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词典释义:
tsunami
时间: 2023-09-26 10:57:02
专四
[tsynami]

n. m <日>(太平洋的)海啸

词典释义
n. m
<日>(太平洋的)海啸
近义、反义、派生词
词:
raz de marée,  raz
联想词
séisme 地震; tremblement 颤抖,哆嗦,战栗; ouragan 飓风; catastrophe 严重灾难; cyclone 旋风; déluge 暴雨; désastre 灾难,灾祸,灾害; tempête 风暴, 暴风雨; dévastateur 毁坏性的,破坏性的; tornade 龙卷风,旋风; inondation 淹没;
当代法汉科技词典

tsunami m. 地震海啸; 津波; 烈海啸

短语搭配

capteur de tsunami海啸仪

tsunami d'origine atmosphérique暴风海啸

tsunami en champ proche局地海啸;近场海啸

prestataires régionaux de services de veille des tsunamis区域海啸观察员

groupe de coordination des secours aux victimes du tsunami海啸核心小组

原声例句

Des tsunamis gigantesques vont inonder les côtes, détruisant tout sur leur passage.

巨大的海啸将淹没沿海地区,摧毁沿途的一切。

[法语生存手册]

Si vous pensiez que les tsunamis et les tremblements de terre étaient violents, que dire d'un orage de grêle de rochers enflammés ?

如果你认为海啸和地震很猛烈,那火焰石块的冰雹呢?

[法语生存手册]

Si vous vivez de l'autre côté de la planète, les vagues d'un tsunami pourraient mettre environ 30 heures à arriver, alors faites en sorte d'utiliser ce temps intelligemment pour vous préparer au pire.

如果你住在地球的另一边,海啸的浪潮可能需要30个小时左右才能到达,所以要确保及时地利用这段时间,为最坏的情况做准备。

[法语生存手册]

Ce que l'on sait moins, c'est que l'impact a également déclenché un monstrueux tsunami planétaire.

鲜为人知的是,这次碰撞还引发了一场可怕的行星海啸

[科技生活]

L'énergie initiale du tsunami d'impact en fait l'un des plus grands raz-de-marée jamais enregistrés sur Terre.

冲击海啸的初始能量使其成为地球上有史以来最大的海啸之一。

[科技生活]

Cependant, ces animaux jouent aussi un rôle dans d'autres domaines assez inattendus, car, sous forme de barrières, ces animaux peuvent servir de rempart à de nombreux phénomènes, notamment contre les tsunamis et l'érosion du littoral.

然而,珊瑚在其他非常意想不到的领域也发挥着作用,以珊瑚礁的形式,珊瑚可以作为防御物防止许多现象,特别是抵御海啸和海岸侵蚀。

[精彩视频短片合集]

La friction causée par ce déplacement d'air suffirait à allumer des incendies géants partout sur la planète et des tsunamis ravageraient les régions côtières.

这种空气的活动造成的摩擦足以在地球上到处引起巨大的火灾,以及席卷沿海地区的海啸

[法语动画小知识]

Pour vous donner une idée, le séisme survenu au Japon en 2011, à l'origine du tsunami, a atteint une magnitude de 9,1.

打个比方,2011年日本的地震,引起了海啸,震级达到9.1级。

[Jamy爷爷的科普时间]

Un méga tsunami ! Pour évoquer cette catastrophe, on repart aux États-Unis, dans l'océan Pacifique.

巨大的海啸! 为了谈论这场灾难,我们回到了美国,回到了太平洋。

[Jamy爷爷的科普时间]

Il s'agit de l'effondrement d'un volcan situé à Hawaï qui déclencherait un méga tsunami.

这是夏威夷的火山塌陷,会引发巨大的海啸

[Jamy爷爷的科普时间]

例句库

Après le tremblement de terre, après le tsunami, après les accidents nucléaires, le froid et la neige ont fait leur apparition sur le nord-est du Japon.

在地震,海啸以及核污染事故之后,寒冷以及冰雪又开始在日本东北肆虐。

Un puissant séisme d'une magnitude de 7,1 a frappé la côte est du Japon dimanche à 09h57 (00h57 GMT), et une alerte au tsunami pour la côte nord-est a été lancée et puis levée par les autorités.

日本时间9点57分(格林威治时间0点57分),日本海域发生7.1级强震,并发出日本东北沿海海啸预警,随后警报被解除。

Mettre une centrale nucléaire sous l'eau à une profondeur de 100 mêtres évitera l'écrasement de l'avion, l'influence de la foudre et les tsunamis.

在水深100米下安装该设施,可避免受到飞机坠毁、雷电或海啸的影响,恐怖分子也较难潜到这样的深度发动攻击;设施周围的金属网罩则可预防鱼雷爆炸的破坏。

Le tsunami a frappé la centrale vers 15 h 30.

海啸在将近15点30分袭击了核电站。

Le Fukushima reste dévasté 3 mois après le tsunami.

福岛在海啸三个月后一片荒芜。

Le tsunami a causé des conséquences catastrophiques.

海啸造成了灾难性的后果。

On peut pondérer la gravité de l'accident nucléaire en pensant aux 17 000 victimes du séisme et du tsunami.

在权衡核事故等级时,我们可以考虑一下地震及海啸中的17000个受害者。

Le séisme de magnitude 9 et le tsunami du 11 mars ont noyé des moteurs des pompes .

3月11号9级的地震和海啸已经淹没了水泵的发动机。

Combien de personnes ont péri dans le tsunami?

有多少人在这次海啸中丧生了。

Le groupe espère toutefois un rebond durant l'année en cours, même s'il se dit conscient que le séisme et le tsunami au Japon en mars auront un impact sur le comportement des consommateurs nippons.

即使任天堂很清楚本国3月发生的地震和海啸将会对本国人民的消费行为产生影响,但是其仍然希望今年的销售额有所回升。

"Le futur est comme un tsunami envahissant la terre en un clin d'oeil, où, on se trouve à l'abysse." J'insiste.

