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dîme
时间: 2023-09-19 13:52:59
[dim]

n.f.【史】什税

词典释义
n.f.
【史】什
lever [prélever] une dîme sur qch.义〉把某物的据为己有
短语搭配

lever une dîme sur qch.〈转义〉把某物的一部分据为己有

法语百科

La Dîme au temple, par Pierre Mosnier.

La dîme ou dime ou décime (du latin decima, dixième) est une contribution (10 %), habituellement en soutien d’une œuvre chrétienne. Autrefois, elle était un impôt spirituel que les juifs devaient payer pour aider les démunis (orphelins, veuves, étrangers) et les serviteurs de Dieu, selon la loi (livre de l'Exode).

Aujourd'hui dans les Églises chrétiennes, les points de vue varient. La première position sur le sujet relate que la dîme était une exigence de la loi de l'Ancien Testament. Dans le Nouveau Testament, elle reste un modèle de générosité, libre au croyant, sans obligation. La deuxième position explique que la dîme est toujours à payer sous peine de malédiction pour vol de Dieu. Pour la troisième position, le concept de la dîme était uniquement pour les juifs et n'a plus aucune valeur spirituelle.

Origine dans le judaïsme

Selon la loi (livre de l'Exode), les juifs devaient payer la dîme, comme un impôt pour aider les démunis (orphelins, veuves, étrangers) et les serviteurs de Dieu. Aujourd'hui, elle n'est plus considérée comme une obligation dans la religion juive .

Dans la Bible hébraïque

La dîme est exposée dans le Deutéronome. Le Ma'asser Sheni(hébreu מעשר שני, seconde dîme) consistait à prélever un dixième de la production agricole des première, seconde, quatrième et cinquième années du cycle septennal de la terre pour le prendre au Temple et l'y consommer. Une autre dîme, le Ma'asser 'Ani, était prélevée la troisième et sixième année du cycle septennal. Aucune dîme n'est prélevée lors de la septième année, la Shmita, car la terre doit être laissée au repos.

Cette dîme était prélevée sur le blé, le vin et l'huile et devait être consommée au sanctuaire, sauf si la distance jusqu'à Jérusalem était trop importante, la dîme devait être convertie en argent et utilisée pour acheter tout produit comestible que le propriétaire désirerait manger à Jérusalem.

Dîme dans le Nouveau Testament

Selon diverses églises

L'Église catholique a imposé officiellement la dîme pour ses fidèles en 567. Selon eux, certaines ordonnances de l'ancien culte (Heb 9:6) sont maintenues, dont le paiement de la dîme. Le serviteur doit ainsi vivre de l'autel (1Co 9:13), comme dans l'Ancienne Alliance.

Martin Luther, le théologien à l'origine de la réforme protestante, a rappelé la loi de la grâce qui exclut la loi de l'obligation de la dîme. En effet, dans un sermon du 27 aout 1525, il rappelle le passage de Paul dans Galates 5:3 où il est dit que si j'accepte de vivre selon la loi de Moïse, je suis obligé de pratiquer toute la loi entière (Dt 28:58).

Pour d'autres chrétiens évangéliques, la mention de Paul sur le fait de vivre de l'autel (1Co 9:13) n'est plus valable vu la Nouvelle Alliance qui a remplacé l'ancien culte (Heb 9:1). Dans le verset précédent (1Co 9:12), Paul dit qu'il a renoncé au droit de vivre de l'évangile, déclaré par Jésus, afin de ne pas créer d'obstacles à la Bonne Nouvelle. De plus, dans 1Co 9:16-18, Paul dit qu'il annonce l'évangile gratuitement, car c'est une nécessité pour lui. En effet, Paul a suivi le modèle de Jésus qui a travaillé comme charpentier (Mc 6:3) jusqu’à l’âge de 30 ans avant de se consacrer au ministère public à temps plein (Lc 3:23). Paul était faiseur de tente (Act 18:3), et quand les offrandes étaient insuffisantes, il occupait un deuxième travail pour subvenir à ses besoins et ne pas être à charge des gens (2Th 3:8). D'un autre coté, des croyants ont soutenus financièrement les ministères de Jésus et de Paul. En effet, les collectes ou dons (dîmes et offrandes) ont deux destinataires; les serviteurs et les gens démunis (Dt 26:12). Jésus avait l’argent de son travail, mais il a eu des offrandes de femmes d’affaire chrétiennes (Lc 8:3), pour soutenir son ministère et les démunis (Jn 13:29). Paul travaillait à demi-temps, mais a reçu des offrandes de travailleurs chrétiens (Ph 4:18), pour soutenir son ministère et les démunis (2Co 9:1). Ainsi selon certains chrétiens, la dîme resterait un modèle de générosité, dont le croyant peut librement s'inspirer pour savoir comment démontrer sa reconnaissance et contribuer à l'œuvre de Dieu (2Co 9:7).

