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词典释义:
pâture
时间: 2023-09-19 13:45:47
[pɑtyr]

n.f.1. 牧场;放牧 2. (动物的)食物;草料, 饲料;〈口语〉(人的)食物3. 〈〉神食粮, 资料, 题材

词典释义

n.f.
1. 牧场;放牧
(droit de) vaine pâture 【法律】共同放牧权
vaine pâture 〈引申〉公共牧场
bœuf mis en pâture 正在放青的牛

2. (动物的)食物;草料, 饲料;〈口语〉(人的)食物

3. 〈神食粮, 资料, 题材
faire sa pâture de把…作为自己的神食粮
être offert en pâture à l'opinion publique作为公众议论的资料
servir de pâture aux journalistes成为记者们报道的题材
近义、反义、派生词
词:
aliment,  herbage,  mangeaille,  manger,  nourriture,  prairie,  pâturage,  becquée,  pitance,  alpage,  embouche,  pacage,  pâquis,  pâtis,  pré
联想词
pâturage 牧场; prairie 牧场,草,草原; foin 干草; bétail <集>家畜,牲畜; troupeau 兽群; moutons 羊背石; herbe 草,草本植物; fumier 厩肥,用作肥料的粪便,肥料; semence 种子; bestiaux 家畜,牲畜; friche ,荒芜;
当代法汉科技词典

pâture f. 牧场

短语搭配

faire sa pâture de把…作为自己的精神食粮

bœuf mis en pâture正在放青的牛

servir de pâture aux journalistes成为记者们报道的题材

moutons qui pâturent un pré在一片草地上吃草的羊群

vaine pâture〈引申义〉公共牧场

être offert en pâture à l'opinion publique作为公众议论的资料

pâture de base主食

vain, e pâture〈今〉共同放牧场

Ce bétail s'engraisse grâce à d'excellentes pâtures.这头牲畜多亏了优良的饲料而长肥了。

(droit de) vaine pâture【法律】共同放牧权

原声例句

Pour séduire les donateurs, on leur donne à voir, on leur jette en pâture des enfants faméliques.

为了吸引捐赠者,人们让他们看到、让他们去议论骨瘦如柴的孩子。

[TEDx法语演讲精选]

Par contre, ces prédateurs raffolent des brebis et attaque les troupeaux en pâture dans la montagne, dans les Alpes, par exemple.

然而,狼这类捕食者酷爱母羊,狼会攻击在山上(比如阿尔卑斯山)吃草的羊群。

[un jour une question 每日一问]

La pâture des avares se compose d’argent et de dédain.

金钱与鄙薄,才是守财奴的养料

[欧也妮·葛朗台EUGÉNIE GRANDET]

Il alla sur la Pâture, au haut de la côte d’Argueil, à l’entrée de la forêt ; il se coucha par terre sous les sapins, et regarda le ciel à travers ses doigts.

他来到阿格伊岭上的“牧场”,没有走进森林,就在冷杉树下躺倒,从手指缝里看着天。

[包法利夫人 Madame Bovary]

Oh ! fort peu, répondit-il. Il y a un endroit que l’on nomme la Pâture, sur le haut de la côte, à la lisière de la forêt.

“呵!非常少,”他回答道。“只有一个叫做牧场的地方,在坡子高头,在树林边上。

[包法利夫人 Madame Bovary]

Dans la troisième pâture quelques-uns se levèrent, puis se mirent en rond devant elles.

来到第三个牧场,有些牛站起来,后来就在他们前面,聚成一个圈子。

[一颗简单的心 Un cœur simple]

Chaque être avait sa pâture ou sa pâtée.

每种生物都有自己的饲料或糕点。

[悲惨世界 Les Misérables 第五部]

Les moutons pâturent au milieu des panneaux, car c'est l'une des conditions: les terrains doivent garder leur vocation agricole.

- 羊在面板中间吃草,因为这是条件之一:土地必须保持其农业用途。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年11月合集]

Donc ça, c’est la première prairie à vocation pâture que j’ai implantée. Après, elles vont pouvoir ressortir dans l’autre sens et monter sur cette parcelle-là qu’il y a au-dessus du lac, tu vois ?

