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词典释义:
inox
时间: 2023-09-09 10:05:13
[inɔks]

n. m 不锈钢; 不锈金属[inoxydable的缩写]常见用法

词典释义
n. m
不锈钢; 不锈金属[inoxydable的缩写]

常见用法
couverts en Inox不锈钢餐具

当代法汉科技词典

inox adj. 不锈的inoxm不锈钢

fil d'acier inox 不锈钢丝

短语搭配

fil d'acier inox不锈钢丝

acier (inoxydable, inox)不锈钢

couverts en inox不锈钢餐具

原声例句

Et là, c'est parti pour deux heures et demie parce que ça va être des boules prestige inox, des boules les plus tendres possible.

就像现在制作的不锈钢质顶级球,和最柔软的球,需要烤制2小时半。

[精彩视频短片合集]

Avec ces boules en inox, on est loin, très loin de ce avec quoi jouaient nos ancêtres.

用这些不锈钢球玩滚球戏,我们可比我们的祖先时代玩得现代多了。

[精彩视频短片合集]

Un matériau qui chauffe 7 fois plus vite que l'inox.

这种材料的加热速度是不锈钢的7倍。

[Food Story]

En plus, elles sont inox, c'est classe.

此外,它们是不锈钢的,很上档次。

[Top Chef 2017 顶级厨师]

Celle-là, je ne veux vraiment pas m'en séparer parce que je trouve que les sauces ont meilleur goût qu'avec une casserole en alu ou une casserole intérieur inox.

这个,我真的不想放弃它,因为我发现它的酱汁味道比用铝制平底锅或不锈钢内胆平底锅好。

[法国TV3台午间电视新闻 2022年12月合集]

On travaille le bois, après on part dans tout ce qui est métaux, zinc, cuivre, plomb, inox.

我们使用木材,然后研究金属、锌、铜、铅、不锈钢等所有材料。

[TV5每周精选(视频版)2022年合集]

Après, dans notre métier, on travaille du laiton, on travaille de l'inox, on travaille de l'alu.

之后,在我们的专业中,我们工作黄铜,我们使用不锈钢,我们使用铝。

[魅力无穷的传统手工业]

Ces capsules sont en inox, là où les capsules jetable sont en aluminium ou en plastique.

这些胶囊由不锈钢制成,其中一次性胶囊由铝或塑料制成。

[法国TV2台晚间电视新闻 2023年3月合集]

Les innovations comme celle-ci se multiplient: capsule avec bouchon en inox, capsule jetable mais biodégradable, à base de granulés de maïs.

- 像这样的创新正在成倍增加:带不锈钢盖的胶囊,一次性但可生物降解的胶囊,由玉米颗粒制成。

[法国TV2台晚间电视新闻 2023年3月合集]

例句库

Notre entreprise est située dans Taiyuan, province du Shanxi, Taiyuan en fer et en acier inox entreprises de transformation profonde dans les zones industrielles.

我公司位于山西省太原市,为太钢不锈钢深加工工业园区内企业。

Une variété de pin électronique.Raffinés cuivre, fer, acier inox, aluminum précision une variété de non-standard de pièces d'automobiles et de zinc moulées en alliage de mourir.

各种电子插针.精制铜、铁、不锈钢、铝各种精密非标自动车件及锌合金压铸件。

Les matériaux utilisés sont importés de haute qualité de fer, cuivre, alu, inox, et d'autres matières premières, prix raisonnable, une livraison rapide, de bienvenue à envisage de genre de discours.

材料均采用进口高品质铁、铜、铝、不锈钢等原料,价格合理、交货及时,欢迎来图、来样洽谈。

Les principaux produits sont: Fonte d'inox, de tuyaux en acier inoxydable poignée, charnière en acier inoxydable, et d'autres produits.

不锈钢精铸拉手、不锈钢弯管拉手、不锈钢合页等产品。

L'ensemble est en aluminium et inox et s'encastre dans le fond du NAUTILE (vue depuis le hublot avant).

乐团是铝和不锈钢和卡底部的nautile (查看从窗口前) 。

Usinables matériaux: inox, titane, haut et bas en acier au carbone, de cuivre, de nickel, de cuivre et de nickel, aluminum, et ainsi de suite.

不锈钢、纯钛、高低碳钢、铜材、镍白铜、铝材等。

Pour le montage du socle en biscuit, utilisez un cercle inox de 10 cm de diamètre. Si vous n'en avez pas, confectionnez-en un avec du carton souple.

用直径10厘米的不锈钢圈来放饼干底。如果没有,就用软纸做一个。

50%.Le reste est eleve en cuve inox thermo regulee puis assemble.

50%橡木桶窖藏,其余的在温控不锈钢酒罐中培养,由二者混合酿制而成。

J'ai utilisé un boulon en inox M6 dont la tête a été usinée au tour pour la rendre cylindrique.

我用了一个M6的不锈钢螺栓头部已被加工转向使圆柱。

Je vinifie de manière traditionnelle en cuve ouverte puis élevage en cuve inox ou tonneaux.

我的酿造方式全部首先采用传统开放式酒槽发酵,之后在不锈钢桶或橡木桶中进行陈酿。

法语百科

L'acier inoxydable, couramment appelé acier inox ou inox, est un alliage d'acier (comportant moins de 1,2 % de carbone) avec plus de 10,5 % de chrome, dont la propriété est d'être peu sensible à la corrosion et de ne pas se dégrader en rouille.

La présence de chrome en solution au-delà de 10,5 % dans la matrice d'un acier provoque la formation d'une couche protectrice d'oxyde de chrome qui lui confère son inoxydabilité. D'autres composants peuvent être ajoutés, notamment le nickel qui améliore les propriétés mécaniques en général et la ductilité en particulier, ou encore le molybdène ou le titane qui améliorent la stabilité de l'alliage pour des températures autres qu'ambiante, ou encore des éléments à hauts points de fusion comme le vanadium et le tungstène accompagné en général d'une augmentation de la teneur en chrome, pour obtenir la résistance aux hautes températures au contact d'une flamme (aciers réfractaires).

L'acier inoxydable est devenu indispensable dans de nombreux domaines : ustensiles de cuisine, objets usuels, médecine, chirurgie, bâtiment et travaux publics, construction navale, automobile, aéronautique, outillage, industries mécaniques, agroalimentaires, chimiques, transports, etc. Il est entièrement recyclable.

Rappels sur la corrosion et la passivation

Les phénomènes de corrosion des métaux sont de nature électrochimique : le métal retrouve son état thermodynamiquement stable, l'état oxydé, en présence d'un milieu oxydant (eau, atmosphère, milieu naturel ou industriel). Le métal réagit avec l'environnement, cette réaction se faisant avec des échanges d'électrons.

Le fer, constituant majoritaire des aciers, s'oxyde facilement ; le produit de corrosion, la rouille, s'effrite ou se dissout dans l'eau, ce qui crée une dégradation de la pièce. À chaud, la diffusion des atomes oxydants dans l'épaisseur du métal peut compliquer encore le problème.

Une des manières d'éviter la corrosion consiste à mettre une quantité importante de chrome (Cr) dans l'acier (plus de 10,5 % en masse). Le chrome réagit avec le dioxygène de l'air et forme une couche d'oxyde de chrome Cr2O3 :

4 Cr + 3 O2 → 2 Cr2O3

Cette couche, compacte, adhérente et donc protectrice, est appelée « couche passive » : elle forme une barrière séparant l'acier de son milieu. En temps normal, elle est invisible car très fine. Ainsi, contrairement à son nom, l'acier n'est pas inoxydable : il s'oxyde rapidement, mais forme un oxyde protecteur, contrairement à la rouille.

Par rapport à une électrode à hydrogène de référence, le potentiel des aciers inoxydables se situe entre le molybdène et le mercure, non loin de l'argent et du platine.

