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词典释义:
traduire
时间: 2023-07-31 16:40:33
TEF/TCF常用TEF/TCF专四
[tradɥir]

翻译,表达

词典释义

v. t.
1. 翻
traduire un livre en anglais 把一成英文
traduire du chinois en français 汉语成法语
traduire un auteur 翻一作家的作品
traduire mot à mot 照字面逐字翻


2. 表达, 表现, 表示, 表露, 说明:
Cette déclaration traduit la volonté du peuple. 这个声明表达了人民的意志,
Son attitude traduisait son impatience. 们态度表露出不耐烦。


3. [法]传; 移送:
traduire qn en justice 传讯某人


se traduire v. pr.
1. 被
2. 被表达, 被表示, 被表现, 流露:

La joie se traduisait sur son visage. 的脸上流露出喜悦的神色。

常见用法
ce roman est traduit de l'espagnol这小说是从西班牙文翻过来的
je traduis ce texte italien en français我把这篇文章从意大利语翻成法语

近义、反义、派生词
助记:
tra横贯+duire引导

词根:
duc(t), duire, duit 引导

派生:

联想:
  • interprète   n. 员,口者;演员,表演者;演奏者

用法:
  • traduire qch en + langue 把……翻为某语言

名词变化:
traducteur, traductrice
形容词变化:
traduisible
近义词:
déférer,  désigner,  exprimer,  figurer,  manifester,  refléter,  rendre,  signifier,  transposer,  montrer,  révéler,  trahir,  convoquer,  transcrire,  représenter,  laisser paraître,  appeler,  assigner,  citer,  traîner
联想词
transcrire 抄写; traduction ; retranscrire 抄写; décrire 描写,描述; comprendre 包括,包含; prononcer 宣布,宣告; interpréter 解释,诠释,阐明; transposer 使调换位置,使颠倒次序; signifier 表示,意味着; expliquer 说明,解释,阐明; parler 说,讲;
当代法汉科技词典
v. t. 【法律】传; 移送:~qn en justice传讯某人

traduire vt翻

短语搭配

machine à traduire翻译机

droit d'être traduit devant un juge被带见审判官的权利

Ses promesses ne se sont pas traduites par ses actes.他的诺言并未见诸行动。

massacrer un texte en le traduisant把原文译得面目全非

Ce poème ne se traduit pas.这首诗是无法翻译的。

traduire scrupuleusement一丝不苟地翻译

traduire littéralement逐字逐句翻译

traduire librement意译

rendre bien une phrase latine en la traduisant准确翻译一句拉丁语

traduire un auteur翻译一作家的作品

原声例句

La bande dessinée qui est traduite dans presque toutes les langues du monde.

一本几乎被译成世界上所有的语言的连环画。

[TEF考试听力练习]

Cela peut se traduire par des insultes, des menaces, des dégradations des actes violents contre les juifs.

具体表现为对犹太人的侮辱,威胁,贬损,以及暴力行为。

[un jour une question 每日一问]

Il y a toute une culture derrière, il y a des termes, des terminologies qu'on n'a pas du tout en France et qu'on ne peut clairement pas traduire : tea, work, mama, slay or croooo.

这背后有一套文化,有一套在法国没有的专用词,我们可能没法把这些词翻译出来,比如tea, work, mama, slay or croooo等。

[精彩视频短片合集]

Elle peut aussi traduire dans la langue de votre choix.

它也可以翻译成你们所选择的语言。

[Dans la maison bleue]

Cette devise s'appliquait justement à cet appareil sous-marin, à la condition de traduire la préposition « in » par « dans » non par « sur » .

这铭文正好适用于这艘海下船只。只要 把介词in译成dans而不是sur。

[北外法语 Le français 第三册]

Il faut aussi tenir compte des disparités régionales qui peuvent se traduire par des écarts de salaires de plus de 20%.

还必须考虑到地区不同,工资也会相差到20%以上。

[北外法语 Le français 第三册]

Ensuite, j’ai pensé traduire un ouvrage français, mais là aussi, j’ai échoué.

后来,我就打算翻译一部法国作品,但是那也一样,我失败了。

[北外法语 Le français 第三册]

C'est une expression qu'on a traduite de l'anglais et qui signifie naître dans une famille aisée, une famille riche.

这个表达是从英语翻译过来的,意思是出生在富裕家庭。

[innerFrench]

Ça exprime une forme de surprise et en anglais, on le traduit par «in the end» ou «after all» .

它表达了一种意外,在英语中,它被翻译为“in the end”或“after all”。

[innerFrench]

Peut-être que vous en avez lu traduits dans votre langue maternelle, donc vous connaissez l’histoire.

也许你们已经读过译本,所以你们知道故事情节。

[innerFrench]

例句库

Il s'aide d'un dictionnaire pour traduire un texte.

他借助词典翻译一篇文章。

1966 Le rejet du passé bourgeois se traduit par des aménagements intérieurs basiques et sans manières.

1966年通过自然不做作的基本室内布置体现出抛弃因循守旧的设计的理念。

A présent, il est devenu un sport nautique traduisant à la fois la tradition populaire et la modernité.

目前,赛龙舟变成一种既传统又国际化又时尚的体育项目。

Quelques opinions de Russell que j'ai traduits en Français.

罗素的一些观点,我试着翻译成法语。

Mon dieu, il me reste quatre-vingt-un mots à traduire!

我的天呐,还有八十一个单词要翻译

Un message envoye de Paris par telegraphe a ete traduit 11 minutes plus tard a 35 kilometres de la.

从离巴黎35公里的地方发的一封电报仅用了11分钟。

Merci d'avoir traduit les questions!

感谢翻译这些问题!

La sécheresse s'est traduite par une nouvelle hausse des prix.

