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词典释义:
vague
时间: 2023-08-01 08:51:25
TEF/TCF专四
[vag]

英勇,勇敢,坚强

词典释义


n. f.
1. 浪, 波浪, 波涛
le bruit des vagues 波涛声
vagues déferlantes 汹涌的波涛


2. [引]波状; 波浪形
une vague de bombardiers 轰炸机群
Le blé se couche par vagues sous le vent. 风儿吹起麦浪滚滚。


3. [转]浪潮, 高潮
vagues successives d'immigrants 接连断的移民潮
le premier vague des départs en vacances 第一轮度假出发高峰
vague de fond 潮波;<转>潮流[指舆论倾向等]
vague de chaleur 热浪
vague de froid 寒潮


4. [建]波形装饰
5. (卷发的)波浪
6. 大批,大量[指一起移动的]

vague de touristes 大批游客
Une première vague de départs a eu lieu samedi. 第一批出发是在星期六。


n. m.
1. [古]空间;
2. [今]无确定边际的空间;
3. 虚空;
regarder dams le vague 茫然凝望

4. 含, 含混, 明确
rester dans le vague 含其词

5. 模

avoir du vague à l'âme 感到一丝莫名的哀愁

a.
1. 含的, 含混的, 明确的
Sa réponse a été vague. 他的回答含
vague promesse 信口承诺


2. 模的, 隐隐约约的
une forme vague dans la nuit 夜里模的身
lumière vague 朦胧的光线
des souvenirs vagues 模的回忆
un vague espoir 渺茫的希望


3. 茫然的, 心在焉的
regarder d'un air vague 茫然凝望

4. 宽松的, 肥的[指服装]
un manteau vague 宽松的大衣

5. 某个(放在n前指毋需说出无关紧要的
C'est un vague cousin à lui. 这是他某个表兄弟
un vague journaliste 一名什么记者


6. [古]流浪的, 漂泊定的


常见用法
terrain vague 空地
faire des vagues 掀起风浪
nerf vague 【解】迷走神经
faire des vagues <口>兴风作浪,惹是生非
la Nouvelle Vague (50年代末在法国电界出现的)新浪潮派

近义、反义、派生词
联想:
  • onde   n.f. 波浪;海水,湖水;波

近义词:
approximatif,  brumeux,  confus,  distrait,  douteux,  flot,  flottant,  flou,  général,  hésitant,  imparfait,  imprécis,  incertain,  indiscernable,  indistinct,  indécis,  indéfinissable,  indéterminable,  indétermination,  indéterminé
反义词:
circonstancié,  distinct,  exact,  ferme,  fixe,  formel,  juste,  moulant,  net,  précis,  précision,  rétrécir,  marqué,  tranché,  détaillé,  explicite,  proche,  ajusté,  collant,  vigoureux
联想词
tempête 风暴, 暴风雨; houle 涌浪,波涛; marée 潮,潮汐; contestation 争议,争论; forte 强壮的,健壮的; avalanche 雪崩; grosse 大字, 大号字体; tentation 引诱,诱惑; frénésie 狂热,疯狂,狂暴,迷恋; recrudescence 复发; nouvelle 消息;
当代法汉科技词典
1. n. f. 【建筑】波形装饰
2. adj. 【解剖学】迷走神经

vague adj. 含的, 模的vaguef波, 波浪; 浪潮; 浪; 电波; 林窗vaguem迷走神经

vague cambrée 驻波

vague d'air 气浪

vague d'assaut 强击波

vague d'oscillation 旋转波

vague de chaleur 热辐射波, 热流

vague de fond 潮波

vague de froid 寒流

vague de mer 海浪

vague de recul 回波

vague de solidification 固化波纹

vague de spéculation 投机风波

vague forte 涛

vague ionique 离子潮

creux de vague 波谷

dépression de vague 波谷

mesureur de vague 波浪仪

nerf vague 迷走神经

résistance due à la rupture de la vague 破浪阻力

短语搭配

faire des vagues〈口语〉兴风作浪, 惹是生非;掀起风浪

programme concernant les vagues波浪研究计划

regarder dans le vague茫然凝望

des explications trop vagues过于空泛的解释

rester dans le vague含糊其词

mener une vie vague过着流浪的生活

La tempête soulève les vagues.风暴卷起波涛。

soulever des vagues d'applaudissements引起阵阵掌声

avoir une vague souvenance de...依稀记得…

原声例句

L'idéal, c'est un vent fort et de belles vagues.

最理想的,是一阵大风和漂亮的浪花

[循序渐进法语听说中级]

Puis, poussant un profond soupir, elles s’enfoncèrent dans les vagues.

她们发出一声深沉的叹息声,于是她们便沉入浪祷里去了。

[海的女儿 La petite sirène]

Mais ces mouvements se confronte à la vague nationaliste qui touche tous les pays européens.

但这些运动面对的是影响所有欧洲国家的民族主义浪潮

[历史小问题]

II y avait des vagues et un vent très fort.

海上起了,风也很大。

[新无国界第一册]

Elle eut enfin ce mouvement de plaisir vague, inexplicable, qui enveloppe l’être moral, comme un nuage envelopperait l’être physique.

她终于感到一阵模糊的、说不出的愉快把精神包围了,犹如置身云雾中一般。

[欧也妮·葛朗台EUGÉNIE GRANDET]

Il consiste à grimper sur une planche et à se laisser porter par les vagues, comme ceci.

它是通过爬上一块板子,让自己被海浪带着走,就像这样。

[Vraiment Top]

Il lui semblait qu’elle emplissait toute l’extrémité de l’allée d’une vague lueur bleue.

