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词典释义:
université
时间: 2023-06-21 13:57:04
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大学

词典释义
n. f
1(综合性)大
L'université de Paris-IV

2 l'U~(de France)法国教育界
3 ~s populaires平民大[19世纪末法国出现的非官方民众教育机构]
4 Université d'été(一些政党举办的)夏令集训班
5大楼群


常见用法
s'inscrire à l'université注册上大

近义、反义、派生词
助记:
uni一,单+vers改变+ité集合

词根:
vers, vert 翻转,旋转,改变

派生:

形容词变化:
universitaire
词:
faculté
联想词
universitaire 教员; fac <口>大; école 校; campus 校园; IUT 工艺研究所; académie 院; faculté 官能,能力; lycée 公立中; étudiant 生; Polytechnique <旧>综合科技的,多种科技的; professeur 教师,教员,教授;
当代法汉科技词典

président d'université 大校长

短语搭配

entrer dans l'Université进入教育界

Il enseigne à l'université.他在大学任教。

nouvellement sorti de l'université新近从大学毕业的

Il étudie à l'université.他在大学读书。

Il professe dans l'université.他在大学里任教。

s'inscrire à l'université注册上大学

elle enseigne à l'université她在大学教书

départementde linguistique d'une université某大学的语言学系

donner des leçons à l'université在大学授课

rêver d'entrer à l'université向往上大学

原声例句

Il apprend le chinois à l'Université des Langues étrangères de Beijing.

他在北京外国语大学学习中文。

[简明法语教程(上)]

Quoiqu’on se méfie toujours un peu, en France, d’un patronat soupçonné de vouloir contrôler l’Université, on se rend compte actuellement à quel point il est important que les étudiants s’adaptent au monde du travail.

尽管在法国人们总是对雇主多少有些不信任,怀疑他们想控制大学。目前人们意思到大学生适应劳工世界是多么重要。

[简明法语教程(下)]

Avez-vous trouvé une université en France ?

您找到学校了吗?

[商贸法语脱口说]

Je suis étudiant à l’Université Paris 7.

我巴黎七大的学生。

[循序渐进法语听写初级]

L’Université des Langues étrangères, c’est bien ici ?

外语大学,就是这儿吗?

[北外法语 Le français (修订本)第一册]

Il est à côté des universités, et à cinq minutes du centre-ville.

它在学校附近,距离市中心只有5分钟路程。

[Compréhension orale 1]

Euh... pardon Madame. Je... C'est pour le document...euh... pour l'Université.

恩...抱歉女士。我...这是为了材料...额...大学的。

[Le nouveau Taxi 你好法语 2]

Pardon Monsieur, pour aller à l'Université de Beijing, s'il vous plaît?

对不起,先生,请问去北京大学怎么走?

[北外法语 Le français 第二册]

Aucune idée. Rester tout le temps à l'université. C'est ennuyeux !

不知道。如果总是待在学校吧,真没劲儿!

[即学即用法语会话]

Le français est ma deuxième langue étrangère à l’université, je voudrais faire mes études en France pour perfectionner mes connaissances professionnelles tout en améliorant mon niveau de français.

大学时代的第二外语学的就是法语。所以我想到法国留学继续深造专业知识,同时提高我的法语水平。

[商贸法语脱口说]

例句库

Il étudie dans une université publique.

他在一所公立大学学习。

Il travaille beaucoup depuis son entrée à l'université.

他考入大学后学习很努力。

D'abord, on demande la notice explicative de l'Université et le formulaire de demande.

首先,我们索取大学的招生简章及申请表。

37.Comment votre université est-elle?

贵校是怎样的一所大学

Il y a 5 ans, je travaillais à l'université Fudan.

五年前,我在复旦工作。

Vous avez étudié à quelle université?

您在哪个大学学习的?

Où allez-vous comme cela, Tybalde ad dados, tournant le dos à l'Université et trottant vers la Ville ?

“掷骰子的蒂博,您屁股转向大学城,急忙向新城颠去,这是要上哪儿去呀?”

J'ai été à Paris, France, Université de socio-économiques de gestion à prendre.

我现在被法国巴黎大学社会经济管理专业录取。

Quelle université avez-vous sollicitée ?

你申请了哪所大学

D'abord, notre système éducatif distingue les universités et les grandes écoles.

首先,我们的教育系统分大学和高等专业学院(又译为:精英大学)。

Même si je sors de l'université, je voudrais bien continuer mes études.

即使我大学毕业, 我仍然十分希望继续学习.

Il est un professeur d'un université de technologie.

他是一所工业大学的老师。

Comment votre université est-elle?

您的大学怎么样?

Elle est dans littérature de l'université.

它是在大学的文学。

La famille de Wang dan est à la campagne. Il a beaucoup étudié, et est admis à cette université. Ses parents sont fiers de ...

王丹的家在农村。他学习刻苦,并考进了这所大学。他的父母为他感到骄傲。

Quand j'étais à l'université, j'avais déjà ce désir.

当我在大学的时候,我有这样的愿望。

J'ai passé une vie à plus de 400 jours et nuits de l'Université de sentiments nostalgiques.

我对已经度过了一生中400多个日日夜夜的大学有眷恋之情。

Comite national d’évaluation des universités, Les sciences de l’information et de la communication, CNE, Paris, 1993.

的报告中对法国大学在信息与传播学领域的研究活动的总结。

L'université a un bâtiment de enseignement moderne et des équipements, elle est parfaitement convenue à l'enseignement et à la recherche modernes.

大学拥有现代化的教学大楼和设施,完全适合于现代化的教学与研究.

Directeur général adjoint et du Nord-est diplômé de l'Université des Finances et de l'économie, administration des affaires de l'emploi principal.

副总经理毕业与东北财经大学,工商管理学主业。

法语百科

Cours de mathématiques à l'université technologique d'Helsinki.