干旱表现在物价的再度上涨上.

Ces grèves traduisent un profond mécontentement.

这些罢工表明了一种深刻的不满。

Elle est traduite du japonais, l’histoire est aussi traduite en plusieurs langues.

她被译成日语,这个故事也被译成多种语言。

Bien qu'il(ne pas connaitre)beaucoup de mots francais,il a l'intention de traduire cet areticle.

请先说明每个空用的什么时态,再变位,并解释下,多谢!

Ce roman a été déjà traduit dans beaucoup de langues.

这部小说已经被翻译成多种文字。

Cette expression peut se traduire littéralement.

这个熟语可以逐字翻译

Traduire une chanson à chinois, s'il vous plaîit !

请把歌曲翻译成中文!

Ces langues sont en cours de traduction, vous pouvez traduire ou modifier quelques mots sur le site pour nous aider.

这些语言正被用户们翻译,您可以帮我们翻译或修改一些单词。

Le langage, même le langage poétique, s’avoue impuissant à traduire le mystère qui est à son origine.

语言,甚至是诗的语言,若要传达本源的奥妙,这个志向是无能为力的。

B présent, il est devenu un sport nautique traduisant à la fois la tradition populaire et la modernité.

今朝,赛龙舟变成一种既传统又国际化又时尚的体育运动项目。

Qu'on ose donc me traduire en cour d'assises et que l'affaire ait lieu au grand jour.

要我去重罪法庭接受审判,请便!但愿案件能在光天化日之下得到审理。我等待着。

La douleur se traduit sur son visage.

他的痛苦都表现在脸上。

Ce dynamisme se traduit d'abord dans les chiffres : 35 000 emplois ont été créés depuis 1985.

这一活力首先以数字呈现:自从1985以来,本市共创造了35,000个工作岗位。

法语百科

La traduction (dans son acception principale de traduction interlinguale) est le fait de faire passer un texte rédigé dans une langue (« langue source », ou « langue de départ ») dans une autre langue (« langue cible », ou « langue d'arrivée »). Elle met en relation au moins deux langues et deux cultures, et parfois deux époques.

Une traduction (translation en ancien français) représente toujours un texte original (ou « texte source », ou « texte de départ ») ; en cela, elle comporte un certain degré d'équivalence, bien que le concept d'équivalence stricte entre les langues soit désormais dépassé en traductologie. Le concept de traduction repose depuis longtemps sur des dichotomies telles que « fidélité » versus « liberté », « fidélité à la lettre » versus « fidélité à l'esprit », « traduction sourcière » versus « traduction cibliste », etc.

La traduction tient compte d'un certain nombre de paramètres (contexte, grammaire, etc.), afin de se rendre compréhensible pour des personnes n'ayant pas de connaissance de la langue source et n'ayant pas la même culture ou le même bagage de connaissances. Traduire implique maîtriser la langue source mais aussi la langue cible (ou destinataire), qui est généralement la langue maternelle. Le bon traducteur possède plus que des compétences linguistiques : il doit être capable d'analyser le texte, et lui-même posséder des qualités d'écriture. Pour traduire les textes scientifiques et techniques, il doit également posséder de solides connaissances techniques et maîtriser le jargon dans les deux langues.

La traduction est encore essentiellement humaine, mais des outils informatiques de traduction automatique apparaissent (traduction assistée par ordinateur). La discipline qui s'intéresse à la traduction se nomme la traductologie.

Rôle de la traduction et des langues dans la circulation des idées et information

Dans l'espace et dans le temps, l'intensité de la communication interculturelle et des échanges interlinguistiques dépend en grande partie de la quantité et qualité des informations traduites d'une langue à l'autre, mais l’Histoire a montré que la circulation et la « notoriété » des idées ne se confondent pas quantitativement avec les langues les plus parlées. En particulier, le nombre de locuteurs d’une langue parlée n’est pas un bon prédicteur de l’aptitude d’un message créé dans cette langue (ou circulant dans cette langue) à être ensuite traduit et à circuler dans le monde entier ; selon le linguiste David Crystal, « ce qui explique qu’une langue devient une langue mondiale a peu à voir avec le nombre de personnes qui la parle, mais beaucoup plus avec « à qui » ces locuteurs parlent ». Le réseau des locuteurs bilingues et des traducteurs a donc une grande importance de ce point de vue.

Depuis le XIX siècle et avec la globalisation et la réglementation du « droit de propriété intellectuelle » et de traduction, un certain nombre de langues et de cultures sont plus ou moins bien « traduites », voire s’éteignent plus rapidement qu’auparavant ou sont déjà mortes ou oubliées (une langue morte comme le latin peut continuer à être traduite). Certains auteurs décrivent l'émergence d'un nouveau réseau et système mondial de langages, où l’anglais joue un rôle devenu prépondérant et central. L’hégémonie culturo-linguistique de l'anglais pourrait toutefois être peu à peu contenue par l'amélioration et la généralisation des logiciels de traduction automatique sur l'Internet et par l'approche inédite wikimédienne qui encourage et facilite « les traductions et échanges inter-linguistiques dans Wikipédia et ses projets-frères (en 287 langues possibles fin 2013, dont langues dites « mortes » et espéranto, avec plusieurs grands projets linguistiques bilatéraux).

Analyser la situation relative des langues du monde est longtemps restée impossible faute de données pertinentes, note Mark Davis (président et co-fondateur du Consortium Unicode qui produit des standards d'encodage de caractères pour tous les ordinateurs et interfaces mobiles de la planète utilisant l'écriture), alors que l’on pressent pourtant l’importance de la structure de ce réseau ; il est longtemps resté impossible d’étudier quantitativement la structure du réseau mondial des échanges entre langues mais cela devient plus facile grâce à la constitution de grandes bases de données ouvertes de « lieux » d’échanges mondiaux tels que Wikipédia ou Twitter et alors qu’on connaît de mieux en mieux la proportion des langues parlées sur l’Internet.

