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词典释义:
lorgnon
时间: 2024-01-05 00:10:04
[lɔrɲɔ̃]

n.m. 1. 〈古〉单片眼镜 2. 夹鼻眼镜;长柄眼镜

词典释义
n.m.
1. 〈古〉单片眼镜
2. 夹鼻眼镜;长柄眼镜
mettre son lorgnon戴夹鼻眼镜
Un lorgnon qui tremblote toujours parce qu'il ne serre qu'un brimborion de peau, sous le front (Duhamel).夹鼻眼镜总是在微微颤抖,因为它只夹住额头下面的一丁点皮肤。(杜)

近义、反义、派生词
词:
binocle,  face-à-main,  monocle,  pince-nez,  pince
联想词
menton 颏,下巴; moustache 髭,小; miroir 射镜; œil yeux) 眼睛; nez ; vieillard 老人,老汉; béret 贝雷帽; lunette 眼镜; lunettes 眼镜; chapeau ; regard 看;
短语搭配

mettre son lorgnon戴夹鼻眼镜

chausser un lorgnon戴上夹鼻镜

Un lorgnon qui tremblote toujours parce qu'il ne serre qu'un brimborion de peau, sous le front (Duhamel).夹鼻眼镜总是在微微颤抖,因为它只夹住额头下面的一丁点皮肤。(杜阿梅尔)

原声例句

Lucien approcha son lorgnon de son œil.

吕西安把观剧望远镜凑到了他的眼睛上。

[基督山伯爵 Le Comte de Monte-Cristo]

Des messieurs mettaient leurs lorgnons comme pour une vraie reine.

有些先生们还举起望远镜。像看真皇后一样欣赏她的容貌

[小酒店 L'Assommoir]

Et elle regardait du coin de l’œil, par-dessus son lorgnon, les autres visiteurs.

说着,她从夹鼻眼镜的上面,用眼角扫了一眼在场的其他客人。

[追忆似水年华第一卷]

A travers le lorgnon à chaînette, elle dardait sur lui un regard de haine.

透过他带链子的夹鼻眼镜,那颗头发出的憎恶的眼神落在他身上。

[法语综合教程3]

Ma grand’tante elle-même laissait son ouvrage, levait la tête et regardait par-dessus son lorgnon.

连我的姨祖母都放下了手中的活计,抬眼从老花镜子上面看看大家。

[追忆似水年华第一卷]

Ses pommettes étaient roses. Elle portait, comme un homme, passé entre deux boutons de son corsage, un lorgnon d’écaille.

她的脸蛋红得像攻瑰。她仿照男人,在上衣的两颗纽扣中间挂了个玳瑁的单片眼镜

[包法利夫人 Madame Bovary]

Tiens ! fit remarquer Léonie, il a un lorgnon. Oh ! c’est un homme chic… Il attend Augustine, bien sûr.

“瞧呀!”莱奥妮提醒大家注意,“他手里还拿着一副长柄眼镜,噢!他是一个优雅的男人… … 他当然是在等候奥古斯婷啦。”

[小酒店 L'Assommoir]

Il y a un lorgnon, aussi, quelque part sur un nez.

鼻子上某处也有一个眼镜

[La nausée]

Elle se penche sur un vieillard pourpre qui porte au bout du nez un lorgnon cerclé de noir.

她俯身看向一位鼻尖上戴着黑框眼镜的紫袍老者。

[La nausée]

« Il n’y a pas plus de dilatation de l’estomac reflétée dans le lorgnon du professeur Cottard que de sottises cachées dans le gilet blanc de M. de Norpois. »

“戈达尔教授的眼镜里根本没有反映胃扩张,就如同德-诺布瓦先生的白背心下没藏着蠢话一样。”

[追忆似水年华第二卷]

例句库

Le gros monsieur met son lorgnon , et se penche à son tour vers le sol .

这位胖先生戴上了他的夹鼻眼镜, 朝着地面弯下腰去。

法语百科
Une paire de lunettes
Une paire de lunettes

Les lunettes sont un instrument permettant de pallier les défauts visuels. Une paire de lunettes est constituée d'une monture sur laquelle sont fixés des verres correcteurs et reposant sur le nez par deux supports de nez et sur les oreilles par deux branches (80 % du poids des lunettes reposant sur le nez).

