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词典释义:
samouraï
时间: 2023-12-28 18:49:26
[samuraj]

samurai; samuraïn. m <日>(日本封建时代)武士

词典释义
samurai; samuraï

n. m
<日>(日本封建时代)武士
原声例句

Au combat le samouraï doit se battre jusqu'à la victoire ou jusqu'à la mort.

在斗争中,武士必须战斗,直到胜利或死亡。

[Pour La Petite Histoire]

Certaines visent à détruire le système féodal en place et sonne le glas de la caste des samouraïs.

一些人旨在摧毁现行的封建制度,为武士种族敲响丧钟。

[Pour La Petite Histoire]

Les ossements d'un vieux samouraï ont été retrouvés dans un cercueil, dans les murs, durant les fouilles archéologiques.

在考古发掘过程中,在棺材、墙壁上、在棺材里发现了一位老武士的骨头。

[硬核历史冷知识]

C'est dans ce contexte de bouleversement des pouvoirs qu'apparaissent les premiers guerriers que la culture populaire actuelle assimile à des samouraïs.

第一批武士就是在这种权力更迭的背景下出现的,今天的流行文化把他们等同于武士

[Pour La Petite Histoire]

Top 10, For Honor, samouraïs, katanas, chevaliers, châteaux forts, vikings attaquent à la hache .

前10名,荣誉,武士,武士刀,骑士,城堡,维京人用斧头攻击。

[法国青年Cyprien吐槽集]

En même temps il n'y avait pas de dangereux guerriers samouraïs de l'époque féodale ...

同时没有封建时代危险的武士战士 。 。

[L'épopée temporelle]

En réalité le terme samouraï ne se popularisera que plus tard et ses cavaliers en armure sont alors appelés des bushis.

实际上,武士这个名词是后来才流行起来的,那些全副武装的民兵被称为武士。

[Pour La Petite Histoire]

Elle avait sanglé son corps de plusieurs armes et accessoires de survie, mais c'était surtout le sabre de samouraï qu'elle portait dans son dos qui attirait le regard.

她的身上佩带着许多武器和生存装备,最引人注目的是那把插在背后的武士刀。

[《三体3:死神永生》法语版]

Mmmmh votre ami a essayé de nous provoquer en jouant sur notre sens de l'honneur ! Comme si les samouraïs étaient obligés de répondre à n'importe quel défi !

嗯, 你的朋友试图通过玩弄我们的荣誉感来激怒我们!好像武士被迫回应任何挑战!

[L'épopée temporelle]

S'il est fait prisonnier ou s'il commet une faute impardonnable, la seule porte de sortie honorable est le seppuku, un suicide rituel durant lequel le samouraï s'éventre avec un sabre avant d'être décapité.

如果他被俘虏或犯了不可饶恕的过错,唯一光荣的出路就是切腹自尽,这是一种日本武士在被斩首前用剑剖腹自杀的仪式。

[Pour La Petite Histoire]

例句库

Le lendemain, le 20 mai, nous avons d'abord rencontré un groupe de femmes qui nous a beaucoup inspirés : l'unité de police constituée indienne, composée uniquement de femmes qui sont tout à la fois des samouraïs - elles peuvent casser à mains nues des briques brûlantes - et de belles danseuses et artistes.

访问的第二天,5月20日,我们首先与一群振奋人心的妇女,即一个印度建制警察部队见了面,这支部队完全由女性组成,她们同时既是武士——可以赤手空拳劈碎正在燃烧的砖块的人——又是美丽的舞者和艺术家。

法语百科
Samouraï en armure, en 1860.
Samouraï en armure, en 1860.
Des samurai, vers les années 1860.
Des samurai, vers les années 1860.

Saigō Takamori (assis en uniforme occidental) entourés de ses officiers, en tenue samurai, lors de la rébellion de Satsuma en 1877. Image tirée d'un article du Monde Illustré (1877).

Le samouraï (侍, samurai, ou bushi (武士, bushi)) est un membre de la classe guerrière qui a dirigé le Japon féodal durant près de 700 ans.

Étymologie

Kanji pour Samurai.

Le terme « samouraï », mentionné pour la première fois dans un texte du X siècle, vient du verbe saburau qui signifie « servir ». L'appellation est largement utilisée dans son sens actuel depuis le début de la période Edo, vers 1600. Auparavant, on désignait les guerriers plutôt par les termes mono no fu (jusqu'au VIII siècle), puis bushi (武士, bushi), qui peuvent l'un ou l'autre se traduire par « homme d'armes ». À partir de la période Edo, les termes bushi et samouraï ne sont pas tout à fait synonymes, il existe une différence subtile (voir l'article Bushi).

On trouve aussi parfois le terme buke : il désigne la noblesse militaire attachée au bakufu (gouvernement militaire), par opposition aux kuge, la noblesse de cour attachée à l'empereur. Les buke sont apparus durant l'ère Kamakura (1185–1333).

Historique

Origines

La classe de guerriers professionnels du Japon, constituée d'archers montés sur des étalons, trouve son origine dans la volonté impériale de conquérir des terres des Aïnous à la fin de la période Nara.

Jusque-là, le Japon disposait d'une armée fondée sur la conscription, inspirée du modèle chinois. Les hommes âgés de vingt à trente ans étaient conscrits, répartis en autant de gunki (corps de mille soldats et officiers) qu'il y avait de provinces et attachés au service du kokushi (gouverneur de la province).

