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词典释义:
météorologique
时间: 2023-06-25 20:49:46
[meteɔrɔlɔʒik]

气象(学)的

词典释义
a.
气象(学)的
observations météorologiques气象观测
bulletin météorologique 气预报节目
当代法汉科技词典

météorologique adj. 气象的; 气象学的

abri météorologique 百叶箱

ballon météorologique 气象气球

bateau météorologique 气象船

carte météorologique 气象图

fusée météorologique 气象火箭

marée météorologique 气象潮

navigation météorologique 利用最佳气象条件航行

observation météorologique 气象观测

océano météorologique adj. 海洋气象学的

office météorologique 气象局

satellite météorologique Fengyun “风云”气象卫星

短语搭配

Office national météorologique国家气象局

prévisions météorologiques气象预报;天气预报

observations météorologiques气象观测

pronostic météorologique气象预测

station météorologique气象站

sondage météorologique气象探测

bulletin météorologique气象通报

carte météorologique气象图

abri météorologique百叶箱

prévision météorologiques气象预报

原声例句

On distingue plusieurs sortes de satellites : les satellites d’observation, qui transmettent aussi bien des indications géographiques ou météorologiques que des renseignements d’ordre scientifique ou militaire (on parle alors de satellites-espions).

观测卫星:用于传输地理或气象方面的迹象信息,以及科学或军事方面的情报(我们称为间谍卫星)。

[法语词汇速速成]

Étant donné les conditions météorologiques, nous vous invitons à la plus grande prudence pendant tout le week-end.

鉴于天气状况,我们建议您在这个周末一定要谨慎。

[Compréhension orale 3]

Mais c’est toujours 13 000 fois mieux que les stations météorologiques.

但是依旧比气象站测量准确13000倍。

[地球一分钟]

Les endroits très chauds comme les déserts sont particulièrement hostile et isolés, ce qui rend les stations météorologiques pas très pratiques et encore moins fréquentes.

沙漠等炎热的地方总是环境恶劣和相对孤立,因此导致气象站测量不方便,也很少去测量。

[地球一分钟]

Cependant, les stations météorologiques mesurent la température de l’air à l’ombre à environ 1 mètre et demi au-dessus du sol.

但是,气象站测量的是离地将近1.5m且是阴凉处的温度。

[地球一分钟]

Pas étonnant qu'on y ait construit une antenne de télécommunication, un laboratoire, des installations météorologiques et militaires.

难怪我们能够建造一个电信天线、一个实验室、气象和军事设施。

[Jamy爷爷的科普时间]

Les conditions météorologiques de cette nouvelle traversée sont telles que seules 14 embarcations parviennent à atteindre le Groenland.

由于这条新航道的气象条件,只有14艘船到达了格陵兰。

[Pour La Petite Histoire]

Ah, oui, si seulement il faisait beau! vous avez entendu les prévisions météorologiques?

是的,是可能晴天!您听了天气预报吗?

[慢慢从头学法语]

Différentes échelles permettent aussi de classifier ce phénomène météorologique.

根据不同的等级也可以对这种气候现象进行分类。

[Décod'Actu]

Tu es prêt à analyser la pression atmosphérique et donc, à faire des observations météorologiques!

你已经准备好,可以分析大气压从而进行气象观测!

[Vraiment Top]

例句库

La prévisions météorologiques a dit qu'il y aurait la pluie cet apres-midi, n'oublie pas d'emporter une parapluie.

天气预报今天下午有雨,别忘了带上一把雨伞。

La prévision météorologique est très précise.

天气预报很准确。

Les secours nationaux, débordés, peinent en effet à faire face au nombre croissant de victimes et aux conditions météorologiques déplorables.

国内救援,面对不断上升到遇难人数及糟糕的天气条件,无能为力。

Selon les prévisions météorologiques, le ciel sera nuageux aujourd'hui.

根据气象预报, 今天多云。

Les prévisions météorologiques d'hier ont déclaré qu'ils seraient sous la pluie légère, mais pas de pluie d'hier. Hier, c'était nuageux.

昨天天气预报说会下小雨,但昨天没有下雨。昨天是阴天。

Les conditions météorologiques se dégradent rapidement, réduisant la visibilité.

气象条件急剧恶化,降低了能见度。

Avez-vous écouté les prévisions météorologiques aujourd’hui ?

您今天听天气预报了吗?

Son apparition est justifiée par le fait que le Père Noël doit affronter des conditions météorologiques si mauvaises qu'il risque d'être en retard dans ses livraisons nocturnes.

它的出现是基于圣诞老人可能会因为恶劣天气而送礼物迟到的事实。

Grâce à la météo,nous pouvons sortir sans avoir peur du changement des conditions météorologiques.

多亏了气象预报,我们出去时才可以不必害怕变天。

Son départ est subordonné aux conditions météorologiques.

他是否动身视天气而定。

Les services météorologiques chinois ont demandé à la population de se mettre à l'abri des vents et de la pluie dans plusieurs villes côtières, dont Xiamen et Quanzhou.

中央气象台已经发布了风暴预警,建议疏散厦门和泉州多处靠海渔村的居民以躲避暴风雨的袭击。

Le séisme s'est produit à une profondeur de 10 km sous le fond marin et l'épicentre est localisé à environ 200 km de la côte de la préfecture du Miyagi, a indiqué l'agence météorologique du Japon.

日本气象厅表示,地震发生于距宫城县大约200千米的海域,震源深10千米。

Japonais d'approvisionnement (voir conditions météorologiques) à 600 tonnes, le prix Suihangjiushi lettre de bienvenue est venu de discuter de la coopération.

