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词典释义:
management
时间: 2023-10-07 17:38:28
[manaʒmɑ̃]

n. m <英>企业管理学 2. 管理; 处理 le management des ordures 垃圾的处理 3. <引>(企业的)管理部门, 经理室

词典释义

n. m
1. <英>企业管理学
2. 管理; 处理
le management des ordures 垃圾的处理

3. <引>(企业的)管理部门, 经理室

le management d'entreprise 企业的管理

近义、反义、派生词
词:
administration,  conduite,  direction,  gestion,  gouvernement
联想词
manager 管理,掌管; marketing 销售学,营销学; leadership 领导; gestion 经营,管理; gouvernance 治理; business 商业, 生意; pilotage 领港,领航,引水; digital 手指的; process 过程; organisationnel 组织的, 政治组织的; DRH 人力资源部主任;
当代法汉科技词典

management m. 管理

management financier 理财, 财务管理

短语搭配

management financier理财, 财务管理

dynamique de management管理动态学

le management, discipline transversale管理学, 这门跨学科的学问

le management des ordures垃圾的处理

le management d'entreprise企业的管理

management total de la qualité全面质量管理

Système de management environnemental et d'audit生态管理和审计计划

diagramme de management par la qualité totale全面质量管理图;完全品质管理图表

原声例句

Ce sont des cours dans différents domaines, comme la philosophie, les sciences, le management, etc., donc vous pouvez faire d'une pierre deux coups: apprendre quelque chose d'intéressant et améliorer votre français.

这是些不同领域的课程,比如哲学、科学、管理等等,所以你们可以一箭双雕:学习一些有趣的内容并且提高法语水平。

[innerFrench]

Sauf que les collègues canadiens de ce serveur français, eux, ils n’étaient pas habitués à ce style de « management » .

只是这位法国服务生的加拿大同事,不习惯这种管理风格。

[innerFrench]

C'est le principe du yield management.

这是收益管理的原则。

[« Le Monde » 生态环境科普]

À la SNCF, le yield management est réservé aux TGV et aux Ouigo.

在SNCF,收益管理只用于高速列车和Ouigo。

[« Le Monde » 生态环境科普]

À l'occasion de la journée mondiale sans téléphone portable, 20 Minutes a interrogé Catherine Lejealle, professeur responsable de la chaire des médias sociaux à l'ESG Management school de Levallois-Perret... sur son portable !

在“世界无手机日”之际,《20 Minutes》采访了教授凯瑟琳·勒杰尔,她在勒瓦卢瓦-佩雷的ESG管理学院负责研究社交媒体... ...该采访通过手机进行!

[ABC DALF C1/C2]

Ça c'est du cable management. Alors, deuxième recette.

这是可管理的电缆。第二份食谱。

[YouCook Cuisine 小哥厨房]

Aussi bien le management, les sciences des matériaux, les sciences de l'ingénierie, l'architecture, on a besoin de philosophes, on a besoin d'artistes, on a besoin de plusieurs sensibilités.

管理学,材料科学,工程科学,建筑,我们需要哲学家,我们需要艺术家,我们需要不同的感觉。

[聆听自然]

Je ne te conseille pas de lire plein de livres de management pour apprendre à gérer une équipe de 10 personnes.

我不建议你阅读很多管理类的书籍,来学习管理一个10人的团队。

[Développement personnel‎ - Français Authentique]

Il faut se dire qu'on peut faire une école de management sans passer par le crédit bancaire, il y a d'autres solutions.

- 你要告诉自己,不用银行贷款也可以上管理学院,还有其他解决办法。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年10月合集]

Plus que sa tactique, c'est son management qui fait sa force.

不仅仅是他的战术,他的管理才是他的强项。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年12月合集]

例句库

Société a une politique de "spécialement optimisé pour imaginer une vie de" management de la marque, pour fournir aux consommateurs le meilleur produit et le service parfait!

公司秉承“专著想象优化生活”的品牌经营理念,全力为消费者提供完美的产品和完善的服务!

Guangdong forte Management Limited Groupe du Département de Zhongshan fort holding Adresse: Zhongshan City, Guangdong Province personnes Sunny Road, dans la ville.

广东强人管业有限公司系中山强人集团控股企业,公司地址:广东省中山市民众镇阳光大道。

En raison du manque de guides, les responsables de la Fraternité manquent d’expérience sur le management d’un groupe, ainsi que de dispositions plus appropriées.

青年会内部领导、运作方面缺乏经验,缺乏更妥善的安排。

--- Usines adhérer à la ligne de haute qualité, en fonction d'un strict processus de production est de qualité ISO9001 certification de systèmes de management des entreprises.

---工厂坚持走高品质路线,按严格的制造工艺进行生产,是ISO9001质量管理体系认证企业。

Au cours des dernières années, les entreprises continuent d'améliorer la gestion et normaliser le système de management, vigoureusement introduire du personnel, du matériel.

近年来公司不断改善经营管理,规范管理制度,大力引进人才、设备。

South Peak Immobilier Management Co., Ltd est un professionnel de propriété des sociétés de gestion, fonctionnement autonome, de gérer leur propre style de gestion.

南峰物业管理有限公司是专业的物业管理公司,实行独立运作、自主经营、自负盈亏的管理模式。

Wuxi Tongchuang Management Consultants Limited est engagée dans l'entreprise moderne consultants en gestion, services de consultation professionnels société.

无锡同创管理顾问有限公司是从事现代企业管理顾问、咨询服务的专业公司。

La Société a reçu le prix de la qualité ISO9001 certification de systèmes de management.

本公司已荣获ISO9001质量管理体系认证。

Cette vision du management surprend Outre-Atlantique, en effet pour les boss Anglo-saxons le salarié doit se sentir important au sein de la société et avoir des ambitions dans celle-ci.

这样的管理观念让英国人很吃惊,实际上对于英国的老板来说,必须让员工感到自己在公司之中是一个重要的角色,且对工作有上进心。

Dans le marché d'une combinaison unique de management de la marque, les ventes fixer un fort line-up, mode de gestion avancés.

在市场上凝聚了独有的品牌经营理念,集有强大的销售阵容,拥有先进的管理模式。

Après la fin d'études du lycée j'ai fait mes études à l'Institut du Management des jeunes cadres du Shaanxi.Ma spécialité est la comptabilité.

高中毕业之后,我在陕西青年干部管理学院上学,我的专业是会计。

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先后通过了ISO9001质量管理体系认证、CCC国家强制产品认证。

Schroders est un niveau provincial, entreprises high-tech grâce à la qualité internationale ISO 9001 certification de systèmes de management.

宝源公司是省级高新技术企业,通过了ISO9001国际质量管理体系认证。

A adopté la ISO9001: 2000 international de gestion de la qualité et ISO 14001 Système de Management Environnemental (SME) de certification.

现已通过了ISO9001:2000国际质量管理体系和ISO14001环境管理体系(EMS)认证。

Wu suit des études de management à Lyon.

吴因为学业安排而来到了里昂。

Situé au coeur de Paris, l'Institut d'Administration des Entreprises (IAE), composante de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est l'Ecole de Management de cette prestigieuse institution.

巴黎企业管理学院位于巴黎市中心,是享誉盛名的巴黎第一大学(索邦大学)的附属商学院。

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Dans les années à mettre en place, dans cette bonne foi, la qualité du principe de management de la marque.

于年成立至,今本着诚信,质量品牌经营为原则。

Il y a plus de 15 ans, l'Office of Disaster Preparedness and Emergency Management (OPDEM) de la Jamaïque, Bureau jamaïcain de la préparation aux catastrophes et de la gestion des situations d'urgence, a mis en œuvre un programme de transfert des compétences aux collectivités dans les domaines des recherches et du sauvetage, des premiers secours, de la prévoyance, de la gestion des structures d'hébergement et des systèmes d'alerte rapide.

超过15年以前,牙买加的备灾和应急管理署开展了一项方案,向社区传授有关搜索和救援、急救、应急规划、避难所管理和早期预警的技能。

法语百科

Le management est la mise en œuvre des moyens humains et matériels d'une entreprise pour atteindre ses objectifs. Le management désigne aussi ses responsables.

Le management d'une grande organisation est un ensemble bidimensionnelde principeset de règles d'action empiriques contingents dont l'application systématiquedoit assurer l'efficience de la coordination des activités collectives et, conjointement, la motivation pour une coopération active et gratifiante de la part des membres de l'organisation.

