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词典释义:
photosynthèse
时间: 2024-01-02 10:24:58
[fɔtosɛ̃tεz]

f. 光合作, 光能合成

词典释义
f.
光合作, 光能合成
近义、反义、派生词
近义词:
assimilation,  chlorophyllien,  assimilation chlorophyllienne
联想词
métabolisme 新陈代谢,代谢; biomasse 生物量; évaporation 蒸发,汽; métabolique 代谢; enzyme 酶; plante 植物; plantes 植物; végétation <集>植物; glucose 葡萄糖; régénération 再生; azote 氮;
短语搭配

couche de photosynthèse光亮区;光合层;真光带;透光带

原声例句

Lorsqu'un arbre meurt, la photosynthèse et donc la captation du CO2 s'arrêtent.

当树死掉了,因此光合作用 捕捉二氧化碳就停止了。

[« Le Monde » 生态环境科普]

C'est ce qu'on appelle la photosynthèse.

这称为光合作用

[Jamy爷爷的科普时间]

Cette réaction chimique est la photosynthèse.

这种化学反应被称为光合作用

[聆听自然]

Certaines micro-algues et bactéries ont une particularité unique lors de la photosynthèse.

一些微藻类和细菌在光合作用期间有一个独特的特征。

[聆听自然]

J'entends par là que la photosynthèse compte pour plus de 99,9% de la production naturelle sur Terre.

我的意思是说,光合作用占地球自然生产的99.9%以上。

[地球一分钟]

Se reproduire lui demande une grande énergie qu'elle puise dans les rayons du soleil grâce à la photosynthèse.

繁殖需要大量的能量,它通过光合作用从太阳光中汲取能量。

[Vraiment Top]

Cette énergie combinée à l'absorption du CO2 de l'atmosphère lui permet de fabriquer du sucre pour grandir, c'est la photosynthèse.

光能与从大气中吸收二氧化碳相结合,使其能够制造糖来生长,这就是光合作用

[精彩视频短片合集]

Nous entrons dans la zone crépusculaire, où les végétaux privés de photosynthèse ne peuvent plus se développer.

这是暮光区,在这里植物没有了光合作用,无法生长。

[法语动画小知识]

Les micro-algues, c'est un micro-organisme unicellulaire qui a la capacité de faire la photosynthèse et qui vit dans un milieu aquatique.

微藻是一种单细胞的微生物,具有光合作用的能力,生活在水生环境中。

[聆听自然]

Ils maîtrisent l'alchimie secrète de la photosynthèse : à partir de l'énergie solaire, ils synthétisent de la matière organique.

他们掌握了光合作用的秘密炼金术:从太阳能中合成有机物。

[硬核历史冷知识]

例句库

Grâce à la photosynthèse, le gaz carbonique et l'eau sont assimilés.

因为光合作用,二氧化碳和水已被同化。

Le plancton absorbe le carbone des eaux superficielles pendant la photosynthèse, ce qui crée une prolifération dont s'alimentent d'autres animaux.

浮游生物在光合作用的过程中吸收表层水体中的碳,形成爆发性繁殖,其他动物可以取食。

La zone épipélagique descend généralement jusqu'à 150 à 200 mètres, là où il y a assez de lumière pour la photosynthèse.

海洋上层通常水深可达150-200米,这里光线充足,可以进行光合作用。

Au lieu de la photosynthèse, les écosystèmes des évents hydrothermaux reposent sur la chimiosynthèse, processus qui utilise l'énergie provenant de l'oxydation de substances chimiques pour produire des matières organiques à partir du gaz carbonique et des nutriments minéraux.

热液喷口生态系统不靠光合作用、而是靠化合作用存活;谓化合作用,就是利用化学氧化作用的能量,以二氧化碳和营养矿物质生成有机物。

La productivité biologique des sources hydrothermales est assurée, non par le produit de la photosynthèse à la surface éclairée de l'océan, mais par la chimiosynthèse de la matière organique par les micro-organismes de ces sources, qui utilisent l'énergie dégagée par les oxydations chimiques pour produire de la matière organique à partir du dioxyde de carbone et de nutriments minéraux.

维持热液喷口生物生产力的不是来自日照海面的光合产品,而是喷口微生物产生的有机物类的化合作用,喷口微生物利用化学氧化产生的能量,从CO2和矿质养分中产生有机物质。

Plusieurs solutions peuvent être envisagées pour mieux utiliser les eaux au niveau des plantes; il s'agirait par exemple d'améliorer les germoplasmes (plants plus vigoureux, racines plus profondes, variétés à plus haut rendement), d'intensifier le processus de photosynthèse et de mettre au point des variétés au cycle de croissance adapté à la disponibilité de l'eau et aux saisons végétatives et reproductives.

在作物的层次,为了提高水资源生产率,可以考虑多种办法,例如改进种质(如改进幼苗活力、增加根深、提高收成指数),增进光合效率,和开展育种方案,培养适当的生长周期,使其生长期和繁殖期与有水期和有利气候互相配合。

D'autres exemples sont notamment les suivants : a) le processeur d'échantillons sur l'environnement mis au point à l'Institut de recherche de Monterey Bay Aquarium, qui permet d'extraire des acides nucléiques des protistes dans l'eau et de détecter des organismes donnés au moyen de leur ADN; b) l'incubateur submersible de Woods Hole Oceanographic Institute, qui détermine les niveaux de photosynthèse dans l'eau qui l'entoure; et c) le cytomètre de flux submersible qui analyse les cellules microbiennes dans l'eau de façon continue pendant deux mois.

(a) 蒙特里湾水族馆研究所开发的环境样品处理仪,用于从水里的原生生物中提取核酸,及按照DNA确定具体的生物种类;(b) 美国伍兹·霍尔海洋学研究所的水下培养装置,用于确定周围水中光合作用的程度;和(c) 水下流式细胞仪,用于在长达两个月时间里持续分析水中的微生物细胞。

法语百科

La photosynthèse végétale consiste à réduire le dioxyde de carbone de l'atmosphère par l'eau absorbée par les racines à l'aide de l'énergie solaire captée par les feuilles avec libération d'oxygène afin de produire des glucides.

Équation de la photosynthèse.

La feuille est l’organe spécialisé dans la photosynthèse chez les spermatophytes.

Vue composite montrant la distribution de l'activité photosynthétique à la surface de la Terre, le rouge foncé et le bleu-vert indiquant les zones les plus actives du phytoplancton des milieux aquatiques et de la végétation sur la terre ferme respectivement.

La photosynthèse (du grec φῶς phōs « lumière » et σύνθεσις sýnthesis « combinaison ») est le processus bioénergétique qui permet aux plantes, aux algues et à certaines bactéries, dites photoautotrophes, de synthétiser de la matière organique en utilisant la lumière du soleil. Des glucides, par exemple des oses tels que le glucose, sont synthétisés à partir du dioxyde de carbone CO2 et de l'eau H2O avec libération d'oxygène O2 comme sous-produit de l'oxydation de l'eau. C'est la photosynthèse qui maintient constant le taux d'oxygène dans l'atmosphère terrestre et fournit toute la matière organique ainsi que l'essentiel de l'énergie utilisées par la vie sur Terre.