日供货量(看天气情况而定)600吨左右,价格随行就市,欢迎来人来函洽谈合作。

Outre l'IOC-UNESCO, quatre autres entités des Nations Unies sont partenaires du Fonds : le secrétariat de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, le PNUD et l'Organisation météorologique mondiale.

除了政府间海洋学委员会和教科文组织外,伙伴基金的其他四个联合国实体分别为:秘书处的国际减灾战略(减灾战略),人道主义事务协调厅(人道协调厅),开发计划署和世界气象组织(气象组织)。

La Communauté souhaite souligner le rôle capital que joue le HCR en fournissant une assistance aux 26 millions de personnes déplacées à l'intérieur de leur pays, en particulier dans le contexte actuel de la flambée des prix de l'énergie et des denrées alimentaires, de la crise financière mondiale et des conditions météorologiques défavorables qui ont aggravé les déplacements de population.

共同体希望难民署能够在援助2 600万国内流离失所者问题上加强其主导作用,尤其是在目前能源、食品价格暴涨、全球金融危机和不利气候条件加剧流离失所问题的背景下。

L'article 3, al. d et e, de l'Acte constitutif de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), par exemple, prévoit pour des entités autres que des États, à savoir des «territoires» ou «groupes de territoires» de devenir membres, ibid., suppl.

例如,世界气象组织(WMO)章程第3条(d)(e)款使称为“领土”或“领土群体”的国家以外的实体有权成为成员,同上,I.B1.7.a增刊。

Examen de la gestion et de l'administration de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) : autres questions.

JIU/ML/2008/01,世界气象组织行政管理审查:其他问题。

Quelques délégations ont estimé que, pour préserver le caractère pacifique des activités spatiales, il était essentiel que le Comité resserre sa coopération et sa coordination avec d'autres organismes et mécanismes du système des Nations Unies, notamment l'Assemblée générale, en particulier ses Première et Quatrième Commissions, l'Union internationale des télécommunications (UIT), l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et la Conférence du désarmement.

有些代表团认为,为保持空间活动的和平性质,委员会应当与联合国系统的其他机构和机制加强合作与协调,其中包括:大会、特别是其第一和第四委员会;国际电联、世界气象组织(气象组织)和裁军谈判会议。

Dans les zones de navigation intensive ou bien dans les zones où ils existent des obstacles à la navigation, où la profondeur est faible, où les conditions météorologiques sont défavorables, ou bien dans les zones où le milieu marin est vulnérable, les aides à la navigation, les mesures d'organisation du trafic maritime, les systèmes de comptes rendus de mouvements de navires et les services de trafic maritime peuvent contribuer à la sécurité de la navigation.

在拥挤的航运区或有航行障碍的区域,在水深有限或存在不利气象条件的区域或者在环境敏感海域,设置航标、采取船舶定线制、采用船舶报告制并提供船舶交通管理系统,均有助于航行安全。

La sécheresse est considérée comme un des domaines prioritaires d'intervention (voir également le paragraphe 48 ci-dessus), mais sa surveillance est généralement confiée aux organismes météorologiques.

虽然干旱被看作是采取干预行动的一个重要领域(又见上文第48段),但相关的监测工作却普遍交给了气象机构。

法语百科

La météorologie est une science qui a pour objet l'étude des phénomènes atmosphériques tels que les nuages, les précipitations ou le vent dans le but de comprendre comment ils se forment et évoluent en fonction des paramètres mesurés tels que la pression, la température et l'humidité. Le mot vient du grec ancien μετέωρος / metéōros qui désigne les particules en suspension dans l'atmosphère et -λογία / -logia veut dire « discours » ou « connaissance ».

C'est une discipline qui traite principalement de la mécanique des fluides et de la thermodynamique mais qui fait usage de différentes autres branches de la physique, de la chimie et des mathématiques. Purement descriptive à l'origine, la météorologie est devenue un lieu d'application de ces disciplines. Pour ce faire elle doit s'appuyer sur un réseau cohérent d'observations : le premier du genre - qui concerne un territoire multinational étendu - apparaît en 1854, sous la direction du français Le Verrier qui établit un réseau européen de données atmosphériques et fonctionne de manière opérationnelle dès 1856.

La météorologie moderne permet d'établir des prévisions de l'évolution du temps en s'appuyant sur des modèles mathématiques à court comme à long terme. La météorologie a des applications dans des domaines très divers comme les besoins militaires, la production d'énergie, les transports (aériens, maritimes et terrestres), l'agriculture, la médecine, la construction, la photographie aérienne ou le cinéma. Elle est également appliquée pour la prévision de la qualité de l'air.

Arcus à la base d'un cumulonimbus à Enschede, aux Pays-Bas.

Historique

Galilée

L’histoire de la météorologie connait trois périodes. Tout d'abord, très tôt, durant l'Antiquité, les hommes essaient d'interpréter les phénomènes météorologiques qui rythment leur vie. Cependant, il ne se fient qu'à leurs sens et affrontent les colères de la nature. Durant cette période, les Chinois sont les premiers à avoir une démarche rigoureuse face aux phénomènes météorologiques. C'est donc en Chine que les plus anciennes observations météorologiques sont avérées dès 1216 avant J.C..

Le terme météorologie est lui créé par le philosophe grec Aristote pour décrire ce qu'on appellerait les Sciences de la Terre de façon générale et non le domaine exclusif de l'étude de l'atmosphère. Anaximandre est le premier à expliquer les phénomènes météorologiques par l'intervention des éléments et non par des causes divines.