Dit autrement, en partant du concept de groupe, le management est l'application systématique à un groupe institutionnalisé par son chef ou son leader, d'un ensemble bidimensionnel de principes ou de valeurs complémentaires qui en assurent, d'une part, la coordination efficiente des activités collectives et, d'autre part et conjointement, la motivation et un esprit de coopération active et gratifiante de la part de chacun des membres du groupe.

Les modalités d'application du management sont radicalement différentes suivant la taille du groupe, moins de 15 à 20 collaborateurs ou plus d'une vingtaine :

Moins de 15 à 20 membres, (groupe dit « primaire ») et c'est alors du management d'équipe du ressort de la psychosociologie; Plus de 20 collaborateurs (groupe dit « secondaire »), c'est alors du management d'entreprise du ressort de la sociologie des organisations.

Suivant le niveau hiérarchique et l'horizon temporel d'application, on peut distinguer le management stratégique, du niveau de la direction, dont les décisions s'appliquent à long terme et le management opérationnel, niveau équipe d'exécution, dont les décisions s'appliquent à court terme.

Mais l'on peut dire également que le management est la conduite de l'action collective au sein d’une organisation, afin d'assurer son efficience ou son efficacité.

Le management d'une des fonctions de l'entreprise est la démarche méthodologique que l'on applique à cette fonction, comme :

Le management de l'innovation Le management des connaissances Le management des opérations Le management de la qualité Le management de la R&D Le management des risques Le management du système d'information Le marketing management

Par métonymie, le terme management désigne aussi l'ensemble du personnel responsable d'une entreprise ou d'une organisation, c'est-à-dire les personnes dont la tâche relève spécifiquement du management, et qu'on nomme en français « cadres », « dirigeants », ou « gestionnaires ».

Étymologie

L'usage actuel en français du terme « management » provient pour beaucoup d'un emprunt direct au terme anglo-saxon « management ». Cependant, selon l’Oxford English Dictionary le verbe anglais « to manage » et le substantif « management » découlent eux-mêmes d'un terme français du XV siècle, « mesnager », signifiant en équitation « tenir en main les rênes d'un cheval », provenant lui-même de l'italien « maneggiare » (et du latin « manus » : la main). Il a subsisté en français en équitation au travers du mot « manège ». Par extension, « mesnager » a désigné à partir du XVI siècle en français le fait de tenir les rênes d'une organisation (exploitation agricole, fabrique, administration, etc.) et non seulement d'un cheval. Cet usage est attesté par l'ouvrage publié en 1600 (en première édition) par Olivier de Serres (considéré comme le père fondateur de l'agronomie) qui est intitulé :"Le théâtre d'agriculture et le mesnage des champs" et comporte un exposé des buts et moyens de la gestion pratique d'un domaine agricole.

Pour Maurice Obadia, « la plupart des gens pensent à tort, aidée en cela par une prononciation à l’américaine, que le terme de management contient le radical man (l’homme), lequel serait donc au centre du management. Mais c’est plutôt du côté du radical latin manus (la main), qu’il faut regarder.
« Manus – agere (agir), c’est indissociablement la main et l’action. Le mot comporte donc la même racine que « manège » (qui était conduit à la main), ou « ménage » (qui a toujours nécessité l’intervention de la main pour aller jusque dans les coins).
« En observant la réalité vécue du management avec ce cadre étymologique on relève alors au moins six types de management pratiqués :

Le type 1 : « Conduire d’une main de maître » ;

Le type 2 : « Mettre la main à l’organisation » ;

Le type 3 : « Tenir en main l’organisation » ;

Le type 4 : « Main basse sur l’organisation » avec ses deux niveaux ; et son paternaliste et son maternisme ;

Le type 5 : « La manipulation » ;

Le type 6 : « Les mains reliées ».

Le mot « management » est réutilisé en France à partir des années 1960, alors que les auteurs français ont peiné à trouver un terme équivalent : Ainsi, dans son ouvrage de 1916, Henri Fayol parle d' « Administration générale » pour désigner la fonction et la pratique, à ses yeux nécessaire pour gérer une entreprise. De même, lors de la traduction en français (1957) du livre de Peter Drucker The Practice of Management le traducteur devant la difficulté qu'il a à traduire « manager » utilise le terme « Direction des entreprises » (dans le titre) ou « gouvernement » (lorsqu'il s'agit de faire référence au monde de la très grande entreprise).

Management versus gestion

Selon le Journal officiel du 14 mai 2005, le terme « management » est accepté en France par la DGLFLF. Il est également accepté par l'Académie française depuis l'arrêté du 12 janvier 1973 (Journal officiel du 18 janvier 1973), qui précise cependant qu'il doit être prononcé à la française (manaʒmã) et non à l'anglaise (menedʒmənt). En revanche, l'Office québécois de la langue française ne recommande pas son emploi au Canada, où les termes « administration » et « gestion » sont recommandés par l'OQLF.

Par ailleurs, les termes « management » et « gestion » ne sont pas parfaitement synonymes en France, comme le montrent les titres de manuels couramment utilisés :

le terme « management » désigne plutôt les pratiques et les savoir-faire associés à l'organisation du travail et aux relations humaines, avec une dimension collective : management stratégique, management de projet, management participatif, etc.

le terme « gestion » désigne plutôt les techniques souvent quantitatives de conduite des affaires, avec un objectif d'efficacité ou d'efficience : gestion comptable, gestion de patrimoine, contrôle de gestion, etc.

Le management, statut épistémologique et bidimensionnalité

Statut épistémologique

Le concept de management est incertain. Son statut épistémologique est controversé. Suivant les auteurs, ce serait un art, ou une science, ou un processus, ou une fonction. Certains pensent que c'est une axiologie, une praxéologie, une idéologie, une science de gestion, une discipline, un programme scolaire, un ensemble de préceptes, une profession, un art libéraletc.

Ce statut incertain pose problème quand il s'agit de définir le management car avant de de dire ce que c'est, il nous faudrait pouvoir répondre à la question : Le management, c'est un ou une quoi ?

Ses deux dimensions

Le concept de management est un concept bidimensionnel. Depuis que Elton Mayo, puis Rensis Likert, puis Robert Blake et Jane Mouton ont mis en évidence puis formalisé dans les années soixante les deux dimensions du leadership et corrélativement les trois dimensions du comportement au travail à prendre en compte par le management, il faut comprendre le management comme un concept ayant deux dimensions :

Une dimension classique, la dimension « scientifique », organisationnelle ;

Une dimension humaine.

ce qui est exprimé clairement dans le sous-titre du manuel de Nicole Aubert et coauteurs : Management. Aspects humains et Organisationnels

Christian Thuderoz arrive à la même conclusion à la suite d'un raisonnement étymologique à la Goropius, se non è vero, è bene trovato.

Un autre exemple nous est donné par Stephen Robbins, et ses best-sellers mondiaux. Deux ouvrages : Management et Comportements organisationnels . Ils se recoupent, mais analysent chacun une des deux dimensions du management.

Qu'est-ce que le management ?

Management d'entreprise et management d'équipe

Redisons la distinction radicale à faire entre le management d'une organisation et le management d'équipe d'une équipe (jamais plus d'une vingtaine de membres).

Management stratégique et management opérationnel

Suivant le niveau hiérarchique et l'horizon temporel d'application, on peut distinguer :

le management stratégique, du niveau de la direction générale, dont les décisions s'appliquent à long terme

le management opérationnel, niveau équipe d'exécution, dont les décisions s'appliquent à court terme.

Les définitions du management qui sont données concernent généralement le management de l'entreprise assuré à long terme par la direction générale.

