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portraitiste
时间: 2023-10-08 09:14:35
[pɔrtrεtist]

n. 肖像画家, 人像画家

词典释义
n.
肖像画家, 人像画家
原声例句

À 15 ans elle est déjà une « portraitiste professionnelle » et les commandes s'enchaînent !

15岁的她已经是一个 " 专业的肖像画家" ,而且委托不断!

[艺术家的小秘密]

La portraitiste peinait à finir son esquisse.

画家一直无法把画完成。

[那些我们没谈过的事]

Photoshoper, c'est ce qui a été fait à l'époque avec les moyens du bord grâce à Madame Vigée Le Brun, sa portraitiste préférée.

Photoshop 是当时用手头的手段完成的感谢他最喜欢的肖像画家 Vigée Le Brun 夫人。

[TV5每周精选(视频版)2022年合集]

Geralt, qui n'ignorait pas le penchant des portraitistes à flatter leurs clients, hocha la tête d'un air chagrin.

[巫师 Sorceleur: Le Dernier Vœu (Tome 1)]

例句库

Le portraitiste, face à son sujet de chair et d'os, se trouve également en proie à un problème fondamental de l'art : Comment copier la nature ?

面对著血肉之躯,肖像画家均受到艺术最基本的问题所困扰:如何捕捉自然神绪?

Dans l'affaire El-Murr, la Commission a demandé à un portraitiste de dessiner le portrait-robot de deux individus au comportement suspect, dont l'un avait été aperçu la nuit avant l'attentat et l'autre fuyant le lieu de l'attentat.

在El-Murr案件中,委员会安排一名国际执法部门的素描专家为看到的两个行为可疑的人画像,有人在犯罪前一晚看到其中一人,另一人在袭击发生时逃离了现场。

法语百科

La Joconde, célèbre portrait en buste de Mona Lisa par Léonard de Vinci.

Un portrait est une œuvre d'art picturale, graphique, photographique ou, anciennement, sculpturale dont le but est de représenter, de façon ressemblante, une personne avec sa tenue et ses expressions caractéristiques. On applique plus rarement le terme à la représentation d'un animal, bien que les animaux apparaissent souvent dans des portraits, au titre d'annexes caractéristiques de la personne représentée, comme dans le portrait équestre. Lorsque la personne représentée est l'auteur, on parle d'autoportrait.

Sans autre précision, un portrait est une image d'une personne. Lorsque plusieurs personnes apparaissent, on précise portrait de groupe, portrait de famille. Par métaphore, l'évocation d'une personne hors des arts plastique peut se désigner comme un portrait. On parle de portrait littéraire, musical, cinématographique, radiophonique ou télévisuel.

Au-delà de la volonté de « rendre les absents présents », le portrait témoigne d'un intérêt pour l'individuel, à l'opposé, par exemple, de l'allégorie ou de la scène de genre dont le sujet est général. À ce titre, il se trouve plus abondant et plus valorisé à certaines époques.

Dans l'histoire des arts visuels, la représentation humaine date des plus anciens temps : on trouve des représentations dès la préhistoire, en statuette, en pierres gravées ou dessinées sur des parois. Le portrait proprement dit se développe parmi les premières civilisations, en Perse et en Égypte. En tant qu'œuvre d'art, le portrait a connu des évolutions, aussi bien dans les techniques et styles que dans son usage, à des fins de représentation officielle ou d'agrément.

Histoire

Dans le mythe de Boutadès, rapporté par Pline l'Ancien, le portrait est à l'origine de l'art plastique. Il expose l'ambition initiale de « rendre les absents présents », ainsi que le formulera Alberti.

Il subsiste assez peu de portraits peints de l'Antiquité, à l'exception notable des portraits du Fayoum, datant du II siècle dans l'Égypte intégrée à l'empire romain.

En Europe, la représentation du visage visant à la ressemblance remonte, pour l'époque moderne, à la peinture flamande et aux primitifs italiens du XV siècle. Auparavant, on trouve principalement des effigies de profil, comme celles gravées sur les monnaies. C'est à la Renaissance qu'on exige de l'artiste qui réalise un portrait qu'il reflète la singularité de la personne vivante dans son rapport avec la personne qui le regarde.

