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词典释义:
argumentation
时间: 2023-07-28 08:30:50
TEF/TCF
[argymɑ̃tasjɔ̃]

论据,争论

词典释义

n. f
1辩论, 争论
je ne suis pas convaincu par votre argumentation
我并没有被您的论证说服


2辩论法
argumentation habile 灵活巧妙的辩论术

3论据, 理由


常见用法
une argumentation qui manque de consistance论证不够充分
il a basé son argumentation sur un principe erroné他把论据建立在错误的原则上

近义、反义、派生词
联想:
  • raison   n.f. 理智,理性;道理,情理;明智;原因,理由

近义词:
argument,  dialectique,  démonstration,  logique,  raisonnement
联想词
argumentaire 争论; argument 理由,论据,简介,梗概; argumenter 辩论; affirmation 断言,肯定; raisonnement 评理,说理; assertion 主张,说法,断言,论点; explication 说明,解释; justification 辩解,辩护,辩白; analyse 分析; rhétorique 修辞,修辞学; proposition 建议,提议;
当代法汉科技词典

argumentation f. 理由; 论据; 推论

短语搭配

démolir l'argumentation de l'adversaire击败对手的论据

argumentation déficiente根据不足的论据

argumentation inattaquable无懈可击的论据

argumentation habile灵活巧妙的辩论术

une argumentation vulnérable一种不完善的论据

argumentation déficient, ee根据不充足的论据

découvrir une faille dans l'argumentation de l'adversaire发现对手论据中的破绽

il a basé son argumentation sur un principe erroné他把论据建立在错误的原则上

cohérence de l'argumentation论证的严密

solidité d'une argumentation立论的颠扑不破

原声例句

On doit être rapide et précis dans son argumentation.

我们销售产品的理由必须又迅速又到位。

[Reflets 走遍法国 第一册 视频版]

On doit être rapide et précis dans son argumentation.

我们销售(产品)的理由必须又迅速又到位。

[Reflets 走遍法国 第一册(上)]

Mais on peut très bien parler couramment une langue et ne pas être capable de faire une présentation structurée avec introduction, argumentation et conclusion.

虽然我们可以流利地说一种语言,但却不能条理清晰地表达。有条理的陈述需包含开头,论证和总结。

[innerFrench]

Même si c’est faux, on aime bien faire une belle argumentation, puis ensuite on l’abandonne.

甚至这是错的,人们喜欢用漂亮的论据,然后放弃它。

[Espace Apprendre]

Le fond de son argumentation consistait toujours à dire qu'il était étranger à notre ville et que, par conséquent, son cas devait être spécialement examiné.

他提出论据的基本内容一直是说他是外地人,因此他的情况应当作为个案审理。

[鼠疫 La Peste]

De ces raisons toutes irréfutables je pus dérouler la série pendant dix minutes sans être interrompu, mais cela vint uniquement de l’inattention du professeur, qui n’entendit pas un mot de mon argumentation.

大约有十分钟,我被允许倾吐了这种反驳性的意见,这仅仅是因为教授丝毫没有注意我的话。

[地心历险记 Voyage au centre de la Terre]

Technique numéro deux : c'est un système que connaissent bien les gens qui prônent l'argumentation.

技术二:这是一个被提倡论证的人所熟知的系统。

[精彩视频短片合集]

Il y en a des exemples sur internet, il sont à fond sur l’argumentation.

互联网上有一些例子,他们完全在论证

[精彩视频短片合集]

Il existe plein de méthodes comme ça derrière l'argumentation pour avoir raison.

论点的背后有很多这样的方法是正确的。

[精彩视频短片合集]

Après dans ma phase d'argumentation, je pense avoir été convaincant, clair et puis, court.

在我的论证阶段之后,我认为我是有说服力的、清晰的,然后是简短的。

[TV5每周精选(音频版)2022年合集]

例句库

Tu dois appuyer ton argumentation sur des preuves solides.

你应该把论点建立在有力的论据上。

Optez pour des gestes d’argumentation et d’ouverture.

选择谈论式和开放式的姿势。

Il y aura une argumentation dans la salle de conférences ce soir.

今晚,会议室里将有一场辩论

Son argumentation est un peu facile.

他的议论有些肤浅。

Le jeune homme se lance alors dans une argumentation passionnée de dix bonnes minutes sur les besoins et pulsions masculines, d'une voix de plus en plus rauque.

在大门前,当他们正要拥抱再见的时候,小男生感觉很想要激情一下。

Si vous êtes parti à chaque fois en claquant la porte, il va falloir travailler votre argumentation et éviter d’annoncer que vous avez intenté une action aux prud’hommes.

如果你每次都使摔门而出,必须说出你们的不合而不是说你被劳工法院起诉过。

La solution ? Optez pour des gestes d’argumentation et d’ouverture. Si vous n’arrivez pas à contrôler vos mains, mettez-les à plat sur vos cuisses et évitez de toucher votre stylo.