这是我建立的第一个牧场草地。之后,他们将能够从另一个方向出来,沿着湖面上方的这块地向上走,你明白吗?

[TV5每周精选(视频版)2018年合集]

C'est un peu le stock de fourrage, la pâture.

- 这是一些饲料,牧场

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年5月合集]

例句库

Les résidents élevaient également de plus en plus de bétail qu'ils menaient en pâture dans la Réserve.

居民还在狩猎保留地放牧越来越多的牲畜。

Mes premiers amours ont été et demeurent le travail manuel, les semailles et les moissons, les pâtures, les troupeaux et le bétail.

我最早的爱好是体力劳动:播种收割,植草放牧;如今依然如此。

Les pâtures, qui constituent le fondement de la vie semi-nomade des Mongols, s'amenuisent et se fragilisent.

支撑蒙古人半游牧生活方式的草原已经减少,并且变得更为脆弱。

Le terme « fermes de Chebaa » renvoie généralement à des anciens hameaux, des zones de pâtures et quelques terres cultivées situés au sud-ouest du village de Chebaa, sur le versant occidental du wadi al-Aasal et sur les versants méridionaux du djebel Rous et du djebel Soummaq.

沙巴阿农场一词一般指的是位于al-Aasal山谷西麓、Jebel Rous和Jebel Soummaq南麓的前小村庄、放牧区以及沙巴阿村西南的一些耕地。

Au Soudan, par exemple, dans la région du Darfour, les causes des problèmes humanitaires sont à rechercher aussi bien dans la crise politique déclenchée par des dissensions ethniques et tribales traditionnelles que dans un sous-développement économique permanent, responsable d'une extrême pauvreté, et dans des conflits dus aux rivalités sur le contrôle des ressources locales telles que l'eau ou les terres de pâture.

以苏丹达尔富尔为例,该地区出现人道主义困难的原因,既有传统的种族、部族矛盾,引发了局部政治危机,也由于长期经济欠发达导致了极度贫困,以及对当地水草资源的争夺导致的冲突所致。

Les Parties visées à l'annexe I qui communiquent ce type de données devraient préciser dans le RNI les informations complémentaires (données d'activité et coefficients d'émission) utilisées pour établir ces estimations; Indépendamment des données à fournir dans le cadre réservé aux informations complémentaires du tableau 4.D, les Parties visées à l'annexe I devraient présenter dans le RNI les valeurs correspondant à la fraction de N présente dans les excreta déposés sur le sol pendant la pâture (FracGRAZ), ventilées par type d'animal, et celles correspondant à la fraction de résidus de récolte brûlée (FracBURN), ventilées par type de culture.

如果报告这类数据,附件一缔约方应在国家清单报告中提供用以作这类估算的补充信息(活动数据和排放系数); 除了应在国家清单报告中提供表4.D补充信息框中要求的数据外,还应在FracGRAZ(放牧)一栏中按照牲畜种类提供分计值和在FracBURN(燃烧部分)一栏中按照作物类型提供分计值。

Nous avons nettoyé plus de 170 corridors et de ports pour le commerce frontalier et rendu à leur usage plus de 60 000 hectares de terres agricoles, de pâtures et de forêts.

我们清理了170多条通道和边界贸易港口,恢复了6万多公顷农田、放牧地和森林,扫除了地雷。

S'agissant de la relation entre la diversité biologique et l'agriculture, il faut prendre des mesures pour atténuer l'impact négatif de la pâture et de l'extension des terres agricoles sur les écosystèmes, à savoir le déboisement et l'appauvrissement de la diversité biologique.

关于生物多样性与农业之间的关系,需要采取行动来缓解农用土地的扩充和牲蓄放牧的扩大对自然生态系统的消极影响,它们造成了森林的流失和生物多样性的丧失,应该采取国家和区域性战略和政策来扭转这些趋势,并对退化的土地进行垦荒和复耕和保护生物多样性。

Ils reposent sur l'analyse d'ensembles de données biophysiques et socioéconomiques (climat, sols et terrains, couvert végétal, cultures et pâtures, et gestion).

