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词典释义:
téléphérique
时间: 2023-08-13 14:10:25
专八
[teleferik]

架空索道

词典释义
m.
架空索道

常见用法
prendre le téléphérique乘

近义、反义、派生词
近义词:
benne,  cabine téléphérique,  télébenne,  télécabine
funiculaire 索带动的; télésiège 椅, , 索; tramway 有轨电; skiable 可滑雪的, 适合滑雪的; tram 有轨电; ascenseur 升降机,电梯; station 停留; belvédère 观景楼; tunnel 隧道,地道; glacier ,冰河; viaduc 高架桥;
当代法汉科技词典
n. m. , 形容词【工程技术】架空索道(的)

téléphérique adj. 架空索道的téléphériquem高架索道, 架空索道, 索道; (空中的)

téléphérique à voyageurs 人架空索道

短语搭配

prendre le téléphérique乘缆车

téléphérique à voyageurs载人架空索道

câble (pour chariot roulant, téléphérique)缆车索

原声例句

Toulouse et son nouveau téléphérique, 8000 passagers attendus par jour.

图卢兹和它的新缆车,预计每天有 8000 名乘客。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年5月合集]

Ce nouveau téléphérique urbain de trois kilomètres est le plus long de France.

这条新的三公里城市缆车是法国最长的缆车。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年5月合集]

Pour les relier au reste du monde, le téléphérique le plus grand de France.

[法国TV3台午间电视新闻 2023年2月合集]

Mais à partir de lundi Donc pour toutes et tous, dans les bus, les métros, les trams, les trains, les avions, les téléphériques et bien sûr aussi les calèche, on sera plus obligé de porter un masque.

[Philosophie-France Inter]

例句库

Socket.Caron plug socket.Audio en ligne.Téléphérique.Stent scène, et ainsi de suite.

插座.卡龙插头插座.音频线电缆车.舞台支架等等。

Hangzhou propriétaires de 27 semi-remorque license, et la maintenance de l'usine appartenant téléphérique.

公司自有杭州牌照半挂车27辆,自备吊车和维修厂。

Nous avons pris le téléphérique à JinDing,et nous sommes arrivés à JinDing vers 9h.la pluie s'est arrêtée,le soleil brillait,et le Bouddha de ShiFang brillait.

我们乘坐缆车上了金顶,我们大概9点到了金顶,雨停了,阳光普照,十方普贤闪烁着金光!

法语百科
Téléphérique de Zell am See dans les Alpes autrichiennes.
Téléphérique de Zell am See dans les Alpes autrichiennes.

Téléphérique du Renon en Italie.

Un téléphérique (ou téléférique) est un moyen de transport par câble aérien.

Dans le langage commun, le téléphérique représente une remontée mécanique équipée de cabines de grande capacité desservant un sommet généralement difficile d'accès. En France, au sens réglementaire, il désigne tous les types de téléportés, à savoir, toutes les catégories de transports par câble disposant de véhicules aériens, comme les télésièges ou encore les télécabines. Techniquement, il désigne une catégorie de transport par câble à construction dite « bicâble » : les fonctions « porter » et « tracter » emploient des câbles différents. Un téléphérique stricto sensu comporte une infrastructure de roulement fixe (un ou plusieurs câbles porteurs) sur laquelle circulent un ou plusieurs véhicules (cabines où bennes de fret), à l'image d'une installation ferroviaire.

Le téléphérique est employé pour gravir un relief pentu ou franchir une dépression géographique (vallée, voie d'eau). C'est un moyen de transport apprécié pour sa faculté à se soustraire des contraintes topographiques du terrain (liaison directe), ses coûts d'installation et de fonctionnement contenus et sa consommation mesurée.

Le téléphérique est utilisé comme transport en commun, notamment en montagne, dans les stations de sports d'hiver pour le ski alpin, mais également, pour accéder à des points isolés tels les belvédères, ou encore en milieu urbain pour la desserte d'un territoire communal au relief difficile. Il sert également comme transport pour compte propre, dans l'industrie en particulier.

Histoire

L'émergence du transport par câble

Téléphérique du Wetterhorn, ouvert en 1908 en Suisse.

Les premières traces de transport par câble remontent au Moyen Âge : des gravures japonaises attestent de l’existence de téléportés pour personnes vers 1200 et, dès 1405, Konrad Kyner fait, dans l'ouvrage Obra bellifortis, la description précise d'un téléporté pour transporter hommes, chevaux et armes par-dessus un cours d'eau.En **, Adam Wybe von Halingen réalise pour la première fois un transport de matériaux suspendus à une série de pylônes pour la construction des fortifications de Gdańsk.