Tous les organismes photosynthétiques ne réalisent pas la photosynthèse de la même façon, mais ce processus commence toujours par l'absorption de l'énergie lumineuse par des protéines appelées centres réactionnels qui contiennent des pigments photosynthétiques appelés chlorophylles. Chez les plantes, ces protéines se trouvent dans la membrane des thylakoïdes, des structures incluses dans les chloroplastes, présents essentiellement dans les feuilles, tandis que chez les bactéries elles sont incluses dans la membrane plasmique. Au cours de ces réactions dépendantes de la lumière, une partie de l'énergie lumineuse sert à exciter des électrons d'une substance donneuse, le plus souvent de l'eau, électrons qui servent à leur tour à produire du nicotinamide adénine dinucléotide phosphate réduit (NADPH) ainsi que de l'adénosine triphosphate (ATP).

Chez les plantes, les algues et les cyanobactéries, les glucides sont produits par une série de réactions indépendantes de la lumière appelées cycle de Calvin, mais certaines bactéries utilisent d'autres voies métaboliques pour réaliser la fixation du carbone, comme le cycle de Krebs inverse. Dans le cycle de Calvin, le CO2 atmosphérique est fixé sur des composés organiques tels que le ribulose-1,5-bisphosphate. Les composés formés sont ensuite réduits et convertis par exemple en glucose à l'aide du NADPH et de l'ATP formés à la suite des réactions dépendantes de la lumière. La photosynthèse est ainsi la principale voie de transformation du carbone minéral en carbone organique. En tout, les organismes photosynthétiques assimilent chaque année entre 100 et 115 milliards de tonnes de carbone en biomasse.

Les premiers organismes photosynthétiques sont probablement apparus très tôt au cours de l'évolution et devaient sans doute utiliser des réducteurs tels que l'hydrogène H2 et le sulfure d'hydrogène H2S au lieu de l'eau. Les cyanobactéries sont apparues plus tard, et l'excès d'oxygène alors libéré dans l'environnement aurait contribué à la « Grande Oxydation » il y a environ 2,4 milliards d'années, rendant possible l'évolution des êtres vivants vers des formes de vie plus complexes. Aujourd'hui, la puissance moyenne captée par la photosynthèse à l'échelle du globe avoisine 130 térawatts, ce qui équivaut à environ six fois la consommation énergétique de l'humanité.

Vue générale

Principe

Les organismes photosynthétiques sont photoautotrophes, ce qui signifie qu'ils sont capables de synthétiser leurs biomolécules directement à partir de composés minéraux — le plus souvent le dioxyde de carbone CO2 et l'eau H2O — à l'aide de l'énergie lumineuse reçue du soleil. Cependant, tous les organismes capables d'utiliser l'énergie lumineuse pour leur métabolisme ne sont pas nécessairement photosynthétiques : les organismes dits photohétérotrophes synthétisent leurs biomolécules à partir de composés organiques, et non pas de CO2, comme sources de carbone.

Chez les plantes, les algues et les cyanobactéries, la photosynthèse libère de l'oxygène O2. C'est ce qu'on appelle la photosynthèse oxygénique. Bien qu'il y ait des différences dans la biosynthèse réalisée par ces organismes, les mécanismes généraux restent tout à fait semblables d'une espèce à l'autre. Il existe cependant des bactéries qui possèdent une photosynthèse anoxygénique, laquelle consomme du CO2 mais ne libère pas d'O2.

Le dioxyde de carbone est converti en glucides à travers un processus appelé fixation du carbone. Il s'agit de réactions d'oxydoréduction endothermiques, de sorte que ce processus a besoin d'une part d'électrons pour réduire le CO2 en sucres et d'autre part d'énergie pour rendre ces réactions thermodynamiquement favorables. La photosynthèse est globalement la réciproque de la respiration cellulaire, au cours de laquelle des composés organiques tels que le glucose sont oxydés en dioxyde de carbone et en eau afin de libérer de l'énergie et de produire des coenzymes réductrices. Cependant, ces deux processus impliquent des réactions chimiques différentes réalisées dans des compartiments cellulaires différents.

La photosynthèse se déroule en deux phases : lors de la première, les réactions dépendantes de la lumière captent l'énergie lumineuse et l'utilisent pour produire une coenzyme réductrice, le NADPH, et une coenzyme qui stocke l'énergie chimique, l'ATP, tandis que, lors de la seconde phase, les réactions indépendantes de la lumière utilisent ces coenzymes pour absorber et réduire le dioxyde de carbone.

La plupart des organismes photosynthétiques oxygéniques utilisent la lumière visible, cependant ils sont actifs qu'à certaines longueurs d'ondes (c'est-à-dire qu'ils absorbent ces longueurs d'ondes par leurs pigments photosynthétiques) pour la chlorophylle a, le spectre d'action comprend les bleus et les rouges (longueurs d'ondes autour 440 et de 680nm), d'autres pigments absorbant d'autres longueurs d'ondes comme la chlorophylle b, les xanthophylles, ou encore les carotènoïdes, jouent un rôle dans la photosynthèse, aussi certains organismes photosynthétiques utilisent le proche infrarouge ou, plus particulièrement, le rouge lointain (autour de 800 nm de longueur d'onde).

On relèvera enfin que, si la photosynthèse est un processus biologique spécifique aux plantes, aux algues et à certains microorganismes (dont des protistes et des bactéries), il existe également un animal connu pour être le siège d'un processus de photosynthèse se déroulant dans des chloroplastes qu'il ne produit pas lui-même mais qu'il absorbe avec les algues dont il se nourrit.

Donneurs d'électrons

L'équation globale de la photosynthèse peut s'écrire :

2n CO2 + 2n AH2 + photons → 2(CH2O)n + 2n AO, où A représente un donneur d'électrons.

Dans la photosynthèse oxygénique, l'eau est le donneur d'électrons, dont la dissociation libère de l'oxygène tandis que de l'eau est reformée à partir d'un atome d'oxygène du dioxyde de carbone :

2n CO2 + 4n H2O + photons → 2(CH2O)n + 2n O2 + 2n H2O.

On simplifie généralement l'équation en éliminant 2n H2O dans les deux termes, ce qui donne :

2n CO2 + 2n H2O + photons → 2(CH2O)n + 2n O2.

La photosynthèse anoxygénique utilise d'autres composés que l'eau comme donneur d'électrons. Ainsi, les bactéries pourpres sulfureuses utilisent le sulfure d'hydrogène H2S :

2n CO2 + 4n H2S + photons → 2(CH2O)n + 4n S + 2n H2O.

Les bactéries sulfureuses vertes sont par exemple capables d'utiliser le sulfure d'hydrogène H2S, le thiosulfate S2O3 et le soufre élémentaire S comme donneurs d'électrons, tandis que les bactéries vertes non sulfureuses peuvent utiliser l'hydrogène H2. Certains microorganismes sont capables d'utiliser l'arsénite AsO3 pour réduire le dioxyde de carbone CO2 en monoxyde de carbone CO avec formation d'arséniate AsO4, ce qui peut être représenté par l'équation suivante :

CO2 + (AsO3) + photons → (AsO4) + CO.