这一系统所依据的是对若干组生物物理和社会经济数据(气候、土壤和地形、土地覆盖作物和牲畜)的分析。

Il précise qu'en période de sécheresse (comme par exemple au moment où la communication a été présentée), la communauté a besoin de ses terres communales, sur lesquelles des droits de pâture sont reconnus aux membres de la communauté par roulement.

他还解释说,在干旱时(例如在提交来文时)该社区需要公有土地,该社区的成员可以轮流在那里放牧。

法语百科

En agriculture, la prairie ou pâture est une culture de plantes fourragères, principalement composée de graminées et de légumineuses, destinée à être pâturée ou fauchée (dans ce dernier cas, on parle plutôt de « pré de fauche »).

Ces milieux rappellent plus ou moins, selon leur degré de naturalité, les prairies sauvages (vastes surfaces majoritairement et naturellement couvertes de graminées), ou certaines pelouses naturelles.

Pâtures à vaches, dans un contexte rural boisé
Pâtures à vaches, dans un contexte rural boisé

Pré de fauche (à Cogne, en Italie)

Prairie en fleur prête à être fauchée (à Roville-devant-Bayon, Meurthe-et-Moselle)

Le passage répété d'animaux sur de fortes pentes peut contribuer à une légère érosion ou à l'apparition de structure en terrasses.

Des espèces rustiques, telles cette vache des Highlands, sont utilisées par les gestionnaires de milieux naturels pour l'entretien de milieux ouverts dans les parcs et réserves naturelles, et parce qu'elles offrent un substitut à certaines fonctions écologiques des grands herbivores qui ont disparu.

Paysage culturel constitué de prés de fauche, entretenus à la main, dans les montagnes des environs de Bocicoel, dans les Monts Maramureş (Judeţ de Maramureş, dans les Carpates orientales en Roumanie du nord). Après le recul de la forêt, la fauche entretient une strate herbacée différente de celle de la forêt, mais pouvant en contenir des reliques. Ces prés conservent un haut niveau de biodiversité.

Histoire

Le système prairial agricole que nous connaissons s'est assez récemment développé, avec la renclôture et alors que les prés communaux sont privatisés. Dans certaines régions (Bretagne, Normandie notamment), elle reste longtemps associée au bocage, et localement à la culture d'arbres fruitiers de haute-tige.

Les statistiques françaises de 1840 donnent pour la France métropolitaine 21 729 102 hectares de pâtis, pâturages. Si l'on retranche de cette superficie 5 774 745 hectares de prairies naturelles et artificielles il reste donc 15 954 357 hectares. ou 30,2 % de la superficie totale de la France en jachères, pâtures et pâtis, étendue considérable qui est à la disposition de l'agriculture, mais comme le pressent Becquerel, « il arrivera un temps, en raison de l'accroissement de population, où il n'existera plus de jachères, ni de landes cultivables ». La France occupe ainsi au milieu du XIX siècle une position moyenne en Europe pour son taux de forêt, et « c'est un des États de l'Europe qui comptent le plus de pâturages, de pâtis et de landes ».

Avec l'augmentation de taille des propriétés agricoles, les remembrements détruisent de nombreux fossés, talus, haies et bocages, qui bouleversent la configuration et la disposition des prairies, ainsi que les microclimats qui les caractérisaient.

Types de prairie

On parle de prairies pour des zones enherbées qui restent en place au moins plusieurs années. Selon la période de rotation de la culture, les espèces semées et les objectifs, plusieurs types de prairies peuvent être distinguées :

prairie temporaire: ensemencée en graminées fourragères (ray-grass anglais, ray-grass d'Italie, fétuque, dactyle, brôme, fléole, ...) en culture pure, en mélange de graminées, ou en mélange avec des légumineuses fourragères pour une durée de 0 à 5 ans,

prairie artificielle: ensemencée exclusivement avec des légumineuses fourragères (luzerne, lotier, sainfoin, trèfles, ...) pour une durée de 3 à 5 ans et qui rentre généralement dans un assolement,

prairie permanente: semée depuis longtemps (plus de dix ans) avec diverses espèces de graminées et de légumineuses,

prairie naturelle: engazonnée naturellement depuis de nombreuses années.