En France, au XVIII siècle, l'Académie royale de peinture et de sculpture fait de la peinture de portrait une spécialité inférieure à celle de la peinture d'histoire, qui représente les grands sujets religieux et politiques. De ce fait, les meilleurs artistes s'en détournent, jusqu'à la fin du siècle, avec des exceptions notables comme Fragonard, Vigée-Lebrun, David.

L'invention de la photographie au milieu du XIX siècle trouve immédiatement un débouché dans la réalisation de portraits. L'intervention de l'artiste garantit la ressemblance par la mise en scène et la capacité à diriger le sujet, pour qu'il adopte une attitude familière, de nature à le faire reconnaître ; car ce n'est pas parce que le procédé est entièrement physico-chimique que l'image est un portrait, c'est-à-dire évoque la personne représentée.

Formes et médiums

Portrait d'enfant - Marie-Thérèse Heyvaert (1912-2003)

Les différentes formes du portrait figuré sont :

le portrait peint : forme la plus couramment rencontrée dans les arts visuels et la plus diffusée. Les plus anciens vestiges de portrait en peinture datent de l'Antiquité romaine. Les techniques employées sont la détrempe au Moyen Âge et au début de la Renaissance, qui fait place à la peinture à l'huile. La gouache et l'aquarelle sont aussi employées. Au XX siècle apparaît l'acrylique, qui est employée par les peintres figuratifs américains et se généralise à la fin du siècle. Différents supports sont utilisés, comme le bois, la toile ou même l'ivoire pour les portraits en miniature.

le portrait dessiné : tout aussi ancien que le portrait peint, il se singularise par la grande diversité de ses techniques, qui vont du fusain au crayon, en passant par le lavis d'encre et le pastel, qui constitue une technique intermédiaire entre le dessin et la peinture.

le portrait gravé : plusieurs artistes comme Dürer et Rembrandt pratiquent la gravure appliquée au portrait. On rencontre toutes les techniques de gravure.

le portrait sculpté : on n'appelle plus en général ces représentations des portraits, mais plutôt statue, pour les personnages représentés entièrement, statue équestre s'ils sont à cheval, buste, très répandu, pour les représentations du haut du torse et de la tête, bas-relief si c'est le cas. La plupart des portraits conservés depuis l'Antiquité sont des sculptures.

la silhouette : c'est un profil généralement découpé dans une feuille noire, représentant une figure en ombre chinoise. La pratique du portrait en silhouette s'est répandue au XVIII siècle.

le portrait photographique : c'est, depuis le XX siècle, la forme de portrait la plus courante et la plus diffusée, par l'intermédiaire des médias et de l'impression. Il apparaît au milieu du XIX siècle et remplace le portrait en miniature. Dans l'histoire de ce médium, plusieurs photographes se sont fait une spécialité du portrait, comme Nadar, Étienne Carjat, August Sander, Yousuf Karsh et, plus récemment, Helmut Newton ou Annie Leibovitz.

Différents types de portraits

La critique d'art peut isoler un cadre dans un peinture de bataille, dans une peinture d'histoire ou une scène de genre et parler de portrait pour cette partie, pour indiquer que le personnage qui s'y trouve représente les traits d'une personne connue, comme l'artiste, un général, le commanditaire de l'œuvre ; on parle alors de « portrait contextuel ».

Différents types de portraits se retrouvent dans chaque discipline artistique suivant le nombre de personnes :

sans autre précision, le portrait est individuel

de groupe,

de famille,

de classe ;

suivant la proportion du corps représentée :

« en pied » (de la tête aux pieds),

« à mi-jambe »,

« à mi-corps »,

« en buste » (jusqu'à la poitrine),

« tête » ;

suivant l'orientation de la tête de la personne représentée :

de face,

de trois-quarts,

de profil,

les vues de profil perdu, de dos, ne sont pas généralement considérées comme des portraits, mais on peut trouver l'expression portrait de dos dans la description d'une partie d'une œuvre, quand le personnage dont il est question est identifié ;

suivant la position de la personne :

debout,

assis,

à cheval.

