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publicité
时间: 2023-06-22 14:07:52
TEF/TCF常用专四
[pyblisite]

广告,公开(性)

词典释义

n. f.
1公开(性), 公布
2广告, 宣
service de publicité 广告服务部
agence de publicité 广告社



常见用法
Le film commence après les publicités. 影片在广告后开始。
campagne publicitaire/de publicité 广告宣
publicité mensongère 虚假广告

近义、反义、派生词
近义词:
diffusion,  notoriété,  retentissement,  réclame,  tapage,  boniment,  battage,  bruit,  tam,  communication
反义词:
confidentialité
联想词
publicitaire 广告的,广告性的; pub <英>酒吧,酒店; communication 交际,交流; propagande ; marketing 学,营学; promotion 升级,晋级,提升; campagne 原野; médiatisation 媒介化; télévision 电视; commercialisation 商品化,商业化; diffusion 广播;
当代法汉科技词典

publicité f. 广告

publicité commerciale 商业广告

entrepreneur de publicité 广告承办人

短语搭配

frais de publicité广告佣金;广告费

demande de publicité广告请求;广告要求

être saturé de publicité对泛滥的广告已感到腻烦

zapper pour éviter les publicités为了避开广告而不断地换频道

spécimen destiné à la publicité用于作广告的样本

imposer un produit par la publicité通过广告强行推出某一产品

faire de la publicité pour qn为某人 做广告

le film commence après les publicités.影片在广告后开始。

le film commence après les publicités影片在广告后开始

publicité informatifve信息性广告

原声例句

Les villes touchent de l’argent pour les installer et des publicités peuvent être affichées dessus.

城市获得资金来建立公交车候车亭,在那上面可以张贴广告

[un jour une question 每日一问]

Ces journaux équilibrent leur budget grâce à la publicité

幸亏有广告,这些报纸才能使预算平衡!

[北外法语 Le français 第三册]

Force est de constater que les publicités manquent de pertinence et présentent les produits à travers des saynètes humoristiques à la limite du ridicule.

我们可以看出广告缺乏相关性, 并通过滑稽的小短剧将产品呈现可以被嘲笑的范围里。

[TCF法语知识测试 250 activités]

Durant cette période, les bouchers et supermarchés font de la publicité afin de vendre la viande d'agneau.

在这期间,肉店和超市会做广告来卖羊羔肉。

[中法节日介绍]

La publicité, tu connais, tu en vois partout depuis que tu es tout petit, à la télé, dans les rues, ou dans les magazines.

广告,你是知道的,从你很小以来,你就能到处看到广告:电视上,街上或者杂志里。

[un jour une question 每日一问]

Je crois qu'on ne doit plus négliger l'influence de la publicité en ligne.

我认为咱们不能再忽略网络广告的影响了。

[商贸法语脱口说]

La publicité ne cherche pas à informer, mais à vendre.

广告并不是试图使公众消息灵通,熟悉情况,而是为了卖出产品。

[法语综合教程4]

Dites, pourquoi il y a toujours tant de publicités dans les journaux?

你说,为什么报上总有那么多的广告呢?

[北外法语 Le français 第三册]

Et tu vois bien que dans toute notre société, la publicité prend de plus en plus d’importance. C’est tout à fait normal dans un pays capitaliste!

而你看得很清楚,在我们这个社会里,广告越来越重要了。对于一个资本主义国家来说,这是很正常的!

[北外法语 Le français 第三册]

Mais en fait, après mes études J'ai commencé à travailler dans des agences de publicité à faire du marketing, des choses comme ça

但实际上,毕业后,我开始在广告公司做营销,诸如此类的事情。

[innerFrench]

例句库

C'est une grande campagne de publicité.

这是一场大规模的广告战。

La réussite de ce commerçant est le fruit de son habile publicité.

这位商人的成功是他采用巧妙的广告手段的结果。

Fulcrum est une création des services de publicité, la transmission culturelle comme l'une des sociétés dans le nouveau siècle!

支点创意是一家集广告服务,文化传播为一体的新世纪公司!

La tente principale des sociétés de production et de la publicité parapluie dimanche, l'assurance de la qualité, de coût-efficacité des prix.

公司主要生产帐篷和广告太阳伞,质量保证,价格实惠。

7 loup agence de publicité fondée en 1997, 2004, Hangzhou malin de la création de l'annonce Limited.

七匹狼广告公司成立于1997年,2004年,杭州智胜广告有限公司成立。

Avec des prix bas, une forte publicité, la diffusion des avantages de taux plus élevés.

具有价格低,广告性强,传播率高等优势。

Les principaux clients sont les entreprises de cadeaux d'entreprise, des agences de publicité et un certain nombre d'entreprises et d'institutions.

公司主要服务对象是礼品公司、广告公司和一些企事业单位。

La publicité sur Internet pour promouvoir le développement vigoureux!

推动互联网广告业务的蓬勃发展!

Eh bien, que le nom de nos nouveaux produits et la publicité sur le mot identifié。

好,那我们新品的名称和广告词就确定了。

Bien, reposez-vous une minute. Regardez une publicité.

那好,休息一分钟。看一段广告。

La société en Septembre 2003 officiellement enregistré comme un arc-en-ciel des arts décoratifs de publicité Co., Ltd.

本公司于2003 年9 月正式注册成为虹艺装饰广告有限公司。

Notre activité est la publicité sur les dons, avec un certain nombre de sociétés bien connues à l'offre de cadeaux promotionnels.

我公司是以经营广告礼品为主,与多家知名企业合作,提供礼品促销。

Et des dons au ministère de l'Shanghai fondée sur l'impression, la publicité et au nom du service.

上海部以礼品和印刷为主,兼代广告服务。

"Créer un nouveau domaine de la vie," Mills est le dernier à lancer une nouvelle publicité de langue.

“创造生活新境界”是新尔斯最新推出的广告语。

La Société a un solide réseau de publicité et de la force de vente.

本公司拥有强大的网络宣传及销售力量。

Avec excellent tout-ronde force d'entreprendre tous les types de publicité imprimée, VI système d'entreprise, conception de logo.

公司凭借过硬的综合实力承接各类平面广告,企业VI系统,logo的设计。

La Société est une agence de publicité spécialisée pour fournir la publicité pour la promotion de cadeaux.

本公司是专门为广告公司提供广告促销礼品。

Quand on est confronté réseau de publicité, réseau publicitaire, nous devons comprendre beaucoup plus de réseau de publicité.

当网络遇到广告,我们对于网络广告的理解已经远远不止于网络广告。

Peut être personnalisé imprimé sur le dessus de la société de publicité.

可以定做在上面印上公司的宣传

Dans le même temps, ou de trois-chuan, le montant total des ressources axé sur la publicité des agents.

同时三川还是重点广告资源的总代理商。

法语百科

Times Square, à New York, l'un des lieux de plus forte concentration d'affichage urbain.

Publicité pour le Coca-Cola dans les années 1890.

La publicité est une forme de communication de masse, dont le but est de fixer l'attention d’une cible visée (consommateur, utilisateur, usager, électeur, etc.) afin de l'inciter à adopter un comportement souhaité : achat d'un produit, élection d'une personnalité politique, incitation à l'économie d'énergie, etc.

Évoquer, par exemple, le nom d'une entreprise, d'un magasin, ou encore d'une marque, n'implique pas automatiquement un acte publicitaire. Mais cela le devient à partir du moment où le but volontairement recherché est d'attirer l'attention sur l'objet évoqué et/ou de suggérer d'aller à tel ou tel endroit.

La « pub » (l'apocope est devenue un synonyme à part entière) n'est pas limitée aux biens de consommations ou aux services. Elle peut aussi promouvoir des hommes ou des femmes, vanter un lieu touristique, une organisation gouvernementale ainsi que des événements sportifs ou culturels. La publicité peut viser des changements de comportement ou la promotion de valeurs considérées comme positives ou bénéfiques au niveau de la société, mettre en garde contre les drogues, inciter au respect de l'environnement, ou encore promouvoir la prévention routière.

