词序
更多
查询
词典释义:
motivation
时间: 2023-08-19 22:10:37
[mɔtivasjɔ̃]

n. f.动机, 动机的引起

词典释义

n. f.
动机, 动机的引起
lettre de motivation 动机信
la motivation d'un refus 拒绝的动机




常见用法
cet élève manque de motivation这个学生缺乏主动性

近义、反义、派生词
近义词:
mobile,  stimulant,  moteur,  cause,  explication,  raison
反义词:
arbitraire
联想词
motivant 激励; implication ,牵扯,; motiver 明…的理由,论证; persévérance 坚持,坚持不懈,坚韧不拔; conviction 确信,深信,坚信; frustration 剥夺,侵占; créativité 创造性; satisfaction 满意,满足; détermination 确定,测定,限定; inspiration 吸气; volonté 愿望,意愿;
当代法汉科技词典
n. f. 【语言】(词的形式与内容之间的)天然联系
1. n. f. 【经】消费动机的研究
2. n. f. 【心】目的, 动力, 动机:~des élèves学生的学习动机
3. n. f. 【哲】动机

motivation f. 动机; 动因; 积极性

短语搭配

donner des motivations rationnel, leles à ses actes做事理智

motivation des élèves学生的学习动机

lettre de motivation动机信;信件封面;随函

motivation du mot français法语词的理据

la motivation d'un refus拒绝的动机

cet élève manque de motivation这个学生缺乏主动性

La motivation de son choix est complexe.他作出选择的动机是复杂的。

原声例句

On est tous beaucoup occupé, on a tous beaucoup de choses à faire, on souffre tous du manque de motivation.

我们都很忙,我们都有很多事情要做,我们都缺乏动力

[Conseils d'apprentissage - Français Authentique]

Personne n'est surhumain avec une motivation infinie.

没有人是具有无限动力的超人。

[Conseils d'apprentissage - Français Authentique]

N'ayez pas peur, c'est tout à fait normal que vous manquez de temps et que vous manquez de motivation quand vous souhaitez essayer d'apprendre le Français chaque jour.

不要害怕,当你想每天尝试学习法语时,你缺乏时间和动力是很正常的。

[Conseils d'apprentissage - Français Authentique]

D'ailleurs, l'avantage, c'est qu'étant donné qu'il s'agit ici d'un problème commun, même les personnes qui vous semblent très motivées, qui vous semblent avoir plein d'énergie ont des problèmes de motivation.

而且,好处是,由于这是一个常见的问题,即使是那些对你来说看起来很有动力的人,在你看来精力充沛的人也有动力问题。

[Conseils d'apprentissage - Français Authentique]

Levez-vous trente minutes plus tôt pour pratiquer le Français chaque matin en utilisant cet événement déclencheur et en utilisant une récompense et vous verrez que vous n'aurez aucun problème de temps et aucun problème de motivation.

每天早上早起三十分钟练习法语,利用这个触发事件并利用奖励,你会发现你不会有任何时间问题,也没有任何动力问题。

[Conseils d'apprentissage - Français Authentique]

Lorsque vous quittez quelque chose à faire, vous courrez le risque de perdre la motivation et de quitter votre objectif sans vous en rendre compte.

当你抛开要做的事情时,你可能会失去动力并在没有意识到的情况下放弃你的目标。

[Conseils d'apprentissage - Français Authentique]

La petite blague que je faisais en introduction, c'est que j'ai déjà fait deux vidéos dans lesquelles je vous parlais de ce collage de motivation, ce que c'est, pourquoi je l'utilise et quelles sont mes inspirations.

我在开场白,中开的一个小玩笑是,我已经制作了两个视频,跟你们讲了动机,它是什么,我为什么使用它以及我的灵感是什么。

[Conseils d'apprentissage - Français Authentique]

Aujourd'hui, je vais partager avec toi l'astuce qui me semble être la plus importante pour garder la motivation.

今天,我将与大家分享一个我认为最有用的小窍门,这个小窍门可以帮助我们保持动力

[Développement personnel‎ - Français Authentique]

Et tout ce qui nécessite du travail nécessite aussi de la motivation.

而我认为所有需要努力的事情也都需要动力

[Développement personnel‎ - Français Authentique]

On me demande super souvent quel serait mon meilleur conseil pour justement garder cette motivation, pour ne pas devenir démotivé.

经常有人问我保持积极性,保持动力,以免变得无动于衷,失去动力的最佳建议是什么?

[Développement personnel‎ - Français Authentique]

例句库

Il a su déguiser ses motivations.

他懂得如何掩藏动机

Arrivé(e) chez vous, faites le bilan de votre entretien et envoyez une letre de remerciement et en même temps réaffirmez votre motivation pour le poste et rappelez vos principaux qualités.

到家后,做一份面试小结并寄送一封感谢信,信里同时要重申你对所申请职位的动机并再次强调你的主要优势。

Le visage courroucé du nouveau double champion du monde à la sortie de sa monoplace en disait long quant à la motivation qui l'habite encore sur cette fin de saison.

在本赛季的比赛结束很长一段时间内,我们仍然能从这两个新的世界冠军脸上看到他们的激动。

La jeune femme n'a pas donné plus de détails sur les motivations de son geste, a précisé la même source. Elle a été placée en garde à vue à la PJ de Lille.

据同一消息来源说,但她没有详细说明作案的动机,她已经被里尔市警察总部暂时收押。

En tant qu’enseignant de kundalini yoga, c’est ce genre d’expérience qui me donne la force et la motivation de continuer à partager les enseignements de Yogi Bhajan.

作为一个昆达利尼瑜伽老师,这样的体验是支持我继续分享Yogi Bhajan(把这种瑜伽带入西方社会的灵性大师)式教学的能量和动力

Nous procèderons à une pré-sélection par e-mail, puis à des entretiens de motivation dans les locaux de l'EFA dès ce week-end et en début de semaine prochaine.

我们将通过邮件进行第一轮预选,然后于本周末到下星期一,二在艾法本校进行面试。

Nous recommandons à nos clients pour la majorité de la sagesse de la génération plus âgée est notre plus grande motivation de tous les employés.

为广大客户推荐我们老前辈的智慧结晶,是我们全体员工的最大动力

Si vous postulez un emploi de cadre commercial, par exemple, le recruteur ne sera pas choqué d’apprendre que votre première motivation est de gagner de l’argent.

当你申请一个销售主管的职位时,招聘者对你第一动机是赚钱不会吃惊的。

Mais faites très attention si le recruteur vous demande : « comment allez-vous choisir entre ces différentes propositions ? », c’est là une autre manière de sonder vos motivations.

但注意,如果招聘者问你:“你怎么在这些不同的工作之间选择?”,这是另一种试探你动机的方式。

Après avoir essayé de nombreux régimes amaigrissants, Jean Nidetch, femme au foyer de Brooklyn, a l’idée de réunir des amies dans la même situation pour échanger avec elles idées et motivation.

布鲁克林的一位家庭主妇吉英·妮德齐经过无数次饮食减肥的尝试,想出了一个主意,她邀请那些跟她一样,想减肥的朋友们,聚在一起来分享他们的想法和动力

Il apparat néanmoins que la diversité des formes d’utilisation de la main-d’uvre s’inscrit dans une logique d’économie politique qui a la stabilité pour motivation première.

