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词典释义:
loi
时间: 2023-08-04 19:01:43
TEF/TCF常用TEF/TCF
[lwa]

法律

词典释义

n. f.
1. 法, 法
nul n'est censé ignorer la loi. 任何人都不能无视法
respecter la loi 遵守法
transgresser la loi 违犯法


2. 规, 定, 法则
loi de la gravitation universelle 万有引力定
les lois de la gravité 重力法则
la loi de la jungle 弱肉强食的法则


3. [宗]戒
loi islamique 伊斯兰教的教
la loi ancienne 旧


4. 权力, 权势, 权威; 统治
tenir un pays sous ses lois 置于其统治之下
soumettre qn. à sa loi 压服某人


5. 命令
faire la loi 发号施令
se faire une loi de 自己规定自己必须…


6. pl. 规则, 条例, 惯例;
les lois du jeu 游戏规则
les lois de la grammaire 语法规则


7. 铸币的成色


常见用法
contourner la loi 绕过法
invoquer la loi 引用法
un projet de loi 法
abroger une loi 废除项法
loi antisémite 反犹太人法
appliquer une loi 实施项法
additif à une loi 法附加条款
adopter une loi 通过项法
abolir une loi 废除项法
loi caduque 过时的法
conformément à la loi 依照法
enfreindre la loi 触犯法
promulguer une loi 颁布条法
le respect des lois 尊重法
approuver un projet de loi 通过项法
la loi de l'offre et de la demande 供求规
l'élaboration d'une loi 项法的制订
entériner un texte de loi 批准个法文本
étudier les lois de la génétique 研究遗传学规
ratifier un projet de loi 批准个法
tomber sous le coup de la loi 在法上有规定
voter une loi 投票通过项法
amender le texte d'une loi 修正条法的文本
le rejet d'un projet de loi 对个法的否决
cette loi intéresse tous les enseignants 这条法和所有的老师都有关
cette loi a été votée dans le but de réduire les inégalités 投票通过了这条为了减少不平等现象的法

近义、反义、派生词
词源:
该词源自拉丁语单词lex, legis(法,法 ,法 条文)

词根:
lég, loy 法

联想:
  • code   n.m. 法,法典,法规;规则,规章;电码,编码,代码;密码

近义词:
justice,  religion naturelle,  norme,  obligation,  prescription,  principe,  précepte,  règle,  vérité,  discipline,  législation,  évangile,  théorie,  observance,  code,  droit,  textes,  édit,  ordonnance,  canon
联想词
législation 立法; promulgation 公布,颁布; réforme 改良,改革; réglementation 制定规章,管理; décret 法令,政令; constitution 组成,构成; abrogation 废除,撤消; proposition 建议,提议; amendement 修正,修改; règle 尺; jurisprudence 判例;
当代法汉科技词典
n. f. 【宗教】命定, 宿命 n. f. 【经】价值规 : ~s économiques经济规  ~s phonétiques语音规  la~de l'offre et de la demande供求规