« Ni science, ni art », la publicité est une technique largement empirique qui emprunte à l'économie, à la sociologie et à la psychologie, qui teste ses intuitions via des panels et des études de marché. La créativité en est le cœur mais elle n'est pas un art. La gratuité et l'objectivité lui font défaut. Si elle peut le devenir, ce n'est pas le but premier de son commanditaire qui cherche, lui, en premier lieu, à faire passer un message (vendre, inciter, faire agir...).

La question de la publicité comparative reste aujourd'hui un sujet qui fait débat : si le concept lui-même rencontre un écho réel dans le public et les associations de consommateurs, la mise en œuvre concrète de l'idée reste controversée.

La majorité des auteurs rapprochent ou assimilent la publicité à un phénomène de propagande propre aux sociétés contemporaines. Au sein de la société, elle augmente les échanges et accélère la diffusion des nouveaux produits ou des innovations techniques et elle représente un poids économique très important. De nombreuses législations nationales préviennent ses dérives potentielles. Les produits toxiques ou dangereux pour la santé se voient interdire de publicité dans certains pays (le tabac, par exemple) alors que parallèlement la réglementation protège certaines catégories de personnes, les enfants en particulier, en interdisant la publicité pornographique et en encadrant rigoureusement la publicité qui leur est destinée.

Des mouvements dits « antipub », dénonçant l'envahissement publicitaire, alimentent la critique et proposent des actions variées pour « s'en protéger ».

Histoire

Affiche d'Henri de Toulouse-Lautrec pour le Moulin rouge, 1891

Il est difficile de déterminer avec certitude la naissance de la publicité (autrefois baptisée « réclame »). Des archéologues ont retrouvé des fresques datant de l'Antiquité qui annonçaient des combats de gladiateurs. Au Moyen Âge — la plupart des gens étant analphabètes — la communication se faisait par voie orale : les crieurs vantant les produits sur un marché ou annonçant les ordonnances royales aux citoyens peuvent être vus comme une forme de publicité. Mais ce n'est que vers 1830 que le terme publicité, « action de rendre public » ou « état de ce qui est public » a pris le sens moderne d'« ensemble des moyens utilisés pour faire connaître au public un produit, une entreprise industrielle ou commerciale » . Cette date lie donc le développement de la publicité à celui de l'industrialisation et à l'essor des marchés de grande consommation.

En France

Publicité Michelin sur circuit, en 1905.
Publicité Michelin sur circuit, en 1905.

En 1628, Théophraste Renaudot crée le bureau de rencontre et d'adresse, un service chargé de diffuser diverses annonces.

Jusqu'en 1745, la seule forme de publicité est la distribution de carte d'adresse et l'affichage mural.

Au XIX siècle, lors de la révolution industrielle, les progrès techniques vont permettre à la publicité de communiquer à travers plusieurs médias. Le 16 juin 1836, Émile de Girardin fait insérer pour la première fois dans son journal, la Presse, des annonces commerciales, ce qui lui permet d’en abaisser le prix, étendre le lectorat et optimiser la rentabilité. La formule, révolutionnaire, est immédiatement copiée. La publicité média est née.

L'affiche donne au début du XX siècle des réalisations qui atteignent l'état d'œuvre d'art avec Jules Chéret, Henri de Toulouse-Lautrec, Cassandre, Leonetto Cappiello, etc.

En octobre 1898, à Paris au 8 boulevard Montmartre, a lieu la première projection d'un film publicitaire, réalisé par Félix Mesguich pour le compte de la société Ripolin, grâce à l'utilisation d'une caméra-projecteur inventée par les Frères Lumière.

Avec la radio en 1920, ensuite la télévision en 1968, la publicité exploite le répertoire de la chanson et met au point l'association entre un slogan oral et un visuel (comme le célèbre « Dubo, Dubon, Dubonnet »). Le XX siècle ouvre également l'ère de campagnes publicitaires coûteuses, que seuls des groupes importants peuvent se payer (spots radios puis, surtout, spots télé) et qui leur donne un avantage important sur des concurrents plus petits (car, même si son coût est très élevé, la publicité de masse est infiniment moins chère par contact avec le consommateur). La publicité devient un élément crucial de la compétitivité ; une bonne publicité peut assurer la fortune de l'entreprise tandis qu'une campagne ratée met en jeu sa survie.

En 1958, Bonux lance l'idée d'offrir des cadeaux pour attirer le client.

Jusque dans les années 1970, le marketing est peu impliqué dans la stratégie publicitaire, laissant libre cours à la création, avec parfois des dérives. C'est dans cette décennie que se recentre la publicité autour du produit ou service qu'elle promeut, avec le développement d'idées comme le positionnement ou la notoriété et l'apparition d'outils fiables pour mesurer les retombées publicitaires.

La loi Sapin votée en décembre 1992 entame une grave crise dans le monde de la communication. Les agences publicitaires avaient pour habitude de réaliser de très fortes marges à l'insu de leurs clients sur les achats d'espace qu'ils réalisaient, la loi Sapin met fin à cette méthode pernicieuse.

De l'annonceur à la « cible »

Outre les annonceurs, les agences et les « consommateurs » de la publicité, divers acteurs interviennent comme les instituts de sondage pour affiner, via des études de marché la compréhension du marché, pour valider le positionnement du produit et tester l'efficacité de la publicité en phase de finalisation. L'investissement de sommes parfois colossales incite à s'assurer de l'adéquation et de la perception du message publicitaire avant sa diffusion.

Typiquement, la réalisation des spots publicitaire est le fait de sociétés de production qui réalisent les films, l'impression des affiches ou des dépliants, le fait d'imprimeurs, etc.

Annonceurs

L'annonceur, dans le langage publicitaire désigne l'entreprise qui cherche à promouvoir son produit. L'analyse des dépenses de publicité par annonceur fait apparaitre une répartition très concentrée. En France, en 1987, mille annonceurs représentent 90 % des dépenses totales de publicité et vingt annonceurs seulement 15 % de ce même total au premier rang desquels les constructeurs automobiles Renault et Peugeot, suivis de Procter & Gamble qui est alors le premier annonceur au niveau mondial.

La très grande majorité des annonceurs sont des entreprises commerciales cherchant à accroitre la notoriété de leur marque et la vente de leurs produits, mais la publicité sert aussi à lever des fonds pour financer les activités des associations caritatives, des musées et autres institutions culturelles afin d'augmenter leur fréquentation.

Elle sert aussi aux gouvernements pour promouvoir des thèmes ardus dont les médias parlent mal ou peu, protection routière, promotion du patrimoine, promotion de l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, etc.. Moins visibles au grand public, l'industrie et les sociétés de service qui vendent à des sociétés tierces, ont elles aussi besoin de se promouvoir et de faire connaître à leurs clients l'avantage compétitif dont ils disposent. C'est l'objet de la publicité dite « business to business ».

Agences

Une agence est un organisme composé de spécialistes chargés, pour le compte des annonceurs, de la conception, de l'exécution et du contrôle des actions publicitaires.

Le secteur des agences-conseils est oligopolistique et dominé par cinq acteurs de poids au niveau mondial. Dans son édition de 1993, Le Publicitor notait : « les cinq premiers groupes d'agences ont aujourd'hui une part de marché qui correspond à 2/3 du marché mondial. Les vingt premières enseignes représentent 90 % du marché mondial. » À la suite du mouvement de concentration du secteur, dans les années 1990 et 2000, la tendance n'a fait que se renforcer, Saatchi and Saatchi, alors numéro deux mondial a été racheté par Publicis Groupe qui a aussi absorbé le numéro douze d'alors, Leo Burnett Worldwide ; Young and Rubicam, alors septième fait désormais partie de WPP Group, tout comme Grey Global Group, alors numéro neuf.

Omnicom Group est le leader avec 12,7 milliards de dollars US de marge commerciale, talonné par WPP Group, avec 6,2 milliards de livres sterling. Ces deux leaders sont suivis de loin par Interpublic Group qui affiche 6,55 milliards de dollars de marge, Publicis Groupe qui communique 4,7 milliards d'euros de marge, Dentsu, peu présente à l'international et néanmoins cinquième mondiale avec 348 milliards de yen et Havas avec 1,5 milliard d'euros de marge.