Les câbles étaient, jusqu'alors, faits en fibre naturelle. Il faudra attendre l’invention du câble moderne par l’Allemand Wilhelm Albert pour assister à la vraie naissance du téléphérique. Le câble d’Albert est constitué d’une âme en chanvre faite de fils torsadés autour de laquelle six brins sont ensuite toronnés autour d'une autre base de corde de chanvre dans des directions alternées pour plus de stabilité. Ce principe est mis en place en 1834 pour l'exploitation minière de Clausthal-Zellerfeld, en Allemagne. Le câble d’Albert reste cependant toronné à la main. La machine à toronner est inventée par l'Autrichien Wurm en 1837 et développée à une échelle industrielle dès la décennie suivante par Felten & Guilleaume. Enfin fiabilisée par un câble désormais apte à franchir des reliefs démonstratifs, la technique du téléphérique se dessine dès la deuxième moitié du XIX siècle et se développe dans la foulée avec la révolution industrielle.

En 1861, l'Allemand Freiherr von Dücker conçoit le système bicâble pour téléportés, en séparant la fonction « porter » et « tracter » au travers de deux câbles différents. Il inspire Adolf Bleichert & Co. qui reprend ce principe en 1872, et construit son premier téléphérique de transport de matériaux en utilisant un système bicâble (séparation de la fonction « porter » et « tracter » au travers de deux câbles différents). Avec d'autres pionniers comme Julius Pohlig, ce sont ainsi plusieurs milliers d'installations de ce type qui sont construites en une cinquantaine d'années, préfigurant le téléphérique de voyageurs.

Les téléphériques pour voyageurs

À partir des années 1890, quelques appareils aériens à câble, souvent légers et horizontaux, se destinent au transport de passagers au Klondyke Pass (Canada), à Knoxville au-dessus du Tennessee ou au Devil's Dyke à Brighton (Angleterre). En 1897, un « transbordeur aérien à câble » est installé comme attraction de l'exposition d'art et d'industrie de Stockholm. D'autres suivront dans différentes expositions temporaires, comme à Vienne, Milan ou encore Gênes. En octobre 1907, est inauguré en Espagne le « transbordeur funiculaire » de Saint-Sébastien, imaginé par Leonardo Torres Quevedo. Il offre à ses passagers un voyage de 280 mètres entre le mont Ulia et le Penne del'Aquilla via une nacelle suspendue à 6 câbles porteurs. Tout ces appareils, au profil de ligne plutôt plat, restent des téléphériques de franchissement et n'escaladent aucun relief démonstratif.

En juin 1908, l'Autrichien Josef Stafer ouvre pour la première fois au public son « transporteur aérien » du Colle (Kohlern) à Bolzano dans le Tyrol méridional. Directement adapté d'un appareil de transport de fret, il s'agit du premier téléphérique de voyageurs avec supports de ligne intermédiaires. L'installation est cependant artisanale et ne dispose d'aucun système de freins de sécurité et doit fermer ses portes en 1910 pour être totalement reconstruite par Adolf Bleichert & Co. en 1913. Ce sera le premier téléphérique à suspente haute et cabine plate.

Parallèlement, Wilhelm Feldmann imagine un « ascenseur de montagne » sur le Wetterhorn, dans les Alpes en Suisse. La construction, réalisée par la société Von Roll, est inaugurée le 24 juillet 1908. Le premier véritable téléphérique de montagne destiné au transport de voyageurs est né. Il est cependant un échec économique dû en partie au début de la Première Guerre mondiale.

Alors qu'à Chamonix, on entame en 1909 l'interminable chantier de la construction du « funiculaire aérien » de l'aiguille du Midi, on inaugure dès 1912 sur le Morro da Urca à Rio de Janeiro (Brésil), le premier tronçon des téléphériques du Pain de Sucre, premier téléphérique lourd pour passagers du continent américain, construit par Julius Pohlig AG.

Ce n'est qu'à l'issue du conflit que la construction de téléphériques de transport de voyageurs prend un réel essor de par le monde. La technique évolue grâce à l’ingénieur Luis Zuegg, qui inaugure en 1923 son téléphérique de Hafling, au-dessus de Meran dans le Tyrol du Sud. L'appareil dispose de voies larges et assure de longues portées en s'appuyant sur un nombre réduit de pylônes, ce, grâce à une tension des câbles élevée, de l'ordre de 1 tiers de la charge de rupture. Plus tendus, les brins sont moins sensibles à l’usure due aux passages répétés des cabines au niveau des pylônes. Bleichert s'associe à l'ingénieur pour mettre en pratique cette nouvelle approche sur ses appareils. Par l'emploi de ces techniques novatrices et d'une certaine standardisation, le constructeur fait entrer le téléphérique dans l'ère de la modernité. Il réalise d'ailleurs, durant la période d’entre-deux-guerres, plus de téléportés à lui seul que l'ensemble des autres constructeurs.