Ce système se révéla totalement inefficace pour lutter contre les « barbares » Aïnous, redoutables cavaliers. L'empereur décida en 792 de le dissoudre pour mettre en place un nouveau système appelé kondeisei. Le kondesei avait l'avantage de réduire le poids du service militaire chez les paysans (sur qui reposait l'économie) puisqu'il était constitué de jeunes cavaliers archers issus de milieux plus aisés. Cette milice, formée de 3 9** hommes, commença à tomber en désuétude au X siècle, mais on ne peut affirmer qu'elle soit à l'origine des premiers samouraïs, apparus à cette époque.

Mitsuo Kure, dans son livre Samouraïs (p. 7), cite plusieurs autres origines possibles pour les samouraïs :

les kugutsu, des nomades qui parcouraient le Japon en vivant de spectacles de marionnettes et d'acrobaties, eux aussi réputés grands cavaliers archers. Il est toutefois impossible de dire s'ils utilisaient des grands arcs ;

les contacts avec les Emishi, durant les combats contre eux, mais aussi au cours d'activités commerciales ou en les employant comme mercenaires pour protéger Kyūshū de tentatives d'invasion coréennes ou chinoises, ont pu inspirer à la cour impériale de Kyōto l'idée de créer une cavalerie, jusqu'ici totalement absente de l'histoire militaire du Japon.

Enfin, Mitsuo Kure énonce une dernière hypothèse selon laquelle les samouraïs seraient à l'origine des gardes du palais impérial au début du X siècle, se fondant sur les premiers documents mentionnant le mot samurai (ou plutôt saburai, « en service », qui se déforma plus tard en samurai). S'il rejette rapidement cette hypothèse, arguant que les meilleurs élevages de chevaux se trouvaient dans le Kantō et le Tōhoku et que les armures o-yoroi furent mises au point sur le champ de bataille et non dans la paix de la cour, cette hypothèse est en revanche la seule origine citée par Stephen Turnbull dans son Samurai Sourcebook, (p. 8).

Turnbull indique à leur sujet qu'ils passèrent rapidement du service impérial à celui des riches propriétaires terriens des provinces, qui devaient lutter contre les Emishi, les bandits et les propriétaires terriens rivaux. Il précise aussi que ces premiers clans de samouraïs étaient d'origine modeste, mais se plaçaient sous l'égide de descendants de lignées impériales mineures, partis chercher fortune dans les contrées sauvages. Les deux plus puissants clans de samouraïs de la fin de l'ère Heian, les clans Taira et Minamoto, découlent de cette tradition, descendant respectivement des empereurs Kammu et Seiwa.

Ère Heian

Samurai à cheval, portant une armure Ō-yoroi (en), tenant un arc (yumi) avec des flèches dans un carquois (yebira (en)).

Si l'ère Heian est pour la cour impériale une période de paix et de prospérité, les provinces, en revanche, étaient secouées de révoltes paysannes dues aux lourds impôts, réprimées par les kokushi (gouverneurs de provinces nommés par le gouvernement impérial). Les petits fermiers se placèrent sous la protection de puissantes familles de propriétaires terriens, qui de ce fait s'enrichirent et furent bientôt en mesure de recruter des armées privées, constituées de guerriers professionnels, mais aussi de simples civils (paysans, artisans, citadins).

Ces armées conféraient une certaine puissance et une indépendance grandissante à ces propriétaires terriens, riches, mais dénigrés par l'aristocratie de Kyōto, et leur permettaient de défendre leurs terres contre les menaces diverses, mais aussi de s'étendre aux dépens de leurs voisins. De plus, certains tentaient de se dégager de la tutelle du gouvernement central, ce qui provoqua des révoltes auxquelles prirent part certains des premiers gouvernements samouraïs.

Premières rébellions

En 935, Taira no Masakado, gouverneur de la province de Shimosa, tua son oncle Kunika et rallia à lui de nombreux guerriers, gagnant ainsi le contrôle de la quasi-totalité du Kantō et s'autoproclama empereur en 939. La même année, sur les côtes de la mer intérieure, Fujiwara no Sumitomo rassembla des wakō (pirates) et se révolta également.

Le gouvernement n'eut pas de mal à réprimer ces premières révoltes samouraïs, se contentant d'engager d'autres clans pour lutter contre les premiers, lors de ce qui fut désigné comme Rébellion de Jōhei Tengyō.

En 1028, Taira no Tadatsune se révolta également et prit le contrôle du Kantō. La cour tarda alors à réagir, selon Louis Frédéric (Le Japon, dictionnaire et civilisation, [p. 1073]), « les forces impériales [étaient] trop faibles pour intervenir efficacement contre lui ». Au bout de quatre mois, cependant, la cour envoya contre lui Taira no Naokata, qui fut vaincu. En 1031, Minamoto no Yorinobu se joignit aux forces de pacification impériale, obligea Tadatsune à se rendre, et prit le contrôle du Kantō.

Par la suite, les familles de samouraïs les plus influentes, notamment les Taira et les Minamoto, furent appelées à la cour pour assurer la sécurité de l'empereur et de l'aristocratie, avec qui ils tissèrent peu à peu des liens, bien que gardant un statut très bas. Les jōkō, notamment, s'entouraient de gardes du corps samouraïs à demeure dans son palais, les hokumen no bushi (ce qu'on peut traduire par « samouraïs du côté nord ».)

