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词典释义:
déserter
时间: 2023-07-31 18:08:25
[dezεrte]

v. t. 离, 抛弃:

词典释义

v. t.
1. 离, 抛弃:
déserter son foyer 离家出走, 抛弃家庭
déserter son poste 擅离职守
village déserté par ses habitants 居民走空村庄


2. [转]背弃, 脱离:
déserter une bonne cause 背弃正义事业


v. i.
1. (人等)逃跑, 潜逃, 小差:
Une bonne partie de l'armée ennemie a déserté. 好大一部分敌小差
déserter à l'ennemi 投敌


2. [转]脱党; 放弃职务

常见用法
les jeunes désertent les villages年轻人离乡村
des soldats ont déserté士兵们小差

近义、反义、派生词
近义词:
abandonner,  délaisser,  quitter,  s'éloigner de,  renier,  trahir
反义词:
gagner,  hanter,  rallier,  remplir,  rester,  défendre,  défendu,  dévouer,  fréquenter,  habiter,  peupler,  rejoindre,  revenir,  s'engager,  dévoué,  fréquenté,  habité,  peuplé,  revenu
联想词
quitter ; abandonner 放弃; fuir 逃跑; réfugier se refugier:避难,逃亡; rejoindre 使再接合; exiler 流放,放逐,使流亡; envahir 入侵,侵犯; rallier 重新集合; trahir 背叛,出卖; fréquenter 经常去,时常出入于; contraindre 强制,强迫,迫使;
短语搭配

un monastère depuis longtemps déserté, e一座废弃已久的修道院

 cette heure, la plage est déserte.此刻,海滩冷冷清清。

station balnéaire déserte en morte-saison海滨休闲地淡季空无一人

maison déserte空房子

île déserte荒岛

rue déserte僻静的街

homme politique déserté, e par ses partisans被支持者抛弃的政客

implanter des colons dans une zone auparavant déserte将一些移民安置在以前荒凉的地区

déserter une cause背弃一项事业

原声例句

Certains quartiers sont désertés la nuit, d’autres le jour.

某些街区夜晚空空荡荡,另一些街区白天空空荡荡。

[北外法语 Le français 第四册]

Il se retrouva sur la même plaine déserte, mais il remarqua que les capteurs à l'intérieur de sa V-combinaison s'étaient mis en marche : il pouvait sentir un courant d'air glacial souffler sur son corps.

荒原依旧,但V装具感应服中的压缩机咝咝地启动了:汪淼感到一股逼人的寒气。

[《三体》法语版]

Avant, j'étais une île déserte : j'étais relié à rien.

在此之前,我是一个被遗弃的岛屿。我与任何都没有联系。

[TEDx法语演讲精选]

Après eux, la rue peu à peu est devenue déserte. Les spectacles étaient partout commencés, je crois. Il n'y avait plus dans la rue que les boutiquiers et les chats.

他们过去之后,路上渐渐没有人了。我想,各处的热闹都开始了。街上只剩下了一些店主和猫。

[局外人 L'Étranger]

Après le dernier coup de canon tiré, la plaine de Mont-Saint-Jean resta déserte.

在放过那最后一炮后,圣约翰山的原野上剩下的只是一片凄凉景象。

[悲惨世界 Les Misérables 第二部]

Il ne réfléchissait peut-être pas assez que le côté obscur lui échappait. Pourtant, dans toutes les ruelles désertes qui avoisinent la rue de Poliveau, il crut être certain que personne ne venait derrière lui.

他也许没有充分估计到阴暗的一面也是不容忽视的。不过,他料想在波利弗街附近一带的胡同里,一定不会有人在他后面跟着。

[悲惨世界 Les Misérables 第二部]

La rue de Vaugirard était déserte.

伏吉拉尔街上一个人也没有

[悲惨世界 Les Misérables 第二部]

28 ans et quelques mois sur une île déserte.

在一座荒芜的岛屿上度过了28年外加几个月。

[法语综合教程4]

Dès qu'il fut pensionnaire chez nous, c'est-à-dire dès les premiers jours de décembre, l'école cessa d'être désertée le soir, après quatre heures.