他仿佛看见她把整个小路尽头都洒满了蓝色的光辉。

[悲惨世界 Les Misérables 第三部]

Moi, j'ai proposé qu'on aille dans le terrain vague qui n'est pas loin de la maison.

我建议去离家不远的空地。

[小淘气尼古拉绝版故事 Le Petit Nicolas]

Alceste a dit que c'était une bonne idée et nous allions déjà passer la palissade pour entrer dans le terrain vague, quand Alceste s'est frappé le front.

亚斯特说这是个好主意,我们已经穿过栅栏到了空地时,亚斯特拍了拍自己的脑门。

[小淘气尼古拉绝版故事 Le Petit Nicolas]

« Allons vite dans le terrain vague! » a crié Alceste.

“快去空地!”,亚斯特喊道。

[小淘气尼古拉绝版故事 Le Petit Nicolas]

例句库

Les vagues agitent la barque.

波浪摇晃着小船。

Le bateau flotte sur les vagues.

船被海浪晃得跌宕起伏。

La vague d’apprentissage de la culture chinoise en est une très bonne preuve.

中国文化的学习浪潮就是一个很好的证明。

Le rocher est submergé par les vagues.

峭壁被巨浪吞没了。

Au lieu de s'effrayer de cette vague inattendue, l'oiseau a décidé de jouer avec elle.

这水鸟不但没有因此而受到惊吓,反而做出决定,与这激起的波浪嬉戏。

Il n'a qu'un vague diplôme d'une école inconnue.

他只有一张没有人知道的学校发的文凭。

Dans le bateau, je me sens malade... le vent et les vagues sont gros

由于风浪太大,我躲在船舱里,晕船了。

Et face aux vagues de l'océan .

当面对大海的浪涛的时候。

Les vagues venaient mourir sur la grève.

浪花冲上沙滩消失了。

Ces passants ont été surpris par les fortes vagues qui se sont abattues sur le port libanais de Sidon, dimanche 20 février.

2月20日周日,这些行人们被黎巴嫩西顿港突然袭来的巨浪吓了一跳。

En fait, les « hommes roses » doivent être fiers de leurs participations dans ces métiers, parce qu’ils sont sur le sommet des vagues, ils réussiront.

因为他们走在社会的潮流浪尖上,将来肯定能有很大的收获。

La vague de froid descend du Nord.

冷流是从北方过来的。

Pendant qu’on y est, voilà deux expressions communes avec l’adjectif “vague”.

是一个形容词表示“很模糊”,也是一个名词表示“浪头”。

Seul bruit : les vagues au bas qui se jettent sur la plage.

一切都很好,就是海浪拍击海岸的声音很大。

Sans doute elle cherchait encore son point d'appui dans des généralités vagues.

毫无疑问,这种哲学仍然在模糊的共相之中寻找支撑点。

Il y aura une vague de chaleur sans précédent.

将会有一股史无前例的热浪。

Se denommant lui-meme par l'appellation «vieux loup des vagues vertes »il baptisa ce pavillon 'Pavillon des vagues vertes'.

他自号为“沧浪翁”,在水边筑亭,将满腔愤懑写入了“沧浪亭”三个字中。

Même chose avec des morceaux de métal trouvé en 2009 dans un terrain vague en Hollande.

同样的金属物质在荷兰某地也被发现。

Plus tard, ce sont les Indonésiens, mêlés aux Caucasiens et aux Mongols qui peuplent l’archipel par vagues successives.

后来, 印度尼西亚的,高加索的,蒙古人, 大批移居岛上。

Vagues, rochers, gazons, - regarde, c'est la terre !

海浪,岩石,草地,——看,这是大地母亲!

法语百科

Vague se brisant sur la côte sauvage de l'île d'Yeu.

Des vagues sur l'Atlantique Nord - navire dans la tempête.

Une vague () est une déformation de la surface d'une masse d'eau le plus souvent sous l'effet du vent. À l'interface des deux fluides principaux de la Terre, l'agitation de l'atmosphère engendre sur les océans, mers et lacs, des mouvements de surface sous la forme de successions de vagues, de même allure mais différentes. Les séismes majeurs, éruptions volcaniques ou chutes de météorites créent également des vagues appelées tsunamis ou raz-de-marée. La marée est également à l'origine de vagues très particulières, appelés mascarets, qui se produisent dans les circonstances où l'onde de marée rencontre un courant opposé et de vitesse égale. Certains phénomènes météorologiques peuvent être à l'origine de « météo-tsunamis » (ou tsunamis météorologiques, dont la vague peut avoir les mêmes caractéristiques que celle d'un tsunami)

Les trains de vagues provoqués par le vent se propagent en se dispersant, les vagues les plus cambrées peuvent déferler en créant des turbulences et des courants marins. Il s'agit d'ondes de gravité, la force de rappel étant la pesanteur : leur évolution est déterminée par les propriétés communes aux ondes comme la réflexion, la réfraction et la diffraction.

La hauteur des vagues varie de quelques centimètres à 32,3 m pour la plus haute enregistrée par un instrument, voire plus de 34 m pour la plus haute vague observée visuellement et 36 m de maximum extrapolés d'une moyenne de 20,1 m lors de la tempête Quirin en février 2011.

La tendance à parler de houle pour désigner tous les types de vague, vagues régulières et vagues irrégulières, est un abus de langage.

La description la plus élémentaire de ce phénomène compliqué repose sur la notion de hauteur significative d'un état de mer. Lorsque la hauteur d'une vague individuelle dépasse exceptionnellement le double de cette hauteur on parle de « vague scélérate » susceptible de causer des dommages importants aux navires du fait de l'effet de surprise. Les calculs ou les études sur modèles réduits relatifs aux vagues sont fréquemment simplifiés en considérant une vague régulière (périodique) dont la hauteur est le plus souvent égale à la hauteur significative de l'état de mer considéré. Pour des problèmes plus particuliers on raisonne sur la hauteur maximale. Enfin le comportement dynamique d'un navire ou d'un autre corps flottant est étudié en utilisant la notion plus précise de vague irrégulière.