En 2014, une équipe internationale américano-française a utilisé la Science des réseaux pour créer des cartographies permettant de visualiser comment des informations et des idées circulent dans le monde (selon la langue du message d’origine, selon le PIB moyen des pays où cette langue est parlée), selon la langue des premières traductions et celles qui vont véhiculer l’information ou selon le médium (livre, Wikipédia, Twitter). Pour dresser cette « carte » ces chercheurs ont étudié d’une part les données disponibles sur la traduction littéraire (en se basant sur 2,2 millions de traductions de livres publiés dans plus de 1000 langues) et d’autre part les deux grands réseaux mondiaux d’échanges par le langage que sont :

les tweets bilingues (à partir de l'étude de 550 millions de tweets, de 17 millions d'utilisateurs en 73 langues, retenus pour l’étude), ce qui a été possible grâce à la base de données ouverte et parce qu'elle permet d'associer un tweet à une langue et la personne qui twitte à une ou plusieurs communautés linguisitiques ;

des versions linguistiques différentes de pages Wikipédia (sans tenir compte du travail des robots dans Wikipédia), dont la base de donnée est ouverte (DBPedia)

L’analyse de ces données montre que :

Il existe une importante hiérarchisation des langues d’ « interfacage » dans ce réseau, avec des nuances selon le média étudié.

Sans surprise, l’anglais est la plus importante et efficace en termes d’interface entre d’autres langues pour diffuser une idée ou une information dans le monde (il constitue dans le réseau cartographié le hub le plus central). Secondairement, notamment dans Wikipédia, le français, l'allemand, et russe jouent un rôle similaire, puis vient une constellation de « hubs » plus petits avec par exemple l’espagnol, et loin derrière : le tamoul, le portugais ou le chinois, langues peu propices à la diffusion mondiale d’idées bien que parlées par un très grand nombre de gens. À l’opposé de l’anglais (presque partout parlé dans les réseaux mondiaux d’échanges d’idées), le mandarin, l'hindi et l'arabe, bien qu’immensément populaires, sont isolés dans le réseau des échanges entre les langues (ce qui veut dire que les communications dans ces langues atteignent moins les locuteurs d'autres langues, et moins rapidement) ;

En termes de nœuds majeurs dans le réseau des échanges informationnels interlangues dans le réseau mondial, les traductions littéraires et le système d’interlangue de Wikipédia (283 langues en 2014) valorisent encore principalement les langues européennes (et le japonais pour les traductions), mais Twitter donne plus d’importance (après l’anglais) à des langues non majeures dans les deux réseaux précédents d’échange (malais, portugais, espagnol, philippin, néerlandais, arabe). Le réseau des traductions littéraires est plus stable et formel. Wikipédia évolue rapidement, mais tout en se structurant, alors que Twitter offre un modèle totalement différent, constitué que de messages courts, très réactifs à l’actualité ;

Des locuteurs de langues disparates ou rares gagnent à être indirectement connectés à d’autres langues via un hub (grand ou petit) s’ils veulent que leurs messages circulent dans le monde, alors qu’au sein d’un groupe de langue proches Twitter peut faire circuler des idées (par exemple des Philippines à la zone coréenne via le malais), alors qu’une traduction passant par l’anglais facilitera le passage d’une idée de la langue turque au Malayalam (parlé en Inde par 35 millions de personnes) ;

Les personnes ou institutions bilingue ou multilingues apparaissent donc comme des « nœuds » importants dans le réseau de transmission des informations et des idées. Internet et des phénomènes comme wikipédia et Twitter ont a amplifié leur rôle de convertisseur de langue, mais leur capacité à faire circuler l’information est restée bien plus importante si l’une des langues qu’elles maîtrisent est l’anglais ;

Il existe quelques phénomènes atypiques ou émergents : par exemple le néerlandais n’est parlé que par un « petit » nombre de terriens (27 millions de locuteurs, ce qui est bien moins que l'arabe parlé par environ 530 000 000 locuteurs), mais les néerlandais sont à la fois très multilingue et très actifs en ligne ;

Les utilisateurs qu'ils ont étudiés constituent une sorte d’élite, alphabétisée et « en ligne ». Et bien que ne représentant parfois qu’une petite partie de l’ensemble des locuteurs d'une ou plusieurs langue(s), cette élite a un pouvoir et une responsabilité « disproportionnée » car, volontairement ou non, elle marque de son empreinte (voire de certains biais) les messages qu’elle traduit et relaie vers d’autres langues, peuples et cultures lointaines. C’est tout particulièrement le cas pour les anglophones dont les messages semblent les plus aptes à circuler loin et vite ;

L’obstacle à la diffusion de savoirs « extérieurs » que constitue le faible taux de traduction de textes en nombreuses langues vers l’arabe et le monde arabe ;

Un pays qui encourage la traduction de nombreux documents vers l’anglais (ou vers l’une des langues qui sont les meilleurs relais) se fera mieux connaître. Le choix d'une seconde langue qui est très bien connectée aux autres langues sur l’Internet des réseaux sociaux et culturels est alors un atout ;

Un non-anglophone voulant faire circuler des idées ou avoir accès à des idées nouvelles extérieures à sa culture a intérêt à choisir l'anglais comme seconde ou troisième langue, alors qu’un anglophone devrait choisir l’espagnol, le français, ou l’allemand plutôt que le chinois ou l'hindi, au moins pour la diffusion d’idées diffusées par l’écrit.