解决方案?选择谈论式和开放式的姿势。如果您感到手无处摆放,就平放在大腿上,并不要接触笔。

Ils invoquent également le principe de la présomption d'innocence pour contester l'appréciation des éléments de preuve, dans sa rationalité et dans son argumentation logique.

无罪推定也被提出来作为对评估证据中的推理和逻辑性表示质疑的理由。

En tout état de cause, il est difficile de discerner le moindre argument de droit véritablement nouveau dans la mesure où les griefs formulés et l'argumentation juridique de l'auteur, ainsi que les faits invoqués pour les justifier, sont strictement identiques à ceux qui figurent dans sa requête auprès de la Cour européenne.

无论如何,由于指称和提交人的法律论据以及用于支持这些指称的事实与提交欧洲法院的申请中所载的内容完全相同,因此难以确认存在任何真正新的法律论据。

Un État partie a la faculté d'affecter un certain montant au titre de l'aide juridictionnelle aux causes méritoires, compte tenu de la nature de la procédure, des pouvoirs de la cour d'appel, de la possibilité pour un appelant non représenté de faire valoir une argumentation juridique, et de l'importance de l'enjeu au regard de la gravité de la peine prononcée.

缔约国可在考虑到审理的性质、上诉法院的实权、无代理的申诉人进行法律辩护的能力以及从可判刑的严厉程度考虑所审理问题严重性的情况下,将数量有限的法律援助提供给值得辩护的论点。

La Conférence a souvent été vue comme une instance qui ne peut rien faire, engluée dans des argumentations et perdue dans des problèmes de traduction.

裁谈会常常被视为一个不能产生成果、陷入争论的泥潭并迷失在翻译之中的论坛。

Le Comité a pris note de l'argumentation de l'État partie selon laquelle aucun des auteurs, à l'exception de M. Shams, n'a épuisé les recours internes.

委会注意到缔约国的论点认为,除了Shams先生之外,本案所有其他提交人都没有用尽国内补救办法。

4 L'État partie rappelait également l'argumentation détaillée de la Cour européenne, qui avait analysé le temps écoulé avant le dépôt de la requête, estimant que cette argumentation était importante dans le contexte de la communication soumise au Comité.

4 缔约国还提到欧洲法院对案件向它提交的拖延的原因所做的详细分析,表示认为这一分析对目前情况也很重要。

Pour mettre un terme aux argumentations indéfiniment répétées des parties à propos de leurs propres propositions et concourir à l'instauration d'un climat de confiance, les deux sujets qui n'étaient pas censés faire polémique, dont il est question au paragraphe 7 ci-dessus (les ressources naturelles et l'administration locale), ont été inscrits à l'ordre du jour de la deuxième rencontre.

为了预防双方没完没了地就己方提案重复谏言,同时也为了增进信任气氛,第二次会议的议程上增加了上文第7段提到的两个大概无争议的议题(自然资源和地方行政管理)。

Notre État ne sera pas le premier, et certainement pas le dernier, à être en désaccord avec les positions exprimées dans un avis de la Cour, avec son analyse historique et factuelle ou avec les points centraux de son argumentation.

我们将不会是第一个国家,并且当然也不会是最后一个国家,不同意法院意见中表明的立场、其历史性和事实分析,或是其理由的核心方面。

En octobre, les avocats de la défense des membres des Forces de défense civile ont clos leur argumentation et les audiences sur les dernières conclusions de l'accusation et de la défense ont été tenues les 28 et 29 novembre.

,民间防卫力量辩护团停止辩护;11月28日和29日,就控方和辩方的最终审判概要进行了口头听证。

Malgré l'argumentation du Conseil, qui est fondée sur une sorte d'équivalence entre les conditions à remplir pour être candidat (liées au sexe) et le fait d'être élu, il est souhaitable de pouvoir disposer d'instruments qui soient de nature, non pas tellement à servir aux femmes de « cage protectrice » face à un pouvoir masculin qui ne connaît pas de retenue, mais plutôt à créer l'égalité de conditions d'accès, notamment dans les compétitions électorales.

除宪法法院采纳的基于候选资格的必要条件(与性别有关)与当选之间的某种均等的论点外,最好有一些可资利用的法律文书,不是为妇女提供对抗过度男性权力的所谓“保护套”,而是建立进入条件的平等,特别是竞选条件的平等。

Sa capacité de conviction et d'argumentation et la force de son jugement et son civisme lui ont valu des acclamations.

他的说服力和据理力争能力,以及他的判断力和彬彬有礼的风格赢得了喝彩。

En l'occurrence, cette argumentation a prévalu.

该案件当时也是以这种方式处理的。

À son avis, cette disposition fait obligation à l'accusation de fonder son argumentation sans recourir à des éléments de preuve «obtenus par la contrainte ou les pressions, au mépris de la volonté de l'accusé», et interdit tout traitement qui viole le droit des détenus d'être traités avec le respect de la dignité inhérente à leur personne.