Parmi les donneurs d'électrons rencontrés chez les organismes photosynthétiques, on peut encore relever le fer ferreux Fe, les ions nitrite NO2, voire des composés organiques tels que des acides et des alcools simples, par exemple l'acide acétique CH3COOH et l'éthanol CH3CH2OH.

Organites et membranes de la photosynthèse

Chloroplastes et thylakoïdes

Chez les bactéries photosynthétiques, les protéines qui absorbent la lumière pour la photosynthèse sont incluses dans des membranes cellulaires, ce qui représente l'arrangement le plus simple pour ces protéines. Cette membrane peut cependant être repliée en feuillets cylindriques appelés thylakoïdes ou en vésicules sphériques de membranes intracytoplasmiques. Ces structures peuvent remplir la majeure partie de l'intérieur d'une cellule, offrant ainsi une très grande surface membranaire pour permettre à la bactérie d'absorber davantage de lumière.

Représentation d'un chloroplaste : (1) membrane externe ; (2) espace intermembranaire ; (3) membrane interne ; (4) stroma ; (5) lumen du thylakoïde ; (6) membrane du thylakoïde ; (7) granum (empilement de thylakoïdes) ; (8) thylakoïde ; (9) amidon ; (10) ribosome ; (11) ADN chloroplastique ; (12) plastoglobule (gouttelette lipidique).

Chez les plantes et les algues, la photosynthèse se déroule dans des organites appelés chloroplastes. Une cellule typique de plante contient environ dix à cent chloroplastes. Ces derniers sont enveloppés par une membrane interne et une membrane externe de nature phospholipidique et séparées par un espace intermembranaire. L'intérieur du chloroplaste est constitué d'un fluide aqueux appelé stroma. Dans le stroma se trouvent des thylakoïdes empilés en grana où siège la photosynthèse. Les thylakoïdes sont en forme de disques aplatis délimités par une membrane contenant l'espace thylakoïde ou lumen. La photosynthèse se déroule précisément dans la membrane des thylakoïdes, qui contient des complexes protéiques membranaires intégraux et périphériques ainsi que les pigments qui absorbent l'énergie lumineuse et constituent les photosystèmes.

Les plantes absorbent la lumière essentiellement grâce à des pigments appelés chlorophylles, ce qui explique leur couleur verte. Outre les chlorophylles, elles utilisent des carotènes et des xanthophylles. Les algues utilisent également de la chlorophylle, mais avec divers autres pigments tels que la phycocyanine, les carotènes, et les xanthophylles chez les algues vertes, la phycoérythrine chez les algues rouges et la fucoxanthine chez les algues brunes et les diatomées, ce qui donne une grande variété de couleurs.

Ces pigments sont rassemblés chez les plantes et les algues dans des structures appelées antennes collectrices au sein desquelles les pigments sont organisés pour optimiser leur coopération.

Bien que toutes les cellules de plantes vertes possèdent des chloroplastes, l'énergie lumineuse est absorbée essentiellement par les feuilles, hormis chez certaines espèces adaptées à un ensoleillement fort et à une forte aridité, telles que les euphorbes et les cactus chez lesquelles le principal organe photosynthétique est la tige. Les cellules des tissus intérieurs d'une feuille — le mésophylle — peut contenir entre 450 000 et 800 000 chloroplastes par millimètre carré. La surface de la feuille est recouverte d'une cuticule cireuse et imperméable qui protège la feuille de l'excès d'évaporation d'eau et réduit l'absorption de la lumière bleue et ultraviolette afin de limiter l'échauffement de la plante. L'épiderme transparent permet à la lumière de le traverser pour mieux atteindre le mésophylle, où se déroule l'essentiel de la photosytnhèse.

Pyrénoïdes

(en) Représentation de la structure entourant le pyrénoïde de Chlamydomonas reinhardtii. [1] milieu extracellulaire ; [2] membrane plasmique ; [3] cytoplasme ; [4] chloroplaste ; [5] stroma ; [6] membrane du thylakoïde ; [7] lumen du thylakoïde ; [8] pyrénoïde.

Les algues sont des organismes confinés aux environnement aqueux, même dans leurs biotopes terrestres. Il s'ensuit une difficulté pour elles à se procurer des quantités suffisantes de dioxyde de carbone afin de réaliser une photosynthèse efficace. En effet, le CO2 diffuse 10 000 fois plus lentement dans l'eau que dans l'air, et le CO2 dissous s'équilibre avec le bicarbonate HCO3, ce qui en limite encore davantage les quantités disponibles pour la photosynthèse. Dans l'eau de mer, l'essentiel du CO2 dissous l'est sous forme de bicarbonate, ce qui permet aux molécules de Rubisco des algues marines de ne fonctionner qu'au quart de leur vitesse maximum.

De très nombreuses algues, ainsi que les plantes terrestre de l'embranchement des anthocérotes, disposent de sous-organites (microcompartiments) appelés pyrénoïdes présents dans leurs chloroplastes pour y concentrer le dioxyde de carbone autour de leur Rubisco. Le contenu (matrice) de ces pyrénoïdes est essentiellement constitué de Rubisco et est souvent traversé par des thylakoïdes qui se prolongent dans le stroma du chloroplaste.

Les pyrénoïdes sont souvent entourés d'une gaine d'amidon, synthétisé à l'extérieur du chloroplaste. Chez Chlamydomonas, un complexe à haut poids moléculaire de deux protéines (LCIB/LCIC) forme une couche concentrique supplémentaire autour du pyrénoïde, à l'extérieur de la gaine d'amidon, dont on suppose actuellement qu'elle agit comme une barrière confinement du CO2 autour du pyrénoïde.

Les pyrénoïdes sont des structures très plastiques dont l'apparence est fortement corrélée à l'activité de concentration du dioxyde de carbone : chez Chlamydomonas en environnement riche en CO2, les pyrénoïdes sont petits et leur matrice manque de structure.

Carboxysomes

(en) Micrographie électronique de carboxysomes et modèle de leur structure.

Les cyanobactéries possèdent des organites particuliers appelés carboxysomes qui concentrent le CO2 autour de la Rubisco afin d'en accroître le rendement. L'anhydrase carbonique présente dans ces carboxysomes libère le CO2 stocké dans le cytosol sous forme d'ions bicarbonate HCO3 concentrés dans la cellules de cyanobactérie par un transport actif à travers la membrane plasmique, qu'ils ne peuvent franchir dans l'autre sens en raison de leur charge électrique. Ces ions sont eux-mêmes formés à l'extérieur de la cellule à partir du CO2 dissous sous l'action d'autres anhydrases carboniques situées dans le milieu extracellulaire. Une fois dans le cytosol, les ions HCO3 ne libèrent que très lentement du CO2 sans l'action d'anhydrases carboniques, et diffusent donc vers les carboxysomes, où ils sont traités par des anhydrases carboniques avant d'être fixés par des molécules de Rubisco.