至少,多种劳动力就业方式并存的局面体现了在政治化经济的考量中,稳定是第一目标

Le chômage est enfin la motivation principale du vote des personnes interrogées devant l'amélioration du pouvoir d'achat et le financement du système de protection sociale.

最终,失业问题相比较增加购买力和社会保障系统投资问题将成为他们提高支持率的关键

En posant cette question, le recruteur cherchera donc à cerner vos motivations et les événements extérieurs qui ont guidé vos choix tout au long de vos études.

招聘者提这个问题是为了了解你的动机,和指引你选择这条道路的动机。

Avec ces questions, le recruteur veut tout simplement connaître vos principaux facteurs de motivation.

问这些问题,招聘者只是想知道你的主要动机。

Le consommateur d'affaires est reconnu motivation, de Wagner serment de faire de la santé de la leader de l'industrie.

消费者的认可是企业前进的动力,华格纳公司誓做健康产业的领头羊。

Pour réussir il faut une motivation suffisante .

成功需要足够的动力

Il a écrit une lettre de motivation pour demander un visa .

为了申请签证他写了封动机信。

Cet élève manque de motivation .

这个学生缺乏动力

Le recruteur veut connaître votre motivation réelle et non pas celle qui vous permet de faire bonne figure.

招聘者想知道你真实的动机,而不是让你编个好印象。

La lettre de motivation est manuscrite à l'encre noire, sur un papier blanc, sans en-tête et sans photo. Elle est jointe au CV.

动机信使用黑色笔迹手写在白纸上,没有笺头,没有照片。它附属于CV。

法语百科

La motivation est, dans un organisme vivant, la composante ou le processus qui règle son engagement pour une activité précise.

Elle en détermine le déclenchement dans une certaine direction avec l'intensité souhaitée et en assure la prolongation jusqu'à l'aboutissement ou l'interruption.

Cette notion se distingue du dynamisme, de l'énergie ou du fait d'être actif. La motivation prend de nos jours une place de premier plan dans une organisation. Elle est déterminante pour la productivité chez les employés.

Se manifestant habituellement par le déploiement d'une énergie (sous divers aspects telle que l'enthousiasme, l'assiduité, la persévérance), la motivation est trivialement assimilée à une « réserve d'énergie ».

Mais plus qu'une forme « d'énergie potentielle », la motivation est une instance d'intégration et de régulation d'une multitude de paramètres relatifs aux opportunités d'un environnement et aux sollicitations d'une situation. Aussi le rôle de la motivation est-il proportionné aux degrés d'ambiguïté et ambivalence d'une situation : elle doit dissiper la complexité voire la confusion des données et leur conférer différentes valeurs avant d'en tirer une conclusion sur le plan du comportement : le choix et l'investissement dans la direction préférée.

« Rien n'est plus insondable que le système de motivations derrière nos actions. »

L'interrogation portant sur la motivation, émerge principalement dans les situations où son rôle de délibération interne est requis prioritairement ; c'est-à-dire avant tout quand l'organisme est face à une dimension quelconque de concurrence, une priorité ou hiérarchie devant émerger pour permettre l'action. De ce point de vue, bien que les problématiques ne soient pas équivalentes, deux types de concurrence sont identifiables :

la « concurrence psychologique » des attentes individuelles, par exemple, choisir entre l'action et le repos ; les situations collectives où — face aux mêmes exigences — les motivations individuelles sont le facteur de différenciation des conduites : apprentissage, compétitions, activités collectives, etc.

Histoire du concept

Buste de Platon

L'idée de motivation est déjà présente dans la division tripartite de l'âme chez Platon. L’epithumia est à l'origine du désir de manger ou de se reproduire. Siège des besoins physiques, ce ventre doit être maîtrisé par le thumos, l'élément moyen, au service de la raison (noos). Cette fonction appétitive ou conative s'oppose donc à la cognition. En utilisant le vocabulaire psychologique moderne, le thumos peut s'interpréter comme l'émotion, à la charnière entre le désir et la raison.

Le point de vue général de la philosophie antique, exprimé particulièrement par l'eudémonisme, considère que la recherche du bonheur est l'exigence impérative à la base de la motivation ; les autres attentes n'en étant que des objectifs partiels et isolément insuffisants.

Il est difficile de retracer l'histoire du concept général de motivation, car nous n'avons pas de traces d'une éventuelle étude entre l'antiquité et le XX siècle. Cependant, on peut faire un parallèle avec l'histoire de l'organisation du travail, qui utilise (pas toujours de façon directe) le concept restreint de motivation au travail.

Au Moyen Âge comme aujourd'hui, le type d'organisation est en relation avec le type de métier considéré. Ainsi, on peut prendre l'exemple de l'artisan. Le savoir-faire artisanal, lui donnait la possibilité d'organiser son travail comme il le souhaitait. On peut penser que la motivation était donc relativement importante, de par le fait que l'artisan menait son œuvre du début à la fin, et cela à son rythme (motivation intrinsèque). Plus tard, à la fin du Moyen Âge, on assiste à la création d'ateliers et de grandes entreprises, ce qui coïncide au passage à l'époque moderne. Dès lors, le mode d'organisation change, et ainsi on peut concevoir que la motivation des salariés diminue en conséquence. À partir de ce moment, l'art de l'organisation et du management deviendra rapidement une nécessité.

Au XVIII siècle, Jeremy Bentham conçoit l'individu comme répondant à l'utilitarisme, en particulier en se livrant à une subtile arithmétique des plaisirs.

Kant exprime deux origines de la motivation. La première étant le devoir, tandis que la seconde est la satisfaction du désir ou motivation sensible.

Dans son journal, Maine de Biran semble considérer la liberté intérieure comme la caractéristique d'une motivation fondamentale ; motivation sans objet particulier mais avec laquelle toutes les autres devraient entretenir des rapports de dépendance ou de conciliation. Il écrit : « Il est vrai qu'il y a en nous une force propre qui se donne à elle-même sa direction et ne la reçoit qu'autant qu'elle le veut », de nombreuses pages après avoir utilisé une métaphore de circonstance : « L'homme vertueux porte en lui-même une monarchie où toutes les forces sont soumises à une seule ; où tout fléchit devant la liberté intérieure ». Cette « force propre » et en quelque sorte « royale » n'est autre que l'âme ; celle-ci ayant pour vassales les différentes puissances de l'être et ses motivations.

Dans sa conception de rivalité des motifs d'action, Arthur Schopenhauer qualifie le motif vainqueur comme celui qui répond le mieux au vouloir vivre de la personne.

Au début du XX siècle, le taylorisme, et un peu plus tard le fordisme, ont mis en place l'OST (organisation scientifique du travail). Pour Taylor, la motivation est la conséquence du salaire, et il ne tient pas compte des motivations intrinsèques du salarié, ce qui déshumanise le travail.