自从他来这里当寄宿生之后,也就是说十二月初的那些日子,每天下午四点下课之后,晚上学校不再空荡荡的。

[法语综合教程4]

Elles avaient fui depuis longtemps que j’étais encore à interroger vainement les chemins désertés.

她们都早就离开了,我可还在向那空无一人的小道打听。

[追忆似水年华第一卷]

例句库

La ville autrefois déserte est maintenant très animée.

从前冷清的城市现在很热闹。

Il nous raconte le souvenir des deux mois passés sur les côtes désertes de la mer Rouge, dormant la nuit à la étoile .

他给我们讲述了他在红海的荒滩上星夜露宿度过的两个月的往事。

Mais en 2006, le festival avait déserté les lieux pour raisons d'économie et de sécurité.

但是在2006年,音乐节在那里开了,原因是资金不足和安全考虑。

Le cinquième, c’est Là-Haut, avec le commencement du nouveau semestre des élèves, il a connu une perte un peu rude :-51%, les enfants ont dû déserter les salles de cinéma pour retourner à l’école.

排在第五位的是《飞屋总动员》,上周是新学期开学周,孩子们纷纷回到校园,因此飞屋直接受到影响,跌幅达到51%。

L'avion survole une région déserte.

飞机越过一个荒无人烟的地区。

Une bonne partie de l'armée a déserté.

军队里一大部分士兵小差

En général je passe le nouvel an à la montagne, sur les pistes de ski très souvent désertes puisque la plupart des gens dorment et se remmettent de leur soirée arrosée.

对我来说新年一般是在大山里过的。当很多人还在睡觉或者在聚会上干杯庆祝时,我在空旷的雪道上滑雪。

Les rues de la ville étaient désertes.Il n'avait pas même paru nécessaire, par cet horrible temps, de garder la place au milieu de laquelle se débattait l'aérostat.

城市的街道上不见人影,在这么恶劣的天气里,官方似乎没有想到会丢失气球,因此觉得没有必要在广场上设岗。

Les spectacles ont été annulés à Broadway et la plupart des grands magasins ont baissé leurs rideaux. Les hordes de touristes ont dû déserter Time Square. Les aéroports sont fermés.

百老汇已取消所有演出,大部分商场也已暂停营业。游客们必须撤离时代广场。所有机场已被关闭。

Chaque homme est seul et tous se fichent de tous et nos douleurs sont une île déserte.

每个人都是孤单的,谁也不在乎谁,每个人的痛苦都是一屿无人问津荒岛

La littérature attire encore une majorité de Chinois tandis que plus de deux tiers des Américains l'ont déjà désertée.

文学仍然吸引为数众多的中国人。反观美国,三份之二的美国人已经背弃了文学。

La salle principale, bien que climatisée et fort bien achalandée, est quasi déserte.

餐厅很大,虽然空调宜人,食物琳琅满目,但还是很空荡

Je suis une sans-natale, car je n'ai jamais déserté mon pays natal.

我是一个没有故乡的人,因为不曾离开

Chaque homme est seul et tous se fichent de tous et nos douleurs sont une île déserte.

人人孤独,相互轻视,我们的痛苦是座荒岛。

Mais je suis sûre que je t'aime, et je t'aimerai pour très long temps.Et pour cette seule raison je dois te déserter.

但我确定我会长久地爱你,而为了这个原因我要遗弃你。

Je me trompe. Le gros homme patient, qu'il avait déjà consulté dans un moment critique, était resté tourné vers le théâtre. Quant à Gisquette et à Liénarde, elles avaient déserté depuis longtemps.

我说错了。他刚才在危急时刻征询过意见的那个颇有耐性的大胖子,依然面朝着戏台待在那里。至于吉斯盖特和莉叶娜德,早已逃之夭夭了。

A cette heure, la gare est déserte.

此刻,火车站冷冷清清的。

Les rues étaient presque désertes, -- sauf toutefois la partie du Temple, qu'ils n'atteignirent qu'après avoir traversé plusieurs quartiers entourés de palissades.