Description et typologie

Moine aux lunettes, sculpture de la cathédrale de Meaux
Moine aux lunettes, sculpture de la cathédrale de Meaux

Les verres correcteurs sont enchâssés sur une monture reposant sur le nez. La monture est une armature composée de la face et de deux branches. La face est constituée de deux cercles et d'un pont muni de plaquettes, appelé aussi nez. Les branches, posées sur les oreilles, assurent la stabilité des lunettes : équipées de charnières pour être repliées, elles sont munies à leur extrémité d'un embout ou manchon formant le crochet (partie recourbée et flexible) destiné à protéger la peau derrière l'oreille.

Dans une monture plastique, la face est constituée d'une seule partie. Dans une monture en métal, les verres sont montés au niveau du drageoir des cercles ménisqués. Sur le côté des faces sont fixées les charnières qui lient le cercle et la branche ou le tenon (appelé aussi oreille, cet élément s'ajoute au cercle pour que la largeur des lunettes soit équivalente à la largeur du crâne) et la branche. Le nez joignant les deux cercles sert éventuellement d'appui sur le nez (nez-pont, nez-selle ou 2 plaquettes).

La monture peut être faite de divers matériaux : acier, alliage de type maillechort ou cupro-nickel, plastique ou matériau naturel de type corne ou écaille. Il existe trois types de montage des verres :

monture classique ou « cerclée » : le cercle entoure totalement le verre ;

monture Nylor : le cercle n’entoure pas totalement le verre, qui est retenu par un fil de nylon très solide sur une partie du verre ;

lunettes percées dites « sans monture » : les branches et le pont sont reliés aux verres par un système de perçage.

Par le passé, il existait des lunettes sans branches (peu courantes aujourd'hui, sauf cas d'excentricité) :

le lorgnon monocle ;

le lorgnon binocle, appelé pince-nez lorsqu'il est maintenu sur le nez par un ressort ;

le face-à-main et la lorgnette de théâtre qui sont pourvus d'un manche.

Nettoyage des verres

Le rinçage à l'eau sans toucher les verres retire les particules. La mise de quelques gouttes de produit nettoyant entre le pouce et l'index d'une main permet d'appliquer sur les verres mouillés le produit sans crissement. Le rinçage à l'eau du produit puis le soufflage qui retire les gouttes d'eau permettent la propreté sans aucune rayure.

Le nettoyage avec toutes les sortes de tissu des verres correcteurs sont à l'origine des rayures à cause des frottements.

Histoire

De l'Antiquité au Moyen Âge

Dignitaire dominicain (Hugues de Saint-Cher) portant des lunettes pour la lecture, par Tommaso da Modena (1352), Trévise

Anachronisme de l'apôtre « aux lunettes » de Conrad von Soest (1404).

« Besicles clouantes » au Moyen Âge (1466), retable des 12 apôtres (Rothenburg, Allemagne)
« Besicles clouantes » au Moyen Âge (1466), retable des 12 apôtres (Rothenburg, Allemagne)

Dès le I siècle, le philosophe Sénèque constate qu'un objet observé à travers un ballon de verre rempli d'eau apparaît plus gros. À la même époque, Pline l'Ancien décrit l'utilisation d'une émeraude par l'empereur Néron pour suivre les combats de gladiateurs ; il est possible que ce soit là une lentille optique pour corriger la myopie, mais l'usage de l'émeraude peut s'expliquer également par la croyance en la vertu de la couleur, voire de la pierre elle-même.

Le Moyen Âge voit se développer, dans les monastères en particulier, l'usage de la pierre de lecture, loupe grossissante posée sur le texte écrit, destinée à combattre les effets de la presbytie. Leur invention est parfois attribuée à Abbas Ibn Firnas, berbère andalou du IX siècle, connu pour avoir mis au point la technique de taille du cristal de roche. Les travaux d'Alhazen, fondateur de l'optique physiologique, autour de l'an mille, donnent un fondement scientifique à cette technologie. Son traité a été traduit en latin au XII siècle, peu avant l'invention des lunettes de correction de la vue en Italie, sans que le lien entre les deux évènements soit cependant clairement attesté. Avant d'être en verre, les « pierres de lecture » étaient réalisées en pierre semi-précieuse (lentille surfacée de béryl) ou en cristal de roche, la technique de fabrication du verre produisant encore trop de bulles et d'impuretés.