« Les conséquences du taylorisme sévissent encore maintenant dans nos entreprises », bien que l'on sache aujourd'hui que le salaire n'est pas un facteur de motivation du salarié, mais un facteur de satisfaction, et que la parcellisation de la tâche implique une « exécution passive du travail, sans implication personnelle. »

Au milieu du XX siècle, la motivation a été étudiée en France par la « psychologie des tendances » ou « inclinations » : « tendances primitives » voisines de l'instinct, « tendances sociales », « tendances idéales », etc.

Problématique de la motivation

La motivation se manifeste habituellement par un déploiement d'énergie
La motivation se manifeste habituellement par un déploiement d'énergie

S'interroger sur la motivation d'un comportement est une démarche inductive : le constat objectif étant insatisfaisant, on suppute l'existence d'une composante subjective ; composante dont la connaissance aurait une vertu explicative en rapport avec ledit constat.

Considérant par exemple deux individus, par ailleurs fort différents, mais exprimant la même ambition apparente (telle une candidature à un même poste) ; le réflexe sera de chercher à découvrir chez l'un et chez l'autre une composante particulière qui expliquera une convergence de leurs comportements que leurs singularités auraient dû empêcher. Chez l'un, d'une manière ou d'une autre on identifiera un goût du pouvoir, et chez l'autre par exemple un opportunisme...

La démarche inductive, à laquelle incite le questionnement quant à la motivation, est absolument la même que celle que la science psychologique a généralement à l'égard de la personne : « Mais comment fonctionne cet animal singulier pour se manifester avec si peu de cohérence ? Ou tant de variété ? »

Cela revient à dire qu'on ne peut parler pratiquement de « motivation » sans se situer plus ou moins explicitement dans un cadre conceptuel ou théorique du sujet. Mettre en avant la notion de « motivation » engage, dans une forme ou une autre, la causalité ; pousse à vérifier un certain « mécanisme ». Cela ne signifie pas que parler de motivation soit nécessairement une forme de réductionnisme, mais assurément « autant d'écoles psychologiques, autant de motivations ! ».

Maintenant reconnaître la motivation comme tributaire ou emblématique d'une théorie donnée questionne la pertinence de ce concept :

La motivation a-t-elle un contenu valide dans toute théorie du sujet ? Ou existe-t-il au moins une théorie incompatible avec tout usage de cette notion ? Et pourquoi ?

Peut-on élire la motivation comme objet théorique assez général pour favoriser la synergie des différentes écoles ? Sans que l'une impose son modèle aux autres...

Question qui — dans une approche plus épistémologique — peut prendre une autre forme : malgré ou à cause de son ambiguïté conceptuelle, la motivation ne pourrait-elle permettre une connaissance réunifiée du sujet, au-delà des approches partielles ?

Pour être crédible, l'hypothèse de cette dernière question doit résister à une dramatisation de l'ensemble de ces interrogations. Ainsi en réduisant provisoirement chaque théorie à un système causal, on peut facilement préjuger qu'à maintes reprises, telle motivation sera vue comme cause dans un système en même temps qu'effet dans un autre, la « vraie » motivation étant plus en amont ; cette divergence essentielle interdisant toute conciliation sauf à entreprendre des réformes.

Ces questions explicitées, une exploitation rationnelle du concept « motivation » passe par une approche systémique, chaque sujet considéré comme le cadre d'une certaine dynamique énergétique (« système individuel ») ; dynamique elle-même analysée au sein de tel ou tel « système » de psychologie dans tel et tel milieu.

Les modèles de motivation

Selon la complexité de l'organisme étudié, les éléments théoriques peuvent plus ou moins se simplifier en modèles adaptés aux objectifs. On peut par exemple concevoir la motivation comme déterminée par la recherche d’expériences positives et par l’évitement des expériences négatives ; une personne pouvant être conduite à l’automutilation ou à la violence parce que son cerveau est disposé à créer une réponse positive à ces actions.

Selon une autre optique, les intérêts subjectifs existeraient avant l'entrée en scène de la motivation, celle-ci ayant pour seul rôle de mobiliser l'individu entre ces préférences et les buts proposés : la motivation ne gère plus l'orientation du comportement, mais uniquement ses aspects dynamiques.

L'intérêt des modèles diverge selon qu'ils se préoccupent de « concurrence » entre individus ou de « concurrence » entre intérêts individuels :

Les simplifications théoriques et les modèles permettent de faire des hypothèses sur les raisons de la diversité des comportements et c'est dans cette perspective que les modèles de motivation sont élaborés et validés. Dans certains secteurs, en particulier l'enseignement, ces modèles servent eux-mêmes de base à des échelles de motivation ;

Les modèles peuvent au contraire faire obstacle aux efforts d'élucidation des processus profonds en cause ; par nature, tout modèle de motivation est inapte à rendre compte du processus de délibération lui-même. Demeurant toujours en deçà de l'intégration des divers paramètres intéressants l'individu, un irréductible facteur d'autodétermination (idiosyncrasie, libre-arbitre...) borne la portée du modèle ainsi que son intérêt prédictif. « À chaque personne, sa motivation ! »

Les théories de la motivation humaine

On parle de « théorie de la motivation » pour désigner les préconceptions qui ont présidé généralement à l'élaboration d'un modèle de motivation. On recense ainsi un grand nombre de « théories » :

théorie de l'attribution ;

théorie de l'autodétermination ;

théorie de l'autorégulation ;

théorie de l'efficacité personnelle ;

théorie de l'expectation ;

théorie du comportement planifié.

À chaque époque, ses conceptions de l'homme et ses théories de la motivation (Little 1999, McAdams 1999). Les bases classiques des théories sont :

les pulsions et la réduction de la tension (plaisir) ;

les exigences de croissance et d'actualisation de soi ;

les bénéfices de la stabilité et de prévisibilité ;

les gratifications de la réussite (théorie des buts).

Selon certains auteurs, on peut classifier les différentes théories de la motivation au travail en deux grandes catégories :

Théories de contenu - « Ces théories ont pour objet d'énumérer, de définir et de classifier les forces qui incitent un individu à adopter un comportement. »

Théories de processus - « Ces théories tentent d'expliquer comment les forces interagissent avec l'environnement pour amener l'individu à adopter un comportement particulier. »

Les théories des besoins

La théorie de la hiérarchie des besoins d'Abraham Maslow (1943)

La pyramide des besoins
La pyramide des besoins

Cette théorie hiérarchise les besoins, et dit que plus on « monte » de niveaux, et plus la motivation est importante. Mais on ne peut atteindre les niveaux supérieurs que si les besoins plus primaires sont satisfaits. En premier, l'être humain doit combler ses besoins physiologiques, ensuite, l'être humain tentera de combler ses besoins de sécurité. Il ne peut pas combler ses besoins de sécurité avant d'avoir comblé ses besoins physiologiques. Une fois ces deux besoins comblés, vient ensuite les besoins sociaux, le besoin d'estime de soi et pour finir, les besoins d'actualisation.

Cette théorie précise également que « ces besoins ont une structure multidimensionnelle », c'est-à-dire que d'un sujet à un autre, le « niveau de satisfaction des besoins » n'est pas le même. Ainsi, certaines "catégories" d'individus ignorent certains niveaux. Exemple: La relation entre artistes et besoins des type physiologique (se nourrir, dormir).

Cette théorie est très critiquée aujourd'hui, car énormément de données montrent que plus on assouvit un besoin, plus on cherche à le satisfaire. La satisfaction des besoins se fait selon une suite logique.