Une université est un établissement qui fédère en son sein la production (recherche), la conservation (publications et bibliothèques) et la transmission (études supérieures) de différents domaines de la connaissance. Aux États-Unis, au moment où les universités de ce pays commençaient leur ascension qui devait les mener au niveau qu'elles ont actuellement, Peirce, un philosophe américain, a défini en 1891 l'université comme « une association d’hommes […] dotée et privilégiée par l’État, en sorte que le peuple puisse recevoir une formation [guidance] intellectuelle et que les problèmes théoriques qui surgissent au cours du développement de la civilisation puissent être résolus ». La définition de Peirce renvoie au latin classique où l'expression universitas hominorum (« association d'hommes ») désigne ce que nous nommons aujourd'hui une personne morale ou une personne juridique. Elle rappelle aussi le latin médiéval, celui de l'époque où l'université occidentale est apparue, dans lequel le mot universitas désigne une communauté ou une corporation.

L'entrée à l'université est généralement restreinte à ceux qui ont préalablement un diplôme d'enseignement secondaire. Le nombre d'étudiants dans les universités du monde est monté en flèche pendant tout le XX siècle, spécialement depuis la Seconde Guerre mondiale. De nos jours un bon fonctionnement des universités et plus généralement de l'enseignement supérieur est considéré comme un atout économique. Aussi, les grands pays européens, pour soutenir la compétition internationale, se sont-ils lancés depuis une dizaine d'années dans un mouvement de réflexion et de réforme de leurs universités.

Histoire des universités

Antiquité

Représentation de l'Académie de Platon.

Avant de parler de l'histoire des universités, il faut rappeler, que le terme « université » est issu des civilisations occidentales qui le créèrent à partir du XI siècle pour désigner une organisation regroupant l'universalité des collèges d'étudiants. Les académies grecques telle l'académie de Platon ou d'autres organisations d'enseignements supérieurs en Chine telles que l'université de Nankin, l'université de Nalanda en Inde, l'académie de Gundishapur en Iran, l'Ashikaga gakkō au Japon, la médersa de la Zitouna en Ifriqiya ou de la Qaraouyine de Fès au Maroc, et l'école de médecine de Salerne en Italie, ont précédé l'apparition des universités occidentales de parfois près d'un millénaire. Cependant, ces différentes organisations ne revendiquaient pas la compilation et l'élaboration de l'ensemble des savoirs, mais seulement leur enseignement, ce qui les distinguait alors de l'université.

V siècle : naissance de la première université romaine

Théodose II et son entourage familial (notamment son épouse Eudocie, fille du sophiste Eudoxe) sont à l'origine de la création de la première université, l'université de Constantinople en 425.

XI siècle : naissance des universités européennes

L'université de Bologne.

En 1088, des maîtres grammairiens, de logique et de rhétoriques s'intéressent à la compilation à l'étude et à la transmission des connaissances relatives aux connaissances juridiques de l'époque. Ce faisant, ils fondent l'université de Bologne connue sous le nom d'Alma mater studiorum. En 1150 les étudiants des différents communauté de tous (universitas) les collèges de la rive gauche de Paris sont regroupés au sein de l'université de Paris. Ces collèges représentent les différentes facultés qui composent l'université. Les étudiants anglais chassés de Paris en 1166 fondent l'université d'Oxford. En 1289, la bulle papale Quia Sapientia du pape Nicolas IV rassemble les écoles de médecine, droit et arts libéraux de Montpellier, l'enseignement étant attesté depuis 1150, et crée officiellement l'université de Montpellier : on y étudie toutes les disciplines, ses diplômes sont valables dans toute la Chrétienté.

En 1290, une Université est créée à Coimbra au Portugal. Au XIII siècle, les disciplines enseignées s'organisent autour des « quatre facultés » que sont les arts, la médecine, le droit et la théologie. À cette époque les universités contribuent au renouveau des savoirs, qui sont étroitement liés à l'Église catholique. Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que la théologie et le droit canon se taillent la part du lion. Les étudiants viennent parfois de loin pour recevoir les enseignements universitaires. Les « arts mécaniques » et les « sciences lucratives » ne sont pas abordées, victimes du mépris du travail manuel et du profit pécuniaire que les nobles et le clergé affichaient à l'époque. L'enseignement reposait sur des textes de référence (« autorités »). La pédagogie consistait en la lectio (lecture) et la disputatio (« dispute »), sorte de débat contradictoire reposant essentiellement sur le syllogisme. Les universités se dotent rapidement de bibliothèques pour pallier la rareté des exemplaires disponibles pour les lectures.

Du XVauXVIII siècle : étatisation des universités

L'université de Lausanne fut fondée en 1537.

À partir du XV siècle de nouvelles universités sont créées, à un rythme soutenu, en Europe, mais aussi en Amérique latine puis en Amérique du Nord. Les particularismes religieux qui apparaissent en Europe (Église anglicane, protestantismes) impactent les disciplines enseignées ainsi que les modalités d'enseignement. De plus les structures politiques nationales, en France, en Allemagne ou en Angleterre par exemple, prennent progressivement le contrôle des universités, qui y perdent alors en autonomie (au moins par rapport à l'État). Ces évolutions signent la fin de la peregrinatio academica et réduit « l’éventail social » des étudiants au sein des universités.

Aussi, il n'est pas surprenant qu'en pleine Renaissance, les institutions universitaires soient largement contestées et critiquées, tant sur leurs fonctionnements que sur leurs rôles. Le Siècle des Lumières soulève la question de l'utilité des enseignements dispensés. Jusqu'au milieu du XVIII siècle, ceux-ci se limitent aux mathématiques, à la médecine, à la théologie et aux langues mortes (latin-grec) ; les autres disciplines, dont notamment la physique, sont étudiées dans d'autres institutions, telles que la Royal Society à Londres, fondée en 1660, ou l'Académie des sciences en France, fondée en 1666. Il s'agit de savoir si l'université a pour ambition de produire des compétences profitables à tous ou si elle doit assurer aux titulaires des diplômes dispensés un rang social élevé. On regrette le manque d'assiduité des étudiants autant que des professeurs ; on suspecte la qualité et la valeur des diplômes délivrés ; on constate la fraude et la complaisance...