未来像一场海啸,人还没来的及回头,已经被压在深深海底。

Affaires humanitaires : Le programme relatif aux affaires humanitaires est devenu un domaine prioritaire à la suite d'une évaluation récente des risques effectuée par le BSCI en réponse aux préoccupations des donateurs en matière de transparence et d'intégrité concernant l'utilisation des fonds dans deux grands projets humanitaires, à savoir les opérations de secours au Darfour et celles au lendemain du tsunami.

监督厅针对援助界对其两项大型人道主义项目、即达尔富尔和海啸救灾行动的资金使用情况透明度和健全性表达的关注,最近进行了一项风险评估。

Compte tenu des risques auxquels s'exposent ces projets, le BSCI a commencé à procéder à une série d'audits systématiques du Bureau de la coordination des affaires humanitaires afin de faire le bilan de l'efficacité du processus de coordination des secours dans les pays touchés par le tsunami, tant au Siège que dans les bureaux extérieurs.

根据这项评估,人道主义事务方案成为一个主要的优先领域。 鉴于有关的风险,监督厅对人道主义事务协调厅开展了一系列有计划的审计,以审查总部和外地在海啸救灾协调进程中的效率和实效。

En outre, le BSCI et le Bureau de l'Inspecteur général du HCR ont procédé à une évaluation conjointe des risques dans le cadre du projet de secours du HCR suite au tsunami au Sri Lanka.

此外,监督厅和难民专员办事处监察主任办公室联合对难民专员办事处在斯里兰卡的海啸救灾项目进行了一次风险评估。

Cette catastrophe, comme d'autres telles que le tsunami, nous invite à agir avec prudence et solidarité, afin d'éviter de nouveaux sacrifices.

这次灾难和海啸之类的其他灾难要求我们采取团结一致的行动,以避免进一步的牺牲。

Le financement des opérations de secours d'urgence et de relèvement se fait inévitablement au détriment des programmes de développement, et le tsunami de l'océan Indien a mis en relief une fois encore la nécessité d'intégrer la planification en prévision des catastrophes dans les programmes de développement et notamment de mettre en place des moyens au niveau local pour se préparer aux catastrophes et y faire face.

灾害的发生必然导致将资金从发展方案转用于紧急救灾和恢复,印度洋海啸再次突出说明有必要将灾害规划纳入发展方案,包括在当地建设防灾和救灾能力。

Les catastrophes humanitaires du tsunami, les récentes famines en Afrique et l'ouragan Katrina en dernier lieu nous ont rappelé, si besoin il y en avait, que nous devons pouvoir disposer d'instruments dotés de moyens financiers suffisants et qui puissent être mobilisés de manière plus rapide et plus prévisible.

人道主义灾难、海啸、非洲最近的饥荒和“卡特里娜”飓风都提醒我们——如果有此必要的话——我们需要具备足够财政资源的工具,可以更迅速地、在更可预见的基础上调动使用。

Grâce en partie à ses efforts, la Conférence mondiale sur la prévention des catastrophes naturelles (Kobé, Japon, 18-22 janvier 2005), qui s'est tenue seulement trois semaines après la catastrophe causée par le tsunami, a fait l'objet de plus de 400 articles dans les grands journaux du monde entier, et des producteurs d'émissions radiophoniques et des photographes se sont rendus au Darfour afin de rendre compte des efforts faits par les organismes des Nations Unies pour résoudre la crise, à Nairobi pour rendre compte de la réunion historique du Conseil de sécurité et ailleurs pour couvrir d'autres manifestations importantes.

同样地,也派出电台监制和摄影师报导联合国为解决达尔富尔危机而作出的努力,并报导在内罗毕举行的历史性安全理事会会议以及总部以外的其他重大活动。

Le thème principal de cet événement était le tsunami de l'océan Indien, mais d'autres sujets plus vastes ont également été abordés, dont beaucoup ayant trait à la Décennie « L'eau, source de vie ».

该项活动的重点是印度洋海啸,但辩论还涉及了更广泛的问题,包括与“生命之水”十年有关的许多问题。

L'expérience du tsunami a montré qu'il existe d'énormes réserves de générosité et d'altruisme lorsque l'on fait prendre directement conscience aux gens des besoins et de l'utilisation de leurs contributions.

在本次海啸中吸取的经验表明,人们如果直接认识到各种需要和自己所做捐献的用途,会显示出极其慷慨和无私的一面。

法语百科

Arrivée du tsunami du 26 décembre 2004 à Ao Nang, en Thaïlande.

Temps de parcours estimé de l'onde du tsunami induit par le tremblement de terre de Sendai du 11 mars 2011.

Un tsunami, du japonais 津波 (tsu nami, 津波, littéralement « vague du port »), est une série d'ondes de très grande période se propageant à travers un milieu aquatique (océan, mer ou lac), issues du brusque mouvement d'un grand volume d'eau, provoqué généralement par un séisme, un glissement de terrain sous-marin ou une explosion volcanique, et pouvant se transformer, en atteignant les côtes, en vagues destructrices déferlantes de très grande hauteur.

En eau profonde, les vagues du tsunami ont une période (temps séparant chaque crête) se comptant en dizaines de minutes, et peuvent voyager à plus de 800 km/h, tout en ne dépassant pas quelques décimètres de hauteur. Mais à l'approche des côtes, leur période et leur vitesse diminuent, tandis-que leur amplitude augmente, leur hauteur pouvant dépasser 30m. Elles peuvent alors submerger le rivage, inondant les terrains bas, pénétrant profondément dans les terres, en emportant tout sur leur passage, dans une succession de flux et de reflux.

Les tsunamis font partie des catastrophes les plus destructrices de l'histoire. Sur les quatre derniers millénaires, ils totalisent plus de 600 000 victimes, à travers au moins 279 évènements répertoriés. Le tsunami de 2004 dans l'Océan Indien est la catastrophe la plus meurtrière des 30 dernières années, avec plus de 250 000 victimes.

En français, le terme de raz-de-marée est couramment employé pour désigner les tsunamis. Toutefois, en raison de son imprécision, car regroupant sous la même appellation les tsunamis et d'autres phénomènes de submersion marine, les scientifiques ont officialisé le terme de tsunami en 1963 pour désigner le sujet de cet article.