Certains chrétiens (catholiques, protestants et évangéliques) soutiennent les églises et leurs pasteurs avec des contributions financières d'un type ou d'un autre. Fréquemment, ces contributions monétaires sont appelées offrandes ou dîmes, et représentent ou non dix pour cent de toutes choses. Certains prétendent que la dîme est une coutume juive ancrée à l’époque de Jésus, qu’il n’y a pas de commandement spécifique sur la dîme elle-même dans le Nouveau Testament. Toutefois, ce point de vue insiste sur le fait que les dîmes Israëlites sont de caractère agricole, et non pas financier. Des références à la dîme dans le Nouveau Testament peuvent être trouvées dans l'Évangile selon Matthieu, l'Évangile de Luc et le livre d'Hébreux.

Certaines dénominations protestantes ou évangéliques citent Mathieu 23:23 comme référence pour la dîme.

Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites ! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, mais le plus important dans la loi - le droit, la miséricorde et la fidélité – vous l’avez négligé ; c’est là ce qu’il fallait pratiquer sans négliger les autres.

À cause de la mention de la dîme de Jésus dans ce passage, ceux qui soutiennent la dîme croient qu'il a donné son aval à la pratique de la dîme en général. Certains chercheurs en désaccord, toutefois, remarquent que Jésus était simplement obéissant à loi mosaïque comme tout Juif et dit aux pharisiens d’y obéir tout comme ils ont affirmé vivre en vertu de cette loi.

La dernière mention de la dîme dans le Nouveau Testament est dans Hébreux 7 :1. Celle-ci renvoie à la dîme d’Abram versée à Melchisédek. Ce passage, servant surtout de confirmation au fait qu’Abraham a bien payé sa dîme à Melchisédech, ne porte pas tant sur la dîme que d'essayer de montrer la supériorité du Christ à celle de la prêtrise Lévitique.

Plusieurs passages du Nouveau Testament parlent de dons sans faire expressément mention de la dîme .

Dîme dans l'Église primitive

L'Église primitive ne parle pas de dîme. De leurs propres volontés, les premiers chrétiens ont vendu et mis en commun leurs biens (Actes 2:44-47;4:34-3). Dans les Actes des apôtres (5:1-20), on trouve le récit d'Ananias et Saphira qui vivaient dans l’un de ces groupes. Ils vendirent une partie de leurs biens, puis ils firent don de 50% du prix de vente à l'Église. Mais comme ils affirmèrent avoir donné le montant total, ils furent frappés de mort pour avoir menti. Cette sanction de mort pour mensonge reste toutefois un cas isolé. Pour ce qui est des autres Chrétiens de Jérusalem d’Actes 4, le "communisme", non demandé par Dieu, a occasionné beaucoup de soucis. En vendant leurs champs, ils ont perdu leur source de revenu et se sont trouvés dans la pauvreté après. Ils ont alors été forcé de mendier l’argent des autres églises (Romains 15:26;1 Corinthiens 16:1), argent qui était destinés aux démunis (les orphelins, les veuves, les étrangers (Deutéronome 26:12). Les malades et les prisonniers (Matthieu 25:36). Les personnes avec handicap (Luc 14:13)). Paul a été forcé de rappeler à plusieurs reprises l’importance du travail naturel pour son pain et aider les vrais démunis, qui ne peuvent pas travailler (Actes 20:35; 2 Thessaloniciens 3:8).

Dîme au Moyen Âge

Grange à dîmes d'Ecouen - France

Ancienne grange aux dîmes à Kronenburg - Allemagne

La Grange aux dîmes de l'abbaye d'Ardenne.

Les dîmes ont été imposées par l'Église catholique avant le VII siècle. Elles sont mentionnées dans les concile de Tours en 567 et celui de Mâcon en 585, et elles ont été officiellement reconnues et généralisées en 779. Les paysans devaient "offrir" un dixième de leur récolte, alors que les artisans devaient "offrir" un dixième de leur production.

En Europe

En Europe, des granges aux dîmes ont été construites dans les villages afin de stocker la dîme, impôt de l'Ancien Régime portant principalement sur les revenus agricoles collectés en faveur de l'Église catholique romaine. Celles-ci étaient souvent le plus grand bâtiment dans le village après l'église. La grange d'Écouen en offre un parfait exemple : le bâtiment est de loin le plus imposant du vieux village. Le prêtre ou le collecteur percevait la dîme, mais le plus souvent les donneurs de dîme apportaient eux-mêmes leur dîme à un point de collecte. L'obligation de la dîme est généralement acquise par achat, don à l'église, ou lorsque l’arrangement est trouvé.