XIX siècle : universités sous l'impulsion des Lumières

L'université Humboldt en 1850.

Les courants libéraux qui parcourent l'Europe entraînent de profondes réformes. Lors de la Révolution française, l'abolition des universités de l’Ancien Régime entraînera pour un temps la fermeture des universités. La domination napoléonienne sur une large partie du Vieux Continent aura de profondes conséquences sur les universités occidentales. Le Premier Empire suscite un regain d'intérêt pour les sciences et les technologies, encore mal représentées dans les universités. Ainsi sont créées les grandes écoles (l'École polytechnique, ou l’École normale supérieure, en France). Parallèlement, l'empereur réorganise le système universitaire et nomme explicitement les Professeurs. Le morcellement des connaissances, dispensées au sein d'écoles distinctes, sera alors parfois perçu comme l’engagement de la France dans une impasse...

C'est aussi à cette époque que commence (notamment en Allemagne) l'enseignement de disciplines nouvelles, comme la philologie, les mathématiques et la physique. L’Allemagne, par le biais de l'université de Berlin fondée par Wilhelm von Humboldt, promeut un nouveau modèle pour l'université : un modèle où elle n'est plus pensée comme la division d'une philosophie en domaines spécialisés, mais comme la collection universelle des connaissances et des recherches.

Aux États-Unis aussi le système universitaire se réinvente et devient profondément différent de celui hérité du temps des colonies anglaises. Le développement rapide du pays et l'importante immigration supportent un enseignement supérieur de masse dynamique et hétérogène. Sans que ce soit explicite, il suivra pour l'essentiel le modèle allemand, en pensant l'université comme le lieu de la confrontation de tous les savoirs.

L'université de Tokyo ouvre en 1877 sur le modèle occidental à la suite des enseignements de la mission Iwakura.

Le modèle de l'université occidentale se propage à l'Asie de l'Est par plusieurs biais. Les puissances étatiques sont l'un de ces vecteurs. Le Japon impérial récupère ainsi ce modèle à la suite des enseignements de la mission Iwakura de 1871, et ouvre en 1877 l'université impériale, établissement qui sert de modèle à d'autres universités ouvertes par la suite par le Japon impérial. En Chine, l'université de Pékin est instaurée par l'empire à la suite de la réforme des Cent Jours en 1898, et en Corée, l'université Korea est créée en 1905 par un proche de la famille royale. Le modèle occidental est aussi diffusé via des missionnaires, qui ouvrent dans la région des établissements de ce type, comme l'université l'Aurore ouverte à Shanghai en 1903 par un prêtre catholique, l'université Yonsei ouverte par un docteur presbytérien à Séoul en 1885, ou l'université Rikkyō ouverte à Tōkyō en 1874 par un missionnaire de l'Église épiscopale des États-Unis. Enfin, d'autres établissements déjà existants se modernisent en adoptant le modèle de l'université occidentale, par exemple l'université Keiō ouverte à Tōkyō en 1858 et qui ouvre sa première formation universitaire en 1890.

Du XX siècle à nos jours : l'université contemporaine

En France, 43 % des étudiants restent concentrés à Paris en 1914. En Angleterre, Oxford et Cambridge restent prédominantes jusqu'au milieu du XX siècle. En Allemagne, l'arrivée de pouvoirs autoritaires provoque une crise grave du « modèle allemand ». Dans la « mise au pas de l’enseignement supérieur par le régime nazi », un tiers du corps enseignant est touché par l’épuration, qui s’en va renforcer notamment les universités américaines, et beaucoup de ceux qui restent perdent honneur et probité.

Université de Groningue (Pays-Bas).

C'est aussi au XX siècle que le modèle de l'enseignement supérieur au sein d'universités se généralise partout dans le monde (en Asie, en Afrique). À la fin de la seconde guerre mondiale, le développement universitaire est perçu comme l'un des principaux critères du rayonnement politique, économique et culturel des pays civilisés (notamment durant la guerre froide). À l'aube du XXI siècle il est considéré par les économistes comme un indicateur de référence pour la stabilité économique d'un pays.

L'article 13 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels adopté à New York le 16 décembre 1966 par l'Assemblée générale des Nations unies stipule que : « L'enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés et notamment par l'instauration progressive de la gratuité ».

Structures et statut des universités

Le mot université vient du latin Universitas magistrorum et scholarium qui désigne à l'origine la corporation des enseignants et des étudiants d'une même ville. Les universités sont aujourd'hui divisées en départements académiques, écoles ou facultés (appelés en France de nos jours Unités de Formation et de Recherche). Aux États-Unis, certains établissements qui seraient classés, en France, sous l’appellation « grande école » sont intégrés à des universités ; par exemple, une école de commerce telle que la Harvard Business School est l'équivalent d'une faculté de l’université Harvard. Cela amène Jacques Mistral à voir Harvard comme une fédération de grandes écoles (Harvard Law School, John F Kennedy School of Government, Harvard Medical School, Harvard School of Public Health, Graduate School of Design etc.).

Une université peut être :

soit publique, autrement dit contrôlée et financée par une collectivité publique, système largement pratiqué en France par exemple où l'enseignement supérieur reste essentiellement du domaine de l'État, celui-ci leur conférant une certaine autonomie. Paradoxalement l'État en France ne confie pas la formation de son personnel aux universités mais depuis le milieu du XVIII siècle aux grandes écoles administratives ;

soit privée. Ce fut sous cette forme que furent créées les premières universités. Le système reste très répandu dans certains pays, notamment aux États-Unis d'Amérique. Dans ce pays, de nombreuses universités appartiennent à des fondations, des associations ou des congrégations — on dit qu'elles sont « non profit » en ce sens que si elles ne sont pas la possession d'une collectivité locale ou d'un État, leur but n'est pourtant pas de faire du profit. Il peut aussi exister des universités cherchant à dégager des bénéfices.

À noter l'existence des « franchises universitaires », par lesquelles les forces de police avaient l'interdiction de forcer l'enceinte des facultés, mais qui réglaient également, par la franchise juridictionnelle, la légalité du pouvoir disciplinaire.