Le téléphérique de fret n'est pas abandonné pour autant : de 1935 à 1941, il constitue le moyen principal de ravitaillement d'Asmara, capitale de la colonie italienne de l'Érythrée. Le téléphérique de Massaoua à Asmara, construit par l'entreprise Cerettti e Tanfani, constituait, avec ses 75 km de longueur, la plus longue ligne du monde.

Origine du nom du mot

Les premiers téléphériques étaient nommés "Chemins de fer sur câble". Le préfixe "télé" indiquant la liaison d'un point à un autre, l'appellation de "téléférique", plus simple, fut ensuite adoptée. Le principal ancêtre grec du radical "fer", est le mot φορα, phora, « action de porter », expliquant la transformation du "f" en "ph".

En Angleterre ou aux États-Unis, on le nomme d'ailleurs "Cable car" (voiture sur câble), et le télécabine, curieusement "gondola" (tout comme en Allemagne)

En Allemagne, il est nommé "Drahtseilbahn" (train sur câble métallique)

Technique

Disposition des câbles

Chariot de téléphérique, avec le câble porteur (sur lequel reposent les galets) et le câble tracteur.
Chariot de téléphérique, avec le câble porteur (sur lequel reposent les galets) et le câble tracteur.

La ligne d'un téléphérique est constituée de :

un, ou plusieurs câbles dit « porteurs » qui supportent le poids d'un véhicule par l’intermédiaire d’un chariot équipé de galets ;

un, ou plusieurs câbles dit « tracteurs », fixés à ce chariot, qui sont mus par un moteur situé dans une des gares et permettent le déplacement du véhicule.

Le véhicule, suspendu au chariot, est généralement une cabine fermée (transport de voyageurs) mais peut également être une simple benne ouverte (transport de matériaux).

Les câbles d'un téléphérique sont tendus entre les deux gares et peuvent être soutenus en ligne par des pylônes, généralement en treillis métalliques. Il arrive également que la portée soit réalisée sans appuis intermédiaires - les seuls points d'appuis sont les deux extrémités du câble.

Il existe plusieurs dispositions de câbles. La plus courante est désormais celle qui emploie deux câbles porteurs en parallèle et un câble tracteur central ; les câbles porteurs peuvent ainsi assurer une charge plus importante. Des cavaliers solidaires des câbles porteurs et munis d'un galet supportent le câble tracteur dont la section peut être réduite, puisqu'il n'a plus à supporter les effets de son propre poids sur de grandes travées. Ces téléphériques sont également plus stables au vent.

Principe du calcul des câbles porteurs

Logiciel GHTyro 2.00 : Calcul d'une ligne à une travée; câble ancré passivement aux extrémités. Profil en long, trajectoire, géométrie et efforts pour une charge roulante à L/4, L/2 et 3L/4
Logiciel GHTyro 2.00 : Calcul d'une ligne à une travée; câble ancré passivement aux extrémités. Profil en long, trajectoire, géométrie et efforts pour une charge roulante à L/4, L/2 et 3L/4

Dans le cas d'une tyrolienne, il existe deux familles de méthodes de calcul pour calculer le câble porteur. Pour les câbles tendus par contrepoids, on réalise un calcul au premier ordre par la méthode des triangles d'équilibre, la tension initiale étant donnée. Pour les câbles ancrés passivement, un calcul au second ordre est indispensable par méthodes numériques, éléments finis...

Un câble est une poutre qui ne reprend aucun moment fléchissant. Il vient donc que le diagramme des moments fléchissants dans la poutre équivalente de même portée et chargée identiquement est affine de la forme du câble (approximation valable si le rapport flèche / portée est inférieur à 25 %).

Pour un câble fortement tendu entre deux appuis horizontaux, on obtient la relation suivante (calcul simplifié) :

H = \frac{w \cdot L^2}{8 \cdot f}

où H est l'effort de tension, w est le poids linéique, L est la portée, et f est la flèche.

Plus généralement, « la composante horizontale de la tension dans un câble est égale au moment fléchissant au point considéré, divisé par la distance verticale du câble à la ligne d'appuis ».