Les prairies peuvent également être qualifiées selon leur situation et leurs environnement :

Les prairie humide|prairies bocagères peuvent relever des quatre types précédents, elles sont simplement caractérisées par le fait qu'elles s'inscrivent écopaysagèrement dans un réseau dense et maillé de haies ; le bocage.

Les prairies humides (inondées ou gorgées d'eau en hiver) en pâturage extensif, sont des habitats de zone humide généralement riches en biodiversité utilisés par des herbivores, mais avec une pression de pâturage modérée et contrôlée. Ces prairies sont très utiles à la régulation des cours d'eau, notamment pour la prévention des inondations. Elles semblent être un outil intéressant pour la gestion écologique et l'entretien des zones humides, car elles sont l'un des moyens permettant d'entretenir des mosaïques d'habitats en milieux plus ou moins ouverts. Cette gestion restauratoire a pour objectif de faire faire par des animaux domestiques ou semi-domestiques le travail des grands herbivores sauvages qui limitaient l'extension des couverts forestiers en permettant la floraison de nombreuses autres espèces végétales non ligneuses au sol. Une pression suffisante pour éviter la pousse des arbres permet aussi de limiter l'évapotranspiration et la baisse de nappe qu'implique souvent l' enfrichement des petites zones humides ou le comblement rapide des zones humides par les feuilles mortes. Ces milieux sont encouragés en Europe par les mesures agro-environnementales dans le cadre de la PAC .

Les différents types de pâturages

Le pâturage libre extensif

Le pâturage libre extensif consiste à laisser en permanence le troupeau sur l’ensemble de la surface de la prairie. Il est peu productif même avec une fertilisation azotée modérée. La charge de bétail est faible, il se créé alors des zones sur-pâturées où les bonnes espèces s’épuisent et finissent par disparaître, et des zones sous-pâturées où l’apparition de refus, est inévitable. Ce système entraîne un gaspillage de l’herbe au printemps et conduit à la dégradation de la prairie.

Le pâturage tournant par parcellement

Le pâturage tournant par parcellement demande la division de la surface à pâturer en un certain nombre de parcelles de façon à ce que le bétail effectue une rotation sur chacune d’elles au moment où l’herbe est au stade idéal de pâture (quantité, qualité et utilisation par l’animal).

Les temps de repos (intervalle entre deux passages successifs du bétail) varient entre environ 3 semaines au printemps et 5 semaines en été et en arrière-saison. Le temps d’occupation devrait idéalement être de 3 à 4 jours par parcelle pour des vaches laitières et au maximum 5 à 7 jours. La taille de la parcelle dépendra du cheptel, il faut compter entre 75 et 100 m² par vache et par jour. Une fertilisation azotée permet une diminution du temps de repos, mais attention aux effets négatifs de l’apport excessif d’azote,...

Ce système de pâturage possède de nombreux avantages. En effet, il est facile de débrayer une parcelle avec beaucoup d'herbe au printemps pour la réserver à une coupe en fauche. On réduit ainsi le gaspillage de l’herbe. Les temps de repos sont variables selon la saison, permettant une production maximale de la prairie et une alimentation correcte des animaux. L’ébousage, la fauche des refus et l’application rationnelle de la fumure azotée après le passage des animaux sont de bons moyens de conserver une prairie de qualité. Ce système est très productif et permet des charges de bétail élevées tout en maintenant la flore dans un en état satisfaisant.

Le pâturage rationné

Le pâturage rationné consiste à mettre à disposition, à l’aide d’une clôture électrique, la ration nécessaire au troupeau sur base de 75 à 100 m² par vache et par jour. Il faut disposer un fil avant et un fil arrière pour éviter le sur-pâturage des jeunes repousses. Ce système est uniquement concevable avec des vaches laitières hautes productrices.

C’est également une solution pour éviter le gaspillage des fourrages de grande hauteur (graminées en cours de montaison, mélanges avec de la luzerne,...) ou éviter les risques liés à une surconsommation, notamment pour certaines légumineuses au printemps (météorisation).

Le pâturage rationné, sans fil arrière, peut être recommandé pour les parcelles d’un pâturage tournant lors de la croissance de l’herbe au printemps.