loi normale 正态分布, 较distribution normale更常用

loi f. 法, 法规, 法; 规; 定; 定则; 法则

loi (associative, de combinaison) 结合

loi (carrée, puissance 2) 平方

loi (d'analogie, de similitude) 相似定

loi (de partition, de distribution, distributive) 分配

loi (des grands nombres, de compensation) 大数定

loi alternative 交替

loi budgétaire 预算法

loi chemin temps 时空

loi commutative 交换

loi commutative par addition 加法交换

loi conjointe 联合

loi cosinusoïdale 余弦定

loi d'analogie 相似

loi d'assurance 保险法

loi d'inertie 惯性定

loi d'interchange 反演

loi de (désintégration, décroissance) 衰变定

loi de Bell Magendie 贝麦定

loi de Hooke 虎克定

loi de Joule 焦耳定

loi de Lenz 楞次定

loi de Newton 牛顿[运动]定

loi de Vulpian 伍氏定

loi de Vulpian Prévost 普氏现象

loi de cancellation 消去

loi de cancellation par addition 加法消去

loi de causalité 因果

loi de combinaison 并合

loi de conservation 守恒定

loi de distribution 分布

loi de désintégration 蜕变定

loi de finances 财政法规, 财政法

loi de l'offre et de la demande 供求法则, 供求规

loi de l'électrolyse 电解定

loi de la conservation du mouvement cinétique 角动量守恒定

loi de la main droite 右手定则

loi de la main gauche 左手定则

loi de module 模

loi de mouvement 运动定

loi de probabilité 概率

loi de proportionnalité 比例定

loi de réciprocité 互易率

loi de réflexion 反射定

loi de superposition 重叠率

loi des petits nombres 小数定

loi des proportions multiples 倍比定

loi du trapèze 梯形定

loi fiscale 赋税法

loi forte des grands nombres 强大数定

loi martiale 戒严令

loi périodique (门捷列夫)周期

loi sur la marque de fabrique 商标法

loi sur la navigation 航海法

loi sur la navigation maritime 航海法

loi économique 经济法则

lois de Widal 肥达氏法则

lois et décrets 法令

lois et règlements 法规

disposition de la loi 法条文

enfeindre la loi 犯法

force de loi 法效力

projet de loi 法

projet de loi de finances 财政法, 预算法

pseudo loi f. 伪规

punir conformément à la loi 法办

violation de loi 侵权, 违法

violer la loi 犯法

les Tables de la Loi [宗]摩西十诫 例句:l'enseignement des Tables de la Loi 

短语搭配

enfreindre la loi犯法;触犯法律

contourner la loi〈转义〉钻法律的空子;绕过法律

promulguer une loi颁布一项法律;颁布一条法律

interpréter une loi解释法律

observer les lois遵守法律, 守法;守法

faire la loi发命令, 发号施令;发号施令

réformer une loi修改一项法律

suivant la loi根据法律

abroger une loi废止一项法律;废除一项法律

brandir la loi以法律来威慑

原声例句

Quand quelqu’un n’arrive pas à suivre les lois, qu’est-ce qu’on fait ?

当某人不能遵守这些规定的时候,会怎么办呢?

[法语综合教程2]

Vous ne disposerez donc que de la partie que la loi vous autorise à distraire.

“那么,您准备只送掉法律允许您转让的那部分财产吗?”

[基督山伯爵 Le Comte de Monte-Cristo]

La Commission européenne : elle propose des lois et fait appliquer les résolutions prises par les ministres des pays membres de l’UE.

起草法律,监督实行欧盟成员国部长作出的决议。

[法语词汇速速成]

Le 8 décembre, le premier ministre, Jacques Chirac, annonce le retrait du projet de loi.

12月8日,雅克,希拉克总理宣布撤销法案

[北外法语 Le français 第四册]

Dans notre langue, un chien est un individu sans foi, ni loi.

在我们的语言里,狗是一种既没有信仰又没有法律的个体。

[Compréhension orale 3]

La Constitution, c’est la loi suprême de l’Etat américain.

宪法是美国的最高法律

[un jour une question 每日一问]

Et puis, les lois de l’Europe s’appliquent aussi en France.

此外,欧盟法律也适用于法国。

[un jour une question 每日一问]

Oui...la loi aussi bien que la modestie nous interdisent de dire que nous somes les meilleurs, faute de pouvoir prouver cette affirmation de façon absolument incontestable.

对… … 法律和我们的谦虚都不允许我们自称为最好的,因为没有办法可以毫无争议地证明这一点。

[简明法语教程(下)]

La campagne menée depuis a pu aboutir à la loi antidopage du 1er juin 1965.

而后的这场斗争可能带来了1965年6月1日的反兴奋剂法的颁布。

[简明法语教程(下)]

La loi est l'expression de la volonté générale.

法律是公意的表达。

[经典演讲精选]

例句库

Il faut respecter les lois de la nature.

要遵循自然规律

La loi est muette à ce sujet.

法律对此没有规定。

Cette loi a été adoptée à 107 voix pour, 12 voix contre et 59 abstentions.

这项法律以107票赞成,12人反对,59票弃权的表决通过。

Toute personne, aussi riche qu'elle soit, doit respecter la loi.

(任何人,不管多富有,都要遵守法律

Cette loi est une arme terrible entre les mains du pouvoir.

这项法规是当局的重要武器。

Le voyant professionnel apprend petit à petit àappliquer une certaine "loi des probabilités" .

职业算命者能逐渐学会运用某种”概率法则”。

La présente loi entre en vigueur le jour de sa promulgation .

这一法令自颁布之日起生效 。

En France, ce « travail » n’est pas autorisé par la loi, et peut même être assimilé à de la prostitution.

在法国,这项“工作”并不为法律所允许,甚至有被作为卖淫论罪的风险。

Il risque d'en être de même si le projet de loi est examiné en urgence par les parlementaires.

若原封不动地由国会议员们紧急审查该草案,会有相当大的不利。

On doit respecter l'égalité devant la loi.

我们应该遵守法律面前人人平等。

Cette découverte balaie les lois de la mécanique d’Isaac Newton.

此项发现推翻了伊萨克·牛顿的机械定律

La loi punit quiconque est coupable.

谁犯罪,法律就惩罚谁。

Conformité à une loi, la loi, respecter les règles professionnelles de Ju Dupin, le transport de marchandises dangereuses entreprise.

要做一个遵法、守法、守规的专业剧毒品、危险运输企业。

Avez-vous déjà violé des lois?

您是否违反过法律法规

La loi qualifie d'assassinat le meurtre avec préméditation.

法律上称预谋凶杀为谋杀。

Les présentes conditions générales d'utilisation sont soumises à la loi française.

这些现行的使用条款都是符合法国法律的。

Il faudrait que tout le monde réclame auprès des autorités une loi contre toute notre indifférence.

大家都应向当权者要求一项可防制我们冷漠的法令

Madame, selon la loi, la lune appartient à tout le monde, il est donc logique que notre entreprise y trouve sa part.

这位女士,按照法律规定,月球属于每一个人,所以我们公司很自然也应该有份。

C’est un cas particulier de la loi qui met généralement la force du côté de la bassesse.

这是法则(它一般把力量置于低下的一边)的一个特例。

Il faudrait des dieux pour donner des lois aux hommes.

要为人类制订法律,简直是需要神明。

法语百科

La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen française, qui a toujours une valeur constitutionnelle en France.