Dans le cas d'un téléphérique, les calculs sont différents, le principe de calculs est de déterminer la trajectoire du câble en résolvant l'équilibre statique du véhicule soumis à son propre poids et aux tensions des différents câbles (porteurs et tracteurs). La trajectoire d’un câble est calculée par les équations de la chaînette. Pour chaque abscisse de la ligne, une ordonnée est obtenue par résolution des équations. Dans le cas de câbles porteurs ancrés, le logiciel doit rechercher pour chaque position Y la tension qui permet de retrouver la bonne longueur de câble porteur (les calculs sont à mener pour les valeurs extrêmes des températures fixées par la réglementation).

Les gares

Un téléphérique dispose habituellement de deux gares (ou stations) terminales où sont ancrés les câbles porteurs. Elles sont équipées de poulies qui font effectuer au câble tracteur une demi-boucle pour le renvoyer en ligne sur l'autre voie.

Une des gares est la station motrice : une poulie dite motrice y entraîne le câble par le biais d'un moteur électrique solidaire d'un réducteur. La cinématique est complétée par des freins de service (dits freins 1) qui agissent généralement sur un volant d'inertie situé sur l'arbre rapide en sortie de moteur, et de freins d'urgence (dits freins 2) généralement situés en périphérique de la poulie motrice.

On trouve également une marche de secours, généralement assurée par un moteur thermique permettant le rapatriement des cabines à faible vitesse en cas de défaillance du système électrique ou de coupure de courant.

On réalise également, dans une des gares, la tension des câbles, généralement via des contrepoids. Pour certains appareils récents la tension du câble tracteur est réalisée via un vérin hydraulique solidaire d'un lorry sur lequel se situe la poulie de renvoi. Le vérin est piloté dynamiquement par une centrale hydraulique qui contrôle en permanence la pression. Sur certains appareils, la tension des câbles porteurs n'est pas dynamique. Les câbles sont alors simplement ancrés dans les stations terminales et dimensionnés pour supporter entièrement la variation de la tension due à la circulation des cabines.

Dans la version débrayable, les gares d'un téléphérique sont complétées d'un lanceur et d'un ralentisseur où s’opèrent les phases d'embrayage et débrayage. Ceux-ci sont généralement composés d'une rangée de pneus (appelée poutre) qui ralentit ou accélère le siège au niveau d'un patin de contact situé sur le chariot du véhicule, à proximité de la pince. Au niveau de ces poutres, se trouve une came qui, au passage du véhicule, vient appuyer sur le levier de la pince, et ouvrir le mors pour le libérer du câble tracteur où l'y accoupler. Sur toute sa circulation en gare, le siège est suspendu à un rail sur lequel il roule via des galets présents au niveau de son chariot. Dans le contour de la station, le véhicule reste généralement entraîné par des pneus, mais on trouve encore des convoyeurs à chaînes sur des appareils plus anciens.

Les pneus du lanceur, ralentisseur et contour sont reliés entre eux par des courroies ou roues dentées et mis en mouvement via un galet mu par le câble de la ligne.

Typologies

Téléphérique à va-et-vient Buisson Chamois.
Téléphérique à va-et-vient Buisson Chamois.

Le téléphérique double voie à va-et-vient

Le téléphérique double voie à va-et-vient est la typologie de loin la plus répandue et la plus connue.

Deux véhicules sont disposés chacun sur une voie séparée disposant de son (ses) propre(s) câble porteur.

Chaque véhicule est « attaché » à un côté de la boucle formée par le(s) câble(s) tracteur(s), ainsi les cabines circulent en direction opposée l'une de l'autre de façon alternée en va-et-vient : un véhicule part de A pour rejoindre B tandis que l’autre part de B pour rejoindre A.

Un téléphérique à deux cabines consomme moins d'énergie que s'il y a une seule cabine : le poids d'une des cabines est utilisé pour tirer sur le câble tracteur et déplacer l'autre cabine.

Le téléphérique monovoie à va-et-vient

Le téléphérique dispose d’un seul véhicule qui effectue des allers-retours d’un point A à un point B. On retrouve généralement cette typologie sur des petites installations ou lorsque la place manque pour installer deux voies séparées mais également de très grosses installations où, dans ce cas, deux téléphériques monovoie sont installés parallèlement, ce, pour optimiser le débit (non-nécessité de synchroniser les départs). Un exemple de gros téléphérique monovoie est le Vanoise Express ou le Roosevelt Island Tramway. On parle alors de téléphérique double-monovoie.