Théories X et Y concernant les motivations au travail

En 1960, Douglas McGregor tenta d’expliquer ce qui pousse les gens à travailler en élaborant les théories X et Y. Globalement, ces théories présentent les motivations des employés telles qu’elles sont perçues par les gestionnaires.

Selon la théorie X, les gens, en général, n’aiment pas le travail, n’ont pas d’ambition et fuient toute forme de responsabilités. Les gestionnaires qui adhèrent à cette perspective considèrent qu’il faut continuellement modifier, contrôler et diriger le comportement de leurs subordonnés afin de satisfaire les besoins de l’organisation. Ainsi, si les dirigeants n’exercent pas un contrôle strict et rigoureux, les employés risquent de ne pas adopter les comportements conduisant à l’atteinte des objectifs organisationnels.

Selon la théorie Y, les gens aiment travailler, c’est-à-dire qu’ils éprouvent du plaisir à effectuer leur travail. Par conséquent, le travail, au même titre que les loisirs ou les activités récréatives, représente une source potentielle de valorisation et d’émancipation. Les gestionnaires qui adoptent ce point de vue considèrent que les travailleurs recherchent les responsabilités et l’autonomie et qu’ils font preuve d’initiatives et de créativité dans l’accomplissement de leurs tâches.

La théorie des deux facteurs d'Herzberg (1959)

Le grand apport de cette théorie, « parmi les travaux les plus classiques », est qu'elle montre que la motivation peut être influencée par des facteurs externes, appelés extrinsèques.

Pour Herzberg, la motivation varie selon des facteurs internes, mais la démotivation influe selon les facteurs externes, qu'il appelle facteurs d'hygiènes.

Ainsi, la motivation n'est possible que si les facteurs d'hygiènes sont hauts. Mais il n'y a pas motivation pure. Ces deux concepts (motivation et démotivation) sont donc parallèles, et ne relèvent pas d'un continuum.

La somme de commentaires et de critiques suscités par les travaux d'Herzberg est importante. La méthode utilisée pour le recueil des données est souvent critiquée car source de biais. En effet, la méthode des incidents critiques consistait à recueillir les moments où les salariés se sont sentis heureux et les moments où ils se sont sentis mécontents. Procédant ainsi, les conclusions établissent que seuls les facteurs intrinsèques (accomplissement de soi, travail en lui-même, responsabilités) contribuent à la satisfaction, leur absence menant à des états neutres. Les facteurs extrinsèques (rémunération, qualités du hiérarchique...) diminueraient l'insatisfaction, mais n'influenceraient pas ou peu la satisfaction. La répartition entre facteurs internes et externes peut être interrogée. On peut en effet se demander si les responsabilités confiées sont un facteur interne ou externe. Plus globalement, ce modèle confond allègrement deux notions aujourd'hui clairement distinctes: motivation et satisfaction. Cette critique est portée par des auteurs comme Claude Levy-Leboyer ou Robert Francès. L'intérêt de ce modèle est d'avoir engendré le mouvement dit de l'enrichissement au travail.

La théorie du besoin de réalisation de McClelland (1961)

La théorie des besoins (en) est construite à partir de la mesure des besoins, à l'aide du TAT. David McClelland fait ressortir trois types de besoins se trouvant au sommet de la pyramide de Maslow, faisant motivation au travail :

Les besoins de réalisation : ceci renvoie à l'envie de réussir (accomplissement) ;

Les besoins de pouvoir : ceci renvoie à vouloir avoir de l'influence sur autrui ;

Les besoins d'affiliation : ceci renvoie au besoin de relations sociales satisfaisantes.

Ainsi, ces trois facteurs semblent avoir comme objectif de montrer que « la volonté de réussir est une auto-motivation puissante ».

La théorie ESC d’Alderfer

Théorie de motivation (connue en anglais sous le nom de ERG Theory), qui est basée sur trois facteurs : l’existence, la croissance et la sociabilité.

Clayton Alderfer (en) s’est inspiré de la théorie de Maslow, basée sur la théorie des besoins hiérarchiques. Par contre, cette théorie ne suit pas l’ordre de la pyramide des besoins de Maslow, elles sont complémentaires. Elle est utilisée en gestion pour faciliter le travail des spécialistes en ressources humaines.

Les trois facteurs

Existence

Le besoin d’existence se traduit par les deux catégories de base de la Pyramide des besoins de Maslow : la sécurité et les besoins physiologiques. Ce facteur est influencé, en milieu de travail, par la rémunération et les conditions de travail principalement. Une fois ces facteurs contrôlés, les gestionnaires verront leurs employés plus motivés et plus accomplis.

Sociabilité

L’être humain a besoin d'amour et d’appartenance. Il ressent le besoin d’être associé avec des gens. Il a besoin d’interaction et de se faire reconnaître au sein d’un groupe.

Croissance

L’être humain a besoin de s’épanouir. Il doit faire preuve d’ambition pour pouvoir accomplir de nouvelles choses et grandir en tant qu’individu. En se fixant et réalisant des objectifs, il se sent comme une personne plus épanouie.

La théorie des caractéristiques de la tâche (1968)

Cette théorie a eu, pour effet historique, un enrichissement du travail, par le fait de la nature de la tâche proposée par l'auteur. Pour Hackman, le chercheur à son origine, on trouve cinq facteurs influençant la motivation :

La variété des tâches (V) ;

Les tâches pouvant être réalisées entièrement (I pour identité) ;

La signification des tâches (S) ;

L'Autonomie individuelle (A) ;

Un retour sur ses activités (F pour feedback).

Hackman et Oldham proposent une formule afin de calculer un score de motivation :

Score = \left ( \frac{( V + I + S ) * A * F }{3} \right )

Plus tard, en 1976, ces deux auteurs ajoutèrent plusieurs facteurs dont un important, le désir de reconnaissance, qui affecterait les cinq autres.

La théorie de l'autodétermination

La théorie des buts d'accomplissement

La théorie des buts d'accomplissement (en) est une théorie proposée par Edwin A. Locke selon laquelle la mise en place d'un objectif précis et difficile à atteindre, suivi d'un feed-back, optimise la performance de l'individu. Les objectifs SMART souvent valorisés dans les environnements professionnels s'inspirent de cette théorie.

La théorie de l'auto-efficacité

Théorie selon laquelle la motivation dépend du sentiment d'auto-efficacité, c'est-à-dire la croyance avec laquelle un individu pense être capable d'exécuter une tâche. Cette théorie a été élaborée par Albert Bandura.

La théorie V.I.E de Vroom (19**)

Cette théorie cognitiviste, appelée aussi « la théorie du résultat escompté », repose sur trois concepts :

La « valence » (V) : C'est la valeur, positive ou négative, que l'on attribue au résultat de ses actions ou de sa performance. C'est répondre à la question : ce que j'obtiens en retour pour ma performance accomplie, c'est important ou pas pour moi ? Dans le cadre du travail, par exemple, l'important pour certains peut être le niveau du salaire, pour d'autres d'avoir du temps libre. Ces préférences sont mesurables sur une échelle de -10 à +10 ;

L'« instrumentalité » (I) : Est-ce que la performance est corrélée avec le résultat ? C'est la probabilité perçue du lien entre la performance à atteindre et ce que j'escompte en retour. C'est répondre à la question, si je fais ceci, alors est-ce que j'obtiendrai cela en retour ? Mesurable sur une échelle de 0 à 1 ;

L'« attente » (E) : Est-ce que l'effort aboutit à une performance ? c'est répondre à la question, si je me mobilise pour faire cela, est-ce que j'arriverai à cette performance ? Mesurable sur une échelle de 0 à 1.