Définitions

Il existe plusieurs définitions du management d'une entreprise dans la littérature académique et autre qui lui est consacré, c'est ainsi :

Selon Frederick Taylor (1890) : « Une révolution mentale. »

selon Fayol (1916) : « C'est de la prévoyance, de l'organisation, du commandement, de la coordination, du contrôle. »

selon Luther Gulik (1937) : « POSDCORB. Planning, organizing, staffing, directing, coordinating, reporting, budgeting. ».

selon William Newman et E.Kirby Warren (1961) : « Le management, c'est l'ensemble des méthodes qui permettent de transformer les ressources dont dispose une organisation, argent, matériel et hommes, en produits et services. »

selon Marvin Bower (1968) : « Le management, c'est vouloir manager au travers d'un système de management (a programmed management) »

selon Tom Peters (1988) : « [Mes] 45 prescriptions peuvent être considérées comme une première ébauche d'une théorie du management. »

selon Peter Drucker (1989) : « Le management est quelque chose qui se rapporte à des êtres humains. Sa tâche, son devoir, c'est de rendre les hommes capables de produire un résultat commun, de donner de l'efficacité à leurs capacités, et de faire en sorte que leurs points faibles n'aient pas d'importance ».

selon Henry Mintzberg (1989) : « Les processus par lesquels ceux qui ont la responsabilité formelle de tout ou partie de l'organisation essayent de la diriger ou, du moins, de la guider dans ses activités. »

selon Jean-Pierre Le Goff, (1993) : « Le management est une notion globalisante et floue. Elle peut désigner les fonctions de direction, être synonyme d'organisation du travail, de mobilisation et de gestion de la « ressource humaine », ou plus largement encore englober de façon syncrétique la quasi-totalité des activités de l'entreprise qui ne se rapportent pas directement à la technique : gestion quotidienne des aléas de tous ordres survenant dans un service ou un atelier, encadrement et mobilisation d'une équipe, relations avec d'autres secteurs de l'entreprise, organisation et gestion de son temps, voire gestion budgétaire… ».

selon W. Edwards Deming (1988) : « Créer de la fierté et de la joie dans le travail »

Selon François Dupuy, sociologue (2011) : « La définition la plus simple et la plus parlante de ce que l'on appelle le « management » est [le fait] que les choses marchent comme elles le devraient et [que] les gens fassent ce que l'on souhaiterait qu'ils fassent ».

selon Paul Hersey, Kenneth Blanchard, Dewey Johnson (2012) : « Le management est le processus de travailler avec et d'utiliser des individus et des groupes et d'autres ressources (telles que l'équipement, le capital et la technologie) pour réaliser les buts de l'organisation. »

selon Raymond-Alain Thietart (2012) : « Un ensemble d’intentions (la planification), transformées en action par une bureaucratie (l’organisation) et des acteurs (l’activation), actions régulées par un système de pilotage (le contrôle). ».

selon Jean-Luc Charron et alli (2014) : « Le management se définit comme l’ensemble des techniques d’organisation et de gestion pour conduire, piloter l’action des individus.

Son emploi […] par rapport au terme de gestion met l’accent sur l’art de conduire, de diriger les hommes pour optimiser les ressources, rechercher l’efficacité et l’efficience de tous les aspects de la gestion des ressources humaines.
[Il] cherche à [les] diriger le mieux possible […]  en gérant toutes les dimensions du facteur « travail » et du facteur « savoir ».
[Il] recherche l’efficacité et l’efficience dans le recrutement, les carrières, la mobilité, la rémunération, la gestion [de celles-ci] au travers de la formation, de la motivation et de la participation, de la communication et des relations sociales. ».

selon Maurice Thévenet (2014) : « Le management consiste à faire en sorte qu'une action collective soit efficace. ».

selon Stephen Robbins, David DeCenzo, Mary Coulter et Charles-Clemens Rüling (2014), « le processus par lequel des résultats sont obtenus de façon efficace et efficiente, via et avec la coopération d'autrui ».

selon François Dupuy (2015) : « Le management est une discipline — un art veulent faire croire les optimistes — encadrée par des institutions qui en élaborent les méthodes [et] en conceptualisent les pratiques […]. » .

selon Ghislain Deslandes (2014), le management est conçu comme « une force vulnérable soumise à la pression du chiffre et dotée d’un triple pouvoir de contrainte, d’imitation et d’imagination s’exerçant aux niveaux subjectif, interpersonnel, institutionnel et environnemental ».

Les différents types de management

Le management collaboratif

Il s'agit d'un nouveau mode de management émergent de plus en plus adopté dans les entreprises, notamment celles élaborées sur le modèle des start up, qui casse les codes et l'organisation hiérarchique pyramidale en partant du principe que les avis, points de vue et connaissances de l'ensemble des membres d'une équipe sont intéressants. Ce type de management place le salarié au centre de l'entreprise pour aller vers une démarche de complémentarité et de gain d'efficacité.Il est aussi appelé management consensuel. Il permet notamment de travailler sur la cohésion d'équipe et donc sur une optimisation des résultats et de l'efficacité.

Le management cellulaire

Il s'agit d'une manière de gérer une entreprise sans hiérarchie. C'est un management sans managers à proprement parler.Tous les collaborateurs sont sur un pied d'égalité. Les recrutements se font de manière collaborative et une personne choisie par l'équipe est nommée en qualité de référent.Cet nouveau management, assez populaire aux États-Unis permettrait notamment aux différents collaborateurs de gagner en responsabilisation et prise d'initiative.

Management vs. leadership et manager vs. leader

Les termes « management » et « leadership » entretiennent ce que l'on appelle en linguistique une relation d'énantiosémie, c'est-à-dire une catégorie assez singulière de mots qui sont, suivant le contexte, soit synonymes, soit antonymes.

Dans les expressions : « Styles de management », » styles de leadership », « styles de commandement » etc., ils sont synonymes.

Employés « absolument », c'est-à-dire seuls, ou employés sous la forme « manager » et « leader », ce sont des antonymes que pratiquement tous les auteurs (Warren Bennis, Kenneth Blanchard, Craig Hickman , etc.) opposent de façon dichotomique.

La cause profonde de cette énantiosémie est que le concept de leadership est double, c'est tout à la fois une relation de pouvoir et une relation de confiance ; et que, simultanément, le management est lui aussi un concept bidimensionnel, comportant deux dimensions, mises en évidence par Rensis Likert et formalisées par Robert Blake et Jane Mouton dans leur Grille managériale , — en fait un paradigme — celles de intérêt pour les hommes — pour leur bonheur, c'est la face motivation, enthousiasme — et intérêt pour les résultats — pour l'efficacité et l'efficience, d'autre part. Les deux termes extrêmes : pouvoir et efficacité sont antonymes. Les deux termes moyens : confiance et bonheur (voir Zappos, par exemple) sont synonymes.

Le management comparé au leadership

John Kotter compare ainsi le management au leadership :

Activité Management Leadership
1. Création d'un calendrier Planification et Budgétisation Indique la direction
2. Création d'un réseau humain Organisation et recrutement Coopération et coalition
3. Exécution Contrôle et résolution de problème Motive et inspire
4. Résultats Production des résultats espérés Produit du changement
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Les managers opposés aux leaders

Nous ne prendrons qu'un seul exemple. Celui donné par Warren Bennis dans : Profession : leader, InterÉditions, 1991, p. 50-51.

Le manager Le leader
Le manager administre Le leader innove
Le manager est une copie Le leader est un original
Le manager gère les affaires courantes Le leader développe des innovations
Le manager se concentre sur les systèmes et les structures Le leader se concentre sur les hommes
Le manager use du commandement Le leader inspire la confiance
Le manager a une vue à court terme Le leader a une perspective à long terme
Le manager demande comment et quand Le leader demande quoi et pourquoi
Le manager garde un œil fixé sur les résultats Le leader garde un œil fixé sur l'horizon
Le manager imite Le leader crée
Le manager accepte le statu quo Le leader le défie
Le manager est l'image classique du bon soldat Le leader est lui-même
Le manager fait ce qu'il doit faire Le leader fait ce qu'il faut faire
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Histoire du management

Même si la conduite des actions collectives existe depuis que les hommes vivent en société, la formalisation du management est relativement récente.

Elle débute entre 1880 et 1920, lorsqu'apparait la figure du dirigeant salarié. Jusque là, depuis la révolution industrielle, les chefs d'entreprise étaient essentiellement des entrepreneurs ou leurs héritiers. Or, certains de ces héritiers propriétaires préfèrent déléguer la direction de leurs entreprises à des salariés formés pour la circonstance, ce qui suscite la publication des premiers ouvrages spécialisés. Vers la fin du XIX siècle, Frederick Taylor propose le concept d'organisation scientifique du travail. Celui-ci repose sur la décomposition du travail en gestes élémentaires chronométrés et organisés rationnellement pour former une chaîne de production. Taylor désirait appliquer les principes généraux d'amélioration de la productivité par la division du travail à l'entreprise qu'Adam Smith avait soulignés (avant lui Platon au niveau de la société). Il partage aussi l'idée avec Henry Ford qu'une augmentation des rendements peut être obtenue en contrepartie de bons salaires.