Représentations mathématiques

L'astronome et mathématicien George Biddell Airy a fourni la théorie la plus simple pour des vagues régulières (périodiques). L'onde d'Airy possède une surface libre de forme sinusoïdale. Il s'agit d'une représentation très simplifiée de la réalité, valable en principe pour des vagues régulières de faible cambrure. La cambrure est définie comme le rapport de la hauteur sur la longueur d'onde. Cette théorie est néanmoins efficace pour résoudre de nombreux problèmes pratiques, à condition de savoir associer des caractéristiques pertinentes au phénomène naturel beaucoup plus compliqué qui sera évoqué ci-dessous.

Si on regarde avec attention les vagues en mer, on constate que la plupart d'entre elles ne sont pas sinusoïdales : les crêtes sont plus pointues, les creux plus aplatis. Cet aspect est pris en compte en remplaçant l'approximation d'Airy, au premier ordre, par des approximations périodiques d'ordre supérieur généralement attribuées à Stokes.

Estampe japonaise, extraite des trente-six vues du Fuji de Katsushika Hokusai

En observant la succession des vagues, on s'aperçoit qu'elles ne présentent aucune régularité : il n'y a jamais deux vagues identiques. On est ainsi amené à décrire l'état de la mer de manière statistique. Un modèle simple repose sur l'analyse spectrale qui décompose la surface de la mer en une somme d'une infinité d'ondes infiniment petites ayant la même direction. Cette description basée sur une simple sommation de vagues d'Airy ne prend pas en compte les non-linéarités introduites par Georges Stokes, imperfection dont on se satisfait très généralement.

Pour des profondeurs beaucoup plus petites que la longueur d'onde et pour certaines applications en grande profondeur, en particulier pour la mer du vent, la superposition d'ondes d'Airy n'est plus assez précise. On peut alors utiliser différentes techniques comme la transformation de Creamer, ou les modèles spectraux d'ordre supérieur. La seule difficulté qui ne soit pas encore résolue est la représentation fidèle du déferlement.

Sans avoir recours à ces modèles plus complexes, il est souvent utile de se ramener à une vague linéaire et périodique de même énergie. En effet, pour des vagues linéaires, les propriétés quadratiques que sont l'énergie ou la dérive de Stokes s'additionnent. On peut ainsi déduire l'essentiel des propriétés (hauteur, vitesse des particules, pression…) associées aux vagues irrégulières par la racine de la somme des carrés de ces mêmes propriétés pour des vagues régulières.

Propagation des vagues

Comme toutes les ondes, en particulier les ondes lumineuses décrites par l'optique, les vagues peuvent se réfléchir, se diffracter et se réfracter. Ces phénomènes, faciles à caractériser pour des vagues régulières, se compliquent pour les vagues naturelles tout en restant qualitativement analogues. À la différence des phénomènes lumineux, les vagues ont des longueurs d'onde à notre échelle, ce qui facilite la compréhension.

Réflexion

Mer gaufrée. Pointe des Baleines, île de Ré, France

La réflexion se produit sur un ouvrage de hauteur immergée importante par rapport à la profondeur et de largeur importante par rapport à la longueur d'onde.

Lorsque des vagues arrivent parallèlement à une digue verticale il se produit une réflexion totale, phénomène d'onde stationnaire. Sur la paroi et à des distances proportionnelles à la demi-longueur d'onde on observe des ventres où l'amplitude est le double de l'amplitude incidente. Entre deux ventres successifs il y a un nœud où l'agitation semble disparaître.

Devant une digue à talus se produit une réflexion partielle avec des ventres dont l'amplitude est inférieure au double de l'amplitude incidente tandis que les nœuds n'ont plus une amplitude nulle.

Si les vagues arrivent obliquement la superposition de ondes incidentes et réfléchies produit une mer gaufrée.

Diffraction

Les phénomènes se compliquent au voisinage d'un obstacle de dimensions relativement petites vis-à-vis des longueurs d'onde, comme un navire, ou de l'extrémité d'une jetée.

Face à un obstacle, l'approximation de l'optique géométrique décrit le comportement de la lumière aux échelles supérieures aux longueurs d'onde, ce qui fait apparaître une zone d'ombre derrière l'obstacle. Les obstacles rencontrés par les vagues ayant toujours des dimensions de l'ordre des longueurs d'onde, il faut faire appel à la notion de diffraction selon laquelle il se produit toujours une agitation dans l'ombre géométrique.

Réfraction

La diminution de la célérité avec la profondeur conduit à des phénomènes de réfraction qui s'interprètent simplement en remarquant que la longueur d'onde varie proportionnellement à la célérité. Un élément de crête arrivant obliquement par rapport aux isobathes (lignes d'égale profondeur) possède une extrémité qui se trouve sur une profondeur inférieure à celle de l'autre extrémité. Les longueurs d'onde étant différentes la crête bascule de manière à se rapprocher de la direction de l'isobathe. De manière imagée on dit que les hauts fonds freinent les vagues.

Sur une plage, les crêtes se rapprochent donc de la ligne de rivage jusqu'à ce que la profondeur soit assez faible pour que s'amorce le déferlement. Sur une pointe il y a concentration des orthogonales (analogues aux rayons lumineux), donc augmentation de l'agitation et une atténuation liée à l'épanouissement dans une baie. Le contournement d'un îlot peut créer dans l'« ombre géométrique » une augmentation de l'agitation par superposition des vagues provenant des deux côtés.