L'agence fait intervenir ses différents départements dans le processus de création et d'exécution d'une campagne publicitaire : le département commercial, en contact avec le client, le planning stratégique, qui recherche la meilleure adéquation entre la marque et les cibles visées par l'annonceur, le département créatif, chargé de la conception graphique ou audiovisuelle des annonces, et le département média, notamment pour l'achat d'espace.

Le département média ou l'agence média, quant à lui, achète soit directement aux différents médias soit par l'intermédiaire de centrales d'achat d'espace ou des régies publicitaires.

Public ciblé

L'omniprésence de la publicité dans la civilisation moderne a suscité l'intérêt d'un public de plus en plus nombreux. Cette attirance pour les « pubs » cultes est due à la nostalgie provoquée par les publicités anciennes, reflet d'une époque (les amateurs de réclames antérieures aux années 1960 sont connus depuis longtemps, mais le phénomène s'observe désormais pour des publicités plus récentes, celles des années 1980 en particulier) ; à la participation d'artistes réputés (Emir Kusturica, David Lynch, Blanca Li...) à la réalisation de publicités ; au star system, les célébrités du sport et du spectacle qui posent pour des publicités ; à la séduction publicitaire par l'humour ou l'érotisme de certaines publicités (Aubade, Pirelli...) ; à un intérêt sociologique, décrypter le fonctionnement des publicités étant apprécié de certains (notamment de leurs détracteurs) ; à l'intérêt pour le caractère informatif de la publicité. Le développement de l'informatique et d'internet permet de stocker, et de mettre en ligne des publicités numérisées. Elles peuvent être consultées ou téléchargées par tous sur des sites spécialisés.

Publicité sur les murs d'une maison
Publicité sur les murs d'une maison

Des émissions télévisées comme Culture Pub et des périodiques sont consacrés à la publicité ; leur succès a été notable à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Des manifestations collectives comme La Nuit des publivores diffusent les publicités cultes ou insolites de tous pays et de toutes époques.

La fascination de certains amateurs et collectionneurs pour les publicités (anciennes notamment) peut faire partie des processus de captation du public, mais parfois aussi permettre un certain recul face à ces techniques et pratiques de captation par la séduction.

Supports de communication publicitaire

Ballon publicitaire
Ballon publicitaire

Les supports de la publicité sont multiples, de l'antique enseigne de magasin à la bannière internet en passant par la télévision, l'affichage (Les plaques émaillées sont devenus des objets de collection), les spots radiophoniques, les dépliants, le publipostage, le mobilier urbain, l'encart dans la presse écrite, les petites annonces, les écrans de télévision placés sur les lieux de vente, un homme-sandwich dans la rue, la publicité mobile, la publicité aérienne, le placement de produit dans les films ou les séries télévisées, le spam en allant jusqu'à se glisser dans des applications offertes par des sites internet de sociabilisation et enfin ; dans le domaine de la PLV interactive et de la communication ; les stations interactives intelligentes de nouvelle génération comprenant un système d'interface Homme-machine évolué.

On distingue deux grandes catégories de supports publicitaires : les médias et le hors-média. Une campagne panachera typiquement différents types de médias et ira chercher dans le hors-média un soutien tactique.

Médias

La presse écrite est un support traditionnel pour la publicité.

parts de marché des investissements publicitaires média 2015 2016 Publicité télévisée 37,7% 34,8% Publicité en ligne 29,1% 36,6% Presse écrite 19,3% 15,4% Affichage 6,8% 6,6% Radio 6,5% 5,9% Cinéma 0,6% 0,7%

La publicité télévisée existe sous forme de courts-métrages publicitaires, de sponsoring d'émissions ou de téléshopping, la Radiodiffusion : de spots publicitaires ou slogan, et le cinéma en spots publicitaires avant la séance ou en placements de produit au sein des films. La presse écrite est présente via les annonces-presse, l'affichage fixe ou l'affichage mobile via le mobilier urbain, les abribus, les stations de vélos en libre service.

La publicité en ligne utilise internet via des bannières publicitaires, des moteurs de recherche, le marketing viral, des publiciels. La publicité mobile consiste en des spots publicitaires sous forme de textos ou MMS.

Le publireportage télévisé ou publié dans la presse, vise à promouvoir un produit, sous la forme d'information objective tout en étant payé par l'annonceur. Pour multiplier les revenus publicitaires, de nouvelles technologies apparaissent telles la publicité virtuelle dont le but est de présenter lors d'un même événement des publicités adaptées à l'audience visuelle.

La publicité média recouvre les formes de communication interactive utilisant un support publicitaire payant mis en place pour le compte d'un émetteur en tant que tel. Pour être perçue, comprise et mémorisée, la publicité a généralement très peu de temps. Il lui faut simultanément capter l'attention, la retenir, et faire passer son message. En ce sens, la publicité pourrait être classée dans la catégorie des techniques de manipulation mentale.

En France

En France, le marché de la publicité était de 11.61 milliards d’euros en 2015 : 28,3 % pour la télévision, 27,7 % en ligne, 21,2 % pour la presse .

Hors médias

Cet autobus témoigne du caractère envahissant autant que créatif de la publicité dans notre environnement quotidien.
Cet autobus témoigne du caractère envahissant autant que créatif de la publicité dans notre environnement quotidien.

Le marketing direct dit aussi « mercatique directe », consiste à diffuser un message personnalisé et instantané vers une cible d'individus ou d'entreprises, dans le but d'obtenir une réaction immédiate et mesurable. Il comprend, entre autres, le télémarketing et le publipostage.

Les relations publiques, dites aussi « relations presse », consistent à contacter des journalistes pour qu'ils relaient le message à leur lectorat au sein de leurs articles.

La publicité sur le lieu de vente sert de soutien à la promotion des ventes.

Le parrainage consiste à rémunérer un client existant (le « parrain ») pour tout client qu'il apporte.

Le mécénat consiste à financer une association, une organisation non gouvernementale, etc., pour assurer une visibilité et asseoir un positionnement. Il recoupe une stratégie institutionnelle de valorisation sociale de l'entreprise qui se veut perçue comme acteur civique.

Le street marketing est une campagne marketing qui se déroule dans la rue, au contact de la cible souhaitée. Il consiste à communiquer via des hommes-sandwich par exemple, dans les zones de chalandise. Il permet de renforcer une communication de proximité.

La communication évènementielle organise un évènement (salon, congrès, festival, convention, soirée festive, cocktail, remise de prix ou rallye) pour communiquer sur l'entreprise ou ses marques.

Les jeux vidéo intègrent parfois de la publicité (affiches, etc.), c'est l'advertainment (voir aussi : « Placement de produit »).

La communication par l’objet se présente sous huit segments

Cadeau d’affaire, cadeau de fin d’année

Produits publicitaire

Objets de promotion

Cadeau de parrainage

Cadeau de fidélisation

Cadeau de motivation ou stimulation

Produit dérivé

Plv (Publicité sur lieu de vente)

La publicité prend des formes de plus en plus diverses, comme on peut le voir à travers le Skyvertising. Cela consiste en l'utilisation des airs pour communiquer sur un produit ou un service.

Le sport comme vecteur publicitaire

Une Citroën C2 rallye couverte d'autocollants publicitaires
Une Citroën C2 rallye couverte d'autocollants publicitaires

Le sport possède une image très positive dans l'opinion, malgré une certaine contestation du modèle olympique dont les publicitaires savent tenir compte. Il porte à la fois les valeurs de l'individualisme et celles de l'entreprise : bien-être, forme, dynamisme, esprit de compétition et dépassement de soi (toujours plus de productivité et de stress), mais aussi d'équipe, prouesse technologique dans certains cas. Il relie donc les deux pôles des sociétés modernes : le loisir et le travail. Aussi, l'image du sportif en pleine action est-elle souvent utilisée dans la publicité. Les publicitaires entendent également profiter de l'impact médiatique des grands événements sportifs.