En droit, la loi (du latin lex, legis, qui signifie loi) est une règle juridique suprême, générale et impersonnelle, ou l'ensemble formé de telles règles. Source du droit, la loi est aujourd'hui typiquement prescrite par le parlement, représentant du peuple et donc titulaire du pouvoir législatif, le pouvoir d'édicter les lois. On parle parfois de législation comme synonyme de loi même si la législation englobe également le règlement qui lui aussi fixe des règles générales et impersonnelles, mais dont l'auteur est le pouvoir exécutif.

La notion de loi se définit par rapport d'une part au contrat et au traité (qui résultent d'une négociation entre égaux (sur le plan du Droit)), d'autre part par rapport à d'autres sources de droit : la tradition (us et coutumes), la jurisprudence, les lois fondamentales (constitution, « grande charte », etc.), et les règlements et autres actes écrits du pouvoir exécutif alors que la loi est l'œuvre du pouvoir législatif, souvent incarné par un parlement représentant du peuple. Dans les pays qui ont gardé des formes de démocratie directe, la loi peut être votée par l'ensemble des citoyens. La loi dans son sens le plus large correspond à une norme juridique, quelle qu'en soit la nature.

Définition

On trouve chez Xénophon, dans les Mémorables, une définition de la loi selon Périclès : « toute délibération en vertu de laquelle le peuple assemblé décrète ce qu’on doit faire de bien ou non ; ce que le pouvoir qui commande dans un État ordonne, après en avoir délibéré ». D’après les Définitions du pseudo-Platon, la loi est « décision politique du grand nombre, qui vaut sans limitation dans le temps ». Au Livre Premier des Lois de Platon, la définition donnée pour une loi est « jugement de la raison qui est la décision commune de l'État ». Selon Aristote, la loi est « un discours déterminé par le consentement unanime de la ville, indiquant comment il faut faire chaque chose. »

Vue d'ensemble

La loi est comprise dans l'ensemble de règles et de normes dans une société donnée. Loi est souvent le terme générique pour tous les actes, où qu'ils soient dans la hiérarchie des normes (normes constitutionnelles, légales au sens formel ou strict, réglementaires...) Si la loi n'est pas respectée par les individus, cela peut engendrer des sanctions judiciaires (pénales ou civiles).

Au plan de sa forme, une loi est un acte juridique pris par une autorité précise, en général le parlement, qui est légitime et a les moyens de commander. Dans les pays qui connaissent une forme de séparation des pouvoirs, la loi est une norme juridique adoptée par le pouvoir législatif dans les formes et procédures prescrites par le droit constitutionnel du lieu. Son application peut être ensuite précisée par un texte pris par le pouvoir exécutif, tel qu'un décret d'application en France ou un arrêté royal en Belgique, et sera par ailleurs encore précisée par l'interprétation qui en sera faite par les tribunaux.

Aujourd'hui, la loi est la source principale du droit dans les pays de tradition civiliste. Même dans les pays de common law, la loi tend à prendre un poids particulier. Même si elles tendent aujourd'hui à être confondues, les notions de loi et de règle de droit restent distinctes.

La règle de droit est un outil à la disposition du juriste qui lui permet de rendre un travail conforme à l'idéal de justice. Toute liberté ou tout droit implique nécessairement, pour s'exercer complètement, un devoir de tolérance et de respect, voire de responsabilité.

La loi n'est donc pas forcément une règle de droit puisque par définition elle n'est pas obligatoirement créée dans un but d'idéal de justice.

La loi et le contrat

« Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites ». Article 1134 du code civil aussi appelé « Code Napoléon », France, 1804.

On oppose souvent les contrats, dont les traités, aux lois (au sens matériel du terme). Les premiers sont des actes juridiques traduisant une logique « horizontale » : les sujets de droit sont juridiquement égaux lorsqu'ils contractent, même s'ils sont inégaux par d'autre aspects. Les secondes suivent une logique « verticale », puisque les individus ne font qu'appliquer une loi fixée par une autorité hiérarchiquement supérieure.

Le vocabulaire juridique porte la trace de cette distinction : les traités, les conventions et les contrats sont conclus alors que les constitutions et tous les autres actes de nature législative ou réglementaire sont promulgués (lois, ordonnances, décrets (autonomes, et d'applications), arrêtés et circulaires).

Néanmoins, dans un tel cadre, se pose la question de la nature de l'autorité supérieure, et de la justification de sa supériorité. Dans les sociétés fondées sur une base religieuse on peut relier la loi à l'impératif divin, et les sociétés traditionnelles se rattachent à l'autorité du passé, mais dans les sociétés laïcisées et modernes cette question a pris de l'acuité. Ainsi émergea la notion de contrat social, instituant cette autorité supérieure : la loi est fondée sur une sorte de contrat. Dans les situations de troubles, le contrat social est rompu, l'autorité contestée, et les lois vacillent.

Quelle qu'en soit l'origine, le rôle de l'autorité supérieure est d'imposer la loi, avec une force potentiellement supérieure à celle des actes individuels, qui doivent donc la respecter. Cependant, la loi peut n'être qu'une norme par défaut, qui laisse les individus fixer d'autres règles s'ils le souhaitent. On distingue donc

Les lois dites impératives, que nul ne peut écarter (notion d'ordre public). Par exemple un contrat stipulant qu'un individu s'engage à en tuer un autre est clairement illicite donc nul de plein droit. Ainsi personne ne peut réclamer en justice l'exécution du contrat puisqu'il est contraire à la loi.