L'addition de divers éléments d'alliage permet de s'adapter au milieu spécifique dans lequel doit être utilisé l'acier, et de modifier ses propriétés mécaniques :

l'ajout de nickel améliore les propriétés de la couche passive ; celui-ci s'intègre à la couche d'oxyde : 2 Ni + O2 → 2 NiO

le nickel est un élément gammagène, il permet d'obtenir une structure austénitique et donc d'avoir des tôles qui se mettent en forme facilement ;

le carbone en haute teneur permet de tremper l'acier et d'obtenir un acier martensitique, très dur ;

mais le carbone nuit à la soudabilité, et par ailleurs, il peut piéger le chrome et gêner la formation de la couche passive ;

d'autres éléments d'alliage, pour l'essentiel des métaux relativement « nobles » comme le molybdène, le titane, le cuivre améliorent encore la résistance chimique, en particulier dans les milieux non oxydants.

Il existe de fait de très nombreuses nuances d'aciers inoxydables et le choix est parfois difficile, car ils n'ont pas tous le même comportement dans un milieu donné. On les désigne souvent par les pourcentages massiques en nickel et en chrome. Ainsi, un acier inoxydable 18/10, tel que ceux utilisés en coutellerie, pour les couverts et pour la cuisine en général, contient 18 % en masse de chrome et 10 % en masse de nickel. Cette désignation est en fait très insuffisante car elle ne préjuge en rien de la structure métallurgique.

Les aciers inoxydables peuvent se corroder si l'on n'utilise pas la bonne nuance par rapport à l'environnement de la pièce (composition chimique de l'environnement, température), ou bien si la couche passive ne se forme pas avant la mise en service de la pièce :

le métal est mis à nu (meulage, usinage, déformation de la pièce faisant craquer la couche passive, frottement, érosion, cavitation), mais de l'huile ou de la graisse empêche l'air d'arriver pour oxyder ; la surface est alors dite « active » ;

des particules d'acier non inoxydable polluent la surface (pollution par le fer) : ces particules rouillent, ce qui forme des auréoles, mais peuvent aussi amorcer une corrosion de l'inox dans certains cas ;

on peut avoir de la corrosion galvanique : contact de l'inox avec un métal plus noble, hétérogénéité dans l'inox, variation de concentration du milieu.

On peut dire que :

les aciers inoxydables ne peuvent être corrodés à froid qu'en présence d'humidité. C'est ainsi qu'ils résistent au chlore, gaz pourtant très corrosif, pourvu que ce dernier soit parfaitement sec ;

une bonne utilisation des aciers inoxydables nécessite donc un métal d'une très grande homogénéité pour éviter des corrosions locales et un passage de l'état actif à l'état passif en tous les points de la surface exposée.

Histoire : découverte

Les premiers alliages de fer et d'acier résistant à la corrosion furent coulés dès l'antiquité : le pilier de fer de Delhi, érigé sous ordre de Kumarâgupta I au V siècle subsiste encore de nos jours en parfait état. Cependant une distinction doit être faite dans le vocabulaire : ces alliages devaient leur résistance à leur haute teneur en phosphore, et non en chrome. Il ne s'agissait donc pas d'aciers inoxydables dans le sens que l'on donne actuellement au terme. Dans ces alliages et sous des conditions climatiques favorables, il se forme en surface une couche de passivation d'oxyde de fer et de phosphates qui protège le reste du métal bien mieux qu'une couche de rouille.

Les premiers aciers résistants à base de chrome furent développés par le métallurgiste français Pierre Berthier, qui remarqua leur résistance à certains acides et imagina leur application en coutellerie. Cependant, à l'époque, on n'utilisait pas les bas taux en carbone et haut taux en chrome couramment utilisés dans les aciers inoxydables modernes, et les alliages obtenus alors, trop riches en carbone, étaient trop fragiles pour avoir un véritable intérêt.

En 1878, les établissements Jacob Holtzer situés à Unieux (Loire) commencent la production industrielle d'aciers au creuset chromés. Pour autant, seules de meilleures caractéristiques mécaniques sont alors recherchées, la corrosion intéressant peu les métallurgistes. Ainsi, en 1890, à ce sujet, Henry Marion Howe se contente de rapporter que « le chrome est réputé accélérer la rouille du fer » !

Dans les années 1890, l'Allemand Hans Goldschmidt développa et breveta un procédé appelé la thermite qui permettait d'obtenir du fer sans carbone. Entre 1904 et 1911, divers chercheurs, notamment le Français Léon Guillet, mirent au point différents alliages que l'on pourrait aujourd'hui considérer comme inoxydables. En 1911, l'Allemand Philip Monnartz mettait en évidence l'influence du taux en chrome des alliages et leur résistance à la corrosion.

Enfin, en 1913, l'Anglais Harry Brearley des laboratoires Brown-Firth (Sheffield, Angleterre), en travaillant sur l'érosion dans les canons d'armes à feu, développa un acier qu'il baptisa rustless (« sans rouille ») : il s'aperçut que des échantillons polis en vue d'examens de laboratoire ne subissaient pas d'oxydation. Cet acier sera ensuite rebaptisé stainless (« sans tache », ou « pur »), ce sera officiellement le premier acier à porter le nom d'« inoxydable » ; Brearley entra dans l'histoire comme leur inventeur. Il s'agissait alors d'un acier inoxydable martensitique (0,24 % en carbone et 12,8 % en chrome). Cependant, d'autres aciers comparables avaient été développés en Allemagne par Eduard Maurer (de) et Benno Strauss (de) qui élaboraient un acier inoxydable austénitique (21 % de chrome et 7 % de nickel) pour Krupp AG. Aux États-Unis, Christian Dantsizen et Frederick Becket lancèrent déjà la fabrication industrielle d'acier inoxydable ferritique. En 1908, Krupp avait déjà construit des navires à coque en acier inoxydable chrome-nickel.

En 1924, William Herbert Hatfield (en), qui succéda à Harry Brearley à la tête des laboratoires Brown-Firth, élabora l'acier « 18/8 » (18 % en masse de chrome et 8 % en nickel) qui est probablement le représentant le plus utilisé des aciers inoxydables fer-nickel-chrome.

En 1925 est mis au point le Procédé Ugine-Perrin dans les usines savoyardes de la Société d’électrochimie, d'électrométallurgie et des aciéries électriques d'Ugine, future Ugitech, une méthode permettant d'obtenir un acier inoxydable à la fois pur, fiable et bon marché, par agitation des aciers avec des laitiers préalablement fondus, pour obtenir une épuration complète des aciers.

Principales nuances d'aciers inoxydables

Pour être classé dans la catégorie inoxydable, un acier doit contenir au moins 10,5 % de chrome (Norme EN 10020).

Principales familles d'aciers inoxydables :

ferritique : fer-chrome, carbone < 0,1 %, ferromagnétique (« magnétique »). La nuance la plus courante est l’en 1.4016 (Aisi 430). Le chrome et le molybdène augmentent la résistance à la corrosion. Le titane et le niobium améliorent la soudabilité ;

martensitique : fer-chrome, carbone > 0,1 %, ferromagnétique (« magnétique »), apte à la trempe ;

austénitique : fer-chrome-nickel, carbone < 0,1 % (y compris nuance 1.4301/304, souvent appelée 18/8; 18/10), paramagnétique (« amagnétique ») à l’état de livraison. C'est plus de 65 % de l’utilisation d’acier inoxydable ;

duplex : fer-chrome-nickel, structure mixte austénitique-ferritique, magnétique (la nuance la plus connue est l'EN 1.4462). Ces aciers présentent en général des caractéristiques mécaniques supérieures et une meilleure résistance à la corrosion que la plupart des nuances courantes austénitiques et ferritiques.