Une catégorie de téléphérique monovoie particulière est le funifor. Ces appareils disposent de deux brins porteurs et tracteurs d'un espacement au moins supérieur à la largeur de la cabine, assurant une parfaite tenue au vent. Les brins tracteurs ne sont en fait constitués que par un unique câble qui parcourt la voie par plusieurs fois : les renvois sont effectués verticalement dans les gares, mais également horizontalement directement sur le chariot de la cabine via deux poulies à double gorge.

Téléphérique pulsé des Glaciers de la Meije.
Téléphérique pulsé des Glaciers de la Meije.

Le téléphérique pulsé

Un téléphérique pulsé est un téléporté bicâble où les véhicules sont regroupés par « trains » de plusieurs cabines répartis à intervalles réguliers sur la ligne.

Lorsqu’un train de véhicules entre en gare, le câble tracteur est ralenti ou arrêté pour permettre l’embarquement et le débarquement, ralentissant ainsi l’ensemble des autres trains de véhicules présents sur la ligne. Le train présent en gare amorce ensuite un demi-tour et est renvoyé sur l’autre brin porteur. L’installation reprend alors progressivement sa vitesse de croisière jusqu’à l’arrivée en gare du train suivant.

Ces installations disposent généralement de cabines de plus petite capacité qui s’apparentent à celles équipant les télécabines, entrainant souvent une confusion de typologie.

Exemples de téléphériques pulsés : la télécabine Panoramic Mont-Blanc, reliant l’aiguille du Midi à la pointe Helbronner à Chamonix, ou les téléphériques des glaciers de la Meije à la Grave. Le Téléphérique de la bastille à Grenoble est aussi un téléphérique pulsé, mais comme il ne fonctionne qu'avec deux trains, son fonctionnement se rapproche de celui d'un va-et-viens, mais fonctionne en boucle.

Téléphérique débrayable 2S Ngong Ping 360.
Téléphérique débrayable 2S Ngong Ping 360.

Le téléphérique débrayable

Dans cette typologie de téléporté bicâble, le câble tracteur circule en mouvement continu. Le chariot est équipé d'une attache débrayable (pince) qui permet de le désolidariser dans les gares pour une circulation à faible vitesse, tandis que les véhicules en ligne ne sont pas ralentis. C’est une évolution bicâble d’une classique télécabine débrayable (monocâble) permettant de plus grandes portées, des vitesses de ligne accrues, des débits augmentés, une meilleure tenue au vent et surtout une économie conséquente en énergie, puisque le moteur de traction n'a pas à supporter le poids des véhicules.

Inventé dans les années 1920, puis tombé en désuétude, le téléphérique débrayable redevient au goût du jour au travers d’installations modernes et technologiquement avancées appelées téléphériques 2S (1 câble porteur et 1 câble tracteur) (exemple : le 2S Ngong Ping 360 à Hong Kong) ou téléphériques 3S (2 câbles porteurs et 1 câble tracteur) (exemple : le 3S l’Olympique à Val-d'Isère).

Domaines d'application

Transport en commun

Téléphérique de l'aiguille du Midi à Chamonix (France).

Beaucoup de téléphériques sont exploités comme transport en commun, en particulier en montagne, dans les stations de ski pour la pratique du ski alpin. Ils font alors généralement partie intégrante d'un domaine skiable, composé de plusieurs remontées desservant différentes pistes de ski reliées. La recherche du débit a poussé les concepteurs à imaginer des appareils de plus en plus gros. Par exemple, en France, les cabines de 200 places du Vanoise Express relient la station des Arcs et de La Plagne pour former le domaine skiable Paradiski.

Les téléphériques sont également utilisées pour accéder à des points isolés tels les belvédères. Certains de ces appareils, de par le caractère démonstratif de leur ligne et les panoramas auxquels ils donnent accès, ont acquis une réputation d'envergure mondiale. C'est le cas du téléphérique de l'aiguille du Midi à Chamonix (France) avec sa portée de 2 870 mètres pour 1 470 mètres de dénivelée sans pylône qui conduit à près de 3 800 mètres d'altitude, ou encore du téléphérique de Mérida (Venezuela), avec une gare d'arrivée au sommet du Pico Espejo à 4 765 mètres d'altitude, la plus haute du monde.

Roosevelt Island Tramway à New York.