Guerres dans le nord de Honshū

Dans les provinces du Tōhoku, la partie nord de l'île de Honshū, plus récemment colonisée et loin de la capitale, des seigneurs tentaient d'échapper à l'influence de la cour. En 1051, Abe no Yoritoki se souleva et la province de Mutsu fut secouée par les affrontements de la guerre de Zenkunen, qui dura en réalité jusqu'en 1062, le général des forces impériales, Minamoto no Yoriyoshi (fils de Yorinobu) ayant fait appel au clan Kiyohara de la province de Dewa. La cour attribua les biens du clan Abe à ces derniers, et, lorsqu'en 1083, Minamoto no Yoshiie, fils de Yoriyoshi, fut nommé juge dans une querelle interne des Kiyohara, il en profita pour les détruire au cours de ce qu'on appelle la guerre de Gosannen. Estimant qu'il avait agi pour des raisons personnelles, la cour refusa de lui attribuer une récompense et il dut prélever des parcelles sur son propre domaine pour payer ses hommes. Selon Mitsuo Kure (Samouraïs, p. 14), cet acte le rendit très populaire et de nombreuses familles de samouraïs se mirent à son service.

Intrigues à la cour

Ces premières rébellions samouraïs, actions isolées et menées loin de la cour eurent finalement peu d'impact dans l'arrivée au pouvoir à la fin du XII siècle. En revanche, les clans de samouraïs présents à la cour tirèrent parti de la lutte de pouvoir entre l'empereur Go-Shirakawa et l'empereur retiré Sutoku en 1156. À l'issue de ce qui est connu comme la rébellion de Hōgen, l'influence des régents Fujiwara diminua considérablement et les clans Taira et Minamoto parvinrent à gagner des positions importantes à la cour.

En 1159, lorsque Minamoto no Yoshitomo et Fujiwara no Nobuyori tentèrent un coup d'État connu sous le nom de rébellion de Heiji, Taira no Kiyomori écrasa les Minamoto, massacrant une bonne partie du clan et entama une ascension qui l'amena en 1167 au poste de dajō-daijin, premier ministre.

Cependant, en 1180 éclata la guerre de Gempei, une guerre de succession au trône impérial, les Minamoto reconstitués soutenant un candidat différent de celui des Taira. Au terme de cinq ans de guerre, les Taira furent finalement éliminés et Minamoto no Yoritomo mit en place le premier bakufu, avant d'être nommé shogun en 1192. Pour la première fois, le Japon était dirigé par des samouraïs, et le resta jusqu'en 1868.

Réincarnation en crabes

En 1185, les clans Taira et Minamoto s'affrontent dans la baie de Dan-no-ura. Lors de cette bataille décisive, le jeune empereur Antoku, âgé de six ans, sentant la défaite finale, plonge dans les eaux avec sa grand-mère pour se donner la mort plutôt que de subir le déshonneur d'une capture. Plusieurs samouraïs imitent son geste. La légende prétend que les guerriers Taira se sont réincarnés en crabes, d'où cet ornement qu'on retrouve quelquefois sur des casques de samouraïs. Encore aujourd'hui, les pêcheurs qui attrapent des crabes dont la carapace évoque un visage les rejettent à l'eau. Il s'agit en fait d'une espèce endémique: le heikegani.

Avènement des Tokugawa

Le Samurai Hasekura Tsunenaga à Rome en 1615. Collection Borghese, Rome.

Avec la pacification de la période Edo, la fonction combattante des guerriers diminue et ceux-ci deviennent des fonctionnaires. Ils vont laisser le côté guerrier pour les cérémonies, et commencer à s'intéresser aux arts (surtout l'écriture). Néanmoins, probablement pour se redonner de la valeur, des règles très strictes sont codifiées, sous le nom de bushidō (« voie du guerrier »). Le suicide rituel du seppuku — aussi connu sous le nom de « hara-kiri » (littéralement « ouvrir le ventre ») — devra être interdit à certaines périodes par le shogun (seigneur militaire du Japon).

En effet, pour sauvegarder son honneur, un samouraï devait se faire seppuku s'il arrivait malheur à son maître, à sa famille, ou simplement s'il avait fait une faute grave, son seigneur pouvait lui commander à n'importe quel moment le seppuku s'il ne s'estimait pas satisfait. Ce rite provoquait parfois des ravages dans les rangs des samouraïs.

Ère Meiji et fin des samouraïs

Matsudaira Katamori (1836–1893).

La période des Tokugawa amène un certain renfermement du Japon sur lui-même, peu ouvert aux pays étrangers. Cet isolement prend fin avec l'intervention du commodore Matthew Perry qui force le pays à s'ouvrir au commerce extérieur à partir de 1854. Des changements majeurs surviennent alors, avec notamment la reprise en main du pays par l'empereur.

La restauration de Meiji en 1867 entraîne avec elle toute une série de mesures. Les samouraïs sont également frappés par les réformes. Privés de leurs droits, ils se révoltent avant d'être écrasés par l'armée impériale en 1874 et lors de la rébellion de Satsuma en 1877. Le passage à l'ère moderne fit qu'il fut décidé de conserver l'héritage culturel des différents arts utilisés par les samouraïs au sein de la Dai nippon butoku kai créée en 1895.

Religions

Le bouddhisme zen a fortement influencé les samouraïs. Voir par exemple le samouraï Suzuki Shōsan, devenu moine zen à 42 ans.