Le moine franciscain Roger Bacon s'appuie sur les travaux d'Alhazen pour expérimenter des « pierres de lecture » en verre : dans son Opus Majus de 1268, il apporte la preuve scientifique que le surfaçage particulier de verres lenticulaires permet d'agrandir les petites lettres. Son invention aurait été vulgarisée par les moines dominicains Spina et Giordano rencontrés lors de son séjour à Pise. C'est au XIII siècle à Florence que le physicien Salvino degli Armati met au point une paire de verres enchassée dans un cercle de bois, dont l'épaisseur et la courbure permettent de grossir les objets et les textes. La lunetterie et l'ophtalmologie se développent dès lors en Italie. Les premières besicles, lunettes sans branches et qui se fixent sur le nez, apparaissent à Venise à la fin du XIII siècle. Elles consistent en deux lentilles convexes rondes, en verre de Murano aux qualités optiques supérieures, enchâssées dans des cercles en bois, en corne ou en cuir, et attachées individuellement à des manchons rivetés par un clou : ces lourdes « besicles clouantes », principalement utilisées par les moines copistes, permettent ainsi la vision binoculaire mais n'améliorent que la presbytie. Les besicles clouantes symbolisent progressivement l'érudition, de nombreuses œuvres d'art représentant philosophes, moines ou médecins portant ces « clouants ». L’invention de l’imprimerie accroît la demande en lunettes. Au XV siècle, les besicles évoluent avec le remplacement du clou par un pont qui peut être en bois, en métal, en corne, en cuir, en écaille de tortue ou en fanon de baleine : ce sont les « besicles à pont arrondi ». Elles seront munies, dans les siècles suivants, d'un ruban noué derrière le crâne ou d'une ficelle autour de l'oreille pour assurer un meilleur maintien.

Après le Moyen Âge

Lunettes du XVIe siècle
Lunettes du XVI siècle

Le chef indien Raoni portant des lunettes.

Les verres concaves apparaissent pour les myopes à Florence en 1440 et leur première description se trouve dans l'ouvrage De Beryllo de Nicolas de Cues. En 1**5, Jacques Bourgeois améliore les besicles en imaginant des verres concaves d'un côté de l'œil et convexes de l'autre. En 1728, l'opticien anglais Edward Scarlett (en) crée les premières montures avec de courtes branches terminées par un anneau métallique (parfois recouvert de velours) qui se plaque sur les tempes : ces « lunettes à tempes » sont portées essentiellement par les nobles, les courtes branches permettant le retrait des lunettes sans déranger la perruque. Lorsque la perruque cesse d'être à la mode, Scarlett innove encore en rallongeant les branches et en les courbant aux extrémités de façon qu'elles se fixent derrière les oreilles : les lunettes modernes sont nées.

Les bourgeois quant à eux utilisent plutôt le binocle au XVII siècle puis le face à main au XVIII siècle, ce dernier étant concurrencé par le monocle et le pince-nez au XIX siècle. En France, sieur Thomin, miroitier lunetier parisien, fabrique en 1746 ces « lunettes à tempes » appelées « lunettes à tempes permettant de respirer à l'aise » car elles remplacent les pince-nez. Toutefois, leur pression provoque des maux de tête. En 1752, l'opticien anglais James Ayscough (en) crée les premières lunettes à verres teintés. Ce sont pour lui des lunettes correctrices et non des lunettes de soleil car il pensait que les teintes bleues ou vertes corrigeaient la vision. Elles sont munies de branches articulées par une charnière, ce qui diminue l'inconfort de la pression des branches sur le nez et les tempes. Ces lunettes dont les branches passent par-dessus les oreilles sont appelées « lunettes à oreilles ».