Réactions directement dépendantes de la lumière

Spectre d'absorption des chlorophylles a et b, les principaux pigments assimilateurs des végétaux, apparaissant de couleur verte car ils absorbent les rayonnements rouges et bleus.

La photosynthèse comprend deux ensembles de réactions distincts :

des réactions directement dépendantes de la lumière, dites « phase lumineuse » ou « phase claire », dont l'équation générale d'une photophosphorylation non cyclique chez les plantes vertes peut s'écrire :

2 H2O + 2 NADP + 3 ADP + 3 Pi + lumière → 2 NADPH + 2 H + 3 ATP + O2 ;

des réactions non directement dépendantes de la lumière, dites « phase obscure » ou « phase sombre », dont l'équation générale chez les plantes vertes peut s'écrire :

3 CO2 + 9 ATP + 6 NADPH + 6 H → G3P + 9 ADP + 8 Pi + 6 NADP + 3 H2O.

Chez les plantes, les réactions directement dépendantes de la lumière se déroulent au sein des membranes des thylakoïdes à l'intérieur des chloroplastes et permettent la production d'ATP, la plupart du temps couplée à la production de NADPH par oxydation de l'eau.

Toutes les longueurs d'onde ne sont pas utilisées pour la photosynthèse. Le spectre d'action photosynthétique dépend des pigments accessoires : chez les plantes vertes par exemple, le spectre d'action provient des chlorophylles et des caroténoïdes, avec des pics d'absorption pour la lumière bleu-violet et rouge ; chez les algues, le spectre d'action se superpose au spectre d'absorption de phycobilines pour la lumière bleu-vert, ce qui permet à ces algues de se développer dans des eaux plus profondes, qui absorbent les longueurs d'onde plus grandes utilisées par les plantes vertes. Les longueurs d'onde qui ne sont pas absorbées sont celles qui donnent leur couleur aux organismes photosynthétiques : algues vertes, algues rouges, bactéries pourpres.

Les réactions directement dépendantes de la lumière peuvent être cycliques ou non cycliques.

Photophosphorylation non cyclique

Enzymes membranaires et protéines transporteuses d'électrons de la photophosphorylation non cyclique ; PS II : photosystème II ; PQH2 : plastoquinone ; cyt b6f : complexe cytochrome b6f ; PC : plastocyanine ; PS I : photosystème I ; Fd : ferrédoxine ; Fp : ferrédoxine-NADP réductase ; ATP synthase.

La photophosphorylation non cyclique consiste en un flux d'électrons depuis une molécule d'eau vers une molécule de NADP à travers une série d'enzymes membranaires et de protéines transporteuses avec génération d'un gradient de concentration en protons à travers la membrane des thylakoïdes au niveau du complexe cytochrome b6f. Ce gradient de concentration de protons génère un gradient électrochimique utilisé par l'ATP synthase pour réaliser la phosphorylation de l'ADP en ATP, ce qu'on appelle un couplage chimiosmotique. Ainsi, au cours de la photophosphorylation non cyclique, l'eau H2O est oxydée en oxygène O2 au niveau du photosystème II — plus précisément, du complexe d'oxydation de l'eau — et le NADP est réduit en NADPH par la ferrédoxine-NADP réductase.

Plus précisément, l'absorption d'un photon par une molécule de chlorophylle P680 du photosystème II conduit à l'excitation d'un électron, qui acquiert suffisamment d'énergie pour être cédé à un accepteur d'électrons par un phénomène de séparation de charges photoinduite. L'accepteur d'électrons primaire est une molécule de chlorophylle dépourvue d'atome de magnésium central appelée phéophytine. De là, l'électron excité passe sur une plastoquinone puis à travers le complexe cytochrome b6f avant d'être transporté sur une plastocyanine jusqu'à un photosystème I. Celui-ci contient un dimère de chlorophylle P700 capable d'exciter un électron par absorption d'un photon, électron transmis par la suite à une ferrédoxine, qui le cède à une ferrédoxine-NADP réductase pour réduire une molécule de NADP en NADPH.

Complexe d'oxydation de l'eau

Représentation du cycle de Kok. Le nombre d'oxydation des atomes de manganèse est un sujet encore débattu.

L'eau H2O est la source d'électrons de la photosynthèse chez les plantes et les cyanobactéries. Deux molécules d'eau sont oxydées par quatre réactions successives de séparation de charges dans le photosystème II pour donner une molécule de dioxygène O2, quatre protons H et quatre électrons e. Chacun des quatre électrons transite par un résidu de tyrosine jusqu'au P680 qui sert de donneur d'électrons primaire du centre réactionnel du photosystème II.

L'oxydation de l'eau est catalysée par un cluster oxométallique comprenant quatre cations de manganèse et un cation de calcium. Cette structure, appelée complexe d'oxydation de l'eau (Oxygen-Evolving Complex), se lie à deux molécules d'eau et permet les quatre oxydations successives aboutissant à la libération d'une molécule d'O2 et de quatre H, ces derniers contribuant à l'établissement du gradient électrochimique à travers la membrane des thylakoïdes. Le photosystème II est la seule enzyme connue capable d'oxyder l'eau de cette façon. L'oxygène libéré est en fait un déchet, utilisé cependant par la majorité des êtres vivants pour leur respiration cellulaire, y compris les organismes photosynthétiques.

Schéma en Z

Le « schéma en Z » représente les variations d'énergie des électrons au cours de la photophosphorylation non cyclique :

(en) « Schéma en Z » de l'énergie des électrons le long des réactions de la photophosphorylation non cyclique.

On peut le tracer précisément à partir des valeurs du potentiel d'oxydoréduction E°' des différents couples rédox :

Couple rédox Potentiel d'oxydoréduction (V) H2O / O2 + 0,82 P680 / P680 + 0,9 P680* / P680 - 0,8 Phéophytine réduite / oxydée - 0,6 Plastoquinone réduite / oxydée 0 Complexe cytochrome b6f - 0,2 et + 0,2 P700 / P700+ + 0,4 P700* / P700 -1,3 Ferrédoxine réduite / oxydée - 0,42 NADPH / NADP - 0,32

Photophosphorylation cyclique

La photophosphorylation cyclique ne fait intervenir que le photosystème I, le complexe cytochrome b6f et la plastocyanine ; le photosystème I absorbe l'énergie lumineuse, ce qui permet d'exciter un électron, transféré à un complexe cytochrome b6f auquel il cède son énergie en générant un gadient électrochimique utilisé par une ATP synthase pour produire de l'ATP, avant de revenir au photosystème I via une plastocyanine. Ces réactions ne produisent ni O2 ni NADPH.

Réactions non directement dépendantes de la lumière

Il existe diverses voies métaboliques de fixation du carbone. Celles des organismes photosynthétiques reposent dans presque tous les cas sur le cycle de Calvin, et son équation générale chez les plantes vertes peut s'écrire de la façon suivante :

3 CO2 + 9 ATP + 6 NADPH + 6 H → G3P + 9 ADP + 8 Pi + 6 NADP + 3 H2O.

Certains microorganismes peuvent utiliser à la place le cycle de Krebs inverse, tandis que d'autres possèdent des voies de fixation du carbone différentes telles que la voie de Wood-Ljungdahl ou encore le cycle du 3-hydroxypropionate et ses diverses variantes.