但只有当他们穿过很多用栅栏围起来的城区之后,到达了摩门教堂所在的城区时才发现很多人,其中大多数是妇女,这表明了摩门教徒家庭组织一夫多妻制的特点。

Dans tout le pays, l'ensemble des villes et des villages désertés ont été repeuplés et les rapatriés ont repris possession de leurs maisons et de leurs terres.

塞拉利昂原来被遗弃的所有城镇村庄都已重新住上了人,回返者也收回了他们的家园和土地。

Pourtant, elle a été désertée, les maisons y ont été détruites et les signes de désespoir et d'annihilation abondent.

不过,现在这里已变得一片荒芜,房子遭到毁坏,到处都是无望、绝望和毁灭的迹象。

法语百科

La désertion est l'acte d'abandonner ou de retirer l'appui à une entité à laquelle quelqu'un avait prêté serment ou avait prétendu devoir allégeance, responsabilité ou loyauté. On peut donc considérer que dans tout ordre cela existe.

Par exemple, dans le corps médical, la désertion médicale peut être considérée comme l'acte d'abandonner, de refuser de secourir, ou de retirer l'appui au patient, alors que le médecin prêtre serment sur le serment d’Hippocrate, de porter assistance, sans distinction, que ce soit du lieu d'exercice à la nationalité du patient. Les médecins, par exemples qui refusent de servir l'état dans le cadre des placement justifiés en zone rurales "notamment dans le cadre de l'équité d’accès au soins", peuvent être considérés comme déserteurs de l'ordre national des médecins.

Dans le corps judiciaire, la désertion judiciaire, est considérée comme le fait d'abandonner, ou de retirer l'appui de la justice pour laquelle l'assermenté à prêté serment, à toute personne jouissant de ces droits d'être défendu, comme au regard du respect des textes législatifs, et qu'en ceci les représentants de l'états, peuvent être condamnés au regard de la loi, pour refus de servir la justice.

Dans une unité militaire, la désertion est l'acte de quitter l'unité. La désertion est considérée très souvent comme un crime grave, particulièrement en temps de guerre, mais les peines varient très largement, de la peine de mort à la dégradation. Dans les armées anglo-saxonnes, le terme AWOL (États-Unis) ou AWL (Royaume-Uni, Canada et Australie, mais cela se prononce de la même manière) peut être également employé.

Guerre anglo-américaine de 1812

Durant la guerre anglo-américaine de 1812, on recense 1 620 cas de désertion sur un total d’environ 10 000 conscrits et volontaires dans les rangs de la milice du Bas-Canada à la suite entre autres de mauvaises conditions matérielles d’accueil des recrues.

Première Guerre mondiale

L'affiche du Groupe des conscrits de la Fédération communiste anarchiste, octobre 1912.

En août 1914, l'état-major de l'armée française escomptait 13 % de réfractaires ; il n'y en eut que 1,5 %. Le nombre des condamnations pour désertion augmente brusquement pendant et après les mutineries de 1917 (21 174 en 1917).

Il y a eu environ 600 fusillés dans les rangs des troupes françaises, à la suite de condamnations prononcées pour refus d'obéissance, mutilations volontaires, désertion, mutinerie (en 1917), dont un certain nombre de soldats fusillés pour l'exemple : 2 pour capitulation en rase campagne, 393 pour abandon de poste en présence de l’ennemi, 19 pour instigateurs de révoltes, 109 pour refus d'obéissance en présence de l'ennemi, 4 pour désertion.

L'armée belge compta 1 203 désertions en 1916, 5 603 en 1917, 2 778 durant les 5 premiers mois de 1918.

306 soldats de l'armée britannique furent fusillés pour désertion, mutinerie ou refus de combattre. Sur ce total, 266 militaires britanniques furent exécutés pour désertion durant ce conflit contre un seul durant la Seconde Guerre des Boers.

750 militaires de l'armée italienne furent exécutés pour le même motif.

Officiellement, l'armée allemande n'a eu que 28 exécutions pour ce motif.

61 Canadiens français ont été reconnus coupables de désertion. 23 soldats canadiens furent exécutés.

5 soldats néo-zélandais furent exécutés.

Plus d'un million de déserteurs russes pour l'année 1917.