Les plus courants (analyses chimiques : en % pondéral) :

X2CrNi18-09 (AISI 304L ou A2) : C : 0,02 %, Cr : 17 à 19 %, Ni : 9 à 11 %, « inox alimentaires », utilisés pour la réalisation de matériel de collectivité, et d'ouvrages toutes qualités ;

X2CrNiMo17-12 (AISI 316L ou A4) : C : 0,02 %, Cr : 16-18 %, Ni : 11-13 %, Mo (molybdène) : 2 %, dits « inox chirurgical » et « inox marine », utilisés dans les industries chimiques, pharmaceutique, pétrolières, agro-alimentaires (cuves…), mobilier urbain, et aussi intensément en milieu nautique ;

X8Cr17 (AISI 430) : C : 0,08 %, Cr : 16-18 %, utilisés pour les articles de ménage, l'électroménager, les éviers ;

X6CrTi12 (AISI 409) : C : 0,06 %, Cr : 11-13 %, Ti (titane), utilisé dans les échappements automobiles, fourneaux, etc.

La plupart des aciers inoxydables utilisés sont conformes à des normes :

européennes (norme EN 10088 en particulier) ;

américaines (normes de l'ASTM) ; L signifie low carbon (bas carbone), H signifie High carbon (haut carbone) ;

d'autres pays également, mais ces normes sont peu connues internationalement.

Concernant le tableau d'équivalence ci-dessous il faut remarquer que la nuance américaine de type 316 autorise une teneur en molybdène de 3 % maximum ce qui peut poser un problème de conformité lorsque la spécification préconise une norme européenne qui limite la teneur en molybdène à 2,5 %.

Équivalences des désignations
EN 10027
(européenne)
Afnor
NF A 35573
(France)
AISI
(États-Unis)
Composition
% C % Cr % Ni % Mo % Si % Mn % P % S Autres
X12CrNi18-09 Z10CN18-09 302 0,12 16 à 18 6 à 8 1 2 0,04 0,03
X12CrNi18-08 Z10CNF18-09 303 ≤ 0,12 17 à 19 8 à 10 0,6 1 2 0,06 ≥ 0,15
X5CrNi18-10 1.4301 Z7CN18-09 304 0,05 17 à 19 8 à 10 1 2 0,04 0,03
X2CrNi18-09 1.4307 Z3CN18-10 304 L 0,02 17 à 19 9 à 11 1 2 0,04 0,03
X5CrNi19-11 1.4303 Z8CN18-12 305 0,05 17 à 19 11 à 13 1 2 0,04 0,03
X7CrNi23-14 Z12CNS25-13 309 0,07 22 à 25 11 à 14 1 2 0,04 0,03
X12CrNiSi25-20 Z12CNS25-20 310 0,12 23 à 26 18 à 21 1 2 0,04 0,03
X5CrNiMo18-10 1.4401 Z6CND17-11 316 0,05 16 à 18 10 à 12,5 2 à 2,5 1 2 0,04 0,03
X2CrNiMo17-12-02 1.4404 Z2CND17-12 316 L 0,02 16 à 18 10,5 à 13 2 à 2,5 1 2 0,04 0,03
X10CrNiMoTi18-10 1.4571 Z6CNDT17-12 316 Ti 0,1 16 à 18 10,5 à 13 2 à 2,5 1 2 0,04 0,03 Ti . 5 C ; Ti . 0,6
X10CrNiTi18-09 1.4541 Z6CNT18-10 321 0,10 17 à 19 10 à 12 1 2 0,04 0,03 Ti . 5 C ; Ti . 0,6
X7Cr13 1.4003 Z6C13 403 0,07 11,5/13,5 1 1 0,04 0,03
X10Cr13 1.4006 Z12C13 410 0,08/0,15 11,5/13,5 1 1 0,04 0,03
X12CrS13 Z12CF13 416 0,08/0,15 12 à 14 0,5 0,15/0,6 1 1,5 0,06 ≥ 0,15
X20Cr13 1.4021 Z20C13 420 0,16-0,25 12 ≤ 1 ≤ 1,5 ≤ 0,04 ≤ 0,015
X30Cr13 1.4028 Z30C13 420 B 0,3 12 à 14 1 1 0,04 0,03
X6Cr17 1.4016 Z8C17 430 0,08 16/18 0,5 1 1 0,04 0,03
X12CrMoS17 Z10CF17 430 F 0,12 16/18 0,5 0,2/0,6 1 1,5 0,06 ≥ 0,15
X22CrNi17 1.4057 Z15CN16-02 431 0,1/0,2 15/17 1,5/3 1 1 0,04 0,03
X105CrMo17 1.4125 Z100CD17 440 C 1 17 1

Produits en aciers inoxydables

Les principales formes de produits sont :

les tôles à chaud et à froid ;

les tubes ronds, carrés (décoration), rectangulaires (décoration) ;

les barres ;

les fils ;

les demi-produits destinés soit à être forgés, soit relaminés ;

les fibres ;

les accessoires, la robinetterie, les raccords.

Formes de corrosion des aciers inoxydables

Comme tous les métaux, ces aciers peuvent subir une corrosion chimique uniforme qui attaque les surfaces de manière régulière ; on peut alors mesurer la masse perdue par unité de surface et par unité de temps.

corrosion intergranulaire
corrosion intergranulaire

D'autres formes de corrosion caractérisent les aciers inoxydables austénitiques et peuvent se révéler très gênantes à l'usage :

la corrosion intergranulaire, en cheminant entre les microcristaux du métal, finit par désagréger le métal. Elle est liée à la précipitation de carbure de chrome le long des joints. Pour qu'elle se produise, trois conditions doivent être remplies : au moins 0,035 % de carbone, une sensibilisation par un maintien à une température de 400 à 800 °C, un milieu extérieur acide avec un pouvoir oxydant compris entre deux limites bien définies ;

la corrosion par piqûres n'est généralement pas due à une hétérogénéité du matériau mais à la présence accidentelle d'une poussière métallique qui, en milieu humide, forme une pile électrique. La surface de l'acier constitue alors l'anode et se corrode. On peut ainsi voir des tôles de 2 mm d'épaisseur se percer en quelques heures. Un milieu à la fois très acide et très oxydant peut produire des effets similaires ;

la corrosion sous contrainte provoque la mise hors service très rapide des objets qu'elle attaque. Elle est heureusement très rare. Pour qu'elle se produise, il faut que les pièces comportent des parties mises en tension, même faiblement, sous l'effet des contraintes de service ou des effets secondaires des soudures, de l'emboutissage… et qu'elles soient en outre exposées à un milieu corrosif de type eau impure, solutions de chlorures même très diluées, soude caustique chaude.

Structure métallurgique et rôle des éléments d'addition

Les éléments d’addition

Le chrome

Les aciers inoxydables sont des aciers auxquels on a ajouté du chrome. Conformément à la norme européenne EN 10088-1, un acier est classé acier inoxydable s’il contient au minimum 10,5 % en masse de chrome et moins de 1,2 % de carbone.

Le carbone

La teneur en carbone est limitée à un maximum de 1,2 % en masse afin d’éviter la formation de carbures (notamment de carbures de chrome qui est un composé chimique très stable avide de chrome) qui sont préjudiciables au matériau. Par exemple, le carbure Cr23C6 qui peut apparaître dans l'austénite 18-9 a un effet négatif vis-à-vis de la corrosion intergranulaire (appauvrissement très important en chrome aux abords des carbures formés provoquant la perte du caractère d'inoxydabilité par captation du chrome).

Autres éléments

Le nickel favorise la formation de structures homogènes de type austénitique. Il apporte les propriétés de ductilité, de malléabilité et de résilience. Il est à éviter soigneusement dans le domaine du frottement. Bien que la part de nickel dans les différents types d'aciers inoxydables ne dépasse pas 20%, il s'agit de la matière qui influe le plus le prix des alliages qui en contiennent. En effet, par exemple, le cours de l'inox 305 en janvier 2014, était de 1 600 €/tonne, et celui du nickel, de 10 336 €/tonne. Ainsi, le coût de cette matière représentait 80% du coût de tous les élements composant cet alliage.

