造的基材。 掉落在地球上的陨石有8%是无粒陨石(意味着它们不包含球粒),其中一些类似于地球上的镁铁质火成岩。大多数的无球粒陨石也是古老的岩石,并且被认为是已经被分化的小行星地壳物质。无粒陨石的一个大家族(HED陨石)的母体可能源自灶神星族,然而这种说法尚有争议;其他的则衍生自不同的小行星。有两个无粒陨石的小族群是很特别的,它们太**而不像是来自小行星带。其中一族来自月球,它们与阿波罗计划和月球计划带回的月球岩石相似;另外一族几乎可以肯定是来自火星,并且是人类发现来自其他行星的唯一物质。 大约5%的坠落陨石是铁镍合金共生的铁陨石,像是锥纹石和白沸石。多数铁陨石被认为来自多个曾经被熔解的小行星核心。如同在地球,高密度的金属从硅酸盐物质中分离出来,并沉淀至小行星的中心,形成核心。这颗小行星凝固之后,它与其它的小行星相撞而碎裂。由于在像是绝大多数的陨石都能被寻获的南极地区,搜集到的铁陨石比例偏低,有可能铁陨石实际坠落的百分比会低于5%。目前,这被解释为再发现性的偏差:外行人都会注意到的固体物质,铁陨石比其它类型的陨石要多;在南极发现的铁陨石丰度只是总数的0.4% 。 石铁陨石构成剩余的1%,它们是铁镍金属和硅酸盐矿物的混合物。其中一种是橄榄陨铁,被认为是撞击有铁核心**的铁核边界所产生的陨石;另一种主要的石铁陨石是中陨铁。 雷公墨(英文的字源来自希腊的tektos,熔)本身不是陨石,而是自然界很稀罕的玻璃物体,大小只有数公分,是大陨石撞击地球表面而产生的--大多数科学家认为。少数研究人员认为雷公石源自于月球火山喷发的熔岩,但是这种理论在过去的数十年已经失去大多数支持者。

陨石化学

在2015年3月,NASA的科学家报告,用陨石内发现的化学物质,像是嘧啶,在实验室的外太空环境下,首度发现复杂的DNA和RNA等与生命相关的有机化合物,包括尿嘧啶、胞嘧啶和胸腺嘧啶。嘧啶,像多环芳香烃 (PAHs,polycyclic aromatic hydrocarbons),是在宇宙中发现最富含碳的化合物。依据科学家所说,可能在红巨星和星际尘埃就已经形成。