Seconde Guerre mondiale

Affiches posées dans les rues de Dantzig en février 1945 avertissant les soldats que s'enfuir avec les civils serait considéré comme de la désertion.

30 000 militaires allemands ont été condamnés à mort et 20 000 d’entre eux furent exécutés pour désertion et/ou trahison pendant le conflit par les tribunaux militaires, certains le furent même quelques jours après la reddition du Troisième Reich. Environ 100 000 personnes ont été condamnées à des peines d'emprisonnement. En 2009, le Bundestag a adopté une loi réhabilitant les condamnés en tant que « traîtres de guerre ».

Les Forces armées des États-Unis comptèrent environ 40 000 déserteurs officiellement recensés. 2 854 d’entre eux furent traduits en cour martiale, 49 condamnés à mort mais un seul fut exécuté : Eddie Slovik fusillé à Sainte-Marie-aux-Mines (France) le 31 janvier 1945. Les autres reçurent pour la plupart des peines de travaux forcés de moins de six mois.

Les chiffres concernant l'Armée rouge ne sont guère précis mais on compta 450 000 désertions de juin à décembre 1941 durant l'opération Barbarossa, en majorité des soldats dont l'unité s'était disloquée et se retrouvant derrière les lignes ennemies. Les commissaires politique avaient l'ordre de tirer à vue sur tout soldat n'obéissant pas aux ordres ou reculant devant l'ennemi. Des dizaines de milliers de prisonniers de guerre soviétiques libérés après la guerre furent jugés comme déserteurs.

En France, Pierre Mendès France, Pierre Viénot, Alex Wiltzer et Jean Zay, qui avaient quitté Le Verdon-sur-Mer à bord du paquebot Massilia alors qu'ils n'avaient pas voulu bénéficier, en tant que parlementaires, d'une exemption de service militaire, ont été arrêtés le 31 août 1940 à leur arrivée à Casablanca, rapatriés en métropole et traduits par le gouvernement du maréchal Pétain devant le tribunal militaire de Clermont-Ferrand pour abandon de poste et désertion ; seul Jean Zay a été inculpé pour « désertion en présence de l'ennemi », ce que le code de justice militaire de l'époque punissait de la peine de mort ; la désertion a été requalifiée postérieurement au 22 juin, date de l'armistice ! Les députés ont été jugés et condamnés séparément ; Jean Zay, dès le 4 octobre 1940, à la déportation (sans limite de temps) et à la dégradation ; Pierre Mendès France condamné à six ans de prison et dix ans de privation de droits civiques et familiaux, Pierre Viénot à huit ans de prison avec sursis ; A. Wiltzer a bénéficié d'un non-lieu. L'ancien ministre de l'Éducation nationale Jean Zay a purgé sa peine à la prison de Riom, non loin du gouvernement de Vichy qui lui a concédé fin janvier 1941 le régime politique, ce qui permettait à sa femme de lui rendre visite. À la fin de la guerre, il a été extrait de sa cellule par des miliciens chargés de le transférer à Melun, et assassiné le 20 juin 1944, à Molles, près de Vichy.

Guerre froide

Plusieurs militaires du bloc de l'Est sont devenus des transfuges et passèrent dans le camp occidental. Parmi les cas célèbres, citons le soldat est-allemand Conrad Schumann qui a déserté à la suite de la construction du Mur de Berlin et le pilote soviétique Viktor Belenko qui atterrit au Japon avec un MiG-25.

Corée du Nord

De la fin de la guerre de Corée à aujourd'hui, on compte six déserteurs américains vers la Corée du Nord en passant par la Zone coréenne démilitarisée entre 1962 et 1982.

James Dresnok

Charles Robert Jenkins

Larry Allen Abshier

Jerry Wayne Parrish

Roy Chung

Joseph T. White

Guerre du Viêt Nam

Etudiants américains manifestants contre la guerre du Viêt Nam
Etudiants américains manifestants contre la guerre du Viêt Nam

Durant la guerre du Viêt Nam, on compte de nombreuses désertions et personnes refusant la conscription. Les chiffres sont divergents selon les sources.