Par exemple, la dîme de plus de soixante villages était due à l'abbaye de Ebstorf dans la lande de Lunebourg.

Perceveurs

La dîme correspond à une certaine part de la récolte (la part variant d'un évêché à l'autre et même d'une paroisse à l'autre, voire parfois à l'intérieur d'une même paroisse). Le taux était élevé dans le sud-ouest de la France (jusqu'au huitième), et en Lorraine (jusqu'au septième). Il était du onzième en Normandie, du treizième dans le Berry, du seizième en Nivernais, du cinquantième en Flandre maritime, presque aussi faible en Dauphiné et en Provence. En règle générale, 1/4 de la dîme revenait à l’évêché et les 3/4 restants à la paroisse.

Payeurs

La dîme sur les céréales mécontentait parfois les paysans privés de la paille nécessaire à la litière et à la fumure. L'accaparement de la dîme par les gros décimateurs qui en détournaient l'utilisation originelle créaient aussi un malaise. Plutot que d'en demander la disparition, les roturiers qui la payaient volontairement sans que la hiérarchie ecclésiastique n'eût à user de contrainte, en réclamaient une meilleure utilisation dans une logique de redistribution et d'assistance, la dîme formant un ferment d'identité collective paysanne.

Démarche

La perception de la dîme peut être confiée à un fermier, soit pour la totalité de la dîme, soit pour une partie (moitié, tiers, quart, sixième, etc.) et en général pour une durée de six ou sept ans selon les régions.

La dîme est l'impôt perçu avant tous les autres. Le fermier la conserve moyennant une redevance annuelle versée soit en nature, soit en monnaie, au décimateur, c'est-à-dire le curé primitif. Le curé desservant reçoit alors du « curé primitif » la portion congrue.

Enseignement des temps modernes

Au cours des dernières années, la dîme a été enseignée dans les milieux chrétiens comme une forme d’intendance que Dieu exige des chrétiens. Le principal argument est que Dieu n'a jamais officiellement aboli la dîme et, par conséquent, les chrétiens doivent payer la dîme (généralement calculée à 10 pour cent de tous les revenus bruts de toutes les ressources), alors que, dans le Concile de Jérusalem, les Apôtres ne l’ont pas incluse dans la lettre aux Gentils (Actes 15:29). La dîme est habituellement donnée à la congrégation locale, bien que certains enseignent qu'une partie de la dîme peut aller à d'autres ministères chrétiens, tant que le don total est d'au moins 10 pour cent. Certains partisans de la théologie de la prospérité enseignent que Dieu ‘’bénit ceux qui payent leur dîme et maudit ceux qui ne le font pas’’, selon Malachie 3:8-9. Ce qui n'est toutefois pas précisé, comme le rappelle le docteur Russell Kelly, prêcheur baptiste dans son livre ("Should the church teach tithing?"), c'est que cette déclaration concernait la dîme que devaient payer les Lévites, et non les dîmes dues par le peuple. Il faut également mentionner que dans l'Alliance de la grâce, nous ne sommes plus déclarés justes selon les œuvres de la loi, mais par la foi (Gal 3:11).

Une taxe obligatoire

Dans certaines églises, le sujet des dons financiers ou cotisations occupent une grande partie de chaque réunion . Des responsables surveillent ce point de très près chez les croyants, dans le but, selon eux, d'évaluer leur niveau spirituel . Il y a aussi la présence de techniques douteuses d'appel aux dons, voire tarifications de prière contre des promesses "d’exaucements et de prospérité assurés" . Il faut également noter des discours financiers répétitifs où la pression psychologique et la manipulation mentale obligent le croyant à donner 10%, telle une taxe obligatoire pour s’éviter les malédictions de Dieu et les attaques du diable, voire la pauvreté . Pour plusieurs analystes extérieurs comme chrétiens évangéliques , ce genre d’enseignement extrémiste est comparé à un business religieux. Cet extrémisme est ainsi combattu par des pasteurs et des unions d’église, tel le CNEF . Finalement, des scandales de gestion financière sont relatés par les médias. Dans certains pays, comme au Canada et en Corée du Sud, des détournements de fonds ont été rapportés. En Afrique, il est fréquent de voir des pasteurs qui se sont enrichis jusqu’à devenir multimillionnaires, vivre dans un luxe ostentatoire (nombreuses maisons et voitures, avion privé, etc.), en accordant peu d'importance à l'aide matérielle aux démunis.