Parallèlement, Henri Fayol propose une approche similaire, avec un même souci de précision et de rationalité, à l'administration et à l'organisation bureaucratique. Il comprend que le prix des approvisionnements, la fiabilité des outils, la disposition des lieux de travail et la qualité de l'encadrement comptent tout autant que la quantité produite par l'entreprise. On parle alors d'administration moderne, qui fut alors et est toujours aujourd'hui la base de tout manuel de gestion. Il amène les concepts de systématisation du travail du dirigeant, de la prévision jusqu'au contrôle en passant par la décision. On reconnaît alors les principes de gestion : prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler. Aujourd'hui, on reconnaît plutôt ces termes sous le PODC: « Planifier, Organiser, Diriger et Contrôler » (voir Roue de Deming).

À partir des années 1920, Le facteur humain devient un thème de recherche pour le management. , Mary Parker Follett l'introduit dans la réflexion managériale. Après les années 1930, avec notamment les travaux d'Elton Mayo , le management s'inspire de la psychologie avec la prise en compte de l'effet Hawthorne (effet psychologique d'être l'objet d'une attention spéciale). Dans la décennie 1950, les travaux de Douglas McGregor en psychologie sociale qui propose ses théorie X et théorie Y sur les motivations des acteurs et des organisations, ceux de Herbert Simon qui approfondit les processus de décision au travers de la rationalité limitée, ceux de James March et Richard Cyert sur la théorie du comportement viennent compléter ces premières approches.

L'analyse du pouvoir par des sociologues comme Max Weber et Michel Crozier, puis de la stratégie de l'entreprise (le management stratégique étant opposé, avec une limite poreuse, au management opérationnel) sont enfin devenus des thèmes de management que des auteurs comme Peter Drucker, Henry Mintzberg et Michael Porter parmi d'autres, ont participé à explorer. Les approches épistémologiques de management se sont en fait grandement diversifiées durant la même période.

Il est donc possible d'approfondir cette histoire du management par la distinction arbitraire de deux modes d'approche du management qui se complètent dans les articles de détails suivants :

L'économie des organisations qui dérive de l'économie générale. la sociologie des organisations pour toutes les approches moins facilement modélisables.

Le management incluant ces deux domaines cherche par ce mélange à se rapprocher non pas toujours d'un modèle type d'entreprise mais souvent finalement d'outils de gestion permettant d'améliorer l'organisation. Le management ne peut se réduire ainsi à la gestion des ressources humaines, mais plus globalement à la gestion de l'organisation.

C'est aussi au début du XX siècle, que sont créées la plupart des écoles de commerce destinées à former ces dirigeants salariés, d'abord en France (rachat en 1869 de l'ESCP, fondée en 1819, par la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, création des écoles du Havre et de Rouen en 1871, de Marseille et de Lyon en 1872, de HEC en 1881, de l'EDHEC en 1906 ou de l'ESSEC en 1907), puis aux États-Unis (Tuck School of Business en 1900, Harvard Business School en 1908) et au Canada (faculté de commerce de l'Université McGill en 1906, HEC Montréal en 1907).

Frederick Taylor

Puddleur vidangeant son four
Puddleur vidangeant son four
1902. L'Oldsmobile Curved Dash. La première automobile produite à la chaîne.
1902. L'Oldsmobile Curved Dash. La première automobile produite à la chaîne.

En 1911, l'ingénieur américain Frederick Taylor propose le concept d'organisation scientifique du travail afin d'améliorer la productivité dans les usines, notamment pour le travail sur des machines-outils. Il s'agit de décomposer le travail en gestes élémentaires chronométrés et organisés rationnellement. Une fois que la méthode optimale est obtenue (ce que Taylor appelle le one best way), on peut l'apprendre à tous les ouvriers. On réalise ainsi une division verticale du travail, c'est-à-dire une séparation entre la conception et l'exécution des tâches.

Cette division verticale du travail ne doit pas être confondue avec la division du travail horizontale, qui consiste à spécialiser les individus sur une tâche spécifique, tel que l'ont préconisé Adam Smith en 1776 (et avant lui Platon au niveau de la société).

Taylor n'est donc pas l'inventeur du travail à la chaîne, qui sera déployé à grande échelle à partir de 1912 par Henry Ford, en conjuguant la division verticale des tâches du taylorisme avec la division horizontale du travail de Smith.

Henry Ford

Le travail dans une usine Ford vers 1920
Le travail dans une usine Ford vers 1920

En 1912, en s'inspirant de l'organisation du travail dans un abattoir de Chicago, l'entrepreneur Henry Ford décide de combiner la séparation entre la conception et l'exécution des tâches, issue du Taylorisme, avec la très forte spécialisation des tâches, issue d'Adam Smith. C'est ainsi que naît le travail à la chaîne. Même si les frères Dodge avaient déjà expérimenté cette approche quelques années auparavant, la première voiture à être construite en grande série sur une chaîne d'assemblage est la Ford Model T.

L'appauvrissement de la qualification qui résulte de cette nouvelle organisation du travail oblige Ford à augmenter fortement les salaires pour continuer à attirer des ouvriers. Parallèlement, cette augmentation permet aux ouvriers de disposer d'un pouvoir d'achat supérieur, et à terme d'acheter les automobiles qu'ils produisent. C'est ce qu'on va appeler le système fordiste.

André Citroën visite les usines Ford à Détroit dès 1912 et importe cette démarche en France, au départ pour fabriquer des obus pendant la première guerre mondiale, puis pour fabriquer des automobiles. Il sera suivi peu de temps après par Louis Renault.

Henri Fayol

En 1916, dans son ouvrage intitulé Administration industrielle et générale (1916), Henri Fayol, ancien directeur général d'une entreprise sidérurgique et ancien consultant, présente le management (qu'il appelle « fonction administrative » ou « administration ») comme une fonction transversale regroupant cinq grandes tâches :

Fonction technique : produire, transformer et fabriquer ;

Fonction commerciale : achat, vente et échange ;

Fonction financière : rechercher et utiliser de façon optimale les capitaux ;

Fonction de sécurité : protection des personnes et des biens ; mise en place des bonnes conditions de travail

Fonction comptable : calcul de paie et des statistiques (recensement des actifs et du patrimoine).

La « fonction administrative » se résume selon Fayol à cinq infinitifs « POCCC » :

Prévoir.

Organiser.

Commander.

Coordonner.

Contrôler.

Ces principes de management ont notamment été repris et simplifiés par les analystes de la Qualité (voir Roue de Deming) sous l'acronyme « PODC »: « Planifier. Organiser. Diriger. Contrôler. ».

L'ouvrage de Fayol est par ailleurs le premier à présenter des notions fondamentales telles que :

L'organigramme, avec l'idée qu'il ne faut pas plus de sept subordonnés par supérieur et un seul supérieur par subordonné (unité de commandement)

La planification budgétaire, qui permet la division du travail et l'ordre matériel et moral

La culture d'entreprise, avec la subordination des intérêts particuliers à l'intérêt de l'entreprise

L'incitation à l'initiative individuelle

La nécessité d'une rémunération équitable

Max Weber

Alfred Sloan (président de la General Motors de 1923 à 1956)

Cover of Time magazine (December 27, 1926)
Cover of Time magazine (December 27, 1926)

Alfred Sloan, ingénieur diplômé du Massachusetts Institute of Technology, devient président de la General Motors en 1923, entreprise qu'il dirige jusqu'en 1956.

Afin de concurrencer son grand concurrent Ford, qui à l'époque est organisé selon une structure fonctionnelle (le personnel est réparti en grandes fonctions verticales : conception, production, commercialisation, etc.), Sloan élabore une structure divisionnelle : il réorganise General Motors autour de divisions transversales plus ou moins autonomes.

Chacune des marques de General Motors (Chevrolet, Pontiac, Oldsmobile, Buick et Cadillac) devient ainsi une division disposant de son propre département de conception, de ses propres usines et de son propre réseau de distribution. Alors que Ford produit alors en très grande série un modèle quasiment unique, la Ford T, le portefeuille de marques de General Motors est conçu pour accompagner le client dans son ascension sociale, en partant des véhicules les plus populaires (Chevrolet) pour aller jusqu'aux plus luxueux (Cadillac), ce qui évite une concurrence entre les divisions. Cette organisation connaît un grand succès et permet à General Motors de dépasser Ford dès les années 1930, et même de devenir pendant des décennies la plus grosse entreprise industrielle au monde. Entre les années 1940 et 1970, notamment sous l'impulsion du cabinet de conseil McKinsey, la structure divisionnelle est adoptée par la plupart des grandes entreprises mondiales.