Les portraits se différencient aussi par le fond, qui, selon les époques et les écoles, peut être uni, à peine traversé d'une vague lumière, ou au contraire détaillé, décrivant un intérieur, un paysage, une nature morte, qui viennent compléter les indications sur la position sociale du sujet que donnent toujours ses vêtements.

Autoportrait

C'est un portrait de l'artiste fait par lui-même.

Portrait funéraire

Dans de nombreuses cultures du monde, les activités liées à la mort comprennent des images du défunt, de toutes sortes, d'existence temporaire pour les cérémonies funèbres, ou permanentes sur les sépultures ou au domicile des descendants. Art copte. Peints sur des planchettes intégrées au voile qui entourait le corps du défunt ou sa momie, ces portraits pouvaient rechercher la ressemblance.

Homme aux lauriers d'or

jeune homme ayant subi une opération chirurgicale d'une paupière

Art occidental Le portrait funéraire, ou portrait mortuaire, découle en Occident de la tradition de vénération du corps du souverain défunt. Grâce à la photographie, cette pratique se démocratisa au XIX siècle et au XX siècle.

Portrait officiel

Portrait officiel de Louis XIV de France par Hyacinthe Rigaud.

Toute communauté humaine se connaît à travers une série de métaphores dans lesquelles des fonctions sociales se relient à des parties du corps. En particulier, les échelons supérieurs de la hiérarchie politique sont la « tête » ou le « chef », ce qui est la même chose, de l'État. La représentation de la tête de cette tête de l'État vaut allégorie de la collectivité ; aussi dans la plupart des pays, le protocole exige que le portrait du chef de l'État apparaisse dans tous les bâtiments publics. Les portraits officiels sont largement diffusés. Ils permettent aux particuliers d'afficher leur adhésion à la collectivité et à son mode de gouvernement.

La surabondance de tels portraits, notamment leur présence obligatoire dans les résidences privées, peut être la marque d'un culte de la personnalité, à l’œuvre dans de nombreux régimes monarchiques ou autoritaires. Dans d'autres cas, c'est le portrait du fondateur du régime qui sert d'emblème après sa mort, tandis que les personnes effectivement responsables restent dans un relatif anonymat.

Sous le règne d'Auguste, le portrait officiel est un élément important de la politique impériale. Les effigies de l'empereur sont soumises à une stricte codification iconographique réglant jusqu'à la distribution des mèches sur le front. Sous Caligula, le portrait est un véritable outil de propagande. C'est pourquoi la damnatio memoria de l'empereur s'accompagne de la destruction de ses effigies. Si la noblesse et la sévérité de ces portraits s'accompagne sous le règne de Vespasien d'un retour au réalisme républicain et d'une recherche de virtuosité sous la dynastie des Sévères, la stylisation marque ensuite la statuaire impériale en Orient après la séparation des Empires d'Orient et d'Occident.

L'affermissement des pouvoirs royaux en Europe au XVI siècle marque le plus grand soin apporté aux effigies du souverain. Les artistes les plus réputés consacrent tous leurs efforts à leur fournir un corps parfaitement apte au pouvoir suprème, fort, déterminé, impassible, muni des accessoires du pouvoir.

Dans la société occidentale moderne on ne conçoit pas de carrière politique sans portrait photographique ou cinématographique (vidéographique).

Portrait peint

Portrait de Maria Clarisse, épouse de Jan van den Wouver, avec son enfant, par Antoine van Dyck.

Au XVII siècle et au XVIII siècle, les portraits prirent une importance croissante. Dans une société de plus en plus dominée par une bourgeoisie au centre de puissantes cours, la représentation d’individus luxueusement vêtus à côté de symboles de puissance et de richesse temporelle contribuait de manière efficace à l’affirmation de son autorité. Van Eyck et Rubens excellèrent dans ce genre.

Plus tard, l’intérêt grandissant pour la compréhension des sentiments humains engendra des artistes soucieux de la physionomie des émotions. Les impressionnistes tels que Monet, Degas ou Renoir, qui utilisaient principalement comme modèles leur famille et leurs amis, peignaient des individus ou de petits groupes, en plein air ou en atelier. Caractérisés par la luminosité de leur surface et la richesse de leurs teintes, ces portraits présentent souvent un caractère intimiste, éloigné du portrait officiel.