Description

Génération

Fig. 1 - Vie d'un tsunami : création par un séisme, propagation et déferlement sur les côtes
Fig. 1 - Vie d'un tsunami : création par un séisme, propagation et déferlement sur les côtes

Un tsunami est créé lorsqu'une grande masse d'eau est déplacée. Cela peut être le cas lors d'un séisme important, d'une magnitude de 6,3 (valeur « seuil » d'après les catalogues de tsunamis disponibles : NOA, catalogue de Novossibirsk, etc) ou plus, lorsque le niveau du plancher océanique le long d'une faille s'abaisse ou s'élève brutalement (voir Fig. 1), lors d'un glissement de terrain côtier ou sous-marin, lors d'un impact par un astéroïde ou une comète ou encore lors d'un retournement d'iceberg. Un fort séisme ne produit pas nécessairement un tsunami : tout dépend de la manière (vitesse, surface, etc.) avec laquelle la topographie sous-marine (bathymétrie) évolue aux alentours de la faille et transmet la déformation à la colonne d'eau au-dessus.

Propagation

Les mouvements de l'eau provoquent un mouvement de grande longueur d'onde (généralement quelques centaines de kilomètres) et de grande période (quelques minutes dans le cas d'un glissement de terrain à quelques dizaines de minutes dans le cas d'un séisme).

Certains tsunamis sont capables de se propager sur des distances de plusieurs milliers de kilomètres et d'atteindre l'ensemble des côtes d'un océan en moins d'une journée. Ces tsunamis de grande étendue sont généralement d'origine tectonique, car les glissements de terrain et les explosions volcaniques produisent généralement des ondes de plus courte longueur d'onde qui se dissipent rapidement : on parlera de dispersion des ondes.

Effets

Ce n'est pas principalement la hauteur du tsunami qui fait sa force destructrice, mais la durée de l'élévation du niveau de l'eau et la quantité d'eau déplacée à son passage : si des vagues de plusieurs mètres de hauteur, voire d'une dizaine de mètres, sont légion sur les côtes de l'océan Pacifique, elles ne transportent pas assez d'énergie pour pénétrer profondément à l'intérieur des terres. On peut voir le phénomène sous un autre angle : une vague classique, d'une période d'au plus une minute, n'élève pas le niveau de l'eau suffisamment longtemps pour qu'elle pénètre profondément, tandis que le niveau des eaux s'élève au-dessus de son niveau normal pendant 5 à 30 minutes lors du passage d'un tsunami.

La force destructrice provient de l'énergie considérable qu'il véhicule : contrairement à la houle ou aux vagues classiques qui sont des phénomènes de surface et de faible longueur, le tsunami touche l'océan sur toute sa profondeur et sur une longueur d'onde bien plus importante. L'énergie dépendant de la vitesse et de la masse, celle-ci est considérable, même pour une faible élévation de surface au large près de l'épicentre. C'est cette énergie qui est révélée par l'élévation de la vague à l'approche des côtes. D'où son impact sur le littoral.

Pertes humaines

Les victimes emportées par un tsunami peuvent recevoir divers chocs par les objets charriés (morceaux d'habitations détruites, bateaux, voitures, etc.) ou être projetées violemment contre des objets terrestres (mobilier urbain, arbres, etc.) : ces coups peuvent être mortels ou provoquer une perte de conscience et de facultés, pertes menant à la noyade. Certaines victimes peuvent aussi être piégées sous les décombres d'habitations. Enfin, le reflux du tsunami est capable d'emmener des personnes au large, où elles dérivent et, sans secours, meurent de noyade, d'épuisement ou de soif.

Dans les jours et les semaines suivant l'événement, le bilan peut s'alourdir, en particulier dans les pays pauvres. Mais de temps à autre des victimes survivent et restent des jours, des semaines voire des mois sous les décombres. L'après-tsunami peut être plus mortel que la vague elle-même. Les maladies liées à la putréfaction de cadavres, à la contamination de l'eau potable et à la péremption des aliments sont susceptibles de faire leur apparition. La faim peut survenir en cas de destruction des récoltes et des stocks alimentaires.

Dégâts

Train renversé par le tsunami du 26 décembre 2004 au Sri Lanka.

Les tsunamis sont susceptibles de détruire habitations, infrastructures et flore en raison :

du fort courant qui emporte les structures peu ancrées dans le sol (voir la photo ci-contre) ;

de l'inondation qui fragilise les fondations des habitations, parfois déjà atteintes par le tremblement de terre précédant le tsunami ;

de dégradations dues aux chocs d'objets charriés à grande vitesse par la crue.

De plus, dans les régions plates, la stagnation d'eaux maritimes saumâtres peut porter un coup fatal à la faune et à la flore côtières, ainsi qu'aux récoltes. Sur les côtes sableuses ou marécageuses, le profil du rivage peut être modifié par la vague et une partie des terres, immergées.

des pollutions induites par la destruction d'installations dangereuses et de dispersion de toxiques, de pathogènes à partir de ces installations (usines, décharges sous-marines…) ou par dispersion de sédiments pollués (estuaires, ports, en aval d'émissaires industriels, décharges sous-marines ou littorales). Lors du tsunami du 26 décembre 2004, un dépôt de munitions immergées a par exemple été dispersé sur les fonds marins sur de grandes distances. Il existe plusieurs centaines de décharges sous-marines dans le monde, contenant notamment des déchets nucléaires et des déchets militaires ou industriels hautement toxiques.

Les récifs coralliens peuvent également être disloqués et mis à mal par le tsunami lui-même et par la turbidité de l'eau qui peut s'ensuivre les semaines suivantes, ainsi que par les polluants (engrais, pesticides…) que l'eau a pu ramener.

Étude et prévention

Échelles de classification

Pour mesurer les effets ou la magnitude des tsunamis, différentes échelles, analogues à l'échelle de Richter pour les séismes, sont utilisées.