Le shintoïsme a eu une certaine influence, ainsi que le confucianisme.

Éducation du jeune samouraï

Musashi Miyamoto, un célèbre samouraï.

Dans la tradition samouraï, un fils de samouraï était soumis à une discipline très stricte. Le temps des caresses maternelles était douloureusement court. Avant même d'avoir vêtu son premier pantalon, on l'avait soustrait autant que possible aux tendres contacts et on lui avait appris à réprimer les élans affectueux de l'enfance. Tout plaisir oisif était rigoureusement mesuré et le confort lui-même proscrit, sauf en cas de maladie. Ainsi, dès le moment où il savait parler, on lui enjoignait de considérer le devoir comme le seul guide de son existence, le contrôle de soi comme la première règle de conduite, la souffrance et la mort comme des accidents sans importance du point de vue individuel.

Cette éducation austère n'allait pas sans impératifs beaucoup plus contraignants, destinés à développer une impassibilité totale dont l'enfant ne devait jamais se départir, hormis dans l'intimité de la maison. On accoutumait les garçonnets à la vue du sang en les forçant à assister à des exécutions. Ils ne devaient manifester aucune émotion. De retour chez eux, on les obligeait à manger un grand plat de riz coloré en rouge sang par l'adjonction d'un jus de prunes salées, afin de réprimer tout sentiment d'horreur secret. Des épreuves encore plus pénibles pouvaient être imposées, même aux très jeunes enfants. À titre d'exemple, on les contraignait à se rendre seuls, à minuit, sur les lieux du supplice, et à en rapporter la tête d'un des condamnés pour preuve de leur courage. En effet, la crainte des morts était jugée tout aussi méprisable de la part d'un samouraï que celle des vivants. Le jeune samouraï devait apprendre à se prémunir contre toutes les peurs. Dans toutes ces épreuves, la plus parfaite maîtrise de soi était exigée. Aucune fanfaronnade n'aurait été tolérée avec plus d'indulgence que le moindre signe de lâcheté.

En grandissant, l'enfant devait se satisfaire, en guise de distractions, de ces exercices physiques qui, très vite et pour le restant de ses jours, préparent le samouraï à la guerre : kenjutsu, jujutsu, bajutsu, kyujutsu, respectivement art du sabre, lutte, art équestre, tir à l'arc. On lui choisissait des compagnons parmi les fils des domestiques, plus âgés que lui et sélectionnés pour leur habileté dans l'exercice des arts martiaux. Ses repas, bien qu'abondants, n'étaient pas très raffinés, ses tenues légères et rudimentaires, sauf à l'occasion des grandes cérémonies. Lorsqu'il étudiait, en hiver, s'il arrivait qu'il eût si froid aux mains qu'il ne puisse plus se servir de son pinceau, on lui ordonnait de plonger dans l'eau glacée pour rétablir la circulation. Si le gel engourdissait les pieds, on l'obligeait à courir dans la neige. Plus rigoureux était encore l'entraînement militaire proprement dit : l'enfant apprenait de bonne heure que la petite épée à sa ceinture n'était ni un ornement, ni un jouet.

Pour l'éducation religieuse du jeune samouraï, on lui apprenait à vénérer les dieux anciens et les esprits de ses ancêtres. On l'initiait à la foi et à la philosophie bouddhiques et on lui enseignait l'éthique chinoise. Ceci est à nuancer, du fait que tel clan ou telle famille ou encore telle koryu (école d'arts martiaux) tendaient à une vision shintoïste, bouddhique ou confucianiste. Ainsi la Tenshin shōden katori shintō-ryū incline vers le shintoïsme tandis que la Hyoho niten ichi ryu ouvre son texte majeur sur une invocation à une déité bouddhiste en poursuivant que s'il faut vénérer les dieux, il ne faut pas pour autant attendre d'eux la victoire.

Peu à peu, à mesure qu'il passait de l'enfance à l'adolescence, la surveillance à laquelle il était soumis allait s'amenuisant. On le laissait de plus en plus libre d'agir selon son propre jugement, avec la certitude qu'on ne lui pardonnerait pas la moindre erreur, qu'il se repentirait toute sa vie d'une offense grave et qu'un reproche mérité était plus à redouter que la mort même.

Le samouraï apprenait son métier au sein d'écoles anciennes dispensant une formation aux armes, à la stratégie, au renseignement et aux divers aspects de l'art de la guerre. Ces koryu, écoles anciennes, ont été le cadre qui a façonné l'excellence technique et morale du samouraï.

Différents types de samouraïs

Un samouraï n'ayant pas de rattachement à un clan ou à un daimyō (seigneur féodal) était appelé un rōnin. Un samouraï qui était un vassal direct du shogun était appelé hatamoto.

Cependant, tous les soldats n'étaient pas samouraïs, ceux-ci constituant une élite équivalent en quelque sorte aux chevaliers européens ; l'armée, à partir de la période Kamakura, reposait sur de larges troupes de fantassins de base nommés ashigaru et recrutés principalement parmi les paysans.

Armes

Un samurai en armure avec son sabre, vers 1860.

Guerriers samurai avec différents types d'armures et d'armes, dans les années 1880.
Guerriers samurai avec différents types d'armures et d'armes, dans les années 1880.