La fixation du carbone par le cycle de Calvin diffère selon les plantes en fonction du mécanisme de concentration du dioxyde de carbone autour de la Rubisco afin d'optimiser l'activité carboxylase de cette enzyme en limitant son activité oxygénase responsable de la photorespiration :

la fixation du carbone en C3 consiste à fixer le CO2 directement par le cycle de Calvin ;

la fixation du carbone en C4 fait intervenir des composés en C4 pour transporter le dioxyde de carbone, préalablement fixé par une enzyme ayant une plus forte affinité pour le CO2 que la Rubisco, vers les cellules où se trouve cette dernière ;

le métabolisme acide crassulacéen (CAM) accumule le dioxyde de carbone pendant la nuit et le stocke sous forme de composés en C4 qui libèrent le CO2 dans la journée pour fixation du carbone à l'aide du NADPH et de l'ATP produits par les réactions directement dépendantes de la lumière.

Fixation du carbone en C3

3-phosphoglycérate, à 3 atomes de carbone (en bleu).

Chez les plantes en C3, la fixation du carbone débute directement par le cycle de Calvin. On parle de « plantes en C3 » en référence au 3-phosphoglycérate, molécule à trois atomes de carbone formée par condensation du dioxyde de carbone CO2 sur du ribulose-1,5-bisphosphate par la Rubisco :

{| align="left"

| | + CO2 + H2O → 2 | |- align="center" valign="middle" | D-ribulose-1,5-bisphosphate | | 3-phospho-D-glycérate |- align="center" valign="middle" | colspan="3" bgcolor="ffffd0" | Ribulose-1,5-bisphosphate carboxylase/oxygénase (Rubisco) – EC4.1.1.39

|}

Le 3-phosphoglycérate formé est utilisé pour synthétiser essentiellement des glucides. Le 3-phosphoglycérate est réduit en glycéraldéhyde-3-phosphate à l'aide du NADPH et de l'ATP produits par les réactions directement dépendantes de la lumière.

Cinq molécules de glycéraldéhyde-3-phosphate sur six sont utilisées pour régénérer du ribulose-1,5-bisphosphate, tandis qu'une molécule de glycéraldéhyde-3-phosphate sur six est utilisée pour produire des hexoses phosphate, lesquels sont utilisés à leur tour pour produire du saccharose, de l'amidon et de la cellulose. La fixation du carbone par le cycle de Calvin produit ainsi des intermédiaires qui sont ensuite utilisés pour synthétiser des glucides ainsi que des précurseurs de lipides et d'acides aminés ; ils peuvent également être utilisés par la cellule comme composés énergétiques oxydés par respiration cellulaire.

Ces réactions ne dépendent de la lumière que de façon indirecte, car elles requièrent l'ATP et le NADPH produits par les réactions directement dépendantes de la lumière, de sorte qu'elles ne se déroulent que le jour bien qu'elles n'aient pas besoin de photons.

Les plantes en C3 tendent à se développer dans les environnement riches en eaux souterraines où le rayonnement solaire et la température sont modérés et la concentration de CO2 de l'ordre de 200 ppm ou plus. Apparues au cours du Mésozoïque et du Paléozoïque, elles sont apparues avant les plantes en C4 et représentent aujourd'hui environ 95 % de la biomasse végétale. Elles perdent par transpiration 97 % de l'eau absorbée par leurs racines. Le riz et l'orge, par exemple, sont des plantes en C3.

Les plantes en C3 ne peuvent pas pousser dans les zones trop chaudes parce que l'activité oxygénase de la Rubisco augmente avec la température par rapport à l'activité carboxylase, c'est-à-dire que la photorespiration devient prépondérante sur la fixation du carbone, ce qui conduit à une perte nette de carbone et d'azote par la plante. Dans les zones sèches, les plantes en C3 referment leurs stomates pour limiter leurs pertes en eau, mais cela a également pour effet de limiter l'entrée du dioxyde de carbone dans les feuilles et donc la concentration en CO2 dans ces dernières : cela réduit le ratio CO2/O2 et donc augmente la photorespiration.

Fixation du carbone en C4

L-malate et L-aspartate, à 4 atomes de carbone (en bleu).

Chez les plantes en C4, la fixation du carbone débute par la formation d'oxaloacétate, molécule comportant quatre atomes de carbone formée dès la première étape du processus par fixation du CO2 sur du phosphoénolpyruvate par la phosphoénolpyruvate carboxylase, une enzyme à l'activité carboxylase plus efficace que celle de la Rubisco :

{| align="left"

|- align="center" valign="middle" | | + HCO3 → Pi + | |- align="center" valign="middle" | Phosphoénolpyruvate | | Oxaloacétate |- align="center" valign="middle" | colspan="3" bgcolor="ffffd0" | Phosphoénolpyruvate carboxylase – EC4.1.1.31

|}

Fixation du carbone en deux phases chez les plantes en C4.
Fixation du carbone en deux phases chez les plantes en C4.

La fixation du CO2 sur le phosphoénolpyruvate se déroule au niveau des cellules du mésophylle (partie supérieure du schéma ci-contre), tissu situé entre les nervures des feuilles, et l'oxaloacétate formé y est converti en malate par la malate déshydrogénase à NADP ou en aspartate par l'aspartate aminotransférase. C'est sous cette forme que le CO2 fixé circule vers les cellules des gaines périvasculaires (partie inférieure du schéma ci-contre), où le CO2 est libéré pour être mis à disposition de la Rubisco et rejoindre le cycle de Calvin : dans ces cellules, la Rubisco est en effet isolée de l'oxygène atmosphérique et est donc saturée en dioxyde de carbone issu de la décarboxylation du malate ou de l'aspartate, ce qui l'oriente presque exclusivement vers son activité carboxylase ; la photorespiration est fortement réduite en augmentant la pression partielle de CO2 autour de la Rubisco, dont l'activité oxygénase est ainsi limitée.

Ce type de photosynthèse est notamment présent chez des graminées d'origine tropicale et aride, comme la canne à sucre, le maïs ou le sorgho. La fermeture de leurs stomates plus longtemps permet à ces plantes de limiter les pertes d'eau, mais présente l'inconvénient d'abaisser rapidement la pression partielle en CO2 dans la feuille ; la voie en C4 permet précisément de compenser ce phénomène et même de concentrer le CO2 là où la fixation du carbone a lieu, ce qui en optimise le rendement.

Les plantes en C4 représentent aujourd'hui environ 5 % de la biomasse végétale et 3 % des espèces de plantes connues. En dépit de leur relative rareté, elles sont cependant responsables d'environ 30 % de la fixation du carbone sur Terre.

De nombreuses espèces de différentes familles de plantes sont en C4. Opuntia ficus-indica est un exemple chez les Cactaceae. Le maïs est une plante en C4, qui consomme 400 litres d'eau par kilogramme de matière sèche produite (avec une température optimale de 30 °C), contre 1 500 litres pour le blé ; pour autant, sa consommation à l'hectare est supérieure à celle du blé en raison d'un rendement plus élevé.