Les courants modifient aussi la vitesse de phase et la relation de dispersion. Ils induisent donc aussi une réfraction.

Vagues régulières et vagues irrégulières

La notion de vague régulière permet de résoudre un certain nombre de problèmes bien qu'elle soit assez éloignée de la réalité physique. En effet, le vent soufflant sur la surface de la mer crée une agitation erratique : c'est la mer du vent. Au cours de la propagation, la dispersion des vagues hors de la région de génération fait que celles-ci prennent une apparence de plus en plus régulière : c'est la houle. La houle naturelle se rapproche des vagues régulières sans jamais y arriver car elle perd des composantes sans jamais devenir un phénomène monochromatique.

L'état de la mer, combinaison de la houle et de la mer de vent, présente souvent sous la forme de mers croisées, la direction du vent local étant rarement la même que celle de la houle.

Une fois posées des hypothèses classiques de la mécanique des fluides, le problème de la description des vagues régulières se réduit à la recherche d'approximations adaptées à telles ou telles circonstances particulières. Au contraire, avant de penser à une description mathématique des vagues de la nature il a fallu élaborer des techniques d'acquisition et de traitement des données.

Vagues régulières en profondeur constante

Problème

Domaine de validité des théories approchées pour les vagues régulières, en fonction de la profondeur h, hauteur de la vague H, période temporelle de la vague τ et pesanteur g.

Une vague périodique est caractérisée par

la profondeur ,

la hauteur de crête à creux ou l'amplitude qui est la moitié de celle-ci,

et la longueur d'onde ou le nombre d'onde .

En nombres sans dimension elle est caractérisée par

la cambrure ou le produit

et la profondeur relative ou le produit .

Cette description correspond à une modélisation grossière qui ignore les irrégularités des vagues de la nature et leur aspect tridimensionnel. Elle suppose également une profondeur constante bien qu'elle en fournisse en de nombreuses circonstances une approximation raisonnable.

Elle relève du problème le plus simple de la mécanique des fluides qui ignore la viscosité, la compressibilité, l'existence de tourbillons (écoulement irrotationnel d'un fluide incompressible et parfait). Dans ces conditions la description eulérienne classique du champ des vitesses se réduit à la recherche d'un potentiel harmonique. Le caractère non-linéaire de la condition à la surface libre interdit néanmoins la recherche de solutions simples rencontrées dans d'autres problèmes physiques.

Trois types d'approximations sont utilisés.

Les approximations de Stokes conviennent pour des profondeurs relativement importantes par rapport à la longueur d'onde. Elles satisfont exactement l'équation de Laplace et la condition au fond.

Les approximations cnoïdales adaptées à des profondeurs plus faibles ne satisfont pas l'équation de Laplace.

Les approximations utilisant la fonction de courant sont formellement identiques aux approximations de Stokes mais obtenues par une méthode de moindres carrés au lieu d'un développement limité. Le calcul numérique permet de satisfaire presque exactement la condition dynamique (l'erreur tolérée peut être aussi petite que souhaitée) et exactement toutes autres les conditions, quelle que soit la profondeur.

Le diagramme décrit dans un plan (profondeur relative/cambrure) le domaine de validité de différentes approximations borné par la cambrure limite au-delà de laquelle la vague déferle. Plus précisément la profondeur et la hauteur sont rapportées à la longueur d'onde en profondeur infinie multipliée par 2 \pi.

Approximations de Stokes

Une solution naturelle consiste à exprimer le potentiel et, par suite, les différentes grandeurs par des développements limités en fonction du paramètre , c'est-à-dire de la cambrure supposé petite.

En ne retenant que le premier terme du développement on obtient un modèle linéaire pour les champs de vitesse et pression, connu sous le nom de vague d'Airy, qui n'est donc valable en principe que pour les vagues de cambrure infiniment petite, tous les termes supprimés étant alors des infiniment petits d'ordres supérieurs, donc négligeables. Il présente deux caractéristiques :

La surface libre est sinusoïdale.

Les trajectoires des particules fluides sont elliptiques.

Pour des raisons de simplicité, la vague d'Airy est souvent utilisée au-delà de son domaine de validité théorique. Son caractère linéaire permet de superposer les solutions, et de constituer ainsi un état de mer assez réaliste sous la forme d'une somme de vagues de différentes périodes et directions.

Dès que la cambrure n'est pas très petite il peut être préférable, au prix de calculs plus laborieux, d'utiliser des modèles de vagues d'amplitude finie obtenus en ajoutant des corrections d'ordres supérieurs. Ils améliorent le réalisme en ce qui concerne les deux points précédents.

À mesure que les ordres d'approximation s'élèvent la surface libre présente de crêtes de plus en plus pointues et des creux de plus en plus aplatis. L'approximation du cinquième ordre est généralement jugée assez réaliste pour la description des vagues régulières, sauf quand la vague s'approche de la cambrure maximale.

Un terme de dérive proportionnel au carré de l'amplitude déforme les trajectoires elliptiques du premier ordre pour donner naissance à des trajectoires qui ressemblent vaguement à des cycloïdes allongées. Une méthode élégante () permet de déterminer cette dérive en corrigeant le champ de vitesses d'Euler par un calcul dans les coordonnées de Lagrange. Néanmoins la cohérence du développement limité exige que cette correction soit considérée comme un terme du deuxième ordre négligeable au premier ordre (pour une description élémentaire du mécanisme général de dérive, voir Dérive d'un navire amarré).

Approximations en eau peu profonde

mouvement et dérive des particules en faible profondeur
mouvement et dérive des particules en faible profondeur

Le développement limité de Stokes perd de sa signification lorsque la profondeur relative devient inférieure à 1/8 environ. Dans ces conditions on observe des crêtes très pointues séparées par des creux très étendus. Ce phénomène est pris en compte par le modèle de la vague cnoïdale qui tend vers deux limites :

La vague sinusoïdale d'Airy lorsque la hauteur est petite par rapport à la profondeur.