Le samouraï utilisait environ 40 armes avec une mention spéciale pour le katana, grand sabre, qu'il était le seul à pouvoir porter. Il étudiait les kobudo, les arts martiaux japonais d'avant 1868, au sein des koryu. Il attribuait une grande importance au katana, suivant ainsi le bushidō pour lequel le katana est l'âme du samouraï. Quand un enfant avait atteint l'âge de 15 ans, il pouvait obtenir un wakizashi (petit sabre) et un nom d'adulte lors d'une cérémonie appelée genpuku (元服). Lors de cette cérémonie, il devenait samouraï. Il obtenait aussi le droit à porter un katana.

Une cordelette (souvent fabriquée à partir d'une mèche de cheveux) était souvent nouée à travers un trou dans le tsuba (habituellement prévu pour faire passer le kogatana, stylet rangé dans un compartiment du fourreau), une sorte de sécurité pour katana, permettant de manifester des intentions pacifiques, puisqu'il devenait dès lors impossible de le dégainer sans dénouer d'abord cette sécurité.

Un katana et un wakizashi réunis sont appelés un daisho (littéralement : « grand » et « petit »).

Le wakizashi était « la lame d'honneur » d'un samouraï et il ne quittait jamais son côté. Le samouraï dormait avec l'arme sous son oreiller et l'emmenait avec lui quand il entrait dans une maison et devait laisser ses armes principales dehors.

Le tanto était un petit poignard, et il était porté quelquefois à la place du wakizashi dans un daisho. Il était utilisé quand un samouraï devait faire seppuku ou hara-kiri (suicide). Cependant, placé dans le keikogi (« vêtement d'entraînement »), le tanto se révélait être une arme de poing très utilisée pour les assassinats ou les combats rapprochés.

L'arme favorite du samouraï était le yumi (« arc »). Le yumi resta inchangé jusqu'à l'apparition de la poudre à canon et des fusils au XVI siècle. L'arc composite de style japonais n'était pas une arme très puissante en comparaison avec l'arc classique d'Eurasie. Sa taille permettait de lancer divers projectiles comme des flèches enflammées et des flèches-signaux d'une portée efficace de 50 m, et plus de 100 m quand la précision n'était pas importante. Il était ordinairement utilisé à pied derrière un tedate (手盾), un grand mur de bambou mobile, mais il pouvait même être utilisé à dos de cheval. La coutume de tirer à dos de cheval, yabusame (流镝马), est devenue une cérémonie shintoiste.

Le nodachi est un sabre d'aspect similaire au katana, mais qui mesure environ 150 cm ; il était réservé aux samouraïs les plus forts. On peut voir Kikuchiyo, personnage venant du monde paysan, en manipuler un dans le film Les Sept Samouraïs. Ce type d'arme est adapté à la lutte contre les unités de cavalerie, et surtout contre les fantassins en armures légères. Elle ne fut toutefois jamais vraiment populaire en raison de la difficulté de son maniement (requérant davantage de force et de dextérité qu'un katana de taille moyenne), et du fait que le naginata remplissait déjà très bien ce rôle.

Certains samouraïs les utilisaient toutefois, certains pour crâner à l'instar de nombreux kabuki-mono, et moins souvent en raison de compétences réelles dans son maniement. On notera notamment le célèbre Sasaki Kojirô et sa Monohoshizao, ainsi que Makara Jurōzaemon Naotaka, et son fameux nodachi, Tarōtachi, mesurant 220 cm pour 4,5 kg (éléments de poignée et autres accessoires exclus).

Au XV siècle, le yari (lance) est également devenu une arme populaire. Il a remplacé le naginata sur le champ de bataille lorsque la bravoure personnelle est devenue moins importante, et les batailles, plus organisées. Le yari était plus simple à utiliser et plus mortel qu'un katana. Une charge, à cheval ou à terre, était plus efficace quand une lance était utilisée, et offrait plus de 50 % de chances de vaincre un samouraï armé d'un tachi, forme primitive de katana adaptée au combat monté, parfois appelé par erreur daïkatana dans la culture occidentale.

Dans la bataille de Shizugatake, où Shibata Katsuie fut vaincu par Toyotomi Hideyoshi (ou Hashiba Hideyoshi), les « sept lances » de Shizugatake (贱ヶ岳七本枪) ont joué un rôle crucial dans la victoire.

Jusqu'au XVIII siècle, le tranchant des lames de katana était testé sur des condamnés vivants par des bourreaux payés par les samouraïs.

Les armes blanches utilisées par les samouraïs ont énormément gagné en qualité au fil des siècles, jusqu'à arriver à une qualité inégalée : les lames forgées selon la tradition japonaise sont encore aujourd'hui les meilleures que l'homme ait faites sur le plan des qualités physiques, grâce aux techniques complexes de forge et de trempe développées par les forgerons d'armes japonais, ainsi que le tamahagane, acier spécial obtenu à base de sable ferrugineux.

Accessoires

Armure

Armure Ō-yoroi (en). Musée national de Tokyo.

Un équipement protecteur couvre le samouraï de la tête au pied. L'armure est constituée de plusieurs parties et est conçue de manière à favoriser le plus possible la mobilité du combattant.

Bâton de commandement

Durant les guerres féodales, plusieurs dizaines de milliers de samouraïs pouvaient être impliqués dans les combats. Il devenait donc important de trouver un moyen de transmettre les ordres de déplacement. À cette fin, on utilisait un bâton de commandement (saihai) qui pouvait être aperçu de loin. Il s'agissait d'un bâton orné à une extrémité d'un faisceau de poils de yak, de lamelles de papier laqué, de lanières de cuir ou de bandelettes de tissu. Le bâton était fixé à l'armure à l'aide d'une corde. Son utilisation remonte aux années 1570.