Un don libre

D'un autre côté, beaucoup d'églises évangéliques sont impliqués dans une gestion transparente des dons financiers (2Co 8:20) . Pour ces gens, les dons doivent être volontaires, sans obligation, pression, ou manipulation (2Co 9:7). S’inspirant de multiples versets en ce sens (Lc 14:13; Mt 25:40; Jq 1:27), des églises voient plus loin que le salaire du pasteur ou la construction de nouvelles salles de prière. Le soutien aux démunis par des actions humanitaires concrètes est une préoccupation constante, comme en témoigne un appuie financier régulier à des ONG chrétiennes locales et internationales d’aide .

Ainsi, comme mentionnée précédemment, beaucoup de pasteurs ou évangélistes, annoncent l'évangile par nécessité (1Co 9:16), et suivent les exemples bibliques de Jésus (travail naturel et économies avant de commencer le ministère) et Paul (travail naturel à temps partiel) lorsque nécessaire ou le temps que l'église grandisse.

C'est le cas de la pasteur Hortense Palm Karambiri, femme du pasteur Mamadou Karambiri, au CIE-MIA de Ouagadougou, Burkina Faso. Elle a été conseillère régionale pour l’Afrique de l’Ouest en genre et Développement de l’ONG Vision Mondiale le temps de démarrer son ministère . Il y a aussi le pasteur Oscar Ewolo, en France, qui était footballeur professionnel avant d'être à temps plein dans le service de Dieu. D'autres conservent même un emploi civil afin de réinvestir l'argent pour la Mission, comme Raoul Wafo de Côte d'Ivoire, pasteur et administrateur d'entreprise . Certains collèges bibliques forment leurs étudiants, non seulement sur les volets académiques et spirituels, mais aussi sur le volet naturel et technique (menuiserie, maçonnerie, élevage, agriculture, mécanique, dactylographie, informatique) en vue d’offrir aux serviteurs de Dieu la possibilité de subvenir à leurs besoins, comme Paul (Act 18:3). C'est le cas de l'Institut Pastoral Hébron en Côte D'ivoire .

Exemples de positions dans différentes conventions

Les positions sur la dîme varient non seulement entre dénominations, mais aussi entre conventions d'églises d'une même dénomination. En 2011, un sondage commandé par l'Association nationale des évangéliques aux États-Unis (regroupant baptistes, pentecôtistes et chrétiens divers), faisait état des divergences sur le sujet : « 58 % des pasteurs ne pensent pas que la dîme est une obligation pour l'Église dans la bible, contre 42 %» .

A-Modèle de générosité, non-obligatoire

Églises ACF (mondiale)

Assemblées de Dieu (mondiale)

Églises Action Biblique (mondiale)

Fédération des Églises évangéliques baptistes de France, France

Association d'Églises baptistes évangéliques au Québec, Canada

Alliance chrétienne et missionnaire (mondiale)

B-Obligation ou malédiction pour vol de Dieu

Southern Baptist Convention, États-Unis

Controverses

Certains chrétiens citent le récit d’Abram donnant sa dîme au grand prêtre et rappellent que cela fut donné avant la loi de Moïse, et que cela justifie son obligation actuelle. Or la bible nous dit qu’Abram a donné la dîme une seule foi dans sa vie, et c’était après avoir pris un trésor. Il a fait cela non par commandement de Dieu (comme ça été le cas quand Dieu lui a demandé de sacrifier son fils), mais par libre volonté (Hébreux 7:4). Même chose pour Jacob ; il a dit dans un vœu volontaire qu’il donnerait la dîme, si tout allait bien dans son voyage et si Dieu lui donnait du pain. Dans le Nouveau Testament, et surtout dans la Nouvelle Alliance, les membres de l'église sont invités "à mettre à part chez eux selon leurs moyens" (1 Corinthiens 16:2), et que " chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie " (2 Corinthiens 9:7).

En effet, l'obligation du paiement des dîmes est apparue avec la loi mosaïque pour le Royaume d'Israël. Puisque Jésus a enseigné qu’il est venu pour accomplir la loi, et cela s'est produit à sa crucifixion (Jean 19:30; Colossien 2:14), les chrétiens ne sont plus obligés de "payer" un montant minimum, mais donnent selon la résolution de leur cœur (qui peut être plus ou moins de 10 %) (2 Corinthiens 8-9). En outre, les opposants soutiennent que l'enseignement extrémiste de la "bénédiction-malédiction" utilisés par certaines églises voudraient dire que à Dieu pourrait être «corrompu» ou Celui qui «extorque». De plus, cet enseignement annule l'Évangile, c'est-à-dire que si l'on est maudit, alors Christ ne pourrait pas avoir été un "Sauveur" (Marc 16:16; Romain 3:13; Galates 5:4).