L'échelle Sieberg-Ambraseys

L'échelle Sieberg-Ambraseys, utilisée par le BRGM, classe les tsunamis par degrés :

Degré Gravité Onde Effets
1 Très légère Perceptible uniquement sur les marégraphes Aucun
2 Légère Remarquée sur des rivages très plats, par les populations habituées de la mer. Aucun
3 Assez forte Généralement remarquée. Inondation des côtes en pente douce, embarcations emportées, constructions légères endommagées.
4 Forte Notable Inondation du rivage sous une certaine hauteur d'eau. Structures en dur abîmées sur la côte. Gros navires emportés.
5 Très forte Très notable Inondation générale du rivage. Murs et constructions en dur sévèrement endommagés sur la côte.
6 Désastreuse. Très notable Destruction des constructions jusqu'à une certaine distance du rivage. Inondation des côtes sous une grande hauteur d'eau. Gros navires gravement endommagés. Arbres déracinés ou cassés. Nombreuses victimes.

L'échelle d'Imamura

L'échelle d'Imamura, permet d'attribuer une magnitude aux tsunamis. Introduite par Imamura en 1942 et développée par Iida en 1956, est l'une des plus simples. La magnitude est calculée à partir de la hauteur maximum de la vague au niveau de la cote, selon la formule :
m = \log_2( H_{max} )
avec m la magnitude et Hmax la hauteur maximale de la vague.

Par exemple, le tsunami de 2004 dans l'océan indien fut de magnitude 2 en Thaïlande, et de magnitude 4 à Sumatra.

Système d'alerte

La présence d'un système d'alerte permettant d'alerter la population quelques heures avant la survenue d'un tsunami, la sensibilisation des populations côtières aux risques et aux gestes de survie, et la sécurisation de l'habitat permettent de sauver la plupart des vies humaines.

Au Japon, habitué à ce genre de catastrophes, les habitants ont pris des précautions systématiques. Ils ont mis en place un système doté d'ordinateurs très performants, système qui peut détecter la formation d'un tsunami, en déduire la hauteur des vagues ainsi que la vitesse de leur propagation et le moment où les vagues atteindront les côtes grâce à l'épicentre et à la magnitude du séisme. Ils transmettent aussi ces données aux pays du Pacifique, même à leurs concurrents, contrairement à la surveillance de l'océan Indien.

Les habitants de Sydney continuant à se baigner malgré l'alerte au tsunami lancée à la suite du séisme de 2010 au Chili

Il suffit généralement de s'éloigner de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres des côtes ou d'atteindre un promontoire de quelques mètres à quelques dizaines de mètres de hauteur pour être épargné. La mise à l'abri ne prend donc que quelques minutes à un quart d'heure, aussi un système d'alerte au tsunami permet-il d'éviter la plupart des pertes humaines.

Un système de bouées adaptées à la réception des mouvements (capteurs de pression disposés sur les fonds océaniques) peut être installé le long des côtes et ainsi prévenir du danger.

Un dispositif de surveillance et d'alerte, utilisant une maille de sondes subocéaniques et traquant les séismes potentiellement déclencheurs de tsunamis, permet d'alerter les populations et les plagistes de l'arrivée d'un tsunami dans les pays donnant sur l'océan Pacifique : le Centre d'alerte des tsunamis dans le Pacifique, basé sur la plage d'Ewa à Hawaï, non loin d'Honolulu.

Sécurisation de l'habitat

À Hawaï, où le phénomène est fréquent, les règlements d'urbanisme imposent que les constructions proches du rivage soient bâties sur pilotis.

À Malé, la capitale des Maldives, une rangée de tétrapodes en béton dépassant de 3 mètres le niveau de la mer est prévue pour diminuer l'impact des tsunamis.

Sensibilisation

Panneau de prévention des tsunamis en Alaska, États-Unis

La sensibilisation au phénomène et à ses dangers est également un facteur déterminant pour sauver des vies humaines, car toutes les côtes ne possèdent pas de système d'alarme - les côtes des Océans Atlantique et Indien en sont notamment dépourvues. De plus, certains tsunamis ne peuvent être détectés à temps (tsunamis locaux).

Deux indices annonçant la survenue possible d'un tsunami sont à reconnaître et impliquent qu'il faut se rendre en lieu sûr :

retrait rapide et inattendu de la mer, car il annonce la survenue d'un tsunami ;

tremblement de terre, même de faible intensité, car il peut s'agir d'un séisme majeur distant provoquant un tsunami.

Si l'on est surpris par le tsunami, grimper sur le toit d'une habitation ou la cime d'un arbre solide, tenter de s'accrocher à un objet flottant que le tsunami charrie sont des solutions de dernier recours. En aucun cas, il n'est sûr de revenir auprès des côtes dans les heures suivant le tsunami car celui-ci peut être composé de plusieurs vagues espacées de quelques dizaines de minutes à plusieurs heures.

Sources : voir Bibliographie thématique : prévention.

Les barrières naturelles

Un rapport publié par le PNUE suggère que le tsunami du 26 décembre 2004 a causé moins de dégâts dans les zones où des barrières naturelles, telles que les mangroves, les récifs coralliens ou la végétation côtière, étaient présentes. Une étude japonaise sur ce tsunami au Sri Lanka, établit à l’aide d’une modélisation sur image satellite, les paramètres de résistance côtière en fonction de différentes classes d’arbres.

Recherche publique concernant le risque de tsunami

En France Métropolitaine, le programme MAREMOTI financièrement soutenu par l'ANR dans le cadre de RiskNat 2008 et ayant débuté le 24 mars 2009. Il associe plusieurs disciplines : la marégraphie, l'observation historique et de traces de paléo-tsunamis d'événements anciens (aux Baléares et sur la côte Nord-Est Atlantique notamment), la modélisation (notamment pour la création d'outils d'alerte) et des études de vulnérabilité. Le CEA coordonne les dix partenaires (CEA/DASE, SHOM, université de La Rochelle, Noveltis, GEOLAB - Université Blaise Pascal, LGP - Université Paris 1, Géosciences Consultants, GESTER - Université Montpellier, Centro de Geofisica da Universidade de Lisboa (Portugal), Laboratoire de Géologie - ENS).