Métabolisme acide crassulacéen (CAM)

Le métabolisme acide crassulacéen (CAM, de l'anglais Crassulacean Acid Metabolism) est caractéristique des plantes qui poussent en environnement aride. Il permet de limiter les pertes d'eau diurnes par transpiration en maintenant les stomates fermés pendant la journée et en ne les ouvrant que la nuit. C'est donc la nuit que le dioxyde de carbone peut être absorbé par la plante et fixé sous forme d'acide organique à quatre atomes de carbone tels que le malate ou l'aspartate, comme pour les plantes en C4. Mais, à la différence de ces dernières, les composés en C4 ainsi formés la nuit sont stockés dans les vacuoles des cellules pour être utilisés par le cycle de Calvin dans la journée, alors que, chez les plantes en C4, ces composés formés dans les cellules du mésophylle pendant la journée migrent dans la foulée vers les cellules des gaines périvasculaires pour y être utilisés par le cycle de Calvin.

Le stockage nocturne des composés en C4 dans des vacuoles est rendu nécessaire par le fait que le cycle de Calvin ne peut fonctionner que le jour : il requiert en effet de l'énergie métabolique (ATP) et du pouvoir réducteur (NADPH), qui sont produits par les réactions directement dépendantes de la lumière.

Ce mécanisme existe également chez un certain nombre de plantes aquatiques. Il répond cette fois à la limitation de la disponibilité en CO2 pendant la journée, par exemple du fait de la consommation de ce gaz dissous par les autres plantes.

Efficacité énergétique de la photosynthèse

L'efficacité énergétique de la conversion de l'énergie solaire en énergie biochimique par la photosynthèse chez les plantes avoisine généralement 3 à 6 %. La lumière absorbée qui n'est pas convertie en énergie métabolique est essentiellement dissipée sous forme de chaleur, une petite fraction (1 à 2 %) étant réémise par fluorescence de la chlorophylle à une plus grande longueur d'onde — donc, plus rouge que la lumière incidente.

L'efficacité énergétique des plantes varie en fonction de la longueur d'onde de la lumière incidente, de l'intensité lumineuse, de la température et de la pression partielle de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, et peut varier de 0,1 à 8 %. La décomposition typique des pertes d'énergie globales au cours du processus de photosynthèse par les plantes terrestres peut être résumée comme suit :

47 % de l'énergie incidente ne peut être absorbée par la chlorophylle, dont le domaine actif couvre les longueurs d'onde comprises entre 400 et 700 nm, ce qui ne laisse que 53 % de l'énergie incidente ;

30 % de l'énergie reçue dans l'intervalle de longueurs d'onde de 400 à 700 nm n'atteint pas les centres réactionnels dans les chloroplastes, ce qui ne laisse que 37 % de l'énergie incidente ;

24 % de l'énergie reçue par les centres réactionnels est perdue par le fait que seule la fraction d'énergie correspondant à 700 nm de chaque photon est absorbée, le supplément d'énergie correspondant aux longueurs d'onde inférieures n'étant pas utilisé, ce qui ne laisse que 28,2 % de l'énergie incidente ;

68 % de l'énergie absorbée par les centres réactionnels est perdue au cours de la conversion en glucose, ce qui ne laisse que 9 % de l'énergie incidente ;

35 à 45 % du glucose ainsi produit est consommé par photorespiration, ce qui laisse moins de 5 à 6 % de l'énergie incidente.

Cas particuliers de photosynthèse

Animaux et photosynthèse

La limace de mer, Elysia chlorotica, est le premier animal découvert capable d'utiliser la photosynthèse pour produire de l'énergie. Cette photosynthèse est effectuée par les chloroplastes de sa principale source de nourriture, l'algue Vaucheria litorea. Ils sont séquestrés par l'épithélium digestif de la limace pendant plusieurs mois selon un phénomène de kleptoplastie, poursuivant leur fonctionnalité de réaliser la photosynthèse. Cependant, les chloroplastes de Vaucheria litorea ont transféré une grande partie de leurs gènes nécessaires à la photosynthèse vers le noyau des cellules de cette algue au cours de l'évolution. La photosynthèse est néanmoins maintenue chez la limace de mer grâce au transfert d'un gène nécessaire à la photosynthèse depuis le noyau de l'algue vers le génotype de la limace.

De nombreux autres animaux peuvent établir une symbiose avec une algue : vers plats, coraux, anémones de mer, éponges, limaces de mer, etc. La salamandre maculée est toutefois le seul vertébré connu à ce jour (2011) qui établisse une symbiose avec une algue, en l'occurrence au sein de ses œufs avec Oophila amblystomatis.

Photosynthèse artificielle

La reproduction artificielle des réactions de photosynthèse fait l'objet de nombreuses recherches, qui se focalisent en général sur l'une ou l'autre des deux phases de la photosynthèse.

Ainsi, une équipe du National Renewable Energy Laboratory rapporte en 1998 avoir créé un dispositif permettant de dissocier l'oxygène et l'hydrogène de l'eau à partir d'énergie solaire. Le dispositif est cependant instable et fabriqué à partir de matériaux rares. Une équipe du MIT indique en 2011 être parvenue à des résultats similaires, cette fois avec un dispositif stable et à partir de matériaux courants et bon marchés.

Une équipe de l'université de Kyoto annonce quant à elle en 2007 un procédé capable de capter le CO2 atmosphérique 300 fois plus efficacement que les plantes, à partir de dioxyde de manganèse.

En mars 2011, une équipe D. Nocera et al. du MIT dirigée par le D D. Nocera a annoncé avoir réussi à fabriquer une feuille artificielle, faite de matériaux durables et peu coûteux, permettant de décomposer l'eau en oxygène et hydrogène, à l'aide de la lumière du soleil afin de créer de l'électricité propre. Les catalyseurs utilisés par Nocera, permettant d'accélérer le processus d’électrolyse de l'eau, ont été réalisés à partir de cobalt (ou de nickel [5]), et fonctionnent à pH 7, à température ambiante et sous pression atmosphérique.

La découverte du mécanisme

Dans l'Antiquité, Aristote pensait que le sol fournissait aux plantes les éléments dont elles ont besoin.

Au XVII siècle, Jan Baptist van Helmont démontre qu'un saule planté en bac a pris 77 kg en 5 ans alors que le sol contenu dans le bac ne diminue que de 57 g ; il attribue la différence à l'action de l'eau.

Au XVIII siècle, plusieurs scientifiques mettent en évidence les notions de respiration et de production d’oxygène par les plantes et l'importance de la lumière dans ce dernier phénomène. Ce sont d’abord deux chimistes anglais : Stephen Hales en 1727, qui pense que l'air et la lumière contribuent à la croissance des plantes, et Joseph Priestley entre 1771 et 1777 qui met en évidence le rejet d’oxygène. À leur suite, Jan Ingen-Housz, médecin et botaniste hollandais, établit en 1779 le rôle de la lumière dans la production d’oxygène par les plantes. Puis Jean Senebier, un pasteur suisse, à partir des travaux d’Antoine Lavoisier sur la composition de l'air, comprend que les plantes consomment du dioxyde de carbone et rejettent du dioxygène lors de cette phase.