Les lois dites supplétives, qui s'appliquent en l'absence de volonté contraire de leurs destinataires qui peuvent s'accorder dans le contrat ou autre acte qui les lie. Ainsi, il existe une loi qui fixe les compétences des tribunaux de façon qu'il soit toujours possible de porter une affaire devant un tribunal ou un autre, mais il reste possible de fixer dans un contrat quel serait le tribunal compétent en cas de litige.

Hiérarchie des normes

La Loi, par Jean Feuchère

Le système juridique est organisé, pour tous les États, selon la théorie de la hiérarchie des normes de Hans Kelsen. Les normes inférieures doivent ainsi être en accord avec ce qui est édicté par la norme supérieure.

Les différentes normes hiérarchisées sont :

La constitution qui constitue la loi fondamentale d'un État. En France, depuis 1971 et la décision Liberté d'association du Conseil constitutionnel, le préambule de la Constitution de 1946 et la déclaration des droits de l'homme et du citoyen sont considérés comme textes à valeur constitutionnelle. Les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République, reconnus par les préambules de 1946 et 1958, sont aussi à valeur constitutionnelle. La Charte de l'environnement de 2004 a été reconnue à valeur constitutionnelle dans la décision du 28 avril 2005, relative à la création du registre international français en ce qui concerne l’immatriculation des navires.

En France, depuis 1971 et la décision Liberté d'association du Conseil constitutionnel, le préambule de la Constitution de 1946 et la déclaration des droits de l'homme et du citoyen sont considérés comme textes à valeur constitutionnelle.

Les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République, reconnus par les préambules de 1946 et 1958, sont aussi à valeur constitutionnelle.

La Charte de l'environnement de 2004 a été reconnue à valeur constitutionnelle dans la décision du 28 avril 2005, relative à la création du registre international français en ce qui concerne l’immatriculation des navires.

Les traités internationaux

Les lois: En France, les lois organiques ont pour objectif de préciser l'organisation des pouvoirs publics et leurs fonctionnement, ou de préciser la constitution. Elles ne font pas partie du bloc de constitutionnalité, mais du bloc de légalité où elles ont une valeur juridique supérieure à la loi ordinaire, dont les lois non organiques doivent se conformer.

En France, les lois organiques ont pour objectif de préciser l'organisation des pouvoirs publics et leurs fonctionnement, ou de préciser la constitution. Elles ne font pas partie du bloc de constitutionnalité, mais du bloc de légalité où elles ont une valeur juridique supérieure à la loi ordinaire, dont les lois non organiques doivent se conformer.

Les règlements: Les décrets (qui sont signés par le président de la république lorsqu'ils sont pris «en conseil des ministres», par le premier ministre sinon. Les décrets ne sont jamais signés par les seuls ministres, même s'ils sont contresignés par eux, sauf pour quelques décrets de nomination). Les arrêtés (ministériels, préfectoraux ou municipaux). En Belgique, les arrêtés royaux sont au même niveau hiérarchique que les décrets en France.

Les décrets (qui sont signés par le président de la république lorsqu'ils sont pris «en conseil des ministres», par le premier ministre sinon. Les décrets ne sont jamais signés par les seuls ministres, même s'ils sont contresignés par eux, sauf pour quelques décrets de nomination).

Les arrêtés (ministériels, préfectoraux ou municipaux). En Belgique, les arrêtés royaux sont au même niveau hiérarchique que les décrets en France.

En Belgique, les arrêtés royaux sont au même niveau hiérarchique que les décrets en France.

Les actes: Les actes administratifs Les actes individuels.

Les actes administratifs

Les actes individuels.

Pour trancher entre deux lois qui apparaissent se contredire, on en appelle dans ces cas aux principes généraux du droit :

En matière pénale, c'est la loi la plus douce pour le justiciable qui est appliquée. Elle ne peut pas être pas sujette à rétroactivité contrairement à la loi civile qui peut l'être lorsque le législateur le prévoit.

On privilégie la loi qui règle un cas particulier précisément évoqué à la loi générale,

Mais on peut à l'inverse privilégier le principe à portée général à la loi prévoyant une hypothèse particulière,

On privilégie la loi la plus récente à une loi antérieure,

On doit parfois avoir recours à l'intention du législateur, en s'appuyant sur différents éléments, notamment les débats parlementaires ou les déclarations du gouvernement, pour se conformer à l'esprit de la loi.

Règle de forme

Comme pour la constitution, il faut distinguer deux dimensions de la loi :

La dimension matérielle : ce sur quoi la loi porte.

La dimension formelle (ou organique) : qui fait la loi, et comment.

Une loi doit être faite par une autorité dotée du pouvoir législatif, appelée le législateur (quand bien même il s'agit d'une personne abstraite, comme un parlement). Elle doit, en outre, être faite en suivant des formes et procédures bien précises. Enfin, elle doit répondre à la définition d'une loi, telle que définie par l'ordre juridique de la contrée.

Lorsqu'une loi est adoptée, seul le législateur lui-même ou une autorité supérieure pourra la défaire ou la refaire (règle du « parallélisme des formes »).