他认为,这项条款要求控方在不采用“被强迫作不利于他自己的”证言的情况下证明其案件,并且禁止以侵犯被拘留者应获得尊重其固有的人格尊严待遇的权利的方式对待他。

法语百科

L’argumentation a pour but de convaincre, et donc de faire agir une personne. Contrairement à la persuasion, elle vise à être compris de tous et rechigne à utiliser des arguments fallacieux. L’argument est, en logique et en linguistique, l’ensemble des prémisses données en support à une conclusion.

Une argumentation est composée d'une conclusion et d'un ou plusieurs « éléments de preuve », que l'on appelle des prémisses ou des arguments, et qui constituent des raisons d'accepter cette conclusion. On distingue 3 grands groupes :

  • l'art de démontrer (on s'appuie sur des faits, des preuves, une loi incontestable),
  • l'art de persuader (l'émetteur fait appel au sentiment des destinataires (émouvoir, rire ou encore provoquer))
  • l'art de convaincre (l'auteur fait appel à la raison du destinataire, mais sans utiliser de faits scientifiques).

Une argumentation convaincante peut bien souvent consister à simplement énoncer un fait, afin de permettre à l'interlocuteur d'en avoir connaissance. Un argument n'est ni une démonstration, ni une preuve. La démonstration est une conclusion logique. Démontrer, c'est établir la vérité d'une phrase abstraite par des moyens strictement logiques. La preuve est une évidence concrète, empirique. Prouver, c'est montrer un objet ou causer un événement. Argumenter, c'est exhorter une personne à agir, en montrant que les conséquences de cette action causent un bien, éthique, matériel, physique, psychologique, économique ou autre, accepté par l'opinion générale. On peut démontrer que l'inflation nuit à la croissance économique, on peut prouver que la Terre est ronde. Ces conclusions deviennent des arguments quand (1) ils sont rattachés à un conseil pour déterminer une action ou (2) quand ils déterminent une action, une décision. Une démonstration change la connaissance; une preuve change la connaissance et la perception; un argument change une décision d'agir.

Persuader ou convaincre, c'est modifier la décision d'agir d'une personne par des arguments.

Ce sont les prêtres, dans les sermons, les avocats, dans les plaidoyers, les politiciens, dans les discours, les compagnies, dans les messages publicitaires, qui emploient des arguments. S'abstenir du péché et faire le bien, faire absoudre un accusé, gagner des suffrages, vendre la marchandise sont les actions souhaitées par ces communicateurs.

L'argumentation désigne également l'échange discursif effectif par lequel des interlocuteurs tentent de défendre une position ou de faire accepter un point de vue.

Plus largement, l'argumentation est un champ d'études à la fois descriptif et critique qui s'intéresse à la mise en forme des arguments (oralement ou par écrit) en vue, notamment, de la persuasion d'un auditoire. En ce sens, l'argumentation est une branche de la rhétorique.

Évolution et définitions

Une argumentation est jugée bonne ou mauvaise selon que les prémisses sont acceptables (logiquement ou consensuellement) et qu'elles sont jugées suffisantes pour soutenir la conclusion. Lorsqu'une argumentation n'est pas conforme à ce cadre normatif ou à certaines règles d'inférence logique, elle sera qualifiée de paralogisme (en anglais, on parle de fallacy).

Une argumentation peut, par ailleurs, être convaincante ou non pour tel ou tel public (auditoire, selon l'ancienne rhétorique). Plusieurs facteurs peuvent faire en sorte qu'une bonne argumentation ne convainque pas quelqu'un (préjugés, intérêt personnel, manque de connaissance du domaine, aveuglement passionnel, impertinence, etc.). Ces mêmes facteurs peuvent également faire en sorte qu'une mauvaise argumentation convainque néanmoins quelqu'un ; c'est ce qu'avait déjà observé Aristote dans les Topiques et les Réfutations sophistiques.

Selon Chaïm Perelman (Traité de l'argumentation, écrit en collaboration avec Lucie Olbrechts-Tyteca, 1959), l'argumentation est la manière de présenter et de disposer des arguments (raisonnements ou raisons avancées n'ayant pas valeur de preuve mais qui s'imposent à tout être raisonnable) à l'appui d'une thèse ou contre celle-ci, en vue d'obtenir l'adhésion par consentement d'un auditoire. Elle se démarque de la démonstration qui repose sur des faits, lesquels emportent l'adhésion par évidence devant un auditoire. La démonstration est monologique, elle est un enchaînement nécessaire de propositions, le parangon étant la démonstration mathématique, là où l'argumentation est dialogique, raisonne sur du probable, est incomplète, et donc ouverte à la réfutation.

La distinction argumentation/démonstration, qui identifierait la démonstration au raisonnement scientifique est fragilisée. Que cela soit dans le cadre de l'épistémologie de Karl Popper ou de Thomas Samuel Kuhn, la science se caractérise par la remise en cause de ses propositions - cette remise en cause pouvant être graduelle (Karl Popper) ou révolutionnaire (Thomas Samuel Kuhn). Le doute plus que la certitude anime la science.