On trouve aussi des téléphériques évoluant en milieu urbain, pour la desserte d'un territoire communal isolé. À New York, par exemple, le double téléphérique monovoie Roosevelt Island Tramway relie Manhattan à Roosevelt Island, surplombant l'East River. Si l'appareil de New York fait partie prenante du réseau de transport de l'agglomération, beaucoup de villes disposent également de téléphérique d'agrément dont la vocation est de desservir de façon ludique un point touristique. À Barcelone, un téléphérique survole le vieux port en reliant la colline de Montjuïc aux plages de Barceloneta, à Grenoble des cabines en forme de bulles desservent le site de la Bastille, à Toulon le téléphérique du mont Faron dessert le quartier de Siblas (Toulon Nord) jusqu'au sommet du Mont Faron, tandis qu'à Huy (Belgique), le téléphérique des Vallées survole la ville et son fort.

L'exploitation commerciale d'un téléphérique comme transport en commun est assurée soit en régie directe par une administration publique, soit en régie par une personne publique sous forme d'un service public industriel et commercial, soit par une entreprise ayant passé à cet effet une convention à durée déterminée avec l'autorité compétente. L'utilisation de l'appareil est généralement assujettie à l'achat d'un titre de transport qui se base fréquemment sur le principe du forfait (aller-retour, journée, semaine, etc.).

Transport privé

Téléphérique industriel au Svalbard (Norvège).

Téléphérique pour le transport des matériaux de la Carrière de talc de Trimouns, au début du XX siècle

Les téléphériques sont également exploitées comme transport privé ou transport pour compte propre.

Des appareils de conception parfois relativement artisanale, sont utilisés pour la desserte de propriétés privées isolées. Ce sont généralement des téléphériques aux véhicules constitués de simples plateaux sommairement aménagés pour le transport d'une ou deux personnes, de biens et, parfois même, de bétail. On trouve notamment ce genre d'installation en Suisse, pour relier les fermes d'alpage à la vallée.

Les remontées mécaniques sont également utilisées dans l'industrie :

pour transporter le personnel vers un site de production hydraulique d'énergie isolé en montagne (via un téléphérique) comme en Italie, où le fournisseur d'électricité Enel exploite à cet effet plusieurs dizaines d'appareils ;

Téléphérique blondin au barrage EDF du Sautet (France).

pour convoyer des matières premières extraites d'une mine ou d'une carrière, par exemple au Svalbard en Norvège où les bennes-conteneurs d'un téléphérique débrayable assurent le transport de minerais ou le TP Max appartenant à la société Solvay, qui était le plus long d'Europe (18 kilomètres) et qui a acheminé, de 1927 à 1984, le calcaire extrait des carrières de Maxéville vers l'usine de Dombasle-sur-Meurthe ;

pour acheminer des matériaux destinés à une construction en site isolé, généralement par le biais d'un téléphérique dont le chariot est équipé d'un palan ; on parle alors de blondin. Un des exemples les plus démonstratifs est le téléphérique Tierfehd – Chalchtrittli installé à Linthal (Suisse) en 2010, capable de transporter des charges de 40 tonnes. En France, on peut également citer l'exemple du blondin EDF de Pragnères ayant servi de 2007 à 2008 à un important chantier de rénovation de la conduite forcée.

Les téléphériques sont également utilisées comme transport militaire pour monter matériel et provisions et à évacuer les blessés. Ils offrent l'avantage de pouvoir fonctionner également lors d'une météo perturbée (par exemple en cas brouillard). Un des exemples les plus illustratifs reste la construction de plusieurs milliers de téléportés militaires durant la Première Guerre mondiale, particulièrement dans les Dolomites et le Trentin-Haut-Adige, où l'armée italienne et autrichienne se sont fait face pour la conquête de ces territoires.

Constructeurs

Regroupement et rationalisation

Aujourd'hui l'entretien et le renouvellement du parc d'appareils existant constituent l'essentiel du marché. La baisse de la demande a entraîné la disparition de nombreux constructeurs et conduits les entreprises à se regrouper.

Pour optimiser leurs coûts, les principaux constructeurs se répartissent désormais au sein de deux grands groupes. On trouve d'un côté l'Autrichien Doppelmayr et le Suisse Garaventa, réunis au sein du holding Doppelmayr Holding AG, et de l'autre, l'Italien Leitner et le Français Poma détenus par l'industriel Michael Seeber par l'intermédiaire du holding HTI BV. Avec un chiffre d'affaires 2009 de l'ordre de 600 millions d'euros chacun, les deux groupes sont d'importance équivalente.

Les autres constructeurs historiques comme Adolf Bleichert & Co., Applevage, Heckel, Von Roll ou Waagner-Biró ont disparu où été absorbés par ces grands groupes. L'italien Agudio a pour sa part intégré le groupe HTI et participe activement à la réalisation des téléphériques Poma ou Leitner. Il demeure quelques constructeurs indépendants comme Ceretti Tanfani, mais leur part de marché est désormais résiduelle.