A compter du V siècle, à la chute de l'empire romain, commence une deuxième période de l'histoire de la météorologie qui s'inscrit dans un immobilisme scientifique qui ira jusqu'à la Renaissance. Le début du Moyen Âge est ainsi une période de mutation et de réorganisation qui mène à l'abandon d'une grande partie les savoirs gréco-romains sur le climat. En effet, ce ne sont finalement pratiquement que des dictons météorologiques issus de recettes dérivées des connaissances antiques et d'observations plus ou moins rigoureuses, qui particularisent cette période où la météorologie n'est qu'une pseudo-science. Malgré tout les dictons, loin de la rigueur scientifique, ne sont pas tous dépourvus de sens. Le monde arabo-musulman, de son côté, assimile avec plus de perspicacité l'héritage gréco-romain (cet héritage se rediffuse en Europe lors de la Renaissance du XIIe siècle) et perpétue, voire développe, des savoirs cohérents jusqu'au XIV siècle.

La troisième période de l'histoire de la météorologie, c'est la naissance de la météorologie moderne et donc la fin de l'empirisme et des dictons. L'idée d'effectuer des observations régulières comme base de travail en météorologie revient à partir du XV siècle. Ce sont d'abord une série d'instruments qui sont développés comme Galilée qui construisit un thermoscope, l'ancêtre du thermomètre, Evangelista Torricelli qui créa le premier vide artificiel et utilisa le concept pour créer le premier baromètre et Robert Hooke qui redécouvre le principe de l'anémomètre pour mesurer la vitesse du vent, un instrument essentiel à la navigation.

Ensuite, c'est l'étude des phénomènes météorologiques. En Europe, Blaise Pascal découvre que la pression diminue également avec l'altitude et en déduit qu'il y a un vide au-delà de l'atmosphère et Edmund Halley cartographie les alizés et en déduit que les changements atmosphériques sont causés par le réchauffement solaire. En Amérique, Benjamin Franklin remarque que les systèmes météorologiques vont d'ouest en est en Amérique du Nord, publie la première carte scientifique du Gulf Stream, prouve que la foudre est un phénomène électrique, relie les éruptions volcaniques et le comportement de la météo et spécule sur les effets de la déforestation sur le climat.

Au début du XIX siècle des concepts plus généraux font jour. Le britannique Luke Howard écrit On the Modification of Clouds dans lequel il donne les noms que nous connaissons maintenant aux nuages à partir du latin. Francis Beaufort introduit son échelle descriptive des vents destinée aux marins, l'échelle de Beaufort, qui relie les effets du vent sur les vagues à sa force en nœuds. En 1835, dans un article Sur les équations du mouvement relatif des systèmes de corps, Gaspard-Gustave Coriolis décrit mathématiquement la force qui porte son nom : la force de Coriolis. Cette force est essentielle dans la description du mouvement des systèmes météorologiques comme Hadley l'avait pressenti un siècle auparavant. En 1838, William Reid publie sa controversée Law of Storms, décrivant le comportement des dépressions, qui divise la communauté scientifique durant dix années.

Urbain Le Verrier

En même temps, les premiers réseaux d'observations se développent. En 1654, sous les conseils du jésuite Luigi Antinori, Ferdinand II de Médicis inaugure le premier réseau météorologique mondial coordonné par la Société météorologique de Florence. En 1849, le Smithsonian Institution, sous la direction du physicien Joseph Henry commence à mettre sur pied un réseau de stations météorologiques d'observation aux États-Unis. Les observations seront disséminées rapidement grâce à l'invention en 1837 par Samuel Morse du télégraphe. Urbain Le Verrier, directeur de l'observatoire de Paris, et le vice-amiral Robert FitzRoy font de même en Europe en 1856 et 1860 .

Tous les réseaux d'observations mentionnés jusqu'à présent étaient indépendants. Une information météorologique cruciale pouvait donc ne pas être transmise. Ceci était particulièrement important en mer. Le principal promoteur d'échanges internationaux sera l'américain Matthew Fontaine Maury. En 1853, une première conférence des représentants de dix pays se réunit à Bruxelles pour formaliser une entente et normaliser le codage des données météorologiques. En 1873, l'Organisation météorologique internationale est fondée à Vienne par les pays ayant un service météorologique.

Les symboles des fronts météorologiques : 1) Front froid 2) Front chaud 3) Occlusion 4) Stationnaire
Les symboles des fronts météorologiques : 1) Front froid 2) Front chaud 3) Occlusion 4) Stationnaire

En 1902, après plus de 200 lâchers de ballons, souvent effectués de nuit pour éviter l'effet de radiation du soleil, Léon Teisserenc de Bort découvrit la troposphère, la tropopause et la stratosphère, ce qui lance l'aérologie appliquée à la météorologie. En 1919, les météorologistes norvégiens, sous la direction de Vilhelm Bjerknes, développent l'idée des masses d'air se rencontrant le long de zones de discontinuité qu'on nomma les fronts. En alliant la force de Coriolis, ces notions et la force de pression, ils expliquèrent la génération, l'intensification et le déclin des systèmes météorologiques des latitudes moyennes. Encore aujourd'hui, les explications météorologiques simplifiées que l'on voit dans les médias utilisent le vocabulaire de l'école norvégienne.

Durant la Seconde Guerre mondiale, la météorologie devint un instrument essentiel de l'effort de guerre et put bénéficier d'un soutien jamais vu jusqu'à ce moment. Des écoles furent mises sur pied pour former des techniciens et des météorologues en grand nombre car elle joua un rôle de premier plan pour le routage des navires et des convois de ravitaillement, le déploiement de l'aviation et la planification des opérations militaires. La guerre météorologique de l'Atlantique nord, entre autres, vit les Alliés (la Grande-Bretagne en particulier) et l'Allemagne être en compétition pour l'accès à des données météorologiques fiables dans l'Atlantique Nord et l'Arctique. Après la guerre, en 1951, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) est fondée par l'ONU en remplacement de l'Organisation météorologique internationale créée en 1873 pour la diffusion des données météorologiques.