Au début du XIX siècle, Nicolas Théodore de Saussure démontre la consommation d’eau lors de la photosynthèse. La chlorophylle est isolée par des chimistes français en 1817, Pierre Joseph Pelletier et Joseph Bienaimé Caventou.

Au milieu du XIX siècle les grandes lignes du mécanisme sont comprises, transformation de l'énergie lumineuse, consommation d’eau et de dioxyde de carbone, production d’amidon et rejet de dioxygène. L'expérience cruciale d’Engelmann (1882), où des bactéries servent d’indicateur de la production d’oxygène, montre clairement le rôle de la couleur de la lumière.

C'est au cours du XX siècle que l'explication plus détaillée du processus s’établit. Le début du siècle voit la description de la structure chimique de la chlorophylle puis la découverte de l'existence des types a et b. Robert Emerson établit en 1932 que 2 500 molécules de chlorophylle sont nécessaires pour émettre 1 molécule d'O2. Dans les années 1930, les travaux de Robert Hill permettent d'y voir plus clair. À l'issue de ses expériences, la photosynthèse se présente comme une réaction d'oxydo-réduction au cours de laquelle le carbone passe d'une forme oxydée à une forme réduite : CO2 → HCHO ; et l'oxygène d'une forme réduite à une forme oxydée : H2O → O2

On a récemment découvert du nanoplancton qui vit à des profondeurs où il n'y a pratiquement plus de lumière. Certaines algues marines (cryptophytes, dont rhodomonas sp. et chroomonas sp.), à température ambiante et en condition d'illumination défavorable, sont capables, grâce à des « antennes » protéiques, et semble-t-il grâce à des protéines (bilines) utilisées en plus de la chlorophylle, de mieux capter la lumière et d'utiliser la cohérence quantique pour optimiser leur utilisation du rayonnement solaire incident. Cela leur permet de conduire plus de 95 % des photons jusqu'à leur « but ». Ce phénomène pourrait exister chez d'autres végétaux, voire être courant.

Production d'oxygène et captage d'énergie

À l’échelle planétaire, ce sont les algues et le phytoplancton marin qui produisent le plus d’oxygène, suivi des forêts. On a longtemps cru que les mers froides et tempérées étaient les seules à avoir un bilan positif en termes d’oxygène, mais une étude de 2009 montre que les océans subtropicaux oligotrophes sont également producteurs d’oxygène, bien qu'ayant une production saisonnière irrégulière. Ces océans jouent donc un rôle en termes de puits de carbone. Pour le sud de l'hémisphère nord, la production d’oxygène est basse en début d’hiver, augmente jusqu’en août pour redescendre à l'automne. De même on a longtemps cru que l'oxygène n'était produit que dans les couches très superficielles de l’océan, alors qu'il existe également du nanoplancton, vivant généralement à grande profondeur, photosynthétique. Dans les zones de dystrophisation ou dans les zones mortes de la mer, ce bilan peut être négatif.

Le flux d’énergie capté par la photosynthèse (à l’échelle planétaire) est immense, approximativement 100 térawatts: qui est environ de 10 fois plus élevé que la consommation énergétique mondiale (intégrée sur un an) . Ce qui signifie qu'environ un peu moins du millième de l’insolation reçue par la Terre est captée par la photosynthèse et fournit pratiquement toute l’énergie de la biosphère.

Perturbation du processus de photosynthèse

Le processus de production d'oxygène peut être inhibé par des causes externes, avec par exemple une pollution particulaire importante (aérosols ou dépôts secs ou humides) qui peut interférer avec les rayons solaire (les bloquer éventuellement) ou nuire aux échanges feuille/atmosphère ; de même pour la turbidité de l'eau pour les plantes aquatiques.

Certains pesticides détruisent des mécanismes biochimiques, enzymatiques ou métaboliques élémentaires nécessaires à la photosynthèse, de même que certains phytopathogènes

中文百科

绿色的叶,进行光合作用的重要场所

光合作用中的物质循环过程
光合作用中的物质循环过程

光合作用(Photosynthesis)是植物、藻类等生产者和某些细菌,利用光能,将二氧化碳、水或是硫化氢转化为碳水化合物。光合作用可分为产氧光合作用和不产氧光合作用。

植物之所以被称为食物链的生产者,是因为它们能够透过光合作用利用无机物生产有机物并且贮存能量,其能量转换效率约为6%。通过食用,食物链的消费者可以吸收到植物所贮存的能量,效率为10%左右。对大多数生物来说,这个过程是它们赖以生存的关键。而地球上的碳氧循环,光合作用是其中最重要的一环。

历史

参考光合作用的演化、紫色地球假说。

发现

古希腊哲学家亚里士多德认为,植物生长所需的营养全来自土中。

1**2年比利时人范·海尔蒙特做了「柳树实验」,推论植物的重量主要不是来自土壤而是来自水。但他没有发现空气中的物质也参与了有机物的形成。

1684年,比利时的海尔蒙特认为,植物会从水中吸收养分,但其实这是不正确的观念。

1771年,英国的普里斯特利发现植物能够更新由于蜡烛燃烧或动物呼吸而变得污浊了的空气;但他并没有发现光的重要性。普里斯特利还发现置于密封玻璃罩内的老鼠极易窒息,但是如果加入一片新鲜薄荷叶,老鼠就可以苏醒。

1773年,荷兰的英格豪斯证明只有植物的绿色部分在光下才能起使空气变“好”的作用。

1774年,英国的普里斯特利发现绿色的植物会制造、释放出氧气。

1782年,瑞士的瑟讷比埃发现,即使植物没有受到阳光照射,照样会释放出二氧化碳。

1804年,瑞士的索绪尔通过定量研究进一步证实二氧化碳和水是植物生长的原料。

1845年,德国的迈尔发现植物把太阳能转化成了化学能。

18**年,德国的萨克斯发现光合作用会产生淀粉。

1880年,美国的恩格尔曼发现叶绿体是进行光合作用的场所。

1883年,德国的英吉曼运用三菱镜将太阳光折射出各色光,照射丝状海绵。一段时间后放入好氧细菌,发现植物在红光与蓝光区释放较多氧气

1897年,美国的巴恩斯首次在教科书中称它为光合作用。

1930年,范尼尔借由对紫硫菌的研究推论植物光合作用产生的氧来自水而非二氧化碳,革新了当时的观念。

1945-1957年,梅尔文·卡尔文利用碳14当追踪标的,找出植物将二氧化碳转化成碳水化合物的途径。

1961年,彼得·米切尔发表化学渗透理论解释光反应中ATP的生成。

诺贝尔奖得主、科学家鲁道夫·马库斯发现电子转移链的作用和意义。

奥托·海因里希·瓦尔堡和迪安·伯克发现I-量子光合作用的反应,分裂CO2,由呼吸作用激活。

原理

场所:类囊体

影响因素:光强度,水分供给,氧的含量

过程:叶绿体膜上的两套光合作用系统:光合作用系统一和光合作用系统二,(光合作用系统一比光合作用系统二要原始,但电子传递先在光合系统二开始,一二的命名则是按其发现顺序)在光照的情况下,分别吸收700nm和680nm波长的光子,作为能量,将从水分子光解过程中得到电子不断传递,其中还有细胞色素b6/f的参与,最后传递给辅酶NADP,通过铁氧还蛋白-NADP还原酶将NADP还原为NADPH。而水光解所得的氢离子则因为顺浓度差通过类囊体膜上的蛋白质复合体从类囊体内向外移动到基质,势能降低,其间的势能用于合成ATP,以供碳反应所用。而此时势能已降低的氢离子则被氢载体NADP带走。一分子NADP可携带两个氢离子。这个NADPH+H离子则在碳反应里面充当还原剂的作用。