Carrossiers

La conception des cabines d'un téléphérique est généralement confiée à des entreprises spécialisées. Les deux groupes principaux disposent désormais chacun de leur carrossier : il s'agit du Suisse CWA Constructions pour Doppelmayr - Garaventa, du Français Sigma pour Poma et Leitner et du Suisse Gangloff pour BMF-Bartholet

Il subsiste également des carrossiers indépendants comme l'Autrichien Carvatech. Leur production se concentre essentiellement sur des réalisations moins standardisées ou des remplacements de véhicules sur des lignes existantes.

Records mondiaux

Records contemporains

Le téléphérique de voyageurs le plus élevé du monde: le téléphérique de Mérida au Venezuela, avec la gare amont du Pico Espejo située à 4 765 m d'altitude.

Le téléphérique de voyageurs le plus élevé d'Europe: le téléphérique du Petit Cervin en Suisse atteint les 3 883 m d'altitude.

Le téléphérique de voyageurs disposant du plus fort dénivelé : le téléphérique de la Zugspitze, à Garmisch-Partenkirchen en Allemagne, qui gravit 1 974 m entre Ebsee (998 m) et le sommet (2 962 m).

Le plus long téléphérique de voyageurs : le téléphérique débrayable Världens Längsta, à Norsjö en Suède, avec une ligne qui s'étend sur 13,2 km, adaptée d'un tronçon de l'ancienne ligne industrielle (hors service) Linbanan Boliden - Kristineberg de 96 km.

Le plus long téléphérique de voyageurs à va-et-vient : le téléphérique de Tatev, en Arménie, qui possède une ligne de 5 750 mètres de longueur et donne accès au monastère de Tatev, dans la région de Syunik.

La vitesse des téléphériques peut atteindre 12,5 m/s, soit 45 km/h, celle au passage des pylônes 11 m/s (la grande majorité des téléphériques ralentissant au passage des pylônes).

Le téléphérique de l'Aiguille du Midi partant de Chamonix effectue en descente du premier tronçon l'un des plus rapides changements de pente sur un pylône occasionnant un airtime en position debout, et sur le deuxième tronçon par une unique portée sans pylône intermédiaire, aborde à son sommet une pente de 110 % soit 47, pouvant atteindre la vitesse verticale de 30 km/h, dans une cabine de 66 passagers. L'acheminement du câble porteur de 60 tonnes se fit en 1955 entièrement à dos d'hommes.

Les plus grandes cabines au monde sont celles du Vanoise Express (France) et peuvent transporter 200 passagers répartis sur deux niveaux.

La plus longue portée libre au monde est située sur le Peak to Peak, à Whistler Blackcomb au Canada, avec 3 024 m entre deux pylônes. Il s'agit d'un téléphérique 3S construit par Doppelmayr. Il a été inauguré en décembre 2008 et permet de relier le secteur de Whistler à celui de Blackcomb avec un survol de 436 m de la vallée du Fitzsimmons Creek.

Le téléphérique de voyageurs le plus bas au monde : le téléphérique de Massada en Israël, avec une station aval à 257 m en dessous du niveau de la mer et une station amont à 33 m.

Records historiques

La plus haute altitude jamais atteinte : le téléphérique de transport de sulfure au volcan Aucanquilcha, Chili : 5 874 m (hors service).

La plus grande dénivellation : le téléphérique de Chilecito (1 076 m) à la mine La Mejicana (4 604 m) à la Sierra de Famatina, Argentine (transportant aussi des voyageurs) : dénivellation de 3 528 m (hors service).

中文百科

美国纽约的罗斯福岛空中缆车。

新加坡圣淘沙的吊车

香港海洋公园的单线循环式吊车

空中缆车又称吊车、空中缆车、流笼(缆车又可以指缆索铁路),是交通工具的一种,通常在崎岖的山坡上运载乘客或货物上下山。索道是利用悬挂在半空中的钢索,承托及牵引客车或货车。除了车站外,一般在中途每隔一段距离建造承托钢索的支架。部分的索道采用吊挂在钢索之下的吊车;亦有索道是没有车厢的,乘客坐在开放在半空的吊椅。使用吊椅的索道在滑雪区最为常见。