Le pâturage continu intensif

Le pâturage continu intensif consiste à laisser le troupeau pâturer en permanence l’ensemble de la prairie. Le principe est le même que le pâturage libre extensif mais la charge de bétail est plus élevée (minimum 4 vaches par hectare) et les apports d’azote plus importants. L’apport d’azote doit être effectué toutes les 3 à 4 semaines sur de l’herbe non mouillée (l’engrais ne doit pas coller aux plantes). La charge de bétail doit être adaptée régulièrement suivant la production d’herbe (6 à 8 bêtes / ha au printemps contre 4 à 5 en été).

Comme pour les autres pâturages, l’excédent au printemps sera réservé pour une fauche précoce puis rendue au pâturage une fois la repousse avancée.

Ce système permet une économie de main d’œuvre. La production laitière est régulière et la tranquillité du troupeau est visible. De même, on constate une diminution des frais d’entretien (clôtures, ébousages, fauche des refus...).

Les inconvénients sont des temps de repos trop courts pour permettre une bonne valorisation de l’azote. Cette baisse de productivité primaire doit être compensée par des apports plus élevés d’engrais azoté. Si aucune fauche pour de l’ensilage n’est réalisée, il est difficile de gérer la pousse explosive de l’herbe au printemps. Ce type de pâturage nécessite de disposer d’un seul bloc de prairies (2 au maximum, de superficie égale, et pâturés alternativement chaque jour).

Le «Zero-grazing»

Le Zero-grazing est un système où il n’y a pas de pâturage par le bétail. L’herbe est coupée et affouragée en vert (coupe directe) ou conservée afin d’éviter les pertes par piétinement et les gaspillages. Les bêtes ne sortent de l’étable que sur des parcelles «d’exercice», c’est-à-dire souvent quelques ares derrière la stabulation. Cette technique est coûteuse en main d’œuvre et en mécanisation.

Composition floristique

La flore des prairies peut être plus ou moins diversifiée selon la zone géographique considérée, selon le type de prairie, son âge et son mode d'exploitation. La richesse floristique dépend beaucoup de la naturalité de la prairie, de la nature du sol et du climat. C'est dans les prairies permanentes et sur sols pauvres que la flore est la plus riche en nombre d'espèces, dépassant parfois les 300 espèces de végétaux par hectare (vieux prés communaux en France, prairies de moyenne montagne dans les pays de l'est de l'Europe). Une analyse de cette flore, qui nécessite un inventaire floristique, est nécessaire pour apprécier sa valeur et chercher le cas échéant à l'améliorer. Les sols très enrichis en engrais favorisent au contraire un faible nombre de plantes de milieux eutrophes qui croissent très vite, au détriment des autres qui sont peu à peu éliminées.

La proportion relative de graminées et de légumineuses et parmi celles-ci d'espèces productives est une caractéristique importante des prairies. On considère que la présence de l'ordre de 70 % de graminées et 20 % de légumineuses est un optimum agricole en zone tempérée (France par exemple).

Sur de faibles surfaces, la biodiversité végétale des prairies anciennes tempérées peut être très élevée ; Une étude récente (2012) a montré que pour de petites surfaces (moins de 50 m) entretenues par tonte, pâturage, fauche ou feux, en zone tempérée, les prairies fleuries permanentes européennes, avec jusqu'à 89 espèces par mètre carré, contiennent davantage d'espèces de plantes (richesse spécifique) que l'Amazonie. Sur de grands espaces (>100 m), la diversité floristique est cependant bien plus élevée en zone tropicale ou équatoriale au Costa Rica, en Colombie et Équateur (jusqu'à 942 espèces différentes de plantes par hectare en Équateur). La richesse en champignons microscopiques, souvent symbiotes ou décomposeurs des plantes est également élevée.

La présence de certaines espèces (bioindicateurs) et leur fréquence relative, donnent des indications sur les caractéristiques du sol ainsi que sur le mode d'exploitation.