Le manganèse est un substitut du nickel. Certaines séries d’alliages austénitiques ont été développées permettant de faire face aux incertitudes d’approvisionnement du nickel.

Le molybdène et le cuivre améliorent la tenue dans la plupart des milieux corrosifs, en particulier ceux qui sont acides, mais aussi dans les solutions phosphoriques, soufrées, etc. Le molybdène accroît la stabilité des films de passivation.

Le tungstène améliore la tenue aux températures élevées des aciers inoxydables austénitiques.

Le titane doit être utilisé à une teneur qui dépasse le quadruple de la teneur en carbone. Il évite l'altération des structures métallurgiques lors du travail à chaud, en particulier lors des travaux de soudure où il prend la place du chrome pour former un carbure de titane (TiC) avant que ne se forme le carbure de chrome Cr23C6 préservant de ce fait le caractère inoxydable de l'acier en évitant l'appauvrissement en chrome de la matrice aux abords des zones carburées.

Le niobium a un point de fusion beaucoup plus élevé que le titane et présente des propriétés semblables. Il est utilisé dans les métaux d'apport pour soudage à l'arc électrique en lieu et place du titane qui serait volatilisé pendant le transfert dans l'arc électrique.

Le silicium joue également un rôle dans la résistance à l’oxydation, notamment vis-à-vis des acides fortement oxydants (acide nitrique concentré ou acide sulfurique concentré chaud).

Système fer-chrome

Diagramme de phase fer-chrome.

Le fer pur possède trois formes allotropiques en fonction de la température :

jusqu’à 910 °C (point A3) : forme alpha (α), ferrite (cubique centré) ;

de 910 à 1 400 °C (point A4) : forme gamma (γ), austénite (cubique à faces centrées) ;

de 1 400 à 1 538 °C (température de fusion) : forme delta (δ), ferrite (cubique centré).

Le chrome est un élément dit alphagène. Il favorise fortement la forme ferritique. Sur le diagramme de phase Fe-Cr, le domaine austénitique est assez réduit et est représenté par un domaine limité appelé boucle gamma.

Pour des teneurs supérieures à 11,5 % de chrome, l’alliage reste ferritique dans toute la plage de température. Il y a disparition de la transformation allotropique α-γ. Entre 10,5 et 11,5 % de chrome, l’alliage est biphasé ferrite + austénite dans certaines plages de température. Il subit une transformation ferrite/austénite pour des teneurs inférieures à 10,5 %.

On notera que le chrome jusqu’à 8 % abaisse la température A3 et se comporte comme un élément gammagène. Ce comportement s’inverse pour des teneurs supérieures à 8 %, point à partir duquel cette température augmente.

Au-delà de 12,7 % de chrome, dans le cadre d’un refroidissement lent, il peut y avoir formation de phase intermétallique sigma (σ) à des températures comprises entre 820 °C et 475 °C. Elle précipite au joint de grain ou dans la matrice ferritique entraînant une fragilité. Une hypertrempe consiste à refroidir rapidement (trempe à l'eau) l'acier au-dessous de 475 °C pour bloquer la formation de phase σ.

Système fer-chrome-nickel

Coupe du diagramme de phase ternaire Fe-Cr-Ni montrant l’évolution du domaine austénitique γ en fonction de la teneur en nickel.
Coupe du diagramme de phase ternaire Fe-Cr-Ni montrant l’évolution du domaine austénitique γ en fonction de la teneur en nickel.

Le nickel est à l’opposé du chrome un élément dit gammagène. Il ouvre le domaine austénitique.

Concrètement, l’addition de nickel augmente la taille de la boucle gamma.

Éléments α-gènes γ-gènes

D’autres éléments ont un rôle alphagène ou gammagène. Un rôle particulier est tenu par le carbone et l’azote.

Le carbone à un rôle gammagène et rentre donc en « compétition » avec le chrome. En fait plus que le carbone seul, c’est le couple carbone-azote dont il faut tenir compte. Ces deux éléments étant des éléments d’alliage d'insertion contrairement aux autres éléments qui sont des éléments de substitution

Les éléments alphagènes sont le chrome, le molybdène, le silicium, le titane, le niobium, le vanadium, le tungstène, l'aluminium et le tantale.

Les éléments gammagènes sont le nickel, le carbone, l'azote, le cobalt et le manganèse. Le manganèse peut avoir un rôle plus complexe.

Diagramme de Pryce et Andrew
Diagramme de Pryce et Andrew

Plusieurs modèles approximatifs ont été mis au point pour prévoir le comportement de l’alliage en fonction de la composition globale de l’alliage. Les teneurs sont affectées de coefficients établis par expérience afin de tenir compte du poids de chacun des éléments.

Pour les produits laminés, il existe le modèle de Pryce et Andrew donnant les équations suivantes :

chrome équivalent : (Cr)eq = (%Cr)+3(%Si)+(%Mo)

nickel équivalent : (Ni)eq = (%Ni)+0.5(%Mn)+21(%C)+11,5(%N)

On remarquera le poids important du carbone et de l’azote.

Diagramme de Schaeffler
Diagramme de Schaeffler

Il existe également le modèle de Schaeffler et le modèle de Delong pour les aciers inoxydables à l’état brut de soudage :

chrome équivalent : (Cr)eq = (%Cr)+1,5(%Si)+(%Mo)+0,5(%Nb)

nickel équivalent : (Ni)eq = (%Ni)+0,5(%Mn)+30(%C)

Dans le modèle de Delong, seule la formule du nickel équivalent diffère du modèle de Schaeffler avec la prise en compte de l'azote :

nickel équivalent : (Ni)eq = (%Ni)+0,5(%Mn)+30(%C)+30(%N)

Types d'aciers inoxydables

Les aciers au chrome sont ferritiques et magnétiques à l'état adouci. Certains se comportent comme des aciers spéciaux auto-trempants, d'autres ne se trempent que partiellement ou pas du tout. Les aciers au nickel-chrome sont en général austénitiques, ils sont livrés à l'état hypertrempé. Après certaines phases de travail, dans certains cas après soudage, il arrive que ces aciers subissent à nouveau un traitement d'hypertrempe (réchauffage à 1 100 °C environ), pour remettre en solution des composés intermétalliques et/ou chimiques qui auraient pu se former. L'hypertrempe est toujours suivie d'un refroidissement rapide pour traverser très rapidement les zones de températures où il pourrait se former des précipités, genre carbure de chrome, ou phases intermétalliques indésirables. Cette hypertrempe confère à l'acier les propriétés qu'il avait lors de son élaboration.

On distingue les quatre familles d'aciers inoxydables suivantes :

Les aciers martensitiques

Ils sont utilisés lorsque les caractéristiques de résistance mécanique sont importantes. Les plus courants titrent 13 % de chrome avec au moins 0,08 % de carbone. D'autres nuances sont plus chargées en additions, avec éventuellement un faible pourcentage de nickel.

Exemples : X20Cr13, X46Cr13, X29CrS13, N690Co.

Les aciers ferritiques

Ils ne prennent pas la trempe. On trouve dans cette catégorie des aciers réfractaires à haute teneur en chrome (jusqu'à 27 %), particulièrement intéressants en présence de soufre. Les aciers ferritiques sont parfois utilisés comme barrière de résistance à la corrosion (tôles plaquées, tôles revêtues, protégées [dites « claddées », de cladding, « habillage », « revêtement »]) des parois d'équipements sous pression en acier utilisés dans les industries pétrochimique et chimique. Ces aciers sont souvent utilisés en lieu et place des aciers austénitiques pour la réalisation d'ustensiles de cuisine. Certains aciers ferritiques, intégrant du titane dans leur composition, développent une résistance à la corrosion semblable aux aciers austénitiques.