En 1952, la business school du Massachusetts Institute of Technology est renommée Sloan School of Management en l'honneur de Alfred Sloan.

En 1967, ses mémoires sont traduites en français.

Charles Bedaux

Français autodidacte émigré aux États-Unis, Charles Bedaux publie en 1917 un ouvrage sur l'amélioration de la productivité au travail, The Bedaux Efficiency Course for Industrial Application. Après le succès de cet ouvrage, Bedaux fonde une société d'ingénieurs conseils. Sa méthode consiste notamment à mesurer le travail en unités élémentaires (les unités bedaux), qui sont ensuite comptabilisées de manière à établir la rémunération des opérateurs à l'aide d'un système de primes.

Ce système connaît un grand succès. Le cabinet Bedaux travaille notamment pour de grandes entreprises américaines, dont Ford et Standard Oil, où il concurrence l'organisation scientifique du travail de Taylor. Parallèlement, Bedaux ouvre des bureaux dans de nombreux pays européens. Dans les années 1920, le système Bedaux est utilisé dans un grand nombre d'entreprises, en particulier dans l'industrie minière où il sert à calculer le salaire à la tâche.

Cependant, du fait de l'attitude controversée de Charles Bedaux pendant la seconde guerre mondiale, son système est abandonné à la Libération.

Chester Barnard ( Président de la Bell de 1937 à 1950)

Président de la compagnie de téléphone New Jersey Bell Telephone Company à partir de 1927, Chester Barnard publie en 1938 The Function of the Executive, ouvrage dans lequel il insiste sur la nécessité de la coopération au sein des organisations.

Selon lui, afin d'assurer cette coopération, le dirigeant doit avant tout veiller à définir des objectifs connus de tous et à établir un système de communication interne le plus clair possible. Il rejoint en cela certains des principes énoncés par Henri Fayol.

Barnard s'est aussi intéressé à l'autorité et à la motivation, dans la lignée des travaux de Mary Parker Follett.

Dans les années 1940 et 1950, Barnard a présidé plusieurs organismes de recherche américains (dont la Fondation Rockefeller et la National Science Foundation).

Peter Drucker

Octave Gélinier

La Direction participative par objectif

Edwards Deming

14 Principes de management dans Hors de la crise Out of Crisis , 1988.

Tom Peters

Ses 45 prescriptions dans Le Chaos Management (1988)

Henri Savall

Le Management Socio-Économique

Sources du management

En tant que conduite de l'action collective, le management puise ses sources dans plusieurs champs de connaissance :

La psychologie, au travers de l'école des relations humaines (notamment Elton Mayo ou Abraham Maslow) et des travaux en comportement organisationnel.

La sociologie, notamment la sociologie des organisations, avec des auteurs comme Max Weber ou Michel Crozier.

La théorie des organisations, avec notamment Herbert Simon, James March, Peter Drucker ou Henry Mintzberg.

La microéconomie, avec par exemple les travaux de Albert Hirschman.

Le comportement organisationnel

De manière générale, les recherches en management les plus proches de la psychologie sont rassemblées sous la dénomination comportement organisationnel et se consacrent notamment à la motivation et à l'autorité.

À partir des années 1920, Mary Parker Follett introduit le facteur humain dans la réflexion managériale.

Dans les années 1930, Elton Mayo, définit l'effet Hawthorne (être l'objet d'une attention spéciale influe significativement sur le comportement des individus au travail). Mayo devient ainsi le précurseur de ce qu'il est convenu d'appeler l'école des relations humaines, centrée sur les relations entre les individus au sein des organisations.

Dans les années 1940, afin de mieux étudier la motivation des individus au travail, Abraham Maslow établit une hiérarchie des besoins humains. Il existe ainsi selon lui cinq niveaux de besoins, chaque niveau apparaissant lorsque celui qui le précède a été satisfait :

besoins physiologiques

besoins de sécurité

besoins sociaux ou d'appartenance

besoins d'estime

besoins d'accomplissement de soi

Cette hiérarchie des besoins a été par la suite représentée sous forme de pyramide (on parle ainsi de pyramide de Maslow ou de pyramide des besoins), mais cette représentation donne une vision trop simpliste, voire erronée, du modèle de Maslow : la pyramide est fermée (ce qui implique une possibilité de satisfaction de tous les besoins), les besoins semblent de moins en moins importants (alors que les besoins physiologiques sont les plus aisément assouvis), le passage d'un besoin au suivant est trop brusque, et un seul besoin peut être motivant à la fois. Pour autant, cette représentation pyramidale a été largement utilisée en entreprise, car elle suggère qu'il suffirait d'identifier la catégorie de besoin ressenti par un salarié pour susciter mécaniquement sa motivation. La réalité (et le modèle de Maslow lui-même) sont évidemment plus complexes.

Dans les années 1960, Frederick Herzberg montre la différence entre ce qu'il appelle les facteurs de motivation (qui augmentent la motivation : intérêt de la tâche, considération) et les facteurs d'hygiène (qui réduisent l'insatisfaction : conditions de travail, salaire). Ces deux séries de facteurs seront rebaptisés par la suite motivation intrinsèque et motivation extrinsèque et étudiés par des psychologues comme Edward Deci.

La sociologie des organisations

Les phénomènes de pouvoir au sein des organisations ont notamment été étudiés par des sociologues comme Max Weber et Michel Crozier.

Max Weber

En 1921, dans son ouvrage posthume Économie et Société, l'économiste et sociologue allemand Max Weber présente la bureaucratie comme une forme d'organisation caractérisée par le respect de procédures rationnelles : recrutement sur la base des compétences, définition précise des sphères de responsabilité de chaque poste, indépendamment de la personne qui l'occupe, soumission à l'autorité dans le cadre strict de la fonction, rémunération selon le grade, avancement à l'ancienneté ou par concours, contrôle strict des activités. Étant donné que ces procédures s'appliquent à tous, y compris aux chefs, la bureaucratie peut être considérée comme un rempart face aux abus de pouvoir, à l'arbitraire ou au népotisme. Cependant, si Weber souligne la supériorité de la bureaucratie par rapport aux modes d'organisation traditionnels, il souligne aussi qu'elle peut brider l'initiative et menacer à terme la dynamique du capitalisme.

Michel Crozier

Dans son ouvrage Le phénomène bureaucratique, publié en 19**, le sociologue français Michel Crozier montre que la bureaucratie rationnelle décrite par Max Weber présente en réalité des dysfonctionnements, du fait des stratégies mises en place par les acteurs pour assurer leur pouvoir. Crozier poursuit cette démonstration dans l'ouvrage qu'il publie avec Erhard Friedberg en 1977, L'acteur et le système. Cet ouvrage présente la théorie de l'acteur stratégique, selon laquelle les membres d'une organisation s'écartent significativement de leur rôle officiel afin de créer ou de préserver des zones d'incertitudes qui sont autant de marges de négociation dans les rapports de pouvoir. Un technicien peut ainsi chercher à dissimuler le mode d'emploi d'une machine pour être le seul à savoir la faire fonctionner. De même, l'application plus ou moins stricte des règles, tout comme le choix entre plusieurs règles applicables, permet aux acteurs de disposer d'un pouvoir qui n'est pas formellement prévu par l'organisation. Tout cela conduit à questionner la légitimité rationnelle de la bureaucratie.

La théorie des organisations

Herbert Simon

En 1947, dans son ouvrage Administrative Behaviour, l'économiste et sociologue américain Herbert Simon démontre que la rationalité absolue des individus, une des hypothèses clés des théories économiques classiques (qui postulent la capacité des acteurs économiques à déterminer des solutions optimales afin de maximiser leur utilité marginale) est un mythe. Il propose une vision plus réaliste, la rationalité limitée, qui résulte d'une série de biais cognitifs et qui se traduit par l'obtention de solutions satisfaisantes.

Pour ses travaux, Simon reçoit le « prix Nobel » d'économie en 1978.