La météorologie étant reliée à la mécanique des fluides (voir section science météorologique), dès 1922 Lewis Fry Richardson publia Weather prediction by numerical process qui décrivait comment les termes mineurs des équations de mouvement de l'air pouvaient être négligés pour résoudre plus facilement les conditions futures de l'atmosphère. Cependant ce ne sera qu'avec la venue des ordinateurs, à la suite du second conflit mondial, que son idée sera vraiment mise en pratique à partir des années 1950. C'était le début de la prévision numérique du temps, une formulation sous forme de programmes informatiques de plus en plus complets permettant de résoudre les équations météorologiques.

Première image de TIROS-1 de la Terre depuis l'espace.

De nouveaux instruments sont ensuite développés :

Les premiers radars météorologiques opérationnels grâce à plusieurs chercheurs, dont entre autres David Atlas et J. Stewart Marshall ;

Mise en orbite du premier satellite météorologique en 1960 (TIROS-1). Celui-ci marque le début de la collecte de données météorologiques depuis l'espace à une résolution de beaucoup supérieure aux stations terrestres ;

Télécommunications par onde radio au début du XX siècle, puis par satellites, et dans les années 2000, l'internet viennent révolutionner la distribution des informations.

Le développement des ordinateurs plus puissants dans les années 1970 et des superordinateurs dans les années 1980 mène à une meilleure résolution des modèles de prévision numérique du temps. Les recherches sur l'atmosphère, les océans et leurs inter-relations, de phénomènes de grande échelle tels El Nino et les cyclones tropicaux ou de fine échelle comme les orages améliorent les connaissances des phénomènes météorologiques. Il s'ensuit une meilleure paramétrisation des équations. De plus, les instruments de collecte de données ont grandement évolué depuis 1960 : automatisation de cette collecte, télédétection et amélioration de leur résolution amenant des sondages plus précis de l'atmosphère.

Plus récemment, l'étude des tendances de températures et de la concentration de CO2 a pris de l'essor. À partir de la fin XX siècle, la majorité des scientifiques ont reconnu le signal d'un réchauffement climatique depuis le début de l'ère industrielle. Au début du XXI siècle, un rapport d'experts internationaux a reconnu l'action humaine comme étant le plus probable responsable et a prédit une poursuite de celui-ci.

Science météorologique

Le but de la météorologie est de trouver les lois régissant la dynamique du fluide que l'on nomme l'air et de pouvoir prédire son comportement futur. L'air est un fluide compressible, formé de différents gaz et se trouvant dans une mince couche à la surface d'un référentiel en rotation (la Terre). La météorologie étant une branche de la physique, la théorie des fluides, le calcul des forces et la thermodynamique sont mises à profit pour expliquer le comportement de l'atmosphère.

Comportement à échelle large

En premier lieu, pour expliquer le mouvement de l'air à l'échelle planétaire, dite synoptique, on se heurte à sept inconnues :

Pression (P)

Température (T)

Densité de l'air ( ρ {\displaystyle \,\rho } )

Contenu en eau (q)

Trois dimensions x, y et z

Il faut donc sept équations :

les trois équations de Navier-Stokes de quantité de mouvement relient les forces de pression et de Coriolis selon les trois dimensions ;

la loi des gaz parfaits relie pression et température ;

l'équation hydrostatique relie la pression et l'altitude :

où g est la constante de gravité ;

l'équation de continuité de masse relie la variation de la masse dans un volume d'air et sa forme dans le temps (voir équations de Navier-Stokes) ;

l'équation de composition relie le contenu en eau de l'air et sa variation dans l'espace.

Les équations de bilan de l'énergie de la thermodynamique tiennent compte des changements de phase d'une des composantes importantes de l'atmosphère : l'eau.

Résoudre ces équations n'est pas facile car elles comportent de nombreux termes qui n'agissent pas tous à la même échelle. Par exemple, dans les équations de quantité de mouvement, les équations calculent le mouvement de l'air par la différence entre le gradient de pression et la force de Coriolis. Comme les forces en cause sont presque égales, la différence sera de quelques ordres de grandeur plus petite. Une erreur de calcul donne donc de grandes différences dans le résultat.

De plus, l'atmosphère est un système où les variables changent de valeur en chaque point. Il n'est pas possible de la sonder avec une résolution qui nous permettrait de parfaitement définir son état initial. C'est pourquoi, les premiers météorologues ont d'abord développé des modèles conceptuels empiriques pour expliquer le comportement de l'atmosphère. Les fronts, creux barométriques et autres termes si bien connus dans le vocabulaire des présentateurs météo proviennent de ces premières explications du temps. Elles ont été rendues possibles par le développement des moyens de sondage de l'atmosphère par l'aérologie.

Par la suite, les théories de la dynamique de l'atmosphère et les données obtenus par les radiosondages ont permis de développer des modèles mathématiques en utilisant seulement les termes les plus importants dans les équations et en simplifiant la structure de l'atmosphère. Avec l'avènement de l'informatique, les termes négligés ont pu être graduellement incorporés bien qu'on ne soit pas encore parvenus à les incorporer tous (voir Prévision numérique du temps).

Toutefois, la météorologie est encore handicapée par la très faible densité de données disponibles. Les stations de sondage sont éloignées de plusieurs centaines de kilomètres les unes des autres et même si des capteurs à distance tels les satellites et les radars augmentent la définition de l'analyse, toutes ces informations comportent des imprécisions assez grandes. C'est pourquoi, la prévision du temps est encore un mélange entre les calculs venant des équations et l'expérience du météorologiste.