L'onde solitaire lorsque la longueur d'onde est grande par rapport à la profondeur. L'onde qui se situe alors entièrement au-dessus du niveau de repos ne présente plus de périodicité.

Approximations de la fonction de courant

Le modèle cnoïdal n'est cependant pas adapté aux vagues de fortes cambrures.

La méthode utilisée est un peu analogue à celle des approximations de Stokes avec deux différences. La fonction de courant remplace le potentiel et il ne s'agit plus d'un développement limité classique qui néglige les termes d'ordres supérieurs. Une fois choisi le degré de l'approximation, les coefficients sont déterminés en minimisant l'erreur au sens de la méthode des moindres carrés.

Cette méthode développée par Dean puis Dalrymple (1974) peut fournir des approximations meilleures que celles qui précèdent. On peut ainsi retrouver la forme de la vague de cambrure maximale, qui présente une crête pointue formant un angle de 120°.

Instabilité des vagues périodiques

En pratique les vagues ne sont jamais exactement périodiques, même en laboratoire, car les solutions mathématiques périodiques sont instables : les vagues évoluent vers d'autres formes, avec des trains de vagues irréguliers (instabilité modulationnelle de Benjamin et Feir) ou vers le déferlement (instabilité de la crête, mise en évidence par Tanaka). De nombreuses autres instabilités existent qui peuvent créer spontanément des formes en trois dimensions (vagues en fer à cheval par exemple).

Propagation des vagues (modèle d'Airy)

La première approximation de Stokes, à l'ordre 1 en fonction de ka, donne la théorie linéaire des vagues, aussi appelée modèle d'Airy. Elle est particulièrement bien adaptée pour décrire les houles de faible cambrure, pour des profondeurs grandes par rapport à l'amplitude des vagues.

Onde d'Airy d'une période de 2 secondes par 3 mètres de fond. À gauche : vitesses et variations de pression, à droite trajectoire de particules pendant 4 secondes.
Onde d'Airy d'une période de 2 secondes par 3 mètres de fond. À gauche : vitesses et variations de pression, à droite trajectoire de particules pendant 4 secondes.

Relation de dispersion

Le mouvement des vagues peut être considéré comme irrotationnel, il dérive donc d'un potentiel. Comme l'eau est pratiquement incompressible, ce potentiel satisfait l'équation de Laplace. Pour les longueurs d'onde supérieures à 30 cm, la tension superficielle peut être négligée, et les solutions périodiques de faible amplitude (ondes d'Airy) obéissent à une relation de dispersion :

{\omega}^2 =g \cdot k \cdot \tanh (k\cdot h),

avec

la pulsation de l'onde,

la période de la houle,

l'intensité de la pesanteur,

le nombre d'onde,

la longueur d'onde de la houle,

la profondeur de l'eau.

Cette relation donne la célérité de propagation de l'onde :

c=\frac{{\omega}}{k} = \sqrt{\frac{g}{k}\tanh(k\cdot h)}

Pour des vagues régulières, cette relation est correcte à 10 % près en eau profonde, et l'erreur peut atteindre 30 % en eau peu profonde. En effet la célérité augmente aussi avec l'amplitude des vagues.

On constate que la vitesse des vagues augmente avec la période : les vagues se dispersent, sauf dans la limite des faibles profondeurs. Ainsi les trains de vagues les plus longs générés par une tempête arrivent avant les vagues plus courtes. Pour les grandes profondeurs (au-delà de la moitié de la longueur d'onde), la vitesse des vagues ne dépend plus de la profondeur puisque la tangente hyperbolique tend vers 1.

La relation de dispersion permet aussi de comprendre le comportement des vagues à l'approche du littoral. Quand la profondeur diminue spatialement, la période reste constante. Les formules ci-dessus entraînent l'augmentation du nombre d'onde, donc la diminution de la longueur d'onde et de la célérité.

Pour simplifier, dans le cas de l'eau profonde :

célérité (vitesse de propagation ou vitesse de phase) en m/s : ;

période (temps qui sépare deux crêtes) : ;

longueur d'onde : .

Vitesse de groupe

La vitesse de groupe , vitesse du transport d'énergie varie de façon plus complexe. En partant de l'eau profonde augmente de 20 % environ avant de décroître elle aussi. Par grands fonds . Ainsi les vagues vont plus vite que les groupes : elle prennent naissance à l'arrière du groupe, le dépassent et meurent à l'avant du groupe. Par petits fonds , et les vagues ne sont plus dispersives.

Énergie et vitesse de dérive

La quantité d'énergie mécanique par unité de surface de la mer (on parle de densité spatiale de l'énergie) est, en moyenne sur la période des vagues, égale à , dans le cas des vagues d'Airy. Cette densité s'exprime en joules par mètre carré, et c'est la somme des énergie potentielle et énergie cinétique. Lorsque les vagues se propagent frontalement vers la côte, le flux d'énergie par unité de longueur de crête est . Sans dissipation d'énergie et sans courants, ce flux est constant. Des vagues qui se propagent vers la côte voient donc leur hauteur diminuer de 10 % environ avant d'augmenter jusqu'à ce qu'elle finissent par déferler, lorsque la vitesse des particules d'eau atteint la vitesse de phase de la vague qui les supporte.