Les artistes du début du siècle élargirent les champs d'exploration du portrait, en le libérant des contraintes de ressemblance visuelle. Henri Matisse simplifia la ligne et les couleurs pour leur donner toute leur force expressive. Pablo Picasso réalisa de nombreux portraits, dont plusieurs portraits cubistes où le modèle est à peine reconnaissable. L’art du portrait en peinture déclina au milieu du siècle, sans doute en raison de l’intérêt croissant pour l’abstraction et l’art non figuratif. Cependant, le portrait a connu récemment un certain renouveau.

Si le portrait est un passionnant objet d’étude, c’est qu’il concentre la plupart des fonctions de la peinture. Les premiers autoportraits de l’art occidental sont apparus pendant la Renaissance, lorsque les artistes se peignaient eux-mêmes se détachant de la foule en arrière-plan de scènes narratives. Le genre de l’autoportrait prit une importance croissante après la période classique.

Portrait photographique

Un portrait photographique est un portrait posé ou pris sur le vif réalisé avec un procédé, une technique ou un appareil photographique par un photographe amateur ou professionnel en décor naturel ou en studio

Histoire

L'invention de la photographie, tout en bouleversant l'art et l'économie du portrait peint, n'a pas entraîné sa disparition. Elle a mis en relief l'importance de l'éclairage, de la perspective et du matériel utilisé.

Dans un premier temps, on observe la proximité entre certaines photographies et les portraits peints les plus classiques. Puis l'art du portrait photographique s'est peu à peu affranchi du modèle pictural, inventant et affinant son propre vocabulaire et influençant à son tour le genre dont il s'était détaché.

La photographie inaugure une nouvelle ère dans la représentation puisque l'on est à présent capable d'obtenir l'illusion d'une représentation du réel indépendante de la perception humaine. L'invention de la photographie détermine l'émergence de la notion d'« objectivité » au milieu du XIX siècle. Tant le photographe Nadar que la professeur de dessin Madame Cavé ont constaté à quel point le portrait, pour être reçu, doit être plus fidèle à la perception humaine qu'à la physique.

Les premiers portraits photographiques, ou daguerréotypes, étaient figés et formels. Dans les ateliers éclairés par la lumière indirecte pour éviter les ombres trop marquées, les portraiturés devaient tenir la pose plusieurs secondes, la nuque fixée par un support spécial. Dès 1842, Louis-Auguste Bisson réalise celui d'Honoré de Balzac, qui considère le procédé comme magique et fait des émules. Suivant son exemple, Théophile Gautier et Gérard de Nerval attribuent au portrait photographique quelque chose de surnaturel.

Autoportrait de Robert Cornelius (1839)(Au dos : The first light picture ever taken.)
Autoportrait de Robert Cornelius (1839)
(Au dos : The first light picture ever taken.)

Robert Cornelius (1809–1893), photographe américain né aux Pays-Bas, intéressé par la chimie, travaillait à améliorer le daguerréotype lorsqu’il prit un portrait de lui-même devant la boutique familiale, en octobre 1839. Cette photographie est à la fois le premier portrait et le premier autoportrait photographique.

Le photographe Nadar a exécuté des portraits dont les poses visent à exprimer la psychologie et la position sociale de ses clients, sur le modèle des portraits peints. Son célèbre portrait de Victor Hugo en 1884 le montre courbé par les ans, appuyé sur une petite pile de livres, en costume de bourgeois prospère. Dans la même veine, Julia Margaret Cameron fut une spécialiste du portrait évocatif victorien. Henri Cartier-Bresson, Richard Avedon et d'autres ont également beaucoup travaillé sur le portrait expressif. Depuis 1934, à Paris, le studio Harcourt a immortalisé bon nombre de personnalités en perpétuant la tradition du portrait en studio. Récemment, Cindy Sherman a étendu le genre de l’autoportrait par des variations sur les formes étables du portrait photographique, avec son propre corps comme sujet.