Bâton sahai de la période Edo avec des poils de yak.

Bâton sahai avec des lanières de cuir.

Quelques samouraïs célèbres

Autoportrait de Miyamoto Musashi, Rōnin, écrivain et artiste, vers 1**0.

Yamaoka Tesshū était un célèbre samurai lors de la période Bakumatsu.

Nom Fief né en mort en Minamoto no Yoshitsune Yamashiro (un ancien nom de Kyoto) 1159 1189 Kenshin Uesugi Echigo (un ancien nom de Nigata) 1528 1578 Shingen Takeda Kai (un ancien nom de Yamanashi) 1522 1573 Hideyoshi Toyotomi Owari (un ancien nom de Aichi) 1536 1598 Torii Mototada 1539 1600 Yukimura Sanada Shinano (un ancien nom de Nagano) 1567 1615 Sune'emon Torii Mikawa (près de Nagoya) 1575 Musashi Miyamoto Aucun (ronin) 1584 ** Shirō Amakusa Shimabara 1621 1638 Shigetsuke Taira 1639 1730 Tsunetomo Yamamoto 1659 1719 Heihachirō Ōshio 1793 1837 Takamori Saigō Satsuma (ancien nom de Kagoshima) 1827 1877 Isami Kondô Musashi 1834 1868 Tomoe Gozen 1161 1184

On peut également noter :

Les 24 généraux de Shingen Takeda et d'autres groupes de samouraïs.

Des étrangers au Japon ayant pu devenir samouraïs : William Adams Yasuke

William Adams

Yasuke

Premier samouraï étranger

Le premier samouraï étranger, choisi par Oda Nobunaga, était un esclave africain.

Yasuke arrive du Mozambique en 1579, au service d'un très renommé jésuite italien du nom de Alessandro Valignano. Il fait aussitôt sensation lorsqu'il arrive à la capitale. De nombreuses personnes qui affirmaient l'avoir vu furent tuées pour ce qui était considéré comme un mensonge dont ils ne voulaient pas démordre. Nobunaga ayant vent de ces rumeurs et imaginant qu'il devait y avoir un subterfuge, suspectant en particulier que l'homme devait être tout simplement peint en noir, décide de le rencontrer et de faire gommer sa peau. À sa grande surprise, la couleur de l'homme était réelle, Nobunaga intéressé lui donne de l'argent en dépit du fait qu'il est toujours esclave de Valignano et le laisse repartir.

Lors des missions du Jésuite au Japon en 1581, Yasuke apprend à parler japonais et rencontre à nouveau Nobunaga qui apprécie beaucoup sa compagnie, jugeant l'homme incroyablement robuste, fort et intelligent. Il demande à Valignano, qui devait quitter le Japon cette même année, de laisser Yasuke vivre au Japon sous sa protection. Nobunaga appréciait tellement Yasuke que les gens pensèrent qu'il serait un jour nommé seigneur. Ce ne fut pas le cas, mais Yasuke devint samouraï.

En 1582, Nobunaga est défait à Kyoto par l'armée de Akechi Mitsuhide. Yasuke part alors à la rencontre de son héritier, Oda Nobutada, au château de Nijo. Nobutada à son tour attaqué, peut compter sur Yasuke qui reste un samouraï fidèle. Lorsque Mitsuhide fait tomber le château de Nijo, Yasuke n'est pas tué mais amené à Akechi Mitsuhide pour qu'il décide de son sort. On déclare qu'il n'est pas un homme, qu'il ne sait rien, n'est pas japonais, qu'il ne doit cependant pas être tué mais porté aux Jésuites indiens dont Valignano, le missionnaire italien, avait été responsable quelques années auparavant. Yasuke doit donc retourner aux jésuites indiens et nul ne sait ce qu'il est advenu de lui par la suite, aucun écrit n'ayant été retrouvé après cet événement.

Description de Yasuke dans les mémoires de Nobunaga Oda (信长公记, Shinchōkōki) :

« Le 23 du second mois, un serviteur noir vint des pays chrétiens. Il semblait avoir 26 ou 27 ans, son corps tout entier était noir comme celui d'un bœuf. Il était solide et avait de la présence. De plus, sa force était supérieure à celle de 10 hommes réunis. »

Yasuke mesurait en effet 1,88 m ce qui à l'époque au Japon devait être extrêmement impressionnant.

Dans la culture populaire

Poésie

Un poème des Trophées de José-Maria de Heredia se nomme « Le Samouraï ».

Romans

Lian Hearn, Le Clan des Otori.

Armand Cabasson, Par l'épée et le sabre.

Eiji Yoshikawa, La Pierre et le Sabre, La Parfaite Lumière.

James Clavell, Shogun.

Thomas Day, La Voie du sabre.

Yukio Mishima, Le Japon moderne et l'éthique samouraï.

Romain d'Huissier, Seppuku, Trash éd., 2015, coll. « Trash », n 14.

Cinéma

Les Sept Samouraïs d'Akira Kurosawa (1954).

Samurai d'Hiroshi Inagaki (1954).

Le Garde du corps d'Akira Kurosawa (1961).

Sanjuro d'Akira Kurosawa (1962).

Hara-kiri de Masaki Kobayashi (1962).