Les verres étaient ronds jusqu'à la fin du XVIII siècle, qui voit alors se développer la mode des verres ovales venue d'Angleterre : plus petits et de meilleure qualité optique, ces verres allègent considérablement la monture. Les lunettes à double foyer sont créées en Angleterre à la fin du XVIII siècle. En 1796, Pierre-Hyacinthe Caseaux maître-cloutier à Morez s'inspire des Anglais qui produisent déjà des montures en métal et adapte des techniques propres à l'art du métal pour réaliser une fine monture : du fil de fer encercle les verres et des tenons (faisant également office de charnière) soudés de chaque côté des cercles de la monture sont traversés par une vis qui permet de serrer les cercles autour du verre. Ces lunettes « fils » ont un grand succès et Morez est depuis devenue la capitale de la lunetterie française, représentant à elle seule 55 % de son chiffre d'affaires. Ensemble, les villes de Morez et Oyonnax, cette dernière étant spécialisée dans les montures plastiques, représentent 80 % de la lunetterie française.

Au XIX siècle, les lunettes se démocratisent mais sont encore jugées inesthétiques. Leur production en masse grâce à la mécanisation supplante désormais la fabrication artisanale jusqu'alors effectuée par des orfèvres et forgerons qui créaient des lunettes sur mesure ou en série et qui étaient vendues par des colporteurs. En 1825, le physicien George Airy invente les verres correcteurs corrigeant l'astigmatisme. Cinq cents ans après l'apparition des besicles fixées sur le nez, on voit apparaître aux alentours de 1840 des pince-nez plus légers. Portés par les femmes comme par les hommes, ces objets statutaires appelés aussi « lunettes en fil de fer de Nuremberg » sont populaires et portés jusque vers 1935. Les « lunettes à oreilles » sont vendues jusqu'en 1857, année au cours de laquelle l'opticien parisien Poulot invente le support nasal.

En 1959, Bernard Maitenaz crée Varilux, le premier verre progressif pour corriger la presbytie.

Au milieu des années 1950, le design fait son apparition dans le domaine de la lunetterie, qui fait alors appel aux plastiques dont le moulage et les propriétés se prêtent à l'inventivité des créateurs : la lunette n'est désormais plus simplement une prothèse médicale. Ce mouvement s'accentue dans les années 1980-1990, de nombreux designers lançant leur collection, et les lunettes deviennent un accessoire de mode, mêlant ergonomie et esthétique. Chaque année, les nouvelles collections de montures sont présentées lors de salons internationaux de l'optique, tels le SILMO à Paris ou le MIDO à Milan.

Avec le développement du dépistage, de la fatigue oculaire et le remboursement des lunettes par les mutuelles, leur marché est devenu important dans les pays développés. Ainsi selon l'UFC-Que Choisir, en France, 13 millions de paires de lunettes sont vendues en 2012, représentant un marché de 4,7 milliards d'euros (1,38 milliard pour les montures et 3,29 pour les verres) avec une fréquence de renouvellement moyenne de 3,5 ans et des marges importantes puisque la vente des équipements correspond à 3,3 fois leur prix d'achat par les magasins d'opticiens. Des niches à valeur ajoutés (options tels que verres durcis, amincis, traitement des verres antirelflet, antisalissure, antibuée) ou le développement de nouvelles niches (lunettes pour enfants) font que le marché de l'optique pèse dix fois plus que les dépenses de santé ophtalmologique.

Lunettes pour pays en voie de développement

Plus d'un milliard de personnes ont besoin de lunettes dans les pays en voie de développement. Mais, en Afrique subsaharienne, les opticiens sont rares : parfois un seul professionnel pour un million d'habitants. Joshua Silver, professeur de physique à l'université d'Oxford, a trouvé une solution : des lunettes adaptables à la vue et d'un coût de 13,7 euros. De l'huile de silicone est injectée ou retirée entre deux feuilles de plastique, jusqu'à ce que la vision soit nette. La correction peut même s'avérer meilleure qu'avec les lunettes préfabriquées du commerce. Joshua Silver prévoit de fournir ainsi un milliard de paires de lunettes d'ici 2020. Pour le moment, 30 000 sont utilisées en Afrique et en Europe de l'Est, les deux tiers d'entre elles étant distribuées par des programmes humanitaires.