Un livre de 1978 indique que 210 000 personnes ne se sont pas soumises aux obligations militaires. Un total de 30 000 déserteurs et insoumis combinés est allé au Canada. Bien que leur présence y était d'abord controversée, le gouvernement du Canada a finalement choisi de les accueillir. L'insoumission n'est pas une infraction pénale en vertu du droit canadien.

Un article de 2008 cite le chiffre de 50 000 insoumis qui sont allés au Canada. En 1969, le premier ministre du Canada Pierre Elliott Trudeau déclarait que le Canada « est un refuge contre le militarisme » et accordait le statut de résident permanent aux objecteurs de conscience.

Selon un article de 2006 d'un site anarchiste - qui n'apporte pas de références - l'armée de terre des États-Unis comptait, entre janvier 1967 et janvier 1972, 354 112 militaires ayant quitté leur poste sans permission et, à la signature des accords de paix, 98 324 d'entre eux étaient portés manquants.

Guerre en Irak

La chaîne américaine CBS a déclaré en novembre 2004 que le Département de la Défense reconnaissait 5 500 déserteurs en raison de la guerre en Irak ; les autorités militaires américaines ont démenti ces assertions et indiqué qu'il s'agissait du nombre de militaires absents sans autorisation dénombrés depuis un peu plus de 2 ans, et que la plupart des cas sont dus à des emprisonnements civils, consécutifs à des crimes ou des délits commis en congé.

Il a été allégué que le nombre de déserteurs est statistiquement élevé alors que le nombre de militaires américains absents sans autorisation a nettement diminué ces dernières années, passant de 4 597 en 2001 à 2 376 en 2004 pour l’US Army, et de 1 594 à 1 227 pour les US Marines. En 2006, un article paru dans une revue de l'USAF annonçait un total cumulé d'environ 40 000 déserteurs depuis l'an 2000.

La chaîne britannique BBC, le 28 mai 2006, avait sorti un article avec comme titre At least 1,000 UK soldiers desert, en français : Au moins 1 000 soldats britanniques ont déserté, soit environ 350 par an, mais en 1999, on enregistra environ 2 000 cas de désertions dans l'armée britannique.

En France

Dans les années 2000, les absences irrégulières non justifiées faisant l'objet d'une procédure de désertion ont concerné annuellement près de 2 000 militaires de l'armée de terre française. À la date du 8 décembre 2009, 391 militaires étaient considérés comme déserteurs au sein de cette armée, parmi lesquels 12 servaient à titre étranger. 35 appartenaient à la 11 brigade parachutiste, 12 à la 9 brigade légère blindée de marine et un à la brigade des forces spéciales terre.

Le tribunal militaire de Nîmes se réunit trois fois par an pour juger des désertions, essentiellement des légionnaires (estimées à 300 en 2007 pour un total de 8 000 hommes).

Cadre légal

En France, la désertion est définie par le Code de justice militaire, il classe les désertions selon deux modalités : l'état (temps de paix et le temps de guerre incluant les territoires en état de siège ou état d'urgence) et la localisation (sur le territoire ou en dehors du territoire). Elle est considérée comme un délit et peut, dans certaines circonstances, devenir un crime. La désertion a un régime de prescription particulier ; la prescription a lieu, lorsque le déserteur atteint l'âge le dispensant des obligations militaires.

À l'intérieur du territoire

À l'intérieur du territoire, en temps de paix, elle est caractérisée par une absence injustifiée supérieure à 6 jours (délai de grâce), au sein de sa formation de rattachement ; ou en cas d'absence lors d'un départ hors du territoire. En temps de guerre, le délai de grâce est divisé par deux, soit 3 jours d'absence injustifiée. La loi française porte un jugement particulier, pour la désertion de groupe ; elle est considérée comme étant avec complot.

Le déserteur, en temps de paix, risque 3 ans d'emprisonnement, s'il reste sur le territoire, sinon la peine est porté à 5 ans ; en temps de guerre, cette peine est amenée à 10 ans. Les officiers propriétaires de leur grade, peuvent le perdre si le tribunal se prononce à ce sujet. Les comploteurs ne bénéficient pas des peines réduites à 3 ans d'emprisonnement.