Puissance de la loi

La loi est édictée par un organe, le législateur, auquel on reconnaît une autorité particulière, plus ou moins grande. Il existe à cet égard deux grandes conceptions :

La loi comme expression de la volonté générale du peuple, de l'intérêt général. Dans cette conception, la loi ne connaît aucune autre limite que celle qu'elle peut poser par ailleurs ; c'est notamment la conception traditionnelle en France. La loi a un contenu symbolique fort, celui de proclamer l'idéal social, mais au risque de négliger les aspects pratiques et les effets réels : peu importe que la loi ne marche pas, pourvu qu'elle soit « juste ». Lorsque cet aspect l'emporte, on obtient des lois contenant de généreuses ou fermes proclamations de principe, des lois de circonstance de réponse à des scandales ou de gestion d'une émotion collective, le tout avec un contenu pratique (permettre, interdire, taxer, subventionner, punir...) réduit ou sans effet significatif. Le faiseur de loi (normalement, le législateur, à moins qu'il soit tombé sous la coupe d'un autre organe politique, comme un parti ou le pouvoir exécutif) domine le champ politique.

La loi comme limite aux combats inter-individuels pour la prééminence, comme outil moral servant à éviter le recours aux vraies armes. Dans cette conception, la loi et le législateur n'ont d'autorité qu'à la hauteur de leur succès pratique à effectivement organiser une société assez convenable pour les habitants du lieu, c'est-à-dire une autorité limitée et subordonnée aux multiples conceptions morales de ce que les choses devraient être ; des principes supérieurs sont reconnus, qu'aucune loi ne peut enfreindre sans cesser ipso facto d'être une loi. La loi reste une chose très pratique, mais au risque du cynisme et de l'immoralité : peu importe que la loi ne soit pas « juste » si elle atteint ses buts.

Le législateur n'est qu'un organe, important mais pas dominant, du champ politique.

Ces deux conceptions ont des fondements contradictoires, mais restent compatibles en pratique, lorsqu'on conçoit une loi qui se conforme aux idéaux supérieurs (les Droits de l'Homme, les « principes généraux du droit », …), qui exprime quel aspect elle veut en traiter, et qui contient des dispositions pratiques permettant effectivement de s'en rapprocher.

Portée d'une loi

Dans les États unitaires, seul l'État dispose du pouvoir législatif et peut édicter des lois. Inversement, dans les États fédérés, il existe à la fois des lois fédérales et les lois des entités fédérées. La constitution précise généralement dans ce cas quelles compétences relèvent de l'État fédéral et lesquelles appartiennent aux entités fédérées. Les textes de niveau législatif peuvent porter des noms différents selon qu'ils sont adoptés au niveau fédéral ou au niveau fédéré, comme en Belgique où les lois prises au niveau fédéral et les décrets pris au niveau des communautés ou des régions sont de même niveau dans la hiérarchie des normes. Les constitutions peuvent aussi préciser le domaine de la loi et celui du règlement.

Processus législatif

La procédure législative comprend habituellement trois grandes phases :

l'initiative, qui peut venir du pouvoir exécutif ou du pouvoir législatif lui-même;

l'adoption du texte par le parlement et de chaque chambre en cas de bicamérisme ou par le peuple par référendum dans les pays où cela est prévu ;

la Sanction royale et/ou la promulgation suivant les pays, suivi de la publication au journal officiel.

Entre l'adoption et la sanction ou la promulgation peut intervenir un contrôle de constitutionnalité facultatif ou obligatoire selon les circonstances. Ce contrôle peut aussi intervenir a posteriori sur recours au moment où la loi est appliquée, comme cela est le cas en France depuis la réforme constitutionnelle intervenue en 2008 : il s'agit de la QPC ou Question Prioritaire de Constitutionnalité.

Nom

Les lois sont généralement désignées par leur date ou leur objet (loi de modernisation sociale, loi de séparation de l'église et de l'État). Par souci démagogique ou simplement mnémotechnique, les lois sont désignées parfois par le nom d'un instigateur, ministre ou parlementaire (loi Perben, loi Sapin, loi Gouvion-Saint-Cyr, loi Mahoux, lois Auroux, etc.), parfois encore par leur date (loi de 1901), ou finalement par leur rang dans la session parlementaire, (loi 101, loi C‑36).

En droit, seuls les intitulés exacts sont admis. À la rigueur, on peut accepter les intitulés tronqués ou une simple date. L'utilisation d'un nom de ministre, instigateur de la loi, ne reflète pas le texte constitutionnel, car l'initiative de la loi appartient au gouvernement ou au parlement, jamais à un ministre seul. Il est néanmoins admis de préciser ainsi : loi de 1995 sur l'aménagement territorial (loi dite « Chevènement »).

Selon les pays

En Belgique

Le projet de loi est d'initiative gouvernementale et doit être soumis au Conseil d'État, qui dispose d'un délai d'un mois avant de rendre un avis consultatif, tandis qu'une proposition de loi est d'initiative parlementaire.

Les textes votés au niveau régional et communautaire (Région flamande, Région wallonne, Communauté flamande, Communauté française, Communauté germanophone) se nomment « décrets » (régional ou communautaire) et ont la même force contraignante que la loi (les ordonnances de la région de Bruxelles-Capitale ont un statut légèrement distinct). Les règles d'adoption sont les mêmes que pour la loi, mutatis mutandis.