Effort fourni →(E)→ Performance →(I)→ Rétributions →(V)→ Objectifs personnels
Lien effort performance Lien performance rétribution Lien rétribution objectifs

On trouvera une description de ce modèle de motivation en français dans le traité de psychologie du travail de C. Levy-Leboyer et JC. Spérandio paru au PUF en 1987 ou plus récemment dans Legrain H. Motivation à apprendre : mythe ou réalité ? L'Harmattan, 2003, page 42 à 51. L'intérêt de ce modèle est que des recherches quantitatives ont pu montrer un lien entre la motivation, ainsi mesurée, et les efforts déployés dans un travail ou un apprentissage.

Vroom propose une formule calculant la force de la motivation (F) :

 F = E*( \sum V*I )

La théorie de l'équité d'Adams (1963, 1965)

Selon cette théorie (1963, 1965), l'individu calculerait un « score » pour lui-même, et un score pour autrui, afin de déterminer s'il y a de la « justice sociale ». La motivation viendrait donc des représentations mentales (théorie cognitiviste).

Score = \left ( \frac{R}{A} \right )

Sachant que R correspond aux Résultats (ex. : salaire), et A à l'Apport (ex. : effort donné).

Si le score du sujet est égal à celui d'autrui, alors il y a équité, et donc il sera motivé ;

Si les scores sont inégaux, alors il n'y a pas équité, et la motivation baisse. Même dans le cas où le sujet serait surestimé, il va perdre de sa motivation, non pas par un changement de comportement, mais par un changement de perceptions.

La théorie du renversement (1982)

Présentée par Michael Apter en 1982, la théorie du renversement se préoccupe moins des déterminants biologiques ou environnementaux de la motivation que de sa dynamique dans une approche cybernétique par renversement entre des états relativement stables, dits états métamotivationnels. Elle prétend ainsi rendre compte aussi bien des variations inter-individuelles avec des états préférés que des variations intra-individuelles comme le passage (à environnement constant) de l'ennui à l'euphorie ou de la relaxation à l'anxiété.

Avec la notion d’état métamotivationnel, l'individu apparaît comme moins foncièrement dépendant de pulsions ou besoins vitaux puisque leur satisfaction est l'occasion d'un jeu ou d'une mise en concurrence renouvelée (multistabilité) ; à chaque moment, un point d'équilibre et une forme d'engagement dans l'action sont en définitive toujours prioritaires sur les résultats pratiques de ce comportement.

Quelques paires d'états métamotivationnels ont été dégagées et ont fait l'objet d'essais de validation. La plus connue et la plus importante est la paire état télique/paratélique ; très proche d'ailleurs de la distinction motivation extrinsèque/intrinsèque, le but (telos) au cœur de l'état télique étant la quintessence de la motivation extrinsèque.

Le béhaviorisme tenant par principe pour négligeables les caractéristiques individuelles internes, la motivation résulte toujours en premier lieu de facteurs liés plus ou moins étroitement au conditionnement et plus précisément des différents renforcements extrinsèques exercés sur les comportements considérés comme positifs.

Les théories du renforcement (béhavioristes)

Le béhaviorisme tenant par principe pour négligeables les caractéristiques individuelles internes, la motivation résulte toujours en premier lieu de facteurs liés plus ou moins étroitement au conditionnement et plus précisément des différents renforcements extrinsèques exercés sur les comportements considérés comme positifs.

Les théories de renforcement s'appuient sur : l'évitement de la douleur, la recherche du bonheur et du plaisir à moindre frais possible pour expliquer le comportement des individus. Elles opèrent fréquemment au nom de Burrhus Frederic Skinner. Ces éléments peuvent être rattachés à deux concepts du conditionnement opérant, soit le renforcement, évènement qui motive l'individu à reproduire un comportement et la punition, approche qui conditionne l'individu à renoncer à reproduire un comportement. On distingue deux types de renforcement: le renforcement positif et le renforcement négatif.

Le renforcement positif

Le renforcement positif a lieu lorsqu'un individu mène à bien une tâche et reçoit une récompense extrinsèque (prime) ou intrinsèque (satisfaction ou sentiment d'accomplissement). "A behavior followed by a reinforcing stimulus results in an increased probability of that behavior occurring in the future." Burrhus Frederic Skinner.

Ainsi, le processus d'apprentissage aussi bien à l'école qu'à l'entreprise est optimisé quand il y a une récompense.

Le renforcement négatif

Il diffère du renforcement positif en ce qu'il amène une personne à réagir ou à se comporter d'une manière pour éviter des conséquences désagréables.

La motivation entre nature et culture

Le système hédonique est activé par le chocolat, pour ceux qui l'aiment par nature
Le système hédonique est activé par le chocolat, pour ceux qui l'aiment par nature

Engagé dans une situation donnée, l'individu exprime une certaine motivation ; simplement dit de l'« entrain » (ou enthousiasme). En pédagogie, l'on parle de « motivation situationnelle ».

L'entrain est lui-même fonction d'une motivation plus individuelle correspondant aux attraits personnels de la situation ; par exemple, l'entrain d'un étudiant dans l'étude d'un ouvrage particulier sera en partie dépendant de son goût pour la lecture. On peut parler à ce niveau d'une « motivation habituelle » ; motivation apte à engager l'individu plus ou moins dans toutes les situations favorables à son expression.

La motivation habituelle est prioritairement déterminée par les intérêts profonds de l'individu ou « motivations intimes » et accessoirement par des éléments liés à son histoire, à son développement. Le plaisir (cf. Système hédonique) est le critère central de ce niveau de motivation puisqu'il signale l'adéquation des intérêts avec une forme d'expression possible.

En pédagogie, l'on parle de « motivation contextuelle » : c'est par une motivation contextuelle d'ordre esthétique qu'un élève assistera avec ravissement à un opéra alors qu'à la piscine, c'est le pur plaisir de nager qui l'enthousiasmera.

Ces degrés de motivation entre l'intime et le vécu des expériences successives suffirait à décrire un individu isolé, sans relation, puisqu'il lui suffirait de se laisser dériver au grée des opportunités qui se présenteraient sans avoir aucun compte à rendre. Mais nous savons avec Sartre que « l'individu est une abstraction », et que la culture est présente au cœur de l'homme, via la communication, l'éducation, les associations.

Si la nature participe par le plaisir à la motivation, la culture (contrariant en partie la spontanéité) implique le renforcement dans la motivation du critère de l'autonomie. Très tôt l'enfant complète les plaisirs du « manger » ou du « regarder » par la satisfaction de manger ou de regarder ce qu'il entend manger et regarder ; très tôt l'autonomie s'impose à lui comme un instinct essentiel, instinct qui sera diversement reconnu par ses parents. Réagissant aux interférences d'ordre culturel avec ses désirs, le besoin d'autonomie pousse l'individu à rester le maître de ses choix.