La transmission culturelle passe aussi par le langage parlé, localement et à distance (via le téléphone ou Skype), ce qui pourrait accélérer la diffusion de certaines idées et informations.

Statistiques

On ne dispose pas de statistiques exhaustives du nombre de textes traduits dans le monde, en raison notamment d'un grand nombre de traductions faites dans la littérature grise ou diffusées via l'internet sans passer par les réseaux classiques.

Dans le monde, le document le plus traduit serait, d'après le livre des records, la Déclaration universelle des droits de l'homme avec 406 traductions, bien que la Bible soit réputée traduite dans plus de 2000 langues et la prière Notre Père dans 1698 langues.

En France, dans les années 2000-2010, pour environ 70 000 titres annuels, 10 à 13 % sont des traductions Les francophones ont donc accès à environ 7000 à 9100 titres étrangers traduits en français et publiés.

Traduction et interprétation

Ces deux notions diffèrent : le traducteur traduit des idées exprimées à l'écrit d'une langue vers une autre tandis que l'interprète traduit des idées exprimées oralement ou par l'utilisation de parties du corps (langue des signes) d'une langue vers une autre (Gianfranco Folena, à partir de L. Bruni). L'interprétation peut être considérée comme un sous-domaine de la traduction au regard des processus mis en œuvre (études en traduction), mais en pratique ces activités requièrent des aptitudes très différentes et ont un rapport au temps également différent.

Les lieux de traduction

Traduire présuppose de maîtriser deux langues au moins, mais aussi d'avoir un accès au texte à traduire (ou à sa copie) durant le temps nécessaire à sa traduction, et si possible face à un original (éventuellement annoté) plutôt qu'une copie ou traduction déjà faite dans une autre langue.

Or, les ouvrages ont longtemps été copiés et recopiés à la main. Ils sont parfois rares ou uniques.

Les bibliothèques et lieux d'archives (municipales, royales, religieuses, industrielles, etc.) abritent des ouvrages rares et collections patrimoniales, des collections d'enseignement et/ou de recherche et des ouvrages de lecture publique. Ils sont donc à priori des lieux importants pour les traducteurs. Aujourd'hui encore, il n'est pas toujours possible de sortir ou toucher un ouvrage, ni de le photographier ou microfilmer. Les bibliothèques ont donc longtemps aussi été des lieux ou des étudiants, enseignants, chercheurs ou autres professionnels venaient et viennent encore traduire des éléments d'ouvrages ou des ouvrages anciens entiers. Pour le philosophe Robert Damien, au-delà d'un lieu de juxtaposition des auteurs et des langues, des textes et des savoirs, la traduction est - comme la bibliothèque un « lieu des liens ».

Théories de la traduction

En matière de théories contemporaines de la traduction, on constate généralement l'existence de six courants dominants :

Approches fondées sur la pratique/Approche communicationnelle

Courant interprétatif : théorie du sens de l'E.S.I.T, basée principalement sur la pratique de l’interprétation de conférences. Dans leur ouvrage Interpréter pour traduire , D. Seleskovitch et M. Lederer soutiennent qu'il faut traduire le sens et non pas la langue. Celle-ci n'est qu'un simple transporteur du message. La langue peut être un obstacle à la compréhension. C'est pourquoi il faut toujours éviter de transcoder et procéder à la déverbalisation lors de toute opération traduisante. Parmi ces travaux, qui jouent un rôle important au sein des efforts de théorisation jalonnant l'histoire, on retiendra le projet d'un ouvrage général de la langue française d'Estienne Dolet qui aboutira à la publication, en 1540, de La manière de bien traduire d'une langue à une autre.

Approches fondées sur des théories littéraires

Ce courant considère que la traduction n'est pas une opération linguistique mais plutôt une opération littéraire (Edmond Cary). En d'autres termes : pour traduire de la poésie, il faut être poète (Ezra Pound, Walter Benjamin, Henri Meschonnic, Antoine Berman).

Le concept d’énergie dans la langue : Les mots sont, en quelque sorte, une cristallisation du vécu historique d'une culture, ce qui leur donne une force et c'est justement cette énergie qu'il faut traduire.

Courant sociolinguistique

C'est le moule social qui détermine ce qui est traduisible ou pas, ce qui est acceptable ou pas (sélection, filtration, censure...). Le traducteur est le produit d'une société et l'on traduit selon son propre bagage socio-culturel (école de Tel-Aviv : Annie Brisset, Even Zohar, Guideon Toury).

Les concepts de l’équivalence dynamique et l’équivalence formelle chez Nida et Taber : le plus important pour tout acte traductionnel est de faire en sorte que l'effet laissé sur le lecteur par la traduction soit identique ou équivalent à celui laissé par le texte source. Pour ce faire, il faut adapter, acclimater et chercher des équivalences (Jean Claude Margot. Traduire sans Trahir ).

Approches fondées sur des théories linguistiques

Structuralisme, linguistique, pragmatique, linguistique du texte. C'est un courant qui considère le mot, le syntagme et la phrase comme unités de traduction. (Georges Mounin, Vinay et Darbelnet, J.I Austin, J.-Ch. Vegliante - voir par ex. "Méthode", en ligne).

Approches fondées sur des concepts philosophiques et herméneutiques

Le chef de file de ce courant est George Steiner. Le vrai traducteur doit être capable de se mettre dans la peau d'un écrivain afin de capter et de saisir l'intention (le « vouloir dire ») de l'auteur du texte de départ. Il voit l’opération traduisante comme un mouvement en quatre temps : trust (confiance / conviction), agression, incorporation et restitution.