Parmi les nombreuses contributions post-perelmaniennes à l'étude de l'argumentation, on retiendra notamment les travaux de :

Stephen Toulmin (The uses of argument, 1959)

Kenneth Burke (Dramatisme)

Georges Vignaux (approche cognitive de l'argumentation) ;

Michel Meyer (approche philosophique, rhétorique) ;

Marc Angenot (rhétorique du pamphlet et approche historique des schémas argumentatifs) ;

Oswald Ducrot (approche linguistique et pragmatique) ;

Jean-Blaise Grize (logique « naturelle ») ;

Douglas Walton (logique informelle et étude des fallacies) ;

Frans Van Eemeren et Rob Grootendorst (pragma-dialectique)

Harald Wohlrapp (non sujette à objection «Einwandfreiheit» )

Christian Plantin (approche linguistique) ;

Jean-Michel Adam (approche textuelle)

Ruth Amossy (approche littéraire de l'argumentation) ;

Philippe Breton (approche communicationnelle) ;

Marianne Doury (approche pragmatique et sémantique) ;

Des approches philosophiques ont également été proposées par Karl-Otto Apel et Jürgen Habermas dans le cadre d'une théorie de l'éthique de la discussion.

Typologie des arguments

Les définitions

Une définition est un argument qui pose une relation d'équation ou d'équivalence en vue de donner un sens à un concept. La rhétorique use alors de multiples définitions que reproduit le tableau ci-dessous :

Les sept formes de la définition en rhétorique Définition Propriétés en rhétorique Domaines d'utilisation la « définition en compréhension et en extension » permettent de donner les propriétés caractéristiques d'un objet en vue d'en permettre une représentation abstraite ou intellectuelle. Il s'agit alors d'énumérer les éléments constitutifs de l'objet. dans les sciences et dictionnaires. la « définition descriptive » substituer au terme à expliquer un autre terme purement descriptif, tout en ignorant les propriétés essentielles de l'objet à décrire. descriptions littéraires et paraphrases. la « définition opératoire » le terme est défini au moyen de ses effets. en sciences, dans le droit ou en médecine. la « définition explicative » extension de la notion dans toutes ses implications conceptuelles, le but est d'accéder à l'essence de l'objet. les codes juridiques et les lexiques. la « définition conventionnelle » création d'un concept nouveau, en accord avec l'interlocuteur les néologismes dans les sciences et les sciences humaines et les jargons. la « définition orientée » purement rhétorique, il s'agit de préparer le destinataire du message à un développement argumentatif à partir de notions définies mais adaptées à l'auditoire. le langage politique, la vulgarisation scientifique. la « définition condensée » condensation d'une notion par une formule simplificatrice. les slogans politiques ou publicitaires, les amalgames et les tautologies.

La comparaison et le distinguo

Par opposition avec l'analogie, la « comparaison » est un argument (à distinguer donc de la figure de style du même nom) qui permet de définir ou d'exprimer une notion ou un objet en le rapprochant ou en le distinguant d'autres objets ayant une ou plusieurs propriétés en commun. On peut par exemple comparer le fonctionnement du siphon avec celui du geyser. L'argument comparatif met néanmoins de côté le contexte, en cela, c'est un argument simplificateur et manipulateur. Les discours démagogiques l'utilisent beaucoup afin d'établir des « raccourcis de pensée » (par exemple comparer la chute de l'empire romain avec la situation américaine).

Le « distinguo » est, a contrario, une comparaison négative. Il consiste à « définir une notion ou un objet en utilisant, pour le rejeter, un comparant inférieur ou inadéquat ». Les figures de l'antithèse et de la correction y sont courantes.

L'incompatibilité

Il s'agit de « deux assertions qui ne peuvent coexister dans un même système, sans ipso facto, se nier logiquement », comme par exemple dans la proposition un astre ne peut être à la fois une planète et une étoile. L'« incompatibilité » est un argument quasi logique à distinguer cependant de la contradiction pure selon Chaïm Perelman. Le discours scientifique ou encore les dictons reposent sur de nombreuses arguments d'incompatibilités. Jean-Jacques Robrieux distingue par ailleurs plusieurs types d'incompatibilité dans le discours rhétorique :

l'« autophagie » (étymologiquement l'idée « se mange elle-même ») qui est « l'incompatibilité d'un principe avec ses conditions d'énonciation, ses conséquences ou ses conditions d'application » comme dans l'expression « rail de sécurité destiné aux aveugles », qui fait référence à un panneau de signalisation qu'un aveugle ne peut évidemment pas percevoir. La « rétorsion » est alors l'argument qui consiste à la mettre en évidence ;

le tiers exclu » selon lequel si une proposition est vraie sa négation est nécessairement fausse et vice-versa.

le « dilemme » est « une alternative qui conduit à opter pour le moindre mal » ; l'exemple littéraire reste le « dilemme cornélien » exposé dans la pièce Le Cid. Rodrigue, le héros, a le choix entre venger son père et donc tuer le père de Chimène, qu'il aime, ou laisser impuni l'offense sur son père et épouser celle qu'il aime. Dans le discours rhétorique, le « faux dilemme » est particulièrement manipulateur ; il est par ailleurs selon Jean-Jacques Robrieux « l'argument du pessimisme ».