Exemples : X6Cr17, X6CrMo17-1, X3CrTi17.

Les aciers austénitiques

Ce sont de loin les plus nombreux, en raison de leur résistance chimique très élevée, de leur ductilité comparable à celle du cuivre, et leurs caractéristiques mécaniques élevées. Les teneurs en éléments d'addition sont d'environ 18 % de chrome et 10 % de nickel. La teneur en carbone est très basse et leur stabilité peut être améliorée par des éléments tels que le titane ou le niobium. De par leur excellente ductilité, ces aciers ont aussi un domaine d'utilisation aux basses températures (jusqu'à moins 200 °C) et sont en compétition avec les alliages légers et l'acier à 9 % de nickel pour la réalisation d'équipements destinés à la cryogénie.

Exemples : X2CrNi18-9, X2CrNiMo17-12-2, N690Co.

Les aciers improprement dénommés « austéno-ferritiques »

Ils ont des propriétés de résistance à la corrosion intergranulaire ainsi qu'à la corrosion en eau de mer remarquables et présentent, pendant l'essai de traction, un palier élasto-plastique. Ils ont un comportement mécanique semblable aux aciers de construction. La transformation liquide / solide se traduit par une solidification en phase ferritique (ferrite delta) puis d'une seconde transformation, à l'état solide, en austénite. Ils devraient donc, en conséquence, être dénommés aciers ferrito-austénitiques. Le simple fait de désigner correctement ces aciers permet de tout de suite comprendre qu'un refroidissement lent, pendant le soudage, permettra à un maximum de phase ferritique de se transformer en phase austénitique et réciproquement, un refroidissement rapide aboutira à un gel de la ferrite laissant peu de possibilités à la transformation austénitique.

Exemple : X2CrNiN23-4.

La connaissance des types d'acier est essentielle pour les systèmes constitués d'éléments assemblés mécaniquement ou par soudage, la mise en présence de deux aciers inoxydables trop différents dans un électrolyte peut en effet provoquer des phénomènes de corrosion électrochimique très destructeurs.

Conditions à réunir pour favoriser la résistance à la corrosion

Les facteurs favorables à la lutte contre la corrosion sont également applicables aux aciers inoxydables :

les surfaces doivent être décapées pour éliminer tous les oxydes résultant du travail à chaud : laminage, forgeage, traitements thermiques, assemblages par soudure, etc. ; le décapage peut être mécanique (meulage) ou chimique (acide fluorhydrique, avec les problèmes d'hygiène, sécurité et environnementaux que cela pose) ;

ne traiter thermiquement que des pièces propres et sèches, sans traces de graisses, de résidus de produits dégraissants, et surtout sans particules ferreuses ; le nettoyage à l'acide nitrique avant traitement est généralement une excellente solution ;

supprimer les tensions résiduelles résultant d'un écrouissage à froid, en particulier celles qui résultent de l'emboutissage ;

éviter, lors de la conception des pièces, de créer des zones difficiles à nettoyer ;

éviter tous les contacts non indispensables entre les pièces d'acier inoxydables et les autres matériaux, métalliques ou non ;

utiliser des outils (brosse, piquettes, marteaux, disques de meule, forets, etc.) n'ayant servi que sur ce type d'acier (risque de contamination par le fer) ;

protéger des projections et des poussières métalliques provenant de la mise en œuvre, à proximité, d'aciers non inoxydables (risque de contamination par le fer) ; favoriser le travail en atelier blanc ;

plus encore pour les aciers inoxydables que pour les autres métaux, l'état de surface doit être particulièrement soigné car il conditionne l'établissement d'un film passivant ;

le cas échéant, aider la formation d'un film passif en traitant à l'acide citrique.

Influence de divers milieux

Eaux industrielles : l'eau pure est sans effet mais les chlorures (et dans une moindre mesure beaucoup d'autres sels), même à l'état de traces, sont particulièrement néfastes pour les aciers inoxydables ; les nuances contenant du molybdène sont alors les plus indiquées.

Vapeur d'eau : normalement sans effet, elle peut toutefois poser des problèmes si elle contient certaines impuretés.

Atmosphères naturelles, à l'exception des atmosphères marines : elles posent d'autant moins de problèmes que l'acier contient davantage d'éléments nobles et que la surface est mieux polie.

Atmosphères marines et industrielles : les aciers au chrome s'altèrent très lentement et on préfère en général utiliser des aciers au molybdène.

Acide nitrique : il attaque la plupart des métaux industriels mais l'acier inoxydable en général lui résiste particulièrement bien, par suite de la passivation de sa surface : le molybdène n'est intéressant que si l'acide contient des impuretés.

Acide sulfurique : la résistance dépend beaucoup de la concentration et la présence d'impuretés oxydantes améliore la passivation. D'une manière générale les nuances austénitiques contenant du molybdène sont les meilleures.

Acide phosphorique : la résistance est généralement bonne mais il faut surveiller les impuretés, en particulier l'acide fluorhydrique.

Sulfites acides : la corrosion peut être catastrophique car ces solutions, que l'on rencontre souvent dans les papeteries, comportent beaucoup d'impuretés ; là encore les alliages au molybdène sont préférables.

Acide chlorhydrique : la corrosion augmente régulièrement au fur et à mesure que la concentration augmente, l'association est donc à éviter.

Acides organiques : ils ne sont généralement pas aussi corrosifs que les acides minéraux et ceux que l'on rencontre dans l'industrie alimentaire (acides acétique, oxalique, citrique, etc.) sont pratiquement sans effet.

Solutions alcalines : les solutions froides n'ont pratiquement pas d'action mais il n'en est pas de même pour les solutions concentrées et chaudes.

Solutions salines : le comportement est généralement assez bon, sauf en présence de certains sels comme les chlorures ; les nitrates au contraire favorisent la passivation et améliorent la tenue. L'acide nitrique en mélange avec des saumures saturées peut provoquer des destructions de l'acier inox (même des nuances en 316L).

Produits alimentaires : il n'y a généralement aucun problème de corrosion sauf avec certains produits qui contiennent des composants sulfureux naturels ou ajoutés, comme la moutarde et les vins blancs.

Produits organiques : ils sont généralement sans action sur les aciers inoxydables, saufs s'ils sont chlorés et à chaud (l'eau de Javel à plus de 60 °C et à des concentrations élevées peut détruire [piqures noires] l'acier inox). Les colles, savons, goudrons, produits pétroliers, etc. ne posent aucun problème.

Sels et autres produits minéraux fondus : les produits alcalins corrodent tous les aciers inoxydables mais pas les nitrates, cyanures, acétates, etc. La plupart des autres sels et des métaux fondus produisent des dégâts rapides.

Mise en œuvre des aciers inoxydables

Problèmes particuliers du travail à chaud

Par rapport à d'autres matériaux métalliques, les aciers inoxydables possèdent certaines propriétés particulières dont il faut tenir compte lors de la mise en forme :

ils réagissent énormément aux températures assez hautes ;

ils sont très mauvais conducteurs de la chaleur ;

leur résistance mécanique est élevée, surtout dans le cas des austénitiques (à froid ce sont au contraire les martensitiques les plus résistants) ;

le grain tend à grossir à chaud et ne peut être régénéré que par corroyage ;

le travail doit être suivi d'un recuit et d'un décapage permettant de profiter de la résistance à la corrosion.

Les pièces massives doivent donc être chauffées lentement jusqu'à environ 800 °C avant d'être portées plus rapidement à la température de travail, qui se situe aux alentours de 1 000 °C. Il faut éviter avant tout la décarburation des aciers martensitiques, le maintien prolongé à haute température des aciers ferritiques et des aciers austénitiques, dont le grain grossit facilement et se révèle difficile ou parfois même impossible à régénérer. Le refroidissement rapide à l'eau, après travail, est souvent préconisé.