陨石的再发现

坠落陨石 被贝内尔陨石击中的汽车坐垫和消声器。这颗陨石是1938年坠落在美国伊利诺州贝内尔的坠落陨石。插图就是这颗陨石。 大多数坠落陨石都是因为肉眼观察到火流星,或是在地面上确实发现陨石撞击坑,甚至是两者都有。因此,尽管陨石撞击在地球上各处的机率实际上应该都是相等的,但是经过验证的坠落陨石倾向于集中在人口密度较高的地区,像是欧洲、日本和印度北部。 少数的坠落陨石被自动观测的摄影机观测到,并经过计算坠落点的位置因而寻获。第一颗这样找到的陨石是1959年坠落在捷克斯洛伐克(现在的捷克共和国)的普利布兰(Příbram)陨石 。在这个事件中,有两架摄影机捕捉到这颗流星还是火球时的影像。这两个影像被用来确定坠落在地上的位置,更有意义的是,这是第一次准确的计算出轨道来找到陨石。 随着普利布兰陨石的坠落,许多国家的研究都瞄准坠落陨石,创建起自动观测的系统。其中一个名为"草园网络"的系统,是由史密松宁天文物理天文台在1963至1975年间在美国中西部运作的。这个计划也观测到过陨石的下坠,「失落城市」球粒陨石,就是由这个计划计算出轨道而寻获的。另一个加拿大的陨石观察和发现计划,在1971至1985年的运行期间,也于1977年发现单独一颗的「Innisfree」陨石。最后,由发现普利布兰陨石的捷克原始计划衍生出的欧洲火球网络观测,也在2002年计算出轨道并发现「新天鹅堡」陨石。NASA有一个检测美国东南部的流星事件的自动化系统,可以计算出所见流星的轨道、星等、地面轨迹和其它的参数,每晚也都能检测到一些事件。 发现陨石 直到20世纪,只有数百颗的发现陨石被寻获。其中80%是铁陨石和石铁陨石,这两种很容易和在地的岩石区分出来的陨石。直到今天,每年只有少数的陨石被报告是意外寻获的,原因是从哈维·H.·尼宁格的发现,在世界各地搜集到的陨石已经超过30,000颗以上,显示陨石在地球表面各地的分布远比过去认为的更为普遍。 美国的大平原 尼宁格的策略是在美国的大平原上搜索陨石,因为在广大的耕种平原上,土壤中只有少量的岩石。在1920年代晚期至1950年代,他在这些地区旅行并教导当地人陨石的外观,和如果它们认为偶然发现了一颗陨石该如何处理,例如,在清理场地的过程中。结果新发现了200多颗陨石,而大部分都是石陨石。 1960年代末期,人们发现大平原中的新墨西哥州罗斯福县是寻找陨石的好场所。在1967年发现了几颗陨石之后,又在随后的几年中新发现了100多颗的陨石标本,而且许多都是由伊万·威尔逊独自一人发现的。从1967年起,在这个地区发现的陨石总共约有140颗。发现它们的地区,地表以表面被浅而松的土壤覆盖的硬质岩层为主。在黑色风暴事件的年代,松散的土壤被吹离,留下的岩石和陨石就浮现在表面。 南极洲 扫描电子显微镜揭示出1984年在南极发现的陨石ALH84001内有类似细菌化石的结构。在显微镜下,此特征最初被解释为类似细菌命体的化石,但现已证明在无微生物存在的热液系统中可以形成类似的磁铁矿结构。 在1921年至19**年间,在南极只有少量数的陨石被发现。在1969年,第10次的日本南极研究探险队在靠近大和山的一片蓝色冰原上发现了9颗陨石。这次的发现使得我们认为,冰层的运动可能会使陨石集中到某些地区。在1973年,又在相同的地区发现了大量陨石之后,一支在1974年成立的日本探险队专程前往该地搜索陨石,他们发现了将近700颗的陨石。 不久之后,美国在南极大陆另一侧的传圣塔提克山脉开始了自己在南极洲寻找陨石的计划:南极陨石搜索计划(ANSME,Antarctic Search for Meteorites) 欧洲的团队也在1980年代后期开始称为"EUROMET"的计划,由意大利继续进行Nazionale di Ricerche计划,在南极有系统的搜索陨石。 中国的南极探险自2000年起成功的搜索陨石;韩国自2007年开始搜集陨石的计划(KOREAMET),也已经找到了几颗陨石。自1974年以来,所有的这些探险总计搜集到的陨石标本之中,已经有逾23,000颗已完成分类,还有更多尚未完成分类的。更多详细的数据,可以参考哈崴的文章(2003)。 澳洲 大约就在冰冻荒芜的南极发现大量陨石的同时,搜集者发现在高温的澳洲沙漠也能找到许多的陨石,在南澳和西澳的纳拉伯地区已经找到了大量陨石。自1971年至今,在有系统的搜索下,已经找到超过500颗陨石,其中大约300颗有明显的特征。在这些地区能够发现陨石,是因为这里是平坦、缺乏特征的石灰岩平原地形。在极度干旱的气候下,数千万年以来,那里的风化或沉积相对的较小,因此陨石在哪儿是不断的累积,而不是被掩埋或是摧毁。颜色黑暗的陨石很容易从石灰岩的卵石和岩石之间分辨出来。 撒哈拉 这颗小陨石是在阿尔及利亚靠近廷杜夫的NWA 869散布区发现的。目前被归类为L3.8-6普通球粒陨石,它有角砾岩和丰富的陨石球粒 在1986-87年,一组在利比亚东南方约100公里(62英里)的多罗沙漠安装探勘石油地震站网的德国团队,在平原上发现了65颗陨石。数年后,一位沙漠爱好者看见科学家在南极发现陨石的照片,想起他在北非看见相似的场景。 在1989年,他在利比亚和阿尔及利亚的几处显著不同的地点找到了近百颗的陨石。之后的数年内,他与其他的人陆续发现了400多颗陨石。发现陨石的地点都是沙漠或岩漠等荒漠的不毛之地:这些平坦、没有特征的地区,只有少量的卵石和沙砾覆盖着,深色的陨石在这些地方很容易被发现。有几个陨石场,像是Dar el Gani、Dhofar、和其它地点,由基底岩石(粘土、白云石和石灰石)和未被侵蚀的石英砂构成的浅色地质,使陨石很容易识别。 虽然陨石爱好者收集与出售的商业行为已经持续了数十年,但在1980年代和1990年代早期,在撒哈拉发现的陨石,多数都被博物馆和类似的机构购买和保存,以供科学的研究或展览之用。突然有大量的陨石可以利用,并且也可以相对方便地找到(特别是与南极比较),导致商业性的陨石搜集显著提高,这种活动在1997年于利比亚发现来自月球和火星的陨石之后更为活跃。在1990年代的后期,私人的陨石搜集探勘队已经出现在撒哈拉沙漠。以这种方法找到的陨石标本虽然还会被收集做为研究之用,但大部份的都被卖给私人的收藏者收藏。这些探险队在阿尔及利亚和利比亚发现的陨石中,经描述状况良好的陨石总数已经超过了2000颗。 有关陨石交易的利益增长在撒哈拉国家间透过语词传播,陨石市场开始存在,特别是在摩洛哥,游牧民族和当地人拿着在沙漠找到的陨石兜售。数以千计的陨石通过这种方法散布出去,这些陨石绝大部分都缺乏在何时、何地,以及如何找到的信息,他们通通称为西北非陨石。 阿拉伯半岛 在1999年,陨石猎人在阿曼南部和中部的沙漠也收集到许多陨石的标本。在阿曼地区的多法和Al Wusta砾石平原,Rub' al Khali以南的沙质沙漠,迄2009年中已经发现了5,000颗陨石。其中还包括了大量的月球陨石和来自火星的火星的陨石,使得阿曼成为科学家和收藏家特别重视的一个地区。早期在阿曼的探测,主要是通过陨石的经销商,但是由阿曼和欧洲科学家组成的国际小组,现在也在搜索陨石标本。 目前在阿曼发现的陨石受到国际法的保护禁止私人收藏,但是陨石猎人不顾这些禁令继续盗取这些被视为国际财富的陨石。 当要确实运行这一条法律和公告周知时,这项新法律惹出小小的国际事件,因为长期以来受到监视的陨石猎人主要来自俄罗斯,但是他们的伙伴有些来自美国或者一些欧洲国家。 在麦加克尔白卡巴圣殿墙上的黑石长期以被历史学家被认为是一块陨石,但是在科学文献上只有极少的数据。 美国西南部 2006年在加州巴斯托正北方发现的石陨石(H5)。 从1990年代中期开始,业余的陨石猎人开始在西南美国的干旱地区搜索。迄今可能已经有上千颗的陨石在莫哈维沙漠(Mojave)、索诺兰沙漠(Sonoran)、大盆地和奇华胡安沙漠中干涸的湖床(干盐湖)上被发现。重大的发现包括高级谷的104 Acapulcoite,这种陨石在美国境内只发现了两颗;以及蓝鹰陨石,在美洲境内找到的第一颗鲁木路提型球粒陨石。最重要的发现或许是在洛杉矶找到的火星陨石,是在莫哈维沙漠中的某处寻获的,发现者Robert Verish只是为了辨识多年来在他家后院中的岩石。在西南美国发现的一些陨石尚未正式提交给陨石命名委员会,很多玩家怕会被联邦政府充公,而很不明智的不愿公开发现地点的座标。 有几颗被发现的陨石目前在洛杉矶的葛利芬天文台展示中。