Comportement à échelle fine

Les équations vues précédemment comportent certaines hypothèses qui prennent pour acquis que les mouvements de l'air et la condensation se produisent assez lentement pour que la pression, la température et le contenu en eau s'adaptent graduellement. Cependant, lorsque l'on descend à des échelles plus fines, de l'ordre de quelques mètres à quelques kilomètres, et lorsque les mouvements sont rapides, certaines de ces équations ne sont que des approximations.

Par exemple, l'équation de l'équilibre hydrostatique n'est pas respectée dans les orages où l'eau contenue dans les volumes d'air en ascendance, condense plus lentement qu'on pourrait le penser. En effet, les variations de pression et de température se produisent non linéairement dans ce cas. Le rôle de plusieurs chercheurs en météorologie est donc d'enquêter sur les phénomènes à petite échelle comme les orages, les tornades et même sur des systèmes à plus large échelle, comme les cyclones tropicaux, qui comportent des items à fine échelle.

Couche limite

Les échanges de chaleur, d'humidité et de particules se produisent en plus grande partie dans la mince couche d'air juste au-dessus de la surface terrestre. Nous parlons ici de l'interaction océan-atmosphère, soulèvement orographique, convergence par le relief, zone urbaine versus rurale, etc. Le frottement est partout présent mais très variable dans cette couche et il cause de la turbulence ce qui rend très complexes ces échanges. Ceci donne lieu à une paramétrisation de ceux-ci dans le calcul des équations. L'étude de la couche limite est donc un des domaines importants de la recherche en météorologie.

Échelle planétaire

Les échelles précédentes étaient toutes reliés au comportement des systèmes météorologiques de quelques minutes à quelques jours. Il existe cependant des cycles qui durent des mois ou même des années. Ces comportements planétaires sont également régis par les équations primitives atmosphériques sous la forme de développement d'onde, comme les Ondes de Rossby, qui vont se propager dans l'atmosphère et donner des oscillations de résonance. L'étude de l'échelle planétaire est également reliée aux échanges de chaleur et d'humidité entre les Tropiques et les régions polaires.

Un exemple connu de cette échelle est le phénomène El Niño, une anomalie de température de la surface de la mer dans le Pacifique sud qui est relié à un changement des alizés dans cette région et qui revient à des intervalles variables. Moins connus sont l’Oscillation de Madden-Julian, l’Oscillation nord-atlantique et d'autres, qui influencent la trajectoire des dépressions des latitudes moyennes. Cette échelle tend vers celle de la climatologie.

Spécialités

Instrumentation

La météorologie dépend de la collecte de la valeur des variables de l'atmosphère mentionnées précédemment. Les instruments comme le thermomètre et l'anémomètre ont d'abord été utilisé individuellement, puis souvent regroupés dans des stations météorologiques terrestres et maritimes. Ces données ont été d'abord très éparses et prises par des amateurs. Le développement des communications et des transports a forcé les gouvernements de tous les pays à mettre sur pied au sein de leurs services météorologiques des réseaux d'observation et à développer de nouveaux instruments. Dans ces réseaux nationaux les instruments et leur implantation obéissent à des normes sévères, afin de biaiser le moins possible l'initialisation des modèles.

Le développement des ballons à la fin du XIX siècle, puis des avions et des fusées au XX siècle a permis de collecter des données en altitude. Finalement, les radars et satellites ont permis depuis la seconde moitié de ce siècle de compléter la couverture à l'ensemble du globe. La recherche continue d'améliorer les instruments et d'en développer de nouveaux.

Prévision météorologique

L’histoire de la prévision du temps remonte à des temps immémoriaux avec les oracles et devins. Elle ne fut pas toujours bien vue. Ainsi une loi anglaise de 1677 condamnait au bûcher les météorologues, taxés de sorcellerie. Cette loi ne fut abrogée qu'en 1959 mais ne fut pas toujours appliquée à la lettre. Ainsi le Group Captain James Stagg, météorologue en chef, et les membres de ses trois équipes de prévision, purent prédire une accalmie pour le débarquement de Normandie le matin du 6 juin 1944, sans crainte de subir ce sort.

La science moderne date vraiment de la fin du XIX siècle et du début du XX siècle. La prévision météorologique est une application des connaissances en météorologie et des techniques modernes de prises de données et d’informatique pour prédire l’état de l’atmosphère à un temps ultérieur. Elle s’est cependant affirmée depuis la Seconde Guerre mondiale avec l'entrée en jeu des moyens techniques comme le radar, les communications modernes et le développement des ordinateurs. On retrouve plusieurs domaines d'application des prévisions dont :

Hydrométéorologie Météorologie aéronautique Météorologie agricole ou (agrométéorologie) Météorologie côtière Météorologie et route Météorologie forestière Météorologie maritime Météorologie militaire Météorologie des montagnes Météorologie tropicale Météorologie et pollution Prévision des orages violents Prévision numérique du temps Prévision des cyclones tropicaux

Technologies de contrôle météorologique

Il n'existe dans la littérature scientifique aucun mécanisme de modification délibérée du temps ou du climat qui démontre, théoriquement ou en pratique, une capacité pour affecter le temps à grande échelle de manière contrôlée. Seules quelques méthodes ont pu, jusqu'ici, donner des résultats localisés, dans des circonstances favorables.