Les vagues sont aussi associées à une dérive. Sur l'ensemble de la colonne d'eau cette dérive donne un débit de masse égal à , qui s'exprime en kilogrammes par mètre. Ce débit est la quantité de mouvement du champ de vagues. La mise en place de ce débit, lors de la propagation, nécessite un flux de quantité de mouvement: ainsi les vagues transportent la quantité de mouvement depuis la région où le vent les a généré, jusqu'aux côtes où cette quantité de mouvement est transmise au courant littoral.

Une vague formée par un ferry
Une vague formée par un ferry

Mouvement du fluide

Dans la théorie d'Airy, les particules de fluide décrivent des ellipses presque fermées, dont la taille décroît avec la profondeur. En eau profonde (profondeur supérieure à la moitié de la longueur d'onde) ces ellipses sont des cercles.

Le fait que les ellipses ne soient pas tout à fait fermées est une manifestation de la dérive de Stokes. Près de la surface libre, la vitesse d'une particule d'eau est plus importante sous une crête que la vitesse opposée lors du passage du creux suivant. Il en résulte une dérive dans le sens de propagation des vagues qui peut s'inverser en profondeur. Pour les vagues générées par le vent, cette dérive est d'environ 1,5 % de la vitesse du vent pour un état de mer complètement développé et en eau profonde.

Validité et limitations

Pour une vague prise individuellement, l'approximation d'Airy est particulièrement bien vérifiée dans le cas de la houle constituée par des vagues peu cambrées se propageant au large et soumises à peu de vent. À mesure que la cambrure augmente, elle devient de plus en plus imprécise mais est néanmoins souvent utilisée à cause de sa simplicité. Pour certains problèmes qui demandent une grande précision, l'amplitude des ondes peut nécessiter approximation supérieure est utilisée.

L'approximation d'Airy, devient très imparfaite dans les faibles profondeurs et doit être remplacée par exemple par l'approximation cnoïdale. Elle est également imparfaite dans une zone de déferlements, que ce soit dans la zone de génération de la mer du vent ou sur des hauts fonds.

Enfin, pour des états de mer réels (irréguliers), on peut obtenir les caractéristiques des vagues en superposant un grand nombre de houles d'Airy. Là aussi, on peut être amené à utiliser des corrections non-linéaires pour retrouver des creux plus plats que les crêtes (correction de Creamer par exemple).

Déferlement

Dans l'ensemble des vagues générées par le vent, ou dans les trains de houle se propageant par petits fonds ou contre des courants adverses, certaines vagues sont trop cambrées pour être stables : elles déferlent.

À l'approche d'un rivage, à mesure que la profondeur diminue, la forme des vagues se modifie, d'abord à peu près symétriquement puis en général avec une face avant de plus en plus raide jusqu'à l'instabilité qui se produit lorsque la hauteur de la vague est du même ordre que la profondeur. Quand la vague se brise, l'essentiel de son énergie est dissipée en tourbillons et formation de bulles d'air. La quantité de mouvement qui était associée à la vague contribue à accélérer le courant dans la direction du déferlement.

La forme d'un déferlement au voisinage du rivage dépend essentiellement de la pente des fonds. En allant dans le sens des pentes croissantes on distingue le plus souvent trois types de déferlement. Le déferlement progressif ou glissant (spilling breaker en anglais) se produit généralement sur les plages à très faible pente. Les vagues commencent à se briser loin du rivage avec une crête à l'aspect mousseux qui s'accentue lors de la progression en laissant derrière une couche d'écume.

Le déferlement plongeant (plunging breaker en anglais) est particulièrement spectaculaire avec ses rouleaux appréciés par les surfers. La vague s'enroule autour d'une poche d'air puis s'écroule en créant une éclaboussure notable. Cela tend à se produire le plus souvent sur une forte pente ou sur un changement brutal de la profondeur (un rebord rocheux ou un écueil). Il y a beaucoup plus d'énergie dissipée que d'énergie réfléchie sur la plage.

Le déferlement frontal ou gonflant (surging breaker en anglais) se forme comme le déferlement plongeant mais la vague gravit la plage avant que la crête puisse s'enrouler. La zone de déferlement est très étroite et une grande partie de l'énergie est réfléchie vers les plus grandes profondeurs.

Certains considèrent aussi un cas intermédiaire entre les déferlements plongeant et gonflant (collapsing breaker). Au lieu de constituer un rouleau, la vague présente une face verticale avant de s'effondrer.

Vagues irrégulières

Description statistique

Observations visuelles

Les premières données chiffrées sur l'agitation en mer ont été le résultat d'observations visuelles. L'observateur annonçait au bout de quelques minutes une hauteur de vagues, appelée hauteur significative, et, plus rarement, une période moyenne.

Ces observations ont d'abord été effectuées pour bâtir des statistiques relatives à des sites donnés. Elles ont ensuite été systématisées sur des navires, les résultats étant alors regroupés par zones géographiques.

Enregistrements analogiques

La mise au point de houlographes associés à des enregistreurs sur papier a montré l'évolution de la surface libre au cours d'un enregistrement. Ceci a permis d'élaborer un histogramme des hauteurs de vagues. Il s'est alors avéré que la moyenne du tiers des hauteurs les plus fortes était proche de la hauteur significative annoncée par un observateur entraîné, ce qui constitue une définition plus rationnelle.

Enregistrements numériques

L'informatique a été à l'origine de progrès spectaculaires grâce à l'utilisation d'enregistrements échantillonnés.

Le calcul de l'écart type des échantillons, appelé moyenne quadratique en matière de signaux, montre qu'il est proche du quart de la hauteur significative définie précédemment, ce qui conduit à une nouvelle définition dénuée d'ambiguïté.