Composition faunistique

Elle est fortement influencée par les facteurs suivants :

la pression de pâturage ;

le type d'herbivores présent ;

l'âge de la prairie et son caractère permanent ou non ;

le degré de naturalité (de la clairière pâturée aux prairies cultivées, en passant par les savanes, landes, prairies tourbeuses, vaines pâtures, coteaux calcaires, etc.) ;

le contexte écopaysager plus ou moins maillé et riche en biodiversité (openfields, bocage…), et la présence ou proximité de bandes enherbées, cours d'eau ou mares, la proximité de forêts ou de lisières forestières, etc.

Par exemple la composition des populations d'araignées épigées, d'opilions ou de pseudoscorpions d'une strate herbacée, et par extension celle des populations d'insectes et d'acariens, seront très différentes selon le type de gestion.

Impacts

Un pâturage extensif naturel par les grands herbivores a existé pendant des millions d'années, et subsiste encore très localement dans les écosystèmes non anthropisés (parcs nationaux en général). Les populations de grands herbivores (mammouths, bisons, aurochs, etc.) étaient régulées par les grands prédateurs carnivores (lions, tigres, loups, lynx, pumas, etc.).

Le pâturage (itinérant ou en enclos) par les éleveurs a des impacts écologiques positifs quand certaines de ses fonctions se substituent à celles du pâturage naturel, en particulier dans des contextes tels que l'environnement bocager. Mais il a aussi localement justifié la déforestation (dont en Amazonie et dans certains pays africains depuis plusieurs décennies), et le surpâturage est une cause de dégradation et érosion des sols en zone aride.

Localement les médicaments, vétérinaires en l’occurrence (ivermectine en particulier) ont un impact environnemental important en limitant le nombre d'espèces pouvant survivre en leur présence. Entre autres effets elle tue par exemple de nombreux coprophages, qui ne peuvent plus dégrader les bouses aussi rapidement que dans la nature. Les eaux bordant les pâturages intensifs ou semi-intensifs sont polluées par les médicaments (antibiotiques notamment) qui ne sont pas traités par les stations d’épuration et induisent de graves dysfonctionnements dans le monde animal y compris chez l'homme.

Les prairies destinées à la fauche ou / et au pâturage intensif ou semi-intensif sont également avides d'engrais, en particulier de potasse qui est couramment recommandée et épandue pour ce type d'occupation du sol. La pollution par les phosphates (dite pollution phosphorée) au Royaume-Uni supplante le problème de pollution azotée qui prime dans la plupart des autres pays européens, citant un problème d'érosion plus important.

En bordure de cours d'eau, outre la pollution phytosanitaire et médicamenteuse de l'élevage intensif ou semi-intensif, le pâturage contribue aussi à l'érosion des berges à des degrés divers selon le type de sol, les saisons, la pression de pâturage ou la durée des cycles de présence des animaux.

Les zones-tampon « mixtes » (associant ripisylve et bande enherbée) peuvent limiter cette érosion des berges et apporter de nombreux autres avantages économiques et aménitaires.

Menaces

En Europe, les prairies ont depuis les années 1960 beaucoup reculé en Europe de l'Ouest puis dans l'Union européenne, du fait de l'augmentation croissante des surfaces boisées (en moyenne et basse montagne principalement) et de la périurbanisation qui se fait souvent dans les vallées où étaient concentrées les prairies.

En France métropolitaine, la prairie (et surtout la prairie permanente) est le milieu semi-naturel qui a depuis les années 1970 le plus reculé selon l'IFEN. Elles avaient déjà perdu 900 000 ha (7 % de leur superficie) en 11 ans, de 1992 à 2003. Leur régression est moins rapide depuis les années 2000, mais elles continuent à disparaître même dans des endroits théoriquement protégés ; Cette régression s'est poursuivi depuis : La prairie est le milieu qui régresse le plus vite en France métropolitaine, c'est le « Principal milieu naturel métropolitain détruit par artificialisation » entre 2000 et 2006 avec 13 583 ha perdus par artificialisation en 6 ans. ; Elles sont remplacées par des lotissements et des boisements. Selon l'IFEN, de 1999 à 2000, elles ont encore reculé dans les parcs naturels régionaux ou PNR (mais moins que dans leur territoires périphériques) ; la perte la plus importante de prairie entre 1990 et 2000 dans les Parcs naturels régionaux (PNR) en France est enregistrée dans le Parc naturel régional de Scarpe-Escaut, qui a perdu 1,13 % de sa superficie de prairies en 10 ans, soit 8 fois plus que la moyenne des autres parcs nationaux de France (moyenne nationale = 0,14 %). Le Parc semble avoir freiné ces pertes puisqu'elles ont été trois fois plus importantes dans les territoires périphériques (0,35 % dans la bande d'1 km entourant ce PNR) (moyenne nationale = 0,19 % de perte dans cette même bande pour les autres PNR). Il n'y a que dans les cœurs de parcs nationaux et dans les espaces du Conservatoire du littoral qu'elles n'ont pas régressé durant cette même période.