Mais les liens entre la publicité et le sport ne s'arrêtent pas là. D'abord, le produit peut avoir un rapport direct avec l'activité physique : articles et vêtements de sport, boissons rafraîchissantes, aliments. Les champions font partie intégrante de l'image de la marque, de ce que les économistes appellent son « actif immatériel ». La performance sportive ne sert donc pas seulement de banc d'essai à la technologie intégrée dans le produit. Elle est une dimension de la politique de communication de l'entreprise, un aspect de sa « communication événementielle ». Mais la pratique du parrainage (commandite) ne se cantonne pas aux seuls articles et vêtements de sport. En 1989, le parrainage représentait 5 % des dépenses publicitaires en France (17 % en Italie). Ajoutons qu'en France les fabricants de cigarettes ou de boissons alcoolisées cherchent à détourner les restrictions à la publicité concernant leurs produits en s'affichant dans les stades, abus que la loi Évin de 1991 entend réprimer.

Aspects socioculturels

La publicité tend à s'homogénéiser dans le cadre de la mondialisation, mais son contenu, sa forme et ses médias sont encore (en partie) différents selon les pays, les cultures et les âges des populations-cibles pour s'adapter à leur identité. En retour, la publicité influe sur les désirs et les identités des personnes et des groupes humains, en changeant peu à peu leurs modèles sociaux-culturels, certaines normes alimentaires, vestimentaires et comportementales et leurs pratiques sociales.

Aspects économiques

Si la publicité est un aspect essentiel de la société de consommation, son poids économique ainsi que son efficacité demeurent difficiles à évaluer.

Poids économique

En 2000, année faste en raison de l'avènement de nouveaux produits technologiques, les investissements de communication réalisés dans le monde par les entreprises avaient franchi la barre des 300 milliards de dollars. C'est un secteur en forte augmentation avec un taux de croissance annuel moyen de 6,5 %.

En 2006, dans un rapport intitulé Prévisions 2006-2010 pour le secteur des loisirs et des médias PricewaterhouseCoopers, estime les dépenses publicitaires mondiales à 385 milliards de dollars US. Ce cabinet comptable évalue à 500 milliards de dollars US son poids pour 2010.

Ce secteur économique est sensible aux variations de la conjoncture. Les annonceurs, en cas de récession économique, réduisent les dépenses de communication, les plus faciles à diminuer. Au contraire, en phase de croissance économique, l'idée qu'il faille gagner des parts de marché « coûte que coûte » fait que la croissance du secteur est alors plus élevée que le reste de l'économie.

En 2006, la répartition des investissements publicitaires donne, par ordre d'importance, 43 % pour la presse (dont 30 % pour les journaux et 13 % pour les magazines), 38 % pour la télévision, 8 % pour la radio, 4 % pour internet, moins de 1 % pour le cinéma et 6 % pour l'affichage (hors-média). La publicité média représente désormais 1 % du PIB mondial. De leur côté, le marketing direct et les opérations de promotion pèsent 120 milliards de dollars.

En 1990, le secteur publicitaire représentait 0,76 % du P.I.B. français et employait 50 000 personnes. En France, pour 2012, la dépense publicitaire globale (toutes activités et secteurs confondus) est estimée à 31 milliards d'euros. L'internet, en tant que média, pèse plus que le cinéma ou la publicité extérieure, mais environ 2,5 fois moins que la télévision avec, en 2012, 1,6 milliards d'euros d'investissements publicitaires en France.

Impact

On accuse la publicité de favoriser la concentration des marchés et de fausser la concurrence. En 1967, le gouvernement britannique oblige les lessiviers leaders sur le marché à vendre un produit générique, sans soutien publicitaire, ni promotion, à des prix inférieurs de 20 % au prix du marché (estimation gouvernementale de l'impact du marketing en termes de couts). L'expérience fut peu concluante. En France, l'interdiction de la publicité à la télévision faite aux réseaux de grande distribution, justifiée par des aspects économiques de protection de la concurrence, avait autant à voir avec les intérêts de la presse régionale, grande bénéficiaire de cette mesure, qu'avec la défense du petit commerce.

On peut s'appuyer, pour défendre la thèse selon laquelle la publicité fausse la concurrence, sur le fait que les achats d'espaces-médias sont fortement régressifs : le coût unitaire est bien moindre quand on achète mille spots qu'un. Cela avantage les géants (de l'agroalimentaire par exemple) au détriment des petits producteurs. En contre-exemple de cet argument, si la publicité favorise la concentration, alors les secteurs de l'économie qui ont fait le plus de publicité devraient être fortement oligopolistiques et les secteurs interdits de publicité fortement atomisés. L'économie fourmille d'exceptions. De plus, les parts de marché ont tendance à être plus instables (donc la concurrence plus active) dans un secteur qui fait plus de publicité.

Efficacité

Comment mesurer l'efficacité de la publicité ? Une boutade, couramment véhiculée dans la profession dit : « la moitié de mes investissements publicitaires est dépensée en pure perte. Le problème, c'est que je ne sais pas laquelle. » Bill Bernbach, pour sa part, affirme sans fausse modestie : « Don't measure opinion, make it! ». Entre ces deux attitudes, se pose la question de l'évaluation de l'efficacité de la publicité, et plus précisément de sur la demande. Stimule-t-elle la concurrence ? Favorise-t-elle la concentration de la demande sur un petit nombre de marques ?

Mesurer l'efficacité d'une campagne, est quasiment impossible pour l'annonceur. Idéalement, l'investissement publicitaire est inférieur à l'augmentation des ventes. Mais on ne peut isoler l'effet - variable et dilué dans le temps - de la publicité dans l'ensemble des facteurs qui agissent sur le comportement des consommateurs. Faut il pour autant renoncer à en mesurer l'impact ? Des méthodes statistiques multivariables existent utilisant la régression, l'analyse de la variance, etc. On peut aussi utiliser la méthode du marché test : ne lancer une campagne que sur une partie du territoire et comparer son effet sur les ventes par rapport au secteur sans campagne. Cette méthode, coûteuse en temps a le désavantage d'alerter la concurrence.

Si l'effet d'une campagne-produit donnée sur les ventes est difficile, on sait mieux mesurer la perception globale de l'image de marque en mesurant la notoriété spontanée (pourcentage de personnes citant la marque dans un univers concurrentiel donné), en particulier le top of mind, c'est-à-dire la première marque citée, en évaluant la notoriété assistée (la marque est-elle citée comme connue dans une liste donnée ?). Pour mesurer l'impact d'une campagne, un institut de sondage peut demander, en passant plusieurs spots où les noms des annonceurs sont masqués, d'identifier correctement la marque et le produit.

La publicité est loin de la toute-puissance qu'on lui attribue parfois comme en témoignent les échecs récurrents de produits lancés avec des efforts publicitaires considérables. En témoignent le lancement de la Ford Edsel, les échecs retentissants de produits comme la cigarette Zen de la Seita, le soda Mr Pibb par Coca-Cola ou le détergent Ala. Cependant, de récentes recherches scientifiques montrent que la publicité agit sans que les personnes en soient conscientes. Les messages publicitaires laisseraient des traces dans la mémoire « non consciente » (mémoire dite « implicite »). Or les mesures d'efficacité actuellement utilisées par les agences de publicité et les annonceurs ne mesurent que les effets conscients, sous-estimant sans doute la réelle efficacité de la publicité.

Campagne publicitaire

La publicité ne garantit pas à elle seule le succès. L'histoire publicitaire a connu des campagnes brillantes pour des produits médiocres vite dépassés par la concurrence et, a contrario, de budgets publicitaires dépensés dans une campagne peu convaincante, peu marquante, pour des produits qui se sont néanmoins bien vendus. La différentiation d'un produit par rapport à sa concurrence, basée sur la seule publicité a peu de chance de réussir. « La réceptivité la plus élevée est toujours observée vis-à-vis des arguments les plus tangibles du marketing. ». Il s'agit donc avant tout de faire connaître un nouveau produit et de le vendre; d'accroître la consommation d'un produit existant, de fidéliser la clientèle ou de débaucher celle de la concurrence, de diminuer le caractère saisonnier des ventes. Le message lui-même a moins pour objet d'informer sur la nature de la marchandise ou de l'entreprise que de séduire, d'amener le client potentiel, convenablement ciblé, à voir dans le produit et surtout dans la marque la promesse de la satisfaction d'un désir, ou d'un besoin ; voire un élément de son identité propre. Ainsi, la publicité doit se conformer aux attentes du consommateur, aux normes de la société, même quand elle fait mine de les bousculer. Elle ne crée pas, elle amplifie et diffuse, note Dayan. Les créatifs s'interrogent sur le comportement des consommateurs, la modification de leurs styles de vie. Ils usent et abusent des sondages. Ils ne négligent ni les apports de la sociologie ni ceux de la psychologie.