En outre-mer, le programme de recherche PREPARTOI s'intéresse à l'évaluation et la réduction du risque de tsunami à La Réunion et à Mayotte. Également pluridisciplinaire, ce projet se veut intégré et systémique, tout comme le programme MAREMOTI, apportant des solutions opérationnelles aux services de l'État.

Le CENALT, le centre d'alerte aux tsunamis pour l'Atlantique Nord-Est et la Méditerranée occidentale est opérationnel depuis juillet 2012 à Bruyères-le-Chatel.

Tsunamis terrestres

Glissements de terrain et éruptions volcaniques peuvent déclencher des tsunamis dans des lacs et des fleuves.

Mégatsunamis

On définit comme mégatsunami un tsunami dont la hauteur au niveau des côtes dépasse cent mètres. Un mégatsunami, s'il se propage librement dans l'océan, est capable de provoquer des dégâts majeurs à l'échelle de continents entiers. Les séismes étant incapables a priori d'engendrer de telles vagues, seuls des événements cataclysmiques, tels un impact météoritique de grande ampleur ou l'effondrement d'une montagne dans la mer, en sont la cause possible.

Aucun mégatsunami non local n'a été rapporté dans l'histoire de l'humanité. Notamment, l'explosion du Krakatoa en 1883 et l'effondrement de Santorin dans l'Antiquité n'en ont pas produit.

Les causes possibles d'un mégatsunami sont des phénomènes rares, espacés d'échelles de temps géologiques — au bas mot plusieurs dizaines de milliers d'années, si ce n'est des millions d'années. Certains scientifiques estiment cependant qu'un mégatsunami aurait récemment été provoqué par l'effondrement du Piton de la Fournaise sur lui-même, à la Réunion : l'événement remonterait à 2 700 av. J.-C. environ.

Les glissements de terrain produisent des tsunamis de courte période qui ne peuvent se propager sur plusieurs milliers de kilomètres sans dissiper leur énergie. Par exemple, lors des glissements de terrain à Hawaï en 1868 sur le Mauna Loa et en 1975 sur le Kīlauea, des tsunamis locaux importants furent créés, sans que les côtes américaines ou asiatiques distantes fussent inquiétées.

Le risque de mégatsunami reste cependant médiatisé et surévalué. Des modèles controversés prédisent en effet deux sources possibles de mégatsunami dans les prochains millénaires : sont envisagés un effondrement le long des flancs du Cumbre Vieja aux Canaries (mettant la côte est du continent américain en danger) et un autre au Kīlauea à Hawaï (menaçant la côte ouest de l'Amérique et celles de l'Asie). Des études plus récentes remettent en cause le risque d'effondrement sur les flancs de ces volcans, d'une part, et le caractère non local des tsunamis engendrés, d'autre part.

Sources : Bibliographie thématique : mégatsunamis.

Histoire

Événements préhistoriques

Dans la mythologie grecque, à l'occasion de son témoignage sur la vengeance des dieux contre le roi de Troie Laomédon (~XIV siècle av. J.-C.) et le sacrifice d'Hésione, le poète romain Ovide identifie le monstre marin divin Céto à une inondation. D'autres auteurs, comme Valérius Flaccus y joigne un bruit de tremblement de terre. L'un dans l'autre suggérant un tsunami.

Des tsunamis surviennent quasiment chaque année dans le monde. Les plus violents peuvent changer le cours de l'histoire. Par exemple, des archéologues ont avancé qu'un raz de marée en mer Méditerranée a ravagé la côte nord de la Crète, il y a un peu plus de 3 500 ans ; ce désastre aurait marqué le début de la décadence de la civilisation minoenne, l'une des plus raffinée de l'Antiquité.

Premiers événements relatés

L'historien grec Thucydide fut le premier à établir un lien entre tremblements de terre et tsunamis, au V siècle av. J.-C.. Il avait noté que le premier indice d'un raz de marée est souvent le soudain retrait des eaux d'un port, tandis que la mer s'éloigne de la côte.

Événements récents

Au XX siècle, dix tsunamis par an furent enregistrés, dont un et demi par an a provoqué des dégâts ou des pertes humaines. Sur cette période d'un siècle, sept provoquèrent plus d'un millier de morts, soit moins d'un tous les dix ans.

80 % des tsunamis enregistrés le sont dans l'océan Pacifique ; parmi les huit tsunamis ayant causé plus d'un millier de victimes depuis 1900, seul le tsunami du 26 décembre 2004 n'a pas eu lieu dans l'océan Pacifique.

Sources : voir Bibliographie thématique : statistiques sur les tsunamis.

Caractéristiques physiques

Propagation en haute mer

Fig. 2 - Mouvement d'une particule d'eau lors du passage d'un tsunami en haute mer. Le mouvement des particules et l'amplitude du tsunami sont exagérés pour rendre le graphique lisible.
Fig. 2 - Mouvement d'une particule d'eau lors du passage d'un tsunami en haute mer. Le mouvement des particules et l'amplitude du tsunami sont exagérés pour rendre le graphique lisible.

En pleine mer, le tsunami se comporte comme la houle : c'est une onde à propagation elliptique, c'est-à-dire que les particules d'eau sont animées d'un mouvement elliptique à son passage. Il n'y a (presque) pas de déplacement global de l'eau, une particule retrouve sa position initiale après le passage du tsunami. La figure 2 illustre le déplacement des particules d'eau au passage de la vague.

Mais, contrairement à la houle, le tsunami provoque une oscillation de l'eau aussi bien en surface (un objet flottant est animé d'un mouvement elliptique à son passage, cf. point rouge du haut sur la Fig. 2) qu'en profondeur (l'eau est animée d'une oscillation horizontale dans le sens de la propagation de l'onde, voir le point rouge du bas sur la Fig. 2). Ce fait est lié à la grande longueur d'onde du tsunami, typiquement quelques centaines de kilomètres, qui est très supérieure à la profondeur de l'océan - une dizaine de kilomètres tout au plus. Il en résulte que la quantité d'eau mise en mouvement est bien supérieure à ce que la houle produit ; aussi le tsunami transporte-t-il beaucoup plus d'énergie que la houle.