Voici quelques exemples de technologies visant à obtenir un certain contrôle sur certaines conditions atmosphériques :

HAARP, technologie d'étude et de modification localisée des propriétés radio-électriques de l'ionosphère ;

Canon anti-grêle : pour tenter de perturber la formation de grêle au moyen d'ondes de choc (anecdotique) ;

Ensemencement des nuages : en lâchant une fumée d'iodure d'argent dans les nuages pour augmenter le nombre de noyaux de condensation disponibles et donc la pluie. Ceci aurait dans le cas des orages pour effet d'augmenter le nombre de grêlons aux dépens de leur taille individuelle ;

Feux anti-brouillard pour dissiper le brouillard par un réchauffement localisé.

Recherche

Beaucoup reste à faire pour comprendre et paramétrer les phénomènes météorologiques. Comme mentionné antérieurement, les équations qui régissent l'atmosphère sont complexes et les données in situ difficiles à obtenir dans certains cas. Les interactions à méso et micro échelles dans un orage ou un cyclone tropical sont difficilement reproductibles en laboratoire. Les chercheurs sur des sujets comme la micrométéorologie, la microphysique des nuages et l'interaction air-mer doivent effectuer un raisonnement de physique fondamentale, puis utiliser des simulations mathématiques qu'ils comparent aux observations.

Phénomènes météorologiques

Circulation atmosphérique

La circulation atmosphérique est le mouvement à l'échelle planétaire de la couche d'air entourant la Terre qui redistribue la chaleur provenant du Soleil en conjonction avec la circulation océanique. En effet, comme la Terre est un sphéroïde ayant un axe de rotation 23,5 degrés par rapport à son plan de translation autour de notre étoile, la radiation solaire incidente au sol varie entre un maximum aux régions faisant face directement au Soleil (équateur) et un minimum à celles très inclinés par rapport à ce dernier (Pôles). La radiation réémise par le sol est liée à la quantité d'énergie reçue. Il s'ensuit un réchauffement différentiel entre les deux régions qui ne peut persister sous peine d'une augmentation sans fin de ce dernier et c'est ce qui crée la circulation atmosphérique.

La pression à la surface et en altitude se répartit donc en zones organisées où la pression est un maximum (anticyclone), un minimum (dépression), un minimum local (creux barométrique), un maximum local (crête barométrique). Les zones où les basses températures provenant des Pôles rencontrent les chaudes températures venant de l'Équateur se nomment des fronts : Front froid, front chaud et front occlus. Certains systèmes météorologiques ont des noms particuliers : cyclones tropicaux, mousson, haboob, El Niño, blocage d'air froid, etc.

El Niño, la Niña

El Niño et l’oscillation australe (OA) sont les deux pôles d'un même phénomène appelé ENSO qui affecte le sud du Pacifique. Les cycles de ce dernier perturbent l’équilibre thermodynamique du couple océan (El Niño) – atmosphère (oscillation australe). Il est à l’origine d’importantes modifications de la circulation atmosphérique et océanique ayant des impacts mondiaux.

L’opposé d’El Nino est La Niña qui amène des températures océaniques anormalement froides sur l’est du Pacifique autour de l’équateur. L’activité orageuse est renforcée sur l’ouest du bassin du Pacifique alors que les alizés gagnent en intensité. Les effets de La Nina sont à peu près opposés à ceux d'El Niño. La Niña et El Niño ne se suivent pas toujours, seulement en moyenne une fois sur trois, mais la succession rapide de conditions climatiques très différentes d’un régime à l’autre peut engendrer un important stress sur la végétation.

Vent

Le vent est un mouvement de l’atmosphère. Il apparaît sur toutes les planètes disposant d’une atmosphère. Ces mouvements de masses d’air sont provoqués par deux phénomènes se produisant simultanément : un réchauffement inégalement réparti de la surface de la planète par l’énergie solaire et la rotation de la planète. Une représentation des variations de force moyenne des vents selon leur orientation, et par là le repérage des vents dominants, peut être fait sur les secteurs d'une rose des vents.

Sur Terre, plusieurs régions ont des vents caractéristiques auxquels les populations locales ont donné des noms particuliers. Les vents sont une source d’énergie renouvelable, et ont été utilisés à travers les siècles à divers usages, par les moulins à vent, la navigation à la voile ou plus simplement le séchage. En montagne, le vol à voile utilise pour partie le vent (vol de pente) et en général (montagnes et plaines) les courants ascendants générés par l’échauffement des particules d'air. La vitesse du vent est mesurée avec un anémomètre mais peut être estimée par une manche à air, un drapeau, etc.

Les vents peuvent être réguliers ou en rafales. On retrouve des corridors de vent très forts le long des zones de contraste de températures qu'on appelle courant-jets. Sous les orages, la transformation du cisaillement horizontal du vent en tourbillon vertical donne une tornade ou une trombe marine. Le même phénomène peut se produire sans nuage et donne un tourbillon de poussière. La descente de l'air vers le sol avec les précipitations dans un orage donne une rafale descendante. En mer, les fronts de rafales sont appelées grains. Le relief est aussi la cause de vents catabatiques ou anabatiques.

Nuages et précipitations

L'atmosphère terrestre est constituée principalement d’azote (près de 80 %), d'oxygène et de vapeur d'eau. Ses mouvements verticaux permettent la compression ou la dilatation de ce gaz selon la loi des gaz parfaits dans un processus habituellement adiabatique. La quantité maximale de vapeur d’eau que peut contenir l'air est fonction de la température de celui-ci. Lorsque l'air s'élève, il se dilate et sa température diminue, permettant la condensation de la vapeur d'eau, à saturation, en gouttelettes. Un nuage est alors formé.