Traitements thermiques

C'est le plus souvent sous forme de tôles ou de tubes que l'on utilise les aciers inoxydables, et dans ce cas on est souvent obligé de pratiquer un recuit d'adoucissement après des opérations telles que l'emboutissage, pour éviter le maintien de contraintes résiduelles trop élevées.

Le dégraissage avant traitement doit être particulièrement soigné, les atmosphères oxydantes sont les plus indiquées et les atmosphères carburantes doivent être proscrites.

Les aciers martensitiques trouvent leur principale utilisation en construction mécanique, sous forme de pièces massives. Pour obtenir la résistance voulue, ils sont généralement trempés puis revenus. L'adoucissement s'impose généralement après l'écrouissage résultant du travail à froid. Le revenu abaissant la résistance à la corrosion, il vaut mieux utiliser une nuance moins riche en carbone qui diminue l'intensité de la trempe et permet d'éviter un revenu à trop haute température.

Les aciers ferritiques ne prennent pas la trempe mais il faut souvent les recuire, par exemple entre deux passes d'emboutissage et, dans des cas bien particuliers et après avis du producteur de l'acier, après soudure. Un trop long maintien à température élevée engendre une certaine fragilité par suite du grossissement du grain.

Les aciers austénitiques et austéno-ferritiques sont adoucis par un traitement à haute température, de 900 °C jusqu'à 1 150 °C, suivi d'un refroidissement aussi rapide que possible. La résistance à la corrosion, particulièrement à sa forme intergranulaire, nécessite de pratiquer autant que possible un traitement d'hypertrempe.

La détente des tensions internes peut se faire à température relativement basse, environ 400 °C ou 450 °C.

Les aciers inoxydables à durcissement structural nécessitent des traitements particuliers selon les nuances.

Formage à froid

Toutes les techniques habituelles du travail à froid sont applicables aux aciers inoxydables et donc aux pièces obtenues à partir de tôles ou de fils que l'on peut trouver dans d'innombrables objets d'usage courant.

Les aciers inoxydables sont relativement durs et cette dureté s'élève par écrouissage, au fur et à mesure qu'on les déforme. Ce phénomène est particulièrement marqué pour les aciers austénitiques. Les aciers ferritiques s'écrouissent moins et l'allongement qu'on peut leur imposer est plus faible.

Le « retour élastique » après formage est beaucoup plus grand que pour les aciers doux « ordinaires ».

La lubrification entre les pièces en cours de formage et les outils est essentielle et ne pose pas de problèmes particuliers pour la plupart des opérations. Toutefois, pour les pièces à caractère décoratif, il faut faire attention à la formation de défauts superficiels à la suite d'un grippage intempestif. L'emploi d'outils en acier trempé, en fonte grise à graphite lamellaire (GJL type « meehanite ») ou encore en cupro-aluminium, ainsi que les protections par des vernis pelables ou des feuilles plastiques constituent souvent une bonne solution.

L'écrouissage diminue la résistance à la corrosion et crée parfois un magnétisme résiduel par suite de la formation de martensite (dite « martensite d'écrouissage ») dans la famille des austénitiques. Un recuit permet de restaurer les structures.

Le pliage à la presse ou à la molette ne présente pas de difficulté particulière.

L'emboutissage nécessite des machines deux fois plus puissantes que celles qui servent pour l'acier doux. La pression exercée par les serre-flans doit être suffisante pour éviter les plissements mais pas trop pour éviter les déchirures. Les matrices et poinçons en fontes alliées au nickel-chrome donnent les meilleurs résultats, les feuilles minces peuvent être conformées dans des matrices en alliage cuivre-zinc. Les congés doivent avoir un rayon ni trop petit, ni trop grand, pour éviter à la fois un écrouissage excessif et les plissements, on prend en général entre 5 et 10 fois l'épaisseur des flans. La lubrification s'effectue avec tous les lubrifiants classiques, solutions savonneuses, huiles solubles ou non, avec dans les cas difficiles des ajouts de lubrifiants solides ou de matières chimiquement actives : plomb, talc, graphite, bisulfure de molybdène, huiles sulfurées ou sulfochlorées, additifs phosphorés, etc. Les recuits se font de préférence en atmosphère oxydante et autant que possible aussitôt après l'emboutissage.

Le repoussage ne pose pas de problème particulier, les précautions à prendre sont les mêmes que pour l'emboutissage, les meilleurs outils sont en acier cémenté.

Procédure d'assemblage ou de transformation des aciers inoxydables

Soudage et brasage

Les procédés de soudage existants restent valables dans l'ensemble ; on recherche naturellement des soudures saines, sans porosités, dotées d'une bonne résistance mécanique, mais ici il faut en outre qu'elles conservent les qualités de résistance à la corrosion qui sont celles des matériaux de base.

Avant de procéder au soudage d'un acier inoxydable, il est extrêmement important de nettoyer convenablement les bords à souder y compris les abords (sur une zone qui pourrait atteindre une température supérieure à 400 °C) de toutes traces de graisse, de dépôts de carbone (traçage au crayon mine) ou autres impuretés de façon à éviter la formation de carbures du genre Cr23C6 ce qui provoquerait un fort appauvrissement en chrome (de l'ordre de 95 %) et donc la perte d'inoxydabilité de ces zones appauvries. Une très bonne méthode de nettoyage consiste à utiliser un jet de vapeur surchauffée. Les mêmes précautions sont à prendre lors du coupage thermique (plasma, LASER) et les traitements thermiques.

En principe les aciers inoxydables se travaillent dans des ateliers dit « blancs », c'est-à-dire présentant une propreté accrue et l'absence de matière pouvant polluer l'acier inoxydable. Dans les cas ou la propreté doit être poussée (aviation, spatial, alimentaire, chimie, pharmacie…), l'accès à l'atelier se fait par sas et l'atmosphère est surpressurisée.

La propriété de la couche d'oxyde ne doit pas faire oublier que le chrome est oxydable et donc de la nécessité de protéger le bain de fusion de l'action de l'oxygène par une atmosphère inerte qui peut être selon le cas, de l'argon ou de l'hélium ou de l'azote voire le vide, dans des procédés de soudage sans laitier comme le TIG, le MIG, le A-TIG, le plasma, le laser, le faisceau d'électron…

Les aciers martensitiques, en raison de leur haute teneur en carbone, se prêtent mal au soudage homogène (problème de rupture fragile en 1 passe) et de fissuration à froid par conjugaison des trois facteurs : présence de structures fragiles, effet de l'hydrogène et apparition de contraintes) ; à chaque fois que possible préconiser le soudage hétérogène avec produit d'apport austénitique.

Les aciers ferritiques tendent à devenir fragiles lorsqu'ils sont soudés en homogène et devraient être immédiatement suivi d'un traitement d'hypertrempe (remise en solution des carbures et des composés intermétalliques), ce qui n'est pas toujours réalisable. Lorsque rien ne s'y oppose (problème de corrosion galvanique par exemple) ou qu'il n'y a pas de contre-indication avec la destinée de l'équipement fabriqué, il est préconisé de souder en hétérogène avec un produit d'apport austénitique en utilisant de faibles énergies de soudage pour éviter la formation de zones à gros grains fragiles à basse température.

Les aciers austénitiques sont les plus aptes au soudage. Le métal d'apport et les paramètres de soudage doivent être choisis avec soin afin que le joint soudé conserve les propriétés chimiques et mécaniques de l'acier de base.