分类

铁陨石(陨铁),主要含有铁和镍

石铁陨石(陨铁石),铁、镍和硅酸盐各占一半,数量甚少 橄榄陨铁 中铁陨石

橄榄陨铁

中铁陨石

石陨石(陨石),主要含有硅酸盐,也是最常见的一种 球粒陨石 普通球粒陨石 碳质球粒陨石(碳粒陨石) 顽辉球粒陨石 无粒陨石 顽辉无粒陨石 橄辉无粒陨石 HED无粒陨石 钛辉无粒陨石 月球陨石 火星陨石

球粒陨石 普通球粒陨石 碳质球粒陨石(碳粒陨石) 顽辉球粒陨石

普通球粒陨石

碳质球粒陨石(碳粒陨石)

顽辉球粒陨石

无粒陨石 顽辉无粒陨石 橄辉无粒陨石 HED无粒陨石 钛辉无粒陨石 月球陨石 火星陨石

顽辉无粒陨石

橄辉无粒陨石

HED无粒陨石

钛辉无粒陨石

月球陨石

火星陨石

法法词典

météorite nom commun - masculin et féminin ( météorites )

  • 1. astronomie corps céleste qui a atteint la surface de la Terre

    un cratère formé par la chute d'une météorite

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antérograde a.amnésie antérograde 【医学】远事遗忘(症)

décédé a. 死亡的, 走过的

obsessionnel obsessionnel, lea.1. 【心理学】强迫性 2. 心神不3. 有强迫性神经(官能)症— n.强迫性神经(官能)症者

tortue 龟,乌龟

grillon 蟋蟀

长三角 Cháng-Sānjiǎodelta du Changjiang

digitale n. f.洋地黄, 毛地黄

mariage 结婚,婚姻

météorisme n. m. [医]腹胀, 鼓胀, 气胀

récapitulatif a.摘的, 重述点的, 概括的