Les surfaces en herbe subsistent essentiellement en zones de montagne où elles sont utiles à l'élevage et jouent un rôle important de prévention des risques naturels. Elles ont disparu le plus rapidement dans les lieux où elles étaient déjà rares et où elles jouaient un rôle de refuge pour de nombreuses espèces. De 2000 à 2005, 60 % des surfaces de prairies relèvent d’exploitations où elles représentent plus de 75 % de la surface agricole. Ce taux était de 57 % en 1988 et de 54 % en 1979. Inversement, depuis 2000, 36 % de la SAU (Surface agricole utile) sont des exploitations où moins de 15 % du sol est en prairies (Ces exploitations concernaient 30 % de la SAU en 1988 et seulement 15 % en 1979). Ceci montre l'emprise croissante des systèmes intensifs et d'élevage hors-sol. Les systèmes pastoraux (1,8 million d'hectares en 2005) sont tous situés en altitude ou dans des régions sèches et pauvres, ainsi que dans quelques zones humides.

Flore des prairies semi-naturelles ou cultivées

En zone tempérée, les prairies sauvages ou permanentes et extensives (avec une faible charge animale) peuvent abriter jusqu'à plusieurs centaines d'espèces de plantes par hectare, et diverses espèces de champignons. La présence de haies, mares, berges, ruisseaux ou tourbières enrichissent la diversité floristique de ces prairies.

Les prairies cultivées (semées) ou destinées aux élevages plus intensifs contiennent principalement les espèces suivantes (parfois spontanées) :

Poacées ou anciennement Graminées

Dactyle pelotonné

Fétuque élevée

Fétuque des prés

Fléole des prés

Pâturin des prés

Ray-grass anglais

Ray-grass d'Italie

Ray-grass hybride

Fabacées ou anciennement légumineuse

Lotier corniculé

Luzerne cultivée

Sainfoin cultivé

Trèfle blanc

Trèfle incarnat

Trèfle violet

Aspects juridiques

Dans certains pays, pour des raisons de protection de l'eau, des sols et de la biodiversité, et parce qu'elles sont des puits de carbone, les prairies anciennes ou prairies permanentes font l'objet de protection ou d'interdiction de retournement. En Europe, une proposition récente (2012) faite dans le cadre de la préparation de la nouvelle PAC est de reconnaitre les prairies comme « zones d’intérêt écologique » . En France le bocage peut être protégé au titre de la loi paysage, et certaines espèces très dépendantes des mares de prairies sont protégées (tritons par exemple, crapauds et grenouilles, sauf pour 2 espèces qui ne sont que partiellement protégées). Les prairies agricoles sont souvent bien moins diversifiées que les prairies sauvages, mais certaines prairies de fauche ou prairies permanentes humides ont conservé une biodiversité élevée. En Europe et donc en France, dans le cadre de l'écoéligibilité de la nouvelle Politique agricole commune (PAC), les prairies permanentes, ainsi que quelques autres éléments paysagers semi-naturels d'intérêt agroécologique et écologique (ex : bandes enherbées, lisières bords de mares, bocage, arbres groupés..) sont éligibles au dispositif des « surfaces équivalentes topographiques ».