Les aciers austéno-ferritiques :

On a toujours intérêt à privilégier les méthodes qui limitent dans le temps et en volume la fusion du métal : le soudage par résistance (par points, à la molette, par étincelage) donne d'excellents résultats et il ne faut pas oublier le brasage, qui ne provoque aucune fusion du métal de base. Le brasage diffusion sous vide donne d'excellents résultats pour l'assemblage de pièces usinées relativement petites et aux profils complexes (pièces d'horlogerie, micro-moteurs, prothèses, instrumentation…). Les brasures à l'argent donnent des joints très résistants mais le brasage au cuivre, à l'étain et, par voie de conséquence le soudo-brasage au laiton sont formellement proscrits car ils provoquent une décohésion granulaire et la ruine de l'assemblage.

Le meilleur moyen pour souder les aciers inoxydables, lorsque c'est possible, est le soudage avec métal d'apport austénitique. Tous les procédés traditionnels sont utilisables, soudage à l'arc à l'électrode enrobée, le soudage à l'arc submergé, les procédés sous atmosphère inerte comme le TIG et le MIG, le soudage plasma. Le flux d´argon ou d'hélium autour de l'arc électrique empêche l'oxydation du bain de fusion ainsi que pendant le transfert du métal d'apport.

Rivetage et boulonnage

Les rivets donnent des joints bien serrés en raison de leur coefficient de dilatation élevé. Au-dessous de 5 mm, on peut riveter à froid. L'étanchéité est généralement moins bonne que pour les aciers ordinaires, en raison de l'absence de rouille.

Il est bien entendu conseillé de ne pas « marier » les métaux de façon disparate, afin d'éviter la corrosion électrochimique que cela ne manquerait pas de provoquer. La visserie et la boulonnerie en acier inoxydable s'imposent donc tout naturellement.

Usinage

Du point de vue de l'usinage les aciers inoxydables peuvent être classés en deux catégories :

Les aciers ferritiques et surtout martensitiques s'usinent pratiquement de la même manière que les aciers de construction classiques de même dureté, il est cependant conseillé de réduire légèrement les vitesses de coupe.

Les aciers austénitiques se distinguent des aciers de construction ordinaires par leur faible limite d'élasticité, leur allongement important avant rupture et leur forte aptitude à l'écrouissage, ce qui oblige à modifier les conditions d'usinage dans des proportions parfois très importantes. D'une manière générale il faut utiliser des machines plus puissantes, très rigides, ne vibrant pas, et fixer très énergiquement les pièces que l'on veut travailler. On privilégiera les fortes profondeurs de passe à des vitesses relativement faibles.

Les angles de taillant doivent être les plus grands possibles pour accentuer la solidité des arêtes et faciliter l'évacuation de la chaleur. Les angles de coupes très positifs évitent le phénomène de collage et d'arête rapportée.

Les liquides de coupe jouent un rôle particulièrement important dans le cas des aciers austénitiques. Une très forte onctuosité (capacité d'un lubrifiant à se fixer solidement aux parois par suite de divers phénomènes d'adsorption) est nécessaire : on utilisera donc des huiles minérales soufrées ou sulfochlorées additionnées éventuellement de corps gras comme l'huile de ricin ou de colza.

Découpage

Les aciers ferritiques et martensitiques se travaillent comme les aciers courants, mais pas les austénitiques. Ceux-ci ont une forte propension au grippage et il faut veiller à la bonne dépouille latérale des scies et des poinçons ; la puissance des machines doit être nettement plus élevée. Dans tous les cas on veillera à bien éliminer les parties endommagées, particulièrement dans le cas de découpage au plasma.

Traitements de surface

Le caractère d'inoxydabilité primaire de l'acier dit inoxydable étant essentiellement dû à la protection offerte par la couche d'oxyde de chrome, il est parfois indispensable de la reconstituer au moyen d'un traitement de surface approprié.

Décapage et passivation

Il faut avant tout éliminer toute la calamine, les particules ferreuses plus ou moins adhérentes à la suite du passage dans les outillages de fabrication ou du brossage à la brosse métallique, les résidus d'outillages abrasifs (surtout s'ils ont auparavant servi à travailler des aciers ordinaires). Le décapage chimique et le sablage sont vivement conseillés.

Il faut toujours veiller à ce que les pièces que l'on met en service soient convenablement passivées, ce qui peut se faire si on les abandonne suffisamment longtemps à l'air ou si on les oxyde chimiquement pour gagner du temps.

Meulage et polissage

Pour éviter la contamination des surfaces, les outils de meulage et de polissage doivent autant que possible être réservés au travail des aciers inoxydables. Les pellicules graisseuses qui se forment souvent au cours de ces opérations doivent être soigneusement éliminées car elles isolent le métal et empêchent sa passivation.

Le polissage est indiqué seulement dans les cas où il peut réellement améliorer l'état de surface, on peut souvent s'en passer pour les tôles laminées à froid.

Autant que possible on soignera la qualité des soudures pour que l'on n'ait pas besoin de les parachever par meulage, car cette opération diminue leur résistance.

Le polissage électrolytique provoque généralement moins de pertes de matière que le polissage mécanique. Cependant il doit être conduit selon des prescriptions très strictes pour donner de bons résultats.

Entretien

Dans beaucoup de cas un nettoyage au savon suffit. Il existe des détersifs appropriés mais rien ne vaut en fin de compte l'acide nitrique qui élimine les dépôts et laisse une surface très bien passivée.

中文百科

不锈钢,在冶金学中,是通常含有10%—30%铬的一类合金钢的总称。以重量计算,铬含量超过10.5%的「铁合金」。这个名称源于这种钢不像普通钢那样容易腐蚀生锈。铬与低碳含量相配合,可显示出明显的耐腐蚀性和耐热性,还可以加入镍、钼、钛、铝、铜、氮、硫、磷和硒,使其表面会产生防锈的氧化膜,以提高对特殊环境的耐腐蚀性和抗氧化性,并赋予特殊性能,从而保护钢材本身受到外界环境中的空气(尤指氧气)、水、某些酸、碱的氧化腐蚀。大多数不锈钢先在电炉或氧气顶吹转炉(转炉)中熔化,然后在另一炼钢炉中精炼,主要为了降低碳含量。在氩-氧脱碳法中,将氧和氩的气体混合物喷入钢水中。改变氧和氩的比例,通过将碳氧化为一氧化碳而不使昂贵的铬氧化和损失,来将碳含量降低到控制的水平。因此,在初始的熔化操作中可使用较便宜的原料,如高碳的铬铁。

分类

奥氏体不锈钢含有16%—26%铬和35%以下的镍,通常具有最高的耐腐蚀性,不能通过热处理进行强化,并且无磁性;最常见的类型是18/8,或称304级,即含有18%铬和8%镍;典型的用途包括飞机工业、乳制品和食品加工工业。