La motivation quand elle est déterminée par le plaisir et le sentiment d'autonomie est dite « intrinsèque ».

Pour intime qu'il soit, le besoin d'autonomie n'est pas uniquement une posture défensive, il peut s'exprimer en particulier par le besoin de réussite (Atkinson, 1983). Mais une réussite qui ne répondrait qu'à une nécessité sociale, à une injonction éducative, sera dite « motivée extrinsèquement ».

Alors que certaines personnes issues d’une certaine culture y voient une motivante nourriture, d’autres n’y pensent même pas
Alors que certaines personnes issues d’une certaine culture y voient une motivante nourriture, d’autres n’y pensent même pas

En résumé :

« Une activité qui est pratiquée pour elle-même, pour son contenu est dite intrinsèquement motivée, tandis qu’une activité qui est pratiquée pour ses effets - pour l’obtention d’une conséquence positive ou pour l’évitement d’une conséquence négative - est dite extrinsèquement motivée. »

Finalement, privée de satisfaction ou de conviction, une personne motivée extrinsèquement n'est pas essentiellement intéressée par l'activité en soi. Dans l'enseignement, cette motivation s'attachera à l'obtention d'une note, d'une appréciation positive du professeur, d'un diplôme.

L'estimation d'un degré de motivation extrinsèque ne doit pas masquer la complexité à la base de la motivation et faire tomber dans un schématisme dans lequel motivations ou individus d'un type ou d'un autre seraient distingués sans grande prudence. Des échelles de motivation basées sur ce modèle essayent d'encadrer cette discrimination.

Cette polarité « intrinsèque/extrinsèque » a été développée comme un continuum dans la théorie de l'autodétermination (Deci & Ryan, 1985, 1991).

Ces auteurs définissent plusieurs degrés d'autonomie (ou perte d'autonomie) en fonction de l'intensité de l'assimilation des contraintes culturelles, depuis la simple prise en compte (« régulation identifiée ») jusqu'à l'« oubli » des aspirations initiales (« régulation externe », opportunisme), le degré intermédiaire étant une intériorisation des contraintes (« régulation introjectée »).

Cependant, cette gradation appliquée à l'apprentissage ne réduit pas le paradoxe du « vouloir l'autonomie » de l'apprenant et l'effet de double contrainte qui en résulte au détriment de l'autonomie ; à ce titre « Ne pas faire obstacle à l'autodétermination ! » est un mot d'ordre de première importance.

La théorie de l'autodétermination parle de « motivation autodéterminée » quand le besoin d'autonomie joue un rôle prioritaire ; elle y ajoute le besoin de compétence et le besoin d’appartenance sociale ; trois besoins psychologiques formant selon elle la base de la motivation humaine.

Bases biologiques impliquées dans la motivation

Les neurosciences ont mis en lumière, ces dernières années, les différentes bases biologiques impliquées dans la motivation. Elles se composent d'hormones, et de différentes parties du système nerveux central. Ces dernières serviront d'éclairages, afin de mieux comprendre certains types de motivation, expliqués ci après.

Hormones et motivation

Une motivation, servant à l'accomplissement d'assouvissement primaire tels que les comportements agressifs et sexuels, peut être expliqué par l'augmentation de certaines hormones. Il est bien connu, en effet, que lors de l'adolescence par exemple, le taux d'hormone est corrélé positivement, et significativement aux comportements agressifs et tournés vers le sexe. Mais il est bien évident, que ces décharges hormonales, ne sauraient être l'explication unique de comportements plus évolués.

Hypothalamus et motivation

Indication de l'hypothalamus
Indication de l'hypothalamus

L'hypothalamus peut être également associé à la motivation de comportement assouvissant certains besoins physiologiques tels que la soif et la faim. Cet « expert » du système végétatif, est le « commandeur » de ces comportements. En effet, « l'hypothalamus peut être considéré comme un véritable ordinateur de la vie végétative qui programme les composantes physiologiques de la faim, de la soif, de la sexualité, de l'ovulation, les rythmes de base du sommeil, etc. ». De plus, ce deuxième facteur explicatif de la motivation est directement relié au système limbique, qui est au centre des émotions humaines, et ainsi, permet de déclencher, ou inhiber, des comportements agressifs.

Par exemple, la stimulation de l'hypothalamus médian ventral entraîne le déclenchement de la lutte, alors qu'au niveau dorsal, il déclenche la fuite. L'hypothalamus latéral, stimulé cholinergiquement, déclenche soit la soif, soit l'agressivité.

Système hédonique et motivation

Le système hédonique, ou les réseaux déterminant dans la sensation de plaisir, participe évidemment au déclenchement de cette force qu'est la motivation. Skinner a illustré cela avec sa boîte, où des rats étaient directement stimulés au niveau de ces centres nerveux. Ceux-ci préféraient mourir de faim, ou passer par dessus un grillage électrifié, plutôt que d'arrêter de se stimuler.

Sources de motivation

Besoins

Besoins physiologiques

Ce genre de motivations, est vu comme telle, par la théorie de la pulsion de Hull (1943, 1952). Les plus faciles à analyser, au moins superficiellement, sont celles basés sur des besoins physiologiques évidents. Cela inclut la faim, la soif et le désir d’échapper à la douleur.

L’analyse des processus qui sous-tendent de telles motivations peut utiliser les recherches sur les animaux, en éthologie, en psychologie comparative et en psychologie physiologique, et celle des processus hormonaux et du cerveau dans ce qui semble commun au moins pour tous les mammifères et probablement tous les vertébrés. Cependant :

chez les humains, ces motivations de bases sont modifiées et transformées par des influences sociales et culturelles de plusieurs genres : par exemple, aucune analyse de la faim chez les humains ne peut ignorer le problème des troubles de l’appétit comme l’anorexie et l’obésité, pour lesquels les parallèles chez les autres animaux est peu clair ;

même chez les animaux, il est clair que les modèles antérieurs homéostase « manque-approvisionnement » ne sont plus adéquats car de nombreux animaux se nourrissent par précaution plutôt que sur la base de réactions, le cas le plus évident étant celui de la préparation à l’hibernation.

Ainsi, l'activation de l'hypothalamus, qui déclenche des comportements innés, ne peut se faire que par la présence de stimuli intérieurs, couplés à des stimuli environnementaux. Cependant, ces derniers peuvent prendre des formes très complexes (culture...), ce qui démontre que la motivation même des comportements innés n'est pas si simple qu'on pourrait le croire au premier abord.

Autres motivations biologiques

À un autre niveau, on trouve d'autres motivations ayant une base biologique évidente mais qui ne sont pas nécessaires pour autant à la survie immédiate de l’organisme. Cela inclut les motivations puissantes pour le sexe, le soin parental et l’agression : là encore, les bases physiologiques sont similaires chez les humains et les autres animaux, mais les complexités sociales sont plus grandes chez les humains (ou peut-être comprenons-nous mieux ceux de notre propre espèce).