L'histogramme des échantillons ressemble plus ou moins à un histogramme normal ou histogramme de Gauss. C'est conforme au théorème central limite car il s'agit de la somme d'un grand nombre de termes plus ou moins indépendants. C'est particulièrement bien vérifié avec une houle peu cambrée. Dans la mer du vent les vagues cambrées présentent une dissymétrie des crêtes et des creux analogue à celle qui a été évoquée à propos des vagues régulières. Comme dans de nombreux domaines cette distorsion est négligée compte tenu de l'efficacité de la loi de Gauss.

Description spectrale

Méthodes

L'analyse spectrale regroupe diverses méthodes de représentation d'un signal par une somme de sinusoïdes.

Le développement en série de Fourier représente un signal périodique par une somme de sinusoïdes d'amplitudes finies dont les fréquences sont les multiples de l'inverse de la période. Les descriptions de Stokes des vagues régulières sont constituées par les premiers termes de tels développements.

La transformation de Fourier permet de décrire un signal transitoire. L'idée consiste à effectuer un développement en série de Fourier d'un morceau quelconque du signal dont on fait tendre la longueur vers l'infini. Les fréquences des composantes se rapprochent indéfiniment tandis que leurs amplitudes tendent vers zéro. En multipliant par la longueur d'analyse on obtient pour chaque fréquence un résultat fini appelé densité d'amplitude. Bien qu'il s'agisse de notions physiques sans rapports, le couple amplitude/densité d'amplitude est formellement de même nature que le couple charge concentrée/charge répartie de la flexion (matériau).

Cette dernière technique est en principe applicable à l'enregistrement d'une tempête en mer qui possède un début et une fin assez bien identifiés. Malheureusement l'information obtenue à la suite de calculs importants est difficile à interpréter. Il est préférable d'utiliser une méthode un peu plus abstraite, également rencontrée en vibrations, qui fournit à moindre frais des informations plus utilisables.

Cas des vagues

L'idée consiste à remplacer le très long enregistrement par une séquence d'enregistrements disjoints, par exemple d'une vingtaine de minutes toutes les trois heures.

La succession d'enregistrements donne une idée raisonnable sur l'évolution de la tempête (ou de tout autre état de mer) tandis que chacun d'eux est supposé assez long pour fournir une information statistiquement significative mais assez court pour que le niveau d'agitation n'ait pas trop évolué. L'enregistrement est ainsi considéré comme une partie d'un signal qui n'évolue pas au cours d'un temps infini. Ces considérations assez floues sont précisées par la notion de processus stationnaire.

De toute façon, la seule information certaine sur le phénomène réside dans l'enregistrement. Elle peut être traduite dans le domaine des fréquences en utilisant la transformée de Fourier de l'enregistrement complété par des zéros aux époques où le phénomène n'a pas été enregistré. Si on a des raisons de croire que le signal était effectivement nul en dehors de l'enregistrement la transformation de Fourier le traduit parfaitement. S'il est du type transitoire avec de l'information perdue la densité d'amplitude en donne la meilleure approximation. Dans le cas des vagues cette approximation n'a plus aucun sens mais une analyse plus approfondie montre que la représentation correcte utilise la densité spectrale qui se déduit de la densité d'amplitude.

L'erreur attachée à la perte de l'information située hors de l'enregistrement se traduit par un filtre qui réorganise en fonction de la fréquence aussi bien la densité spectrale que la densité d'amplitude. Dans le cas des vagues s'ajoute une incertitude liée au fait que deux enregistrements de même longueur effectués à des époques différentes ne donnent pas exactement le même résultat.

Utilité de la densité spectrale

Lorsqu'une vague excite un système mécanique linéaire (par exemple un navire) la densité spectrale de sa réponse (par exemple le tangage du navire) se déduit de la densité spectrale de l'excitation par l'intermédiaire de la fonction de transfert du système.

Si l'excitation est considérée comme une réalisation d'un processus de Gauss la réponse du système linéaire possède la même propriété. Dans ces conditions la densité spectrale permet d'estimer la distribution des amplitudes de crêtes, la période moyenne de passage au zéro, la période moyenne de crête, etc.

Généralisation

La densité spectrale suffit pour décrire une houle épurée par son trajet qui possède des crêtes quasi-rectilignes. Dans la zone de génération on observe des vagues à courtes crêtes. Celles-ci peuvent être décrites comme des sommes de vagues sinusoïdales qui diffèrent non seulement par leurs fréquences mais aussi par leurs directions, ce qui conduit à la notion de densité spectro-angulaire.

Force des vagues et ressac

L'ingénieur écossais Thomas Stevenson met au point en 1843 un dynamomètre enregistreur spécial pour mesurer la force des vagues sur une surface verticale. Il met ainsi en évidence que la pression de l’eau sur les falaises, qui varie avec le type de vague et la profondeur, peut atteindre 30 tonnes / m dans les coups de vent d'hiver.

Le ressac est le retour violent des vagues sur elles-mêmes lorsqu'elles se brisent contre un obstacle. Il exerce un effet de succion, agissant sur le transport, l’ablation marine et le dépôt des sédiments.

La vague dans la culture

La vague par Guillaume Seignac (vers 1908).

La vague par William Thomas Horton, 1898.
La vague par William Thomas Horton, 1898.

La vague a inspiré diverses œuvres :

ci-contre : La Vague de Guillaume Seignac ;

ci-dessus : La Grande Vague de Kanagawa de Hokusai.

Les Jeux de l'Océan contre les falaises de Vendée du compositeur Emile Goué

The wave du peintre anglais symboliste ami de William Butler Yeats, William Thomas Horton, A book of images, 1898.


Galerie

Petites vagues un soir à Ajaccio, Corse.