Avec l’évolution de la technologie, la notion de « naturel », opposé au « culturel » qui se réfère à une tradition picturale, s'établit dans le portrait photographique. Mathew Brady immortalise la vie quotidienne des soldats pendant la Guerre de Sécession américaine. Au XX siècle, Dorothea Lange ou Robert Doisneau, élargissent le champ d’action du photographe en représentant des gens simples dans leur quotidien.

Ressemblance

Le portrait est généralement envisagé comme une tentative de représenter le visage d'un être humain.

Par-delà cet aspect, le portrait peut correspondre à la volonté de transcrire le caractère d'une personne, sa façon d'être. Le portrait peut révéler également l'image que se fait d'une personne le portraitiste, ou ses sentiments envers elle.

On peut pour cela utiliser différentes expressions faciales. En fait, les possibilités pour donner sens à un portrait sont assez variées : jeux de lumière, maquillage, coupe de cheveux, lieu du portrait, matériel utilisé (en peinture notamment), flou ou netteté. En dessin, selon les coups de crayon donnés, le portrait peut paraître doux ou agressif.

Il apparaît donc que les problématiques du portrait vont bien au-delà de celle d'une simple ressemblance avec le modèle. Le Désespéré, réalisé par Gustave Courbet, illustre très bien cette pensée.

Le portrait peut donc constituer la représentation d'une personnalité en plus d'une représentation physique. Et il peut être le témoignage de la représentation que l'on a (ou que l'on veut donner) d'une personne.

Galerie : Portrait en peinture

Cette section ne prétend pas faire un inventaire exhaustif de tous les portraits réalisés au cours de l'histoire de la peinture. Elle se contente de présenter, à titre d'exemple, un choix représentatif de chaque époque à travers quelques tableaux — connus ou moins connus — de peintres célèbres pour leur art du portrait.

Il se dégage en effet plusieurs types de portraits en peinture (exemples extraits du catalogue des collections italiennes du musée des beaux-arts de Chambéry, France) :

Le portrait d'apparat : Homme en armure de Bartolomeo Passerotti

Le portrait réaliste : Femme âgée, de Santi di Tito

Le portrait psychologique : Piero Soderini, Ridolfo del Ghirlandaio

Le portrait allégorique : Vittoria Rinucinni, Anton Domenico Gabbiani

Le portrait de famille : Portrait de famille, Bartolomeo Nazari

Masaccio, Portrait d'un jeune homme de profil (v. 1425)

Jan van Eyck Magarete van Eyck (v. 1439)

Petrus Christus Portrait d'un Chartreux (v. 1446)

Sandro Botticelli Portrait de Simonetta Vespucci (v. 1476-1480)

Léonard de Vinci La Dame à l'hermine (v. 1483-1490)

Raphaël Portrait de Baldassare Castiglione, (1514-1515)

Lucas Cranach l'Ancien, Portrait de Sibylle de Clèves (1526)

Jean Clouet François I (1527)

Hans Holbein le jeune Les ambassadeurs (1533)

Titien Portrait de Charles Quint (1548)

Giuseppe Arcimboldo Portrait de l'empereur Rodolphe II (c. 1590)

Frans Pourbus le Jeune Marguerite de Gonzague (c. 1605)

Pierre Paul Rubens Le chapeau de paille (c. 1622-1625)

Anthony Van Dyck Portrait de Charles Ier (c. 1535)

Frans HalsPortrait de Willem Coenraetsz Coymans (**)

Diego Velázquez La reine Marie Anne d'Autriche (c. 1653)

Philippe de Champaigne Ex Voto (1662)

Maurice Quentin de La Tour Portrait de Louis XV (1748)

Jean-Étienne Liotard Portrait de Marie Adélaïde de France dans des vêtements Turcs (1753)

Thomas Gainsborough Portrait de Mr and Mrs William Hallett (1785)

Francisco Goya Portrait de Don Manuel de Zuniga (c. 1787)

Jacques-Louis David Portrait de Monsieur de Lavoisier et sa femme (1788)

Anne-Louis Girodet-Trioson Portrait de Chateaubriand (v. 1808-1810)

Jean Auguste Dominique Ingres Mademoiselle Caroline Rivière (1806)

Francesco Hayez Ephraïm (1842-1844)

Paul Gauguin Portrait de Suzanne Bambridge, (1891)

Pierre-Auguste Renoir Monsieur Fournaise, (1875)

Paul Cézanne L'Homme à la pipe (v. 1890-1892)

August Macke Portrait avec pomme (1909)

Amedeo Modigliani Portrait de Paulette Jourdain (1919)

Juan Gris Portrait de Picasso (1912)

Portrait littéraire

Le portrait devient à la mode en littérature au XVII siècle, sous l'influence de la société précieuse.