Un nuage est donc un ensemble de gouttelettes d’eau (ou de cristaux de glace) en suspension dans l’air. L’aspect du nuage dépend de la lumière qu’il reçoit, de la nature, de la dimension, du nombre et de la répartition des particules qui le constituent. Plus l’air est chaud, plus il peut contenir de la vapeur d’eau, et plus le nuage sera important. Plus les mouvements verticaux de l'air sont forts, plus le nuage aura une extension verticale importante.

On distingue deux types principaux de nuages : les nuages stratiformes, qui proviennent du mouvement à grande échelle de l'atmosphère, et les nuages convectifs qui eux se forment localement quand l'air est instable. Ces deux types de nuages peuvent se retrouver à tous les niveaux de la troposphère et sont subdivisés selon la hauteur où ils se trouvent (basse, moyenne, élevée).

Si le mouvement vertical est suffisant, les gouttelettes ou les cristaux de glace fusionneront pour donner des précipitations liquides ou solides : pluie, bruine, neige, grêle, grésil, verglas et granule de glace. Elles seront sous forme continue avec les nuages stratiformes et sous formes d'averses ou d'orages dans ceux convectifs. D'autres hydrométéores se forment au sol comme la brume et le brouillard.

Phénomènes accessoires

Les phénomènes météorologiques sont souvent accompagnés de ou produisent des phénomènes secondaires. Le vent soulève du sol des solides non aqueux, des lithométéores, qui restent en suspension dans l’atmosphère. La brume sèche est ainsi une suspension dans l’air de particules invisibles à l'œil nu et sèches, suffisamment nombreuses pour donner à l’air un aspect opalescent. Dans les régions sèches, la brume de sable est une suspension de poussières ou de petits grains de sable qui restent dans l’air après une tempête de vent. Le chasse-poussière ou chasse-sable est de la poussière ou du sable soulevés du sol à des hauteurs faibles ou modérées par un vent suffisamment fort et turbulent. Quand le vent augmente, on assiste à des tempêtes de sable ou de poussière qui atteignent de grandes hauteurs. Quand un vortex très local se forme dans les régions désertiques, il y a souvent des tourbillons de poussière, un genre de tornade sans nuages.

Certains phénomènes lumineux sont dus à la réflexion, la réfraction, la diffraction ou à l'interférence de la lumière sur les particules présentes dans l’atmosphère. Ce sont des photométéores. Ainsi, le halo et les parhélies, qui peuvent apparaître autour du Soleil ou de la Lune, sont dus à la réfraction ou la réflexion de la lumière sur des cristaux de glace dans l’atmosphère. Ces phénomènes ont la forme d’anneaux, d’arcs, de colonnes ou de foyers lumineux. Autour du Soleil, les halos peuvent avoir certaines couleurs alors qu’autour de la Lune, ils paraissent toujours blancs. De même, la couronne est constituée d'un ou de plusieurs anneaux colorés observables autour du Soleil ou de la Lune lorsqu'il (elle) se trouve derrière des nuages minces comme les altocumulus. Elle est due à la diffraction de la lumière sur les particules des nuages.

D'autres phénomènes sont dus à la diffraction de la lumière. L'irisation, généralement du bleu et/ou du vert pâle, est la présence de couleur sur les bords des nuages à cause de la diffraction de la lumière. Une gloire est formée d'anneaux colorés qui apparaissent autour de l’ombre de l’observateur sur un nuage ou le brouillard en contrebas. L'arc-en-ciel, dont les couleurs vont du violet au rouge, apparaît lorsque la lumière venant d'une éclaircie passe dans une atmosphère remplie de gouttes de pluie. Les anneaux de Bishop sont un phénomène lumineux qui apparaît sur des particules solides, après une éruption volcanique par exemple, formant des anneaux bleuâtres à l’intérieur et rouges à l’extérieur, causé par la diffraction des rayons lumineux sur ces particules.

Le mirage est dû aux densités différentes des couches d’air que traverse le rayon lumineux. Deux cas peuvent se produire : sur un sol surchauffé un objet éloigné devient visible, mais en image inversée, comme s’il se réfléchissait sur une étendue d’eau. C’est le mirage des déserts (le même phénomène se produit sur les routes goudronnées). Sur un sol plus froid que l’air, l’image de l’objet paraît au-dessus de l’objet vu directement. De tels mirages s’observent souvent en montagne ou au-dessus de la mer. C’est ainsi que l’on peut voir des objets situés en dessous de l’horizon. Les pied-de-vents sont des rayons solaires passant entre les nuages et vus à contre-jour, rayons qu'on perçoit alors comme un faisceau lumineux dans le ciel ou comme une « douche de lumière ».

Il y a également diverses manifestations de l’électricité atmosphérique sous forme de lumières ou de bruits, appelées électrométéores. La plupart sont associés aux orages où on observe des décharges brusques d’électricité. Il s'agit de la foudre, de l'éclair et du tonnerre. Le feu de Saint-Elme est un type particulier de foudre.

Finalement, bien que non associées à la météorologie, les aurores polaires, sont des phénomènes lumineux apparaissant dans les hautes couches de l’atmosphère en forme d’arcs, de bandes ou de rideaux. Les aurores sont fréquentes aux hautes latitudes où les particules ionisées du vent solaire sont déviées par les pôles magnétiques et viennent frapper l'atmosphère.

Environnement

Réchauffement climatique

Le réchauffement climatique est un phénomène d'augmentation de la température moyenne des océans et de l'atmosphère, à l'échelle planétaire et sur plusieurs années. Dans son acception commune, ce terme est appliqué au changement climatique observé depuis environ 25 ans, c'est-à-dire depuis la fin du XX siècle. La plupart des scientifiques attribuent la plus grande partie de ce réchauffement aux émissions de gaz à effet de serre (GES) d'origine humaine. La probabilité que le réchauffement climatique depuis 1950 soit d'origine humaine est de plus de 90 % selon le quatrième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) chargé d'établir un consensus scientifique sur cette question. Cette thèse n'est contestée que par une minorité de personnalités.