Autres arguments formels

Provenant plus spécifiquement du raisonnement mathématique, ils sont particulièrement utilisés par la rhétorique dans des domaines controversables.

Argument Propriétés en rhétorique Exemple L'« identité apparente » Il y a rapport d'équivalence entre deux idées alors que le sujet et le prédicat ne renvoient pas exactement au même référent. « Paris sera toujours Paris ». La « tautologie » Jugement dont le prédicat n'ajoute aucune information au thème « La lumière est un mouvement luminaire des corps lumineux » (cité par Blaise Pascal). La « réciprocité » Argument fondé sur la symétrie de jugement. « Mets-toi à ma place ». La « transitivité » D'un argument vu comme équivalent à un deuxième lui-même équivalent à un troisième, on en déduit que celui-ci est égal au premier (« a = b », « b = c » alors « a = c »). « Les amis de mes amis sont mes amis ». L'« argument par l'absurde » (ou « apagogie ») Argument qui consiste à envisager la ou les conclusions autres que celle à laquelle on veut aboutir, et le cas échéant toutes les conséquences qu'elles entraînent, afin d'en montrer l'absurdité (le caractère auto-réfutant). Aristote l'étudie en détail dans ses Analytiques « Un de mes amis, qui s'appelle Pierre, m'avait dit : « Je passerai peut être chez toi lundi après-midi. Si tu n'es pas là, je laisserai un mot dans la boîte aux lettres ». Or, j'ai été obligé de sortir lundi après-midi. En rentrant chez moi, je constate qu'il n'y a pas de mot dans la boîte aux lettres. » L'« argument de partition » Argument qui consiste à décomposer une thèse en ses composantes. « L'État ne favorise pas la liberté. Il n'existe en effet pas de liberté d'aller et venir, pas de liberté d'expression, de réunion etc... » L'« argument de l'inclusion » Argument qui consiste à inférer un jugement sur l'un des éléments à partir d'un examen de l'ensemble auquel il appartient. « Ce qui ne lèse point la cité ne lèse pas non plus le citoyen » (Marc Aurèle) L'« argument a pari » Argument qui stipule que les cas semblables doivent subir des traitements analogues. On parle de règle du précédent lorsque de deux situations identiques on traite la seconde sur le modèle de la première. Les règles de justice et la jurisprudence se fondent dessus. L'« argument a contrario » Argument qui consiste à dire que si un phénomène appelle un jugement, alors le phénomène inverse doit entraîner le jugement inverse. « Les salaires modestes doivent payer très peu d'impôts car ils ne permettent de vivre que modestement ; par contre, les hauts salaires doivent être fortement taxés car ils permettent de vivre luxueusement, donc permettent de se priver. » L'« argument des inséparables » Argument qui assoie deux situations ou deux idées en posant qu'on ne peut considérer l'une sans l'autre ; c'est l'argument du « tout au rien ». « Si l'on est catholique, on est contre l'avortement. » L'« argumentation probabiliste » Argument qui fonde son autorité sur la logique quantitative des statistiques L'argumentation commerciale des assureurs.

Les arguments empiriques

Ces arguments se fondent sur l'expérience. Contrairement aux arguments logiques il ne peuvent exister sans une observation du champ de la réalité (appelée « empirie »). D'après Jean-Jacques Robrieux, ils se sous-divisent en trois groupes :

Les arguments fondés sur la causalité et la succession

Argument Propriétés en rhétorique Exemple L'« argumentation pragmatique » (ou « ad consequentiam ») Argument qui établit une cause par l'examen des conséquences L'utilitarisme. La « description » et la « narration » Il s'agit de décrire, soit dans l'espace (description), soit dans le temps (narration) les faits afin de les expliquer. Plaidoyer contre la peine de mort en décrivant une exécution. L'« argument du sacrifice » Rendre crédible une thèse ou une action en arguant d'un sacrifice qui ne pouvait être consenti sans une conviction et une bonne foi absolues. L'argumentation de la martyrologie. L'« argument du gaspillage » Argument qui consiste à respecter l'engagement en faveur d'un projet afin que les efforts consentis ne soient pas perdus ; sorte de « quitte ou double ». « Notre banque ne peut renflouer Mr. Untel, autrement elle perdra tous les crédits accordés. » L'« argument du dépassement » Argument qui insiste sur la possibilité d'aller toujours plus loin dans un certain sens, sans que l'on entrevoie une limite dans cette direction, et cela avec un accroissement continu de valeur. Lieu commun de la victoire électorale comme dans : « Le triomphe du Front Populaire est écrasant (...) Maintenant il faut agir » (Léon Blum). Ou après une victoire syndicale : « Nous avons gagné une bataille, mais le combat continue ! » L'« argument de la direction » Argument qui stipule que toute action ou idée sera poussée jusqu'au bout. « jusqu'où irons-nous ? ».