Les vagues ordinaires de l'océan sont de simples rides formées à sa surface par le vent. Mais un tsunami déplace une colonne d'eau tout entière, depuis le plancher océanique jusqu'en haut. La perturbation initiale se propage dans des directions opposées à partir de la faille, dans de longs fronts de houle parfois séparés les uns des autres par 500 km. Ceux-ci se remarquent à peine au large, en eaux profondes. Ils n'atteignent des hauteurs redoutables qu'en eaux peu profondes, quand ils se cumulent à l'approche d'une côte.

Caractéristiques fondamentales

Fig. 3 - Schéma d'une vague de tsunami : longueur d'onde et amplitude (notée I sur la figure).

Un tsunami possède deux paramètres fondamentaux :

l'énergie mécanique libérée ;

pour simplifier, sa période , c'est-à-dire la durée d'une oscillation complète (Dans la pratique, un tsunami est un court train d'onde qui est caractérisé par son spectre de périodes – voir transformée de Fourier pour une explication détaillée).

Ces paramètres sont sensiblement constants au cours de la propagation du tsunami, dont la perte d'énergie par friction est faible du fait de sa grande longueur d'onde.

Les tsunamis d'origine tectonique ont des périodes longues, généralement entre une dizaine de minutes et plus d'une heure. Les tsunamis créés par des glissements de terrain ou l'effondrement d'un volcan ont souvent des périodes plus courtes, de quelques minutes à un quart d'heure.

Les autres propriétés du tsunami comme la hauteur de la vague, la longueur d'onde (distance entre les crêtes) ou la vitesse de propagation sont des quantités variables qui dépendent de la bathymétrie et/ou des paramètres fondamentaux E et T.

Longueur d'onde

Fig. 4 - Propagation du tsunami en profondeur variable : augmentation de l'amplitude, diminution de la longueur d'onde et de la vitesse en milieu peu profond
Fig. 4 - Propagation du tsunami en profondeur variable : augmentation de l'amplitude, diminution de la longueur d'onde et de la vitesse en milieu peu profond

La plupart des tsunamis ont une longueur d'onde supérieure à la centaine de kilomètres, bien supérieure à la profondeur des océans qui ne dépasse guère 10 km, de sorte que leur propagation est celle d'une vague en milieu « peu profond ». La longueur d'onde \lambda dépend alors de la période T et de la profondeur de l'eau h selon la relation :

\lambda = T \sqrt{gh},

où est la gravité, ce qui donne numériquement

\lambda \approx 870 \left( \frac{T}{60\ \mathrm{min} }\right) \sqrt{\frac{h}{6\ \mathrm{km}}}\ \rm km.

La période spatiale ou longueur d'onde est le plus souvent comprise entre 60 km (période de 10 min et profondeur de 1 km), typique des tsunamis locaux non tectoniques, et 870 km (période de 60 min et profondeur de 6 km), typique des tsunamis d'origine tectonique.

Vitesse de propagation ou célérité

Fig. 5 - Propagation du tsunami du 26 décembre 2004.

Pour les tsunamis de période suffisamment longue, typiquement une dizaine de minutes, soit la plupart des tsunamis d'origine tectonique, la vitesse v de déplacement d'un tsunami est fonction de la seule profondeur d'eau h :

v = \sqrt{gh}.

Cette formule peut être utilisée pour obtenir une application numérique :

v \approx 870 \sqrt{\frac{h}{6\,\mathrm{km}}} km/h,

ce qui signifie que la vitesse est de 870 km/h pour une profondeur de 6 km et de 360 km/h pour une profondeur d'un kilomètre. La figure 4. illustre la variabilité de la vitesse d'un tsunami, en particulier le ralentissement de la vague en milieu peu profond, notamment à l'approche des côtes.

De la variabilité de cette vitesse de propagation, il résulte une réfraction de la vague dans les zones peu profondes. Ainsi, le tsunami a rarement l'allure d'une onde circulaire centrée sur le point d'origine, comme le montre la Fig. 5. Toutefois, l'heure d'arrivée d'un tsunami sur les différentes côtes est prévisible puisque la bathymétrie des océans est bien connue. Cela permet d'organiser au mieux l'évacuation lorsqu'un système de surveillance et d'alerte est en place.

Il est ainsi possible de calculer et de retracer les temps de parcours de différents tsunamis historiques à travers un océan comme le fait le National Geophysical Data Center

Amplitude

Pour des tsunamis de longue période, qui présentent peu de dissipation d'énergie même sur de grandes distances, l'amplitude A du tsunami est donnée par la relation :

A \sim E^{1/2} r^{-1/2} h^{-1/4}, c'est-à-dire que l'amplitude augmente lorsque l'eau devient moins profonde, en particulier à l'approche des côtes (voir Fig. 4) et quand l'énergie est plus élevée. Elle diminue avec la distance, typiquement en 1/\sqrt{r} car l'énergie se répartit sur un front d'onde plus grand.

Pour les tsunamis de faible période (souvent ceux d'origine non sismique) la décroissance avec la distance peut être beaucoup plus rapide.

Déferlement sur les côtes

Mouvement horizontal de l'eau

Lorsque le tsunami s'approche des côtes sa période et sa vitesse diminuent, son amplitude augmente. Lorsque l'amplitude du tsunami devient non négligeable par rapport à la profondeur de l'eau, une partie de la vitesse d'oscillation de l'eau se transforme en un mouvement horizontal global, appelé courant de Stokes. Sur les côtes, c'est davantage ce mouvement horizontal et rapide (typiquement plusieurs dizaines de km/h) qui est la cause des dégâts que l'élévation du niveau de l'eau.

À l'approche des côtes, le courant de Stokes d'un tsunami a pour vitesse théorique

u \approx \frac{A^2}{2 h^2} v,

soit

u \approx 18 \,\left(\frac{A}{h}\right)^2 \left(\frac{h}{10\,\mathrm{m}}\right)^{1/2}\ \mathrm{km/h}.

Complexité des effets en zones côtières

Cependant, contrairement à la propagation en haute mer, les effets d'un tsunami sur les côtes sont difficiles à prévoir, car de nombreux phénomènes peuvent avoir lieu.