Les approches sémiotiques

La sémiotique est l’étude des signes et des systèmes de signification. Pour Peirce : Le processus de signification (ou sémiosis) est le résultat de la coopération de trois éléments : un signe, un objet et son interprétant. Aussi, d'un point de vue sémiotique, toute traduction est envisagée comme une forme d’interprétation qui porte sur des textes ayant un contenu encyclopédique différent et un contexte socioculturel particulier.

Le processus de traduction

Le processus de traduction peut être découpé en trois phases successives :

compréhension : assimilation du sens véhiculé par un texte, du vouloir dire d'un auteur… ;

déverbalisation : oubli des mots et conservation du sens ; « opération par laquelle un sujet prend conscience du sens d'un message en perdant conscience des mots et des phrases qui lui ont donné corps » ;

réexpression : reformulation du vouloir dire en langue cible ; retour aux mots.

Types de traductions

Sur le marché du travail, on distingue deux types de traduction : la traduction de textes techniques et la traduction littéraire. La majorité des traducteurs professionnels traduisent des textes techniques. Les traducteurs littéraires sont attachés à une maison d'édition ou auto-entrepreneurs.

Traduction technique

La traduction technique concerne les documents tels que les manuels, feuillets d'instructions, notes internes, procès-verbaux, rapports financiers, et autres documents destinés à un public limité (celui qui est directement concerné par le document) et dont la durée de vie utile est souvent limitée.

Par exemple, un guide d'utilisation pour un modèle particulier de réfrigérateur n'a d'utilité que pour le propriétaire du réfrigérateur, et restera utile tant que ce modèle de réfrigérateur existera. De même, la documentation logicielle s'adresse généralement à un logiciel particulier, dont les applications concernent une catégorie d'utilisateurs.

La traduction de textes techniques exige souvent des connaissances spécialisées dans un domaine particulier. Font partie des textes techniques :

Les documents d'ordre technique (informatique, électronique, mécanique, etc.) ;

Les textes scientifiques (astronomie, médecine, géologie, etc.) ;

Les textes d'ordre financier ou administratif. La traduction administrative s'est particulièrement développée après la Seconde Guerre mondiale.

La traduction technique est un type de traduction souvent « anonyme » dans lequel le nom du traducteur peut ne pas être associé au document traduit, tout comme certaines entreprises ne font pas mention des auteurs des guides d'utilisation des produits. Cependant, dans le cas de la traduction de livres à contenu informatif, le traducteur sera mentionné dans la section de responsabilité primaire de l'item bibliographique du livre.

En général, la traduction technique est plus accessible et rapporte un salaire plus élevé que la traduction littéraire. Cette dernière est effectuée avant tout par amour de la langue et du texte original, ou par volonté de faire connaître toutes les subtilités d'un texte admirable écrit en langue étrangère.

Écoles de pensée

Selon l'école de pensée cibliste, il est nécessaire de privilégier l'exactitude des propos au détriment de la stylistique, lorsque cela s'impose. Pour « faire passer son message », la traduction devra parfois remplacer les éléments culturels du texte original par des exemples équivalents, mais mieux connus des lecteurs de la culture d'arrivée. Le plus important demeure le « sens » du message que tente de véhiculer l'auteur. Le traducteur doit d'abord faire passer ce message de manière idiomatique et naturelle pour le lecteur en langue d'arrivée, tout en demeurant fidèle au langage, au registre et au ton employé par l'auteur du texte dans la langue de départ.

Selon l'école de pensée sourcière, le traducteur a la responsabilité de demeurer strictement fidèle à la forme du texte original. Le traducteur devra donc reproduire tous les éléments stylistiques de l'original, employer le même ton, laisser tous les éléments culturels intacts et même (à l'extrême) contraindre la langue d'arrivée à prendre la forme dictée par le texte de départ. Le traducteur sourcier veillera en premier lieu à ne pas trahir le véhicule employé par l'auteur, et tâchera ensuite de bien restituer le sens du message.

(Voir Critiques de la traduction infra.)

Difficultés liées aux domaines de spécialité

Il faut déjà savoir que la plupart des traducteurs freelance indiquent se spécialiser dans à peu près tout, ce qui contredit, évidemment, le terme de spécialisation ; il est évident que leur comportement est la recherche du maximum de travaux de traduction.

Il ne faut cependant pas sous-estimer la capacité à apprendre correctement un sujet au fil des traductions effectuées ; les sources d'explications, comme Wikipédia et autres dictionnaires terminologiques, sans oublier les sites Internet de sociétés traitant des sujets concernés, étant nombreuses. Il peut donc être utile de faire appel à un traducteur présentant 20 spécialisations sur son CV.

Cela dit, pour réaliser des traductions pragmatiques utiles, il est nécessaire de maîtriser le jargon du domaine et de savoir employer les bons termes ; une traduction qui ne reflète pas l'usage courant et l'évolution de la langue de spécialité ne saurait intéresser ses lecteurs, au même titre qu'on n'écrit plus comme en 1750.

Certains domaines (comme l'informatique) évoluent à une vitesse vertigineuse, au point que le jargon spécialisé de la langue d'arrivée (par exemple le français) n'arrive pas à s'enrichir assez rapidement pour suivre l'évolution de la langue d'origine (par exemple l'anglais). Dans cette situation, le traducteur peut être confronté à l'absence d'équivalent français (donc à la nécessité de créer un néologisme) ; à plusieurs néologismes à peu près équivalents ou à une alternative entre un terme relativement général et bien connu, et un terme plus précis, mais moins employé.

La traduction de logiciels (qui comporte deux phases distinctes, l'internationalisation et la régionalisation) est un processus qui diffère de la simple traduction textuelle à divers degrés.

Traduction littéraire

Ce type de traduction concerne les romans, poèmes et autres genres du domaine littéraire.