La loi est votée par la Chambre des représentants de Belgique ainsi que parfois par le Sénat belge. Elle est généralement élaborée comme suit :

Un projet est développé par la gouvernement fédéral. Alternativement, le parlement fédéral peut être lui-même l'initiateur du texte, alors appelé « proposition de loi ».

Le texte devient « projet de loi » lorsqu'il est approuvé soit par la Chambre des représentants, soit par le Sénat.

Une fois approuvé par la Chambre et par le Sénat, il est soumis à la sanction royale.

À moins que la loi elle-même détermine sa date d'entrée en vigueur, elle devient applicable 10 jours après publication dans le Moniteur belge.

Toutes les lois ne sont plus nécessairement votées simultanément par la Chambre et le Sénat. Le phénomène de navette qui existait auparavant (et existe encore en France) et qui ralentissait le processus législatif a ainsi été fortement réduit.

Par exemple, le budget et les naturalisations (lois formelles) sont adoptés par la Chambre seule, le vote du budget étant le symbole par excellence du contrôle du législatif sur l'exécutif.

Mais la révision de la Constitution et l'assentiment aux traités doivent être encore adoptés par les deux Chambres. De plus, 15 sénateurs (ou plus) peuvent demander qu'un projet ou une proposition de loi soit transférée au Sénat : dans ce cas, le même texte doit être adopté par les deux assemblées. En outre, certaines lois doivent être votées à des majorités spéciales.

En France

Désormais, près de 50 % des lois votées chaque année en France, sont des lois visant à la ratification ou l'approbation de conventions internationales, alors que ces dernières ne représentaient que moins de 20 % du total des lois sous la présidence du Général de Gaulle. De plus, parmi les autres 50 % des lois qui ne visent pas à autoriser la ratification de traités internationaux, il convient de souligner l'importance grandissante des normes européennes transposées (directives européennes) par le législateur français.

Les différents types de loi en CI

Lois ordinaires

Contrôle de constitutionnalité non-obligatoire, article 61 alinéa 2 (contrôle a posteriori possible). Elles visent à mettre en place une politique soit économique, soit sociale.

Lois organiques

Ces lois sont prises en application de la Constitution (la Constitution ordonne que des dispositions doivent être prises par voie législative). Contrôle de constitutionnalité obligatoire.

Elles fixent les modalités d'organisation et de fonctionnement des pouvoirs publics et font l'objet d'une procédure particulière prévue par les articles 46 et 61 de la Constitution.

Autres cas

Lois constitutionnelles : cette catégorie, édictée par la doctrine, n'est pas reconnue par le Conseil constitutionnel ; ce sont des révisions de la Constitution (pouvoir constituant dérivé).

Les ordonnances : héritières des décrets-lois de la III République, elles peuvent avoir valeur législative si : l'ordonnance est approuvée par une loi ; ses dispositions sont reprises dans une loi par le biais d'un cavalier législatif.

l'ordonnance est approuvée par une loi ;

ses dispositions sont reprises dans une loi par le biais d'un cavalier législatif.

L'initiative

Un projet de loi est d'initiative gouvernementale. Il doit être soumis au Conseil d'État, qui dispose d'un délai d'un mois avant de rendre un avis consultatif.

Une proposition de loi est d'initiative parlementaire (moins de 10 % des lois votées), depuis la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 ; elle peut être transmise facultativement au Conseil d'État pour avis.

L'adoption

Lois parlementaires

Le parcours d'un projet ou d'une proposition de loi commence au Bureau d'une des deux assemblées qui décide quel jour il ou elle sera débattu par cette assemblée. L'ordre du jour en lui-même est déterminé par le Gouvernement. Puis il est donné à l'une des huit commissions parlementaires qui font des rapports et propositions sur le texte. Avec la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, le Parlement doit désormais fixer lui-même son ordre du jour avec néanmoins la possibilité pour le gouvernement de donner la priorité sur certains textes.

Lors de sa discussion parlementaire, le texte peut être modifié par des amendements déposés par les parlementaires de chacune des assemblées. Le texte effectue ainsi la « navette parlementaire » entre les deux assemblées jusqu'à parvenir à un accord des deux chambres sur le fond et la forme du texte législatif. L'Assemblée nationale a le dernier mot en l'absence de consensus, après que le Gouvernement ait au préalable convoqué une commission mixte paritaire, composée de 7 sénateurs et du même nombre de députés au bout de deux lectures de chacune des chambres ou d'une seule si le gouvernement déclare l'urgence. La Commission mixte paritaire est convoquée généralement pour faire obstacle aux propositions qui déplaisent au Gouvernement et ainsi faciliter l'adoption de ses propres projets ou proposition qu'il agrée.

Lorsque le texte est définitivement adopté, le Président de la République dispose de quinze jours pour le promulguer. S’il le juge nécessaire, le Président de la République peut demander au Conseil Constitutionnel son avis sur la constitutionnalité de la loi avant de la promulguer. La promulgation de la loi l'authentifie et la rend exécutoire. Elle est ensuite publiée au Journal officiel de la République française, dans l'édition Lois et décrets.