中文百科

草甸,是在适中水分下发育的以多年生草本为主体的植被类型。

位于格林德瓦的草甸

与草原的区别:草原以旱生草本植物占优势,是半湿润和半干旱气候条件下的地带性植被;草甸属非地带性植被,可在不同植被带内。

分布

在湿润气候区,草甸可以伴针叶林、落叶阔叶林出现,草甸可分布在山间低地;尽管草原带、荒漠带的气候干旱,大气降水不足,在地表径流汇集的低洼地、地下水位较高处仍可形成草甸。在热带、**带、温带的高山地区还能形成高寒草甸。北自欧亚大陆、北美洲、冻原带,南至南极附近的岛屿均有草甸出现。典型的草甸在北半球的寒温带、温带广布。中国散布于东北、内蒙古、新疆、青藏高原,尤其青藏高原上大面积的高寒草甸。

演替

长根状茎植物:在新冲积的沙质地几乎没有腐殖质,长根状茎植物侵入、定居。营养枝叶死亡后有机质积累,土壤表层逐渐紧实,通气性减弱。而长根状茎植物需土壤通气良好,当土壤通气性减弱后,这些植物开始从草群中减少、消失,逐渐被疏丛型植物代替。这一阶段约5~7年内完成。

疏丛型植物:这类植物具短的地下根茎,不需要疏松的基质,疏丛型禾本科植物定居后,逐渐形成有草皮的地表,伴随着有机残落物增多,水分的流动受阻,空气只能在土壤表层中流通,有机质分解主要在嫌气条件下进行。于是对疏丛型禾本科植物生长发育渐趋不利,后者不断地被密丛型禾本科植物代替,这一阶段持续约数十年。

密丛型植物:这类植物的分蘖节位于地表面上,根系在空气不足的土层中,每年生长的新芽、根,在嫌气条件下发育良好。这一时期有机质的积累更为强烈,可能导致沼泽化。

类型

真草甸:主要由典型中生植物组成,适生于中等湿度环境。土壤为排水好的黑土,富含有机质,排水良好。优势植物以宽叶的中生多种杂草为主,外貌华丽,构成“五花草甸”。

草原化草甸:以旱中生植物为主,土壤为黑土,分布在森林向草原的过渡地带,也出现在草原带内土壤水分较好的阴坡、宽谷低地上。如东北大平原、内蒙古东部广布的羊草-杂草草甸。

沼泽化草甸:草群中混生大量湿生草本植物,是草甸向沼泽过渡的类型,发育于地势低洼、排水不畅、通气不良的环境。在地下有永冻层的地区,水分不易下渗,土壤过度潮湿;或在低温嫌气条件下有机质不易分解,产生了半泥炭化的腐殖质;这样常形成沼泽化草甸;植物种类相对贫乏,多由喜湿的莎草科植物占优势地位。

盐生草甸:分布在不同盐碱化土壤的低地、海滨。表土含盐高,植物具抗盐的特性。有些植物根系深,以躲避含盐分高的表土,如大叶白麻、甘草、芨芨草等。有些植物叶片多汁肉质化,如一些碱蓬,盐爪爪、西伯利亚蓼等;有些植物有泌盐能力,以免体内积聚过多金属离子,如二色补血草、柽柳等。芨芨草草甸是盐生草甸代表,广布于欧亚大陆的草原、荒漠带,在中国西部地区分布广。

高寒草甸:在高山、高原的湿润、寒冷的环境中,分布着湿冷中生草本植物,也受生理性干旱。大面积草甸分布在中国青藏高原东部,祁连山、天山、横断山等。草甸下部与高寒灌丛复合分布,上部与高寒垫状植被接壤。海拔3500~5000米。地势高,日照强。风力大,气温低,最热月份有时出现霜冻。土层薄,一定深度下存在永冻层,植物的根系盘结,形成坚实的“地毯式”草皮层,耐践踏。

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GND: 4066052-7

NDL: 00571481

法法词典

pâture nom commun - féminin ( pâtures )

  • 1. agriculture terrain recouvert d'herbe où paît le bétail Synonyme: herbage Synonyme: pâturage

    une pâture brûlée par le soleil

  • 2. nourriture qui sert à l'alimentation (des animaux) (vieilli)

    la pâture des cochons

  • 3. aliment d'une activité intellectuelle, d'un besoin ou d'un désir

    des ragots qui sont la pâture des curieux • jeter en pâture

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