Toute campagne publicitaire commence par un briefing, document dans lequel l'annonceur définit pour l'agence la ou les cibles, les objectifs, décrit son produit ou sa marque dans le détail, énumère les contraintes de marché. Ces informations, quasi-contractuelles, serviront de base pour l'élaboration de la création et du plan média.

La copy-stratégie

La copy-strategy est une méthode de création publicitaire créée par les grands lessiviers Procter & Gamble. C'est le carcan, le garde-fou que s'impose la création pour ne pas aller dans toutes les directions. Elle varie bien entendu d'agence à agence et de créatif à créatif mais, dans ses grandes lignes, doit apporter une réponse à la question « quel bénéfice le consommateur tirera-t-il ? » Par conséquent, la copy-strategy s'articule autour de quatre éléments :

Le thème : idée que l'annonceur souhaite faire passer dans son message à une cible définie,

La promesse : satisfaction ou avantage que le consommateur retirera de l'utilisation du produit,

La preuve : justification de la promesse, caractéristique distinctive et avantageuse du produit,

Le ton : climat qui se dégage du message, atmosphère de la publicité.

La copy-strategy est la base sur laquelle les créatifs vont élaborer, de manière tactique pourrait-on dire en filant la métaphore militaire, les messages de la campagne publicitaire pour conquérir l’Homo œconomicus, le consommateur rationnel.

Message d'argumentation

Un message publicitaire est conçu comme une argumentation qui doit comporter trois éléments : un argument cognitif ou informatif : le consommateur doit savoir de quoi il s'agit, ce qui fait le plus-produit ; une part affective qui doit éveiller l'intérêt du consommateur, l'intéresser, le séduire ; une étape conative (qui engage à l'action) : le consommateur est invité à acheter le produit, à appeler un numéro de téléphone, visiter les magasins. En ce qui concerne maintenant les affects, la publicité joue le plus facilement avec l'humour ou le décalage mais un argument sérieux, à la limite de l'ennuyeux peut parfois être plus percutant. Une approche négative peut se montrer payante, culpabiliser les parents afin qu'ils donnent le meilleur à leurs enfants est courant. Choquer, surtout depuis les célèbrissimes (et efficaces) campagnes d'Oliviero Toscani pour Benetton, se fait de plus en plus et donne lieu au néologisme shockvertising.

L'annonce publicitaire se compose de plusieurs éléments qui peuvent être visuels, écrits ou sonores. Les principaux éléments sont : l'accroche (jingle qui annonce la pub), le visuel, le texte informatif (body copy), le slogan, la marque, le logo et la signature de l'agence de publicité (baseline).

Plan média

Le plan média recherche la combinaison optimale des supports médiatiques qui, compte tenu des moments de passage des messages, permettra d'atteindre la majeure partie de la cible visée au moindre coût, avec une dose de répétition par individu.

Le choix des supports comprend plusieurs étapes. Tout d'abord, on doit éliminer les médias indisponibles (médias interdits, médias saturés ou médias inadaptés), ensuite évaluer les médias disponibles et choisir les mieux adaptés au produit, aux habitudes de la cible en matière de consommation médiatique et croiser cette information avec le coût unitaire des messages. Enfin, on évalue les différentes combinaisons possibles entre le média de base et d'autres médias.

Le choix des supports s'effectue selon différents critères qualitatifs et quantitatifs… Le plan des supports doit préciser : la combinaison des supports sélectionnés, le nombre d'insertions ou de passages dans chaque support, le rythme de passage et le déroulement dans le temps, le budget, les personnes visées.

Ces choix se doivent d'être rationnellement établis, en fonction d'études de l'audience des médias qu'ils soient imprimés, audiovisuels ou interactifs. Les écueils sont nombreux qui amènent une campagne publicitaire à s'orienter vers un média inadapté à la cible visée en fonction du budget. L'effet cliché (« il faut être présent sur internet », n'est pas forcément un choix valide si la cible est plus âgée), l'effet prestige (« ma campagne doit passer en prime time », alors qu'une couverture en presse régionale aurait mieux value, et pour moins cher, toucher une cible nationale), l'effet nombril fait que l'on juge la consommation des médias en fonction de sa propre expérience (« pendant les vacances, on ne lit plus la presse nationale mais on écoute la radio sur la plage »). Il arrive que l'on vise une cible autre que celle « affichée » et faire passer le message auprès de la concurrence ou des réseaux de distribution, partenaires essentiel de la grande consommation, que l'on est présent.

Le plan média abouti à une stratégie d'achat d'espaces via différentes régies publicitaires, selon les médias choisis.

Critiques et opposition à la publicité

De manière générale, la population est plutôt hostile à la publicité et à son emprise croissante sur la vie de tout un chacun. Parallèlement, des individus et mouvements dits « antipubs » dénoncent le « matraquage publicitaire » et remettent en question la légitimité de l'existence de la publicité. En France, un rapport sénatorial remis le 17 juin 2009 à Chantal Jouanno (secrétaire d'État à l'écologie) sur la publicité extérieure, les enseignes et pré-enseignes a conclu cinq mois de travaux. Il visait à rénover la réglementation française (qui date de 1979 et n'est pas toujours respectée, notamment par les enseignes et pré-enseignes) et mieux lutter contre la pollution visuelle induite par la publicité, mais il a déçu les associations environnementales. L'association Paysages de France déplore des mesures insuffisantes et l'« hypocrisie politique » de la loi Grenelle II en la matière.

Divers courants se retrouvent au sein des « antipub » pour dénoncer l'envahissement publicitaire et proposer des actions pour « réagir et se protéger ».

Le 22 novembre 2014, Éric Piolle, maire écologiste de Grenoble annonce une première en Europe avec la suppression de tous les panneaux publicitaires de la ville afin de libérer de l’espace public et développer des lieux d’expression citoyenne. Cette diminution programmée de 620 000 € de recettes fiscales annuelles pour la ville entraine une vive réaction de l'un de ses opposants politiques, Matthieu Chamussy qui s'en émeut lors de l'émission Récap info sur TéléGrenoble Isère, expliquant alors que cette politique visant à ne plus vouloir travailler avec des acteurs économiques privés, lance un signal fort aux entreprises à ne plus venir s'installer à Grenoble, et font réfléchir certaines qui y travaillent à en partir.

Contrôle des abus

Comme toute activité, la publicité est soumise à une réglementation et à une déontologie. Des organes publics ou privés sont chargés de faire respecter des règles (très variables selon les pays, parfois plus strictes dans certains espaces tels que les écoles, parcs nationaux, régionaux, etc.). Il existe ainsi des organes de labellisation (publicité pour tout public, par exemple), des organes de contrôle (dans les pays libres, ce contrôle s'exerce a posteriori pour ne pas prendre la forme d'une censure), et les tribunaux peuvent être saisis. Ce contrôle s'exerce sur le fond (interdiction de la publicité mensongère ou cachée, comme un publireportage qui ne dit pas son nom) ou sur la forme (pas trop de sexe ou de violence, par exemple). Néanmoins les décideurs et tribunaux peinent à situer les limites entre exigences de protection de la nature et des paysages et des personnes, et défense et limites de la liberté d’expression (dont une contre-publicité sous forme de « publicité contradictoire » est déjà dans une certaine mesure autorisée dans certains pays).

Il arrive aussi que la réglementation ne soit pas respectée par les annonceurs et que les autorités dont le rôle est de faire respecter la loi ne fassent pas preuve de zèle en la matière. En France, l'association Paysages de France fait régulièrement condamner l'État pour non-application de décisions de justice en matière d'affichage illégal.