Dans ces domaines, des analyses à partir de l’écologie comportementale et de la sociobiologie ont offert de nouvelles approches dans les dernières décennies du XX siècle, mais restent controversées. Peut-être similaire, mais à un autre niveau, est la motivation pour rechercher une stimulation nouvelle — appelée exploration, curiosité ou recherche d’une excitation.

Un problème crucial dans l’analyse de telles motivations se pose quand elles ont un composant homéostatique, qui peut augmenter avec le temps s’il n’est pas déchargé ; cette idée fut un composant clé des analyses du début du XX siècle comme, par exemple, chez Freud et Konrad Lorenz, et elle est un facteur important de la psychologie populaire de la motivation. « La perspective psychodynamique cherche à découvrir les motifs et les influences inconscientes qui s'organisent autour des pulsions sexuelles et agressives pour orienter le comportement (Freud 1915) ». Les décennies ultérieures, mieux informées au niveau biologique cependant, impliquent que de telles motivations sont situationnelles et apparaissent quand elles sont (ou semblent être) nécessaires pour assurer la bonne forme de l’animal ; elles se résorbent sans conséquence quand leur occasion passe.

Buts secondaires

Les besoins biologiques secondaires importants tendent à engendrer des émotions plus puissantes et donc des motivations plus importantes que d'autres besoins. L'une des études les plus connues est celle d'Abraham Maslow avec sa célèbre pyramide des besoins. Une distinction peut être faite entre motivation directe et indirecte. C’est par exemple le cas entre un cadre de travail agréable et la rémunération liée à cette activité.

Autres types de besoins

Outre les besoins physiologiques, d'autres types de besoins peuvent intervenir en tant que source de motivation. Les besoins psychologiques tels que les besoins d'estime de soi, d'accomplissement, de pouvoir, d'intimité, etc. sont une source importante, ainsi que les besoins sociaux tels le besoin d'avoir des relations interpersonnelles.

Émotions

Les émotions, telles que la joie, la peur, etc. sont également d'importantes sources de motivations.

La Boîte à questions
La Boîte à questions

Exemple de petit jeu pédagogique (artisanal) pour les enfants où la motivation se marie avec le renforcement (drill) des connaissances. Une question (épeler un mot, réciter ses tables de multiplications, traduire un mot dans une autre langue, etc.) est posée à un élève qui appuie sur le bouton vert ou rouge en fonction de la réponse, bonne ou incorrecte. Chaque impulsion allume une diode. À la fin de la série, un smiley spécifique s'affiche en fonction du score. Ce jeu constitue un très bon renforcement positif et donne l'envie de se dépasser sans se sentir jugé.

Cognitions

Certaines sources de motivation font appel à la cognition, par exemple les buts que nous nous fixons et les valeurs auxquelles nous adhérons.

Sources externes

Certaines sources externes à l'organisme peuvent nous motiver ou influencer notre comportement et éventuellement devenir des motivations internes. Par exemple, le renforcement positif ou l'apprentissage par observation sont deux formes de sources externes qui à la longue peuvent recruter de l'intérêt.

Coercition

La plus évidente forme de motivation externe est la coercition, quand l’évitement de la douleur ou d’autres conséquences négatives a un effet immédiat. Quand une telle coercition est permanente, elle est considérée comme un esclavage. Bien que la coercition soit considérée du point de vue éthique comme répréhensible par beaucoup de philosophies, elle est largement pratiquée sur les prisonniers et aussi sous la forme de la conscription. Les critiques du capitalisme moderne déclarent que sans réseaux de protection sociale, l’esclavage des salariés serait inévitable.

Contrôle de la motivation

Le contrôle de la motivation n’est compris que d’une manière partielle. Il y a de nombreuses approches de l’« entraînement à la motivation », mais beaucoup sont considérées comme de la pseudoscience par les critiques. Pour comprendre comment contrôler la motivation il est d’abord nécessaire de comprendre pourquoi tant de gens manquent de motivation.

Dans les années récentes, des activités non rémunérées comme le surf sur l’Internet sont devenues des préoccupations croissantes pour les employeurs, notamment ceux des nations dites riches. Certaines entreprises ont utilisé des tactiques contraignantes pour contrer ce qui est perçu comme une menace, d’autres essayent de définir certaines limites et la plupart appliquent des représailles dans les cas extrêmes. Même pour les utilisateurs « à domicile », la dépendance à Internet, aux jeux vidéo ou à la télévision pose un problème de désir.

Leur utilisation peut être expliquée par une boucle de renforcement positif rapide par fourniture d’endorphine, une famille ersatz et l'alimentation de la curiosité. On sait que les connexions neuronales sont augmentées par la répétition de l’activité, ce qui signifie qu’il est plus facile de recommencer une action (l’habitude) que de faire quelque chose de nouveau.

La question clé pour la motivation est alors : quelles activités engendrent une réponse émotionnelle positive, et lesquelles ne le font pas ? Les réponses à cette question sont explorées de plus en plus par la neuropsychologie. « [Parmi] les principaux thèmes des neurosciences cognitives [on trouve la] neurobiologie des états de vigilance et de motivation mis en jeu par les comportements orientés vers un but. » On sait que pour la plupart des gens, les activités qui comprennent de fortes impressions audiovisuelles ont un effet émotionnel plus important. Des informations seulement issues d'un texte, à l’inverse, sont habituellement peu motivantes. Cela semble intuitif vu que lire est une capacité entraînée à un haut niveau cortical alors que de grandes parties du cerveau sont affectées au traitement de l’audiovisuel.

Comme les humains sont des animaux sociaux, il apparaît aussi naturel que les connexions sociales jouent un rôle crucial dans la motivation. On connaît peu de choses sur la manière dont le cerveau humain traite de telles relations, mais on peut assurer qu’elles sont puissantes. Comme des raisons personnelles peuvent gêner les programmes de contrôle des motivations, on essaye d’apprendre aux enseignants et dirigeants à trouver des relations pour leurs sentiments personnels ailleurs qu’avec leurs étudiants et employés.

Programmation précoce

Exemple d'IRM
Exemple d'IRM

Les images par la résonance magnétique (IRM) contemporaine ont procuré un support empirique solide pour la théorie psychologique selon laquelle la programmation émotionnelle est largement définie dans l’enfance, d’autant qu’à l’âge de neuf mois le cerveau a déjà 95 % du volume qu’il aura à l’âge adulte.

Autocontrôle

L’autocontrôle de la motivation est de plus en plus compris comme un sous-ensemble de l’intelligence émotionnelle. Une personne peut être très intelligente selon une définition conservatrice (mesurée par de nombreux tests d’intelligence), mais non motivée pour dédier son intelligence à l'accomplissement de certaines tâches. La théorie de l'expectation (ou des attentes, ou encore de l'espérance) de Victor Vroom fournit une valeur (la valence — cf. théorie de Vroom) qui montre cette idée d’autocontrôle, c'est-à-dire cette envie de poursuivre un but particulier.

L’autocontrôle est souvent en contraste avec le processus automatique de stimulus-réponse, comme dans le paradigme du comportement de B.F. Skinner.