À l'extérieur du territoire

À l'extérieur du territoire, en temps de paix, le délai de grâce est de 3 jours, avant que l’absence ne soit considéré comme désertion ; en temps de guerre, ce délai est réduit à 1 jours. Les absences lors d'un déplacement (ce qui inclus le retour sur le territoire national) sont considérées comme désertion dès leur constatation, au même titre qu'à l'intérieur du territoire.

En temps de paix, les peines encourues pour désertion à titre individuel, hors service et sans vol de matériel, sont les mêmes que celle survenue sur le territoire nationale, soit 3, 5 ou 10 ans d'emprisonnement ; dans les autres cas, les déserteurs (et les comploteurs) risquent la peine maximale de 10 ans. En temps de guerre, la désertion avec complot est considéré comme un crime, la peine maximale encourue est donc supérieure, elle passe à 20 ans de réclusion.

En temps de guerre, les tribunaux peuvent demander une interdiction des droits civiques, civils et de famille.

Circonstances particulières

Lors d'une désertion, certaine circonstances aggravantes peuvent être retenues :

la désertion à bande armée (désertion avec usage de la violence) ;

la désertion en présence de ou face à l’ennemi .

Pour ces cas là, les peines maximales encourues sont alors de 20 ans de réclusion ou la perpétuité dans les cas de complot, de vol d'armement ou d'officier désertant en présence de ou face à l'ennemi. Avant 1981, la désertion à bande armée avec vol d'armement et la désertion en présence de ou face à l’ennemi était punis de la peine de mort.

L'incitation à la désertion et le recel de déserteurs sont punis, qu'elle soit le fait de civils ou de militaires.

L’inaptitude volontaire par mutilation n'est pas assimilée à de la désertion mais reste tout de même délictuelle.

En France, sous l'Ancien régime

Entre 1666 et 1690, 480 000 soldats désertent l'armée, 12 000 d'entre eux sont condamnés aux galères

Selon une enquête du marquis Nicolas Prosper Bauyn d'Angervilliers, secrétaire d’État à la guerre, 68 282 hommes sur 300 000 désertent entre 1716 et 1728. Dans la Flandre, une des régions les plus touchées :

17 % des déserteurs sont repris par la Maréchaussée entre 1720 et 1729, 7,48 % entre 1730 et 1739, 5,4 % entre 1740 et 1749, 6,12 % entre 1760 et 1769, 19,72 % entre 1770 et 1779, 37,41 % entre 1780 et 1789, 4 % en 1790.

11,56 % des personnes inquiétées pour désertions et 26,15 % de celles dont l'issue de la procédure est connue sont relâchées avec les plus souvent ordre de retourner à leur domicile.

13,84 % des accusés dont leur sort est connu sont remis en liberté « sur ordre de la cour » surtout dans les années 1720 et 1730.

17,68 % de déserteurs sont graciés par le Roi, 30,76 % des grâces ont lieu de 1720 à 1729 et 50 % de 1750 à 1759.

Les condamnations à mort et aux galères (allant de trois ans à la perpétuité) frappent surtout les embaucheurs et les fauteurs de désertion, 2,70 % des complices et 8,30 % des embaucheurs sont condamnés à mort, par pendaison, la plupart cependant sont condamnés par contumace et pendus en effigie.

Le 15 décembre 1776, une ordonnance de Louis XVI, supprime la peine de mort pour désertion et impose la chaîne et le boulet, excepté pour la « désertion à l'ennemi » (les transfuges).

Désertion à la Légion étrangère

Au Maroc

Désertion d’Aïn el-Hadjar : en 1909, 53 légionnaires, sous la menée d’un pseudo lieutenant de Pal, en réalité le légionnaire Paul-Félix Kadur, tentent de déserter. Repris, ils sont jugés par le tribunal d’Oran. Les peines varient de simples mesures disciplinaires, à 18 ans de travaux forcés. Kadur, engagé en 1903, s’est fait remarquer à cette époque en prétendant avoir connaissance d’éléments concernant l’affaire Dreyfus. Présenté devant la cour de Cassation comme témoin, il déserte. Quelque temps plus tard, il rejoint les rangs de la Légion sous une autre identité.