La traduction littéraire demande des aptitudes en stylistique, une bonne imagination et des connaissances culturelles étendues. Il s'agit de reproduire l'effet intégral du texte original chez le lecteur en langue d'arrivée, autant que le sens des mots. La traduction doit être aussi plaisante à lire et susciter les mêmes émotions que l'original, suivant l'adage de Cervantès : « ne rien mettre, ne rien omettre ». Les grands traducteurs, quelle que soit la langue, ont une formation très exigeante, études littéraires et universitaires, dans la langue dans laquelle ils traduisent — et grand nombre de traducteurs littéraires traduisent de plusieurs langues — mais aussi et surtout dans leur langue maternelle, langue vers laquelle ils traduisent. L'écriture du texte de destination devient alors primordiale.

En poésie, la traduction offre une double difficulté s'il faut rendre compte à la fois du sens et de la métrique (de la forme en général), voire de procédés rhétoriques. Si l'on se limite au sens (sémantique), un exercice de traduction de haïkus, après passage dans plusieurs langues et retour final au français, a permis de démontrer une assez grande robustesse du contenu sémantique.

Le problème de la double traduction

Une difficulté bien connue des traducteurs, dont on a peu conscience en dehors d'eux, est le fait que le texte à traduire est parfois déjà une traduction, pas nécessairement fidèle, et qu'il faut, dans la mesure du possible, essayer de la dépasser pour remonter à l'original.

L'exemple classique est constitué par les Évangiles, dont les plus anciens manuscrits connus sont rédigés en grec ancien, mais nous rapportent des propos vraisemblablement tenus en araméen ; comme les originaux éventuels dans cette langue semblent perdus, s'ils ont jamais existé, il en résulte des querelles d'érudits.

De nos jours, le phénomène s'est amplifié et se présente sous des formes diverses.

Il y a d'abord l'utilisation consciente d'une langue-pont. S'il faut traduire en grec moderne un texte écrit en estonien, on pourra avoir du mal à dénicher un traducteur connaissant à la fois les deux langues et le sujet traité. C'est d'une traduction, généralement en anglais, que partira le traducteur. L'imprécision de cette langue peut créer des difficultés, comme le fait remarquer Claude Piron avec cette phrase dont il avait dû vérifier la traduction française : « He could not agree with the amendments to the draft resolution proposed by the delegation of India. » Le premier traducteur ne pouvait savoir si proposed se rapportait à amendments ou à resolution et avait choisi la mauvaise solution. Claude Piron, qui avait sous les yeux l'ensemble du rapport, put rectifier.

L'anglais passant pour être une langue « internationale », « comprise » partout, on y aura souvent instinctivement recours, pensant par là faciliter les choses. La réalité en est bien loin : outre le fait que seuls 38 % des Européens ont une maîtrise plus ou moins bonne de l'anglais et seulement 2,5 % des Japonais par exemple, l'utilisation de sa propre langue maternelle est prouvée bien plus efficace et rentable que l'utilisation d'une langue tierce comme l'anglais. Par exemple, si le responsable d'une entreprise espagnole souhaite écrire à une entreprise française, le plus simple serait qu'il jetât les grandes lignes dans sa langue, qu'un secrétaire mît le texte en forme et qu'il le relût avant envoi, ayant ainsi exprimé sa pensée du mieux possible. Le destinataire remettrait la lettre à un traducteur d'espagnol vers le français et recevrait en retour la version la plus proche de l'original. Dans la pratique, le responsable espagnol jugera plus poli de demander à un secrétaire supposé bilingue d'écrire dans la langue de Sa Gracieuse Majesté et le secrétaire la rédigera donc dans un anglais peut-être imparfait. Il est possible que le correspondant, ne comprenant rien au charabia qu'on lui envoie, soit tout de même contraint de s'adresser à un traducteur, lequel devra se donner beaucoup plus de mal pour traduire que s'il avait eu directement sous les yeux le texte espagnol.

Un état d'esprit analogue joue quand une société internationale dispose d'un texte allemand et de sa traduction en anglais, et qu'elle a besoin d'une traduction française. On enverra presque automatiquement à un traducteur la version anglaise, qui sera susceptible de lui poser infiniment plus de problèmes que l'original, que l'on ne songe pratiquement jamais à joindre.

Critiques de la traduction

Pour obtenir une traduction « intelligente », « sensée », il convient d’oublier non les connaissances acquises à l’école ou à l’Université, mais les normes des correcteurs. L’un voulait qu’une version latine sentît le latin, et il fallait donc écrire « un glaive d’airain », un autre estimait que dans une version réussie on ne devait pas pouvoir deviner la langue d’origine et il conseillait « une épée de bronze » ; on se rendit compte par la suite que l’un et l’autre avaient à la fois raison et tort et que leur seul défaut était de présenter leur exigence comme une vérité absolue.

Marc Bloch a posé la question en écrivant dans Apologie pour l’Histoire :

« Il serait fâcheux, avouons-le, de voir les historiens encombrant leurs propos de vocables étrangers, imiter ces auteurs de romans rustiques qui, à force de patoiser, glissent à un jargon où les champs ne se reconnaîtraient pas mieux que la ville. En renonçant à tout essai d'équivalence, c'est souvent à la réalité même que l'on ferait tort. Un usage qui remonte, je crois, au dix-huitième siècle, veut que serf en français, ou des mots de sens voisin dans les autres langues occidentales, soient employés à désigner le chriépostnoï de l'ancienne Russie tsariste. Un rapprochement plus malencontreux pouvait difficilement être imaginé. Là-bas, un régime d'attache à la glèbe, peu à peu transformé en un véritable esclavage ; chez nous, une forme de dépendance personnelle qui, malgré sa rigueur, était très loin de traiter l'homme comme une chose dépourvue de tous droits : le prétendu servage russe n'avait à peu près rien de commun avec notre servage médiéval. Cependant, dire tout bonnement « chriépostnoï » ne nous avancerait guère. Car il a existé en Roumanie, en Hongrie, en Pologne et jusque dans l'Allemagne orientale, des types de sujétion paysanne étroitement apparentés à celui qui s'établit en Russie. Faudra-t-il, tout à tour, parler roumain, hongrois, polonais, allemand ou russe ? Une fois de plus, l'essentiel échapperait, qui est de restituer les liaisons profondes des faits, en les exprimant par une juste nomenclature.»