Contre une falaise, par exemple, le tsunami peut être fortement réfléchi ; à son passage on observe une onde stationnaire dans laquelle l'eau a essentiellement un mouvement vertical.

Selon l'angle d'attaque du tsunami sur la côte et la géométrie de celle-ci, le tsunami peut interférer avec sa propre réflexion et provoquer une série de vagues stationnaires avec des zones côtières non inondées (« nœuds ») et des zones avoisinantes particulièrement touchées (« ventres »).

Un tsunami à l'approche d'une île est capable de contourner celle-ci en raison du phénomène de diffraction lié à sa grande longueur d'onde ; en particulier la côte opposée à la direction d'arrivée du tsunami peut également être touchée. Lors du tsunami du 26 décembre 2004, la ville de Colombo au Sri Lanka fut inondée bien que protégée des effets directs du tsunami par le reste de l'île (voir la Fig. 5).

Dans les fjords et les estuaires étroits, l'amplitude de la vague peut être amplifiée, comme c'est le cas pour les marées (cette dernière peut atteindre dix mètres d'amplitude sur certaines côtes, comme au Mont Saint-Michel, alors qu'elle n'atteint pas un mètre sur des îles, comme Madère). Par exemple la baie de Hilo a une période d'oscillation typique de 30 min et fut davantage ravagée que le reste de l'île lors du passage du tsunami de 1946, qui avait une période de 15 min : la première vague du tsunami interférait constructivement avec la troisième, et ainsi de suite.

Le confinement des vagues dans une baie étroite peut produire des effets aussi spectaculaires que limités : le séisme du 9 juillet 1958 en Alaska (magnitude de 8,3) a provoqué, par l'effondrement d'un flanc de montagne, une vague record de 524 mètres de hauteur dans la baie Lituya, un fjord situé à 20 km au Nord de l'épicentre.

En Europe

Les derniers tsunamis vraiment importants de la période historique ont concerné la mer Méditerranée et datent de l'Antiquité : le premier récit historique d'un tsunami est fait par Hérodote dans son Enquête lors de la prise de la ville de Potidée par le général perse Artabaze en -479 lors des guerres médiques. Ils peuvent aussi naître dans la mer du nord située au-dessus de ce qui a été la jonction de trois plaques tectoniques continentales dans la première période de l'ère paléozoïque (des mouvements et failles résiduels peuvent encore provoquer des tremblements de terre et les tsunamis de petite taille). Quelques petits tsunamis semblent avoir eu lieu durant les vingt derniers siècles dans le pas de Calais, notamment lors du tremblement de terre de 1580.

En France

La France Métropolitaine a connu des tsunamis de faible amplitude en ** et 1887 sur la côte d'Azur, en 1755 sur la façade ouest de la Corse et en Atlantique à la suite du séisme de Lisbonne, en 1846 sur la région de Marseille et en 1986 aux Saintes-Maries-de-la-Mer, le raz-de-marée des Saintes-Maries-de-la-Mer. En 1979, l'effondrement d'une partie du remblai de l'aéroport de Nice (construction d'un port de commerce) cause un tsunami local inondant les quartiers de la Garoupe et de La Salis à Antibes, atteignant à La Salis une altitude 3,5 m. Plus récemment, le 21 mai 2003, le séisme de Boumerdès-Zemmouri (Algérie) a engendré un tsunami affectant les côtes françaises de la Méditerranée, entraînant la perte de plusieurs embarcations. Il a notamment affecté les ports du Lavandou, de Fréjus, de Saint-Raphaël, de la Figueirette, de Cannes, d'Antibes ou encore de Menton.

L'outre-mer est bien plus exposé à l'aléa tsunami que la France Métropolitaine de par la localisation de ses territoires et départements dans des bassins océaniques plus propices au déclenchement de tsunami par des séismes de forte magnitude, notamment dans les zones de subduction. De nombreux catalogues de ces tsunamis existent dans la littérature scientifique pour la Polynésie française, la Guadeloupe, la Martinique ou encore la Nouvelle-Calédonie. À noter l'événement meurtrier du 28 mars 1875, tuant 25 personnes sur l'île de Lifou en Nouvelle-Calédonie dont une personne du Bureau des étudiants.

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海啸的成因
海啸的成因

海啸是一种具有强大破坏力的海浪。当地震发生于海底,因震波的动力而引起海水剧烈的起伏,形成强大的波浪,向前推进,将沿海地带一一淹没的灾害,称之为海啸。

词源

海啸到达海岸 2004年12月26日海啸席卷马尔代夫的马累 海啸在许多西方语言中称为“tsunami”,词源自日语“津波”,即「港边的波浪」(「津」即「港」)。这也显示出了日本是一个经常遭受海啸袭击的国家。汉字又称海溢。台语称海涨(hái-tiòng)。“tsunami”一词,在1963年的国际科学会议上正式列入国际术语。目前,人类对地震、火山、海啸等突如其来的灾变,只能透过观察、预测来预防或减少它们所造成的损失,但还不能阻止它们的发生。 中国最早在汉朝就已有对海啸的纪录,在中国古书记载的海溢、海潮溢、海吼、海唑、海沸都是指海啸。