Lois référendaires

Une loi référendaire est une loi prise à la suite d'un référendum, ce qui est une application directe de la démocratie.

Avec le référendum, le parlement n'est plus la seule représentation nationale. La volonté nationale s'exprime face à celle du parlement par un lien direct entre le peuple et l'exécutif. Certains pensent qu'il s'agit d'un plébiscite d'où la méfiance du recours au référendum. Le référendum est toujours encadré par le Conseil constitutionnel au terme de l'article 60 de la Constitution. Il existe plusieurs types de recours au référendum : article 89 (pour les révisions), article 11 (pour l'organisation des pouvoirs), l'article 53 al. 3 (pour l'intégrité du territoire) et l'article 88-5 (pour l'adhésion à l'UE).

Lorsqu'on parle de lois référendaires, on parle de celles prises par la procédure de l'article 11. C'est un pouvoir partagé entre le Président et le Premier ministre, c'est-à-dire que la signature des deux est requise. En vertu de l'article 11, le référendum ne peut porter que sur « sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions ».

Mais depuis la loi constitutionnelle de 2008, l'initiative du référendum peut également résulter d'une minorité de parlementaires puisque le 3ème alinéa de l'article 11 dispose : « Un référendum portant sur le premier alinéa [cité précédemment, ndlr] peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales. Cette initiative prend la forme d'une proposition de loi et ne peut avoir pour objet l'abrogation d'une disposition législative promulguée depuis moins d'un an ».

Le contrôle de constitutionnalité de la loi

Le contrôle de constitutionnalité des lois se fait en France a priori (avant son entrée en vigueur) et à la suite de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, un contrôle a posteriori est possible. Ce contrôle est effectué par un organe spécialisé : le Conseil constitutionnel. Le Conseil Constitutionnel se prononce sur la constitutionnalité de la loi qui lui est soumise, à propos des dispositions contestées, mais aussi à propos de toute disposition qu'il estime devoir soulever d'office. L'avis qu'il rend lie toutes les autorités : le Président de la République, qui ne pourra pas promulguer une loi contraire à la Constitution, le gouvernement et les tribunaux, qui devront tenir compte des réserves de conformité énoncées par le conseil dans leurs actes d'application (décrets, arrêtés, circulaires) et décisions.

Cependant, ne sont soumises à ce contrôle que les lois pour lesquels le Conseil Constitutionnel a été saisi, soit par le Président de la République, soit par le Premier Ministre, soit par l'un des deux Présidents des chambres du Parlement, soit par soixante députés ou sénateurs. Si le conseil n'a pas été saisi, le contrôle de constitutionnalité n'est pas fait a priori, et ne le sera pas non plus après. C'est en particulier le cas pour toutes les lois antérieures à la création du conseil par la Constitution de la Ve République, en date du 4 octobre 1958.

Dans ce cas, une loi inconstitutionnelle peut être en vigueur. C'est la théorie de la loi-écran. Les dispositions légales inconstitutionnelles s'appliqueront, même s'il en résulte des actes (administratifs ou judiciaires) eux-mêmes inconstitutionnels : on dit que la loi « fait écran » entre l'acte et la Constitution.

En pratique, le cas est rare, pour plusieurs raisons. La constitution règle surtout l'organisation de l'état, matière qui est assez peu sujette à contestation constitutionnelle ; les lois organiques qui précisent les détails de cette organisation ont souvent été soumise au contrôle de constitutionnalité. La constitution contient aussi quelques grands principes, dans ses préambules, mais ils sont assez bien partagés et assez anciens pour qu'il soit rare que des lois, même anciennes, viennent en contradiction avec eux. De plus, des traités internationaux peuvent reprendre ces grands principes, et, alors que les juges ne peuvent se référer à la constitution, ils peuvent s'assurer de la conformité d'un acte à un traité. Enfin, une disposition légale donnée peut avoir différentes interprétations pratiques, et dans la mesure du possible on doit lui donner une interprétation compatible avec la constitution.

Crise de la loi en France

La loi française serait en crise selon de nombreux juristes, dont, notamment, le président du conseil constitutionnel : Pierre Mazeaud ; il l'exprime dans ses vœux pour l'année 2005.

Les principaux maux dont souffrirait la loi sont :

Lois multiples

Il s'agit de l'inflation législative galopante que nous connaissons actuellement. C'est sans doute le pire de tous les maux. Le parlement adopte de multiples lois pour des motifs divers et variés. Le problème, c'est que les députés présents ne sont pas tous juristes. Sont donc adoptées trop souvent des mesures mal écrites, incompréhensibles ou inapplicables.

Lois jetables

Certaines personnalités politiques, pour des raisons liées à leur carrière, souhaitent associer leur personne et leur nom à une loi. Cependant ces lois peuvent avoir une utilité et une conception discutables, et peuvent tomber dans l’oubli aussi rapidement qu’elles ont été votées. Elles sont alors « jetées » et restent dans ces cas-là inappliquées.

Lois émotives

C'est une tendance forte. Elle consiste à vouloir légiférer systématiquement dès qu'un problème survient, avant même que les causes du problème soient connues. Une fois l'émotion passée, si la loi a été adoptée, on s'aperçoit souvent, là encore, que prise dans l'urgence, elle a été mal écrite.