À Amiens, sur le campus de l'université, existait par exemple dans les années 1980 une « Salle des Franchises », salle de fêtes réservées aux étudiants, non soumise aux taxes habituelles de ce genre d'endroit, où se tenaient plusieurs fois par semaine les soirées étudiantes, localement dénommées « Zinzin ».

Cette question des franchises universitaires reste apparemment d'actualité à Abidjan en Côte d'Ivoire, ou en Algérie. En France, si leur existence est oubliée de beaucoup, leur existence reste l'objet de débats.

Universités et croissance économique

Les universités, et plus globalement l’ensemble des établissements d'enseignement supérieur, sont de nos jours considérées par les économistes comme pouvant être des vecteurs de croissance économique (théorie de la croissance endogène). Des études récentes ont insisté, d'une part sur le fait que selon que le pays était proche ou loin de la « frontière technologique », les caractéristiques du système d'enseignement supérieur devaient évoluer et d'autre part, sur l'importance des relations entre les universités et leur environnement géographique sans pour autant perdre les échanges avec les autres environnements géographiques (notion de pôle de compétitivité).

Approche de la frontière technologique et évolution des universités

D’une étude de 2004, intitulée Éducation et croissance économique, de Philippe Aghion et Élie Cohen, il ressort que, selon que le pays est loin ou proche de la « frontière technologique » c’est-à-dire, de nos jours, du niveau technologique des États-Unis, les exigences en matière de système éducatif varient. Dans le premier cas, le pays est en phase de rattrapage, comme l’a été la France après la Seconde Guerre mondiale. Ce qui compte alors c’est d'abord l’enseignement secondaire. Au contraire, dès que l’on approche de la frontière technologique, l'enseignement supérieur, notamment les universités, devient beaucoup plus important. En effet, alors le pays n'est plus dans l'imitation mais dans la création, dans l'invention des produits et des services de demain. D'où l'intérêt pour les pays, tels que la France, qui se rapprochent de la frontière technologique d'avoir des universités de rang mondial davantage orientées vers la recherche et la créativité. Cela passe aussi parfois par des changements organisationnels destinés à rendre les universités plus réactives et plus proche des acteurs économiques. De nos jours le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) renforce ce trait.

Universités et pôle de compétence

Silicon Valley (Vallée du silicium).

Pour Christian Blanc « l’économie repose sur l’échange de deux types de savoir : d’une part le savoir formalisé, codifié, écrit, c'est-à-dire l’information et d’autre part le savoir tacite, qui permet d’utiliser l’information, d’en juger la qualité de l’appliquer à un problème concret, ou connaissance. La connaissance est nécessaire à la création ». Or si l’information circule mondialement, la connaissance comme définie plus haut reste plus localisée. C’est l’idée qu’il y a derrière le terme américain de « cluster » que Michael Porter a défini comme « un groupe d’entreprises et d’institutions partageant un même domaine de compétence, proches géographiquement, reliées entre elles et complémentaires ». Parmi les exemples célèbres de Clusters, il est possible de citer la Silicon Valley autour de l’université Stanford. Les universités jouent dans le cas des « clusters » (appelés en France pôles de compétitivité) un rôle clé car c’est sur elles que reposent en très grande partie les capacités d’innovation. Pour Blanc , pour qu’un pôle de compétitivité soit efficace, il faut que les leviers de la compétitivité soient entre les mains des autorités qui gèrent les périmètres locaux, comme c’est le cas en Catalogne espagnole par exemple, et que les universités aient elles-mêmes une autonomie forte qui les rendent capables d’« assumer des responsabilités importantes » . Aussi, aujourd’hui, dans les pays développés (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France, Italie, Espagne…), comme d’ailleurs dans les autres (l’Inde autour de Bangalore…), les relations entre les grandes écoles ou les universités, les centres de recherche et développement, et les entreprises tendent à être organisées dans des bassins d'emploi territoriaux, dans le cadre de pôles de compétence et de projets d'intelligence économique territoriale.

Universités dans le monde

Depuis la fin du XX siècle les universités sont identifiées comme étant un élément clef de la croissance des États. Sur l'impulsion du modèle américain, la plupart des pays du monde investissent maintenant dans le développement et la valorisation de ses universités.

Chine

Les futurs étudiants doivent passer un concours national d'entrée à l'université, le gaokao. En juin 2009, il y avait 6,3 millions de places en première année, tous établissements d’enseignement supérieur confondus. Beaucoup de jeunes Chinois font leurs études à l'étranger, notamment aux États-Unis

Canada

Au Canada, selon l'Article 93 de Loi constitutionnelle canadienne de 1867, l'éducation est une compétence exclusivement provinciale.

Québec

États-Unis

Harvard Yard à Cambridge, MA, États-Unis.

Le campus de Dartmouth College.

Le système universitaire des États-Unis est de nos jours considéré comme de très bon niveau, voire comme le premier au monde, à tel point qu’il sert souvent de référence. L’étude de l'université de Shanghai de 2004 place dix-sept universités des États-Unis dans les vingt premières, Harvard figurant en première position.

Le système universitaire américain s’est beaucoup développé à la fin du XIX siècle avec la création de nombreuses universités dont certaines sont aujourd’hui fort connues : université Yale (1701), université Stanford (1891) (Californie), université Johns-Hopkins (1876), université Cornell (1865), université de Chicago (1892), etc. Ces universités adopteront en partie le modèle allemand et allieront enseignement et recherche. Par ailleurs, il sera introduit rapidement des cursus qui en Europe, « en raison de préjugés hérités de la société précapitaliste, ne sont pas jugés dignes de l’université ». C'est ainsi que la finance et le commerce seront enseignés dès 1881 avec la création de la Wharton School of Finance à l’université de Pennsylvanie. En France, de grandes écoles commerciales seront également fondées à cette époque (HEC créée en 1881) mais resteront hors du giron des universités. La force des exécutifs universitaires est un élément distinctif du système américain par rapport aux modèles germaniques et français.