中文百科
眼镜
眼镜

眼镜是镶嵌在框架内的透镜镜片,戴在眼睛前方,以改善视力、保护眼睛或作装饰用途。亦有特制眼镜供观看3D立体影像或虚拟真实影像。

眼镜可矫正多种视力问题,包括近视、远视、散光、老花或斜视等,但不能医治或根治这些问题。其他种类的眼镜包括护目镜、太阳眼镜、游泳镜等,为眼睛提供各种保护。

现代的眼镜,通常在镜片中间设有鼻托(鼻梁撑),及在左右两臂搁在耳朵上的位置设有软垫,而另外也有隐形眼镜。

爱美或不习惯佩戴眼镜的人,可以选择以隐形眼镜矫正视力。虽然近年隐形眼镜及激光矫视手术越来越普及,但眼镜仍然是最普遍的矫正视力工具。

历史

最早在西元前8世纪的古埃及,人类就知道可以使用凸透镜来扩大影像,当时的人将水注入球型的玻璃中来放大细小的文本,以及用来观看斗士竞技,可以说是最早的眼镜。 符合现代定义的矫正用眼镜的发明者,众说纷纭。1268年,罗吉尔·培根最早记录了用于光学目的的透镜,然而,与此同时,将装入框中的放大镜用于阅读已经在欧洲出现了。在欧洲,最早的眼镜出现在13世纪的意大利,由Alessandro di Spina of Florence引入。最早有眼镜的画像《Hugh of Provence》是Tommaso da Modena于1352年绘制的。 至于眼镜的镜架也随着时代而演化,最早是用手持镜片的形式来使用,后来发展出架在鼻子上的款式,以及手持长杆支撑镜片的款式。而现今通行的、挂在耳朵上并以鼻子支撑的眼镜则是在1727年由英国的眼镜店老板艾德华‧斯卡雷特发明的。 中国出现眼镜是在15世纪,最早叫“叆叇”,为眼镜的阿拉伯文(alunwainat)的音译。宣称马可·波罗在中国见到眼镜的故事,则是子虚乌有,因根本没纪录在他的游记中。 嘉靖年间,张靖《方州杂录》:“如钱大者,形云母而质甚薄,以金镶轮,纽之合则为一,歧则为二,老人目皆不辨细书,张此物于双目,字大加倍。”万历年间,田艺蘅《留青日扎·叆叇》:“以此掩目,精神不散,笔画信明。中用绫绢联之,缚于脑后。人皆不识,举以问余。余日:『此叆叇也。』」明末张自烈《正字通》:“叆叇即眼镜”。

构造

镜框:镜片的装配位置,两个圈状的框。

镜片:配合配戴者的需求而变,通常是透明的。

鼻梁:链接眼镜架和鼻托的部位。

鼻托:两块垫片,撑在鼻子上。

镜片

眼镜片早期以水晶制,后来以玻璃制,一些纤维镜片则可比玻璃镜片阻挡更多紫外线,为眼睛带来更佳的保护。在塑胶或纤维镜片镀上防刮花薄膜,便可令镜片拥有跟玻璃镜片相同的防刮花力。各种镀膜,例如防水及不反光镀膜,则可为佩戴者带来方便及更佳视觉效果。 眼镜片一般配合要矫正的视力问题,单纯近视、远视、老视需要球面镜,散光者则需要柱面镜。近视需要凹透镜,而远视及老花人士则需要凸透镜。 眼镜片的屈光强度一般以度数来表示。一个屈光度(dioptre),相等于一般人所讲的100度,也就是在非中文国家的D 1.00(这里的D即Degree)。视力问题越严重,所需要的镜片度数也越深,镜片厚度也会越高。 玻璃镜片 优点: 玻璃镜片具有良好的化学稳定性,耐磨度非常高,且可以做到非常高的折射率。通常,可以有1.700、1.800、1.900折射率 缺点: 玻璃镜片易碎,密度高,重量沉。 CR-39 树脂镜片 目前眼镜行业内应用最为广泛要数代号为CR-39(allyl diglycol carbonate (ADC))(哥伦比亚树脂)的树脂镜片。其具有良好的耐冲击性,与玻璃镜片相比不易碎,透光率也相对不差,但耐磨性能较差。镜片常用的折射率为:1.499 、1.553 、1.600 、1.67 、1.74。折射率的高低,决定了制作出来眼镜镜片的厚度, 即:在同等度数情况下,镜片折射率越高,镜片越薄。 受制作工艺的影响,折射率越高的镜片,价格也越贵。 PC 镜片 PC(Polycarbonate)即:聚碳酸酯。这种镜片具有最好的抗冲击性,常被用于制作安全防护镜,如:滑雪风镜、摩托车骑士头盔面罩、实验室安全防护镜、儿童太阳镜。但该种镜片的耐磨度最差,非常容易形成划伤,且透光率也较CR-39树脂镜片差很多。但该种镜片加以针对性镀膜之后,会大大提高表面耐磨性和透光率,PC镜片最适合的镀膜为黄绿膜,可将镜片透光率提高到99.8%以上,高于玻璃镜片和CR-39树脂镜片。常用的DVD、CD光盘所用的材料同为此种材料。 双光镜片 双光镜片指的是一片镜片中有两个度数,可实现暨可看近又可看远的功效。世界上第一支双光镜片是由美国人本杰明·富兰克林发明。 一般认为,双光镜片与下面的渐进多焦点镜片一样,有助于近视的预防。 渐进多焦点镜片 渐进式多焦点镜片与双光镜片功能相近,主要以便看远中近距离的物体及字体的清晰度,帮助用户大幅减少重复更换眼镜的问题,唯一的不同之点,由于渐进镜片的远用度数和近用度数采累进方式而设计,因此用户在使用该镜片时必须去学习如何使用,且初次佩戴者的适应及学习期间会比一般单焦镜片较长。