Les arguments fondés sur une confrontation

Argument Propriétés en rhétorique Exemple La « disqualification » ou « argument ad hominem » Argument qui met en évidence l'opposition entre ce que l'on sait d'une personne et ce qu'elle a dit ou fait. La disqualification de Jean-Jacques Rousseau et de son Émile en prenant comme argument le fait qu'il ait abandonné ses enfants. L'« apodioxis » Argument qui permet de refuser une discussion accusée de manquer de sérieux. Les pseudo-sciences sont mises à l'écart du domaine scientifique pour leur absence de rigueurs méthodologiques. L'« argument d'autorité » Argument qui consiste à faire admettre une thèse en la rapportant à son auteur, considéré comme d'autorité et digne de foi. Énoncer la pertinence de la notion de réfutabilité de Karl Popper en sciences formelles pour discréditer une thèse tenant des sciences humaines. L'« argument a fortiori » « a minori ad majus » Argument qui consiste à mettre en présence deux ordres de grandeur comparable pour dire que si l'on admet le plus petit, on admet alors le plus grand « à plus forte raison ». Les prescriptions négatives en droit : « S'il est interdit de camper sur un lieu, il est a fortiori interdit d'y faire du feu. » L'« argument a fortiori » « a majori ad minus » Argument qui consiste à mettre en présence deux ordres de grandeur comparable pour dire que si l'on admet le plus grand, on admet alors aussi le plus petit. Les prescriptions positives en droit. : « Si l'on peut être éligible à un scrutin, on peut a fortiori y être électeur. »

Les arguments inductifs et l'analogie

Avec ces arguments reposant sur l'induction, le raisonnement dépasse la simple analyse du réel et en propose un traitement davantage abstrait à but herméneutique.

L'« exemple » est un argument s'appuyant sur un cas particulier et concret. C'est un argument très courant permettant d'étayer une thèse. Il peut être aussi un moyen de réfutation, on l'appelle alors le « contre-exemple ». Plus rarement, il permet de faire une preuve par l'exemple.

L'« illustration » permet une thèse considérée comme admise en lui donnant une apparence vivante et concrète, en frappant l'imagination. Les fables de Jean de La Fontaine sont des illustrations pédagogiques par exemple.

Le « modèle » est un argument qui propose un personnage ou un groupe humain comme support d'identification. Très proche de l'argument d'autorité, il se concrétise en politique par le culte de la personnalité et dans la publicité à travers les allégories (la « mère Denis » par exemple). Il existe aussi un argument modèle négative, se fondant sur des « anti-modèles » à ne pas imiter (le personnage d'Harpagon de Molière pour l'avarice par exemple) ; Chaïm Perelman explique que le recours aux concepts de Dieu ou de Diable se fonde sur la rhétorique du modèle et de l'antimodèle, qui permet un raisonnement dialectique.

L'« argument par analogie » ou « a simili » est un argument qui compare deux rapports, soit quatre termes, dans un raisonnement croisé, de type si a est à b ce que c est à d. Il s'agit donc de faire comprendre une idée en la transposant dans un autre domaine, au moyen de l'analogie et selon une certaine structure. La métaphore est une analogie poétique même si elle peut véhiculer une volonté rhétorique de persuader l'interlocuteur. Jean-Jacques Robrieux cite Aristote comme exemple d'argument analogique : « De même que les yeux de la chauve-souris sont éblouis par la lumière du jour, de même notre intelligence est éblouie par les choses les plus naturellement évidentes. » L'analogie a un rôle puissamment heuristique (qui fait découvrir une vérité) et pédagogiques, cependant, le recours à l'image permet des détournements manipulateurs (c'est le cas en science par exemple : la métaphore simplifie trop la théorie parfois).

Les arguments contraignants et de mauvaise foi

Ces types d'arguments sont hautement manipulateurs, mais à des degrés divers. Ainsi, les auteurs distinguent ceux fondés sur le bon sens, l'appel au conformisme, la ruse ou la violence. Ils sont également peu logiques. Peu étudiés au cours des siècles, Jean-Jacques Robrieux remarque qu'ils font « l'objet d'un regain d'intérêt théorique depuis quelques décennies seulement, au moment où les démocraties, le système consumériste et les médias se sont mis à les employer abondamment ». certains de ces arguments ont recours aux valeurs (ce sont les repères moraux admis par une société donnée et partagées par tous), d'autres sont plus particulièrement des ruses sophistiques destinées à gagner à tous prix le débat. Ils sont : le proverbe, les lieux communs et les questions.

Les « proverbes » et les « maximes » permettent d'exprimer des valeurs communes ou des vérités éternelles (le présent employé est ainsi appelé « présent de vérité générale »).