Désertion de Casablanca : le 26 septembre 1908, 6 légionnaires : trois Allemands, un Suisse, un Autrichien et un Russe, tentent de fuir en s’embarquant clandestinement à Casablanca, avec la complicité de messieurs Luderitz, consul de l'Empire allemand et Just, vice-consul d’Allemagne. Découverts par la police militaire de la Légion et par le capitaine du port, le lieutenant de vaisseau Tournemir, ils sont remis à l’autorité militaire.

Lors de l’embarquement, une bagarre se déclenche entre les marins qui auraient été bousculés par le vice-consul. Ce dernier aurait été menacé par le révolver d’un marin, causant ainsi un incident diplomatique. Cette affaire faisant grand bruit est arbitrée devant le tribunal de La Haye.

Les déserteurs sont jugés par le tribunal de Casablanca, présidé par le lieutenant-colonel du 2 régiment de tirailleurs. Les protagonistes sont condamnés à des peines allant de 10 à 5 ans de détention et écroués au fort Ilher.

Pendant que l’Allemagne profère des menaces devant l’attitude jugée inqualifiable des marins français, une enquête découvre que depuis plusieurs mois, le vice-consul couvre une filière de désertion, dirigée par le correspondant de la Gazette de Cologne, monsieur Sievers.

En 1921, les combats ont pratiquement cessé. La Légion "casse du caillou". Le cafard s’installe et les désertions se font plus fréquentes. Le commandant Maire, réussit à freiner le nombre de déserteurs avec une formule décisive, il annonce aux autochtones : « Si vous me ramenez un déserteur, 20 francs pour vous ! Si vous ne ramenez que la tête, 100 francs ! »

Des militants communistes sèment la subversion et provoquent des désertions. Au Nord, les territoires espagnols de Melilla et Ceuta facilitent la tâche des candidats. Au Sud les tentatives finissent souvent de manière tragique. Dans le Tafilalet, deux compagnies sont prêtes à rejoindre la dissidence. Les meneurs sont arrêtés. Lors d’une tentative de fuite…, ils sont abattus par les goumiers.

En Indochine

Lors des séjours en Extrême-Orient (Indochine française, concessions étrangères en Chine), quelques désertions ont lieu pendant la traversée, surtout dans le canal de Suez et aux escales techniques de Port-Saïd et de Singapour. En séjour, les désertions sont rares et souvent dues à des idéologies particulières. Un certain nombre de déserteurs rejoint les rangs de l’ennemi et parfois certains intègrent son armée avec des grades d’officiers supérieurs.

L’Allemagne, opposée à l'engagement de ses ressortissants dans la Légion étrangère, est souvent génératrice de filière de désertion, mais aussi en 1914, où les consuls d’Allemagne en Chine encouragent et aident leurs compatriotes à quitter les rangs de la Légion.

Deux catégories de désertions se détachent pendant la période indochinoise : Certains légionnaires antifascistes, nés autour de 1910, quittent l’Allemagne ou l’Autriche après janvier 1933 et trouvent refuge en France. Ils sont internés en septembre 1939 et certains entrent dans la Légion. Envoyés en Indochine, ils désertent et une douzaine rallient la résistance anti-coloniale par motivations politiques. Les autres, d’origine germanique, ont entre 17 et 25 ans en 1945. Perdus dans l’effondrement du III Reich, ils souscrivent un contrat pour la Légion. Envoyés en Indochine, ils désertent et certains passent au Viêt minh pour diverses raisons. Durant la guerre de 1946 à 1954, le chiffre de 1 325 légionnaires est avancé. Tous se retrouvent dans les camps de prisonniers, mais certains rallient le Viêt minh.

Pendant la bataille de Điện Biên Phủ, quelques légionnaires ont rejoint les « rats du Nam Young » dans la périphérie de la cuvette.