La Légende de Zatoïchi. Le masseur aveugle de Kenji Misumi (1962).

Les 13 Tueurs de Eiichi Kudō (1963).

Les Trois Samouraïs hors-la-loi de Hideo Gosha (**).

Dai-bosatsu tōge de Kihachi Okamoto (1966).

Le Samouraï de Jean-Pierre Melville (1967).

Goyokin, l'or du shogun de Hideo Gosha (1969).

Puni par le ciel de Hideo Gosha (1969).

Kozure Ōkami.

Soleil rouge, de Terence Young (1971).

Im Schatten des Shogun de Kinji Fukasaku (1978).

Shogun (1980).

Kagemusha, l'ombre du guerrier, de Akira Kurosawa (1980).

Ran, de Akira Kurosawa (1985).

Ninja Scroll de Yoshiaki Kawajiri (1993).

Blade, de Stephen Norrington (1998) utilisation d'un katana et des valeurs zen du combattant.

Ghost Dog : La Voie du samouraï de Jim Jarmusch (1999).

Après la pluie, de Takashi Koizumi (1999).

Tabou de Nagisa Ōshima (1999).

Le Dernier Samouraï de Edward Zwick (2003).

Zatoichi, de Takeshi Kitano (2003).

Le Samouraï du crépuscule (The Twilight Samurai), film japonais réalisé par Yoji Yamada (2002).

Sword of the Stranger, de Masahiro Andō (2007).

Hara-Kiri. Mort d'un samouraï de Takashi Miike (2011).

Bande dessinée et manga

Bosse, Michetz, Kogaratsu, Dupuis, 1988-1999.

Stan Sakai, Usagi Yojimbo.

Takehiko Inoue, Vagabond, Tonkam, 1999.

Hiroaki Samura, L'Habitant de l'infini.

Hideki Mori, Tengu.

Nobuhiro Watsuki, Kenshin le vagabond.

Akimine Kamijyō, Samurai Deeper Kyo.

Patrick Cothias, Adamov, Le Vent Des Dieux.

Hub, Okko.

Ron Marz (en), Luke Ross, Jason Keith, L'Âme du samouraï.

Tite Kubo, Bleach.

Takashi Okazaki, Afro Samurai.

Shinichiro Watanabe, Samurai Champloo.

Hideaki Sorachi, Gintama.

Eiichirō Oda, One piece.

中文百科
日本武士
日本武士

武士是10世纪到19世纪在日本的一个社会阶级,一般指通晓武艺、以战斗为职业的军人。除了日本及受到汉语语系影响的国家以外,多种语言以日语的「侍」( さむらい )来表示。武士的精神被称为“武士道”(Bushido)。

武士的地位和等级

武士在十二世纪到十九世纪中统治日本,江户幕府的四民等级中武士是最高。 武士经常和西欧的骑士或中国的武士 (春秋战国)和侠士比较,还有人比为古印度的刹帝利世袭武士种姓。 但武士等级在日本的作用比较其他国家的类似身分更为复杂,人数和等级也较多。 可以说武士不一定是贵族,贵族也不一定是武士,因为在武士前便有公家,即文官贵族存在,而天皇和日本皇室也向来以公家自居的。相对在欧洲或印度的君主常自称武人。 一般说武士等级分为上士和下士,上士(上级武士)包括了大将军、大名、旗本、藩士等,有官位和名确身分的贵族,这点上士和骑士非常地相似。所以上士明确地可以归属贵族等级的,也还最狭义的武士定义。 而下士(下级武士)如浪人或乡士与足轻等严格上并非武士,也明显地不是贵族更和四民中其他三个等级一起生活的。所以只属于平民身分中较高的人们,其实更像中国春秋战国的武士阶级,而一般正派的浪人和小吏在故事的描述也接近中国的侠士。 在全球而言下士较接近的是绅士,但下士的起源是那些失败了的古代贵族的务农的后人,或被所属的藩府所免职的牢人,和被武士收养与教育的农民,后来也把一些付钱买到个衔头的「豪农豪商」称为下士。 虽然他们可能被幕府或藩聘用为小吏或普通的士兵,但他们仅被承认的是武功和知识甚至金钱而非出身,因为下士拥有了姓氏和带刀等身分像征的特权,才被当作广义的武士,可是在服装打扮和居住的地方上不可以僣越上士的,如武士屋的等级不是「武家屋敷」而是「待长屋」,平时不可以使伞或穿着丝绸等,这类人的收入也多和百姓无异仅足糊口。 所以下士在日本的地位较英国的绅士低的。 而忍者也不算是武士,只算是同源的组织,而且忍者人数较少,社会地位都较武士低的,但在后来被收编入武士间的战斗串行,也常赋与了下士的称呼。