Le système américain est très varié. À côté d’institutions privées sans but lucratif très prestigieuses comme Stanford ou Harvard on trouve des universités appartenant aux États dont certaines sont également renommées telle l'université de Berkeley.

Dans les universités publiques ou privées, les études de base (undergraduate) durent quatre ans et mènent au Bachelor Degree. Elles peuvent être suivies d’un Master’s Degree en un an ou d’un PhD en général en trois ans. À côté des universités on trouve des Community Colleges qui dispensent des formations en deux ans. À la suite de quoi, l’étudiant peut soit arrêter les études soit entrer dans une université.

Si le terme « college » est en général réservé à l’enseignement court, des établissements comme Boston College ou Darmouth College bien que s’intitulant pour des raisons historiques college sont de vraies universités. La « Carnegie Basic Classification » distingue les universités dotées de programmes doctoraux (Doctorate-granting Universities (I)) des collèges et universités délivrant surtout des masters (Master’s Collegues (IIA)), des collèges allant jusqu'à la licence (Baccalaureate colleges (IIB)) et des collèges associés (Associate’s Colleges (III)).

L’inscription en université dépend des résultats obtenus au cours des trois dernières années de lycée et des scores obtenus à des tests : les SAT (Standardized Aptitude Tests) et les AP (Advanced Placements).

Les universités américaines les plus prestigieuses sont regroupées au sein de la « Ivy League ».

Plus des trois quarts des étudiants américains vont dans des universités publiques.

Suisse

Union européenne

Dans une étude de septembre 2007, l’institut Bruegel a cherché à analyser les raisons du décrochage des principaux établissements d’enseignement supérieurs européens par rapport à leurs homologues des États-Unis. Deux faits ont été mis en exergue : un moindre investissement 1,3 % du PIB contre 3,3 % du PIB aux États-Unis ; une moindre autonomie des universités. Les auteurs insistent particulièrement sur ce point et montrent qu’aussi bien aux États-Unis qu’en Europe, c’est un élément clé qui affecte positivement les apports financiers faits aux universités .

France

La Sorbonne, Paris, au XVII siècle.

Les universités ont été supprimées par la Révolution. Sous l'Empire a été instaurée en 1808 une université impériale dont certaines caractéristiques perdurent : forte centralisation et découpage disciplinaire strict en facultés. Ces traits seront atténués d’abord en 1893 par la création d’universités par ville puis par la loi Faure de 1968. Malgré tout le découpage disciplinaire reste marqué et l’autonomie assez limitée .

En 1875, le vote de la loi sur la liberté de l’enseignement supérieur permet la création de cinq universités catholiques à Paris, Angers, Lille, Lyon et Toulouse. Peu de temps après, la loi du 18 mars 1880 rétablit le monopole de la collation des grades universitaires et n'existent depuis que des universités publiques en France.

En 1938, les universités en France comptaient 60 000 étudiants, ce chiffre passe à 300 000 en 1968 et à 1 515 000 à la rentrée 2001-2002 . Au début des années 2000, environ 500 000 étudiants suivaient un cursus de lettres et de sciences humaines, 350 000 en droit et en sciences économiques, un peu plus de 200 000 en sciences et 140 000 dans le secteur de la santé . La question de savoir pourquoi tant d’étudiants se dirigent vers des filières offrant peu de débouchés directs a intrigué les chercheurs. Pour Fave-Bonnet (1997), il s’agirait d’une position de repli plus subie que voulue, pour Alain Renaut au contraire, cela traduirait une demande de culture générale. Jacques Mistral pour satisfaire cette demande plaide pour des Collèges universitaires où les étudiants pourraient « consolider les fruits de l’enseignement secondaire », « apprendre les langages et les codes de la vie en société », « satisfaire des curiosités variés » « approfondir progressivement une discipline » et amorcer ainsi leur spécialisation.

Dans leur rapport au CAE (Conseil d'analyse économique), Philippe Aghion et Élie Cohen estimaient que si les universités françaises et plus généralement l’enseignement supérieur en France étaient adaptés à une économie en phase de rattrapage, ils l’étaient beaucoup moins à une économie proche de la « frontière technologique ». Pour que les universités françaises puissent jouer pleinement leur rôle dans cette situation, il faudrait pour ces auteurs revenir sur la double coupure fondatrice de l'enseignement supérieur et de la recherche en France à savoir : la dissociation de l'éducation et de la recherche d'une part, et le découpage entre formations sélectives et non sélectives d'autre part. En effet, une économie de la connaissance requiert d'une part une complémentarité accrue entre recherche appliquée, recherche fondamentale et enseignement doctoral et d'autre part que les dirigeants soient eux-mêmes formés à la recherche. Dans le cadre d'une économie proche de la frontière technologique, il est important d’investir dans le supérieur. En 2001, les États-Unis avaient investi 2,3 % de leur PIB (1,1 % en investissements publics et 1,2 % en investissement privés) dans ce domaine contre 1,1 % en France (1 % public, 0,1 % privé). Dans leur rapport Philippe Aghion & Elie Cohen plaidaient pour une approche incrémentale c’est-à-dire pour une série de mesures de faible ampleur mais susceptibles de mettre les acteurs en mouvement et en mesure de s’approprier les réformes. À l'opposé, des économistes tels Jean-Hervé Lorenzi ou Michel Mougeot estiment que la démarche incrémentale ne serait pas à la hauteur des enjeux. Jean Tirole se prononce en faveur d'une autonomie des universités et d'un recours à une part de financement privé de façon que les étudiants des universités françaises reçoivent un enseignement de qualité et que la France ait une recherche en ligne avec son potentiel.

Royaume-Uni

Blason de l'université d'Oxford.