标准的肥粒铁不锈钢含有10.5%—27%铬,而不含镍,由于碳含量低(0.2%以下),不能通过热处理进行强化,仅用于防腐蚀要求不高的场合,如建筑和汽车装潢方面。

马氏体不锈钢通常含有11.5%—18%铬和1.2%以下的碳,有时也含镍,可通过热处理进行强化,具有中等的耐腐蚀性,用于刀具、外科用具、扳手和涡轮机。

不锈钢的商业价值

200系列:铬-镍-锰奥氏体不锈钢

300系列:铬-镍奥氏体不锈钢 型号301:延展性好,用于成型产品。也可通过机械加工使其迅速硬化。焊接性好。抗磨性和疲劳强度优于304不锈钢,产品如:弹簧、钢构、车轮盖。 型号302:耐腐蚀性同304,由于含碳相对要高因而强度更好。 型号303:通过添加少量的硫、磷使其较304更易切削加工。 型号304:通用型号;即18/8不锈钢。产品如:耐蚀容器、餐具、家俱、栏杆、医疗器材。标准成分是18 %铬加8 %镍。为无磁性、当杂质含量高时,加工后偶尔会呈现弱磁性、此弱磁性只能使用热处理的方式消除。属于无法借由热处理方法来改变其金相组织结构的不锈钢。 型号304 L:与304相同特性,但低碳故更耐蚀、易热处理,但机械性较差适用焊接及不易热处理之产品。 型号304 N:与304相同特性,是一种含氮的不锈钢,加氮是为了提高钢的强度。 型号309:较之304有更好的耐温性。 型号309 S:具多量铬、镍,故耐热、抗氧化性佳,产品如:热交换器、锅炉零组件、喷射引擎。 型号310 S:含最多量铬、镍,故耐热、抗氧化性最佳热交换器、锅炉零组件、电机设备。 型号316:继304之后,第二个得到最广泛应用的钢种,主要用于食品工业和外科手术器材,添加钼元素使其获得一种抗腐蚀的特殊结构。由于较之304其具有更好的抗氯化物腐蚀能力因而也作“船用钢”来使用。SS316则通常用于核燃料回收装置。18/10级不锈钢通常也符合这个应用级别。特用于化学、海边等易腐蚀环境、船舶装配、建材。 型号316 L:低碳故更耐蚀、易热处理,产品如:化学加工设备、核能发电机、冷冻剂储槽。 型号321:除了因为添加了钛元素降低了材料焊缝锈蚀的风险之外其他性能类似304,适于焊接酿酒设备、蒸气管、航空零件。 型号347:添加安定化元素铌,适于焊接航空器具零件及化学设备。

型号301:延展性好,用于成型产品。也可通过机械加工使其迅速硬化。焊接性好。抗磨性和疲劳强度优于304不锈钢,产品如:弹簧、钢构、车轮盖。

型号302:耐腐蚀性同304,由于含碳相对要高因而强度更好。

型号303:通过添加少量的硫、磷使其较304更易切削加工。

型号304:通用型号;即18/8不锈钢。产品如:耐蚀容器、餐具、家俱、栏杆、医疗器材。标准成分是18 %铬加8 %镍。为无磁性、当杂质含量高时,加工后偶尔会呈现弱磁性、此弱磁性只能使用热处理的方式消除。属于无法借由热处理方法来改变其金相组织结构的不锈钢。

型号304 L:与304相同特性,但低碳故更耐蚀、易热处理,但机械性较差适用焊接及不易热处理之产品。

型号304 N:与304相同特性,是一种含氮的不锈钢,加氮是为了提高钢的强度。

型号309:较之304有更好的耐温性。

型号309 S:具多量铬、镍,故耐热、抗氧化性佳,产品如:热交换器、锅炉零组件、喷射引擎。

型号310 S:含最多量铬、镍,故耐热、抗氧化性最佳热交换器、锅炉零组件、电机设备。

型号316:继304之后,第二个得到最广泛应用的钢种,主要用于食品工业和外科手术器材,添加钼元素使其获得一种抗腐蚀的特殊结构。由于较之304其具有更好的抗氯化物腐蚀能力因而也作“船用钢”来使用。SS316则通常用于核燃料回收装置。18/10级不锈钢通常也符合这个应用级别。特用于化学、海边等易腐蚀环境、船舶装配、建材。

型号316 L:低碳故更耐蚀、易热处理,产品如:化学加工设备、核能发电机、冷冻剂储槽。

型号321:除了因为添加了钛元素降低了材料焊缝锈蚀的风险之外其他性能类似304,适于焊接酿酒设备、蒸气管、航空零件。

型号347:添加安定化元素铌,适于焊接航空器具零件及化学设备。

400系列:铁素体和马氏体不锈钢 型号408:耐热性好,弱抗腐蚀性,11 %的Cr,8 %的Ni。 型号409:除了因为添加了钛元素,最廉价的型号(英美),通常用作汽车排气管,属铁素体不锈钢(铬钢),适于焊接,成本较低汽车排气管、石油设备。 型号410:马氏体(高强度铬钢),耐磨性好,抗腐蚀性较差,适于帮浦。其化学成分含13 %铬、0.15 %以下的碳及少量的其他元素合金。原料价格较便宜,具有磁性、可经由热处理硬化。一般用途有轴承、医疗用具及刀具等。 型号416:添加了硫改善了材料的加工性能。 型号420:含较高碳、硬度、强度更高,刃具级马氏体不锈钢,类似布氏高铬钢(Brearley's stainless steel,英国治金家Harry Brearley)这种最早的不锈钢,可以做的非常光亮,适于刀、弹簧、外科器具、剃刀切头、阀。 型号430:铁素体不锈钢,装饰用,具磁性,例如用于汽车饰品。良好的成型性,但耐温性和抗腐蚀性要差,适于扣接件、餐具、家具用品。其标准化学成份为16~18 %铬,含碳量低。此类不锈钢具有磁性。 型号434:含钼故耐蚀性较430优良,适于餐具、雨刷、汽车装璜。 型号440:高强度刃具钢,含碳稍高,经过适当的热处理后可以获得较高屈服强度,硬度可以达到58HRC,属于最硬的不锈钢之列。最常见的应用例子就是“剃须刀片”。常用型号有三种:440A、440B、440C,另外还有440F(易加工型)。

型号408:耐热性好,弱抗腐蚀性,11 %的Cr,8 %的Ni。

型号409:除了因为添加了钛元素,最廉价的型号(英美),通常用作汽车排气管,属铁素体不锈钢(铬钢),适于焊接,成本较低汽车排气管、石油设备。

型号410:马氏体(高强度铬钢),耐磨性好,抗腐蚀性较差,适于帮浦。其化学成分含13 %铬、0.15 %以下的碳及少量的其他元素合金。原料价格较便宜,具有磁性、可经由热处理硬化。一般用途有轴承、医疗用具及刀具等。

型号416:添加了硫改善了材料的加工性能。

型号420:含较高碳、硬度、强度更高,刃具级马氏体不锈钢,类似布氏高铬钢(Brearley's stainless steel,英国治金家Harry Brearley)这种最早的不锈钢,可以做的非常光亮,适于刀、弹簧、外科器具、剃刀切头、阀。

型号430:铁素体不锈钢,装饰用,具磁性,例如用于汽车饰品。良好的成型性,但耐温性和抗腐蚀性要差,适于扣接件、餐具、家具用品。其标准化学成份为16~18 %铬,含碳量低。此类不锈钢具有磁性。

型号434:含钼故耐蚀性较430优良,适于餐具、雨刷、汽车装璜。

型号440:高强度刃具钢,含碳稍高,经过适当的热处理后可以获得较高屈服强度,硬度可以达到58HRC,属于最硬的不锈钢之列。最常见的应用例子就是“剃须刀片”。常用型号有三种:440A、440B、440C,另外还有440F(易加工型)。

500系列:耐热铬合金钢。

600系列:马氏体沉淀硬化不锈钢。 型号630:最常用的沉淀硬化不锈钢型号,通常也叫17-4;17 % Cr,4 % Ni。

型号630:最常用的沉淀硬化不锈钢型号,通常也叫17-4;17 % Cr,4 % Ni。

位于密苏里州圣路易斯的杰斐逊国立纪念馆的630英尺高的拱门——地平线的不锈钢包覆层

用302不锈钢包覆的纽约克莱斯勒大厦的顶部

位于纽约州雪城区域的Niagara-Mohawk大厦的一尊艺术雕塑

用不锈钢制造的管道和配件

^ http://www.nickelinstitute.org/index.cfm/ci_id/11021.htm(英). 外部链接存在于|title= (帮助)

问题

2014年5月8日,有媒体报导称,有一些**的专家出示久用不锈钢的汤匙强调,用久后有锈、刮痕、凹凸不平则莫用,因为有溶出有害物的疑虑。消基会也补充说,虽然锰是人体必须的微量矿物质之一,但若吸收过量,会影响神经系统,引发记忆障碍,甚至是帕金森氏症;部份镍化合物已被认定是人体致癌物。

法法词典

inox nom commun - masculin ( inox )

  • 1. acier inoxydable, utilisé principalement pour les ustensiles de cuisine

    des couverts en inox

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