Cela montre toute la différence entre la traduction scolaire et la traduction professionnelle. Les professeurs s’entendent au moins sur ce principe : « Si une phrase est ambigüe, la traduction doit l’être aussi » ; sans doute veulent-ils que l’élève profite de l’occasion pour montrer sa virtuosité, mais, face aux mots « his secretary » ou « her secretary », quel traducteur ne cherchera pas à savoir, même en dehors du texte qu’on lui soumet, s’il s’agit de « son secrétaire » ou de « sa secrétaire » ? Traduire revient donc souvent à choisir.

Il existe une autre critique, moins facile à argumenter, qui s'appuie sur une phrase italienne à la formulation particulièrement vigoureuse : « Traduttore, traditore ». Cette critique soutient que toute traduction revient trop à trahir l'auteur, son texte, l'esprit de celui-ci, son style... à cause des choix à faire de toute part. Que sacrifier de la brièveté ou de la clarté si, dans le texte la formule est brève et efficace, mais impossible à traduire en si peu de mots avec ce sens précis ? On pourrait comprendre de cette critique que cela nous encourage à lire « dans le texte ». Il paraît évident qu'il est impossible de suivre ce conseil dans les faits.

Le traducteur Pierre Leyris (qui a entre autres traduit l'œuvre d'Herman Melville) répond à cette critique en affirmant : « Traduire, c’est avoir l’honnêteté de s’en tenir à une imperfection allusive » .

Traduction des programmes informatiques

Voir l'article Régionalisation de logiciel.

Norme européenne pour les services de traduction

La norme de qualité NF EN 15038:2006 est une norme européenne spécifique pour les services de traduction qui « a pour objet d'établir et de définir les exigences relatives à la prestation de services de traduction de qualité ». Elle spécifie les exigences relatives aux fournisseurs de services de traduction (FST) en matière de ressources humaines et techniques, de management de la qualité et de gestion de projets, de cadre contractuel et de procédures de service.

Conditions et étapes d'une traduction selon la Norme NF EN 15038.

L'enseignement de la traduction dans l'Enseignement Supérieur

France

Des cursus spécifiques diplômants ont été créés au niveau Master tel le Master Traduction Spécialisée.

Québec

Un baccalauréat universitaire de trois ans en traduction existe dans la province. Il permet l'admission à l'Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés (OTTIAQ).

Suisse

En Suisse, des formations en traduction sont proposées aux niveaux du bachelor et du master, par la Faculté de traduction et d'interprétation à Genève et par la haute école des sciences appliquées de Zurich à Winterthour.

中文百科

翻译,是指在准确通顺的基础上,把一种语言信息转变成另一种语言信息的活动。

这个过程从逻辑上可以分为两个阶段:首先,必须从源语言中译码含义,然后把信息重新编码成目标语言。所有的这两步都要求对语言语义学的知识以及对语言用户文化的了解。除了要保留原有的意思外,一个好的翻译,对于目标语言的用户来说,应该要能像是以母语用户说或写得那般流畅,并要符合译入语的习惯(除非是在特殊情况下,演说者并不打算像一个本语言用户那样说话,例如在戏剧中)。

翻译分为口译和笔译。口译又称为「传译」,顾名思义,是指译员以口语的方式,将译入语转换为译出语。由于语言必定早于文本出现,因此口译的出现也必定早于笔译。

罗塞塔石碑,上面记录了同一段内容的三种不同语言版本

翻译概述

所有与语言相关的事物(例如文学和演讲)基本上都可以进行翻译,包括小说、电影、诗歌、演讲等等。但是不同的领域,翻译的困难度也不同。例如,诗歌几乎是不可能准确翻译的,因为诗歌的形式、音韵等,都是组成其含义的一份子。 很多非文学类文本的翻译工作,包括软件手册和其他商业及专业文本,注重的是意义的传达,以能通顺传意为主要要求。在全球化的潮流下,不但有越来越多的国际组织,同时企业的经营也越来越以全球观点出发,这也带动了国际化与本地化产业的兴起。 如果说非文学作品的翻译是一项可以学习的技能的话,那幺翻译文学作品甚至诗歌,往往可以说是一门艺术,需要一些天赋。文学翻译出于美学的考量,在翻译时不能仅注重字对字、词对词的翻译,更不能忽略了文化间的不同点,否则经常会导致译文在语意、美感、风格上的流失。总之,一个优秀的翻译人员必须在准确性和可读性之间找到很好的平衡。 除了出版业以及本地化相关产业外,很多国家政府或国际组织,也需要大量的翻译人才。例如官方语言有两种的加拿大政府,所有的政府文档都必须翻译为英语和法语;另外像拥有很多官方语言的欧盟,更是必须雇用大量的翻译人员。 对于翻译的理论与实践进行研究的学科,一般称为翻译研究。 美国学者尤金·奈达(Nida,19**)将翻译的过程区分为三个阶段:1.分析(analysis)、2.转换(transfer)、3.重建(restructuring)。