Critique du contenu

Ayant peu de temps pour faire passer une idée, elle s'appuiera souvent sur un cliché, une idée reçue. La publicité utilise souvent les stéréotypes traditionnels : la femme est à la cuisine, l'homme au travail, et les enfants dans une maison confortable, avec juste une pincée d'exotisme sympathique. Si elle utilise des contre-rôles, c'est pour susciter l'attention du consommateur. Au-delà des clichés, la publicité cherche à séduire à travers une image « politiquement correcte » telle que l'enfant et plus généralement le bébé que l'on retrouve aussi bien pour l'automobile que pour la restauration rapide.

Il n'est pas facile de se faire remarquer au milieu de milliers de messages publicitaires. La publicité tente donc de provoquer pour mieux se graver dans les esprits. Cherchant l'efficacité, elle utilise chaque fois que possible des sentiments ou instincts forts, en court-circuitant la réflexion. La publicité voit donc fleurir des pin-up offertes, ainsi que des mâles avantageux. Georges Bernanos va encore plus loin dans cette vision en affirmant que les moteurs de choix de la publicité sont tout simplement les sept péchés capitaux, pour la raison qu'il est « beaucoup plus facile de s'appuyer sur les vices de l'homme que sur ses besoins ».

La publicité, par définition, insiste sur les qualités supposées d'un produit sans en souligner les défauts. Elle passe surtout sous silence les conditions de production des produits qu'elle cherche à faire vendre. Et comme le souligne le Groupe Marcuse : « La publicité mystifie les consciences en mythifiant les marchandises pour leur donner une aura sans laquelle elles apparaîtraient telles quelles, ternes et industrielles. » Une étude de la Harvard Business Review a confirmé que l'impact de la publicité était grand pour les produits envers lesquels le consommateur est indifférent, comme les lessives, et nul pour ceux qui lui tiennent à cœur, comme la religion.

Pour Friedman, la publicité ne déforme pas l'esprit critique mais ce sont les goûts des consommateurs qui sont jugés mauvais par certains critiques. Il écrit ainsi en 1980 dans La liberté du choix : « Le fond du problème posé par la plupart des critiques de la publicité n'est pas le fait que la publicité manipule les goûts mais le fait que le grand public a des goûts détestables – c'est-à-dire différents des goûts des critiques. » Il y reprend la thèse qu'il développait dans Capitalisme et liberté en 1962 : « Une objection majeure contre une économie libre est précisément qu'elle apporte aux gens ce qu'ils veulent au lieu de ce qu'un certain groupe pense qu'ils devraient vouloir ».

Selon l'encyclopédie du marketing de Jean-Marc Lehu, la publicité négative est un « message publicitaire dont le contenu est essentiellement composé de critiques plus ou moins acerbes, nominatives ou indirectes, des caractéristiques du ou des produits concurrents, ou peut-être interprété comme tel. »

La publicité négative, apparue en 1956 aux États-Unis (durant l'élection présidentiel qui opposa Dwight D. Eisenhower face au démocrate Adlai E. Stevenson), connait son essor à partir du fameux Daisy spot en 19**, dans lequel une fillette enlève inexorablement les pétales d'une fleur, les uns après les autres, à la manière d'un décompte nucléaire. Cette forme de communication, très utilisée pour décrédibiliser le candidat adverse, lors des campagnes politiques dans certains pays (USA, etc.) n'emporte pas l'adhésion en France où on lui reproche de symboliser le manque de force de proposition de celui qui l'emploie.

Critique écologique

La critique écologique de la publicité est de deux natures. Elle peut porter sur :

L'influence directe ou indirecte du message publicitaire sur la consommation, contribuant à l'augmentation de l'empreinte écologique du développement socio-industriel,

L'impact direct de l'action publicitaire elle-même sur l'environnement (dépenses de papier et d'énergie, pollution visuelle ou sonore, pollution lumineuse, etc.).

Concernant l'influence de la publicité, les écologistes reprochent à la publicité d'inciter à la consommation sans prendre en compte les impacts environnementaux qu'elle génère.

Des ONG dont la coalition Alliance pour la planète, lors du Grenelle de l’environnement, ont pointé en 2007 que les contenus des messages publicitaires ne font pas l’objet d’analyses de leurs impacts par le système d’autorégulation du Bureau de vérification de la publicité, même si les bonnes pratiques qu’il promeut refusent l'argumentation trompeuse et les fausses raisons environnementales de vendre, ou les représentations contraires aux objectifs du développement durable. La publicité a sciemment contourné la loi Lalonde de 1991 qui interdisait de présenter des véhicules circulant en pleine nature française, en allant les photographier ou filmer dans les paysages sauvages d'Islande, de Nouvelle-Zélande ou dans les déserts américains. Le BVP a, en octobre 2007, dans le cadre du Grenelle encouragé les publicitaires à renoncer à ces pratiques et ont signé en avril 2008, proposer une charte d'engagement et d'objectifs pour une publicité éco-responsable, appuyée sur un organisme de veille incluant des professionnels et représentants d'ONG environnementales, d'associations de défenses des consommateurs pour co-réguler le marché publicitaire.

En France, en 2008, la fédération France Nature Environnement (FNE) craint « une concertation vaseline » et demande que la publicité incitant à la « délinquance environnementale » et le greenwashing soient contrés par plus de transparence et des critères socio-environnementaux dans la vérification, ainsi que par une certification environnementale crédible et reconnue, avec des sanctions pour les contrevenants.

Un second axe de critique pointe l'impact direct de la publicité sur l'environnement : consommation de ressources (papier, énergie) et pollution sonores et visuelles notamment.

Pour limiter la production de papier publicitaire, le Ministère de l'Écologie et du Développement durable français a ainsi édité dans les années 2000 un autocollant « Pas de publicité S.V.P. » pour les boîtes aux lettres. Aucune règlementation ne protège (en 2008) le consommateur contre la répétition d'un même message plusieurs dizaines de fois dans la semaine. La répétition à ce rythme de messages inchangés au téléphone ou dans la rue ouvrirait le droit à une plainte pour harcèlement.

Les publicitaires et les médias mettent en avant dans les années 2000 le développement durable. Mais, selon une étude, publiée en mars 2008, du ministère de l'Écologie français, sur 57 grandes entreprises interrogées, seules treize (22 %) respectaient les Nouvelles régulations économiques dans leur bilan 2006, alors que ces régulations, adoptées en 2001, leur imposaient depuis 5 ans de publier des informations environnementales. « Les sociétés de publicité sont particulièrement peu exemplaires ». Havas et Publicis n’ont, en 2006, pas rempli une seule des trente-cinq rubriques environnementales concernant la consommation d’énergie, d’eau, la production de déchets, émissions de polluants, etc.

Critique sur l'influence

La publicité télévisée est accusée de contribuer à l'augmentation de l'épidémie d'obésité qui touche les pays développés. Un rapport remis en 2003 à l'agence des normes alimentaires au Royaume-Uni selon lequel la publicité pour la nourriture a un effet sur les enfants en influant sur la préférence de nourriture et sur les demandes d'achats pour des produits malsains. Un groupe de scientifiques français responsables de questions de nutrition affirmait en 2008, dans une tribune intitulée « Engraisser les enfants pour sauver la télévision », et en se référant à des « rapports récents » : « Il existe même un lien entre une forte exposition aux publicités télévisées et l'obésité des enfants âgés de 2 à 11 ans ainsi que des adolescents de 12 à 18 ans. L'exposition à la publicité télévisée portant sur des aliments de haute densité énergétique (notamment sucrés et gras) est associée à une prévalence plus élevée de l'obésité. ». En 2010 l'organisation mondiale de la santé enfonçait le clou : « la publicité télévisée influe sur les préférences alimentaires des enfants et sur leurs demandes d’achat et leurs modes de consommation ». À la même époque, en France, Que choisir remarquait que 80% des publicités destinées aux enfants l'était pour des aliments, et que 80% d'entre eux étaient trop gras ou trop sucrés. Cette étude était une critique aux engagements de l'industrie agro-alimentaire en 2008, sous l'égide de l'ANIA, pour la réduction de la publicité destinée aux enfants.