武士的起源

元日战争 日本武士末永在元朝军队的箭林弹雨下冲锋。(镰仓幕府武士竹崎季长于1293年绘制的《蒙古袭来绘词》) 于东京国立博物馆藏的大铠 武士的雏形是在日本平安时代律令制下产生的武官,最初是日本桓武天皇为了巩固政权而设立的。在平安时代以前,除了奴隶,所有的自由人男子都有责任和义务成为被天皇募兵的对象。 然而这些士兵必须自行补给和养活自己,很多人因此不能回到自己的家乡,而是选择在当地定居。人们可以通过交重税来免除兵役,这种主要由农民组成的士兵在日本统称为防人。由于防人士兵的不正规性,且又给农民带来了巨大的负担,在平安时代初期被桓武天皇所废止。这种形式的士兵并不是真正意义上的武士。 在平安时代早期(8世纪末—9世纪初),桓武天皇想要在北本州岛巩固和扩张自己的统治范围。天皇对本州北部虾夷人派出的北伐军缺乏士气和纪律,很难在战场上取胜。于是桓武天皇开始向地方世家豪族求助,提出将授予征夷大将军的称号给任何替代自己**北本州的地方势力。这些弓马娴熟的世家豪族很快成为了天皇用来剿灭反抗力量的工具。为了应付征战,军人不再是所有人都能胜任的,完全的专职军人--武士制度,也开始流行于日本国内。另一起源是守卫领主庄园的郎党与臣籍降下的王子。 12世纪末,武士首领源赖朝出任「征夷大将军」,创立幕府,统帅天下军政,标志着武士时代的来临。尔后的军事领袖多半袭用「征夷大将军」之官位,实施统治。由1192年开始,大部分幕府势力握有日本实际政权,直到1868年明治维新,江户幕府交出政权给天皇为止。 日本武士理论上必须是文武双全的人,除了要擅长剑道、马术、射箭等武艺,也须读书、习汉文、练书法、做文章;尤其兵法、韬略更是所须精通。品行、操守、勇气也都是被评鉴的范围,武士的道德被称为武士道。武士小学年纪就需现场参观死刑的运行,甚至上战场作战,日本战国时代,失去君主的武士会变成浪人。 在20世纪,宫本武藏成为世界家喻户晓的日本武士代表人物;日本电影导演黑泽明,五社英雄为诠释日本武士电影最佳代表人。 佩刀 日本武士使用的盔甲。 日本历史上,只有武士才能佩长刀,一般平民是无权使用的(但是可以配带脇差)。武士佩刀一长一短,长刀为太刀或是打刀,短者为脇差,两把刀使用上有分野,长刀是主武器,脇差是备用武器,是在长刀损坏时,才使用的,平常不会使用。按习惯武士出门之前,先会将脇差插在腰带里,然后用右手提着刀,走到门口的玄关处穿上鞋以后,才再将刀插在腰带里。刀佩带在左腰,是为了方便以右手拔刀。短刀除外,尤其是为配合盔甲的马手差(めてざし,Metezashi)短刀。 此外,武士以自己的刀为荣耀,碰撞武士的刀鞘,会被视为不礼貌。这也是为什么日本人行走都是靠左边。而且刀佩带左面,即使两个武士在狭巷相遇,他们的刀鞘也不会互相碰触。武士到人家中探访,也会先在玄关把刀解开,然后用右手提着,再进入屋内。用左手提刀入户,表示可以随时用右手拔刀,是不信任的表现。除非有合理的原因(左撇子),否则也会被视为不礼貌。 日本刀显现了日本铸剑技术在中古至近代领先世界各国的地位。在中国明朝洪武年间,锦衣卫在大将军蓝玉官邸内,搜出近万把日本武士刀,朱元璋即以谋反罪逮捕蓝玉,处决相关谋反人士万余人;可是明朝锦衣卫自此起,朝仪佩带绣春刀,奉皇帝令支持明军前线作战时,锦衣卫是使用“兵器司”(与惜薪司……等共十三司库为东厂所管辖)购自日本武士刀作战。明末崇祯年间宋应星著作《天工开物》提及“倭刀出鞘,暗室生辉”之赞许。

电影作品

《末代武士》:主要描述了日本传统的武士道精神,以1876年-1877年中的西南战争和明治维新作为背景。

《七人之侍》(七武士):1954年4月26日上映的日本电影,黑泽明导演的代表作,故事背景是日本战国时代末期。

《宫本武藏》

《战国英豪》(原题:隠し砦の三悪人/かくしとりでのさんあくにん),黑泽明导演的作品,讲述的战国时代的忠心武将真壁六郎太经历险难拥护女公子雪姬再与主家的故事。

《大镖客》

《椿三十郎》

《眠狂四郎》

《盲剑客》

《切腹》

《大菩萨岭》

《十三刺客》

《风尘三侠》

《人斩》

《御用金》

《带子狼》

《柳生一族的阴谋》

《小旋风纹次郎》

动画作品

《神剑闯江湖》

《琉球武士疯云录》:2004年manglobe动画公司首部原创动画作品。

《SAMURAI 7》:2004年GONZO制作之电视动画,改编自黑泽明之真人电影代表作《七人之侍》。

《爆炸头武士》:2007年GONZO制作之电视动画。

《兽兵卫忍风帖》

《异邦人 无皇刃谭》

《风魔小次郎》

《银魂》

《新撰组异闻录》

《宫本武蔵‐双剣に驰せる梦》:动画电影

《战国BASARA》:2009年4月1日于TBS系播放电视动画

《侍战队真剑者》:日本东映公司于2009年2月推出的超级战队系列第33部作品。

《薄樱鬼》

代表性人物

源义经

楠木正成

真田幸村

柳生十兵卫

宫本武藏

织田信长

明智光秀

德川家康

伊达政宗

岛胜猛

前田利家

佐胁良之

土方岁三

大石良雄

佐佐木小次郎

法法词典

samouraï nom commun - masculin ( samouraïs ) S'écrit aussi: samurai

  • 1. histoire ancien guerrier japonais au service d'un seigneur

    une armure de samouraï

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