历史

宗教文献翻译 由于中国早期历史所处的环境,中华文化的近邻在很长时间内都没有自己的文本,所以直到佛教传入前,翻译并不广泛存在。 宗教文献翻译在历史中占非常重要的地位,如在佛经翻译中,译者在翻译经藏的时候往往会在文档中修饰,令译文更切合中国文化。他们会在译本中增加一些中国的传统观念,如孝道等。 在西方,其中一项最早被记录的翻译活动是将旧约圣经译成希腊语,此亦是著名的「七十士译本」。公元前3世纪,七十名(一说七十二)译者被委派担任翻译圣经的工作,他们在佩浮思岛上,分别在不同的单人小室内进行翻译工作,后来他们发现所有的译本竟然完全一模一样。自此,七十士译本有着崇高的地位,其他语言(包括拉丁语、科普特语、亚美尼亚语、格鲁吉亚语)版本的圣经在翻译时亦参考了七十士译本。 罗马圣哲杰罗姆,更被誉为翻译历史中的圣人,因为他将圣经翻译成拉丁语。而几个世纪以来,天主教都是使用这个译本(亦称作「通俗本圣经」),不过,这译本在当初面世时亦惹来不少争议。 随着宗教改革,圣经被翻译成欧洲各地的当地语言,而新教与天主教的分歧亦愈来愈大,这是因为两者对于一些特别字眼和段落的翻译有着不同的见解。 马丁·路德所译的德文版圣经、Jakub Wujek所译的波兰版圣经以及以英文写成的钦定版圣经无论在宗教、文化和语言方面都对当地有深远影响。

原则

严复《天演论》:信、达、雅

准确、通顺、贴切。

人名和地名的翻译应该名从主人

方法

对于新接触或不熟练的语言,机械翻译的辞典法(即逐字翻译)是翻译方法的最根本,所以把欲翻译的文本的字面意思表达出来,是商务翻译中的重要应用,也是翻译的最初通行方法。 翻译家思果指出,理想的译法是这样的:先把原文看懂,照原文译出来,看看念不念得下去,试删掉几个不一定用得着的字,看看是否有损文义和文气。如果有损,再补回来。试把不可少的字加进去,看看是否超出原文范围,增减以后和原文再校对一次。有些地方是否译错,语气的轻重是否恰如其分,原文的弦外之音译文里找不找得到?原文的意思要消化;译文的文本要推敲。有经验的译者,可能一下笔就译好了,不过还是要花更多时间来推敲疑问的遣词造句。 ***在《与音乐工作者谈话》中说:“鲁迅是民族化的,但是他还主张过硬译,我倒赞成理论书硬译,有个好处,准确。”

科技与技术

TRANSIT

MetaTexis

WordFast

Trados

OmegaT

Alchemy Catalyst

雅信 CAT

gtalk翻译机器人

翻译家

对于源语言有非常好的了解,不论是书面文本或者是口语。

在目的语言上有优美的文笔。

熟悉被翻译文本的主题。

对于二个语言的语源及熟语有深入的认识。

可以巧妙的判断何时要直译,何者要意译,确保目的文本可以真实反应被翻译文本

严复(译作包括《天演论》、《原富》、《群学肄言》、《群己权界论》、《社会通诠》、《法意》、《名学浅说》、《穆勒名学》等书)

朱生豪(主要译作为《莎士比亚戏剧集》)

梁实秋(译作有《莎士比亚全集》)

傅雷(译作有巴尔扎克的《人间喜剧》、《幻灭》,罗曼罗兰的《约翰·克里斯朵夫》、《贝多芬传》、《米开朗琪罗传》、《托尔斯泰传》)

林纾(译作包括《伊索寓言》(与严璩合译)、《巴黎茶花女遗事》(与王寿昌合译)、《黑奴吁天录》(与魏易合译))

马坚(译作包括《古兰经》、《伊斯兰哲学史》、《回教哲学》、《回教教育史》、《阿拉伯通史》、《教义学大纲》、《回教真相》、《论语》、《论人民****》)

任溶溶(主要译作为《安徒生童话》等)

林文月,译作:紫氏部《源氏物语》、清少纳言《枕草子》等。

误译

“常凯申”误译事件,当事人:王奇,是将蒋中正的英文名字Chiang Kai-shek误译为其他的人名。

“门修斯”误译事件,当事人:王铭铭(校对),胡宗泽、赵力涛(翻译),是将孟子的英文Mencius误译为门修斯。

杀死一只反舌鸟,误译作杀死一只知更鸟

香柠檬,误译作佛手柑

法法词典

traduire verbe transitif

  • 1. faire passer (un mot, un texte écrit ou un discours oral d'une langue dans une autre)

    traduire un texte de l'anglais vers le français • machine à traduire

  • 2. exprimer plus ou moins directement (quelque chose)

    son discours traduit une grande volonté

  • 3. droit faire comparaître (quelqu'un devant une autorité judiciaire)

    traduire un criminel devant le tribunal

  • 4. représenter après transposition (une chose en une autre)

    traduire des résultats en données scientifiques

  • 5. faire passer dans une autre langue l'œuvre (d'un écrivain)

    traduire un jeune romancier sud-américain

  • 6. interpréter (des directives) pour des subordonnés

    il traduit la pensée du président

  • 7. informatique transcrire (un programme informatique d'un langage dans un autre)

    l'informaticien a traduit tous les programmes utilisés dans l'entreprise

se traduire verbe pronominal de sens passif

  • 1. être la cause (de quelque chose)

    la pratique du vélo ne se traduit pas forcément par une diminution du nombre de voitures

  • 2. être exprimé (par quelque chose) Synonyme: se manifester

    son angoisse se traduit par un flot de paroles

  • 3. passer (d'une langue à une autre)

    un roman qui se traduit bien en français

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