Le tabagisme dans les films a un effet sur les adolescents : plus un adolescent voit de films avec du tabagisme, plus il risque de fumer. L'inverse est également vrai, à savoir que rares sont les adolescents fumeurs parmi ceux qui ne sont pas soumis à des films tabagiques. L'Organisation mondiale de la santé rappelle l'article 13 de la convention cadre anti-tabac et appelle à des mesures pour limiter la présence de tabac dans les films.

Les Américains Chomsky et Herman, dans leur critique du fonctionnement des médias en démocratie, ont théorisé un modèle de propagande dont la « régulation par la publicité » constitue l'un des cinq filtres. Pour des raisons de financement et de survie économique, les médias privés sont avant tout soucieux de bien vendre leur public potentiel aux annonceurs qui les « subventionnent » ; or ceux-ci sont, selon ces auteurs, « plus généralement portés à éviter les programmes trop compliqués ou touchant à des controverses dérangeantes, susceptibles de réduire le « temps de cerveau disponible » du public ».

Critique radicale de la publicité

Des mouvements antipub, dont les militants d'Adbusters, considèrent que la publicité est néfaste en tant que telle. La publicité est dans cette optique une distraction au sens pascalien du terme, c'est-à-dire qu’elle fait perdre de vue des choses plus importantes, au profit du futile. Pour Jacques Ellul, la publicité est le principal moyen de faire définitivement entrer l'homme dans le « système technicien » de la société moderne, que d'« agent annexe de la vente, elle est devenue le moteur de tout le système », et qu'elle apparaît finalement comme « la dictature invisible de notre société » en modifiant radicalement les comportements des individus. C'est également la position de Jean-Claude Michéa qui affirme que le « dressage capitaliste des humains resterait un vain mot » sans « cette omniprésente propagande publicitaire ». Martelant des messages d'importance mineure, elle conduit inconsciemment à percevoir comme mineurs les sujets qui ne sont pas martelés. La publicité participe selon eux d'un système économique vicieux, érigeant en norme sociale la consommation de biens inutiles, et des comportements compulsifs et sédentaires nuisibles en général à la santé physique et mentale des populations (qui doit être ensuite prise en charge par de nouveaux produits ou par des services sociaux).

La publicité cherche à manipuler l’esprit de celui qui la regarde ou l’écoute. Le dessinateur de presse Willem emploie l’expression « coloniser notre cerveau ». Cet argument est tout particulièrement dirigé contre les campagnes de positionnement des marques, dont le but est de graver une marque dans l'esprit du consommateur, plutôt que de décrire les qualités du produit.

Le propos de Patrick Le Lay, PDG de la chaîne privée française TF1, fait date : « Mon travail est de vendre du temps de cerveau disponible à Coca-Cola ».

La publicité donne l'avantage au commanditaire sur le consommateur : le consommateur reçoit passivement une information biaisée (la publicité), qui peut flatter ses intérêts et ses goûts, mais qui le fait en fonction des intérêts du commanditaire, alors que grâce à des sondages et études de marché (ou par son expérience), le vendeur détient une information claire et objective sur le comportement du consommateur, ses désirs, ses critères de choix, etc.

Afin de faire passer leur message antipub, ces mouvements utilisent des méthodes publicitaires classiques : usage de stéréotypes et slogans, affichage, mobilisation par internet (publicité « virale »), propos et actions provocantes visant à obtenir du temps média offert gratuitement par des journalistes à la recherche de sensationnel, etc. Ces mouvements sont suivis avec intérêt par les agences de publicité elles-mêmes, toujours promptes à récupérer ce qui permet de véhiculer une image de fronde et de liberté. On a vu ainsi apparaître des affiches pré-recouvertes de faux graffiti anti-pub afin de solliciter l'attention.

La critique selon laquelle la publicité provoque peu à peu des modifications irrationnelles de la vision du monde se voit opposer par eux la critique inverse : modifier la vision du spectateur est également l'ambition normale de tout artiste. Mais comme il est bien souvent répété aux étudiants en école de publicité, la publicité n'est pas un art et le publicitaire n'est pas un artiste.

Des actions illégales, conduisant à des poursuites et des procès, ont lieu. Il s’agit principalement de la destruction d’affiches et du détournement des messages publicitaires, dans le métro à Paris (à la manière des membres de l'Internationale situationniste dans les années 1960). De telles actions ont également lieu en France à Marseille, Montpellier, Grenoble, Lyon, Clermont-Ferrand et Toulouse, mais aussi en Belgique.

Le financement des médias par la publicité pose une certaine atteinte à leur indépendance rédactionnelle. Certains annonceurs n'hésitent pas à supprimer ou menacent de supprimer, brutalement, la publicité dans un journal à la suite d'un article trop critique sur leur entreprise. La multiplicité de ces cas et les besoins de financement contraignent les journalistes à une autocensure sur les informations.

Archivage

La seule cinémathèque au monde destinée à l'archivage des films publicitaires est située en Suisse, dans la commune de Crissier (Vaud). Fondée en 1979, la Cinémathèque Jean Marie Boursicot (du nom de son fondateur) collecte et archive ces films publicitaires dont le premier date de 1898. La collection est estimée approximativement à 950 000 publicités. La Cinémathèque fournit ces publicités à de nombreuses émissions de télévision, à des documentaires et à des étudiants pour leur mémoire. C'est cette collection qui est à l'origine de la Nuit des publivores sus-citée.

中文百科

可口可乐于1890年代的广告

喷墨彩页上的广告。
喷墨彩页上的广告。

广告(英语:advertising或advertizing),从狭义上讲是一种市场营销行为,用于于劝说大众,通常以引发产品购买,即商业广告。另一方面从广义上认识广告,它是一切为了沟通信息、促进认识的广告传播活动,无论是否具有作用于商业领域,是否将营利作为运作目标,只要具备广告的基本特征,都是广告活动,如为增加政治或意识上的支持,例如竞选广告和公益广告。每则广告由消息与传递消息的媒介构成。广告仅是全部行销(即营销,市场营销)策略中的一环。行销其他方面包括宣传,公关,推销,竞销等。

在2010年,广告公司估计于美国的支出达1425亿美元,而估计于全球的广告支出亦达4670亿美元。

适度的广告能使公众更好地认知产品的特性,但过多的广告(广告轰炸)一般会引起人们的的厌烦和反感。

历史

西方 古代广告的通常形式是口头传播。然而商业性质和政治竞选的广告已经在庞贝的废墟中有所发现,但还不是最早的。公认的最早的广告应该是在古希腊发现的《寻奴》。 当印刷术在15世纪到16世纪的欧洲广泛运用时,真正意义上的现代广告出现了。英国出现了世界上第一个纸介印刷广告,当时是用来宣传贩卖教会图书的。17世纪,广告开始出现在英国一些每周出版的报纸上,并且在接下来的一个世纪中广告日益流行起来,成为社会生活和商业经济中不可缺少的一部分。19世纪末20世纪初美国逐渐成为世界广告大国。 二十世纪早期哈尔滨的俄式广告柱 美国广告协会对广告的定义:广告是付费的大众传播,其最终目的是为了传递情报,改变人们对广告商品的态度,诱发其行动而使广告主得到利益。 中国 古代 中国不是现代广告的发源地,但有广告性质的宣传方式很早就出现了。《诗经》的《周颂·有瞽》一章里已有“萧管备举”的诗句,据汉代郑玄注说:“萧,编小竹管,如今卖饧者吹也。”唐代孔颖达也疏解说:“其时卖饧之人,吹萧以自表也。”可见西周时,卖糖食的小贩就已经懂得以吹萧管之声招揽生意。而春秋末期孔子的周游列国也可以说就是一种个人广告的形式。除了口头广告,中国古代最常出现的是悬挂式广告。北宋时期的名画《清明上河图》中,描写了北宋京都繁华的街市景象,里面的悬挂式广告随处可见。 到了清末民初,租界遍地的上海等地区成为中国现代广告的发达地区。 改革开放前后 中华人民共和国成立后因为市场经济的消失(1978年以前,中国大陆实行计划经济),现代广告逐渐失去了赖以生存的环境。1978年中国改革开放以后现代广告才出现在中国大陆真正的繁荣,但当时的广告与外国相比较还有很大距离。中国原有的广告人材,在另一方面亦有不少前往港澳台地区发展,加上从海外归来的学子,广告业的发展也蓬勃得多了。在中国改革开放之后,这些广告上的新概念亦渐渐地影响着中国大陆的民众。中国首条电视商业广告于1979年播出,首条公益广告于1986年播出。现今,中国大陆的各种广告也逐渐地走向了专业化,也诞生了诸多广告传媒公司。 现今 在现今的中国大陆,各种类型的广告(主要是商业广告)已经很泛滥,大量良莠不齐的广告通过各种媒介传播(电视、互联网、报纸、杂志、传单、移动电话短讯息、海报、广告牌等)。在电视方面,不仅中国的官方媒体CCTV每天都会收费地播出大量的广告(商业、公益、预告、宣传广告等),而且中国大陆的众多地方媒体、交通工具移动电视也是如此,其中也不乏有许多虚假的、具有欺骗性质的广告。众多的中国公司、企业、商家等往往会花费高昂的广告费用在收视率很高的电视媒体上(如中国大陆CCTV、香港凤凰卫视)播出他们的广告达到宣传产品的目的,电视台往往称这些公司、企业为“某栏目、节目的赞助商”。广告也是许多电视媒体的主要经济来源之一。 在现今中国的大多数城市,在其大街小巷有种类繁多的广告,有些是通过正规渠道宣传(例如海报,大型广告牌,大型LED显示屏、公交车身广告等),也有些被称为“小广告”(俗称「城市牛皮癣」),中国的“小广告”大多都自由张贴、刻写在街道的墙壁上,一些“小广告”公司(大多为未经注册的非法公司)则在街头分发纸质的小广告,还有的(例如泛滥的“办证刻章”)则在街道的墙壁上盖章来宣传广告。在中国大陆也有一些被政府视为非法、反动的政治广告以此种方式传播。