特性

这是一种波长极长的重力波。若是发生于在近岸浅水海域,波浪因深度渐浅而波高骤增,可造成严重灾害。此波于大洋中传递极快,每秒速度可超过二百公尺。在地震发生处的波动可能只有0.1公尺到5公尺的高度,波长却可能是1500公里。随着水波传到岸边波长会缩短到5公里,高度却可达到50公尺。 原因 海啸到达海岸形成水墙 海啸通常由震源在海底下500公里以内、里氏地震规模6.5以上的海底地震引起。海啸波长比海洋的最大深度还要大,在海底附近传播也没受多大阻滞,不管海洋深度如何,波都可以传播过去,海啸在海洋的传播速度大约是每小时五百到一千公里,而相邻两个浪头的距离也可能远达500到650公里,当海啸波进入陆坡后,由于深度变浅,波高突然增大,它的这种波浪运动所卷起的海涛,波高可达数十米,并形成“水墙”。由地震引起的波动与海面上的海浪不同,一般海浪只在一定深度的水层波动,而地震所引起的水体波动是从海面到海底整个水层的起伏。 此外,海底火山爆发,土崩及人为的水底核爆,或者是陨石撞击都会造成海啸,“水墙”可达百尺。而且陨石造成的海啸在任何水域也有机会发生,不一定在地震带。不过陨石造成的海啸可能千年才会发生一次。海啸等自然灾害都会产生次声波,大象可以听到次声波,对远处发生的火山地震都会有反应,例如2004年印度洋大地震产生的海啸,由于大象听到海啸产生的次声波,不听主人指挥,快速离开现场,乘坐大象的游客才得以生还。 海潮暴涨有可能是海啸所引起,也可能是台风所引起。近地海啸所引起的海潮暴涨通常伴随着地震,远洋地震所引起的海啸则不会感受到地震动。而台风所引起的海啸则伴随强风。史籍上若提到地大震,之后海潮暴涨,则海啸的可能性极大。然而多数记载只提到海潮暴涨,并无其他说明,是否是地震海啸就有待进一步探讨。因此将史籍上所述之海啸或疑海啸,以海啸信度表示其发生之可能性。 2004年印度洋大地震引发的海啸冲击泰国喀比 当海啸从较宽广较深的海域传到海岸时,则会变形。当海水传到岸边时,因为水深变浅,所以波浪的传递速度变慢。当前一波海浪的速度变慢后,后一波因为速度未降追了上来,所以变成波高变高。所以即便在深水区不高的波浪,到了岸边波高却会增加许多。 当海啸到达海岸时,看来很像加速版的潮汐的起落。如果波高太高时波浪则会碎掉,或是可以看到很高的水墙。不过海啸一般很少在岸边成为如塔般很高的水墙,或是看到明显的破浪,因为有时波浪是在离岸较远处就已破碎了。另外海啸来袭时波浪若进入浅水海湾或河流出海口,也可能看到类似阶梯状波浪的涌潮(bore)出现。这些都会造成海岸边的海水高度升高。若震央较近海岸时,甚至有观测到升高相当于十层楼高的。

强度或大小的等级

与地震一样,有过多次尝试创建衡量海啸强度或大小的等级,使得不同事件之间可以比较。 强度等级 最早的被日常的用来衡量海啸强度等级方案是用于地中海的西伯格-安布拉塞斯等级(Sieberg-Ambraseys scale)和用于太平洋的“今村-饭田强度分级(Imamura-Iida intensity scale)”。索洛维耶夫又修改了今村-饭田分级,根据如下公式计算了海啸强度I级: 这里是沿最近的海岸的平均海浪高度。这个分级方案也被称为“索洛维耶夫-今村海啸强度等级(Soloviev-Imamura tsunami intensity scale)”,并被用于NGDC/NOAA所编撰的全球海啸目录中。新西伯利亚海啸实验室(Novosibirsk Tsunami Laboratory)也使用这个分级作为海啸大小的主要参数。 大小等级 第一个真正的计算给定地点的海啸大小而不是强度的等级方案是由穆蒂和卢米斯(Murty & Loomis)提出的ML分级(ML scale)。这个分级是基于潜在能量的。但因为计算海啸的潜在能量很困难,所以该分级很少被使用。阿部引入了“海啸大小等级”,其计算公式为: 这里h是最大海啸波幅(单位:米,m),由距离震中距离 为R的验潮仪测得;a,b和D是用于使the Mt等级尽可能匹配矩震级(moment magnitude scale)的常数。

海啸警报系统

日本海啸预报区详图…日本气象厅 关于海啸预报区(日文)

海啸警报·注意报网站…日本气象厅 海啸警报·注意报(日文)

海啸信息网站…日本气象厅 海啸信息(日文)

海啸警报等·信息网站…日本气象协会 海啸信息(日文)

海啸对**影响

虽然**亦处环太平洋火山带,不过和日本不同,**很少有海啸侵袭。主要原因是海啸多来自太平洋的海底地震,会从**东部靠近,而在**东部的海底,菲律宾海板块和欧亚板块交界处,海底地形非常陡峭,容易使波浪受到折射而远离,不利海啸成形。2011年日本东北大地震(海底地震)**仅观测到10公分潮差,而1960年智利大地震所引发的海啸对于**也没有造成重大灾害。 一般认为**最可能发生海啸的地方是基隆到宜兰一带沿海,在过去便曾有发生之实例。1867年12月18日,鸡笼(今基隆)附近发生有感地震,震央约在鸡笼屿(今基隆屿)东方500公尺左右的海底,造成鸡笼港(今基隆港)港内的海水急速往外海退去,接着海啸扑向瑞芳、万里、金包里(今金山)一带沿海发生灾情,史称「鸡笼海啸」。 虽然南中国海发生大规模地震机率非常低,万一中国南海一带的地方出现大地震,势必会对**西南沿海、中国大陆东南沿海、中南半岛、菲律宾等地造成海啸威胁。不过,**仍有学者提出马尼拉海沟恐有潜在危机。

纪录

2011年3月11日于日本宫城县仙台市以东的太平洋海域发生芮氏规模9.0地震,引发海啸。参见2011年东北地方太平洋近海地震

2010年2月27日于智利比奥比奥沿岸附近陆地发生矩震级8.8地震,随后引发海啸袭击环太平洋沿岸国家。参见2010年智利大地震

2004年12月26日于印尼的苏门达腊外海发生芮氏规模9.3海底地震。海啸袭击斯里兰卡、印度、泰国、印尼、马来西亚、孟加拉、马尔代夫、缅甸和非洲东岸等国家,造成30余万人丧生。准确死亡数字已无法统计。参见2004年印度洋大地震。

1998年7月两个芮氏规模7.0的海底地震,造成巴布亚新几内亚约2100人丧生。

1992年9月尼加拉瓜发生海啸。

1883年8月25日荷属东印度群岛上火山爆发,引起的海啸使约36,000人死亡。

法法词典

tsunami nom commun - masculin ( tsunamis )

  • 1. sciences de la terre : en sismologie vague de grande dimension créée par l'onde de choc d'un séisme sous-marin

    une région touchée par les tsunamis

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