Lois molles

Aussi appelées « neutrons législatifs ». C'est une loi sans contenu obligatoire, qui ne va donc avoir aucun effet en pratique. Liées aux problèmes des lois jetables et émotives.

Lois protectionnistes

Ce sont des lois destinées à protéger des entreprises en les préservant de la concurrence ou de l'évolution inéluctable des sciences et techniques. C'est le cas de la loi DADVSI.

Au Royaume-Uni

La loi se distingue du droit (law) dès lors qu'elle émane du Parlement (statute law). Bien qu'il ait été jugé dès 1610 que le juge ne devait pas appliquer une loi contraire à la raison, il est désormais acquis qu'« à l'opposé du législateur américain dont les lois sont soumises au contrôle constitutionnel, le parlement britannique ne voit reconnaître sa souveraineté limitée par aucun texte ». « Du point de vue du droit constitutionnel, ce qu'aura prescrit le parlement aura force de droit ». En common law, historiquement, le juge était tout puissant pour créer la norme de droit. Désormais, celle-ci se réalise par l'application par le juge du droit législatif ou des règlements d'application. Au plan du droit international, les conventions internationales sont transposées par le législateur en l'état ou dans une rédaction différente. Le juge devra appliquer cette dernière.

Quant à l'influence de l'entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun en 1973, celle-ci s'est faite par voie réglementaire, et non parlementaire, et n'a donc aucune incidence sur le droit interne anglais : « Pour que le droit communautaire fasse partie du droit anglais, pour que le juge anglais le reconnaisse, il a fallu une loi du parlement (...) : l'European Communities Act (1972) ». Son article 2 a pour la première fois reconnu la pleine et entière application d'une convention internationale (et du droit dérivé), ce qui a fait jaillir nombre de protestations.

L'Angleterre fait également promulguer l'Habeas Corpus, en 1679, permettant de ne pas être condamné sans preuve de culpabilité.

Articles connexes

Code de Hammurabi | Origine de la philosophie

Philosophie du droit

Liste des lois romaines

Code Justinien

Droit | Droit positif

Sécurité juridique

Application de la loi dans le temps en droit français

Organisation juridictionnelle (France)

Légalité de crise

Jurisprudence

Liens externes

Congo-Kinshasa

LEGANET.CD, archive des lois de la République démocratique du Congo

France

Dossiers législatifs du Sénat

Législation

Législation Feuille Fédérale Suisse

Recueil Officiel du Droit Fédéral Suisse

Bibliographie

La Loi, de Bertrand Mathieu. Édition Dalloz, 2 édition.

La Loi, de Jean-Claude Becane, Michel Couderc, Jean-Louis Herin. Éditions Dalloz, 2010, 2 édition.

中文百科

立陶宛大公国的法规,以波兰文写成

法规(英语:Statute)是由立法机关正式明文写成的律例,用以管治国家、城市或地方。一般而言,法规的作用在于命令或禁止一类事物、或用作颁布一项政策。法规一词通常用以区别立法机关参照由法院判定的判例法以及由行政机关颁布的规例而制定的法律。法规有些时候会被称为法例或「黑体字法」。作为法律的其中一个来源,法规也常被视作主要法源(相对于次要法源)。理想而言,所有法规都应该与一地的根本法律(如宪法)一致。

法规也是与普通法形成对比的。除非另有订明,法规一般在获得通过的时候,就获得它享有的效力。法规大致可分为以下数类:公共或私人、解释性或补救性、以及永久性或临时性。临时性法规在制定的时候,通常会订明其时效,法规会在时效届满时失效,或在时效届满前被撤销。永久性法规没有订明时效,因此也就没有时效限制;不过,若果一条法规是由另一条临时性法规规范,而有关法规本身却没有列明时效,该法规仍旧会随着具规范性的临时性法规因时效届满而相继失去效力。

在某些国家,法规在成为法律以前,须先获得政府内的最高行政当局同意,最终收录成为法典的一部份。在不少国家,法规会收录到法典内,并按不同的主题分类(称为法典化),《美国法典》就是一个例子。

法法词典

loi nom commun - féminin ( lois )

  • 1. droit règle édictée par l'État et à laquelle chacun, sans exception, est tenu de se conformer

    obéir aux lois

  • 2. droit ensemble des textes juridiques qui définissent la légalité

    bien connaître la loi

  • 3. corps de principes régissant l'univers [Remarque d'usage: s'utilise surtout au pluriel]

    les lois de la gravité • être au fait des lois de l'économie

  • 4. règle définie par l'usage

    la loi du savoir-vivre

  • 5. religion ensemble des prescriptions édictées par Dieu

    la loi judaïque

  • 6. pouvoir que confère une autorité personnelle

    imposer sa loi

  • 7. logique inévitable des circonstances

    s'en remettre aux lois de la destinée

  • 8. élément fondamental constituant un principe [Remarque d'usage: s'utilise surtout au pluriel]

    une œuvre conforme aux lois de l'esthétique

loi du talion locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. vengeance qui applique un châtiment proportionné au dommage subi

    la loi du talion se résume en œil pour œil, dent pour dent

faire la loi locution verbale

  • 1. imposer sa volonté de manière dictatoriale

    faire la loi dans sa famille

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