分类

由于分类的标准不同,看待问题的角度各异,导致广告的种类很多。 最常见、最简单的分类标准,就是以传播媒介为标准对广告进行分类,主要分为:报纸广告、杂志广告、电视广告、电影广告、幻灯片广告、包装广告、广播广告、海报广告、招贴广告、POP广告、交通广告、直邮广告、电邮广告、网络广告、互动广告、行动广告等。随着新媒介的不断增加,依媒介划分的广告种类也会越来越多。 以广告传播范围为标准,可以将广告分为国际性广告、全国性广告、地方性广告、区域性广告。 以广告传播对象为标准,可以将广告分为消费者广告和商业广告。 以广告主为标准,基本上可以将广告分为一般广告和零售广告。 以手法、内容为主的可分为信息式广告和透导性广告。

媒介载体

广告的形式 户外广告媒体 私人印制的小广告 普遍商业广告媒介包括:广告栏,印刷传单,广播,电影和电视广告,网络横幅,网页弹出式广告,空中广告,公共汽车站台,杂志,报纸,推销员工,公共汽车侧身,出租车车身,日常用品,商品标签,音乐和视频,以及某些票券背面等等。广告主愿意付费以宣传其企业和商品达到其预期目的的任何媒介都是广告的形式。 而广告主的产品定位则通过广告各种形式表现出来,如:单位代码,都没某些广告只刊载在娱乐性媒体上,促成消费者在养成的潜意识指导下购买商品。 电视商业广告 电视广告CF(Commercial Film)一般是面向消费市场的最大兼最有效的广告形式。这也说明了必须出高价费用才能通过电视网络在重要黄金时段播放广告。 互联网上的广告是一种新近兴起的形式。网络上的广告空间费用多少并非是由网页的访问率决定的。电子邮件(E-mail)广告是另一种网络广告形式。但未经允许的电子邮件广告,通常被称为“垃圾邮件”,已经成为了一个重要的问题。 某些公司现在甚至已经提议,将本企业的广告和企业标识置于火箭推进器和国际空间站上,在外太空做广告。 不付费广告(也称口头宣传)能够使商品以最小的支出达到最大的暴光率。个人建议形式(和朋友一起带来成为该品牌的忠诚者,在爱好者中间出售相宜的商品),重复的对话传播形式,甚至让该品牌名称成为日常生活中的惯用词汇(如康师傅成为方便面的代名词),这些看似简单却对企业形象和产品销售有关键影响的细节,需要广告主付出巨大的努力。 争论的焦点 广告日益深入到社会生活的各个方面,关于广告的利弊引起了诸多的争论。争论的焦点主要集中在广告的潜意识养成(Manipulation)和信息洪流(Information)两个方面。

目标

广告的一个重要目的就是刺激甚至创造对某一产品,服务和想法的需求或者态度改变。除了广告,影响需求的其他因素还有价格和替代品。广告要达到目的的主要途径是创造产品品牌。当足够的品牌忠诚度创建之后,不用花费过多的广告费用却将使消费者很容易忽视本产品的价格,忽视竞争对手的产品,只关注本品牌的产品,并且很高兴向该企业提供建议和意见。也就是说该企业拥有了品牌特权,只要该品牌一在消费者头脑中掠过,很快他们就把该品牌和企业生产的一系列产品联系起来,并且和其他的产品区分开来。耐克,比如说,这个品牌就象征了**活力的运动系列产品。最成功的品牌建设是将该品牌名称和标识融入日常生活中,融入生活用语中,成为一类产品的代名词。 品牌建设的程度大小与否取决于产品和市场。比如说在美国的德克萨斯州,本地人通常把含气软饮统称为Coke(Coke为可口可乐于1945年注册的商标),不管这种饮料是不是可口可乐的出品。 然而,品牌最大的危险就是当品牌变得家喻户晓之后,进入了每个人的日常用语之中,以至于品牌商标很容易失去保护。阿司匹林(aspirin)就是一个很好的例子。 其他的目标包括短期或长期的销售增长、市场分额、盈利、产品信息以及观念态度的改变。

技术手段

反复宣传

信息洪流

质量证明

品牌社团

兑现口号

争论

潜意识养成

内容编写技巧

生活方式

认同感

性感

恐惧心理

名人

科学证明

幽默感

比较心理

著名人物

大卫·奥格威代表作:《一个广告人的自白》

威廉·伯恩巴克

李奥·贝纳

詹姆斯·韦伯·扬

雷蒙·罗必凯

泰德·达比斯

广告代理商与大型传播集团

Interpublic旗下包括FCB、灵狮(Lowe)、以及麦肯(McCann-Erickson)

Omnicom集团旗下包括BBDO、DDB、TBWA、以及浩腾媒体

阳狮旗下包括李奥贝纳、阳狮(Publicis)、实力媒体、及盛世(Saatchi & Saatchi)

WPP集团旗下包括葛瑞(Grey)、智威汤逊(JWT)、奥美(Ogilvy & Mather)、Bates、传立媒体、以及Y&R

Havas集团,法国第二大的传播集团,包括有Euro RSCG广告公司、Arnold、Media Planing Group、Havas等广告公司。

电通,日本最大的广告与传播集团,包括有电通传媒、电通公关、Beacon Communications、安吉斯。

法法词典

publicité nom commun - féminin ( publicités )

  • 1. message destiné à faire connaître et à vanter un produit ou un service dans le but d'inciter le public à les acheter ou à les utiliser [Remarque d'usage: forme abrégée familière: "pub"]

    regarder les publicités télévisées

  • 2. action ou art qui consistent à faire connaître et à vanter dans le but d'inciter le public à acheter ou à utiliser (un produit ou un service) [Remarque d'usage: forme abrégée familière: "pub"]

    une campagne de publicité • album lancé à grand renfort de publicité

  • 3. ensemble de messages publicitaires

    il y a trop de publicité à la télévision

  • 4. monde professionnel de la publicité [Remarque d'usage: forme abrégée familière: "pub"]

    elle travaille dans la publicité

  • 5. caractère de ce qui est rendu public (soutenu)

    la presse a donné une regrettable publicité à l'incident

coup de publicité locution nominale - masculin ( (coups de publicité) )

  • 1. acte spectaculaire accompli pour se faire connaître ou pour faire connaître quelque chose (familier) [Remarque d'usage: on dit le plus souvent familièrement: "coup de pub"]

    c'est un beau coup de publicité

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