Climatologie appliquée

En tant que discipline mesurant différentes sources d'énergies ou ressources renouvelables (l’ensoleillement, le vent, les précipitations, etc.), la météorologie permet de mesurer les quantités d’énergie renouvelable et eau disponibles et de prévoir leur disponibilité dans le temps. Elle améliore le repérage des situations les plus propices aux sources alternatives d'énergie, qui peuvent contribuer à limiter le réchauffement et permet de mieux adapter l'habitat bioclimatique et les besoins en efficience énergétique à chaque contexte climatique.

Les anglophones parlent aussi de biométéorologie, et en France des formations spécialisées dans le domaine environnemental sont diffusées, entre autres par Météo-France qui propose des modules comme « Météorologie de l'environnement », « Météorologie pour le potentiel éolien » et « Environnement ».

L'épidémiologie, et l'écoépidémiologie font aussi appel aux sciences du climat.

Phénomènes reliés aux conditions météorologiques

Anémomorphose : déformation de la forme des plantes et des paysages végétaux sous l'effet des vents dominants et des embruns.

Carambolages causés par de mauvaises conditions météorologiques

Accidents d'avion dus aux orages ou tempêtes

Désertification due aux changements climatiques

Feux de forêt dus à la foudre ou attisés par les vents

L'exposition à des conditions de froid ou de chaleur extrêmes engendre : hypothermie hyperthermie

hypothermie

hyperthermie

Inondations par des précipitations abondantes

Les variations de pressions atmosphériques sont soupçonnés de déclencher les migraines

Les conditions d'ensoleillement et de chaleur sont des facteurs dans la formation de l'ozone au niveau du sol et du smog

Pluie d'animaux dont la cause probable est le transport d'animaux par des trombes marines

Réchauffement global qui change le climat.

中文百科

气象学是把大气当作研究的客体,从定性和定量两方面来说明大气特征的学科,集中研究大气的天气情况和变化规律和对天气的预报。气象学是大气科学的一个分支。

历史

第一位创建气象学的人是古希腊哲学家亚里士多德。在他的专书《气象汇论》中,他最先叙述和粗浅地解释了风、云、雨、雪、雷、雹等天气现象,而这书是世界上最早的气象书籍。直到18-19世纪,由于物理学和化学的发展以及气压、温度、湿度和风等测量仪器的陆续发明,使大气科学研究由单纯的描述进入了可以定量分析的阶段。1820年,德国人布德兰绘制了第一张地面天气图,开创了近代天气分析和预报方法。1835年,法国人科利奥里提出风偏转的概念,;而1857年荷兰人白贝罗提出风和气压的关系,他们的概念都成为大气动力学和天气分析的基础。 1920年前后,挪威的皮耶克尼斯父子提出了一套名为「极锋学说」的理论,来说明中纬度地区的天气变化情况。这套理论在1920年代发表之后,至今已有70多年,但仍然是今日作天气预报的主要理论依据,亦为分析和预报未来1-2天的天气奠定了理论基础。1930年代,无线电探空仪的广泛使用,真正开始了三维空间的大气科学研究。根据大量探空数据绘制的高空天气图,发现了大气长波。1939年卡尔-古斯塔夫·罗斯贝提出了长波动力学,他的理论亦对天气预报有莫大的贡献。到了1950年代至60年代,电脑、天气雷达,卫星和遥感的技术的应用,使大气的各种现象,大至大气环流,小至雨滴的形成过程,都可依照物理学和化学的数学形式来表示,例如热力学第一定律、偏微分。从而使大气科学有了突飞猛进的发展。

研究方法

欧洲中期预报中心

美国 UCAR MM5

美国 UCAR WRF

中国气象局开发的 GRAPE

气象学主题以及现象

云即云物理、气团

云的分类 低云、中云、高云、直展云

低云、中云、高云、直展云

天气预报 降水、大气压、露点、锋面即锋生和锋消、急流高空急流、西风急流。

降水、大气压、露点、锋面即锋生和锋消、急流高空急流、西风急流。

气旋和反气旋 飓风或台风 温带气旋 副热带高气压

飓风或台风

温带气旋

副热带高气压

雷暴 闪电、雷、冰雹、龙卷风、大气对流、雹暴

闪电、雷、冰雹、龙卷风、大气对流、雹暴

气候,厄尔尼诺现象,拉尼娜 季风、洪水、干旱

季风、洪水、干旱

天气现象 降水、雾、雪、雨淞、雾淞、露、霜、飑、雨夹雪、沙尘暴、极光、阵雨、霰、冰雹、冰粒、霾、龙卷、冰针

降水、雾、雪、雨淞、雾淞、露、霜、飑、雨夹雪、沙尘暴、极光、阵雨、霰、冰雹、冰粒、霾、龙卷、冰针

暴风雪、暴雨、

风速计、风力计、气压计、湿度计、温度计、雷达、人造卫星、多普勒雷达、雨量计、风向标

法法词典

météorologique adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel météorologiques )

  • 1. sciences de la terre qui concerne les conditions climatiques

    un satellite qui fournit des données météorologiques à l'échelle de la planète

  • 2. sciences de la terre qui concerne la prévision du temps

    un bulletin météorologique

  • 3. sciences de la terre consacré à l'étude de l'atmosphère et des phénomènes qui s'y produisent

    un observatoire météorologique

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