James March

En 1958, James March, professeur à l'Université Stanford, publie avec Herbert Simon l'ouvrage Les organisations, qui définit une organisation comme « un ensemble d'individus ou de groupes d'individus en interaction, ayant un but collectif, mais dont les préférences, les informations, les intérêts et les connaissances peuvent diverger. ».

March publie ensuite en 1963 avec Richard Cyert une théorie comportementale de la firme, qui décrit les limites de la rationalité des organisations : plutôt que de fonctionner de manière harmonieuse et coopérative, celles-ci sont composées de sous-ensembles qui cherchent le plus souvent à appliquer des routines préétablies et à évacuer les problèmes soulevés par leur hiérarchie. Elle réussissent cependant à fonctionner car elles disposent d'un excédent de ressources, appelé slack. Pour March, une organisation qui fonctionne bien présente une redondance de compétences ordinaires et les dirigeants ont essentiellement un rôle de représentation.

Enfin, en 1972, avec Johan Olsen et Michael Cohen, March définit la théorie de la poubelle qui montre qu'au sein des organisations décrites comme des anarchies organisées, les décisions résultent de la rencontre fortuite entre quatre flux : des occasions de choix, des participants, des apporteurs de problèmes et des apporteurs de solutions toutes faites. Dans la continuité des travaux de Herbert Simon, ce modèle s'oppose radicalement à la notion de rationalité absolue et postule au contraire que les décisions résultent le plus souvent du hasard.

Peter Drucker

Titulaire d'un doctorat en droit, Peter Drucker, autrichien naturalisé américain, devient conseiller de Alfred Sloan chez General Motors pendant la seconde guerre mondiale.

Il entame alors une longue carrière de consultant en management et en organisation pour les plus grandes entreprises américaines, qui le conduira à écrire de nombreux ouvrages, dont Concept of the Corporation, The Practice of Management en 1954 et The Effective Executive en 1966.

Pour Drucker, la prospérité de la société américaine s'explique par le développement du management, qu'il considère comme un humanisme et un art libéral. Marqué par le nazisme dans sa jeunesse, il estime également qu'il vaut mieux faire confiance à l'initiative des dirigeants d'entreprises qu'à des structures étatiques.

Henry Mintzberg

Ingénieur de formation, le Canadien Henry Mintzberg obtient sa thèse de doctorat en management à la Sloan School of Management du Massachusetts Institute of Technology en 19**. Dans son travail de thèse, il chronomètre le travail de managers et de dirigeants, afin de décrire la nature exacte de leurs tâches, marquées par le fractionnement, l'imprévu et la discontinuité.

Devenu professeur à l'université McGill de Montréal, il propose en 1979 dans son ouvrage Structure et dynamique des organisations une typologie des organisations élaborée à partir des mécanismes de coordination des tâches (voir la section Organisation).

Il s'intéresse ensuite au pouvoir dans les organisations, puis à la stratégie d'entreprise et aux formations au management, ce qui l'amène à critiquer les programmes MBA des grandes universités américaines, notamment celui de la Harvard Business School.

En 2014, il publie Manager - L'essentiel, ouvrage dans lequel il reprend l'approche de sa thèse de doctorat pour observer au plus près les tâches d'une série de dirigeants.

La microéconomie

L'économie des organisations s'efforce de relier celles-ci avec l'économie générale. La microéconomie part d'une analyse des marchés voire d'études de marché dont elle déduit des fonctions mathématiques. Elle cherche à préciser les conditions d'équilibre de l'offre et la demande sur le marché par l'outil mathématique en prenant en compte au maximum la rationalité limitée des acteurs dans les situations de marché. Elle se situe principalement en dehors de l'entreprise qui n'est qu'un acteur du marché. Comme a pu le souligner Henry Mintzberg, plus les situations deviennent réelles et plus le travail mathématique doit devenir intense, long et coûteux. Ce qui est l'inverse de l'intention du management. Celui-ci se situe dans l'entreprise qu'il s'agit de gérer de façon optimale, même si Herbert Simon a montré que cette recherche d'optimisation s'inscrit dans une rationalité limitée. Il reste que la microéconomie peut rester un outil pour les très grosses entreprises et surtout pour l'État cherchant à faire des études ponctuelles à partir d'études de marché, permettant ensuite d'élaborer certaines fonctions explicatives des évolutions des prix et des quantités produites et échangées.

Fonctions du management

C'est Fayol, qui le premier, a décomposé la fonction administrative (le management) en « éléments » qui ont ensuite été appelés « fonctions » du management (prévoir, organiser, etc.) qu'il faut bien distinguer des fonctions de l'entreprise (production, commercialisation, finances, ressources humaines, etc.).

Il distinguait, après réflexion (le commandement est-il ou non un élément de l'administration ?) , 5 éléments. Beaucoup d'auteurs n'en voient que quatre. Un auteur en voit sept.

Mais, un fait assez exceptionnel a apporté une certaine confusion dans ce domaine : son livre — dans l'édition Dunod de 1970 avec des tableaux dépliants en couleurs très utiles pour bien comprendre l'importance relative des diverses capacités nécessaires aux différentes catégories d'agents : actionnaires, conseil d'administration, direction et son État-major, chefs de service, chefs de division, etc; jusqu'aux ouvriers, employés, aides et gardes d'une grande entreprise — est très difficilement consultable. Le collectif de Nicole Aubert et ali., Management, PUF, 1991, fait référence à l'édition 1979.

Pour Fayol

Selon Henri Fayol, les fonctions du management sont la prévoyance, l’organisation, le commandement, la coordination et le contrôle.

« Prévoyance »

La « prévoyance » consiste à fixer des objectifs et à déterminer les actions permettant de les réaliser.

Organisation

La deuxième fonction du management, l’organisation, consiste à spécialiser les individus (par fonctions, par produits, par clients, par zones géographiques, par moment de travail, par processus, etc.) et à coordonner leurs activités (par la hiérarchie, les procédures, les budgets, la qualification, la collaboration).

Commandement

Par définition, le manager est responsable du travail de ses subordonnés. Il doit donc détenir à leurs yeux une légitimité suffisante pour qu'ils acceptent son autorité, veiller à leur motivation et être capable d'orienter leur travail collectif dans le sens de objectifs qui ont été définis.

Le pouvoir (analysé notamment par la sociologie des organisations), la motivation (analysée notamment par le comportement organisationnel) et la rationalité (analysée notamment par la théorie des organsiations) constituent donc des composantes essentielles du métier de manager.

Selon Henri Fayol, le grand chef d'entreprise devrait détenir les qualités suivantes:

Physiques : santé, vigueur, adresse.

Mentales : capacité à comprendre et à apprendre, jugement, vivacité d'esprit, adaptabilité.

Morales : énergie, fermeté, volonté d'accepter les responsabilités, initiative, loyauté, tact, dignité.

D'éducation : connaissances générales sur des sujets n'appartenant pas exclusivement aux fonctions exercées.

Administrative (POCCC)

Techniques : spécifiques à la fonction exercée.

D'expérience : provenant du travail exercé.

Coordination

Pour Henri Fayol, « Coordonner c’est mettre de l’harmonie entre tous les actes d’une entreprise de manière à en faciliter le fonctionnement et le succès ; c’est, en somme, donner aux choses et aux actes les proportions qui conviennent, adapter les moyens au but. » Pour cela, il énonce une série de principes de coordination des tâches :

Autorité – Responsabilité : droit de commander et le pouvoir de se faire obéir.

Unité de commandement : pour une action quelconque, un agent ne doit recevoir des ordres que d’un seul chef.

Unité de direction : un seul chef et un seul programme pour un ensemble d’opérations visant le même but.

Subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général

Discipline : l’obéissance, l’assiduité, l’activité, la tenue, les signes extérieurs de respect.

Contrôle

Le contrôle se définit comme l’examen par lequel on s’assure que les résultats obtenus sont conformes aux buts et qui permet d’apporter, au besoin, les corrections nécessaires pour réorienter l’entreprise vers ses objectifs

Le contrôle comporte une série d'étapes :

Définir des indicateurs permettant de suivre l'évolution de l'activité de l'organisation.

Identifier les écarts entre la situation actuelle et le plan.

Déterminer les causes de ces écarts.

Définir les correctifs nécessaires.

Lyndall Urwick

Lieutenant-colonel dans l'armée anglaise pendant la Première guerre mondiale. Livres : 1937, 1972.

Sept principes fondamentaux d'administration. Voir : Scheid, 1980, p. 85-89.