Le 20 février 1950, Erich Honecker, alors président du mouvement de la jeunesse est-allemande, fait appel aux soldats allemands au Vietnam, incorporés dans la Légion étrangère. « Il n’est pas compatible avec le futur et l’honneur de notre nation » qu’ils restent dans la Légion. Il invite ces soldats à rallier « le camp des révolutionnaires vietnamiens où se trouvent déjà beaucoup d’anciens légionnaires allemands ». Il promet l’amnistie et un emploi à ceux qui rentreront en République démocratique allemande. Le secrétaire général du Parti socialiste unifié, Walter Ulbricht, peu avant l’arrivée du premier transport d’anciens légionnaires du Vietnam, recommande que « par des interviews, des émissions de radio et des photos, une campagne publique doit avoir lieu à propos d’une campagne contre la militarisation de l’Allemagne de l’Ouest.»

Ainsi les anciens ralliés du Viet Minh sont utilisés, en RDA, dans la lutte politique et idéologique.

Entre mars 1951 et la fin de 1955, 761 hommes quittent le Viêt Bac par Pékin et Moscou pour Berlin en 7 rotations. D’autre part, parmi les cadres blancs du Viêt minh, Erich Frey et Georges Wächter gagnent l’Autriche en mai 1951; Rudy Schröder avec Walter Ullrich rejoignent Berlin en nov. Seul, Erwin Borchers reste à Hanoi jusqu’en 1965.

Guerre d'Algérie

À partir de 1956 durant la guerre d'Algérie, des groupes de sous-officiers et d'officiers algériens ont déserté l'armée française pour rejoindre les unités combattantes de l'ALN , ces déserteurs désignés souvent sous l'acronyme de « DAF » et qui ont ensuite rejoint par vagues successives l'armée des frontières de l'ALN située derrière les frontières de Tunisie et du Maroc.

Des militaires français désertent parfois et rejoignent les rangs de l'ALN. C'est le cas de quelques communistes, mais aussi d'un sous-officier parachutiste, Noël Favrelière, qui quitte son unité avec ses armes et un prisonnier algérien condamné à mort.

La chanson Le Déserteur, de Boris Vian, est populaire dans la jeunesse durant la guerre d'Algérie.

Le manifeste Le Déserteur, de Maurienne (pseudonyme de Jean-Louis Hurst), publié en 1960 par les Éditions de Minuit, est immédiatement interdit et saisi.

中文百科

逃兵,泛指逃避兵役(英语:Draft dodger),或是已是军人身分但是脱逃(英语:Desertion)。

在军事术语中,是指擅离职守的官兵,即在未经政府或上级允许的情形下,离弃岗位或逃避「义务」。英文术语「AWOL」是「Absent WithOut Leave」(旷职、不假外出)的字头缩写,有「开小差」之意。

军人不经允许而擅自不就职务者,超过一定时间以上,大多会遭受处罚或是军法判刑禁锢。在战争时逃兵,甚至会被长官,或是军纠、宪兵、政战等人员立即枪毙。

逃避兵役

反战主义者,或基于宗教信仰。认为手持武器的行为,本身就是一种罪孽,而不论是否真的杀害敌军。

不适应军事化的团体生活,在军中无个人隐私可言。

人生另有规划,不想浪费自己的时间在军队中。

移民到非义务役制度的国家。也就是放弃在义务役制度的国家的国籍。

失踪人口。

变性手术。在大多数义务役制度的国家,都是征招男性。

刻意减重、增肥或装病。为了避免在军中闹出人命,因此实施义务役的国家,在征招义务役士兵时,都会以体位等级做筛选,将体能不宜接受军事训练的役男,改服役期较短的国民兵或免役。

延伸导读

理查.费曼. 《别闹了费曼先生》. 天下文化. ISBN 97898**171156.

《十个不逃兵的理由》. 新新闻.

法法词典

déserter verbe transitif

  • 1. délaisser (un lieu) (soutenu) Synonyme: abandonner Synonyme: quitter

    une ville que les touristes désertent

  • 2. désavouer (un engagement) (soutenu) Synonyme: renier Synonyme: rejeter

    déserter sa foi

déserter verbe intransitif

  • 1. droit quitter (l'armée ou son poste de fonctionnaire de l'État) sans congé autorisé

    des soldats ont déserté et rejoint les lignes ennemies

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