中文百科

浮世绘画师葛饰北斋,冨岳三十六景的海浪

卷浪
卷浪
海岸的海浪
海岸的海浪

海浪(英语:wave)是发生在海洋表面上的表面波,即沿着水与空气界面间传行的一种波动,属于重力波的一种类型。当风吹起时,风所带来的压力及摩擦力对海洋表面的平衡态产生扰动,一些能量自风转移到水上。水能够自风得到能量是因为两者间的摩擦力,使得表面粒子以椭圆式运动移动着,这种椭圆式运动是纵波(往覆运动)与横波(上下运动)所合成。海浪的波动有随机性;因为海面的风速、风向随时随地变化,所以海浪通常是杂乱无章的,其波高、波长和周期都为随机量。

性质

折射 海浪传播时因水深变化不断改变方向的现象。主要在近岸浅水,海浪在水深小于其波长一半的水中传播时,波速随深度的减小而降低。波峰线、等深线不平行时,同一波峰线上各点的水深不同,位于较深处一端波峰速度大于较浅处一端的速度,波峰线弯转,有波峰线逐渐和等深线平行的趋势,与波峰线垂直的波向线也随之弯转。 对于频率单一的规则波动,折射的规律和光折射的规律类似。海浪总是沿着需时最短的路径传播。如果把海浪看成是由许多组成波叠加成,问题归结为求折射后的谱。除地形外,摩擦、水流、风、非线性效应等,都能影响海浪的折射。 绕射 当海浪在传播过程中遇到防波堤、岛屿等障碍物时,可以“绕”过障碍物传到其掩蔽区。海浪绕射对海港的设计、建筑有重要意义,因为港内的泊稳条件同海浪绕射有密切关系。在实际中,常对几种典型的掩蔽物(单堤、双堤等)绘制出绕射图解。方便计算出海浪在掩蔽区内、外部任意点处绕射后的波要素。 反射 海浪在传播中遇到障碍物,还可产生反向传播的现象。海浪的反射波和原来的入射波叠加在一起,有时可在障碍物前面形成驻波,振幅可达原入射波振幅的两倍。因此,在决定建筑物的高度、强度时,须考虑反射。另外,港内海浪的反射,可增加港内水面的振动,不利于船舶的停靠等。 当海浪遇到理想的光滑垂直平面障壁时发生全反射,入、反射波振幅相等,入、反射角相等;但实际障碍物反射时,可能一部分能量以渗透波渗入有孔隙的结构物内,一部分能量因摩擦发生波面破碎等消耗,仅一部分能量以反射波反射回来,反射波波高比入射波小。反射系数决定于障碍物坡度、粗糙度,结构、透水性,入射角等。

法法词典

vague nom commun - féminin ( vagues )

  • 1. déplacement d'ondes périodiques générées par le vent à la surface d'étendues d'eau

    le clapotis des vagues

  • 2. manifestation soudaine et étendue (d'un phénomène) [Remarque d'usage: toujours déterminé par un complément de nom ou un adjectif]

    à l'annonce de l'incendie, une vague de panique a gagné les visiteurs

  • 3. déplacement en grand nombre (de personnes)

    la première vague de touristes est arrivée cette semaine

  • 4. manifestation intense et inattendue (d'un sentiment)

    être envahi par une vague de tendresse

  • 5. mouvement ondulatoire (à la surface de quelque chose)

    le vent forme des vagues sur le champ de blé

vague adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel vagues )

  • 1. qui est incertain et manque de précision Synonyme: flou Synonyme: imprécis Synonyme: confus

    je n'ai qu'une vague idée de la question

  • 2. difficile à discerner à cause de son manque de netteté

    on aperçoit de vagues formes dans la nuit

  • 3. très ténu ou qu'on aurait du mal à préciser et à définir [Remarque d'usage: placé avant le nom] Synonyme: lointain

    il garde le vague espoir de la retrouver

  • 4. qui est distrait, lointain et semble indécis [Remarque d'usage: placé avant le nom]

    son air vague trahit son inattention

  • 5. dont la qualité ou la nature sont incertaines et plutôt surfaites (péjoratif) [Remarque d'usage: placé avant le nom]

    c'est un vague écrivain

  • 6. ample et non ajusté au corps

    un manteau long et vague

vague nom commun - masculin ( vagues )

  • 1. espace indéterminé et sans limites

    regarder dans le vague

  • 2. ce qui manque de clarté ou de précision (soutenu) Synonyme: flou

    je n'en sais pas plus, je suis dans le vague le plus total!

vague à l'âme locution nominale - masculin ; invariable

  • 1. sentiment de tristesse nostalgique sans motif précis Synonyme: blues Synonyme: spleen

    avoir du vague à l'âme

vague de chaleur locution nominale - féminin ( (vagues de chaleur) )

  • 1. augmentation soudaine et importante de la température atmosphérique

    une vague de chaleur sur l'ensemble du pays

vague de froid locution nominale - féminin ( (vagues de froid) )

  • 1. chute soudaine et importante de la température atmosphérique

    une vague de froid qui a fait de nombreuses victimes

faire des vagues locution verbale

  • 1. produire une agitation sensible (familier)

    une affaire qui peut faire des vagues

nerf vague locution nominale - masculin ( (nerfs vagues) )

  • 1. nerf appartenant à la dixième paire de nerfs crâniens qui transmet les sensations et les ordres aux muscles du pharynx, de l'estomac, du larynx, du cœur, du foie et des intestins Synonyme: pneumogastrique

    traiter un épileptique par stimulation du nerf vague

la Nouvelle Vague locution nominale - féminin ; invariable

  • 1. le courant cinématographique français de la fin des années cinquante

    l'actrice fétiche de la Nouvelle Vague

par vagues locution adverbiale

  • 1. successivement et de façon massive

    les touristes arrivent par vagues

pas de vagues! locution interjective

  • 1. pas de désordre ni de scandale (familier)

    nous ferons une manifestation, mais pas de vagues!

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