Organisation

À côté des approches directes à la motivation, commençant tôt dans la vie, il est des solutions qui sont plus abstraites mais peut-être néanmoins plus pratiques pour l’automotivation. Dans la pratique, chaque livre-guide de motivation inclut au moins un chapitre sur la bonne organisation des tâches et buts de chacun. On indique par exemple qu’il est indispensable de maintenir la liste de ce qui est fait et de ce qui reste à faire et d’éviter que la routine ne fasse baisser l’attention. Beaucoup d’organiseurs de poche qui gèrent ces listes ne font que supprimer ce qui est fait au lieu de le garder dans une liste séparée.

Il existe des programmes plus sophistiqués qui montrent l’évolution du réseau.

Un aspect intéressant et relativement négligé par la sociologie est la nature d’assuétude des jeux de rôle qui utilisent un système de points d’expérience et des « niveaux » pour motiver le joueur et l'inciter à continuer ; quand il a gagné suffisamment de points, il peut progresser au niveau suivant, et obtenir ainsi de nouvelles facultés et un statut supérieur dans la communauté, s’il y en a une. Bien que de nombreux systèmes électroniques aient un concept de base des priorités, peu explorent cette possibilité de manière communautaire.

中文百科

看到巧克力可以刺激喜欢吃它的人的快感系统

动机(英语:Motivation),在心理学上一般被认为涉及行为的发端、方向、强度和持续性。动机为名词,在作为动词时则多称作激励(英语:Motivating)。在组织行为学中,激励主要是指激发人的动机的心理过程。通过激发和鼓励,使人们产生一种内在驱动力,使之朝着所期望的目标前进的过程;又在此过程中,动机通常不会是一成不变的,相反地,动机可能会增加或降低。然而,不管动机水准的高低为何,人们若能维持一定的动机水准,则不但能维持追求该目标的行为,也能维持心理上对该目标的渴望,直到人们知觉到该目标达成为止,因此动机时常被视为是行为的前导驱力,若能掌握人们的动机,则往往可以协助预测其行为的方向性与模式。

在柏拉图的灵魂由三部分组成的论述中已经存在动机观念了。情欲(希腊语:ἐπιθυμία)是进食或繁殖的欲望的起源,作为生理需要,这必须由情绪(希腊语:θυμός)控制,而并非理性。因而这食欲或欲念的功效与认知相对立。一般古代哲学,尤其幸福论认为对幸福感的迫切要求,是动机存在的根本;对目标片面和孤立的研究是不充分的。但总之,激励概念的研究一直在20世纪30年代以前,都不为学术界重视。

动机理论

生理需求(英语:physiological needs),也称级别最低、最具优势的需求,如:食物、水、空气、性欲、健康。

安全需求(英语:Safety needs),同样属于低级别的需求,其中包括对人身安全、生活稳定以及免遭痛苦、威胁或疾病等、钱。

社交需求(英语:Love needs),属于较高层次的需求,如:对友谊、爱情以及隶属关系的需求。

尊重需求(英语:Esteem needs),属于较高层次的需求,如:成就、名声、地位和晋升机会等。尊重需求既包括对成就或自我价值的个人感觉,也包括他人对自己的认可与尊重。

自我实现需求(英语:Self-actualization),是最高层次的需求,包括针于真善美至高人生境界获得的需求,因此前面四项需求都能满足,最高层次的需求方能相继产生,是一种衍生性需求,如:自我实现,发挥潜能等。

人的本性是懒惰的,工作越少越好,可能的话会逃避工作。

人缺乏进取心,规避责任并宁愿被领导。

雇员只考虑自己的需求,而不是组织需求。

人不愿意去改变自己。

人天性不是消极的,并有能力自我控制和自我监督。

工作是自然并愉悦的。

人们愿意为集体的目标而努力。

人们愿意接受工作责任,并会寻求更大的责任。

产生动机的因素——「动机因素」:挑战性工作、成就、增加工作责任、赏识等。

不产生动机的因素──「保健因素」:工资、人际关系改善、良好的工作条件等。

成就需要(英语:the need for achievement):希望做得最好、争取成功的需要。

权力需要(英语:the need for power):不受他人控制、影响或控制他人的需要。

亲和需要(英语:the need for affiliation):创建友好亲密的人际关系的需要。

技能多样性(skill Variety)

任务同一性(task Identity)

工作重要性(task Significance)

自主性(Autonomy)

工作反馈(Feedback)

效价(英语:Valence):奖励与满足个人需要的关系

手段工具(英语:Instrumentality):绩效与奖励的关系

期望(英语:Expectancy):努力与绩效的关系

把他们学习成绩归于自己控制的因素,即自主性

相信他们有取得预期目标的能力,或者说最终结果不是取决于运气

对掌握一个主题的知识感兴趣,而非死记硬背取得好的成绩

其他解释

神经科学阐述了各种各样潜在性激励作用的生物学基础。他们由激素和中央神经系统的各部份组成。其中包括下丘脑和荷尔蒙等解释,比如荷尔蒙水平直接关联并且极大的影响着行为的挑衅性和趋性性。但是是否其可以解释较为高级的动机形式,仍然为学术界所争论。

法法词典

motivation nom commun - féminin ( motivations )

  • 1. mobile psychologique (d'une action) Synonyme: motif

    la motivation d'un acte

  • 2. stimulation de la volonté qui donne une raison d'agir

    la motivation de l'équipe fait partie du travail d'un entraîneur sportif

  • 3. moteur psychologique qui fait agir en tendant vers un but

    pour réussir il faut une motivation suffisante

  • 4. sciences humaines : en psychologie moteur psychologique qui accompagne le processus d'accomplissement (d'une action)

    les motivations qui déterminent le comportement humain

  • 5. économie ensemble des facteurs qui influent sur le comportement (du consommateur)

    une étude de motivation faite par un groupe du secteur alimentaire

  • 6. linguistique relation logique entre la forme et le contenu

    la motivation d'une série de dérivés

相关推荐

poulain n.m. 1. (不满30个月的)马,马驹子;马的毛皮 2. 培养的新手 3. poulain (de chargement) (搬桶用的)梯形滑道 4. poulain de charge 〔船〕护舷木 5. 〔船〕(船下水前船台上的)撑柱

Cf 参考,参照

envier v. t. 羡慕; 嫉妒, [古]想望, 想获得:常见用法 法语 助 手

contrepoint n. m. 对位法, 对位法作品; 配合主题, 对位主题

dégourdir v. t. 1. 使不再麻木:2. [引]把…热一热:3. [转]使变得活跃, 使变得机灵, 使变的聪明伶俐se dégourdir v. pr. 1. 使自己活动一:2. 变得活跃, 变得机灵, 变得聪明伶俐常见用法

fugacité n.f. 1. 〈书〉短暂,转即逝 2. 逸性,逸变

poivré poivré, ea.1. 加, 用调味;味 2. 〈转义〉辣;放肆, 淫秽

accompagnement n.m.1. 陪同, 伴随;陪同人员, 随从人员2. 〈转义〉伴随物;附属物 3. 【烹饪】配菜 4. 【音乐】伴奏, 伴奏部分 5. 【军事】 6. (重病人或长期卧床病人的)陪护;陪伴常见用法

centupler v. t.乘以一, 使增加到倍:

collé collé (être) adj. 考试不及格 point collé 胶合接头