Le « bon sens » et le « normal » permettent de se mettre sous l'autorité de normes générales mais floues. Ils permettent la recherche du consensus et se présentent sous la forme de formules telles : « cela tombe sous le sens », « c'est évident que » etc.

Le « lieux communs » sont des arguments typiques qui peuvent être employés en toutes circonstances et permettant de manipuler le discours. Il existe un nombre important de lieux communs dont le « lieu de quantité », qui fait appel au plus grand nombre (autorité des sondages, des élections) et qui prône de rejoindre la majorité. Le « lieu de qualité » est au contraire fondé sur le meilleur, l'unique et le singulier ; c'est le lieu de l'élitisme et des poètes. Chaque milieu et même chaque domaine (littéraire, artistique, scientifique et religieux) a ses lieux communs propres.

Les « questions » sont des arguments se fondant sur l'interrogation, recherchée ou feinte, de l'interlocuteur.

Il existe en premier lieu les « questions dialectiques » qui cherchent à persuader sans recourir à l'agressivité.

Question Définition Exemple La « question rhétorique » Argument qui permet d'éviter la discussion en feignant précisément de la réclamer. « Est-ce clair? ». La « question de style » Argument qui place l'interlocuteur en demeure d'expliquer son point de vue ou permet de le placer devant une évidence. « Est-ce là la justice divine? ». La « question suggestive » Argument qui induit une réponse qui sera exprimée peu après par l'interlocuteur. Les questions socratiques. La « question à présupposition » Questions en séries où toutes ont pour but de découvrir une même vérité mais où chacune semble interroger autre chose. Les questions lors des enquêtes de police. La « question multiple » Question qui oblige l'interlocuteur à répondre d'une seule manière ou de façon orientée. « Ce verbe est-il transitif? Si oui, quel est son complément d'objet? ». La « question-relais » (ou « contre-question ») Question qui intervient en réponse à une question préalable et qui permet de l'esquiver. « Et pourquoi pas? »

Les « questions éristiques » sont elles polémiques ; elles cherchent à agresser l'interlocuteur. Le philosophe Arthur Schopenhauer en a proposé une étude précise dans L'Art d'avoir toujours raison ou Dialectique éristique (1830 - 1831).

Question Définition Exemple La « question déstabilisante » Vise à embarrasser l'interlocuteur par sa très grande ouverture « Que signifie être un intellectuel pour vous? » La « question piège » Question qui est destinée à montrer l'ignorance de l'interlocuteur sur un sujet qu'il dit posséder. Demander à un politique le prix d'une baguette de pain. La « question provocatrice » Attaque directe sur un sujet précis. « Vous vous dites intègre? » La « question de controverse » Permet de révéler les intentions de l'interlocuteur en l'agaçant. « Es-tu dedans comme au-dehors une vapeur infecte? »(Alfred de Musset, Lorenzaccio). La « question culpabilisatrice » Vise à pousser l'autre à la justification. « De quel droit affirmez-vous que...? »

Dans le domaine de la mauvaise foi il existe un ensemble d'arguments particulièrement efficaces s'appuyant sur une déficience de logique formelle :