Si les deux universités les plus connues sont aussi les plus anciennes Oxford et Cambridge, à la fin du XIX siècle on assiste à la création de nombreux établissements : université de Manchester (1851), université d'Aberystwyth (1874) au Pays de Galles, London School of Economics (1895) etc.. En 1861 Oxford et Cambridge recevaient 2 400 étudiants, ce chiffre est passé à 5 881 en 1901 pour dépasser 10 000 en 1931 . Actuellement ces deux universités ensemble accueillent environ 35 000 étudiants. Les universités d'Oxford et de Cambridge élisaient chacune un député à la Chambre des communes jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. William Ewart Gladstone a été longtemps élu par l'université d'Oxford. C'est également lui qui au début des années 1850, procéda à une réforme de l'université en même temps qu'il fit beaucoup pour que les postes de la fonction publique anglaise soient pourvus par concours.

Dans les années 1920, le Balliol College à Oxford de façon à mieux former les personnes susceptibles d'entreprendre une carrière publique en leur donnant une capacité de réflexion à la fois forte et interdisciplinaire a établi un programme d'abord appelé "Grands Modernes" puis Philosophy Politics and Economy.

Les classements internationaux des universités et leurs problématiques

Il existe plusieurs classements des établissements supérieurs parmi lesquels, le classement de l'université Jiao Tong de Shanghai, le classement du Times Higher Education, le CHE University Ranking du Centrum für Hochschulentwicklung, et, pour les Business Schools, le classement du Financial Times qui n'entre pas dans le champ de cet article.

Si ces classements sont diversement appréciés — ceux qui y sont favorables les voient comme « un élément clef de reconnaissance et de motivation, à la fois pour les enseignants et les étudiants » — il faut constater qu'ils répondent à des problématiques fort différentes.

Le plus connu, le classement de Shanghai, est particulièrement axé vers la recherche, que la Chine considère comme vitale pour son avenir. Aussi l'accent est-il mis sur les publications scientifiques, le nombre de prix Nobel, le budget consacré à la recherche ainsi que le nombre de fois où les chercheurs d'une université sont cités par leurs pairs dans les revues scientifique.

Le classement du Times Higher Education prend en compte cinq critères. Deux sont également présents dans le classement de Shanghai : le nombre d'articles dans Nature et Science, la fréquence des citations. Trois sont différents : l'opinion des employeurs et des universitaires, le nombre d'enseignants et d'étudiants étrangers ainsi que le ratio enseignants/étudiants.

Le classement allemand (CHE University Ranking) est plus complexe. Il ne vise pas tant à classer les universités qu'à indiquer par discipline quelles sont les meilleures universités. Le CHE fait partie du consortium d'institutions européennes (Cherpa Network) chargé par la Commission européenne d'étudier la faisabilité d'un « classement multidimensionnel des universités en Europe et dans le monde ».

Quelques dates de création d'universités

Europe de l'Ouest

-367 : L'Académie est fondée par Platon à Athènes. D'autres grandes institutions de la Grèce antique se trouvent dans les villes de Kos, Rhodes ainsi que dans le musaeum et la bibliothèque d'Alexandrie. -335 : le Lycée, est fondée par Aristote à Athènes. Elle tire son nom du terme grec peripatein, « se promener » : la légende dit qu'il enseignait au Lycée d'Athènes en se promenant 425 : fondation de l'université de Constantinople, par le Théodose II disparue au XIV siècle. VIII et IX : fondation de la première université médiévale en Europe, École de médecine de Salerne. 803, Alcuin dirige l'Académie palatine et organise un enseignement basé sur les arts libéraux. 1088 : fondation de l'université de Bologne, la plus ancienne université du monde occidental, qui n'était limitée qu'au droit. Elle a pris le nom d'Alma mater studiorum par un décret de 2000. 1150 : fondation de l'université de Paris comme communauté de tous (universitas) les collèges, gradués et écoliers de la rive gauche. 1167 (cca.) : les étudiants anglais sont expulsés de l'université de Paris, l'université d'Oxford est fondée sur le modèle de fonctionnement en vigueur à Paris. 1180 : fondation de la première université espagnole à Palencia (studium generale) XIII siècle : développement des premières universités, école scolastique ; Albert le Grand introduit la philosophie et la science grecques (Aristote, Euclide) et arabes dans les universités européennes. 1209 : fondation de l'université de Cambridge. 1215 : Les statuts de l'université de Paris sont promulgués par Robert de Courçon. 1218 : fondation de l'université de Salamanque par Alphonse IX de Leon. 1220 : le cardinal Conrad d'Urach, légat du pape Honorius III, crée l'école de médecine de Montpellier (France), la plus ancienne faculté de médecine en activité au monde. 1222 : un groupe de professeurs et étudiants ressortissants de l'université de Bologne fonde l'université de Padoue 1224 : fondation de l'université de Naples « Frédéric-II » fondée par l'empereur Frédéric II Stupor mundi. Elle est la plus ancienne université laïque et de l'État. 1229 : fondation de l’université de Toulouse sur le modèle de celle de Paris. 1235 : fondation de la faculté de droit de l'université d'Orléans. 1257 : fondation de la Sorbonne à Paris par Robert de Sorbon. Collège qui deviendra une communauté de docteurs en théologie. 1289 : fondation de l'université de Montpellier, rassemblement de plusieurs écoles 1290 : fondation de l'université de Coimbra (Portugal). 1303 : fondation de l'université d'Avignon. 1331 : fondation de l’université de Cahors. 1339 : fondation de l'université de Grenoble par le pape Benoît XII. 1343 : fondation de l’université de Pise. 1348 : l'empereur Charles IV fonde l'université Charles de Prague. ** : fondation de l’Universitas Andegavensis à Angers ** : Casimir le Grand fonde l'université jagellonne de Cracovie (Pologne) 1386 : fondation de l'université de Heidelberg. 1409 : fondation de l'université de Leipzig. 1409 : fondation de l'université d'Aix-en-Provence 1425 : fondation de l'université de Louvain (Belgique) par une bulle pontificale du pape Martin V. 1431 : fondation de l'université de Poitiers par le pape Eugène IV et confirmée par lettres patentes par Charles VII de France. 1432 : fondation de l'université de Caen par Henri VI d'Angleterre. Elle a été refondée en 1452 par Charles VII de France. 1434 : fondation de l'université de Catane par Alphonse V d'Aragon. 1441 : fondation de l'université de Bordeaux par une bulle pontificale du pape Eugène IV. 1452 : fondation de l'université de Valence par le dauphin Louis II. 1460 : fondation de l'université de Nantes par une bulle pontificale du pape Pie II 1460 : fondation de l'université de Bâle (Suisse) 1477 : fondation de l'université d'Uppsala en Suède, la plus vieille et la plus renommée de Scandinavie. 1502 : fondation de l'université de Wittenberg, où étudie puis enseigne Martin Luther avant de déclencher la réforme protestante. 1505 : fondation de l'université de Séville, en Espagne. 1537 : fondation de l'université de Lausanne, en Suisse. 1538 : fondation de l'université de Strasbourg 1542 : fondation de l'université de Saragosse, en Espagne. 1548 : fondation de l'université de Reims 1559 : fondation de l'université d'Évora (Portugal) 1562 : fondation de l'université de Douai 1572 : fondation de l'université de Nancy 1575 : fondation de l'université de Leyde 1579 : fondation de l'université de Vilnius en Lituanie 1559 : fondation de l'université de Genève en Suisse 1614 : fondation de l'université de Groningue 1666 : fondation de l'université de Lund en Suède. 1735 : fondation de l'université de Rennes par transfert de la faculté de droit de l'université de Nantes 1755 : fondation de l'université de Moscou en Russie. 1809 : fondation de l'université Humboldt de Berlin, à l'initiative du réformateur libéral de l'éducation, et linguiste, Wilhelm von Humboldt. 1817 : fondation de l'université de Liège (Belgique). 1834 : fondation de l'université libre de Bruxelles (Belgique). 1875 : fondation des universités catholiques à Paris, Angers, Lille, Lyon et Toulouse. 1921 : fondation de l'Université catholique du Sacré-Cœur de Milan, en Italie.