Luther Gulick

1947. Il en voit sept. Acronyme P.O.S.D.C.O.R.B/

Newman & Warren

1977. Ils passent sous silence la fonction de coordination.

Henry Mintzberg

ca. 1990. Mintzberg a approfondi la fonction coordination.

Relation entre le management et d'autres concepts

Management et stratégie

La stratégie d'entreprise est le choix d'orientation à long terme de l'entreprise et des options qui lui permettent de s'insérer dans son environnement. Elle constitue donc l'art de diriger l'organisation et les hommes de l'entreprise d'un point de vue long terme et extérieur. Définir une stratégie consiste à déterminer les buts et objectifs qui seront poursuivis, à choisir les actions à mettre en œuvre ainsi que les ressources à mobiliser. La prise de décision est précédée par une phase de diagnostic et suivie par une phase de mise en œuvre. La stratégie peut être envisagée selon deux niveaux : la formulation stratégique et le management stratégique. La formulation stratégique a pour objet de structurer la démarche de réflexion des dirigeants pour arriver à des choix stratégiques. Le management concerne les conditions de mise en œuvre de ces choix et l'organisation des actions collectives qui permettront d'obtenir la performance attendue.

Les problèmes doivent être résolus « durablement », c'est-à-dire positionner l'entreprise dans des conditions où une performance accrue a plus de chance d'apparaître. D'où l'importance de la stratégie qui peut assurer la capacité d'anticipation de l'entreprise. Dans la pratique, la stratégie donne généralement lieu à la planification d'actions pour atteindre des objectifs précis sur une période donnée. Tous les outils de la gestion courante vont permettre au gestionnaire d'atteindre les objectifs définis dans le cadre de la vision stratégique de l'entreprise. Chaque petite décision prise sur le plan financier, économique, marketing, de la clientèle et autres, fait partie d'un ensemble plus large que l'on nommera management opérationnel. Le management devra rester conscient des limites du pouvoir prédictif de la stratégie relative à toute prise de décision (auto-réalisation de la stratégie, difficultés à faire accepter le changement, etc.) et de son coût.

La Direction de la Stratégie statue sur les offres à long terme et donc les activités de l'entreprise qui généreront la satisfaction du client, avec la meilleure marge, le meilleur potentiel, et le minimum de risques. La Direction de la Stratégie participe aux décisions de politique industrielle à l'échelle d'un pays, d'une région, etc. La Direction de la Stratégie connaît les organismes de recherche et la politique étatique à l’égard de ces organismes et leur orientation en termes de recherche.

Management et gouvernance

La gouvernance est l'ensemble des mécanismes qui contribuent à aligner la réalité du fonctionnement d'une organisation sur les objectifs qui lui sont assignés. Les attentes des parties prenantes et les conflits sur les objectifs à assigner à l'organisation peuvent se manifester en dehors des structures classiques de gouvernance (assemblée générale, conseil d'administration et direction générale). C'est en ce sens que la construction par le management des structures de gouvernance est particulièrement complexe.

Le management fait appel à l'audit interne et au contrôle de gestion pour collecter, traiter, remonter et valider l'information de gestion. Ces informations, essentielles au pilotage de l'organisation, contribuent aussi à la réduction de l'asymétrie d'information entre les parties prenantes. Par cette réduction, il est donc possible d'envisager une diminution des conflits et des rapports de force au sein de l'entreprise source parfois d'inefficacité. C'est en reliant les processus aux différentes parties prenantes que l'entreprise peut assurer sa cohésion et sa cohérence. Le modèle du tableau de bord prospectif (balanced scorecard) constitue un exemple d'approche formalisée pour intégrer et gérer simultanément les différentes facettes d'un processus.

L'entreprise a une responsabilité par les décisions qu'elle prend et les actions qu'elle met en œuvre. Mais cette responsabilité doit aussi se rendre visible par l'information que l'entreprise transmet aux diverses parties prenantes. Comme toute responsabilité, celle-ci repose sur la prise en compte de l'éthique dans les relations avec les autres.

En effet, le comportement des managers ont des répercussions directes sur leurs subordonnés, et ainsi, sur les résultats de l'entreprise. C'est ainsi que, depuis le début du vingtième siècle, le management analyse les répercussions qui découlent des types de leadership.

Pour développer ce type de gestion, le Management équitable recouvre un certain nombre de pratiques de management fondées sur le principe d’un juste équilibre entre la performance économique et opérationnelle de l’entreprise et l’épanouissement personnel au travail. Il place la personne humaine au cœur des préoccupations de l’entreprise en proposant un traitement équitable, respectueux des droits de chacun et porteur de bien-être social.

Management et système d'information

Un des objectifs du management est la gestion de l'organisation de l'entreprise afin de générer des synergies par un certain alignement stratégique. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de réaliser la coordination des flux physiques et immatériels qui traversent l'entreprise. Les flux physiques matériels sont normalement sous la responsabilité du service logistique. Le service des ressources humaines gère les flux de capital humain. Les flux d'informations par nature immatériels sont sous la responsabilité de la direction des systèmes d'information (DSI) qui gère le management du système d'information de l'entreprise et assure l'urbanisation du système d'information. En management du système d'information, la gestion de données concerne aussi spécifiquement des ressources numériques.

Parmi les outils des services informatiques des grandes entreprises, les ERP (Enterprise Resource Planning) ou PGI (Progiciel de gestion intégré) permettent le management global d'une entreprise. En effet, ces outils offrent une couverture de management qui englobent l'ensemble des services d'une entreprise. Ils sont disponibles, aussi bien pour les très grandes entreprises que pour les PME/PMI du fait d'une augmentation de la standardisation des systèmes et donc une baisse sensible du prix d'achat et de maintenance. Il est également possible, en s'appuyant sur une architecture orientée services de faire communiquer de façon souple et réaliser un couplage des systèmes de PGI (dédiés à des PME/PMI ou à des filiales) et un ERP central couvrant l'ensemble de l'entreprise. L'intérêt de ces systèmes est d'abord une uniformisation par l'intégration et la dématérialisation des informations. En effet, l'objet de la création d'une base de donnée est surtout de créer une unicité de l'information en termes de format et parfois de centralisation des données (relativement au niveau de sécurité ou de qualité négocié entre les métiers et attendu par le système : il faut alors augmenter le niveau de redondance de l'information pour limiter le risque ou la baisse de qualité de service). Le système nécessite aussi de réussir la mutualisation des processus métiers en exerçant l'interopérabilité attendue. Cependant, celle-ci a aussi un coût en termes de parc matériel (besoin de puissance de calcul, capacité de stockage des entrepôts de données, âge moyen des serveurs) et de parc applicatifs (nombre de système technique et complexité de l'interconnexion). Le choix d'un système d'information intégré est donc au cœur de la question de l'externalisation. Faut-il externaliser cette fonction du fait de son coût et du niveau d'expertise attendu ? Le choix doit être relativisé avec le niveau de dépendance et de perte de confidentialité qu'implique l'externalisation du système d'information et la perte d'opportunité en termes d'augmentation de la valeur de l'entreprise.

Management et finance

Dans le cadre de la gestion, la finance est un domaine de management dont l'objet se caractérise au niveau stratégique par une recherche d'optimisation de la valeur de l'entreprise et donc particulièrement de l'intérêt des apporteurs de capitaux. Cette distinction, par rapport aux autres domaines du management, permet à la finance par l'usage de postulats spécifiques (HEM par exemple...) de pouvoir prendre des décisions à partir de modèles fortement mathématisés et donc utilisés à grande échelle à moindre coût, tout en maintenant un niveau de pertinence élevé. La finance comportementale relativise ce point par la remarque d'existence de biais cognitifs. Ce qui caractérise aussi réellement la finance des autres outils de management est le fait qu'elle cherche à fournir une information dirigée non pas systématiquement à l'interne, mais plutôt vers certaines parties prenantes dans le cadre de la gouvernance d'entreprise. L'échelle d'analyse n'est donc pas toujours la même à juste titre. Cette problématique prend tout son sens dans les entreprises à stratégies ou organisations complexes (sous-traitants, structures politisées...) nécessitant surtout des approches non financières. De plus la finance se caractérise par l'usage traditionnel d'analyses basées sur le risque et les flux de trésorerie afin d'éviter certaines illusions financières et biais d'autres étalons de mesure. Dans le cas d'analyse financière des groupes, il sera nécessaire de réaliser des retraitements importants qui peuvent finir par alourdir considérablement le coût du contrôle des parties prenantes.