Question Définition Exemple Le « syllogisme » ou « fallacy » Raisonnement en apparence sensé mais en réalité faux sur le plan logique et fait volontairement. Le but et les prémisses utilisés peuvent être très divers. « Tout ce qui est rare est cher. Un cheval bon marché est rare. Donc un cheval bon marché est cher ». Le « paralogisme in dictione » Forme de raisonnement involontairement erroné se fondant sur l'ambiguïté de la langue. « Avec un régime policier, on est plus en sécurité » peut s'entendre de deux façons. Le « paralogisme extra dictionem » Raisonnement faux en logique mais se voulant vrai. « S'il est Allemand, c'est qu'il est discipliné? » Le « paralogisme de composition » Erreur, parfois assimilée à une généralisation abusive, qui consiste à doter le tout de la propriété d'une partie. « Qui sauve un homme sauve tous les hommes ». Le « paralogisme de division » Erreur qui consiste à attribuer à un élément une propriété de l'ensemble auquel il appartient « Les Républicains sont pour la peine de mort. Tu votes républicain. Tu es donc pour la peine de mort. » La « pétition de principe » Raisonnement se fondant sur l'énoncé dans les prémisses d'une proposition que l'auditoire est censé avoir admise mais dont il n'a pas eu la preuve. « Le gouvernement, irresponsable, a été incapable d'éviter les conflits sociaux ». Le « paralogisme non causa pro causa » Raisonnement se fondant sur la confusion entre cause et succession. « L'eau monte dans le tube dès qu'on a fait le vide ; donc le vide est la cause de l'ascension de l'eau. » Le « paralogisme de l'accident » (ou « fallacia accidentis ») Argument qui consiste à rejeter sur une entité ou sur un principe les jugements qu'on s'estime en droit de porter sur des accidents ou des exceptions. « Puisqu'il y a un mauvais médecin, tout le corps médical est incompétent ». Le « paralogisme d'induction défectueuse » Raisonnement qui consiste à inférer hâtivement une loi ou un principe à partir d'observations insuffisantes ou mal établies. « S'il y a un feu, c'est qu'il faisait trop sec ». Le « paralogisme du dénombrement imparfait » Oubli d'une unité dans une énumération ayant pour effet de fausser la conclusion. « Un médecin est matérialiste ; donc tous les médecins sont matérialistes ». L'« ignorance de la réfutation » ou « ignoratio elenchi » Sophisme caractérisé qui permet d'esquiver les questions de fond par une tactique de diversion. Défendre un ministre accusé de malversations en prétextant son professionnalisme politique. « Sophisme de l'homme de paille » Raisonnement qui consiste à attribuer à l'adversaire une thèse fictive ou déformée. « Je ne connais pas la position de votre parti politique, mais nous, nous militons pour la justice sociale ». « Sophisme de l'amalgame » Raisonnement qui accole deux entités ou deux personnages différents voire opposés, pour fabriquer un ennemi unique dans l'imaginaire des interlocuteurs. « C'est un nazo-stalinien ». Le « paradoxe » Dénégation de la norme qui vise à choquer. « Un peuple n'a qu'un ennemi dangereux, c'est son gouvernement ; le vôtre vous a fait constamment la guerre avec impunité » (Saint-Just, discours du 10 octobre 1793). L'« ironie » Raisonnement qui permet soit de désarmer l'adversaire en mettant les rires de l'auditoire au service de l'orateur, soit en s'efforçant de faire comprendre une idée par des procédés agréables ou brillants intellectuellement. « Après ce brillant succès,... » L'« argument du silence » Il s'agit de ne pas répondre à un propos dérangeant ou insultant « Je n'ai aucune déclaration à faire sur ce sujet » ou le silence pur et simple. L'« argument de l'excès » Il vise à exagérer une vérité pour la faire passer en force, s'appuyant sur une hyperbole généralement. « Ce sont tous des voleurs et des menteurs ; ils voleraient même leurs mères! »

Les arguments jouant sur le pathos

Certains arguments ont pour but unique d'émouvoir ou de susciter la pitié. Le discours judiciaire y est particulièrement sensible, notamment lorsque l'avocat de la défense tente d'émouvoir le jury par exemple.

Question Définition Exemple L'argument ad misericordiam Permet d'esquiver les questions de fond en faisant larmoyer. « Voyez ce pauvre homme détruit par la vie ». L'argument ad baculum Menacer l'interlocuteur en position de faiblesse tout en lui promettant une gratification. « Si tu ne manges pas de ta soupe, tu n'auras pas de dessert ». L'argument ad populum ou argument démagogique Argument qui joue sur les préjugés du public. « Si on ne protège pas le peuple, comment votera-t-il aux prochaines élections? »

中文百科

在逻辑中,论证是基于叫做前提的一组断言,证明叫做结论的断言的真实性的尝试。演绎和归纳推理的证明过程形成了论证,并假定了某种交流方式,它可以是书写的文本、演讲或交谈。

概述

一般的,哲学和科学论证也常使用溯因论证和类推论证。论证可以是有效的或无效的,尽管如何确定论证是这两个范畴中的某一个,自身也经常是大量讨论的对象。非形式的,你可能期望有效的论证是强制性的,在它有能力使人信服结论的真实性的意义上。但是,这样的有效性标准是不充足的甚至是令人误解的,因为这更多的依赖于构造论证的人的技巧去操纵要说服的人,而更少依赖于论证自身。 论证的有效性的更少主观性的标准经常是明显需要的,并且在某些情况下我们甚至期望一个论证是严格的,就是说,坚持精确的有效性规则。这是在数学证明中使用的论证的情况。注意严格的证明不必须是形式证明。 在平常语言中,人们提及论证的逻辑,或使用暗示了一个论证是基于形式逻辑的推理规则的术语。尽管论证确可使用无可争议的纯逻辑推论(比如三段论),在实际论证中几乎总是使用其他种类的推论。例如,常处理因果关系、或然性和统计或更特殊化的领域如经济学的论证。在这些情况下,逻辑指称论证的结构而不是可以用在其中的纯逻辑的原理。

法法词典

argumentation nom commun - féminin ( argumentations )

  • 1. action ou manière de présenter des éléments de raisonnement destinés à démontrer, appuyer ou réfuter une proposition ou une affirmation

    son argumentation n'est ni satisfaisante ni cohérente

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aquilon 朔风,劲风

sectateur sectateur, tricen. m <旧>宗派信徒, 学派信徒

finir 结束,完成

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signer v. t. 1. , 在…名: 2. 加以印记:3. [古](督徒)划十字祝福4. 笨拙地仿效; 滑稽地学样:5. 假装, 装作, 装出se signer v. pr. (督徒)划十字常见用法

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