Amériques

N.B. : Liste non exhaustive

1538 : fondation de l'université de Santo Tomás de Aquino, 1º par bulle papale (République dominicaine)

1551 : fondation de l'université nationale de San Marcos, 1º par pase regio (Pérou)

1552 : fondation de l'université du Mexique (Mexique)

1604 : fondation de l'université pontificale Javeriana (Colombie)

1613 : fondation de l'université de Cordoba (Argentine)

1636 : fondation de l'université Harvard (Massachusetts, États-Unis)

1663 : fondation de l'université Laval (Québec, Canada)

1693 : fondation du Collège de William et Mary (Virginie, États-Unis)

1701 : fondation de l'université Yale (Connecticut, États-Unis)

1746 : fondation de l'université de Princeton (New Jersey, États-Unis)

1751 : fondation de l'université de Pennsylvanie (Pennsylvanie, États-Unis)

1754 : fondation de l'université Columbia (New York, États-Unis)

17** : fondation de l'université Brown (Rhode Island, États-Unis)

1769 : fondation du Dartmouth College (New Hampshire, États-Unis)

1791 : fondation de l'université de Guadalajara (Mexique)

1803 : fondation de l'université d'Antioquia (Colombie)

1819 : fondation de l'université de Virginie par Thomas Jefferson (Virginie, États-Unis)

1821 : fondation de l'université McGill (Québec, Canada)

1821 : fondation de l'université de Buenos Aires (Argentine)

1827 : fondation de l'université de Toronto (Ontario, Canada)

1843 : fondation de l'université Bishop's (Québec, Canada)

1848 : fondation de l'université d'Ottawa par Oblats de Marie-Immaculée (Ontario, Canada)

1867 : fondation de l'université nationale de la Colombie (Colombie)

1873 : fondation de l'École polytechnique de Montréal (Québec, Canada), aujourd'hui une école affiliée à l'université de Montréal, fondée en 1878

1954 : fondation de l'université de Sherbrooke (Québec, Canada)

1963 : fondation de l'université de Moncton (Nouveau-Brunswick, Canada)

1968 : fondation de l'université du Québec (Québec, Canada)

1974 : fondation de l'Université autonome métropolitaine (Mexico, Mexique)

Afrique du Nord et Moyen-Orient

271 : la fondation de l'académie de Gundishapur marque la prise du flambeau par l'empire perse.

737 : fondation de l'université Zitouna à Tunis, première université dans le monde musulman.

832 : le calife Abbaside Haroun ar-Rachid fonde les maisons de la sagesse.

859 : fondation de l'université Quaraouiyine à Fès, Maroc, première université dans le monde arabe et islamique.

970 : fondation de l'université al-Azhar au Caire. Cette époque correspond à l'essor des sciences et techniques islamiques.

1912 : fondation du Technion, Institut israélien de technologie, université de recherche publique à Haïfa.

1974 : fondation de l'université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene à Alger.

Afrique subsaharienne

1954 : fondation de l'université de Kinshasa (anciennement nommée université Lovanium), à Kinshasa.

1956 : fondation de l'université de Lubumbashi (anciennement nommée Université officielle du Congo), à Lubumbashi.

1958 : fondation de l'université de Kisangani (anciennement nommé Université libre du Congo), à Kisangani.

** : fondation de l'université Félix Houphouët-Boigny (anciennement nommée université de Cocody), à Abidjan.

1973: fondation de l'université Abdou Moumouni de Niamey (anciennement nommée Université de Niamey)

1970 : fondation de l'université de Lomé (anciennement nommé Université du Bénin), à Lomé.

1992 : fondation de l'université Alassane Ouattara (anciennement nommée université de Bouaké), à Bouaké.

1992 : fondation de l'université Nangui Abrogoua (anciennement nommée université d'Abobo-Adjamé), à Abidjan.

2012 : fondation de l'université Jean-Lorougnon-Guédé (anciennement nommée unité régionale de l'enseignement Supérieur de Daloa), à Daloa.

2012 : fondation de l'université Péléforo Gbon Coulibaly (anciennement nommée unité régionale de l'enseignement supérieur de Korhogo), à Korhogo.