种类

单线式:使用一条钢索,同时支持吊车的重量及牵引吊车或吊椅。

复线式:使用多条钢索。其中用作支持吊车重量的一或两条钢索是不会动的,其他钢索则负责拉动吊车。

往复式:索道上只有一对吊车,当其中一辆上山时,另一辆则下山。两辆车到达车站后,再各自向反方向行走。这种索道称为Aerial Tramway。往复式吊车的每辆载客量一般较多,可以达每辆100人,而且爬坡力较强,抗风力亦较好。往复式索道的速度可达每秒8米。其中载重最大的重庆长江索道的满载载重量高达17吨,最高可载170名旅客。

循环式:索道上会有多辆吊车,拉动的钢索是一个无极的圏,套在两端的驱动轮及迂回轮上。当吊车或吊椅由起点到达终点后,经过迂回轮回到起点循环。台北猫空缆车属循环式吊车。循环式吊车称为Gondola lift。

固定抱索式:吊车或吊椅正常操作时不会放开钢索,所以同一钢索上所有吊车的速度都会一样。有的固定抱索式索道,吊车平均分布在整条钢索上之上,钢索以固定的速度行走。这种设计最为简单,但缺点是速度不能太快(一般为每秒一米左右),否则乘客难以上落。亦有的固定抱索式索道采用脉动设计,把吊车分成4、6、或8组,每组由3至4辆车组成,组与组之间的距离相同。同组的吊车同时在车站上下乘客,当其中一组吊车在站内时,钢索及各组车同时放慢速度。吊车离开车站后,一起加速行驶。这种索道行驶速度较慢(站内每秒0.4米,站外每秒4米左右),乘客上下容易,而且距离不能太长,运载能力亦有限。

脱挂式:亦称脱开挂结式。吊车以弹簧控制的钳扣握在拉动的钢索上。当吊车到达车站后,吊车扣压钢索的钳会放开,吊车减速后让乘客上落。离开车站前,吊车会被机械加速至与钢索一样的速度,吊车上的钳再紧扣钢索,循环离开。这种索道的速度较快(站外每秒6米)而且运载能力大。

意外种类

因强风、落雷而停驶

索缆断裂

车卡脱轨

世界各地索道列表

广州白云山白云索道

珠海石景山索道

北京八达岭索道(北线)

北京八达岭索道(南线)

北京慕田峪长城索道

北京司马台长城索道

重庆长江索道

重庆嘉陵江索道(已于2011年2月28日晚停运)

重庆南泉索道

重庆南山索道(已拆卸)

重庆南温泉索道

重庆缙云山索道

重庆金佛山索道

重庆市武隆喀斯特索道

重庆歌乐山索道

重庆武隆芙蓉江索道

重庆丰都名山索道

四川都江堰景区青城山索道,峨眉山景区金顶索道,黄龙360,海螺沟360

浙江普陀山索道

安徽九华山索道

山东泰山中天门索道

陕西华山索道

湖北武当山索道

湖北武汉墨山索道

湖南张家界景区黄石寨索道,武陵源索道

云南丽江玉龙雪山索道

云南大理苍山索道

安徽黄山景区云谷老索道、玉屏索道、太平索道、云谷新索道

江苏苏州乐园索道

江苏南京紫金山索道

江西庐山秀峰风景名胜区索道

江苏苏州乐园索道

内蒙古向沙湾索道

黑龙江哈尔滨过江索道

柏架山吊车(已拆卸,1892年至1932年使用)

香港海洋公园缆车

香港昂坪360(世界上规模最大缆车系统)

澳门松山缆车(世界上最短的缆车)

永利皇宫缆车

箱根登山吊车(箱根ロープウェイ)

立山空中缆车(立山ロープウェイ)

云顶缆车

圣淘沙缆车

首尔塔南山缆车

乌来空中缆车(新北市)

猫空缆车(台北市)

远雄海洋公园缆车(花莲县)

日月潭缆车(南投县)

九族文化村缆车(南投县)

罗斯福岛空中缆车(纽约市)

波特兰空中缆车(波特兰市)

伦敦阿联酋航空空中缆车

**(****和博尔)

缆车生产商

法国 POMA

奥地利 Doppelmayr

瑞士 Garaventa CTEC(已与Doppelmayr合并)

意大利 Leitner

日本 Nippon Cable

日本 九族文化村

日本 日胜生

日本 俪山林

日本 庆富集团

中国大陆 贵州云马飞机制造厂索道缆车公司

法法词典

téléphérique nom commun - masculin ( téléphériques )

  • 1. moyen de transport de personnes ou de marchandises dans des cabines suspendues à un câble

    prendre le téléphérique

téléphérique adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel téléphériques )

  • 1. qui permet le transport par des cabines suspendues

    des câbles téléphériques

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aquilon 朔风,劲风

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