On va surtout le trouver dans le roman, par exemple chez Scarron qui l'utilise dans Le Roman comique, ou chez Madame de La Fayette dans La Princesse de Clèves. Molière l'exploitera aussi, par exemple dans la fameuse galerie de portraits dressée par Célimène dans Le Misanthrope.

Chez les auteurs de mémoires comme le Cardinal de Retz ou Saint Simon, le portrait sert souvent de pause narrative, élogieux voire satirique, il sait faire valoir son auteur. Tous les moralistes que sont ces auteurs mais surtout La Bruyère ou encore La Rochefoucauld vont le développer.

Mais c'est surtout dans les romans du XIX siècle que le genre du portrait devient incontournable. Il va servir à définir les personnages selon trois critères fondamentaux, abondamment croisés.

Critères physiques: traits du visage, allure, pose du corps. Critères psychologiques, moraux: sentiments, caractère, pensées des héros. Critères sociaux: appartenance à un milieu défini, vêtements, habitat, langage, métier, fréquentations, idéologies.

Les écrivains du XIX siècle vont même s'appliquer à observer et à examiner les caractères d'après le physique des individus d'où les nombreuses comparaisons animales qui émaillent les œuvres de Balzac ou de Zola.

En outre le portrait peut prendre des formes très différentes.

Il peut se présenter sous forme argumentative. Il peut être positif ou négatif, faire l'éloge ou le blâme d'un personnage. Il peut être purement narratif et renseigner simplement sur le héros. Il peut témoigner, en donnant le point de vue en focalisation interne d'un personnage. Il peut être purement documentaire et révéler les conditions de vie difficiles ou aisées des protagonistes. Il peut être imaginaire et poétique, par exemple dans l'évocation d'un personnage rêvé, mort, irréel ou encore absent. Il peut aussi être réaliste et contribuer à rendre vraisemblable un type de personnages. Enfin le portrait se doit d'être au service du langage : décrire, c'est savoir manier le détail à la nuance près, avec art.

Disons donc que le portrait a toujours un objectif et une fonction. Il est le reflet, la traduction des intentions de l'auteur ou du personnage qui l'emploient et il est indispensable pour bien comprendre le récit qui l'utilise et dans lequel il est inséré.

中文百科

梵高的肖像画(自画像)

肖像画是一种表现人类形象的绘画,东亚很早就已经有肖像画,通常是作为慎终追远或缅怀已故亲人等宗教用途。西方的肖像画发展自文艺复兴时期,通常是作为人面轮廓美感艺术欣赏的用途。随着摄影技术的发展,肖像画也进入了摄影领域。其主体内容必须是单个的人物画像,通常脸部是表现的焦点, 肖像的主要表现方式是抓住势,对五官进行细致刻画。

肖像崇拜

NDL: 00572338

法法词典

portraitiste nom commun - masculin ou féminin ( portraitistes )

  • 1. artiste ou photographe spécialisés dans le portrait

    l'art du portraitiste

  • 2. artiste ou photographe chargés de faire le portrait (de quelqu'un)

    le portraitiste attitré de la famille royale

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chlorophyllien chlorophyllien, nea.叶绿素

优越的 supérieur, eprééminent, -eprépondérant, -e

acidulé acidulé, ea.微酸的, 略酸的常见用法

maigreur n.f.1. 瘦2. 〈转义〉稀疏;瘠薄;微薄;枯燥

spécialisé spécialisé, eadj. 专业的, 专长的; 专业的

suturé suturé adj. 缝合

lingua franca n. f. 1[意][语]萨比尔语2[语](母语不同的人使用的)交际共同语

traverser 穿过,越过

formel formel, lea.1. 明确, 确切, 肯定, 正 2. 外, 面;形, 形上;流于形常见用法

clientèle 顾客,主顾