Orient

258 : fondation de l'université de Nankin, une des institutions d'enseignement supérieur les plus vieilles du monde.

1877 : fondation de l'université de Tokyo, première université impériale japonaise.

1895 : fondation de l'université Peiyang (université de Tianjin) à Tianjin, la première université chinoise moderne.

Listes d'universités

Présidence de l'université Félix Houphouët-Boigny, dotée d'un vaste campus au sein de Cocody, à Abidjan.

En Afrique

Algérie, Cameroun, Côte d'Ivoire, Kenya, Maroc, Niger, République démocratique du Congo, Tchad.

En Amérique

Canada dont Québec, Caraïbes, Chili, Colombie,Équateur, États-Unis, Mexique, Pérou.

En Asie

Arabie saoudite, Chine, Corée du Nord, Corée du Sud, Inde, Japon, Liban, Oman, Viêt Nam, Russie .

En Europe

Allemagne, Belgique, Chypre, Danemark, Espagne, Grèce, France, Hongrie, Irlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Slovaquie, Suisse.

Vue aérienne (2009) de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), qui forme avec l'université de Lausanne (UNIL) un vaste campus à proximité du lac Léman.

En Océanie

Australie, Nouvelle-Zélande.

Classements nationaux

Canada : classement de Maclean's

France : classement du Nouvel Observateur

中文百科

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美国达特茅斯学院

大学是提供教学和研究条件和授权颁发学位的高等教育机构。现代的大学通常包括授予学士学位的一个本科生院,下设不同学院及学系,以及授予硕士和博士学位的研究生院或研究所。

部分学校有设置授予副学士学位的两年制专科学校,俗称;二专

历史

教会大学,学生和教师在一个校长领导下形成一种密切配合的团体,像巴黎、牛津和剑桥等大学。

公立大学,由学生选举出来的校长总揽校务,如博洛尼亚和帕多瓦等大学。

国立大学,由帝王、公侯征得教皇敕许而创建的,如西西里的腓特烈二世成立的那不勒斯大学,卡斯蒂拉的斐迪南三世成立的萨拉曼卡大学。

大学的职能和作用

大学作为一种服务机构与教育研究中心,主要功能是开展教学活动、科学研究、技术开发和社会服务,提供强有力的人才保证和智力支撑,促进改革创新,推进文化传承创新。

大学的精神与理念

大学精神是大学文化的核心。大学精神往往内化为大学的操守与观念,外化为培养人的实践与大学的社会贡献。长期形成的大学精神不会因岁月流逝而褪色,相反,时间越久,就越根深蒂固、底蕴丰厚。 东亚大学的精神 东亚大学的源头在春秋战国时期。“行修言道,礼之质也。博闻强识而让,敦善行而不怠,谓之君子。”,“道”的产生标志着中国精神的起源,也是东亚大学精神的起源。《大学》开篇里:“大学之道,在明明德,在亲民,在止于至善。”。“士志于道”,是东亚大学精神的千年根基,是东亚大学精神万变中的不变;自主与他主,是东亚大学精神兴衰、显隐的主要根源;明道、变道、弘道,是东亚大学精神发展的走向。在中国历代大学中,“士”是个关键概念。“士志于道”即“士”追求“道”。在数千年的历史中,多样性的“士”,通过“士各有志”的多样性的“志”共同指向外在一致而内在多样性的“道”。这便是东亚古代大学精神的基本原理。 西方大学的理念 在西方历史上,德国哲学家康德首次提出了近代理性化大学理念,他在《学部冲突》一书中表明:“大学是一个学术共同体,它的品性是独立追求真理和学术自由。”,为现代大学的科学探索与人文理性的结合奠定了基础。洪堡的大学理念实际上是康德大学理念的实践,洪堡大学创建了现代大学制度,确立了大学的教学和科研两大职能,并把科研看作是大学的生活方式。这就是现代大学精神的一个来源,即把自由地探求未知和养成人们探求未知的习惯作为大学的生活方式。大学自治和学术自由是现代大学制度的两块基石,它们解决了大学和公权力、大学和教授之间的关系。现代大学制度的实质是排斥不法干预,鼓励教授与学生在法律许可范围内自由、自主、自律地追求真理与探究学术,以形成大大小小的自治体。19世纪,英国国教会牛津运动领导人约翰·亨利·纽曼在《大学的理念》一书中提出了通识教育和智育是大学之本质的理念。20世纪的德国哲学家贾斯珀,首次提出了比较系统的、以存在哲学为基础的大学理念,其最突显之处在于强调大学应实现人的精神全面发展的整体性。二战后的美国在大学理念上颇有建树,虽声调不一,但总体上是力求实现人的发展,其指导思想是现代人文主义。

法法词典

université nom commun - féminin ( universités )

  • 1. éducation établissement public d'enseignement supérieur et de recherche jouissant d'une certaine autonomie et habilité à délivrer des diplômes à caractère national

    les étudiants d'une université

  • 2. éducation institution scolaire pluridisciplinaire constituée de l'ensemble des établissements d'enseignement supérieur et de recherche [Remarque d'usage: s'écrit généralement avec une majuscule]

    une réforme de l'Université

  • 3. éducation établissement d'enseignement supérieur

    une université privée

  • 4. institution qui dépendait au Moyen Âge de l'Église et qui avait pour fonction d'assurer l'enseignement secondaire et l'enseignement supérieur

    être admis au grade de docteur dans une université

  • 5. ensemble des bâtiments abritant un établissement public d'enseignement supérieur et de recherche

    le parking de l'université

université d'été locution nominale - féminin ( (universités d'été) )

  • 1. rassemblement organisé par un parti politique au cours des vacances d'été en vue de réfléchir, de discuter et de former les militants

    les sessions d'une université d'été

université du troisième âge locution nominale - féminin ( (universités du troisième âge) )

  • 1. éducation ensemble de cours destinés aux retraités dans le cadre de certains établissements d'enseignement supérieur

    elle s'est inscrite à une université du troisième âge

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