光解水,产生氧气。

将光能转变成化学能,产生三磷酸腺苷 (ATP),为碳反应提供能量。

利用水光解的产物氢离子,合成NADPH及H离子,为碳反应提供还原剂。

场所:叶绿体基质

影响因素:温度,二氧化碳浓度

过程:不同的植物,固碳作用的过程不一样,而且叶片的解剖结构也不相同。这是植物对环境的适应的结果。固碳作用可分为C3,C4和CAM(景天酸代谢)三种类型(见下文)。三种类型是因二氧化碳的固定这一过程的不同而划分的。

各类生物的光合作用

C3类植物 二战后,美国加州大学柏克莱分校的梅尔文·卡尔文与其同事们研究一种绿球藻,以确定植物在光合作用中如何固定CO2。此时C示踪技术和双向纸层析法技术都已成熟,卡尔文正好在实验中用上此两种技术。 他们将培养出来的绿球藻,放置在含有未标记CO2的密闭容器中,然后将C标记的CO2注入容器,培养相当短时间后,将绿球藻浸入热的乙醇中杀死细胞,使细胞中的酶变性而失效。接着他们提取到溶液里的分子。然后将提取物应用双向纸层析法,分离各种化合物,再通过放射自显影,分析放射性上面的斑点,并与已知化学成份比较。 卡尔文在实验中发现,标记有C的CO2很快就能转变成有机物。在几秒钟内,层析纸上就出现放射性斑点,经与已知化学物比较,斑点中的化学成分是3-磷酸甘油酸(3-phosphoglycerate,PGA),是糖酵解的中间体。这第一个被提取到的产物是一个三碳分子,所以将这种CO2固定途径称为C3途径,将通过这种途径固定CO2的植物称为C3植物。后来研究还发现,CO2固定的C3途径是一个循环过程。人们称之为C3循环。这一循环又称「卡尔文循环」。 C3类植物,如米和麦,二氧化碳经气孔进入叶片后,直接进入叶肉进行卡尔文循环。而C3植物的维管束鞘细胞很小,不含或含很少叶绿体,卡尔文循环不在这里发生。 C4类植物 zh-hans:C4类植物 1960年代,澳洲科学家哈奇(M. D. Hatch)和斯莱克(C. R. Slack)发现玉米、甘蔗等热带绿色植物,除了和其他绿色植物一样,具有卡尔文循环外,CO2首先通过一条特别的途径被固定。这条途径也被称为「哈奇-斯莱克途径」。 C4植物主要是一些生活在干旱热带地区的植物。在这种环境中,植物倘若长时间开放气孔吸收二氧化碳,会导致水分通过蒸腾作用过快的流失。所以,植物只能短时间开放气孔,二氧化碳摄入量必然少。植物必须利用这少量的二氧化碳进行光合作用,合成自身所需物质。 在C4植物叶片维管束的周围,有维管束鞘围绕,这些维管束鞘含有叶绿体,但里面并无基粒或发育不良。在这里,主要进行卡尔文循环。 其叶肉细胞中,含有独特的酶,即磷酸烯醇式丙酮酸羧基化酶,使得二氧化碳先被一种三碳化合物--磷酸烯醇式丙酮酸同化,形成四碳化合物草酰乙酸,这也是该暗反应类型名称的由来。这草酰乙酸在转变为苹果酸盐后,进入维管束鞘,就会分解释放二氧化碳和一分子丙酮酸。二氧化碳进入卡尔文循环,后同C3进程。而丙酮酸则会被再次合成磷酸烯醇式丙酮酸。此过程消耗ATP。 该类型的优点是,二氧化碳固定效率比C3高很多,有利植物在干旱环境生长。C3植物行光合作用所得的淀粉,会贮存在叶肉细胞中,因为这是卡尔文循环的场所,而维管束鞘细胞则不含叶绿体。而C4植物的淀粉,将会贮存于维管束鞘细胞内,因为C4植物的卡尔文循环是在此发生的。 景天酸代谢植物 景天酸代谢(crassulacean acid metabolism, CAM):如果说C4植物是空间上错开二氧化碳的固定和卡尔文循环的话,那景天酸循环就是时间上错开这两者。行使这一途径的植物,是那些有着膨大肉质叶子的植物,如凤梨。这些植物晚上开放气孔,吸收二氧化碳,同样经哈奇-斯莱克途径将CO2固定。早上的时候气孔关闭,避免水分流失过快。同时在叶肉细胞中进行卡尔文循环。这些植物二氧化碳的固定效率也很高。 意义:二氧化碳的固定,使得原本化学性质不活泼的二氧化碳,化学活性增加,以利于被还原,最后合成葡萄糖。 藻类和细菌 真核藻类,如红藻、绿藻、褐藻等,和植物一样具有叶绿体,也能够进行产氧光合作用。光被叶绿素吸收,而很多藻类的叶绿体中还具有其它不同的色素,赋予了它们不同的颜色。 进行光合作用的细菌不具有叶绿体,而直接由细胞本身进行。属于原核生物的蓝细菌(或者称“蓝藻”)同样含有叶绿素,和叶绿体一样进行产氧光合作用。事实上,目前普遍认为叶绿体是由蓝细菌演化而来的。其它光合细菌具有多种多样的色素,称作细菌叶绿素或菌绿素,但不氧化水生成氧气,而以其它物质(如硫化氢、硫或氢气)作为电子供体。不产氧光合细菌包括紫硫细菌、紫非硫细菌、绿硫细菌、绿非硫细菌和太阳杆菌等。

研究意义

研究光合作用,对农业生产,环保等领域起着基础指导的作用。知道光反应暗反应的影响因害,如建造温室,加气流通,以使农作物增产。人们又了解到二磷酸核酮糖羧化酶的两面性,即既催化光用,又会推动光呼,正在尝试行改造,减少后者,避免和能量的消耗,提高农作物的产量。

当了解到光合作用与植物呼吸的关系,人们就可以布置好家居植物摆设。比如晚上就不应把植物布置在室内,以避免因植物呼吸而引起室内二氧化碳浓度增高。

法法词典

photosynthèse nom commun - féminin ( photosynthèses )

  • 1. biologie : en biochimie synthèse de substances organiques réalisée par certains organismes à partir d'eau et de gaz carbonique en présence de lumière

    la photosynthèse des végétaux

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