Collecte gouvernementale

Dans certains pays, les églises, obligent leurs fidèles, voire l'ensemble de la population, à payer un impôt religieux, par le biais de collecte religieuse gouvernementale.

Articles connexes

Ne pas confondre la dîme avec un autre impôt : les décimes

La Dîme saladine créée au XII siècle

La Dîme royale, livre de Vauban.

Zakât, l'offrande dans l'Islam

Le Denier de Saint-Pierre

Conseil d’affectation des dîmes (mormonisme)

La mense, autre impôt religieux

La portion congrue, part de la dîme que le titulaire de la cure paye à son vicaire perpétuel

中文百科

什一奉献(或什一税、什一捐),常用于指犹太教和基督宗教的宗教奉献,欧洲封建社会时代被用来指教会向成年教徒征收的宗教税。

源于《圣经旧约》时代,其希伯来文原意是「十分之一」。在古代近东的国家,其中有迦南、腓尼基、阿拉伯等国都有什一奉献的习俗以维持崇拜及国家支出。

沿革

据《圣经·创世记》记载,亚伯拉罕把所得的十分之一献给撒冷城的麦基洗德,这普遍被视为什一奉献之起源。直至摩西律法将其具体制度化地运行,以色列人将此献给上帝耶和华及支持利未支派的事奉工作。在4世纪以前的基督教会并没有奉行什一奉献,信徒随自己意愿自由捐献。自罗马帝国将基督教纳为国教后,教会开始鼓吹征收。在第六世纪以前,什一奉献又渐渐在天主教和西欧普及。及至公元567年和585年,什一奉献被提到的大公会议,并最终采纳为对教会奉献的必要标准。 公元779年法兰克王国查理大帝订立法律实施什一税,西欧各国在10世纪中叶相继实行,视之为税金。宗教改革运动之后,什一税制仍在天主教和基督新教国家里继续运行。罗马教廷与日耳曼皇帝在1563年召开特伦多大公会议重申教徒必须缴付什一税。随后欧洲国家政权与教会间发生矛盾,欧洲国家逐渐废除此税制,以其它的税收形式取替。时至现代,仍有一些基督教派引申《旧约圣经》,规定信徒实行什一奉献;另一些基督教派则鼓励信徒凭信心奉行什一奉献,以应付教会运作的财务需要和开支。

摩西律法下的什一奉献

根据摩西律法所载,以色列人的一切出产之十分之一都当归给上帝耶和华。十分之一与祭物要献在指定地方,祭司会将其作献祭及利未支派之酬劳,每三年用当年土产的十分之一来帮助社会内的有示弱细小众。相关的重点条例如下: “ 地上所有的、无论是地上的种子、是树上的果子、十分之一是耶和华的、是归给耶和华为圣的。人若要赎这十分之一的甚么物、就要加上五分之一。凡牛群羊群中、一切从杖下经过的、每第十只要归给耶和华为圣。不可问是好是坏、也不可更换、若定要更换、所更换的与本来的牲畜都要成为圣、不可赎回。这就是耶和华在西乃山为以色列人所吩咐摩西的命令。(利未记27:30-34) ” “ 你要把你撒种所产的,就是你田地每年所出的,十分取一分;又要把你的五谷、新酒、和油的十分之一,并牛群羊群中头生的,吃在耶和华你神面前,就是他所选择要立为他名的居所。这样,你可以学习时常敬畏耶和华你的上帝。……每逢三年的末一年,你要将本年的土产十分之一都取出来,积存在你的城中。在你城里无分无业的利未人,和你城里寄居的,并孤儿寡妇,都可以来,吃得饱足。这样,耶和华你的上帝必在你手里所办的一切事上赐福与你。(申命记14:22-23,28-29) ”

类似的中国的什一税

在周朝,当时实行彻法,除了公田之外,另外农民还要将其所得的十分之一纳予国家,但是在春秋战国时代之后,这种制度便逐渐不获采用。

法法词典

dîme nom commun - féminin ( dîmes )

  • 1. histoire : au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime impôt dû au clergé, prélevé sur les récoltes, au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime

    payer la dîme

  • 2. Antiquité dixième des fruits de la terre offert par les Juifs au Seigneur ou aux lévites

    prélever la dîme

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