Les écoles de management en France

On compte en France pas moins de 230 écoles dites de commerce et de management.Ces écoles peuvent soit être privées, soit gérées par les chambres du commerce et de l'industrie. La plupart d'entre elles axent leurs formations sur la pratique afin de permettre aux étudiants d'avoir une bonne connaissance du monde de l'entreprise. Elles offrent également la possibilité d'une ouverture sur l'international comme l'ICS Paris grâce à l'intégration d'étudiants étrangers ou de cursus hors des frontières. D'autres, comme HEC Paris proposent des programmes de formations continues avec le système des MOOC, alors que certaines d'entre elles misent tout sur l'entrepreneuriat comme l'IFAG pour dynamiser l'économie et accompagner les porteurs de projets dans la création de leur entreprise.

中文百科

公司里与工厂工人的训练会议,开会是管理学的重要一环

管理学(又称管理科学,Management Science)是一门研究人类管理活动规律及其应用的科学。它偏重于用一些工具和方法来解决管理上的问题,如用运筹学、统计学等来定量定性分析。管理的定义为管理者和他人及透过他人有效率且有性能地完成活动的进程。

以前管理科学主要用运筹学来解决管理中碰到的问题。近十几年管理科学发展很快,它已经不单单是用运筹学来分析一些具体问题,而是用自然科学与社会科学两大领域的综合性交叉科学来分析如运作管理、人力资源管理、风险管理与不确定性决策,复杂系统的演化、涌现、自适应、自组织、自相似的机理等。已经不是一个运筹学所能涵盖的。由于所有组织都可以被视为一定的系统,管理也可以被视为一种人类行为现象,包括设计、促进系统更好地生产。这种观点为“管理”自身创造了发展机会,是管理他人之前,先管好自己的先决条件。

一些人认为管理学应该归入自然科学,而另外一些人则认为应该归入社会科学。

定义

管理是指在一定的组织或企业内根据一定的决策、规章进行协调活动,以达到某个明确的目标。

管理是生产的一个要素 —— 与器械、资源、财务列席而坐。

彼得·德鲁克 (1909–2005) 从两方面观察了管理的基本任务: 市场营销与创新。不管怎样,创新与营销密切相关(产品创新是战略营销的核心议题之一)。彼得·德鲁克认为营销是商业成功的关键,但如今的工商管理普遍认为管理与营销被认为是两种不同的分支学科。

主管或经理应该被企业赋予威信和职权,以便做出决断。

作为一门学科,管理学的研究包括了企业决策、组织、计划、控制、管理资源等一系列相互关联的功能,以便顺利完成给定的目标。

管理人数可以是小公司的一个人,也可以是跨国公司里成百上千的经理组成的管理层。

在大企业中,董事会制定政策,首席执行官付诸实施。

预测

计划

组织

领导

协调

掌控

管理的性质

在盈利组织中,管理的主要职能是为股东服务。典型的活动在于盈利(为股东),创造价格合理、富有价值的产品(为消费者),为雇员提供工作机会。在非盈利组织中,管理要维护捐赠者的意愿。在大多数管理或管治过程中,股东选举董事会,后者任命管理高层。少数组织甚至应用了其它的方式(例如员工选举方式)来参与管理人士任命等。 在公共部门,管理的表现形式主要是代议**制,参政人士通过选举获得公共职位。

历史

人力资源管理

运营管理

战略管理

行销管理

金融管理

信息技术管理负责管理信息系统

主题

计划:决定未来需要发生些什幺事情(今天、下周、下个月、下一年等等)为行动设立计划。

组织:管理与员工之间的关系,优化资源,完成计划。

**:职业分析,为职位聘用合适的工人。

领导/指挥:决定在某一情况下需要完成什幺样的事情,并组织人员将其完成。

控制/监视:对应计划检查进程。

激励:激励也是管理的一个基本功能,因为没有激励,员工工作将会没有效率。如果组织中没有激励,那幺员工可能不会在其它功能上做出贡献(通常是由高层设立的目标)。

人际关系:负责与员工之间的协调与互动。

信息传递:负责传递、共享、分析信息。

制定决策:负责做出决策。

政策性的:奠定实力基础,创建交往关系。

概念性的:分析各种复杂局面。

人际性的:沟通、激励、引导、委任。

诊断性的:可以从问题中找出合理解决方案。

技术性的:精通自己管辖范围里的技术技能。

商业任务是最明显的目标——例如它可以是制造肥皂。

商业展望反应了公司的愿望,将其方向或是未来的目的地具体化。

商业目标指的是一项任务的完成或是一项任务要达成的事情。

商业的经营方针是一套纲领,对树立规范章程和目标起指导作用,可能会被用在经理的决策中。经营方针必须灵活,易于解释,能被所有员工读懂。

商业战略指一组计划,用以集合资源来实现商业展望和长远目标。它是管理人员的大纲,指导他们如何分配和使用资源来为组织获益。在最初,它帮助管理人员决定他们要组建什幺样的商业模式。

所有的方针与战略必须与各级所有的管理者进行讨论。

管理者必须理解他们在何地、以何种方法执行这些方针与战略。

必须给每个部门设立相应的执行方案。

方针与战略必须定时审查评估。

为意外情况准备的备用计划必须设立,以备不测。

管理高层必须定时进行日常评估。

商业运作需要团队精神与良好的环境。

每个部门的任务、目标、强项、缺点都必须进行分析,以帮助它们在完成商业任务的过程中定义角色。

预测机制为未来商务环境提供了可靠的前瞻景观。

必须创建策划团队以保证所有计划前后一致,方针与战略都朝着完成同一任务、目标而努力。

组织变革是通过应用约翰·柯特(John Kotter)的八步方案来完成的:增加紧迫感、找到正确的展望景观、与买进方联络、强化行动、创立短期成就、不放弃、坚持改变。

未来的各部门的计划应该让中、基层管理者知晓。

应设立框架,以便设计规划、做出决策。

中、基层管理者也可以为公司的战略加入一些自己的计划。

设计、指挥有效的团队,保证团队间的协作与信息交流。

定义、监视团队层面的运作。

诊断、解决团队中出现的问题。

设计、执行奖励系统,支持有效的协作机制。

基本的监督

激励

事业规划

反馈

管理学分支

摩菲定理(墨菲法则Murphy's Law)

彼得原则 (The Peter Principle - Why Things Always Go Wrong)

权变论

X和Y理论(Theories X & Y)

机构成员性格论

理性型性格论

顺服论

领导论

管理客体研究方法

管理主体研究方法

企业管理 生产管理 经营管理 财务管理 成本管理 人力资源管理 研发管理 营销管理 物资管理 设施管理 维修管理 质量管理 品牌管理

生产管理

经营管理

财务管理

成本管理

人力资源管理

研发管理

营销管理

物资管理

设施管理

维修管理

质量管理

品牌管理

项目管理

知识管理

行政管理

管理工程 生产系统管理 研究与开发管理 质量控制与可靠性管理 物流系统管理 战略管理 决策分析 决策支持系统 管理信息系统 管理系统仿真 工效学 部门管理工程

生产系统管理

研究与开发管理

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管理系统仿真

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人力资源开发战略

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档案事业管理学

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理论预测学

预测评价学

技术评估学

全球未来学

著名管理学家

弗里德里克·泰勒(又译弗里德里克·泰罗,被誉为“科学管理之父”)

亨利·法约尔(古典管理理论创始人之一)

马克斯·韦伯

切斯特·巴纳德(Chester Barnard)

彼得·德鲁克 (Peter Drucker)(公认的现代管理学科的奠基人)

亨利·明茨伯格

戴维·麦克里兰

杰伊·洛维

威廉·大内

彼得·圣吉(“学习型组织”的创始人)

迈克尔·波特

法法词典

management nom commun - masculin ( managements )

  • 1. ensemble des connaissances et des techniques destinées à mieux gérer, mieux organiser et mieux diriger une entreprise (mot anglais)

    suivre un cours de management

  • 2. méthode de gestion, d'organisation et de direction (d'une entreprise) (mot anglais)

    un management à la française

  • 3. équipe dirigeante (d'une entreprise, d'une société, d'un groupe) (mot anglais) Synonyme: direction

    un management incompétent a amené la société au bord de la faillite

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