镜框

镜框物料早期主要采用金属及玳瑁,近年则有非金属(醋酸纤维、环氧树脂)及金属合金(蒙奈尔合金、钛合金)等材料制造而成的眼镜架。 近年,镜框在技术及应用物料上亦有不少突破,采用记忆合金镜框的眼镜,可维持其形状,就算屈曲亦不会折断,令眼镜拥有更长寿命之余,亦避免镜框折断所造成的不便。在镜框臂的绞位加入弹簧亦令眼镜更耐用。另外有种直接在镜片边缘钻孔以螺丝锁上镜架的无框眼镜和框只有半边的半框眼镜。 而钛金属制造的镜架,则具有耐腐蚀性,避免长期佩戴中由于汗液对金属的腐蚀而失去光泽。 现时亦有流行只有镜框、没有镜片或镜片没有度数的眼镜,纯粹作为饰物。

大众文化

在绘画、电影等艺术中,配戴眼镜的角色随着时代的不同有着不同的象征。

中世纪时的西洋绘画中,配戴眼镜的人通常是知识份子,给人一种知书达礼的感觉。电影中、戴着单片眼镜的人通常是坏人或怪异的人士。在日本漫画中,如果戴眼镜的角色有侧脸的镜头,眼睛通常会因为被眼镜挡住而难以表现,所以有一些漫画中的眼镜在配戴者有侧脸镜头时都会省略。

脚注

↑ eyeglasses. (2008). 大英百科全书. Ultimate Reference Suite.

↑ 孙机、杨泓:〈我国早期的眼镜〉,《文物丛谈》,北京文物出版社

↑ Needham 1962, p. 119, footnote c.

LCCN: sh85046700

GND: 4129978-4

NDL: 00562229

法法词典

lorgnon nom commun - masculin ( lorgnons )

  • 1. lunettes composées de deux verres adaptés à une monture tenue à la main (vieilli) Synonyme: face-à-main

    sortir ses lorgnons pour lire le journal

  • 2. verres correcteurs adaptés à une monture légère sans branches et qui se fixent sur le nez grâce à une petite pince Synonyme: pince-nez

    être fatigué de porter des lorgnons

相关推荐

Ac 元素锕 (actinium)

transporter 运输,运送

réfrigérer v. t. 1. 使, 使冻, 藏:2. [俗]使冻僵:3<转>淡接待, 淡对待

infect a. (m) 1发出恶臭, 散发恶臭:2<口>令人厌恶, 惹人讨厌3坏透, 极恶劣常见用法

boss n. m<英><口>工头, 领, ; 上; 头儿

opalin opalin, e a. 白色的,光的 n.f. 白,瓷;白品

débuter 首次参加,开始

celles 这些个

dépendance n. f. 1. 从, 附, 隶, 依赖, 依靠2. pl. 附建筑物, 3. 相关, 相依4. [](一国对另一国的)依赖(关系)5. (毒)瘾

asservissant a.奴役, 奴化